La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1917, 03 Septembre. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 17 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/7h1dj59t83/
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s .1 SeaisîTîbra IS S T JOURNAL QUOTIDIEN — Ls Z'-lumêro : lO Centimes -■ - — : - ortr--** • - - . - "<»«sr.aw---- -• «SW9J.. ;:2^S3S 4* Année. - ? -1007 PRIX DES ABONNEMENTS 1 mois (septembre) • 2.5»a, Le* demandes d'abonnement sont reçue» exclusivement par les bureau» et Us facteurs des postes. — Les réetatnations conce>-nant les abonnements doivent itre adressées exclusivement aux bureaux de poste» ADMINISTRATION ET RÉDACTION: LA BELGIQUE PRIX DES ANNONCES Petites annonces, la ligne, tr. Q.fSîJ. — ltJcla>nes avant les annonces, la ligne, !r. 1.S5. — Co'-ps du journal, ia ligne, fr. 6.^8.— Faits dîners, la ligue, (r. 3.73. — fr'tkyoloyiey la IL ne, il. 2.53. — Coin des EUvèurt, la ligne, ir. 1.00. Bureaux de 9 à 17 Heures. Blretiion et teaiBistn'to : g S ■*? &'VS 0i-m J03 ittORSSSèE, DIRECTEUR Aujourd'hui : 'DEUX pages. ' LA GUERRE 1,127° jour de guerre Rien à signaler dans l'Ouest. Sur l'Isonzo, l'offensive des Italiens s'es ralentie. Dans l'Est, léger regain d'activité h long du front septentrional. Kn Moldavie les Allemands conlinueus à attaquer a» nord-ouest do Focsani. F-n Macédoine, les Alliés talent les posi tions de l'adversaire en plusieurs endroits LE "PAPE El LA "PAIX Rome», 1er septembre : La réponse de M- Wilsoa à la note di Pàpe a été remise au Vatican hier après midi, à 5 heures, par 1© comte iSalis, mi nistrQ d'Angleterre, à Mgr Todeschini, sup pléaiit du cardinal Gaspurri, absent-* * B or lin, 1er septembre : I»c la „Morgea Post" : — La représentation nationale na nian quera pas de faire a M. Wilson et à s; parasUoiogie hypocrite la réponse qu î Convient. Lette réponse ne peut etre qu ceile qu'une fo-s dé4à la président du lioioh siag allemand a faite avec l'approbatioo unanime du Reichstag, qui &=t, r-pétons-'c le parlement élu d'après le droit eleclora la plus Àibr0 du monde entier. Seulement la réponse sera cette iois plus clair® eu coro, beaucoup plus claire." * * Turin, 1er septemure : La „$tampa ' annonce qu'après àvoi reçu la réponse de M. Wilson, le Pape ; • envoyé une nouvelle note en faveur ue 1 paix aux pays belligérants. * # * G onstantd noplo, 3l août : On dit dans les cercits diplomatiques Me informés que la Porte a accueilli favorable ment le3 propositions de paix du Pa^e sa réponse sera publiée dans quelques j>uj en même temps que celle des autres goi vernements coalisés. * a * Londres, 3q août : On mande de IV-vio à l'Agence Re-ater — Malgré les vacance, une connu, ssio diplomatique s est réunie à Tokio pour du g enter l'attitude. à prendre par le Japon l'égard! tle la nota du Pape. On ne sa' lieu "encore Oiî sa décision, mais tout port à croire que los propositions du Pape se ront "rejetées. * ♦ ♦ Milan, 1er septembre : Le „Corriese délia Sera'' annonce que 1 réponse de l'Italie à la note du Pap® a ét terminée aujourd'hui; elle affirmera qu? l'Its lie ne saurait abandonner ses prétention sur certains torritoires autrichiens. La auei^re sous-marinî Francfort-sur-le-Mein, 2 septembre : . On mande die Copenhague à la ,,Ga<sett do Francfort" : — Le vapeur „Elsa", de la "Wilson Lin< a étô coulé; deuis chauffeurs ont péri. L vapeur ,ChaCma", de Christiania, a él coulé dans la Manche ; 1 équipage a ét sauvé. • D'autre part, on annonce d'IIaoïer'evt qu 10 vapeur anglais „White House", do Livei pool, jaugeant 6,(XK) tonnes, a ftiè coulé. E: outre, un vapeur russe de 4,000 tonnes ; été coulé; ce navire transportait des avion et d'antre matériel de guerre à Arkhangel Une partie de l'équipage de ces d'eux va peurs est arrivée à Ila-mmerfest; au total 40 hommes manquent à l'appel. -* Copenhague, 1er septembre : L' < Aïtonbladet > do Stockholm publie la des rriptïon du nouveau type des aoussmarins aile roands. D'après ce journal, je^ nouvelles unit' sous-ioarines ont une longueur <?o 140 Rrt&rcs su 11 in. 30 de plue grandie IajgCur efl 7 m. S de tirant d'eau, lorsqu'elles ret ient à la Buiia^ tandis que la hauteur du fond jusqu'au soomu do la iourelie nrf^uie 9 m. 50. Ces sous-xcûrWi auTaio.it un d^placencflot d'eau de 5,"AJ0 à G5C toivnes, co qui fait dire à 1' < AftonMad-et >, no sai.s raison qu« ce sont en v ritô de» cro eeu:*3 souy-marias. Los moteurs produi^ar.t 1 propuLr.on sous 1 eau développent une cnergie d 20,000 HP, tandis qu© les moteurs électriqiie6 .qi assurent 1q ruau-vcinent dxa navire, en. plongt< développe; t 5,000 HP. La vitesse que ces sou^marinsi peut at.eindn à la surface est de 28 à 30 noeuds Jtandis qu sous l oau, elle est de 15 nœuds. Le nombre do tubes lance->.'orpillcs est porté i •10, do ut 1S sont dispos.s de elmqi'e côt\ 2 au très a 1 avant ot 2 à l'arrière. Los sous-marins peuvent empoirt'Cr environ 7i torpilles, t.© 4!5 centimètres do diamètre. Do plus ils sont agences cojurre poecuts do rhincs. L'ar inoiu^nt do ces monstres marins consiste o; (> pièces do 11.9 centimètres, destin'es priucip. le n.enf a combattre les "torpilleurs», niais oui peu v_Cc t aussi ôti'e employées pour canoiiacr les na vires de commerce. Les événements de -Russie Petrograd, 1er septembre : ; ,,Gazette de la 13ourse ' écrit qu( ] aboCnce du général Broussilot' au Congrtf nalioa-.l de .vlotscou a causé mie surprise gvnô-raie. Un dlscu o aussi beaucoup les dêcla rations de M. lïobnsehef, chef 'des Cadets qui a déclaré que tout co qu'il avait vu à Moscou prouvait que l'union n'erdst pas. La douzième heure de . La Russie a sonné ; le pays est menacé par l'ennemi, par la fa- mine, par la peste et par la guerre civile. * * * Pétrograâ, 1er septembre : Le ,,ftieiclr' annonce qu'avant la oonvo catiou d'e l'Assemblée constituante, le Ca biuet ne comprendra ]-lus que cinq mgm. bres. MM. Kerenski, ZereteLli et Tcheids< tormeront e sorte d!e DirectoiiO. * Pétrograd, 1er septembre : J!>e nouveaux témoins ont éfeu entendue dans le procès Soukhomlinof. Le colonel lougionmranovski, ancien chef des services do mobilisation au grand ébat-major, a c^pos; que les erreurs pullulaient dans ' les pro-JCÎ3 do mobilisation fraberéa par Soukliom-mof et que l'effet sen est fait sentir dès le début de 1a guerre : on manquait de tout, de tusîils, de mitrailleuses et de canons de campagne. Le général Petrowsky, ancien chef des services de fortifidations, dépose que pendîanl tout le temps qu d dirigea le ministère de la guerre, la général Soukhomlinof ne ren-.fc Vis,le que deux fois au Comité supA. rieur de l'artillerie. X n de? membres en vue de ce comité, le coir>nel Hat unkine, a déposé que le général fccuivJiofnhnof s'était obstiné à passer aux Usuies V'kers de grosses commandes do nutrajlleusea qu'il payait 2.000 roubles 1 1 -ce, alors que las Usines die Toula ne demandaient que 900 roubles pour des mitrailleuses irréprochables. * • + « Copenhague, 1er septembre r Les divulgations laites par les tàmoins au procès fcoukhomluiof concernant les cir-constauces qui ont marqué le début de la gu/erre ont fait ici une profonde sensation et sont reproduites par tous les journaux. La ,,National Tmendo" puùjiie en première page un long article intitulé : ,,K oj-las II et la guerre mondiale", qui souligne le fait . que c'est ie pard de la guerre qui a pousse le Tsar à la déclarer contre sa volonté et j qui ajoute : — Les déposi ons de Janouchkevitch et [ de âdufchomiinof confirment 1 exposé du Livre Lliaic allemand. On sait maintenant . que ce u est pas la faute de Nicolas II si ia Itussie ne s'est pas rendue à la priètre de l'empereur Guillaume qui lui demandait ' de casser la mobilisation générale. U s'avère de fa^on indubitable que c'est par- fuiolcsse eit contre sa volonté que le Tsar a été poussé a ia guerre par ses conseillers Sa-l sonof, Jamouchkevitch et coukhomiinof, oJui ■ a avoué luijnûme avoir menti à Sjil sau_ verain et qui a par son mensonge décharné la caïastrophe. L',,lixtrabladet5' dit que Soukhomàinof est un des trois hommes sur lesk^uels retombe le plus lourdement >a responsabilité de la .guerre mondiale. — Les deux autres, diit-il, sont Sasonof 1 et Janouchkeviich. II faut graver ces noms dans notre mémoire et ne jamais les oa- - blier, car ils lesteront écrits cjans 1e livre - de l'Histoire avec le sang de millions tl iu-1 nocents. J us pi ici, on avait eadossu au Tsar i la responsabilité de n'avoir ptas limité le 1 conflit à uu règlement do compte entre » l'Autriche-Hongrie et la Serbie : aujour- - d^hui io mundo connaît par leur propre tA. moignage les véritables instigateurs de la guerre, ceux qui onl décidé en dix minutes des destinées du monde. Ce n'est pas le L' Tsar qui a voulu la guerre : ce sont tes 1 conseillers intimes. ♦ * Petrograd, le: septembre : La ,,Liabotska-a Uazeta'' rapporte qu'un nombre de plus en piu» grand de généraux a se rallient à l'idée de foncier un club mo-r nar.cnisLe, et qu'il est avér.-> que pa^mi eux se trouvent les généraux Broussilof, Kale-*s dîne, Housski, bacharof, les doux géné-L~ raux récemmçnt sortis do prison L verts et Uourkof et les généraux Janoachke\itcJi, ivlembowsxi, Lescn, Dimitrief, Alexéief, Bel-jajei et i-rolof. : — Ii faut se garder, dit le t*ournal, de 1 sous-évaluer 1 imper tance de ce, te conjui-a-tion monarchiste, dont les chefs disent à , qui veut les entendre que la monarchie restaurée par 1e grand-èluc Michel pourrait ? seule sauver la Kussie de la ruine. Divers mdices donnent à penser que ces généraux cherche:, t à gagner il leur cause ie corps des officiers et * ù. l'entraîner à un -coup d'Etat contre le gouvernement actuel, i * 13 Paris, 1er septemure : ^ On mande de Pétrograd : s — Le 27 août, ,un wagon chargé de munitions a pris feu à Jxazan. Un immense incendie a éclate, et los riammes ont immo-i dàatemenjt gagné le dépôt principal des mu-' ni tions. Une série de tr.s violentes oxpio-sions s3 s.mt produites et ont secoué le sol comme l'aurait fait un tremblement du û terre. Do nombreux édifices ont été endommagés et d'iunoimbrables grenades et éclats ^ de shrapnels se sont abattus sur la ville. ® La population et la plus grande partie ue ? la garnison se sont sauvees en rase cam-3 pagne, tandis que des malfaiteurs pillaient ies magasins et les maisons, ce qui a né-p cessité 1 intervention de l'armée. Un grand réservoir, couTeuant 2,000 poudis de naplue 1 destiné au ministère do Ja guerre, a aussi 1 pris feu. Le soir, une épaisse fumée onve-3 loppa.t encore la ville. Des morts .et des * blessés giisaient dans les rues.. On annonce " que plusieurs milliers de porsonnee ont été > tuées et blessée-s. l.c général Limnitzki a été grièvement blessé. L'incendie a djuré trente-six heures. On ne peut encore évaluer les dégâts. ♦ * Amsterdam, 1er septembre : 9 Pariant de Pincendie de Xazan, le cor-l respondlant à Stockholm de l;,,Algemeen Handalsbliad'"' afi'irme que co sont le© sol-t dais qui, poiu- inaugurer un régime de t£r-5 reur, ont mis le feu amx maisons. Les ha-J bitants fuient la ville, où l'on a mandé en ^ hâte les troupes, des garnisons les plus », proches. 3 Le môme correspondant dit que le gou-i vernement a aviso tous les membres de la • famille Romanof qu'ils doivent s'attendre a 5 ce que l'Assemblée constituante décrète leur j expulsion. * * # Milan, 1er septembre : On mande ce Pétrogradi au ,,Corriere délia Sera" : — A llelsingfors, plus de 5oQ arrestations politiques ont été opérées, sur 1;ordre de M. Kerenski. Parmi les personnes incarcé- irées se trouve le deuxième présilent de la Diète de Finlande, Laquelle a été dissoute. * - + * Vienne, 1er septembre : La „Èeiohpo6f' re;>roduit l'information suivante des journaux de Moscou : Le commandant en chef du district militaire de Moscou a publié l'ordre du jour } suivant : — Les garnisons de Nijni-Novgorod, do Lipezk et de Jeiez se sont laissé gagner " par des menées cceultes. Dei organismes-administratifs ont été pris d'assaut. Les soldats ont commis des vols, se sont livrés à des actes do violence et ont refusé obéissance. En qualité de représentant de la démocratie révo'tionnaire russe, j'ai décile de défendre la liberté par les armes. A l'aide de canoiis et de mitrailleuses, j'ai réprimé sans pi'ié la contre-révolution à Nijni-Nov-gorod. Honte aux traîtres ! Malheur à ceux • qui excitent à l'anarchie I " T, ■ Paris, 1er septembre : i On mande de Tomsk au ,,Mafia" : — Le Congi-lhS des délé^u-'s prorineiaux de Sibérie réclame une constit-h-i autonome pour le pays. * * * Zurich, 1er s^tembre : Le corr. spondint en Sibiérie du -Bureau sausse de l'Ookraine, télégraphie que d'énormes incendies détruisent en ce moment les .forets de l'est ot du centre de la Sibérie. DÉPÊCHES DIVERSES Paris, 1er ?e;ltembre : M. rteeg. ministre de l'instruètion publique, est chargé de l'intérim du ministère ce l'ifiteneur. * * * Milan, 1er sept^nbre : On télégraphie da front au -,Secolo" • — Depuis trois jours, la pluie tombe en abondance sur lr> KarSfc; la températuire a. fortement bai« Lti. plaine e?t transformée en marécage. Milan, 1er septembre : Les journaux annoncent que la crise du pain reste toujours aussi aiguë à Turin, où l'état de siège a été proclamé. * * * Berne, 1er septembre : De la ,,Berner Tagwacht" : — Al. Teliosi, secrétaire de la Fédération do la jeunesse de Ferrare, a été incarcéré pour propagande révolutionnaire di-iigile contre lu guerre. A CasDel-Bolognese, il y a eu une grande mani-estation pacifiste- Presque toute la population s'est reaaue devant 1 hûtel do ville aux cris de ,,Vive la p.ax ! Qu on nous rende nos hommes !" Un grand nombre d'arrestations ont été opérées, en.re autres quarante-deux femmes et quelques enfants. Les magasins ont étô fermés et l'état de siège proclamé. * * Londr-s» 1er septembre : Lord Derby, in lui sue de la guerre, a renoncé au projet de créer un régiment juif. ♦ * Londres, 1er septembre : Le département de 1 alimentation! a feô des piix maxima pour toute une série do produits alimentaires. Il a installé aux Etats-Unis un comptoir d'achat pour le lard. * * * Londres* 1er septembre : Le ministère eu commerce a suspendu, pour un court délai, l'interdiction d importer du beuire. Jusqu'à nouvel ordre, le bourre peut donc entrer librement en Angleterre. * * Londres, 1er septembre : Un homme politique bien connu, M. West, écrit dans le journal hebdomadaire ,,Le World!" : — Choisir le moment ou les Allemands occupent la Belgique et une partie du territoire français, sont maîtres de presque tout l'Orient jusque Bagdad, adimiuistren; 1a Pologne et menacent d envahir la llussit en une demi-cl'ouKaiae d'endroits, pour afiLr-mer que l'Angleterre est près de î^mportei une victoire complcte et écrasante, c'ett une & impie absurdité. Que nous espérions la paix et que nous en ayons sjiif, fort bien ma.s parier d© victoire procue dans la situation acluelle nous fait ressembler à ces enfants qui réclament la luue. La dernière offensive de sir Douglas Haig in-endi idem tiquemeut la môme allure q,ue la précédente : nous n'avons fait aucun progrès, il ncus a fallu résister à de formidables contre-attaques, nous avons perdu puis regagné du terrain, tout cela, en fin de compto, pour une avance de peut-être un< couple de centaines d yardte que nous avon« payée de la vie de plusieurs milliers d hom. mes. Le notio côté, assurément, nous avons infligé ù> l'ennemi des pertes impoitantes. uiuis il ne f:ût pas mine jusqu'à résent de vouloir sérieusement prendre la fuite. Ec tablant sur la moyenne de nos prjjgrès actuels, nous pouvons espérer que nous aurons, vers 1925, refoulé l'année allemand au detlà du Rhin : la question est de savoir si à ce moment-là il nous restera des hommes pour continuer à nous battre. * ♦ * Amsterdam, îer sepiemore : Le gouvernement a interdit l'exportât i or des cigares, des cigarettes et du tabac travaillé, ainsi que des produits colorants ei ilr» l'iniilft În.înfs;. * ♦ * Copenhague» 1er septembre : Le gouvernement a interdit provisoirement la vente du vin, du tabac -Hit d e cigares pour pouvoir inventorier les stocks existante et augmenter les taxesi, qui seront élevées de 5o % pour les vins et d)e 15 à 2o % pour le tabao et les cigares. * * Berlin, 1er septembre : De ia.,Gazett.9 d<3 l'Allemagne du Nord" : — Lo ,,Matin" de Paris a annoncé que la Norvège avait accepté les exigences des Etals-Unis et interdit, en conséquence, les exportations, vers pAl'emagne. Nous apprenons de source autorisée que cette information est absolument fantaisiste. ♦ * * Amsterdam, 31 août : D'après des nouvelles de Montréal, 5,000 adversaires de ia 101 sur le service obliga toire ont déclaré qu'ils s'opposeront jusqu'au bout à son introduction. Ils ont proféré des menaces de mort contre le président du Conseil, M. Borden, et ses partisans. Les manifestants ont tiré des coups do revolver, attaqué ia poiica. où brisé ies vitres des bâtiments gouvernemmtaux lorsqu'ils ont appris que la loi sur le service obligatoire avait étô sanctionnée. Le champ de baiaiHe en Flandre Un chroniqueur flamand envoie au »,Va_ derland" de La Haye une description du champ de bataille en Flandre Nous lui em. pruntons ces d'tails : — Par une nuit sombre, le spectacle qu'offre la campagne flaiiiande est si fantastique qu'il défie toute description. Du nord à lest, on n'aperçoit .qu^une longue traînée de feu, comme si les flammes sortaient de terre. Les gueules de3 canons sont entourées d'une immense couronne incandescente et forment une auréole rouge d'or à l'obus qui, en hurlant, déchire l'air. A droite et à gauche, 1 explosion de» grenades fait jaillir du soi des fclammes et des ••clairs, comme si des centaines ue cratères i.talent en éruption. Et de tous «..ôtés, les projeteurs monstres lancent, tels des giaj-ves d'or, leurs faisceaux lumineux dans le ciel d'encre, se déplaçant, se croisant avec solubilité, comme ies ailes de titanesque? oiseaux de feu. Et par dessus tout, les projectile^ lumineux qui éclairent ce spectacle nocturne, les fusées montant haut dans le ciel et s'ûparpillant en étoiles $'or et d'argent.Et l'on se trouve îci devant 'la région submerg o, qui n'est plus qu'un immense ha». A l'horizon, ùùs arbreO, les uos tra.n_ cihés net, d'autres comme fendus par la hache d'un titan, s'estompent sur des mur--écroulés, des maisons en ruines. Leurs (roncs dénudes 6e dressent dans le lointain comme des sentinelles impavides dans cette conflagration, tels les derniers gardiens du vieux ,,Mœreland". L'eau dormante, qui s'étend à p. rte de vue, a fait disparaître à nos yeux l'Yser, le canal de l'Yperl e, les prairies, les champs, les pâtures, les marécages, depuis Drie Grachien jusqu'à Nieu, port. Dans la direction d'Ypres, l'inondation se rétrécit pour ne plus présenter, à partir de Boesinghe, qu'une succession de mares peu profondes qu'entourent des lagunes de tei'res marécagousesi, où l'on enfonce jusqu'à la cheville- C'e?t dans ces terrains que, nuit et jour, par tous les tempk, nous montons la garde. Nous ne disposons pas de tranchées proprement dites, le sol marécageux n'en permettant pas le creusement. Nous vivons sur des planchers improvisés, des passerelles construises au moven de tout ce qui nous tombe sous la „main. Et par les 'jours -de jfrluip, quar.d on est de garde, la conlirée vous apparaît sa désolee, si désespérante, que la nostalgie vous prend à la gorge, que le c-eur se serre et que la paupière se mouillo malgré soi. De l'autre cé.t> se poursuit, inlassable, l'offensive des Anglais et des Français. L^ paysage si poétique de jadis est transformé en un enfer où les masses d hommes sç ruent à 1 assaut dans une rafale de teu e; de fer, les obus et les grenade» s'engouf-i'rant dans les terres l airdes, provoquant dj5 geysers de sable, creusant des entonnoirs qu', au même moment, sont transformés en des bastions d'où los mitrailleuses crachent aussitôt la mort et la des. truction. Dans les marécages, entre Woumen ei Merckem, à gauche de la chaussée d l'pres. .^teenstraele-Dixmude, s étend le ,,Blanc, kaerdt un grand lac qui, en hiver, oecup< une superlicie d environ 150 hectares. Suj ses bords s <dève le beau château de feu h sénateur De Coninck de Merckem. En di'au très temps, on y capturait les canards sau vages par centaines, ci des parties de plai =ir er. do pèche y éta.ent organis.ées. La plupart des petites rivières se jefeien dans le Blanckaerdt, notamment le Steen beek, qui porte bien son nom et arrose h forêt de Ilouthulst, que les aviateurs an g lais arrosent littéralement de bombes e qui forme les derniers vestiges du fam6u> ,,Vrijbusch" du moyen âge. Au sud du Blanckaerdt, où l'Yperlôe, 1< canal du même nom et xe Maartjes-Vaart s< rencontrent, se trouve Dne-'Jrachien. L< golt'e de Dixmude s'étendait jadis jusqu'ic et, au IXo siècle, 1 euidroit était désigni s-ous le nom .: „lsei-e Portus". La contré< y est submergée sur une largeur d'un kilo mètre et demi. Plus haut, avant d'a teindri Steenstraete, on passe devant la Maison di Passeur, tant de fois citée dans les com muniquos, et un peu plus loin on aperçoi la pitié ferme dite ,,La Maison Blanche" une simple masure couverte de chaume qui : elle aussi, est devenue célèbre. Depuis Drie Grachten, le pays s' lève l gèreuient1, pou attomdire une altitude de trente mètres prè< de Ilouthulst et se déployer eri mamelon; dans la direction d Ypres. Sur l'un de cei mamelons, nommé le „irezenberg'', à l oues de Zonnebeke, le Haenbeek prend s* source- Il coule devant Saint-Julien et Lan gomarck, devient le Sint-Jansbeei au non de Bixschote, pour Se métamorphoser i Langwade en la ,, Martjesvaart ', si souven citée dans les commun qu:'s. Langeiwade n'est qu'un simple hameim d Merckem, possédant jadis la plu» ancieun chapelle do Flandre; on prenant à gauche on arrive, après une demi-heure de mar ; che, à Bi.vSchote. Malgré la pluie d'obus et de shrapnells , les vieux paysans de Bixschote, tout comm ceux do Zuidschoie, n ont pas prétend1! ; abandonner leurs fermes, em dépit d/ s ordre militaires. Les toits s'en écrouleraient su leur tête qu ils ne prétendraient pas encur domarrer. Quand les officiers leur deman , dèrent pourquoi, vu le danger de mort, il ne voulaient pas quitte!" leurs demeures, il , répondirent, avec un sto c.sme digne d 1 antiqu.tâ : ,,Cest notre ferme. Nous ; sommes nés, nos parents et arrière-parent' y sont morts, nous voulons y mourir notre tour. Advienne que pourra !" il fal lut les enlever de force pour IQ3 soustrair au danger. Au début d'obtobre 1914, on entend pour la première fois tonner le canon PoperiJnghe, à Ypres et à Bixschote. De puis, le sol n'a cessé d'y trembler et il n paraît pas que nous soyono pres dp 1 Voir reprendre son immobilité." Sur un berceau M. Gustave Téry écrit dans 1,,Œuvre' du 5 août, sous ce titres ceue aniusani, fantaisie : — Pauvre petite Société des Nations 1 i peine es.t-eiie née que tout io moinue lu tombe dessus. Ce n est plus seulement 1 grande-père Clémteuceau qui lui fait des gri îu aces de croquemuaine; c est son pur--'an liibot qui ne se peuciie sur son berceau qui pour lui faire dés risettes ironiques. N ci est-il' pas à railler sa faiblesse '( — Assurément, s'eciie-t-il, j'en suis par tisan comme vous de cène teociété des Na tions, jeu s lis partisan en principe..." Méfions-nous : quand quelqu un dit d> quelque chose qu il on esc partisan en prin cape, ça signifie presque toujours qu il n'j tient lias du tout, rica nJétant plus négU geable et moins utiie qu'un principe. — Si je n avais que. Cette frvl0 protec lion, poursuit M. Itibot, je considérerai quo nous sommes eu grand péril..." Et il n est pas loin d insinuer que eett« Société des Nauons, c est encore urne mani gance des Allemands. Que dis-je, insinuer" il le marque en termes exprès : — Messieurs, l'Allemagne et l'Autricht nous disent : ,,C est nous qui la vouions, ia Société des Nations, c'est nous qui le vouions, le triounal iniernationcy. \,f Ou-, elles les veulent, quitte demain à en déchirer la charte... Et vous entendez bien qu< si la question est présentée comme ça, i n'y a plus moyeu d'en sortir- Il n'y a pas mémo moyen d'y entrer sans être nnméiaa. toment soupçonné eit. conséque^imeat convaincu d'être à la solde du Kaiser. N'insistez pas, on vous enfermerait dans c€ dilemme : ,, Les Allemands parlent aussi dc mettre les nat-ons eu société ï Alors, de deux choses l'une : ils mentent ou ils ne memfcent pas. S ils mentent, nous ne serong pas dupes de leur ,.aypocris-e '; s'ils ne mentent pas — mais comment imaginer qu'ils ne mentent pas ? — s ils prennent la chose au sérieux, vous voyez ce qu'elle vaut ! Vous ne voudriez tout de même pas qu'en pleine guerre ta France eut quelque chose de commun avec l'Allemagne, i'ùt-ce une idée ! " Il suffit donc que ia chancelier Michaëlis et le comte Czernin témoignant à la Society des dations une sollicitude réelle ou leinte pour qu'aussitôt tous les Français conscients — et ils le sont tous — clament en choeur :-,.l{aca sur la Société des Nations T' Oui, monsieur, il suffit que les Allemands aiment la bière pour que M -îunius ne prenne jamais un - bock-. Voilà ce qui s'appelle une question bien posée. Si bien posée qu'il faudra sans doute beaucoup de courage pour essayer de la résoudre autrement, lîa.-surez-vous : je n'aurai pas ce courage; j'ai trop .peur que M. -lu-nius me représente comme un suppôt de Guillaume. Mais j'en démandé blen p"rd©n à M. Kibot», j'en demande bien- pardon à M. Cl 'm^aceau quand ils nous donnent la Société des Nations comme la dernière în*-vention machiavélique ou micliaéiiqué des Allemands, sont-ils parfaitement surs de 'eur fait ? Il me semble qu'ils s'abusent ou qu'ils ont la mémoire courte. Le berceau de La petite fille no porte pas la marque . Made in Germany. Si je_ ne me trompe. s( n papa — il serait au moins poli de ne pas 1 oublier — s'appelle Wilson. Et sa maman-, c'est, peup-eire bieu la France^''- COMIVIUNIQUËS OFF3CIELS Communiqués des Puissances Centrales. » Berlini, 2 septembre, t—« Officiel do ' ©e 1 midi î t Théâtre de la guerre à l'Ouest. Front du feld»maréehal prince héritier ; Itupprecht de Bavière : Au c en ire du front en Flandre, le vio- , lent duel d^arti.lerie continue jour et nuit, î.'es combats livrés entre avant-posi.es se j sont termines en notre faveur. Près do Saint-Quentin et sur l'Oise, le feu d artillerie est devenu plus intense que les jours précédents. A l'ouest de La Père, 1 une attaque de reconnaissance nous a valu des prisonniû-s. Front du prince héritier allemand! : ■ Près d'Allemxmt et à l'est de Soissons, ' nous avons infligé des portes sanglantes à L'enee ni et fait des prisonniers par un ; énergique attaque de reconnaissance. Sur la crête ciu Chemin des Dames, lors-, que les combats on't été terminés prés de la ferme d iiuriebiso, une partie limitée de ; notre ligne la plus avancée restait entre los mains de l'ennemi. Devant Verdun, Le duel d'artillerie n'a > augmenté de violence que lo soir; Lt nuit, ; iil a diminué d'intensité. ; Le capitaine-commandant baron von Rioht-hof'cn a remporté sa 60e victjire aérienne. Théâtre de la guerre à l'Est. Front du feld-maréohal prince Léopold de i Ba\ ière : i Le long de la Dwina, près de Smorgon et do Baranov.tschi, ie fea de l'artillerie t est devenu plus violent. Au sud-est de » itioa» près de iFriedrichstadt et près d'Il-, luxt, nos ojpérations ont été fructueuses. A - l'ouest de Luoii, une attaque pron-onc^ie par * nos troupes d assaut nous a valu des pri- > souniers et do butin. ' Iront du général-colonel archiluc Joseph : Entre le Pru'th et la Suczava, feu de di-i, version et escarmouches entre avant-i>os,e5. l,vront du feld-maréchal von Mackensen : l Au iDord>-oueSi de Focsani, dans les mon-ï tagnes, ies Koiumains et les lcusses ont t tenté d arracher à nos, troupes le terraiu qu elles ont gagné. Des contre - attaques 3 acharnées ont «'chouô dans nés ligues et î oat coûté de fortes pertes à l'ennemi. Front macédonien. Près do Monastir, dimpor tantes forces françaises ont pris 1 offensive. Le long de ^ ia route qui c>nauit à l'riiep, les troupes j o inemies qui avaient pénétré ' dans nos 5 Lignes ont été exterminées ou Capturées -9 r l attaque prononcée s.^r ie cé;be> d-i la ix#uite e a été partout repoussee pîu' les Bulgares. _ Sur Je Dobropdje, do nouvelles alK.iques s serbes se sont écroulées. ' * * / Berlin, 1er septembre Ofaciel 0'hier 3 Suir : i l'Ouest, temps pluvieux, lîicn dû par- - ticulier à signaler. » A l'Est, opérations actives sur plusieurs points du front dc la Devina, près de Smor- t gon et de Baranovitsclii. i , ♦ * 3 Berlin, 1er septembre. — Officiel : a M-vigré la conu'e-a;tion reaforcee do l'ennemi, nos sous-muruis et ceux de nos aillée ont encore coulé, dans la Méditerranée, 12 vapeurs, ainsi que 11- grands et lu petits vof.iiers, jaugeant au total 46,'jOO tonnes. Parmi les navires coulés se trouvaient te vapeur angu-ûs armé „Llauischen" (3,eu7 ' toi nos), ,,Liandudno"' (4,1»7 tonnes;, enar-i gés de fourrage pour les chevaux de 1 armée do Salonique, „lnceatore" (3,000 tonnes), „Good:\vooi;' (3,98(> tormes),. Iq vapeur japonais ,,Bandai Maim" (J,22ï tonnes) et le vapeur grec ,,Sesos3ris" (3,<J"2j tonnes), ce dernier transportant 4,115 tonnes de minerai de Tunis en Angleterre. Parmi les 11 voiliers italiens coulés, 1 étaient chargés de phosphate destiné à l'Italie. jLe 22 août, la croiseur rapido auxiliaire finançais ,,Golo II", ayant à bord 2<00 hom mes (ia l'esc;idre française de Oorfou et des ^ d i'icieis serbes, a été coulé au sud de Corfou. Quatre col.meJs seii.c-->, parmi les-" cudis un commandant de division, ont été faits prisoiuiicTS. # Vienne, 1er septembre. — Officiel dlu soir : • • Jus.pie 2 heures de l'apivs-nodi, on no signaie aucun combat important sur I Isonzo. > * Vienne, 1er septembre. — Officiel : Théâtre de la guerre à l'Est. Au nor i-ouest de Foesani, des troiçpes , allonianc-es ont "encore repris à .l'ennemi sur les hauteurs îiuo position qu'il défendait-opinivirement. Près de Husiatya et de Tar-, nopol, nous avons repoussé des patkv-ilies mobiles russes. Th éatre de la g uer re il a 1 i en. Pas d'opérations importantes sur i'isonzo clans la matinée d'hier. L'après-midi, la (Xi;ailie s'est railumée sur de nombreux points eniro Tolmino et ia Wippach. Au norél de liai, près de Madoni ev de Britow, nous avons repoussé de fortes aUiques. De même que les jours précédents, le mont Sai-ntrGaj.iriel a été lo théâtre de »uttes p.el'.arnées. Nos vaillantes troupes y ont été attaquées par un ennemi très supérieur en nombre venant chu nord et* do l'est- C'est, sur la par.ie sapteuitrionale du mont que le combat a été lo p«us acharné. Avec une bravoure au-dessus de tout éloge, notre infanterie a paré tous les assauts et prononcé à plusieurs reprises des courre-attaques. Près de Gorz et dans la vallée de la Vv'ip-Saeh, où l'ennemi a fait succéder plusieurs âtlaqr-os locales à de violentes actions d'artillerie ; nous l'avons nettement ropoussé partout. A lest de Gorz, nos troupes o a+-tiVjue ont enlevé une sectîlon de tranchte, on1 fai-t prisonniers 6 officiers et 140 soldats italiens et se sont emparés de 4 mitrailleuses. Tri este a été de nouveau «'objet d'attaques aériennes qui ont cause des dégâts au Palais épiscopal. Bprin, 1er 6Q]»t«m')re. — Officioux : lin Maiwhc, nons avons rep v,:£»'6 plwieuj® attaques pai-tiell^ anglaises^ qui n'ont doic \ala nue do nouveaux échcos fi l'o^nemi. Le • 30 aer-t, au soirt un© attaque x5ron°nC 6 Par Vi- ^ patrouille nsi^lalso, dans la r'.^ion dl'Qositv.vemP,- a «c-Uto attaque dune oertaino. importance, pr.o.witi y-o par <'e3 troupes fories d à. peu près un baU'il'on. s'est • croul e au nord de ia routo Mienin-Ypi-ee, .soi'S lo feu des •mdtraiUieu-cs et do l'artillerie allcirj.nidcs. Au sud-est dz-Oiosttavenae, inio {oit jxj'rouillo angioiso a aus.-i été ropoi!.,;'- c. Toute la jouvn'e la canonnade a <1^ vioîo-ite dopiu? la o'to ja-qm'au sudLest d'Yprfs; «:11e a ^té jxirti ■mlifT. ment intense dans la boairlo d'Yprçy Au nortl <!e FrGozenbepgt les Alicmands ont enlevé i4J mitraâllqu?ee ci'un. tank gisant devant leurs lignes. En Artoi*?, le feu do l'artillerie a été plus iOi>fci^ à plusieuivà eu*lroits. i'rcs ùe Ltsu& et 0 C^ueant, des po.trouilles anglaises ont t.1 :e-iouse es. Au nord do Saint-t^aieiniu le? Anglais <Qt vaiuoi!.o-t cherché à reconquérir les traih. h.'es dont: nous nuis souïiies empaj- s, au vv*elt« »ucsi de Vanùliuil;e. L'uuaiiuC angLi e- d oUa-h'ie à 11 be-irCs du uia^in, se t ^ciiouiec ous le feu Ue nos nutraillfuses et ào notre ar-illerio ; l'oun ani a suli de fortes portos- Lo centre t.'e la ville de Saint-Quentin a été )ris do nouveau sous le feu eauenn. L'attaqnie françai'so devant \ cr»iun s'ûtant pa-•âlysuj, les iù-aïu.uis OLt eacoie uue fois mis ài 'épreuve ia soliùp • çpsitious all«iauudo« • uc e front, de l'Ai-ao. Cotte tentative leux a im-jo^o do louirds sacrifices, l'eu ajjr s S neures du ,oirb aprè£ un feu roulant, d'i^portantes f.isces rançoi es se sont laux* es à la-saut, près et i 'ou^î de la ferme d llurte^is* leur action» t lit anpujj'é pac des lance il-iL ^n^es. L&s p.viwea orées ailoniauu^s r& t os dans les lignes avv u-> es ont esquivé 1 attaque en se repliant li^juient. et 1 offcnsho ennemie a -1'" emsuito p~r a >ar La conire-Hitv1 ique de ncs r e^rves, ûj.bi> «ia-uent mises en ligv:e. Les curps à c*.*rpa a.bar-is 8o sont Ûvr s touio la nuit; ils so sont iCnnini s par 1 o.-.pulsion c'eS Français des ea-Iroits où ils avaie t nonCtrô dans nos positio. s. Los coriJS do nomirouK soldats fraxvais tu a ^sent dans les trHncu'es allemandes. Èn cr. 're, m grand neutre de pri-omne s œt ie t- onu-a ic£ mains. Pr;a du W inio. bei'gi et à. l'ouest «lo Jorbeuy, do fiutes patroujles fran^aiseB oDt pris olf nsive ; cl.es ont été repousses en- parria par notro feu de d' fonsQ» en partie per t es .oi'.tro-aitaqucS. Levant Verdun, violent feu d'arilllerie le soin "eu;o...out, partieulio:-u:. ,-iat prè'S do Ji'iiuaiioct ci ]«Hn» le bois de W'avrille; il a diminué dl'hiL-a* jitô la nuit- Entre la Meuse et la ifiaa-Le, l'ennemi a bom-'jarciij c(es luca.,i.t. 8 silia es à 1 arrivée te nctie 1 l'Omit ; en lyjpoi: - e, uo-js avons pris sdus nul o ieui Flandres ot iNoviant. Au nord du b»;is > o L-'arrioy. uuc troupe d'attaque allemande a pô-u. ir j dauis iu:e position française et en a ra-icenô 12 pr-jJontaiers. Sur le fr^iifi X l'Est, sur la Draina ai .si que Jaus le couae foruié i>ar L Stocuod, doi par trouilles ailuuiandes ont pé,nil-tré daujs les t.-n-•ihéos russes et eu c«::L ramené ces prisonnic-ra et des n.if.a:,lltusco. • iare ia Pu«aa ot b. ;u-sita, i attaque d^s troupes coalwes conti :ue à progresser; no(?3 avons hivers Je \iligw v arnita. Lai s la r gion moj:îugi::euc,e siiuoe au 3Uu-est de li Su^iw, nous avo:is fait prisu,*-niers, depuis U: 28 août, 17 cf.i,iers et, 1,1 'A ljonin.es ; e:i outre, no-.;s nous so:<uuea e -u r s e .(j canons de 5 » caissons, de 04 mii.rii.ill 1s, lie 7 lar:ce-miii:.'3, do 4 cuisiné -de ca.'iiiAg e. «'a 0 chariots contenant drs L^ag^s et d'un' i,i:por-tant^ mat riel i.e guorie. L op ration e^éeiit o par des troupes d atiaque germano-bulgares au nord de l'a- iaoLÎ, u ■ i*,ir a coûté quo des pertes trC'a m.n'iiuos ; eils ie .-r h valu 1 officier et 60 hommes commo p:is Qw mers et 6 _ mUrailjcuses co.::;mo b-hin. La s 1a r-gion do TtUcea le duel d'arûiieiie a <-t- viole-AEu fifïxcédoiiio, aprC-a les w-.L.es atiaquea pîu glaises e; serbes pro-no-ut» es ce» der i rs j u;rs les iC.vlieiiô et les Fraudais ont aussi pris lof! Iensive; A iu heures du matin, près do lovo, les Italiens ont été rejx>.,.s a par < <m conire-attaquo ; uty.cs avons fait 3J prWii'Jmci lmmodiatou.cnt à louest du Vardar, les l'raa-• aia ont essaj^ji de pon.trfer par surprise Uana ies tranche es bftgaaes ; coi8j tentative ' lo,:r a caûté de tories pertes. Lans l'aprts-nû. i. \ch ■ e.bes ont ei«o,.;e upo fois vaine;; ent a-itaoïié à, plusieurs reprises, près du Itebropoijo. Communiqués des armées aiiiée3 Pans, 1er septembre. — Officiel de 3 h. : En Lel^i pte, as^e^ grande a-JQivité d ar-tiilerie d^ns la ré-ion de Orie^enteuu et de iiiAScnoote- Au sud-e.:t de \aux;dllon, nous avons re-ppusse un coup de main euuenu. fcar 1e Iront de 1 .Aisne, apr^s une comte préparation d'arUileiie, nous avons iti i-.ue nier, a 10 heui'es, ies positions em eûi'es au nor<i-oucst d'iliirteoisc. Nos troupis J,.t enlevé d'un seul bond tous les objeca s siiAnés sur un front de pivs de quin^o ce 7s nutiros et sur une profondeur de ;2\;s eéiLts meu'-s Qiviron. Dans la s.-ir.e, '.re s \loletnies coutre^attaq-aes ont été brisées ;.ir U!.>s feux. La lutte d'artillerie continue .ivs vive dins la r ^ion. Le nombre des pxA-somiJQrs dénombrés atteint lôo, éont 5 oîVi. cioro. ïûiiraiilïm;t'S sjut eutre innuis. Les resoruiai^iuces laives ,,ar 'e terrain conquis ont cois i a té ia pr^euco uuii grand jumibre d enneaûs tués taU au couls de la préparation d'arliLene que j huilant la lutte, qui. a été très violente. L um i-C;on a brillamment participé a luttu'Ue -ô maintenant à des liuuteuis variaiû de c;-nt a six cents m-très et mrlraiilant 1 e-ne.ni uaas ses tranonœs et dins ses baot-nes. lous nos appareils sont rouiras. i^ans la solr.e du al, nous a\ons r un coup de mam au sud-est de Ooi'<-:< -Nos d^îràcbemontw ont p^ tré diins la elite ennemie sur un front de 20) ni.îjc:-opéré des destructions et ramené 11' i ii-sonniers. Un autre coup ue ma» à e^tcutâ en Champagne vers la butte du Mesnil. nous a peruns ae ramener ui.e dizaine de t;n-sonmers. .Kenoontres do patrouilles en foret de Parroy. » Paris, 1er septaubra. — Offieid de XI fi. : •i u nora-ouest d Huifcebise, nous avo. s élargi le terrain Conquis et enievo une tre,o-cnee ennemie sur un front de 2p0 mvti-:s. i'ren!te nouveaux prisonniers, dont un o;fu eter, sont restas entre nos mains.Une co; t o. attaque ^ ennemie déclenchée dans 1 ayrl.-.s-ini-a n'a pu abor-er nos ligues sous le.l'eu violent de l'artillerie. En Ohampague, au sud de la butte du Mesi.'iil, nous avons r-poussé un fort coup do mam ennemi et f ut d-s ' prison ri cr.i dont l of-ic er Conruandant b d-eta-iie :i j.iu • la rive .fauche de la Me tse, \\ i,tô tvartillerie a été assez vive, dans io..to la région au nord d'e la côt0 304.- ei, du Mort-iiomme.p Rome, ]er septembre. — Ofacsel : Sur je haut plateau de Bainsizza, opi^v. tions beaucoup pJua calmes. Sur las versants septentrionaux du monta San Gabriele et à [ est de Gorz, tr s viou lent combat. Par des atmques aciiarnées eè réitérées, l'ennemi a t-enté hier de noua d i ger des positions que nous avons conquises. Il a cti chaque tois repoussé d'une manière sanglante. Sur ie Karst, dans la vallée de Brcsto-vizza, nous avons pria d'assaut da nouvelles parties d'une tranchée. Hier, nous avons fait prisonniers 33 o'-t'iciers et 685 sous-officiers et soldats. Une grenade italienne a déiruit une in., stallat^-on de cliemin do fa- à Graliova. Sur ie front du Trentin, nos pa'.rcuillea ont été active».. De petites attaques ennemies ont été repoussas-» Pétrograd, "1er ©ept^tabre. — Orficiel • Sur lo front à l'ouest, fusillades habituelles; elles ont étô plos violentes dans la direction de Vilna et dans lee secteiu« de Smorgon et de Krevo. Sur le frent en Roumanie, dans la direction do Focsani, hier soir, vers 6 heures, des forces, ennemies peu considérables ont attaqué les positions roumaines établi es au» nord-ouest de PrQsti. Cette attaque a été enrayée par un fûu d!e barrage.

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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