La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 09 Septembre. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/7h1dj59t9d/
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Jeudi 9 Septembre 1915 A N" 298 Jeudi 9 Septembre 1913 ÎCTTîC3«ggac?aBeiL.J.a-'iJUJM)L-JU.I.-*i^ '■■■KiniTT'HiuiimiaitlniyjfiJJi tuffi "Y LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION SI, Montagne-aux-Herhes-lPotagères, BUTTKEZjJjES BUREAUX : DE 9 à 17 HEURES Jos. MORESSÉE, Directeur jouMâl quotidien Le numéro V io centimes ! ^otites annonce». . la lipô, fi\ ÔÙO Réclame avant les annonces . — 1 00 Corps du journal _ 4.00 Faits divers . 3.00 Nécrologie 2.00 —nr—iLJLMLn^ Aujourd'hui : SIJC pages. LA GUERRE 402® jour de guerre , A 17 kilomètres au sud-est de JFriedrich-stadt, la cavalerie allemande a prononcé une attaque dans la direction de Dandtee-was, petite localité située sur un affluent du Niémenek qu'on appelle le Wesit. Cette attaque constitue le seul fait de guerre signalé hier entre Riga et Grodno. Dans le secteur Lennewaden-Friedrich-stacfct, aussi bien qu'à 1-ouest de Dunabourg, au nord^ouest et à l'ouït de Wilna et sur la Aleretschanka au nord-est de Grodno, les belligérants sont restés sur leurs positions. À 30 kilomètres1 à l'est de Grodno, ils prennent contact aux environs de Skidel, qui est sur la rive orientale de la Ko tir a. Au delà, la ligne de bataille traverse le Niémen près de Lunno et suit lo cours du Ross pour atteindre le nord do NVolko-wysk. JïAle passe ensuite à 40 kilomètres au sud-est de cette localité près de Roaana, puis redescend vers le bassin de la Ja-siolda. Oïi se bat sur les deux rives de la Jasiolda supérieure, notamment dans la région de Cliomsk et plus au sud près do Drohiczyn, localité déjà fréquemment oitée. En somme, de 'la Baltique aux sources- du Pripjet, les modifications survenues sont négligeables ; on peut dire qu'une sérieuse résistance est opposée par lqs Russes sur cette importante section du front. Leurs armées diu sud', do leur côté, font preuve do ténacité. A l'ouest du secteur Rowno-Dubno, leur aile droite a maintenu «es plus récentes positions. Sur la Sereth, leur aile gauche a procédé à do nouvelles et vigoureuses contre-attaques, grâce aux' quelles l'offensive de leur adversaire s'est trouvée enrayée. Par contre, leur centré paraît avoir été sensiblement éprouvé par l'année Bohm-Ermolli. Entre la Styr et son affluent l'Ikwa, celle-ci, renforcée comme nous l'avons fait remarquer hier, a attaqué les positions russes sur un front de 40 kilomètres. Elle les a sérieusement entamées, surtout dans lo secteur Brody-Fod-kamien-Radzimilow. A cheval sur la frontière russo-galicienne, ce secteur constitue, à droite de la voie ferrée Lcmberg-Ro-wno, uno région montagneuse où les combats signalés hier par Vienne ont pris un caractère très acharné. La Question d'Orient H. _ LA QUESTION D'ORIENT PENDANT LE XIX* SIÈCLE Le XIXe sièole, au point de vue poli-tiofie, est le siècle des nationalités j il sonne chez les peuples ïe réveil du sonOiment do; la dignité, de la valeur propre, do la fierté individuelle. L'amour et l'enthousiasme pouf la race et tout ce qui s'y rapporte, langue, mœurs, histoire, us et coutumes, métamorphose la question d'Orient. D'une lutte négative, tendant à secouer le joug turc, ello se transforme, chez les différents peuples balkaniques, en une lutte, positive, qui vise à uno existence autonome. Roumains, Bulgares, Serbes, Grecs, les Latins, les Slaves, les Hellènes, tous obéissent à la puissance attractive de leur sang. Les Grecs, se souvenant do leur antiquo splendeur, se considèrent comme les ayants droit légitimes de l'ancienne Byzanne, qui, d'après eux, doit redevenir la capitale d'un empire grec renouvelé, comprenant, outrjQ la Grèce actuelle, les îles de la î>>er Ionienno et do l'Archipel, les côtés de la mer Egée et de la mer do .Marmara, tart en Asie qu'en Europe, au;si que les eôies de la mer Noire jusqu'à la frontière réu-ménienne, avec les porïs de Salo\iique> Varna,- Smyrne et Coqs*aminopie. Les Roumains se ohiffrent par 11 millions d'individus environ. De ce uyaioro, plus do 6 millions constituent la population proprement dite du royaume do Roumanie, aVec un demi-million d'Israélites et 300,000 Slaves, Germains et Magyars. Cinq millions de Roumains peuplent en outre la Transylvanie, môlés à de très importantes colonies d'Allemands et de Magyars ; deux millions encore occupent la Bessarabie (Russie), entre le Prouth et le Dniester y et ftnfin près d'un million se trouvent éparpillés en Serbie et en Macédoine. La Roumanie caresse le rêve d'un grand empire latin compris entre le Danube, la Theiss, le Dniester et la mer Noire, un empipo pour lequel les Roumains entrevoient les plus belles destinées, vu la fertili'Jé du soi, la rich(j>se du sous-sol et la fécofllitlJ dè. la race (1). Les Sorbes, les Jeunes-Serbes surtout, ont la hantise de l'ancien empire de St& phane Doukan. Depuis un siècle bientôt, ils luttent pour la réunion do la Bosnie, tîo l'Herzégovine, du Monténégro et de la Macédoine sous leur hégémonie j ils poursuivent ce but avec un acharnement féroce, parfaitement explicable, vu qu'ils obtiendraient ainsi l'accès à la mer et au reste du monde par un ou deux bons ports sur l'Adriatique. A cet idéal, ils sacrifieront tout leur or, tout leur sang. Les 'Bulgares, peuple vigoureux, plein d'ambition, s'eiorgueillissant d'une civilisation jeune et fraîche, aspirent, eux aussi, à la suprématie dans la péninsule. Ils revendiquent avec force une extension territoriale qui porterait les frontières bulgares du lac d'Ochrida jusqu'à la^ mer Noire el (1) Voici la population respective les différents pays balkaniques avant et après la dernière guerre : Avant Après Turquie d'Europe, 6,130,000 1,891,000 £rèce, 2,666,000 4,363,000 Serbie, 2,912,000 4,528,000 Bulgarie, 4,333,000 4,407,000 Roumanie, 7,230,000 7,516,000 Monténégro 250,000 500,000 la mer Egée. Les plus enthousiastes rêven d'Andrinople, voire de Constantinoplo. Los Albanais ta cm es, peuplades de ber gers encore incultes, entendent vivre leu] vie de fière indépendance dans leurs val lées profondes et leurs sauvages montagnes Do génération à génération ils se racontent les faits d'armes de Skanderbeg, leui glorieux héros national qui, vers le milieu du XVe siècle, tint en écheo la puissance turque avec autant de succès que de vaillance et, soutenu par son beau-père Aca-fina Topia, préserva le peuple albanais de la domination ottomane. » ■ • * . * Le réveil des nationalités fut puissamment stimulé dans la péninsule balkaniqMo par la diplomatie russe qui, en encourageant les Slaves des [Balkans à secouer lo joug de la Turquie, contribua à la réalisation de son dessein de se rendre maîtresse do Constantinoplo. Les efforts do la' Russio dans ce sens constituent, au cours du XIXo siècle, uno des grandes phases de la question d'Orient. La Russie, la grande iScour dans la famille dos peuples slaves, appuiera les aspirations de ses soeurs cadettes de l'Hémus, la -Bulgarie, la Serbie, la Bosnie, avec uno for veux d'autant plus marquée, qu'ello-anflino convoite sur les côtes de la presqu'île bal-kanir/io quelques ports en eau profonde lui ponmetûant l'accès à la Méditerranée ainsi qu'aux océans par delà. Depuis le temps de la grande Catherine, elle ambitionne la possession do Constantinoplo, qui deviendrait ainsi la capitale de l'Empire paiLslavc, car les panslavis se considèrent, no l'oublions pas, comme les successeurs légitimes de l'Empire byaantin. L'antagonisme religieux, dès 1e XIXo siècle, ne domino plus guère la question d'Orient; il a fait place aux rivalités entre peuples, aux luttes entre nationalités et \pour des principes nationalistes. Nous assistons à des soulèvements successifs et des Grecs subjugués, et de tous les Etats vassaux do l'Empire ottoman: Roumanie, Bulgarie, Serbie, Monténégro, Egypte, voire Tripolitaine et Tunisie, pays musulmans cependant. ' Co n'ost dono plus l'idée religieuse, qui, comme aux siècles précédents, se trouve à la base des mouvements insurrectionnels ; c'est la poussée vers l'indépendance qui les motive. Ils sont la manifestation de la conscience que les races prennent d'elles-mêmes. On a baptisé ces mouvements du nom do luttes dos nationalités, et l'on perdait de vue, intentionnellement peut-être, que o'ost 1e pi in-cipe ethnologique qui avait appelé cellea-ci à la vie. , w Lo développement de la question d'Orient à travers lo siècle dernier fit éclore unoj vaste littérature. La matière de centaines d'ouvrages fut successivement fournie par : L'iexpédition de Bonaparte en Egypte Les guerres de l'indépendance do la Grèce, de 1821 à 1830 ; Le soulèvement de Mehemed-Ali et ses 1doux guerres contre la Porto (1S32 et 1830) ; Les invasions renouvelées des Russes en ' territoire turc, surtout du côté de» provinces bulgares ; La guerre de Crimée de 1854-55, où l'Angleterre, 1a France et 1e Piémont se liguèrent avec la Turquie contre la Russio, ^poursuivant avec ténaeité son idée de &o peindre maîtresse de Constantinople ; . La guerre entre la Russio et la Turquie ;de 1977-78 ; Le traité de San Stephano, conséquent de cette g*uerre, qui consacra l'indépendance de la Roumanie, de la Serbie, do la /Bulgarie et l'accroissement territorial de la Grèce ; £ La Conférence de Berlin (18S0) où: fui révisé le traité de San Stephano. Puis, dans la première décade du. XXe siècle : La première guerre des Balkans ou la guerre des Etats balkaniques alliés ooûtrc la Turquie, alors en lutte avec l'Italie, à propos de la Tripolitaine (1911) \ La Conférence de Londres ; La seconde guerre dos Balkans, sulyanl immédiatement la première et où les Vainqueurs des Turcs se battent entre eux : Grecs et Serbes contre Bulgares ; > Entrée en scène de la Roumanie attaquant la Bulgarie; obligée, pour avoir lî paix aveo les Roumains, de leur céder un* partie de la Dobroutza ; Reprise simultanée des hostilités contre les Bulgares par les Turcs reconquéran Ancïrinoplo ; Enfin le traité de Bucarest (1913), réfoi; niant le traité de Londres, fixant les nou voiles frontières» des Etats balkaniques — voir la carte qui illustrait le début d' notre étude (numéro du 6 courant) — e no donnant satisfaction à aucune des par ties en cause, surtout pas à la Bulgarie qui ne oessa d'en réclamer énergiquemetD l'amnulation. C'est ce malencontreux traité de Bucarés que jamais les grandes puissances, signé '.aires du traité de Londres, n'auraient dî ; accepter, qui pourrait constituer lo point d ! départ d'une nouvelle conflagration dans le Balkans. ♦ * ♦ Quittons à ce point les peuples balkn niques pour envisager l'attitude des grande puissances, vis-à-vis de cette lutte qui s'ies poursuivie à travers tout le XIXe sièole. La Russie, conformément à son pre gramme politique, convoite ardemment 1 possession de Constantinople. Cotte convo; tiso a provoqué la présente guerre au Dardanelles et, jointe à la ferme résolv (ion des Bulgares d'atinuler le traité d Bucarest, menace de nouveau de mettre ] feu aux poudres dans la péninsule. Mais n'anticipons pas sur les événements ni sur la suite de cet exposé. La Russie donc, pendant toute la dur* du dernier siècle, sous prétexte de pansk visme ou de protection des intérêts d( races slaves, a soigneusement entretenu ! fermentation parmi les populations slavi dos Balkans, attisant le feu, intervenai sans relâche par ses coaseils, son or c son épée. L'Autriche-Hongrie, se sentant satun ï d'éléments slaves, polonais, croates, ruth 1 nos, slovènes, slovaques, tchèques, morave | avait réfréné ses désirs de s'en assimiler i 1 nouveau, et prêcha le statu quo sur 1 ' T>„I11 1 ' i rvc- T-.Î o +î/-»T», < 1 Bismarck, elle entra dans la triple . alliance des empereurs (Russie, Allemagne et Autriche-Hongrie). Cette alliance, tout en assurant la paix à l'Europe, devait nécessairement calmer les ardeurs de la Russio dans la poursuite de ses vues sur la péninsule. Après la retraite du Chancelier do Fer, la Russie se détacha de l'alliance et, entre Pétersbouirg et 'Vienne, ce fut le commencement d'une ère do frictions continuelles, toujours au sujet des [Balkans. La. Franco et l'Angleterre, pendant presque toute la durée du XIXe siècle, étaient nettement antagonistes do la politique russe dans La question d'Orient. Dans tous les conflits, elles se rangèrent invariablement du côté do la Turquie, considérée par ces deux puissances! comme une digue opposée à la marée montante du panslavisme. Comme celui-ci monaçait la Méditerranée, elles lui en formèrent l'accès au moyen d'un système redoutable de fortifications dans les Dardanelles, fortifications auxquelles les ingénieurs militaires les plus célèbres prêtèrent le concours de leur génie et qui, à cotte heure même, fournissent la preuve de son efficacité. Londres et Paris prirent position contre la Russie en faveur de la Turquie, sans négliger toutefois leurs propres intérêts. La France devint la protectrice attitrée des chrétiens on Orient ; elle obtint la direction de la Banque Ottomane et d'autre^ avantages. L'Angleterre se rendit maîtresso du oanal de Suez qu'elle escamota à la Franco, et pr't ensuite toute l'Egypte sous sa tutelle souveraine et fortement armée (18S1). Au début de la guerre actuelle, elle s'annexe définitivement le pays des Pharaons. Notons ici que l'Autriche-Hongrie non plus n'eut garde de manquer l'occasion d'arrondir son territoire au détriment du Sultan, l'hotamo malade, comme, il y a un quart do siècle, on se plaisait de l'appeler. : A la Conférence de "Berlin, elle se fit octroyer lo protectorat de la Bosnie-Herzégovine, bien que ces pays nominalement restassent sous la domination de la Porte. Elle profita des dernières guerres balkaniques pour s'annexer définitivement ces provinces. •A 5?ito du drame do Serajevo, l'Autriche déclara la guerre à la Serbie, cei qui amena la Russie à son tour à déclarer la guerre à l'Autriche, et détermina l'interven? tion successive) de l'Allemagne, d)e la 'Franco; de 1 Angleterre et de ses colonies, do la Belgique, du Japon, plus tard do la Turquie, du Portugal et, finalement de l'Italie Jlr*r£ 1. J- -«- ' j - v- ' ■ tion de la moitié du monde ! (A suivre.) H. L!. H. SUR SVIER tondres, 6 septembre : £)'après les derniers renseignements re-çt et contrairement aux premières nou* folles, treize passagers et sept liomine^ il'équipage do l'„Hosperian" manquent a Fl'appel. La direction des postes . annonce quo ; 3,545 sacs postaux se trouvaient à bord du : paquebot. Un grand nombre de ces sacs étaient destinés aux Etats-Unis et certains -venaient de pays neutres. BÊPÊCHËSJHVEISSES Athènes, 7 septembre : La „IIestia" annonce que le gouvernement no croit pas que l'acceptation par la ' Serbie des propositions de la Quadruple- ! Entente déchire le traité d''alliance gréco- ; serbe. Dans les milieux de l'opposition, on est d'un avis opposé, et l'on prétencj qu'il est indiscutable qu'en acceptant les propositions^ de la Quadruple-Entente, la Serbie a portéi atteinte aux bases du traité aveo la Grèce. * * ♦ Athènes, 7 septembre : On annonce que le gouvernement a décidé de faciliter dans la plus large mesure possible la situation difficile de la Serbie. ♦ % f Turin, 7 septembre : i Lo correspondant romain; de la ,,Starrfpa" annonce que M. Barzilai prononcera, le i 12 septembre, à Niiples, un grandi discours ; siur la guerre. Comme il est vraisemblable qu/à ce moment certains événements politiques et militaires. pourront être dévoilés, V le ministre commentera sérieusement la nou-A velle situation où se trouve l'Italie. » A Rome, on projette de fêter solennel!e-t ment le 20 septembre, jour de la Fête na- - tonale. Le Roi enverra aux syndics un , télégramme qu.i constituera un véritable do-t cument historique. Do grandes ovations seront faites aux deux reines et à toutes les \ princesses. Lo syndic, dans un discours, - déclarera quo l'Italie continuera la Iraorre ) jusqu'à la conquête de ses frontières natu-3 relies. * 3 ♦ * Londres, 6 septembre : Le ministère des affaires étrangères a. ro- • fus6 un jiasseport à M. Fedrscliild, d«ii4gué 9 du parti socialiste, qui désirait se rendre t la Conférence socialiste internationale de Berne. * * * Londres, 7 -septembre : 1 Ou mande officiellement do Pétrogradl au ' „Tiiues" quo lo général Iivert a été nommi * commandant en chef du1- front à l'ouost* ■" Le front russe est divisé maintenant ei 0 ; trois sections : une section nord, une sec-0 tion ouest et une section sud. Ces sections sont soirs les commandements respectifs des généraux liusski, Evert et Iwanoff. ♦ * * ;0 «Rotterdam,- ?. septembre : l" Ou annonce quo le gouxernemefli de: >s Etats-Unis aurait l'intention d'acheter deua a caillions de balles de coton pour fabrique ■s des explosifs. M. Laurin, le commissaire it/ spécial dn ministère de la guerre charg u de cet achat, a déclaré que cette mesur assuïerait la défense nationale, en mOni >o temps qu'elle favoriserait les intérêts; di L marché cotonnier. 8, 10 Pétrograd, 7' septembre : js Les représentants des grandes banque in nnf. insisté aimrès du ministre des finance pour que l'on émît des billets d'un demi-rouble. M. Bark a répondu que l'on avait déjà remédié au manque de la. petite monnaie pas des miesures prises à la Banque Impériale. Il a ajouté que le 4; septembre une délibération a eu lieu à propos du cours du rouble. Sarrebruck, 7 septembre : Hier matin, entre 10 heures et 10 h. 1/2, il y a eu une attaque d'aviateurs ennemis sur Sarrebruck. Trois personnes ont été raées; six habitants ont été blessés grièvement et deux légèrement. ♦ ^ _ Sarrebruck, 7 septembre : Deux des personnes grièvement blessées hier par les avions ennemis ont succombé, ce qui porte lo nombre des morts à cinq. « • * NewuYork, 7 septembre : La perte de l'„Hespérian" est commentée avec grande réserve par la presse, le rapr port du consul américain reconnaissant que le vapeur avait à bord un canon posté à l'arrière d'u navire. , .s Téhéran, 8 septembre : Lo mouvement antianglais augmente au sud' de la Perse. . * * » Turai, 7 septembre : j , On mande de Paris à la „Stampa" que lo briuit d'un envoi de troupes japonaises 1 en Europe no repose sur aucun fondement. * * î iBerlm, 8 septembre : 1 Dans un article du journal „Le Tag", 1 concernant l'armée de la Bulgarie, le général d!'infanterie retraité von der Boeck ! écrit : 1 — Prise dans son ensemble, la force ar- 1 mÔ3 de la Bulgarie est un excellent outil J de guerre au point de vue de l'organisa- -tion, de l'instruction et de l'esprit militaire. Lo niveau de l'armée bulgare progresse constamment, peut être considéré comme lo plus élevé des armées balkaniques et comme ^ le facteur le plus important) si des événe- , monts guerriers survenaient dans les Bal- , lcans. , J - - "Piétrogracî, 8 septembre : j Le général Russki, commandant supérieur du front du nord-ouest, qui, après i 1 'plusieurs mois de maladie, a repris son poste, va distribuer les troupes qfui sont sous ses ordres en trois corps d'armée. Le \ général Russki veut opposer une armée russe à chacune des armées des généraux au sud-est, continuera à commander los 1 forces combattant contre von Mactensen, < tandis que le général Evert prend le commandement des troupes opérant_ contra-. l'ar. piée du prince Léo-pold de Bavière. t * * * i Berlin, 7 septembre : Lo journal bulgare semi-officieuix „Knew-nik" annonce que l'accord entLO la Tur-quto et la Bulgarie au sujet de leur nouvelle frontière en Thraoe aurait été signé J lundi. La Bulgarie recevrait, en verto do cet accoi'd), 2,000 kilomètres carrés dè teni-toiro dans la Thrace turque; ce territoire devrait être remi3 à la Bulgarie quinze jours après la signature de l'acoord1. * * * Turin, 7 septembre : Le correspondant romain de la „Stampa 'qui est souvent bien informé, lui écrit qui'en prévision des grands froids qui sont imminents, l'état-major italien a l'intention de restreindre les opérations de la frontière du Tyrol, où la situation se dessine favorablerrioiut pour les Italiens. Par contre, l'offensive serait poussée avec détermination sur l'isonzo et le piaueau de Carso, où la température doit rester beaucoup plus douce. ^«^îfiSr^s^tambr" '""X*1 La ,,Guerro Sociale" de M. Oustaye Hervé poso les questions suivantes au sujet du'tltMlemait qup subissent- en Eranc^ io» BelgesV engagés "/îâns l'armée français et dp^^W'Sone ttptes à porter les ànnsr : ^ -Est-il permis de dire quo le 24 août on a dénoncé aux volontaires do nationalité bolge enrôlés leur traité a\L'0 la France 1 i Est-il permis de dire quo ces braves! n'ont pas hésité un instant et se sont ren-j. dus a l'armée beige pour continuer le com- f bat 1. , Est-il permis do dire que l'on a vouluï leur faire signer qu'ils s'engageaient à leuisj risques et périls, sans quo leur femme ait droit à des secours, sans qu'eux-mêmes aient droit à. une pension d'invalidité s'ils sont blessés, et sans que les leurs aient droit à quoi qio ce soit s'ils sont tués 1 Est-il permis de dire que les soldats qui ont vaillamment combattu pendant treize f mois ont refusé, à bon droit, de signer pa-freil engagement et qu'alors, comme réconi-! pense, on les a remis entre les mains de la gondarmerie française, qui les a reconduits do poste en poste jusqu'au camp de Sa légion étrangère, comme des malfaiteurs, ou, ce qui est pis encore, commo des dé- Eiame, 7 septembre : Deux hydi-oplanes autrichiens ont survolé hier les lagunes do Venise et ont jeté des bombes. Il n'y a pas eu de dégât. Un des appareils a été descendu par le feu do 1/artillerie e» a été englouti par les flots. Los deux officiers aviaitours qui le pilotaient ont été faits prisonniers. . * * * f Paris, 7 septembre : | "W L'oxportation do goudron de nouille: es! interdite à partir du 9 septembre, te wanis^ , tre des finance» peut autoriser des Actions sous certaines conditions. f ♦ * * Berne, 6 septembre : ; i Dans les montagnes^ il a^ eeMmeseé yi - neiger jiisqu'il 1,000 mètres d'altitude. I-fc : cols sont- couverts de neige. On comment^ > à faire redescendre les troupeaux. * 3 * ♦ 3 Carlsruhe, 7 septembra : 1 ; Au sud de la Forêt Noire, la prcsaière1 i neige est tombée hica: soir. * * * Londres, 7 septembre : On mando do Pétrograd au _„paily Chro-» niolo" quo les documents ministériels im-3 portants ont été transportés à Moscou. COMMUryftji^S officiels! V' Communiqués allemands Berlin, 8 septembre. — CommJuniqué de midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. 'Plusieurs navires ennemis se sont montrés hier matin devant Middelkerke. Dans la matinée, ils ont canonné Westende et l'après-midi Ostendo. Nxjs batteries do la côte ont obligé ces navires à se retirer. Au poin'fc de vue militaire, il n'y a pas eu de dégâts. A Ostende, deux habitants ont été tués et, un blessé. Sur le front, rien de particulier à signaler.Au nord du Mesnil, en Champagne, un ivion français, qui était armé, a été abattu par un avion allemand de combat. 11 a pris t'eui et est tombé -, les occupants ont été tués. Fribourg en Brisgau a été l'objet d'une itfcaquo dpaviateur qui n'a donné aucun résultat.Théâtre do la guerre à l'Est. Armées du maréchal von Ilindenburg : Dans la région do Daudsenv'as, nos détachements continuent à progresser. Près de Troki-Nowo (au sud-ouoSt de kVilna), les troupes du général von Eich-îorn, en combattant, se sont emparées de luèlques passages entre les laos. Entre Jeziory et Wolkowyslc, notre offensive j>rogresse. Nous nous sommes rendus naîtres de WoUcowysk et des hauteurs si-uée3 à l'est et au nord-est de cette loca-ité, et avons capturé 2,800 prisonniers et t mitrailleuses. Armées du maréchal prince Léopold de 3avière : Dans la région d'Imbelin, au sud-est de Volkowysk, nous avons rejeté l'ennemi. 5lus au sud, nous avançons dans la diree-ion die la Zelwianka et de la Rozanka. Au nord-est do Pruzanà, des troupes aus-ro-liongToises tprogressent vers le nord à ravers les marais. Un millier de spldats usses ont été faits prisonniers. Armées du maréchal von Mackensen : Sur la Jasiolda et à l'est de Drohiczyn, 2s combats continuent. Théâtre de la guerre au Sud-Est. aandos ont contre-attaqué et enrayé la mar-he de l'ennemi. ♦ Le communiqué russe de ce jour mande lue deux divisions allemandes ont été de-aites et ont perdu 150 prisonniers, 30 calons et beaucoup do mitrailleuses. 'Cette nouvelle est inventée de toutes pièces. Pas ni seul soldat allcmp^d n a recule d un jasj 1Jennemi n'a pris aucun canon, aucune naitrailleuse. En revanche, la contre-ittaque des régiments allemands, dont il ïst fait mention dans le communiqué, a rejeté les assaillants à uno grande distance lo nos positions. Un do ces régiments seul i fait à cette occasion 250 prisonniers. * * Vienne, 8 septembre. — Officiel d'hier : iFront russe. L'armée d'à général von Bôhm-Ermoli a défait hier l'ennemi près do Podkamien et do BMaiwilow; ello a attaqué son front solidement retranché sur une étendue de 40 kilomètres et, au coura do violents combats aboutissant parfois à des corps à corps, lui a enlevé le château do Podkamien, la hauteur de Mukutra au* sud-ouest _ de Brody, dpnti les retranchements étaient disposés en étages, ses positions do Kadjawilaw ^ et d'autres points d'appui défendus avec ténacité. A certains endroits, la bataille a duré jusqu'à l'aube. Les Russes ont été repoussés partout et, sur certains points, ils ont abandonné le champ de bataille à la débandade. Nos troupes les poursuivent. Le _ nombre des prisonniers capturés hier soir dépassait 3,000. En Galicie orientale, l'armée du général comte Botlimer a dù repousser de puissantes attaques ennemies. En revanche, l'offensive des Eusses contre le front do l'armée du général baron von, Pflanzer-.Baltin a diminué d'intensité. Dans la région de ^Bessarabie, l'ennemi _ s'est retiré dans des positions assca éloignées do la frontière. Près do Nawo-Siolica, uno batterie russe a canonné une ferme située en ^territoire roumain. En Volhynio, calme relatif. Sur la Jasiolda, nous avons encore ^remporté quelques avantages locaux. Front italien. [ Dans la région du KreuzVTgsattel, l'at-ftaque ennemie à laquelle nous nous attendions, s'est produite hier. Environ cinq bataillons ennemis appartenant à plusieurs brigades ont attaqué hier matin nos positions Jae la montage entre Burgstall et laPfann-^spitze. L'ennemi a été repoussé partout; il a pordu au moins 1,000 hommes. Ailleurs, dans la région-frontière du Tyrol et surtout sur lo front des Dolomites et dans le sec-tourda Lavarone-Folgaria, duel d'artillerie commo d'habitude. Souvent, l'ennemi pointe ses canons sur les baraques da la ligne alpine ; o'est ainsi qu'il a aussi détrjit hier la baraque Mandron dans la région de l'Adamello. En Carinthie et sur le front du littoral, rien do particulier. -. f ,,, m i '■! " ' * ' - septembre. — Officiel : Theodor,t bâtonnier de l'Ordre des avocat! à 'irrirNicl/cB, a interdit à un avocat do s'en ré£é»ir; '"eu défendant les intérêts de son client devant les tribunaux, au décret du gouverneur général du 10 novembre 1914 concernant los loyers, et spécialement à trd arrêt de la Cour 'd'appel do Bruxelles qui reconnaît quo co décret est valable en droiti Eu agissant ainsi, lo bâtonnier s'est rendu coupable d'un abus de pouvoir commis ar détriment du publie qui demande justice a au détriment des avocats. Il a transgress* f l'article 37 du décret sur les avocats dt décembre 1S10, suivant lequel les avo jïats „exerceront librement leur ministèri jour la déîenso do la justice et de la ve ' iSté". C'est pourquoi le gouverneur géné Il f al a fait transférer M. Theodor en- Alipfc. '( îagiae, où il restera jusqu'à la fin do 1^ uerre. ^Communiqués des armées aïîiées Paris, 7 septembre. —i Officiel de 15 heures : Canonnade et lutte à coups do bombes et de pétards autour de Souciiez et de Neuville pendant une partie de la nuit. Au sud d'Arras, dans la région d'Agny et de Vailly, dans la région do Roye ainsi quo sur les plateaux de Quennevières et de Nouvron, un violent bombardement ennemi a amené une riposte efficace do nos batteries.En Champagno, entre .Auberivo et S'ouain, près de Beauséjour et dans les Vosges (région do Lusse), l'activité des deux artilleries a été également très vivo. La nuit a été sans incident sur le reste du front. Des avions ennemis ont survolé hier et ce matin Gérardmer et ont lancé des bombes. La première tentative a été sans effet: la seconde a fait deux victimes. * « ■» Paris, 7 septembre. — Officiel de 23 heures : Notrfc artillerie do la région de Nieuport a coopéré au bombardement des batteries de côtes allemandes de Westende par la flotte britannique. Canonnade vio-lente au nord et au sud d Arras ; nos batteries ont sur plusieurs points gravement endommagé les organisations ennemies. Dans la région de Roye et en Champa-gne, autour d'Auberive et de Perthes, la lutte d'artillerie s'est poursuivie avec la même activité quo les jours précédents. En Argonne, entre la Houyclto eft la Fontaine-auK-Charmes ; en Woiivre, au nord de Flirey, et en Lorraine, dans la région de Bézauges et de Leintrey, ci i signale quelques actions d'artillerie, où nous avons conservé l'avantage. } Un bombardement d'un quartier do Raon-l'Etape a été suivi d'un tir do riposte sur les cantonnements ennemis en arrière du front dans la vallée du Rabodeau. # rection de cetto dernière localité, rien d'important à signaler. Entre la Swenta et la Wilija et entre la Wilija et le Niémen, la situation est restée inchangée. Sur le N'iémen, entre Mereea et Peski, le 5 septembre la nuit suivante et le 6 septembre, l'ennemi a tenté dl'étendro son offensive. Les combats continuent. Sur le front situé entre le sud] dui Niémen et le Pripob, nos armées maintiennent leuTS positions. Depuis lo 5 septembre au matin, l'ennemi a entrepris de sérieuses tentatives d'attaques dans la ,r>égi<on de Wolkowyslc, le long du chemin de fer qui via de Sied'lce à Jasiolda, dans la région de Chomsk, ainsi quo le long du chemin de fer conduisant vers Pinsk dans la région do Drogibschin. Toutes oes tentatives ont été enrayées par nos troupes. Suit lesi autres parties de ce front, on no signale quo des combats d'arrièro-gardes. Au sud du Pôles je, l'ennemi continue à concentrer tous ses efforts sur los routes qui viennent de la direction do Luzk vers Dubno et Rowno, où la situation générale est inchangée. Au cours de notre attaque nocturne prè^ du village de Borbin, lo 5 septembre, nous avons fait prisonniers huit officiers et trois cents hommes. De la Sereth, on ne signale des tentar fcives d'attaques que dans la région du confluent de cette rivière et du Dniester. - Ces tentatives ont été faites tant par nous que par l'ennemi, mais elles n'ont pas donné de résultats appréciables. Lo 4 septembre, dans cette région, nous avons pris quatre mitrailleuses et nous avons fait quatre cents prisonniers. * * * Pétrograd, G septembre. — Officiel de l'état-major de l'armée du Caucase : Le 4 septembre, dans la région côtière, canonnades. Dans la direction d'Oltjy, dans la région de Tawa, les Turcs ont ouvert un feu inefficace contre nos positions. Dans la région d'Alhiz et do Koiilika, il y a eu des escarmouches entre patrouilles. Dans la région de Wan, reconnaissances fructueuses do nos tirailleurs. Pas do modification sur 1e reste du front Dépêches Diverses New-York, 7 septembre : M. Harry Ford, le grand fabricant di'au-tomobiles américain, a consacré uno somme do 200,000 £ à la propagande en faveur de la paix aux Etats-Unis. * * * Stuttgart, 7 sejitembro : Le sismographe de Hohcnhem a enregistré la nuit dernière, à 2 h. 33 du matin, un très violent tremblement de terre, dont le foyer devait se trouver à une distance de 9,500 kilomètres, soit en Extrômo-Orient, soit à la côte ouest de l'Amérique. « * « Londres, 7 septembre : A Londres, l'impôt communal a été aug-menté d'un quart de penny par £. . . • Londres, 7 septembre : i Lo Cabinet anglais a constitué, il y a quelque temps, une commission donu font partie lord Crewe, lord Curzon, MM. Chur-! chill et Austen Chamberlain. Cetto coimûis-; sion est chargée de faire des propositions ■ au Gouvernement en vuo d'augmenter la '■ force combative de l'armée britannique. L Le collaborateur parlementaire dui „Da.ily | Ntews" prétend savoir quo cette commission I élabore en ce moment un projet de réorga-£ nisation et d'extension du système du volon-| tariat et qu'elle est adversaire du service i- obligatoire,

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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