La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1916, 07 Avril. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 05 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/8g8ff3nc0b/
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Vendredi 7 Avril 1Ô16 A B ' C JOURNAL QUOTIDIEN- - JLe Numéro : ÎO Centime 3mï Ânrsée. - N« 506 LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS S R-.c:s (an', œai,;juin), ir. G.90 | 2 mais (avril, mai), fr. 4,60 | I mois (avril), fr. 2.33 ILeg dcœaiïdss d'îthonneisteul sont reonc3 EXCLUSIVEMENT ftàx gtiicEieis c!es bureaux de poste. — * * ADMINISTRATION ET RÉDACTION Si, Z\£ontaffzie-a.ux-I-îGr~bes~Foia.gères3 SIîXJXEIXjIjISS BUREAUX t OE 9 à t? HEUFÏE3 Jos. MORES3È1E, Directeur i Petites annonces ...... ia lign«, fr. 0.40 Réclame avant les annonces . — i 00 Corps du journal — 4.00 Faits divers — 3.00 Nécrologie....... » — 2.00 LA GUERRE 613° jsu? de guerre " "Une séria de contre-attaques entreprises par les Français au nord-eeo des llaueoiut ni dans lo secteur sud de Douaumon.twVaux m'ont pas modifié In .situation orôée au nord do Verdun par les récentes attaques des Allemands. Aucun changomo.it sérieux «est du res.e signalé" nul e port eur le h o . t ,<$au.s POuret, pas "plus qàe- .sur ks fronts russe et austro-italien. lin discours k Ghanoeiior giiemand ; Bôtliu', o avril : 1 Lo chancelier do l*Empiro a prononcé lo discours suivant à la séance du KeiciisUig do mercredi : j Messieurs, I Lorsque jai pris, il y a,trois mois la parole devant vous, je me. s-aâs efforcé de vous faire do la situation militaire uni exposé basé sur dos faits positili's. Les événements ont justifié le ton do confiance dont était, empreint mon discours. , Uexpédition des Dardanelles, entreprise • par nos ennemis, a abouti à un fiasco à nul autre pareil. A la» suite de la campagne victorieuse de Serbie, au cours de laquelle, cote à avec nos troupes et les troupes1 austro-hon-groiscs, l'arm e bulgare s est couverte d une gloire impérissable, le Monténégro eti l'Albanie sont tombas aa pouvoir d>o nos alliés. L'es Anglais continuent à s'efforcer do délivrer leur armée enfermée à Kut-eK-Araara. Les liasses, ont réussi, iL est vrai, à s on- ! parer d'Erzeroiun, grâce à L'énorme supériorité do leurs effectifs, mais d importun- j tes—forces turques leur torrent la route en deçà. Lo même que les assauts russes dans l'est j de la Galieie, les attaques incessamment ro- j nouvelles par Bas Italiens sur lo front de j l'Isonzo s3 sont heurtées, sans suçais, à Li i bravoure tenace des troupes austro-hongroises. 1 _ Les Russes, enfin, ont déployé dlosef.orts inou s, le long d'un front immense, et 1. :o leurs colonnes à l'assaut de nos lignes, lu:ils leurs efforts se sont brisée devant Iliudenburgj et ses brava» soldat-, dont li résistance loiir a causé de s partes ômorims. Les gouvernements ennemi- ouï fait «-roiro à leurs peuples que notre force miliuiro touchait à sa fin, que nous n'avions plus d'hommes, que le moral de nos troupe > commençait à fléchir. M'est avis, messieurs, que les batailles engagées autour de Verdun les renseigneront mjeuxe Cette opération a été préparée avec une prévoyance géniale, ct les troupes héro ques qui l'exécutent obtiennent avantage, sur avantage sur un ennemi combattant avec un courage qui s'immole. La situation militaire est donc exeelente sur tous les fronts et absolument! conforme à notre attente* Do pouvoir énoncer du haut) de cette tribune une telle affirmation, messieurs, quels chaleureux remerciements ne devons-nous pas envoyer à nos guerriers et' . à leurs chefs qui au jourd'hui, après vingt mois do guerre et comme le premier jour, luttent corps et Time et sans défaillance pour le salut do la patrie ! N'os ennemis escomptent qu'ils pourront, on nous» bloquant et en nous affamant;, atteindre 4o but que no peut leur assurer la force des armes. Qu'en 1915 ils n'aient pas renoncé à cet espoir, je le conçois; mais ce quo je ne comprends pas, c'est que des gens réfléchis et do sang-froid s'obstinent encore, après los expériences do 1915, à poursuivre cette chimère. Nos adversaires oublient que le système organisé chez nous par l'Etat est, grâce à la' forte disciplina do la population tout entière, à la hauteur du difficile problème de la répartition des vivres; ils oublient que le peuple allemand dispose d'une formidable réserve morale qui le rend apte à limiter son train de vie, à réduire ses dépenses notablement accrues au cours des derniers lustres. L'existence ne nous C3t pas intolérable, messieurs, pareo quo, au point de vue do la consommation de la viande par exémplo, nous sommes ! momentanément ramenés à l'état do choses : existant pendant les années qui ont suivi 1S70. Nos ennemis ne peuvent oublier, sem- . hlot-tL, que la génération d'alors était, < comme ce'le d'aujourd'hui, assez forte pour leur asséner des coups solides. J Les mois quo nous vivons actuellement— ■ je le déclare sans ambages — semt pénibles - ' ils amènent) des restrictions dans maints ménages et des soucis dans maintes timiî les.. D'autant plus entière et reconnaissant» doit filtre notre admiration polir l'esprit de C sacrifice et de dévouement à la patrie dont t l'armée et les classes moins fortimé'cs f>nt prouve, en s'accommodant malgré tout de 1 ces difficultés, en consentant' les sacrifie g , les plus pénibles dans l'intérêt do la iut.o engagée pour notre existence. Telle est, messieurs, la conclusion des rapports qui mous jiarviennent de tout Se paye. Ils té-înoignant aussi que le travail de ceux qui i sont restés portera ses fruits, si le cijl j daigne accorder sa bénédiction à nos champs. Ls sont unammes à dire que les semailles [ a hiver sont très belles et que» La sta{âsLi. .« ques agricoles du printemps n'ont pas, de puis nombre d'années, dressé un tableau aussi optimiste . qu'au jourd hui. La r'oV'c 1 de céréales de 1015 a été l'une des pl s , mauvaises que nous ayons connues dbpnâs s do nombreuses dizaines d'années, et néan- <5 moins, non seulement nous nous tirerons « d'affaire avec nos stocks de o5réal"s fw.;. * nés à la panification, mais encore nous * pourrons atteindre la nouvelle récolte ar^oe l une respectable réserve. C'est une nouvelle i preuve do 1$ puissance agricole de l'Aile c magnie, qui •'vient s'ajouter à celles très nombreuses que nous en avions eues déj'< î J Huo d'autres suivront encore certainement ' Sans l'avenir. Dais le dessein qu'elle a Kit de nous ] iffamsr,^ de nous bloquer et d'étendre la l guerre à toute la- population allemande, y j ïompris aux femmes et aux enfants, l'An^-le- ( !c>re, avec la complicité de ses alli'a, a n oulé auit pieds tous les droits des n^ntfTOB ; uir lo commerce et le trafic avec les Etais d lu .centre de l'Europe. i note américaine du 5 novembre 1915, I i n" coiiii^i Imposé le dIits ^net .-pio l'on j connaisse violations par l'Angleterre du droit! des gens, n'a pas encore ré;u jus-qu'aujourd liui do réponse-da gouvernement anglais. Tout comme ce-lte no^.e, diversoo 'autres protestations, adressées par les neutres î\. 2îos ennemis, n'ont pas eu plus do siretf's et ont été suivies de Nouvelles vio-lati-.ns de neutralité.. L'Angleterre ^st ailée jus^u-'à interdire purement et Bnnpîe mont 1 acoioii humanitaire des piiiLam.hrop©3 américaiiis qui voulaient envoyer du laii aux enfants aliemands. l e dernier ,vordre en Conseil" anglais; menacé le commerce dos ports neutres d'uno nouvelle aggravation, contraire au. "droit c!cs t,ea«, dts règles du blocus contre Ls.{nulles 10 gouvernement américain a déji\ pr o-^.iem-oienfe élevé des protestations. / Aucun neutre de sang-froid, qu'il ait ou non pour nous des sentiments do sympaH.iie, no peut exiger , de nous que nous ne nous défendions pas contre ceice prétention, oon-irairô au droit des gens, de nous aifam.r que nous nous privions oies moyens^do dé-faise dont nous disposons. Nous les employons, ces moyens, parée que nous devons les employer. Nous reconnaissons les légitimes intérêts que possèdent lea neutrea daens lo commerco mondial et la navigation, mais nou3 eutesidons qu ils comprennent 1 s considérations auxquelles nous obéissons, qu'ils reconnaissent que nous avons le droi. -•oinmo le devoir d'user de représailles, par tous les moyens, contre cette politiquo do famine qui brave non seulement le droit des gens, mais même les sentiments di humanité les plus élémentaires. Dopais la dernière fois quo j'ai pris la parole dans cette enceinte, nous avons ét>3 obligés do déclarer la gnérro au Portugal. Vous avez appris do quelle série do violations do neutralité lo Portugal s est ro.idu coupable. Lo vol de nés navires, accompli au bruit do salves provocatrices, a lalfcdé. border la coupe. Le Portugal a agi sous l'influence do l'Angleterre, qui a donné une preuve nouvelle de 1 aimable protection qu'elle étend sur les petits Etats. Lorsque, le 9 décembre, j ai parlé ici do no9 dispositions à l'égard d'éventuelles négociations do paix, j'ai dit que je ne parvenais à discerner nulle part, auprès des gouvernements des pays ennemi?, do semr blables dispositions. Tout ce qui s'est produit dans l'entre-temps et tout ce que nous ont appris les déclarations des chefs d'Etats ennemis ont démontré que j'avais raison. Les discours qui ont éti prononcés à T^ondrcs, à Paris, Ci P^trograd et ù, Homo iyoaij _ .'-?ur.e cîar'4 qui me» dlisp<ans2i cKy revenir. Je mo contenterai d'un mot seulement à l'adresse do M. Asquith, président du» Conseil des ministres anglais. Je Vai!3se sans répon.ve ses invectives personnelles, estimant qu'il est indigno, mémo pendant 11 guerre, d1 adresser à son ennemi do toiles in-sultes. Mais, concernant les faits, jj veux lui répondre brièvement. Pour il. Asquith, la condition préalable de toute négociation do paix est la destruction complète et» définitive do la puissance militaire de la Prusso. "Il ajoute qu'on no trouve pas, dans mon discours, la trace d'uno ofera d6 paix do la part de Y Vllemi-gne. Chacun des partis serait prit à dis cuter les offres do paix faites par l'adversaire.Eli ! bien, messieurs, admettons que p. propose à M. Asquith de prendre place avec moi à une table pour discuter la possibilité do négocier U paix, et qu'il oommoneo par exiger la, destruction complète do la puissance do la Prusse : les pourparlers seraient terminés avant d'à/voir commsneé. A pareille condition de paix, il n'y a" qu'une réponse à faire, et c'est notre glaive quo nous chargeons do la faire. Si nos ennemis veulent continuer à répandre le sang, à ferles hommes et à dévaster l'Europe, c est afpaire à eux!. Nous sommes pr'ts et notre bras S3 lèvera pour asséner des coups toujours plus forts. Au début de la guerre, j'ai rappris la parole do Mo'tke, gisant qu'il nous faudrait :nooro une fois, par une guerre sanglante, Lfendro notre conquête de 1870. Pour la aiaintien de l'unité et de la liberté do l'Allemagne, toute la nation est partie au coin-xat, unie oomrao un seul homme, ei!i c e-t -etto Allemagne unie et libre que ne. s en. :emis veulent anéantir. Ils exigent que l'Al-emagne reJcvienne impuissai>te comme aux ûècles passas, cxpes'e aux convoi lises do 5&3 voisins, qu'elle soit le souf re-douleur de 'Europe, qu'on enchaîne, même après la guerre et pour toujours, le développement le ses capacités économiques. Voilà co que îos ennemis entendent par l'anéantissement :Ie la puiissance militaire de l'Allemagne, ris s'y briseront la tête. Quo voulons-nous, au contraire ? Le sens il le but do chaque guerre, e'csft pour îoua une Allemagne si solideme^it cliaa*pen-ée, si for'ement protégée, que jamais plus icrsonno ne sera tenté de vouloir l'anéaniir, lue le miondo entier sera forcé de recxmnafi» re son droit au développement de ses for- pacifiques. C'est la constitution cfo cette • AUcmagnc-là et non pis l'anéantissement d-3 nattons étrangères que nous poursuivons, et- ; a réalisation do ce but assurerai! en raômc enips le sauvetage du continent européen, i ortomenfe ébranlé dans ses fondements. Qu estee qu'une coalition ennemie peut of- i rir a l'Europe ? La Russie lui offrirait 1>, ; ort de la Pologne et de ïa Finlande; la franco, sa prétention à l'hégémonie, à cette iégemo<iie qui a fait jadis notre misère; i Angleterre, la division, F état permanent i irritabilité du continent européen, qu'elk» r o plaît a appeler l'équilibre, et) qui a té la cause ultime et majeure do la cita-tropfce que la présente guerre a déchaîu-e ur l'Europe et lo monde. Si ces trois puis ances ne s'étaient pas liguées contre rions < f n'avaient pas tenifé de faire rétrograder I xsqu'à un passé à jamais révolu la mar- | lie do l'Histoire, la paix, européenne se se aib progressivement améliorée par le libre < développement de ses forces. Ce but i kut l'obyîCtif dk> la politique allemande I vacr» la giienjè. Co qne nous souhaitions ioss«ler, nous pondons nar Io | 'avail oacifiqne. L'ennemi a choisi la pterre. Oammtmt l'Enrope pourra-tille sor-'r ce co flot (Te sarv? c 'Te larmes iailK i utour (lti^ tombeaux de miTions d'humains? i Ions Koaur.es partis en çuena pour r.otro i ma,is 06 1'" «istait n'csiKto plu9 ( J a progressé de son pas d'airain : , as iîo^ recul possible ! 11 n'cUit pas <lina tes âitcnîjirrï tlelvM- loroagno, ni do l'Autrieho-Hongrie, de ro--vrir la question polomiiso. C' est lo soit tes «.tailles qui l'a rouverte. Maintenant, C;1J ixisto. et attend une solution. IV.Vllemageû •-V l'Autriche-Hongrie ont lo devoir de L résoudre et elles la résoudront. Après dis événements si extraordinaires, l'HLtjiro re connnît pas l>o ,.statu quo ante". La PoiogVn •era une nouvelle Pologne après la guerre. La Pologne que Io tschinownik a opinress V c.'; çpasgurée, que lo cosaque russo a: in< c: -iiéo et piiîâe en la quittant-, n'existe-;, plus. r>es membres de la Douma eux-mèm^s cr.» ouvertement déclaré qu'ils se refusaknt à envisager la possibilité du retour du: fc:cai-nownik dans un pays ou, depuis son e-ipart, l'Aïleanand, l'Autrichien, ci le Polonais or-.t loyalement travaillé au profi!] do 1^ nation malheureuse. ?T. As-juith parle, dans l'e :pcsâ do s-;s condi'ions de paix, du principe des rationalités. La façon dont il en parle doit lm i'iiro admettre, s'il se place dans la situa, lion do l'adversaire invaincu et invincible, me. l'Allemagne 110 livrera plus de bon gr j au régime dos réactionnaires do llussie, les [icapJes libérés par elle et par se»; alliés entre la mer Baltique 'et les mar-cages de Wolhyn.ie, que ces peuples soient polonais, lithuaniens, baltes ou letùcis. Non, ra.s-.^iours, il 110 faut pas que la llussie pui^ o portiar uno seconda fois ses armées sur Ii frontière non protégée do la Prusso orientale et do la Prusso occidentale. Il no faut pas qu'elle piigss'e, uno seconde fois, feiro-^a pays ùo • la Vistule, à. l aide de iiaj^eno fraujcais... une porto ouverte à son iiiva-.ion dans l'Allemagno non protégée. Quelqu'un peut il penser que nous5', abandonnerons, sans avoir pris les plus Complets assurances concernant l'avenir, les pays occupés par nous, à l?0^e?t e: ïsor io territoire desquels a coulé le sang de notre peuple? Nous exigerons des garantie^ r elies ipio la Belgique 110 deviendra pas un otat vassal anglo-français, qu'elle ne sera pas constituée, militairement et économiquement, commo un rempart contre l'Allemagne. Ici non pi ni, il n'y a pas do „statu quo ante". ici non plus l'Allemagne no peut corj-en-: tir à sacrifier à la francisation ïe peu oie llamand longtemps opprimé. Elie a le devoir de lui assurer un développement lir-.e et sain, conforme à ses désirs, sur la base do sa langue et de son particulaiïsme ntor-landais. Nous ne voulons point de voisu.s disposas à sa liguer de nouveau Oantru nous pour nous étrangler. Nous voulors des voisins travaillant d'accord avec no-:,s ji' ur notre pr"ofrLiioij>.roqu>'« Savez - vou»ss cm effet, «messieurst, quelle /était la, situation avant la guerre ? j.o rmvail pacifique allemand», l'applicatum paOit?;que allemande ry cvMlalxiraient visublo-ment à Anvers, à la prospérité du pays. Actuellement encore, pendant la gneine mOcne, no nous efforçons-nous pas de rendre au pays sa vie normale dans la mesuro du pes.sibio 7 Le souvenir 00 la guerre vibrera longtemps encore d'ans ce paye gravement éprouvé, mais nous ne voulons pas et eiious ne ixmvons, dans notre intérêt-mutuel, permettre que dte fait de ces éprciuves l'o nouvelles guerres siu^issent., Je voudrais encore, à ootte occasion, toucher umc au ire question. Deoais le d'3but de la guerre, le • gouvernement russe te.dJ de toutes ses forces à piller et à chasser de son territoire les sujets russes de race allemande et los sujets allemands habitant la liuiisde. C'est ii->rb droit et notre devoir dl exiger qu'il répare las torts qu il a caus.s de la sorco contre tout droit humain, y, qu'iil rouvre les partes de ses prisons àn^s compatriotes chassés et envoyés en captivité. I-^Euiepie qui sortira do cetié crise, la plus e^'royablo de toutes cel.es qu'on ait connues, no ressemblera plus, on. de nombreux points, à l'ancienne Europe. Le sang versé ne peut revivre et les biens perdus» fie se restaurent que lo.ite.ment, mais il faut quoi qu'il en sjit quo l'Europe devienne, pour tous les peuples, l'Europe d'an traivail pacifique. Il faut que le traité de paix qui terminera cette guerre soit un traàtédiuïufcje. Il ne fiauô point qu'il constitue l'eiuoryon do nouvelles guerres, mais qu ii suit \ organisation définitive et pacifùpie de la situation européenne. Pendant la longue communauté qu'a Créée entre nons la guerre, nous nous sommes de plus en plus étroitement unis à nos Aliics. A la loyale eamaraderie des champs de bataille de\'ra succéder et succédera une Cotm-nrujua/uté de ira^va-iJ. pacifique, mise aui service d'o la prospérité économique et civilisatrice des empires, d? plus en plus intimement alliés- feur ce terrain encore, nous cioivissons d'autres voies que nos adversaire?. JJy ai cléjù» fait allusion tantôt. L'Angletcr e entend que, même après la conclusion do La paix, la gneiTC ne cesse pas, et qu on entreprenne à ce moment contre nous, avec ine rigueur rederabléo, la guerre comme,--?iale. Elle veut quo nous soyons anéants, niiitairement d'abord, économiquement eo. uiite. C'est jiarfcout uno fureur ln-utale île lesiiaiction et d'anéantissement-, la volonté éméraiie do faire d'un peuple de 7o mil-ions d'âmeS un estropié. Ce!ta mcnâea s é-/anouira crunine les autres : que i;s hom-nes d'Etat toutefois, qui prononcent de telles paroles, no perdent point do vue que pins ours paroles seront violentes, plus nos coups seront forts. •Jetons maintenant un regard au delà do ('Europe. Coupés de toutes relations ave3 e pays, nos troupes coloniales et nosern jatriofesi ont défendu ncs colonies aveo té-tacité et, aujourd'hui encore, dispute t pic-1 1 pied le territoire à l'ennemi dans VJlzI Africain allemand-. ^ Mais, comme disais Bismarck, ce n'a&jf as liVbas que sera décidé Io sori définitif de nos colonies; c'est ic\ sur le continenti. Ntes vj-> oires sur le confinent nous assureront' des >ossessions coloniales et ouvriront ttm ne--rellq activité fructueuse à l'indéracina: ] sprit d'onUeprise allemand'. C'est ei.isi ;• 0 îous envisageons l'avenir : librement er rancherucnt, avec une confiance eroifesàiite. ^on point par orgueil, certes, et en ne -rompant nous-mêmes, mais pleins der:e 1. îaissonco envers nos guerriers, avec une f. >i sacrée en nous et'en notre avenir. Chez Mv s ennemis, dt« illusions heu tes et îor« s lomme des montagnes, une haino ra^en-e t la tromperie du peuple pèS3nt. sur »■.< isprits. Les hommes d'Etat s'y t inventent chaque jour de nouvelles f >r-nules qrr'ils ajoutent aux anciennes pour i© point rompio l'illusion. Nous n'avons pas le loisir de faire ici de la rhétorique; les faits parlent pour nous et sont plus forts. De toutes lC3 puissances iKÎligérantes, l'Allemagne est la eeulo quo ses ennemis menacent, par la boueho do leiurs hommes d'Etat, de l'anéantissement e? du inorceïiement do son empire, do la. des-; truction do sa puissance militaire et économique. Les forces impulsives qui ont fomenté la coalition contre nous avant la ; -erro : soif do conquête, désir- de revanche, jalousie contre le ooncnrrcnfe sur io marchô mondial, sont rest es puissantes de puis, malgré tout s les d-l-iites. Sur la na-tare du but do la guerre, Londres, Paris ci. Pétersbourg sont d'accortî. Nous, nous leur opiwsons c«-fai\ à savoir quo lorsque Li catastrophe s'est abattue sur l'Europe, nous n'avions d'autro but — à la di£fér0..co de lS70, où la fondation do l'Empire apparaissait aux yeux do tous les Allemands comme le prix naturel do la, victoire — qr.o de nous défendre, de rester nous-mêmes, d 0-oarter l'ennemi de nos foyers et» de le chasser aussi rapidement que possible de partout où sa fureur do destruction avait fait La- prouve de sa monstrueux activité. Nous n'avons point voulu la guerre, nous y avons été entraînés centre notre volonté. Co n'est pas nous qui avons menacé les autres nattions do les anéantir, de détruire leur nationalité. Et où puisonsvnous la force de supporter chez nous toutes les dnucu'.jtls résultant dm blocus do notre trafic, de résister au dehors à la supériorité numérique do nos ennemis, pour continuer à leur porter coups et pour vaincre. Quelqu'un [leut-il croire sérieusement qu'elle soit puisée dans une soif do conquête 9 C'est, que ncs soBats ont accompli des gos:es héroï-nue?. Notre peuple, pendant 44 ans, a gratifié lo monde d'une foule dîi bienfaits intellectuels et ce n'est pas la plus pacifique de toutes les nations qui s'est transformée subitement en un peuple de <13arbores ou de Huns. Mai® toiles sont les inventions de ceux qui sont responsables de la guerre et qui en ont 0011scdf2n.ce. Leur dernière accusation consisto à affirmer que nous vouions nous jeter sur le confinent américain. C'est de la fantaisie, tout comme d affirmer quo nous cherchons à conquérir une portion du territoire du Brésil et d'autres pays sad-amô-ricains. Sans nous départir do notre eang-l'roid, nous mettons cette accusation sottement malveillante avec tant d'autres. Nous faisons la guerre pour (notre avis i cm ce et (jour notre avenir, et c'est parce que chacun do nous le suit quo nos exeurs et nos cens sont si fiorts. C'est pour l'Allemagne et non pas pour une parcello de territoire étranger que les fils de l'Allemagne versent leur sang- et meurent. Jo veux terminer par un souvenir personne). La dernière fois que .je fus au quartier général, je mo.trouvai avec l'Empereur à un endroit) où j'avais déjà aceompagné S. M. il y a un an. L'Empereu? s'est rappelé co détail et m'a dit en paroles émues le vaste changement que nos luttes ont amené au? cours de cette année. Alors, los Ruésos occupaient la crête des Carpathes : la percée près de Gorlice et la grande offensive de 'Hirjdcnbui'g n'avait pas encore commencé. Aujourd'hui, nous avons pénétré loin en Baissie. Alors, les Anglais et les Français] se jetaient sur Gallipoli pour mettre le feu aux Balkans. Aujourd'hui, la Bulgarie occupe solidement son poste à nos cô-tés. Alors, nous livrions la difficile batnille de défense en; Champagne. Aujourd'hui — e«u moment où me parlait l'Empereur— le bruit dta canon de Verdun parvenait jusqu'à nous. Uno profond© gratitude envers Dieu-, l'armée et lo peuple remplissait lo cœur de l'Empereur, ot jo puis dire qu'à cetto heure ia tâche immense accomplie pour nous par l'armée et la flolto, au cours de oetOo année1, nous est apparue plus grandiose et plus émouvante que jamais. A cet 0 heure grave, notro travail commun, à vous et à nous, messieurs, implique une responsabilité d'autant plus forte. Aucune autre pa :s_e 1 c peut nous animer que celle de savoir .-i nous aidons, si nous appuyons dans toute la mesure du possible nos guerriers qui là-bas, au loin, offrent leur vie pour la dé-fenso de nos foyers. Un seul esprit, une seule volonté les guido. Que cet esprit nous unisse tous et nous guide, nous aussi. C'est cet esprit qui, eprès quo les pères auront e >mbattu, mènera los enfante et les palils-enfants vers un avenir fort et libre. DÂWS LES BALKANS Pari», 5 avril : L'Agenco Ha vas annonce ce qui .suit: — D après les journaux .,,Patrie' et „E.m-bros", lo ministre d'Italie a protesté aur >rès de M. Bkouloudis contre les barales grecques qui se formant au norr] do l'Epiro et qui, par leurs incursions dans le su;l da l'Albanie,, entravent les mouvements dc« tr.-î u pes i talien ncs. M. Skouloudis a déclaré une fois de plus que ces bandes n'ont pas été recrutées sur Jo territoire de la Grèce et, on revano'ie, il a attiré l'attention du ministre d'Italie siu- l'apparition, à, la frontière do l'Epire, do bandes albanaises qui paraissent avoir l'intention d'entrer (n Grèce. fc-ofia, 4 avril : Hier, la première école bulgare a été ouverte à Nisch. Milan, 4 avril : Lo ,,Oorriero délia Sera" apprend d'Athènes quo, depuis quelques jours, les représentants d'un groupe américain se trouvent dans la eapitale de la Grèce. Le gou-vcrneR'<ieut semblo avoir 1 intontion d'émettre un emprunt do 150 millions aux Etats-Unis. é! int donné qu'un accord est devenu impossible à ce sujet avec la Quadruple-Entente.Contrairement à cette affirmation, l'Union télégraphique annonce que la Grèce a de nouveau entamé des négociations aveo la Quadruple-Entente pour l'émission d'un .emprunt.Odessa, i avril : Lo gouverneur général d'Odessa a Ri:3- pendu, pour la étirée de la le jour-*al rtI^le»iko JJtfr". COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués allemands Berlin, G avril. — Officiel de co miîi : Théâtro de la guerre à L'Ouest. A Pouest do la Meuse, l'a jourmo a été ti'ès agitée, d'abord par suite des feux de préparation quo nous avons concentres sur tes alontoui's de Haucourb. Dans l.a-pies-miii, notre infanterie, à son tour, a déployé uno grande activité. Elle a enlevé d'assaut Io village de llaucouit et, à l'est do cette localisé, un )>oint d'appui que les Français avaient solidement organisé. L'ennemi a essuyé des pertes sanglantes tu\s imp-or tan tes et, en outre> a laissé entie nos mains 11 officiers et 531 hommes non blessés, appartenant à deux divisions différentes. Sur la rive droite do la Meuse, nous avons promptoricait écrasé une nouvelle ténia tive dos Français dirigée centre les pesi-lions quo nous avons enlevées, Io 3 avril, dans lo bois de la Caillette ot. au nordl-ouesfc do là. Théâtres de la guerre à l'Est et dans les Balkans. 11 ne s'est rien passé do particulier. 9 :î ■>'» Berlin, 6 avril (officiel) : Dans la nuit du 5. au 6 avril, des d&ri-geoj'oles de la marine ont détruit, près _ do Whitlï/, «ne grande usine métallurgique ccmproîiant des hat;' j fouruieaux et di vastes installations; auparavant, ils ont lancé des bombes explosives sur une batterie établie au nord de llull; celle-ci a été mise hors de combat. En autre, ils ont bombardé les fabriques de Leeds et des environs, ainsi que pius.eniihî gares du district industriel; on a constaté que ces attaques donnaient de tiÔ3 bons résultats. Nos dirigeables ont été violemment canonnés; tous sont rentrés-indemnes.« * « Constantinoplo, G avril. — Officiel du quartier général : Sur le front do l'Irak, aucui* changement.Sur lo front du Caucase, il y a eu rencontre entre dos détachements envoyés en reconnaissance. Un croiseur ennomi a lancé une coniairiQ de projectiles sut la c,5te.près d'Eduindjik, à l'ouest d'Eregli. Il m'a ol>-tonu aucun résultat. Le 3 avril, notrd flotte a efficacement cauonné les positions ennemies de la frontière caucasienne.Prises à l'improviste par cette attaque inattendue, les troupes ennemies ont abandonné leurs positions et fui en désordre, laissant sur lo terrain une foulo do tués et do blessés. Au cours do la. morne journée, notre flot-té a canonné et coulé un navire russe chargé do munitions1. Dans la nuit dfu 3 au 4 avril, lo croiseur ,,Midilli" a coulé un grand voilier ennemi, après en avoir fait l'équipago prisonnier; il transportait du matériel de guerre et autre. Le 4 avril au matin, le „Midilli" a rencontré «no escadre russe, composée d'un grand cuirassé du type de 1',,Impératrice Maria", d'un croiseur et de trois torpilleurs; ces navires se sont bornés à ca»-nonner le „Midilli" do loin et sans aucun résultat. Communiqués des armées alliées Paris, 3 avril. — Officiel de 15 heures : En Argonnc, combat à la grenade dans io secteur do Bolante. A La Fille-Morte, nous avons fait sauter deux mines qui ont endommagé une tranchée ennemie. A l'est de la Meuse, nous avons engagé plusieurs combats partiels, a-u cours desquels nous avons progressé dans les boyaux au nord du bois de la uan.eioe. En Woëvre, bombardeanenl intense des secteurs. dto Moulainville et do Châtillon. L'ennemi a jeté dans la Meuse, au nord de Sai&trMihiel, 22 mines qui sont venues exploser sur nos barrages sans causer die dégâts. En Lorraine, l'ennemi, après 'un; violent bombardiesment de nos positions entre Arro-couTfc et Saint-Martin), a lancé plusieurs petites attaques dJ infanterie échelonnées sur divers points de ce secteur. Il a été partout reJjxmssfe par les feux de nos mitrail-leu-ses efc les tirs de notre artillerie. Dans les Vosges, uno forte reconnaissance ennemie qui ter.ta. d'aborder nos tranchées au. sud-eK't de Ceiles a été dispersée. * * Paris, 3 avril. — Officiel de 23 heures : En Belgique, un tir de destruction sur les tranchées oanemios en face de Steen-straefe a donné de bons résultats. Au nord do l'Aisne, notro artillerie s'est montrée active entre le bois do Beaumarais (sud de Craonne) et' Berry-nu-Bac. En Argonne, notre artillerie a continué ^es tirs 00 concentration sur les lignes et les voies do communication du front ennemi uotamment dans la région de MontfauCon et du bois d'o Maïancourt. A l'ouest de la Meuse, journée calme. A l'esfc de la Meuse, canonnade intermittente dans lo soc-tour Douaumont-Vaux. Aucune action d'infanterie sur l'ensemble du front dans la région do Verdun. c # * Londres, 4 avril. 1— Officiel du quartier général britannique : IIr.er, au sud do S ou chez, un de nos avions a descendu un aéroplane allemand derrière nos lignes. Le pilote et l'observateur son* morts. Aujourd'hui, l'artillerie a été active de paife et d'autre près de Souchez, d'Ancres, de Saint-Eloi et d'Ypres. La guerre de mines a été assez vive f*rès de Nbuv ille&aint-Vaast, d-'Hulluch et de la redoute HeheiH-ollern. .*. • Londres, 5 avri!. — Officiel du quartier général britannique : La nuit dernière, nous avons fait sauter ave© succès des mines près d'Iîulluch ; nous avons endommagé, en outre, un boyau de mines ennomi et nous avons détruit les positions allemandes établies dans les anciens entonnoirs. Ce matin, nous avons bombai-dé aveo efficacité les ouvvagieë ennemis. Près cte Bois Gromer, au nord du che min: d'Ypres à Saint-Julion, notre ar i.lerie de gros calibre a elfectué un feu cifi0a.ce qui a sérieusement endommagé les tranchées do l'ennemi et "cfui a dOterminé do nombreuses explosions. ♦ * * Londres, 3 avril. — Officiel dm War Office : Lo dirigeable ennemi qui a survolé 1* côte nordt-e^t do la GrajKÎe-Breîagïie a, jeté vingt-deux bombes explosives et quinze b'onL-fces incendiaires. j'eux dirigeables alle-nîands sont arrivés au-dessus des comtés <le 1 erst de l'Anigle-terrô vers lo h. ]5 du soir ; ils onr. croisé dans lea airs jusqu'à 1 ii-ni^o du matin ont. été fous deux, à différentes reprises, bombaitîÈs par les canons do défense. II semble que lo feui do Partillerio a emy^ciié lTv-r.c-mi d'arriver à jeter, des bombes s.i» un but 1 «réels. Les zeppelins ont lancé trente-trois bombes explosives et soixante-einq grenades incendiaires. Pour autant que l'oïh sache jusqu'à présent-, il n'y a pas eu de victimes. * « » -Rome. 4 avril. — Officiel dut giand) quartier général : Le long de tout lo front, activité de l'artillerie de part et d'autre. Ello a éùé particulièrement intense entre la vallée de l>o-gariua et la vallée de Siq*'ana,-et sur les hautoflrs situées au nord-ouest do Gbrz. Dans la n.udt du 3 avril, do petites attaques autrichiennes effectuées contre nos positions sur le Kauchkoffel (monte Cristallo) et sur le Mrzii Vrh (monte Nero) ont été repoussées. Des avions ennemis ont tenté opiniâtrement d'attaquer le territoire italien-, mais ils ont été repoussés par lo feu de nos batteries de défense et par les contro-atta^ues do ncs aviateurs. Un aéroplane autrichien* à réussi à lancer deux bombes sur Bas-san-o ; elles n'ont causé que peu 'le dégâts. Un do nos avions Caproni a joé imo bomlio de gros calil>ro sur Grafeulierg (Gorz); l'explosion a déterminé un incendia. 4 * » Rome, 5 <fvril. —1 Officiel du grandi quary » tier général : Dans lo ïrentin, activité habituello de l'artillerie. Dans la partie supérieure do la vallée de i'Adige, dans la zone du Crist.iilo, l'enuemi a oncoro entrepris, au cours do la nuit du 4 avril, après uno forte préparation par l'artillerie, une violente attaque contre nos nouvelles positions du Raucbkofel; il a étw repoussé aveo do fortes pertes et a laissé quelques prisonniers entre nos mains. Sur l'Isonzo supé.riour et moyen, violents duels d'artillerie. Des détachements ennemis qui ont tenté de pénétrer dans nos lignes à l'est dé Pod Sabotiiio, ont été repoussés et dispersés. Hier, des aviateurs ennemis ont tenté de survoler .Vérone, mais ils ont été rapidement obligés de s'enfuir dans la direction du nord. D'autres aviateurs ont réussi à lancer un petit nombre do bombes su? Bassano; deux enfants ont été tués. Dans la zono de l'Isonzo inférieur et sur les lagunes de Grado, l'ennemi a également tenté des raids aériens et des jo>s tie 1km-bes sur' de petites localités. Notre artillerie et nos escadrilles de défense ont repoussé les aviateurs ennemis; nous avons constaté quo deux d'entre eux sont brusquement descendus au delà de nos lignes. •> « * Pétrograd, 4 avril. — Officiel! du grand quartier général : Les inondations continuent. Les Allemands poursuiivent le bombardement do la této de pont d'Ukkiill à l'aide de canons de gros et de petit calibre. Devant lo village de Maslakowka,. à dix kilomètres au sud! de Dwinsk, nous avons bombardé aveo succès les Allemands, qui ont évacué leurs tranchées inondées. Sur le front des troupes du général lihvert, ii n'y a pas d'événements importants à signaler. A do nombreux endroits, des aviateurs ennemis ont survolé .nos abris. Ils ont joté neuf bombes sur Ljachowitschi. Dans les environs des villages de Bogua-lavrka et do Baszlyki, respectivement à 18 et à 9 kilomètres au nord^-est de la. gaie d'Olyka, nous avons repoussé les tentatives-qu'a Faites l'ennemi pour approcher die nos tranohées. Des aviateurs ennemis» ont lancé des bombes sur Rowno et sur Sarny. Dans la région do Sopanow, à S kilomètres au nordwouest de Krzemieniec, l'em-nemi a fait sauter deux mines. Il n'a pu> s'emparer des entonnoirs creusés par les explosions. Dans La région- située à l'ouest dui chemin de fer do Tarnopol, nous avons repoussé une attaque cimomie. Au nord de 13ojan, l'onnemi a fait sauter une mine devant nos tranchées. H a vainement tenté d'œcnpiw l'excavation. SUR MER Christiania-, 4 avril : Les journaux annoncent qu'il se dontirpiQ que, sur les quinze hommes qui composaient l'équipage du vapeur norvégien „Peter HamrC', un seul a été sauvé. Lei navire aurait été coulé pondant la nuit!» alors qu'il se trouvait à l'ancre. Londres, 5 avril : Lloyds annonce que le vapeur britannique ,,Bundu" a été coulé. Un matoloô s'est noyé; les vingt-sept autres» ont étèj sauvés. Amsterdam, 5 avril : On mando officiellement de La Haye que le département do la Marine a fait ouvrir une enquête au suiet de la porto du schoo-ner hollandais ,,Eîisa Holeina". Terschéiling, 6 avril : Des chalutieas à vaipeur on* amené un contre-torpilleur qui semble do nationalité britannique et qui est fortement avarié. D'après uno information d'Vmuiden-, Io chalutier à vapeur „Celestyn Jnliet" a rencontré, à 12 milles au norii-xmtst ûq Ter-

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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