La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1916, 14 Août. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 29 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/vd6nz82920/
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LA BËLGIQU Petites annonces « 1 f « -; « la ligne, fr. 0.50 PRIX IES ABONNEMENT» ADMINISTRATION ET RÉDACTION Réclame ayant les annonces . ♦ 1— 1.25 « « e-nj \ "i Rn i , ramtn fr o Qfi SJ5 ?YÏ07ïtaçrne-au7z-IîerTies-T?0tagère3, IBHTTXEZXE3 B7)TY -r,, SHHftHrtr, CorPs du j°urual * ' * * * « ~ 1 2 mois (aoui, Sôpt.), fr. 4.63 [ I mois (août), ir« 2.30 BUREAUX «Dë9 à 17 HEURES PRIX DajS ANNONCES Faits divers ..«•>»••! w~' I 3.75 tLes demandes d'abonnement sont rccne* _ Nécrologie i— '2.'50 exclusivement moressêe, directeur l Coin a«s Eleveurs. , , i . , « | 1.00 ttsix ptchels ccs Ltrem «!c |-cE(e< ' <rn- ■vy-y^v' yjrrr/ ■ *-i ■•■f.i.' a LA GUERRE 7423 Jour de guerre N. D. L. D. — Notre rédacteur ai pris, à .l'occasion des fêtes de l'Assomption», un congé de quelques jours, auquel on reconnaîtra qu' il avait le droit le plus légitime. Il reprendra la série de ®esi cjhrov-uiques dans lo numéro de jeudi matin. La guerre en Picardie Le correspondant du „Times*' auprès du quartier gémirai anglais en France, pendianti compte des* combats livrés près de Poziènes, sur la route d1'Albert à Biapaun.e, à 4 kilomètres à l'est de l'Ancre, fait) observer que c'est a.u cours de la défense des petites positions retranchées, armées d|ei mitrailleuses, que le soldat allemand a fait preuve des plus remarquables qualités). — A plusieurs reprises déjà, écrib-il', j'ai parlé de l'immense effort qu'exige la lu46e dans ces terrains boisés. Peut-être n'en ai-je pas tracé une imàge suffisamment eccactel Un commandant de bataillon me racontait qiFaprès un violent combat d'uni jour et demi dans ces parages, il s'était approché d'un do ses hommes pour lui parler. Tandis que l'entretien» suivait son cours, le - soldat s'abattit soudain sur le sol'. IL n'avait pas été blessé ou abasourdi par l'es.»-plosion d'une grenade; il était simplement vaincu par lo sommeil, la fatigue et l'épuisement. Vainement on essaya de le réveiller : sa léthargie se prolongea pendant dix 08ui es. Abstraction faite de lia tension nerveuse du danger inhérent au feu dès mitrailleuses et au jet de grenade®, lo travail physique des soldats, à certaines heures', est vraiment surhumain ; leur entraînement et leur moral excellent les rendent seuls capables d'endurer l'effort. ,, Charger", dans la guerre actuelle, signifie- plus fréquent ment ramper que .voler à l'as,saut. Même su terrain découvert, la charge se réduit), en réalité, à une succession de bonds, horriblement malaises. Courbés et à genoux, les soldats entrent dans les vastes entonnoirs creusés par les grenades, avec la préoccupation consente d'atteindre, l'unj après^l'autre, chaque accident. . de terrain poutr se couvrir. Bief, à moins de quelque» assaut subit d'une tranchée ennemie, l'os charges empruntent plutôt l'allure d'un jeu d'e cache-cache à travers champs. Dans les bois, u(ne broussa'ÎIe épaisse s'e cache sous ta haute futaie; le sol est éveu-tro, jonché d'arbres brisés et de grenades, ' si _ bien qu'un homme vigoureux,, qui, n'aurait pas de fusil à porter et ne sera.it pas -charge de tout un équipement militaire horriblement] lourd et embarrassant, aurait déjà grand'peine à s'y frayer un, chemin. Avancer dans ces conditions, souvent après deux ou trois jours de combat, sous le fou des mitrailleuses ennemies qui explorent le bois dans tous ses coins eti recoins, aui milieu des grenades qui éclatent partout) à la ronde c'est.certainement, au point de vue : ile 1 effort physique, l'exercice de guerre le ' plus pénil le, le pLus terrible qu'on ait coniHj jusqu'à ce jour. Ce qui ajoute à ; son horreur,^c'est que, la plupart du temps, le transport des blessés est chose impossible. IUeni n'égale, certes, ]0 courage audacieux de nos brancardiers, mais souvent, trop souvent, hélas ! des blessas, 'es membres fracturé, sanglants, moribonds, restent abandonnés à leur sort affreux ius-qiu a ce que, a la longue, un secours vienne a poindre à l'horizon. La faculté d'eudtb-ranco et de souffrance chez l'homme est stupéfiante. On a constaté des cas nom-toux OU des solda», très grièvement at teinte et demeurés q„alre et memo ciliq jours sans secours, ont pu être conservés a la vie quand même... La Questioii irlandaise • Dans son billet de l'„Eeho do Paris • Jitnius étudie le prohlùmo irlandais n esî, 1 persuadé qu'on finira par le résoudre, mais 1 au pr^x de quelles peines ! — La difficulté que le gouvernement anglais trouve & ràgler la question d?Irlande dtïuont-re une fins de plus, dit) il combien S sont complexes les problèmes où une Ion. t ffue histoire c?t engagée. J0 n'aj p,ns vis,;t: r la ;.veitai Erin depuis un quart de si' clu. 1 mais 30 doute que ces vingt-cinq ans aient n fceiuooup change la. mentalité de ces insu- i 'aires qui nie parlaient do la capitulation de Hmeriok, arrivée en 1631, comme d'un événement datant do la veille. A cette époque, je m'en souviens, un voyageur de- s mandant à un paysan do l'Ouest : •,,A qui < appait.onnent crx tera-es 1", s'attira cette s réponse : ,, C'est la terre des Mao-Mahon. i 7 i' .fr>C5L'^l:c;l1, toute, depuis six aniiles au i ï'.dEnms Jusqu'aux rochers do I.ooii Ilond. C'était une grande raOs, monlsiour. Mus ils ont quitté le pays..." Et quand ces Mao-Manon ctaient-ds partis ? Eai I6fiï- r quand Jacques II tomba dl.i tngno et que les nobles irlandais émisèrent avec lui. La tradition populaire appelle encore cet oxo-Te : ,,L Envolée dos eies sauvages" t. Pour lo rustre qui prononçait aveo im-ros- \ pect admiratif oet/e phrase : „Thqy wereàn gr&i# r-oopio, Pir", ces chefs de son dan 'j étaient) encore tes vrais propriétaires du -o). Ceux d aujourd'hui, lui paraissent dis usurpateur-. 11 n'est que juste do dire que, ]>eridant tout le XVIIfe siècle, les domaine?, u d'Irlande servwjit trop' soulfemt à réonm- n penser 1rs besognes de politiciens sans soru- d puïes qui vécuro-ife eai g&rnisairc9 Sur la contrée- Ces blessures nationales sont lentes à ^£6 refermer. E'.les veulent être touohées, mémo quand elles ne saignent plus, d'une J main célicate. Au reste, le problèmo politique se com pl.|.uo en Irlande d'un autre, qui est le jcoî-l'taie reli.'.'ieux. Entre les protestants de l'ristor et les catholiques du reste <2© l'île r tro:> do formo^sa d'hostilité .subsistent. Son- a go- comme OS' ié"e.nt.e l'/manoipatron ar- A rseMo plus encore qu'obtenue pr.r CCon. n . nell, ea lS2f, e,t ultts réècnte cette aboli-.. i»saa<s« 'i'i Nam wtiiii II I tion, consentie par le ministère Glad^Uoai en l'87'l > Junius semble croire qu'une intervenitit des catholiques fi-ançais pourrait avoir us iinjpiuen.ee liénittivë sur les blossuires do souffre l'âme de l'Irlande et il précoui une mission dans ce sens. DÉPÊCHES DIVERSES Londres, 11 août : Par suite de la grande pénurie de s cra, d'importantes quantités de fruits i trouvent pas acheteurs et, se gâtent. + * * La, Haye, 13 août : Lo ministre do 1 agriculture a cr6'J v bureau de répartition du fourrage pwi bestiaux ; ii 'ust'Iio cette créatr-tviu en d sant que personne ne sait ce que l'aven recèle, mais que cet avenir n'est pas ' roc-étant donné que des navires chargés < céréales et de fourrage en route pour Hollande depuis la début de juillet rencoi trent de telles difficultés qu'ils ne pleuve y arriver. Pour être à mOme d'assurer 1 a mentatdon du bétail, le ministie djoiti poi voir établir la proportion existant enti le cheptel, les approvisionnements de fou rage et les stocks dont on: peu;t envisage l'airivéo éventuelle. ♦ * * Flessingue, 12 août : Le service postal avec l'Angleterre sei repris mercredi prochain par le vapei „Prins Hendïiiki';. Les départs de 'Flessii guo auront lieu les lundi, mercredi et ver dredi; ceux de Graves end, les mai-di, jeut et samedi. * * * Copenhague, 12 août : Sur la proposition de son président, J La-ndsting a décidé de se réunir en Cou mission pour discuter lo traité relatif à 1 ciessioni des (Antilles danoises aux Etats Unis. * * * Copenhague, 12 août : Le Bolkcting a continué hier la diiscus si on de la camion des Antilles danoises, a-ui Etats-Unis. I.e minière des finances proposé de procéder à un référendum ai luel participeraient tous ceux qui sont éle< Leurs suivant la nouvelle Constitution. I.e chef de l'oppasition de gauche a d<' pos° un ordre du jour demandant que, s': n'est pas possitle de la remettre jus qu'après' la guerre, la vente soit discuté par un nouveau Parlement élui suivant 1 nouvelle Constitution. Le président- du Conseil a déclairé n pouvoir accepter cet ordre du ;"our, le glou vernemenb deniarudant une solution immédiate iiVprès cette déclaration, l'ordre du jour d ^'opposition a été repoussé par 59 voix ra lienles et socialistes, contre 44 voAx oon servatrices et de gauche. La discussion ; ité ensuite renvoyée à lundi. * * * Stockholm^ 13 août : Les ,,,&cci.aldemocraten"' apprennent qu-lc-ts Anglais retiennent encore les' chalutier \ harengs suédois dans les jpoi^s itflan lais. Le gouvernement suédois a achet lui-même les harengs et se propo e d nettre en vente ce; important aliment po TU'larire à des- conditions très avantageuses Lo gouvernement anglais n'a pas encor répondu, à la premièro demande adresse* iu Fcreigii Oiïice par le gouvernemen suédois. * il * Stockholm, 13 août : Le gcniivernement suédois a rd/L du gou rernemont russe la réponse à sa protesta lion relative aui torpillage du vapeur aile nand ,, Cyiria' ' ei, à la tentaiive de torpi 1] ago du vapeur allemand ,,Elbe';. Le gou reunement russe d'Viiare que le comman lamt du sous-marin inté-re .s> avait oru, poi irreur, que les vapeurs allemands se trou •aient eni dehors des eaux territoriales uédoisesL Lo gouvernement russe exprime ses re ;.rels dij la violation de la neutralité db h Jukjdie. Tcommandant de la flotte russ< t, au surplus, destitué l'officier qui avai îanqué de clairvoyance. Le gouvernement russe émet l'espoir qu« a gou\erneriient su^ViOis reconnaîtra com-;ie.n le gouvernemeait russe tieut à évitei oute atteinte à la neutralité de la Suède. » * # Pétrograd, 12 août : Sont rappelés sous les armes' pour le 8 courant : les territoriaux du deuxième anc des classes de 1901 à 1916; tes ter-itoriaux du premier banc des qlasses de 893 à 1916, ainsi que les officiers de Tarife e* les officiers territoriaux de la piiv ine qui se trouvent à l'étranger. * * * IYtrograd, 12- août : La ,,Russko»o Wjedomostl', apprend de Diirce autorisée que la discussion que le :ouvernement semblait disposé à erutoimai ur divers projets relatifs à la transformation de la Pologne, a été prorogée ,,sin€ ie". ♦ * $ Pétrograd, 13 août : Le dépi.t4 socialiste Pokrowki a été ar-2té à Yénisseisk. * * * Pétrognd, 12 août : On annonce de Tokio que le prince Ba>-ndsahan a concentré une armée dans la [ongolie intérieure. Il a l'intention d'y roclamer l'empire, sous la djynast'e de .'«n. * i- * ^Constantmople, 13 août : Aujourd'hui a été célébré le mariage de .• princesse Oivi. fille de l'héritier du tr^ne, vec Djshmal Bey, colonel d'étafr-moflor, fils e l'ancien vizir Tewik Pacha. * Vienne, 12 août : Le chancelier de l'Empire allemand et [. von Jagow, secrétaire d'Etat, son,t. ro- artis hier soir pour l'Allemagne. + Budapest, 11 août : On clément de source autorisée les bruits îpandus par divei^ journaux hongrois qui r.noncentî la. prochaine nomination! du comto ndrassy en qualité cte ministre des afi'ai-:s étrangères. • • * e, Vicence, 12 août i: ' Le théâtre de Chio, transformé qji dépôt ai do marchandises pour l'armée, a été ooni-ie plètemer.t détruit par un incendie. d'> it gûts a'élèvent à 150,000 lires. La causa du ■e sinistre est inconnue- * * * ' Zurich, 12 août : Lundi prochain seront repris, à Berne, les pourparlers entre l'Allemagne et la Suisse, sur la base de la situation, créée par les négociations récemment poursuivies à Paris. i- » 10 Berne, 13 août : Le ministre de la guerro japonais, venant de Paris, où il a assisté à la Coru-férenoe des Alliés, vient d'arriver à Berne & avec sa suite. ir * • ♦ + ." Washington, 13 août : lL" La lutte électorale attire de plus en' plus l'a Mention sur certaines questions des plus , "3 délicates. a A la Chambre des députés, il, s'est élevé, Lu hier, une vive discussion sur la question 11 de la Lis'.e noire. Aujourd'hui, le gouveiv uement presse l'Angleterre de donner une l" réponse à la question relative à la» saisie 0 des courriers postaux. Le sénateur S'tone, président de iii Com-x mission des affaires étrangères, ai demandé qu'une enquêle soit ouverte sur la publication prématurée du traité avec lo Danemark concernant la vente des Antilles dt> a noises aux Etats-Unis, que le goaiverce-1' memt danois lui-même voulait tenir secret. M. Sbono a insisté sur l'iimportanco de co -- secret1, en ajoutant qu'il n'est un mystère Ii pour personne que certain gouvernement étranger use de toute son influence pour empêcher la ratification du traité par le Danemark. g * * * Pékin, 12 août : a Le gouvernement chiuoté a envoyé à la. r Russie et au Japon itie note demandant, des explications ©uir La nature des ,,intérêts spéciaux en Chine", dont, il est question dans le traité russo-japonais. . ^ Amsterdam, 13 août : j On mande de Shanghai au ,,TimeS que, u dans les co'fres ces députés du Yunn.an,qui , viennent d'arriver à Shanghaï rentrant de Pékin, on a découvert 7„000 livres d'opium. On est portS à croire que de plus fortes ^ quantités encore sont fraudées, vu. qu'étant donné la situation officielle des députée, ^ leurs coffres n'avaient jamais été inspectés ^ avant que l'on eût* des soupçons. Quatre députés ont été arrêtés. L'opium sn^ijsi avait Q une valeur d'un million de taëls. ♦ |* Tokio, 12 août : Les importétions du Japon ?e s'ont élevées en juillet à 61 millions do ye'-vs et. les exportations à 94 millions de yens. * 1 Tokio, 13 août : Lo comte Terau^sch, gouverneur-général de Corée, a refusé de se charger de la constitution du nouveau Cabinet. Il allègue 3 pour motiver son refus, que le comte Oku. à ma, prési 'ont d;u Cons^'il des ministres, qui ; vient de donner sa démission, lui a posé > des conditions inacceptables. Aussi long-3 tempsi que la Crise ministéri'elle n'est pas • résolue, le comte Okuma restera au pou- • voir. ) • ' DANS LES BALKANS Athènes, 12 août : Mercredi soir, au cours d'une représentation théâtrale, des rixes ont éclaté entre " Je- vénizélistes et leurs adversaires. L'ad- • judant du m;nistro de la guerre et plu-] sieurs civils ont été blessés. Bucarest^ 12 août : Lors de 1 enterrement solennel des vio- • tri mes de l'explosion de la poudrière de » Dudest', auquel assisfaichit le Roi, la Reine ; et. le prince héritier, M. Bratianu a an-norcé qu'un mo.iument commémoratif sera ' élevé aux victimes et que l'Etat se chargea ' de poiuvoir aux besoins des veuves et des ; orphelins. L'homme qui n'a rien u île la guerre Il oxisfe à l'heure actuelle un homme qui était appelé à jouer un rôle dans la grande tragédie mondiale1 — à cueillir des lauriers ou à prendre passage dans la barque du 1 nocher Caron — et qui ne sait rien de lien de co qui se passe autour de lui, innocent ( comme l'enfant dans son berceau. C'est un j Italien, le oordonn;cr Antonio Fusso, de Lovera no, province de Lccca : il s'est en- : dormi 10 jour môme de la délelaratiom de la < guerre... et ne s'est plus réveillé depuis. L'Italie ayant d'olaré la gueri-e à F Au- 1 triche, l'ordre de mobilisation fut affiché partout, et Antonio Fusso invité à rejoindre ■ son régiment. I.es carabiniers ayant passé par Leverano assez tard dans la soir ® notre savetier, estimant qu'il n'y avait pas péril en la demeure, résolut do prendre une dernière fois tout son saoûl de sommeil. Il s'endormit, l'ordre do mobilisation sous < son oreiller, bien disposé à faire sou devoir 1 et de ee rendre dès pat,ron minet à la gare... ' Héla? ! depuis lors le brave liomme doit t toujours. Depuis des semaines et des mois, • il est plongé dans une léthargie qui i-ésiste à tous les traitements. Tout d'abord, on < crut avoir affaire à un simulateur et l'on j ne se fit pas faute de le secouer quelque peu, mais sans sucoîs. Les hommes de l'art l'entreprirent- à leur tour, mais Antonio tit i toujours celui qui n'entend pas. Alors, on décida de le nourrir artificiellement ob de le 1 traiter h l'électricité. Sous l'influence du { courant, on le vit un jour remuer les lè- ( vres. on l'entendit prononcer le moib : ,,Ma- f ma !" après quoi il se renàor-mit. i Interrogés au sujet de ce phénomène, les < hommes de l'art n'osent trop se prononcer. 1 D'aucuns pensent que le savetier a subi un choc nerveux occasionné par un rêve, au ' cours de la nuit tragique. ] Voilà un homme heureux, au fond. Il f passe son temps à dormir, exempt de pré- c occupations et de soucis : il aura sans doute, F en se réveillant, le grand avantage de con- s templer l'Europe sous un aspect très diffé- d rent de eplui qu'il connut), en se mettant au a lit, le soif de la mobilisation générale. t. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués des Puissances Centrales. Berlin, 13 août. — Officiel de ce mili : Théâtre de la guerre à lf Ouest. En'tro Thiepval et la Somme, nos adiver-sa-ires alliés ont rassemblé hier toutes leurs ibrc&s en vue d'ex Pater une attaque d en-^épible, qui s'est à cianchéer pendant la nuit sur toute la ligne du sc.cta.ur Oviilcr^-Por ziàres, après avoir ébé prto^dée, dia-ns Fa-prc&-midi, par des combats liuiit.'s. L'attaque s'est écroulée entre Thiep'val el) Gui lie-mont avec de très fortes pertes pour les assaillante. Plus au sud, jusqu'à la Somme, des corps à corps acharnas se sont livras entie îi/os trciupes et les Elrauçiais se lançant toujours à de nouveaux assa.uts. Ces corps à corps ont continué toute la nuit et se poursuivent encore près de MJâurepas ei, à l'est do Hem. Immédiatement au sud) de la Somme, une attaque française tlirigée contre Biaches, s'est déjà nettement écroulée sous notre feu. Sur le reste du front, rien d'important ne s'est produit. Au nord ejlt de Yemielles, près de Com-bres et au sud de Lusse, nos patrouilles ont fait des prisonniers dans la ligne ennemie. A plusieurs endroits, des entreprises de détachements de reconnaissance ennemis ont été repoussées- Au sud-ouest d> Bapaume, un biplan an-{glais a été descendu. S. M. l'Empere-.T a octroyé l'ordre pour te Mérite au lieutenant Frvnkl, qui a Participé aux fructueux combats aériens livrés le 9 aoi.t au sud de Bapaume. Théâtre de la guerre à l'Est. Front du feid-marécfial von liindenburg : Au sud do Smorgon et près de Lnbies-zov\r, des attaques russes sont restées vaines. A l'ouest de Zalocze, des attaques ennemies ont été parées. Front du général de cavalerie trdiiduc Charles : A l'ouest, de Monasterzyslta, ainsi que sur le front de La Bystrzyoa, au sudi-ouest lie Sfcanislau, les Russes qui prennent l'offensive ont été repoussés en partie par des contre-attaques. Théâtre da la guerre dans les Balkans. Rioa à signaler. , * * Berlin, 12 août. — Officiel : Retournant au front de l'Ouest, l'enije-reur Guillaume a inspecté, à la côte des Flandres, les troupes de l'armée de campagne, ainsi que celles de la marine. Sa Majesté s'est ensuite rendue dans la région de la Somme pour y exprimer sa reoon-naissance aux caefs et aux troupesi qui y combattent. A cette occasioni, l'Empereur a salué des troupes qui revenaient précisément du combat. * * * Vienne, 13 août. — Officiel d'hier midi: Front russe. Front des années du général de la cavalerie aichiduc Charles : L'offensive des troupes allemandes' et aus-tro-hongroises corn bai t.int dans les Carpa-bhes marche do succès en suco'.s. Ilicsr, elles ont enlevé à l'ennemi 700 prisontnieis et 3 mitrailleuses. Des contra-3tl>a;|iues tombics par les Russes au sucl-est de ^orooLta ont jeanplèïtemeut échoué. A part oeia, sur tout le iront des armées de l'arehiduo, tl n'y a eu dacthit.'j ïuelque peu vive que sur la Zlota-I-ipa inférieure eb au sud de Zalocze. Front des années du feldmaréchal-général vcm Hiajdenburg : A l'ouest de Zalocze, l'armée du colonel-jénéral von Bohm-Ermolli a repoussé -£Àx^ iieurs vigoureuses attaques. A l'ouest de Kazovka, un coup de main jxécuté oontre une position avancé'e de l'en-lerai nous a permis de capturer 170 pri-îonniers et 3 mitrailleuses. Au sud de Stoby cliva, les Russes ont îciioïKi dans des tentatives de passer le iôuve. Front italien. Dans le secteur compris entre la mer et a vallée du Wippach, notro feu a fait îohouer plusieurs tentatives des Italiens de i'approcher de nos nouvelles positions. Sur es hauteurs à l'est de Gor.z, nos troupes >nt encore repoufls'" une forte attaque et fait jii^onniers 10 officiers et 140 hommes. Le monte San Gabriele et L- monio Santo font violemment pris sous le feu de Var-illerie ennemie. Sur le front du Tyrol, quelques petites mtreprises nous ont permis d'amenJCr 80 >risonm0rs, dont 5 officiers, et 1 mitrail-Buse.Front du «Sud-Est. Rien de particulièrement important. \ Sur mer. Dans la nuit du 11 au 12 août, nos hy-Iroplancà ont très efficacement bonitordé es batteries ennemies en' position prè^ de 'embouchure de l'Isonzo, la station d'avia-icm ennemie cle Gorgo et les établissements ,Adria" près do Monfalcone'. En di5pit du tir extrêmement violent au-|uel ils furent exposés, ils sont rentrés ndemnes. * * * Constantinoplei, 12 août. — Of.iciel du *rand quartier général : Sur le front de l'Irak, rien- d'impcr'&mt te s'est passé. Une partie des forces anglaises, attaquée par nos volontaires eb nos létachements près de Wassirich, dans le ;ecteur de l'Enphrate,. a dû se re^iref aiprès m comlxit de deux heures, abandonmin t un ertiin nombre de morts et de blessés sur a champ de bataille. En Perse, sur _ le front riisse, nos déta-fhements ont rejeté l'ennemi hors de ses iositions à F ouest de Ken^avor et l'ont re-onlé à l'est de cette localité; ils ont fait [nelques prisonniers. L'ennemi, poursuivi ar les nôtres, se retire avec le gircs dh3 es florces vers Essadabadi, sur la. route 'Hamadan. Nos détachements avances ont iteint Pakmedaliad, à 17 kilomètres au crd-est de Ken gaver, et [lusseônabad, à lo kilométrés à l'est de la dite looalité. Nbs troupes, après avoir rejeté le 6 août l'ennemi hors de la locali.è de Singur, l'ont également rejeté lions du défilé d Elmis>, à 23 kilomètres à l'est de cette localité, et ont occuipô le col du défilé. Des prisonniers déclarent qu'au cours du dernier combat, en dehors d'un obu-sier, un canon de montagne et J; canons de mon'tagne ont ét'i rendus inutilisablios par notre feu et amènes à l'arrière du front ennemi. Sur le front du Caucase, les oipârations continuent à se développer à notre avantage inqon tes table sur l'aile droite. Une partie de nos troupes, grâce à une attaque f iite à l'improviste, ont repoussé vers le nord) les Russes qui étaient restés au sud de Tjatiuan, sur la rive orientale du lac de Van. La. région qui s'étend jusqu'au fleuve Kurad, au nord de M.usch, a été purgce de l'ennemi. Les troupes russes qui se trouvent dans les secteurs d'Oknott et a l'ouest de lvighi, se reliront plus loin dans diverses directions. Au centre et sur l'aile gauche, la pression de nos troupes rend imposable à l'ennemi l'établissement do retranchements dans certains secteurs. Lo 10 août, dix-huit navires de giuerre ennemis de diverses classes et opérant en plusieurs groupes, ont bombardé, .pendant une heure et demie, les localités de Morne-riiï, Fathie, Femik et Mersina. Ils se'sont ensuite retirés n'ayant endommagé que quelques maisons à Mer-ina. Sur le front en Egypte, le _ 9 août, la cavalerie et l'inflanterie angl!aior^, rfenPctru c'os par l'artillerie et les mitrailleuses-, ont attaquâ nos positions dans hs environs de Katia. Le combat a duré trefee hruros e^ s'est terminé à notro avantage, grâce aux violentes attaques que nos troupes on«b er<é-cut'ies contre les deux ailes do ''ennemi, qui a subi des pertes considérables et 6'cst retiré dans la direction d'El Roumanoj. ^ Communiqués des armées alliées Paris, 12 août. — Officiel dé 3 heures : Au nord1 de la Somme, nous avons utilisé la nuit pour organiser notre nouveau front. Nos reconnaissances ont pénétré dans le bois à l'est de la- station de iHetm, où nous avons trouvé do nombreux tu s. V'ers 9 heures du soir, l'ennemi a< tenté une vigoureuse réaction sur la carrière au nord du bois de Hein. Il a été repoussé avec des pertes sensibles. Au sud de la Somme, après un' violent bombardement, 1 eunemi a prononcé une attaque contre la Maisonnette. Nos tirs de barrage ont pris sous leur feu les vagwes d'assaut qui ont dù rentrer aussitôt dans leurs tranchées. Sur * la rive droite de la Meuse, n'ous a vous progressé au cours de la n-uifc dans la région "sud de 1 ouvrage de Thiaumont. Dans la région de Fleury, deux attaques ennemies, menées l'uno vers 9 heures, l'autre vers 11 heures du eoir sur nos jK>siLions au nord-ouest) du village ont été complètement rei»oussées. Ija lutte d'artillerie se poursuit très active dans le secteur Vaux-Chapitre-Le Chenois. Au nord-ouest de Saint - Mihiel et on Lorraine, près de Vélio, des patrouilles ennemies ont été dispersées par notre fusillade, laissant des morts sur le tqrrain. + * it Paris,, 12 août. — Officiel de 11 heures: Au nord de la Somme, après les combats préparatoires de la journée d'hier et da la nuit, nos tfroupes ont passé aujourd'hui1 à l'attaque de la troisième position eimemie qui s'étendait depuis les1 Chardecourt (?) jusqu'à la Somme, à la hauteur do Bas-court (*?). Sur un front do 6 y2 kilomètres, ■notre infanterie, avec lya- magnifique élan, a , enlevé toutes les tranchées et les ouvrages fortement organisés par l'ennemi sur une profondeur de 600 à 1,000 mè res. Nous avons pénétré dans lo village de Maurepas, dont la paitio sud et le cimetière son* en notre pouvoir. Nous avons nos nouvelles ' lignes sur les pentes sud de la cote 100, lo long de la route qui va de Maurepas! à < Cléry et sur la croupe à l'ouest de ce der- ( nier village. Le nombre des prisonniers va-lides fait par nous et dénombré -jusqu'à pré- 1 sent s'élève à un millier;' trente mitrailleuses sont tombée j entre nos mains. Une con. tre-att/ique déclaiichée pan l'ennemi entre Cléry et Maurepas a échoué sous nos feux. Au sud do la Somme, nous avons exé- ( cuté de nombreux tirs db destruction sur c les organisations ennemies e.t la régions de ( Bé^icourt. Sur le front de Verdun, dueli intenso d'artiiieria dans la région Fleury-iVaux-Chapitre. J Jciirn^e relativement calme sur le reste du front. < Londres, 11 août. — Officiel de l'après-midi : Entre l'Ancre et la Somme, Là situation est inchangée. Dans la section- occidentale du Iront britannique, combats do tranchées habituels. ( Des ■ deu.x côtés, de nombreuses luttes ont "■ lieu journellement. J « M ♦ Londres, 11 août. — Officiel du soir : Hier, nous avons gagné du terrain au r nord de Bazentin-le-Petit et au- nord-ouest i de Pozières- Une contre-stlaque dirigée con- p, tre cette dernière localité a été repoussée e avec de fortes i>ertes pour l'ennemi. * * * i Rome, 11 août. — Officiel du grand quartier général : La journée d'hier a valu une nouvelle et brillante vie tore à nos armis. Les vail- d lantes' troupes do la 3e année, continuant l avec une force toujours croissante la vio- a lente attaque commencée danvs le courant l d'e la journée du 9 août dans le sec'.our c de San Michele et de hian Martino, ont con- à quis toutes les lignes très solides que l'en- v nemi avait établies sur le Kai\st, entre Wippach et le monte Cosieh, à l'est do Selz. Les Autrichiens sa sont retirés. À l'est de la vallée, do ifortes arrière^gardes de l'ennenii ne « se maintiennent plus que sur le DebeJi et sur la hauteur 129, située à l'est- de Monfalcone. Nos troupes ont occupé Rubbia, San u Martino del Carso et tout le haut plateau -i de Dobcrdjo. Elles ont) atteint la ligne val- j: h'o Finola-Crni-Ilrib. Dans la région située à 1 est de Gorz, l'ennemi, fortement rotranchê, oppose de la résistance sur la ligne San Gabrielo-moute San Marco. Nos troupes ont atteint les versants occidentaux uo ces positions et la ligne du torrent de Vertojbizza. Sur le re*te du front, le? démonstrations habituelles des Autndhiens ont ét« repoussées partout. Ues avions ennemis ont lancé des bombes sur la lagune de Grado et sur Venise; les explosions n'ont pas fait de victimes,, mais ont endommagé des usines. Une escadrille de nos appareils Voisin a renouvelé hier le bombardement de Pra-vaftina. d'où l'.euinemi a enlevé le matériel dos positions qu'il a perdues. En évitant lo feu des batteries de défense, nos avia-teurs ont lancé une quarantaine dé bombes sur leur objectif, Font d^ruit et sont retn- rr°s indemnes dans nos lignes. * * * Pétrograd, 11 août. — Officiel de l'après-midi : Sur le Stoohod, près dès villages de Lubieszow-, Wolka >- Lubie-zowska, Jttoby-soawa et Zarucze, les combats achaniés continuent. Sur la Seroth, nos. troupes ont avancé en livrant des combats acharnés. L'ennemi nous a opposé une violente résistance et entreprend des contre-attaques ; malgré les tentatives qu'il fait, pour enrayer notre offensive, les troupes du générai Sacharow, par des attaques successives, l'ont rejeté hors des villages et des bois situés Sur la rive droite et ont atteint la crête des hauteurs qui dominent la région ; nous combattons sur la ligne des villages de T.rosu cianiec- Nesterowec. Dans la région du chemin do fer Mena sîerzyska-Nizmiow, nos tromres ont donné d'3 l'extension à leurs succès et gagnent du terrain. Un de nos régiments d'infanterie a rejeté l'ennemi hors d'un poîfit bois situé au nord'-ouest du village da Dubieako, sur le Koropiec, et s'est emparé de la partie méridionale oie Monastenzyska ; ie combat continue à cet- endroit. 1/ennemi, particulièrement les troupes aJleniandies, a. entrepris des contro-atttiques, que nous avons tontes repoussées. An cours d;:i coml-iat livré près de Monasterz*ys>ta-, nor.s avons fait prison m ers 2,500 soldats-, un commandant de régiment autrichien avec tout son état-major et 1 aumônier du> régiment. Dans la direction de 1 ouesti, nos trompes ont atteint la rive gauche do la ZloUa^Lipa et se sont emparées du village die La<za>-rowka, où elles ont fait prisonniers pins de 1,000- Autrichiens et Allemands. Un dé nos régiments de cosaques a chargé, a fait plus de 200 prisonniers et a pris trois mitrailleuse?. Un régiment allemand, franchissant la Zlota-Lipa près du village dta Zadarow, a dirigé une attaque contre uin secteur que nous occupons, mais il a été repoussé avec de fortes pertes. Dans la direction de Stanislau, notre îi'e droite s'est approchée du Dniester-Au sud de Mariampoi, nous avons nt eint la rive droite de la Byst-rzyca, sur laquelle nous avons jeté des ponts. Dans les environs de WorSka-Sjiben', les troupes russes se sont emparées, en combattant, de diverses hauteurs. SUR MER Gênes", 12 août : Un vapeur amenant do la viande cou-^olCe à Gênes a vu torpiller, au> largo d'u sap Saint-Sébastien-, un grand- navire marchand de nationalité inconnue. Amsterdam, 12 août : Le service des passagers Flessing'uo-Loa 1res sera repris le 16 août. Paris, 12 août : L'Agence Havas apprend de New-York t — On annonce que le sous-marin mar» îhand allemand r,Bremen;' se trouve à jro.vimité des côtes américaines. On fait les préparatifs pour le recevoir. C'.penhague, 11 août : Le vapeur danois „Ydun'% qui se reniait de Fried/;rikshaven à Copenhague, a St^ capturé par des torpilleurs allemands it amené à Swinnemùndei, où il doit d!é-sharger sa cargaison. Le navire avait à bord 153 passagers, )armi lesquels 80 enfants qui partaient en /acanccs ; ils ont été autorisés à rentrer à Copenhague. Copenhague, 12 août : I^e vapeur danois „Ydun", capturé pat les navires de guerre allemands et amené à ibettin, a été libéré et est eu route pour Copenhague. Copenhague, 12 août :• lie vapeur danois ,,Robert", chargé de xtto à papier, qui se rendait dto Suède à iouctu, a touché une mine et a coujé lans la Manche. On ignore le sorti de 'équipage, composé de dix-sept hommes. Copenhague, 12 août : Le vapeur danois ,,Machani" a recueilli lans la Méditerranée vingt-neuf hommes de 'équipage du vapeur italien ,,Sebastino", [ui a été coulé par un sous-marin, autri-hien. Les naufrages ont été débarqués à 3areelone. Christiania, V2 août : Des vapeurs qui viennent d'arriver an-loncent que toute la partie méridionale de i mer du Nord est parsemée de uavires en ju. Un vapeur qui se rendait d'Angleterre n Norvège, n'a compté pas moins dequa/-Drze bâtiments chargés de bois incendiés ar des sous-marins. Copenhague, 11 août : Le vapeur danois ,,ÀjaLx", qui se remisât e Blyth à Copenhague, a ébé caiituiré o,u irgo de llelsingord par un navire de gnuerro llemand et amené vers le sud, vraiseanbla-leanent à Swi'nnemiinde. I.a cargaison, se omposant exclusivement do charbon desitiné la marine danoise, on croit que le nuire sera rapidement relâché. Christiania, 12 août : Lloyds annonce que lo navire norvégien .Bertiia", jaugeant 203 tonnes, ohargé de ois de mines, a été rencontré à l'état d'é-ave à 20 milles do Flamborongh eb re-îorqué dans l'IIuipber. I.o naviie, qui vait- été iiucendié à coups do canon, était ampli ct'eau; il a été renflou,é. Lundi 14 août 19Î6 fl E C S JOURNAL QUOTIDIEN « jr,© Numéro ; îcf Centimes 3ma Annee. — 630

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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