La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 23 Mai. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 16 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/q814m92x3r/
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PRIX DES ABONNEMENTS 1 mois (juin), fr. 3.GO. Les demandes d'abonnement sant f-eQues exolusi-cement par les bureaux et les facteurs des postes. — Les rëclamalions conocrnant les abonnements doivent #r* adressées exclusi vanenl aux bureaux de pos te. ADIWINISTRATION ET REDACTION : 81 BHontagno-aux-iïorbes-Potagóros, Bruxollos Pet. annonces, la ligne, fr. "3.SO. — Réclames avant las ann.t la. lig., fr. 2.5?}.— Corps du joumal, la lig., ir. 7.5G. —Faits divers, la lig., ir. 5.09* — Nécrologle, la lig., Jr. 8. GO. — Coin des Eleveurs, annonces notariales, avis de socictés (assemblees, paiement de coupons, tirages), la lig., fr. 2.00. Bureaus do 9 a 17 houres Dirac'lon st AttaliMatlon: M i?w" |? i»™*'; IAC1. Pünsrcscrc niotrnvi-Kr. i /iujourd'hut ; 'DLUX pages. | LA GUERRE 1,389° jour da guerre] Rten t slgnaler.. L'olfensive altaanüe a i'OuBSi Paris, 21 mai : De 1'Agence Havas : — La canonnade a été particulièrement violente de part et d'autre sur le front d'environ 15 kilomètres compris entre Bucquoy et Al-bert. En Flandre, 1'ennemi a, eD outre, com-mencé uno préparation d'artillerie extraordi-nairement violente pendant laquelle il s'est servi de grenades k gaz. Tout indiquo nne ror prise de 1'offensive ennemie k bref délai. Paris, 21 mai : Au cours des combats aériens qui se sont déroulés k 1'ouest de Toul, I'aviateur améri- cain major Lufbery a fait une cliutemortelle. *** Paris, 21 mai: Le ministre de i'instruction publique a visité avant-hier Amiens; il a donne i'ordre d'enlever les tafcfciaux de Puvis de la- vpnnp<3 rrni riAnr»T\&«*i loc mure Ha lo maipia La guerre navale Amsterdam, 21 mai : Le steamer frangais Eole, qui transporfee 5,000 tonnes de marchandises destinées & la Commission for Helief in Belgium, n'a pas coulé k la suite d'une collision avec une mine flottante, comme il a étó dit tout d'abord. Le steamer se trouvait è. la hauteur du Dog-gersbank, dans la mer du Nord, k 1'intérieur de la passé libre, quand il heurta une mine. Le navire fut secoué d'importance, une for-midable explosion langa une colonne d'eau k trente mètres de hauteur et immédiatement les trente hommes d'équipage se sauvèrent dans les canots. On resta sur place une par-tie de la nuit, et comme on s'apergut que ie navire ne coulait pas, le capitaine et deux matelots remontèrent k bord. II constata quo le compartiment étanche du devant était rera-pli d'eau, mais que les feux brülaient toujours... Infmédiatement il donna I'ordre k 1'équipage de remonter k bord, et après avoir mis les pompes en manoeuvre, le navire put tant bien que mal continuer sa route par ses propres moyens et réussit k gagner le port d'Amsterdam. La cargaison, qui comporte, entre autres, 4,000 tonnes d'orge, n'a subi que peu d'avaries. **• Amsterdam, 21 mai : On mande dTmuiden qu'un convoi assez important de navires anglais a attaqué une escadrille de cutters d'Ymuiden qui pêchaient au large. Des équipages, de prise furent dé-barqués sur deux des bateaux, et comme le capitaine de l'un d'eux déclara ne pas avoir sufflsamment de combustible è. bard pour at-teindre la cóte anglaise, on lui rendit la li-berté. L'autre steamer, YOtono, a été amené en Angleterre, sous prétexte que les navires n'exercaieut la pêche crue pour se livrer plus facilement k 2'exporfation de marchandises do contrebande. Le Nieuwe JRotlerdamsche Courant dit, d'autre part, que sauf YOtono, les bateaux k va-peur DeriUa XII, Holland V, Pan, Pax et Ura-nia ont été amenés en Angleterre. Les remor-queurs We ster schelde, Sch. 50 et Elisabeth Ym. 122 manquent ó. 1'appel depuis samedi. Une autre information assure que le logger M. A. 117 a été coulé samedi probablement après une collision avec un contre-torpilleur anglais. Rotterdam, 20 mai: Du Maasbode: — Le voilier Frans s'est échoué. Le voilier norvégien Laabet a été avarié et a coulé. Le chalutier a moteur suédois John s'est échoué. Le vapeur siamois Stam Samud (4,699 tonnes brut) s'est échoué au milieu de la tempête.» *** La Haye, 21 mai-: Le Bureau de correspondance apprend que Ie gouvernement vient, jusqu'è. nouvel ordre, d'interdire aux navires hollandais de sortir les ports. *** La Haye, 20 mai: Le ministre des affaires étrangères a nommé une Commission spéciale chargée de préparer la défense des intéréts hollandais dans Taf-faire du Tubanlia, qui, après la conclusion de la paix, sera soumise 4 une Commission a'en-luête internationale. *** Berlin, 22 mai: Au cours du mois d'avril, nos sous-marins ! )nt coulé 652,000 tonnes brut, et ce total rétablit a courbe qui depuis I'automne dernier avait les tendances & baisser. Nous pouvons en con- i :Iure que les moyens de défense mis en oeuvre t >ar nos ennemis pour échapper a la destruo- " ion de leur tonnage par nos sous-marins n'ont :uère été efflcacesfc D'autre part, le chiffre élevé [es pertes ennemies démontre 1'activité tou- r ours croissante de nos vaillants submersibles. } 1 y a lieu de faire'remarquer principalement J accroissement du nombre de navires de- com- 1 nerce avariés par les sous-marins. Un grand c lombre de ceux-ci, écrit le Journal of Com- c lercc du 23 mars, ne pourront plus être mis f n service au cours de la gruerre. M. Geddes 1 éclara è. la Chambre^ dos Communes, vers la r li-mars, que le tonnage des navires en répa- F ation sur les chantiers avait atteint un demi- i: aillion de tonnes par semainé, et avec les ou- ü Tiers qu'on est obligé de faire travailler a Ja l( éparation des navires, on pourrait augmenter c innuellement la fiotte commerciale d'un demi- c nillion de tonnes. c ^Une information du 2 mai du joumal Le "emps conflrme d'ailleurs les constatations du c □inistre anglais, auxquelles, on le sait, on re 1' ieut pas toujours se Her. Le Temps reconnait l ue, dans la première moitié d'avril dernier, t< 33 navires jaugeant 350,890 tonnes ont dO cl hercher un refuge dans les chantiers francais ti our y être réparés. Cqpendant, dit le Ber- 6< noske Tldende du 24 avril, les réparations iï emandent du temps, la direction de 1'armée ti France ne mettant pas suffisamment de ïain-d'osuvre ó. la disposition des chantiers. n Angleterre aussi, le manque d'ouvriers p ïercés se fait sentir sur les chantiers. Pour apprécier dans toute leur ampleur les ^sultats obtenus par nos sous-marins, il re iut donc pas seulement tenir comptc des na- le ires coulés, mais aussi des navires avariés, ; ce dans la proportion oü 1'ennemi, en fai-in.t usage de ses moyens do défense, arrivé j\ tuver des navires touchés par nos obus et 0i ;cuse par ce fait une diminution apparente q-ï ses pertes. Dans 1'entretemps, le nombre q; ïs navires avariés diminue d'autant le ten- J age dont il peut encoro disposer pour entre-nir sa vie économique. ,es événements de Rassie p Pétrograd, 21 mai: On mande de Mcecou au n Nasclia Slowon 11 >uveau titre du n Russkoié SIovo», qu'une u immission maximaliste, présidée par te n inéral Krylenko, a été constituée cn tribu- fa il pour juger Tanden tsar, qui serait ao- cl' isé d'avoir perpétré un coup d'Etat, mo- ré flé la Ioi éleclorale pour la Douma.dilapidé bt s caissee de 1'Etat, etc. Des tirailleurs let- pi tois ont été envoyés h Tobolsk pour fame- ner 1'ancien tsar Moscou. •*» Pétrograd, 51 mai : L'Agence télégraphique annonce (jue' olu-sieurs membres de la familie Romanoll <jul étaient internés en Crimée et qui ont été ra mis en liberté par les Allemands soat arriyéi Il Kiel. Kief, 20 mai : M. Doroschenko, socialiste-fédéral, 'I éti nommé directeur au ministère des^ffairis étrangères ; le professeur Stan Kowski, rdi-nistre des cultes; le conseiller secret LercHe, président de la Commission financière |de ia troisième Douma. M. Komorny, comrrlis-saire du gouvernement oukrainien h Odess-SBi a doirné sa démiesion. I Kief, *1 raai : STous les journaux reproduisent le texte di; télégramme adressé par le gouvememen rpaximaliste ^ tous les organismes de revi tèillement : • —■ Saint-Pétersbourg se trouve dans une si tuation plus critique qu'on n'en vit jamais. I n'y a pas de pain. Tout ce que restait de pom mes de terre, farine et biscuits a été distribu^ a la population. La capitale se trouve è, deu^ doigts de la ruine. La situation ne peut êtr« sauvóe que si toutes les forces d'organisatior des soviets sont mises immédiatement en ceu vre et si 1'on emploie tous les moyens pos «ibles. n D'après le Nash Slovo, des émeutes provo quées par-la famine éclatent continuellemen dans les environs de Saint-Pétersbourg. *** Stockholm, 21 mai: Le Svenslia Daobladet apprend que les dif férents partis politiques de Finlanda ont tem: des réunions dimanche dernier pour examinei la situation. Les agrariens ont défendu lcm point de vue au sujet de la forme gouverne-mentale qu'il convient d'adopter. Le gouver nement est partisan résolu do la transforma-tion do la Finlande en monarchie. Le peupl€ affiche toutefois nettement ses préférences pour la forme républicaine de gouvernement. Si le gouvernement veut imposer la monarchie au peuple, il faut s'attendre & une révolution, la plus grande partie de 1'armée étant imbue d'idées républicaines. Un grand nombre de Jeunes-Finnois se déclarent opposés au projet du Sénat, qui a été adopté déflnitivemont par 44 voix contre 29. »** Constantinople, 20 mai: De 1'Agence Milli: — Dans la région de Kuban, les cosaques ent attaqué les Turcs. Des rencontres sanglantes ont lieu journellement.» *** Bale, 21 mal : La Nouvelle Correspondance apprend d Londres qu'& Bakou les combats continuer entre musulmans et bolchevistes. D'après lek journaux, il y aurait eu 3,000 morts et 3,ocjo blessés. PJusieurs quartiers de la ville sont eh Hammes. EN ITALIE Milan, 21 mai: On mande de New-Yorlc au Corriere delvo. Sera : — Le capitaine-aviateur italien Besnati a fa|t une chuto mortelle au camp d'aviation Hampstead, alors qu'il essayait mi nouvel cp»-pareil Caproni qui transportait 40 bombes. Lé capitaine Resnati s'était distingué par des vois hardis et, en novembre 1916, il avait établi la record du mond© en pilotant un triplan ayan( ving^cinq personnes du fort Manroe jusqu'^ 17,000 pieds de hauteur. II projetait de survoletf 1'océan Atlantique.» DÉPÊCHES DIVERSES Paris, 21 mai: Le parti socialiste a décidé hier d'interj peller lo gouvernement sur la politiqufi étrangère de 1'Entente. **■* Paris, SI mai: Le Matln rend compte d'un entretien qui 4 bh lieu entre M. Clemenceau et les délégués dq la Fèdération des métallurgistes. Un aecoid de principe est intervenu. I.es chefs des syndii sats engagerpnt les ouvriers & reprepdre ié travail. •*» Coblence, 21 mai : Des aviateurs ennemis ont «ttaqué cettj mit ia ville de Coblence. Plusieurs óombe^ jnt été lancées; les dégèts matériels son jeu importants. Jusqu'i présent, on ne si jnale ni mort ni biessé. La défense a éti aussi énergique qu'efflcace. Berlin, SI mai: Les négociations pour rendre plus profond! it plus étroite ralllance entre 1'Aliemagne e 'Autricbe-Hongrie ne pourront commonce iu'au cours de 1'été, des questiorxs prélimi ïaires trés compliquées restant a résoudre l'outefois, les bases de 1'accord sont rlé.ja éta 'lies par les deux parties, ce qui faciliiera 1; olution de la question polonaise. *** Berne, 21 mai : Les délégués suisses, MM. Moimann etf -nur, qui avaient été chargés des négocia-i ions avec'la France au sujet do 1'accord oonomjque, sont retournés i Berne, en ompagnie du ministre de Suisse k Paris, et ut rendu compte de leur mission au Con-eil fédérai, réuni en séance exlruordiniares 3 jour de la Pentecóte. D'apj-ès leurs décla, ations, une solution rapide des difflculté^ eut étre entrevus dans un délai Irès rap! roché. I^es gouvernements de l'Ententa nt déclaré ne pas vouloir s'immiscer danï is affaires intérieures de la Suisse, Mme preuve de leurs dispositions aml-iles, se sont déclarés préts h ravitailler qai harbon les induslries de guerre travaï-int pour compte des Alliés. Dans ces cif-imstances, on espère que la signature ie accord germano-suisse ne tardera guène. es etipulations de eet accord restero$t dies qu'elles ont été établies. On n'y Intflo-uira qu'une simple modiflcation de rédac-on, et 1'on estime que 1'accord pourra él'e jumis aux signatures dans la journée de lercredi. Sofia, 20 mai: L'empereur Cfiarles et 1'impératrlce Zita sint ïrtis le 19 mai au soir pour Constantinople^ **» Eeriin, 22 mai: On mande de Posen au Lokal Anzeiger ciie ville de Briezany (Galicle) est en flammïs. Jassy, 21 mai: Les ministres des puissances de I'Entei|te it protesté auprès du gouvernement r<Ai-ain contre J'article du traité ue Bucarast li est contraire aux accords nternatfc- iux relatifs 4 la navigatior. du Danube. ? *** Zurich, 21 mai: Du correspondant 4 Londres de la Zurlcll'r M: — L'attaque aórienne dirigée contre Londres nuit du 21 mai est une des plus important^s li ait été exécutée jusqn'ici. Los commufii-ïés ofUciels signalent 37 mort.-, et 150 blessls. ! nombre de Gotlia qui ont attaqué LondAs été extraordinairement grand. L'attaque s'öt Ito dans de trés bonnes condittons, au millïu une nuit claire. Peu d'appareils toutefois 'Et ussi ti traverser le feu de barrage. Les boiSi-s sont tombées dans des quartiers trés i>v-deux.» [ I EN AMÉRIQUE Washington, 21 mal: . „ Le président \VHs0n4a donné son approba tion a rovermanbill, projet de ioi qui prévoit une nouvelle réglementation du travail de fsrro ainsi qu'une organisation spéciale ocui construction d'aéroplanes dont la düectiou , a eté conflée 4 M. John Bryan. Nöire polilique iateraaüonale " 1 De Broquevllle contre Reakla Les démentis que nous faisions prévoir danr notre article do dimanche ne se sont pas lait attendre. Le premier arrivé est celui de M. J . Beipaire, secrétaire du P. Rutten. qui nous a lait parvenir la lattre suivante; Nivelles, le 20 mai 1918. Monsieur le Directeur, Dans votre numéro du 19 mai, première page,' • vous citez mon nom, en supposant que j'ai pris part h une réunion imaginaire tenuo le 2 mw : dei'nier au local des Syndicats Chrétiens de Bru-j xell&s, rue du Boulet. Je vous déciare et je vous donne ma par ie ■ d'honnête homme, que je n'ai pris part, a au- ■ cune réunion, ni dans le local ind'.qué, ni d.jns' ..aueun aulre, avec las personnes citées par vifus, a n'imporle quelle date de cette année. Du rite' ; je ne m'occupe pas de poliMque. Je iaisse aulpu-'j ■tr.ic le soin d'appréoier le souci que votre correspondant a 5e la vérité. ; Je vous prie, et au besoin je vous requier^ en • ^vertu du droit do réponse, d'insérer la préAnte I yectilication. J. BELPAIRE, Directeur des ceuvres sodales, . ■: Secrétaire du P. Rutten. i Après la lettre courtoise de M. Beipaire, que 1 ,nous nous empres3ons de reproduire, nous en i avons recu une autre portant, outre les signa itures de MM. les vlcaires J. Cardyn, Van Dun, - V an Tichelen, Van Assche, celles de MM. 11. Vergeis, I.x;on Christophe et J. Partous. Malgré le désir qu'en expriment les auteurs, nous -m ; la roproduisons pas intégralement pour la rai-son qu elle contient des aiiégations injurieuses ■ 4 1'adresse de notre informateur occasionnel lts se trouveront du reste et sans nul doutó . avoir obtenu satisfactioil par la reproduction 1 textualle du passage principal et seul pertinent i' de leur lettre, ainsi concu : Ni lo 2 mai, ni un autre jour, aucun d§s soussignés n'a assisté, au secrétariat de la rue du Boulet, ni ailleurs, 4 une réünion quelconque ®ti le P. Rutten aurait lait Ja moindre allusion 4 un prétendu dillérend entre ministres beiges. Ces démentis se trouvant de la sorte enretjis-trés, nóus tenons la discussion pour termlnée. Nour pourrions la mener beaucoup plus loi.i. mais nous sommes décidé ü ne pas le faire, 11e voulant pas ètre amené 4 nous départir du secret professionnel que nous avons le devoir de respecter plus scrupuleusement que jamais dans les circonstances actuelles : nous risque- ' rions, en le trahissant — nos lecteurs le com- ■ prendront de reste — de mettre dans une sitna- , tion f&cheuse les personnes que nous avons 1 citées, et cela nous ne le voulons b. aucun prix. Que nos contradlc-teurs soient au surplus per-suadés que nous n'avons pas la moindre inten-tion de faire tort & la Fédératlon Bruxellolse des Syndicats chrétiens. Cet organisme nous est au contraire «tout it fait sympathique, comme tous ceux, do quelque couleur politique qu'ils solent, qui s'occupent d'ceuvres sociales. Bien plus, c'est de cette sympathie même (p;e nous nous autorisons pour crier casse-cou a ses dirigeants, pour les mettre en garde con:,ro 1'orientation dangereuse que certains prétendent avoir été donnée A leur ceuvre depuis 1'in-tervention rue du Boulet d'un vicalre qu'i tort : ou i raison ils disent se préoccuper dkvantage 1 de politique que d'oeuvres sociales. N'insls- • 1 tons pas... 1 **♦ 1 A propos d'une grave question politique, ! nous avons cité des noms, précisé uno phrasn. enregistré des démentis. Toutefois, M. le vi- caire Van Noten, et le P. Rurten que nous 5 avons surtout mis en cause, ont jusqu'ici ' gardé le stlence. Encoro un vieux proverbe dit-il qu'il n'est jamais trop tard pour bien faire... 1 Dès maintenant, c'est 4 nos lecteurs de se f faire une or»inion quant aux faits quo nous 1 avons signalés, comme 4 nous de leur expli- c quer le pourquoi de notre intervention .inso- 1 "te- . c II est a peine be^oin de dire qu'én 1'occur- c rence toute idéé politique nous est restée étran- c | gare. Encore moins avons-nous cherché Ie oé- L néflee d'un reportage sensationnel mais vide *' de tout enseignement. En dénoncant publique- l' ment les dissentiments fondamentaux qui exis- '> tent ent?e nos grands chefs politiques et en -!é- 4 voilant les excès auxquels certains d'entre oux se laissent entralner pour désanner 1'opposi- 'i tion soulevée par leurs projets néfastcs et en d assurer quand méme 1'exécution, nous avins ^ youlu avertir lopinion publlque et lui faire q comprendro 1'importance évidente de l'en.'eu u de la bataille. ' <-r j II est certain — les éléments dont nous fe- ei rons état le prouvent — qu'il no s'agit de rien u moins que do sacrifler définitivement notre in- g dépendance économiquo et de mettre notre u commerce et notre industrie sous la coupe ,1. des Anglais. En dépit des avertissements nom- p breux, des appels répétés 4 la prudence qui leur ont été adressés, M. de Broqueville et ses |e fldèles persistent dans une politique éeono- p mique dont les Anglais, 4 la faveur de la cha-leur communicative de trap nombreux ban-quets, parviennent sans doute 4 leur dissimu- ler le danger, mais dont tout homme compé- j tent sait depuis longtemps qu'elle ne peut en- N gondrer que Ia déoadence de la Belgique. Souvent déja, dans le passé, nous nous sommos élevés contre cctte politique. Ello ap- paraissait alors tellement illogique et indéfen- ^ dable que p.our 1'expliquer il fallait admettre 4 que nos gouvernants, nveuglés par le ■blufi» des Alliés, voyaient 1'Allemagne réellement è 'f la veille d'étro morcelée, écrasée, anéantie, ré- <| duito 4 une impulsèance économique radl- l| Calo; que, dès lors, n'espérant plus voir se ré- di tablir avec ce't Allemango ruinée le eom- él merco d.irect et de transit qui fut de tont ijl temps l'un des principaux éléments de notre J fortune nationale, ils se retournaient vers Ia r| France et l'Angleterre, malgré 1'impossibilité !ff notoire qui exista pour la première de nous mS aider économiquément et la certitude quo des dj accords écqnoniiques avec la seconde ne peu- el' vent qu'annihilcr notre initiative industrielle scj ct commerciale au protlt des Anglais. d« Mais au point oü en sont venues les choses, après les enseignements militaires et politi- ' ques que les deux dernières annéas de guerre ont apportés 4 nos hommes politiques, 4 1'heuro oü 1'Allemasne, bien loin d'avoir étó , vaincue, est en train de faire avec ses alliés , la majeure partie de l'Europe un bloc capable p de déllor toutes les éventualités, on se do- 5 , mande vainement 4 quel mobile obéissent, nos gouvernants quand ils s'obstinent 4 se mettre | 4 la remorque d'une puissance dont le moins '"l qu'on puiss» dire est que son prestige est gra- n!? vement atteint... «6 Telles sont les raisons qui nous font consi- a| dérer comme un impérieux devoir de conti- nuer 4 combattre la politique-économique au- T glophile que certains de nos ministres pour ff' suivent sans attendre que les six mlllions de # Beiges restés au pays aient pu faire entendro A leur voix. Puisse notre dernier appel 4 la 4> raison, malgré les motifs qu'on a malheuren- & sement de le craindre, n'arrive pas trop tard I... a?' mevr******* * COMMUNIQUÉS OFFICIELS Commaaiqués des Puissances Centrales. forcés retrancher ces sL\ victoires de son pa: j mares. Dans ces conditions, et devant des affir- £ Berlin, 22' mai. - Offlciel do Ce midi j maüons aussi franchement fanlaisistes, il est £ Tu4,tM . , „ , pernus de douler un peu de ses trenfce-&ix t ilieatre do la guerre ó, Jüuest. autres victoires aériennes. L'as des as de I Dansi secteur du Kemmel, la violente ca- France, vengeur et successeur du capitaine Guy- nonnade a continué. Au nord du village de nemer, semhle vouloir, comme son prédécesseui* c Kemmel et au sud de Locre, de fortes attaques uiaquiller la vérité. • j partielles ennemies ont échoué le soir. Sur lts „ i deux rives d© la Lys et sur le canal de La * " \ Bassée, le terrain situé 4 1'arrière de notre Communiqués des aïmées alliées c iront a éié de nouveau pris par 1'ennemi stus i En violent feu. L'artillerie ennemie a aussi été Paris, 21 mai. - Offlciel de 3 heures: t ia it °ntre ^"as..et Albert- I!ntrQ Activité des deux artillerles daus la région c '4 *0S ,0pératl0ns n? sont d3" de Pheunes-Ailles et en quelques puints au c momonts. sud de 1'Avro. Nos patrouilles opéraut au sud- t imRlo.r aut*es 'fonts, rien d important 4 si- ouest de Lassigny, sur la rive droite de la s .,, u , , Meuse, en Lorralue, ont ramené des prlson- ' tr, ? ife m » « de bombardiers a dé- mers. Nuit calm» sur le reste du front. ' truit, la nuit du 20 au 21 mat, les vastes dépéts * de mimitions ennemis établis prés de Blargis.' Par,s ot mai _ ömrfei de » heitres • J I Berlin, 21 mai. - Offlciel du soir : Londres '1 mai - Offlciel • t retenthtótrêsUdV6eague^1Snaler ^ 163 ^ V» iroipes du' bataUlon de Surrey ont executé hier sou* une petite opératiun au J Borlin 2*> mai _*n*ffiriel ■ nord-ouest. de Mérvüle. Dans ce secteur, Tr tota" B5™OOOntonnesS"brut"dS T' d<5''rUit 8U notre^igne^toit au prisunniers^'pris J Chïml ?tS ma"- '6 mltraiiieuses. Aujaurd'iiui 4 1'aube, après { mafchand mondial 4 leur disposition a'dulc ^Sé^une"''contre-aUa^TOnSe"^ nou' ® mlliUiirM'J'nris'cs Telut* ^es^ilio^Tétó " ™leTü ? milliaireö priscs depuis ie début de la Hp nntrp nr-lillprii» nt flp nn<! mifr«fllpn«o<5 1 guerre, de 17,116,000 tonnes en chiffre rond. deA'^'fj^"avoÏÏ exécuté ï Vienne 21 mai — Offlciel de ce midi • la riult un heureux C0UP cle maul et ramené r Sur le'front itaiien.ks opérltions de re- SKnem ef 61 une-mitraiUeuse des t & 10-s « de dimanche, des détachemonis d'in'fanterie ffu'^tre"a taK Sientó et Meteen eüè 1 S^1Spr°ès^Pu1tfde S ITitiÜ"S a été plus vfolente que dfcoutmne entre la ï ïfr ie ',i Proflmit,é Scarpe et la hauteur 70, de même qu'au Q fnt Tti a patrouii- nor(i <je Lena_ Le bombardement a laaide de t Fener, nous avons repoPussé p^ mfe" aU auTorTde ? laqué de lorta détachements de reconnais- u nordlUe Bethune. i, sanoe ennemis. Prés de Capo Sile, les Ita- Rome on mai _*omciel ■ P ufvan'ZsU °nl ^ tranChée Activité'de ntls patrouSüei dans la région a La compagnie d'aviateurs n° 14 a des- du ilon.teUo £t nombreuses opérations de I cendu le li) mat quatre avions ennenüs oSi OIlnalS!ia,ï?e, ennenues que nous avons C sont tombés sur notre terrain. ' repoussees. Entre i Adige et 1 Astico, feu de f. 9 ■ diversion de 1 artillerie de part et d. autre 1 * » sur divers points. 'Notre feu concentrique a L Sofla, 18 mai. — Offlciel : été particulièrement elficace dans' la vallée P Au nord de Bitoiia, nos détachements de Sole et dans ia région situóe ^ 1'est de n I infanterie ou? pénétré dans les tranchées Lisser. Prés de Capocile, un de nos d<Ha- d ennemies, y ont fait des prisonnierö et en chements d'assaut a enievó è, 1'aube en un Q 3nt ramené du matérie! de geurre. A 1'est coup de main des tranchées ennemies so- ^ iu Dohiopolje, des troupes d'assaut enne- lidement occupées. L'ennemi a exécuté une d mies qui avaient, après une préparation forte contre-allaque qui a été complètement 1( e! artillerie, ten té d'approcher de nos posi- repoussée. Elie luf a coüté de grosses per- c tions, ont été mises en fuite par notre feu. tes : nous avons fait 31 prisonniors et nou-s p A. 1'est du Vair dar, réncontres de patrouilles sommes emparés de lüü i'usils, de 4 rnitrail- p au cours desqueiles nous avons fait des pri- leuses et de matériel de guerre. Nos avia- ^ aonniers anglais. teurs ont été trés actifs. lis ont lancé huit tonnes de bomhes sur des objectifs ennemis c Sofia, 20 mai. Offlciel: dans la région de la vallée de Sugana; sept f Sur los rives du lac d'Ochrida, la ca- avions ennemis ont été descendus, un hui-lónnade a été plus violente p$r intermittence tième a été forcé è atterrir. lo part et d'autre. A 1'est de la Gzorna, dans —.■7ïïniiSi,-,-TT—T~-----rT— ■ , . 11 la région de la Moglena, nous avons dispersé par notre feu dos détachements d'assaut enne- Oépêcl^es Öiyerse3 L nis qui tentaient d'approchftr de nos postes " ivancés après une préparation d'artillerie. Au * i , 5ud de Doiran, nous avons repoussé d'une Amsterdam, 21 mai : hanière sanglante des détachements anglais e col'respondant porisien du << Daily ïui avangaient contre nos positions sans°pré- Telegraph » déinent 1'in'formatión du U Man- n Jaration d'artillerie préalable. cliesier Guardian », suivant laquelle la pro- v' . ' posi tion de paix d^ l'empereur Charles au- C( ?.n .. 01 , rait été déclinée par les Alliés. tr ^3e Un, 21 mal. Officleux : _ l6 corres-pondant a Paris du « Man- p X>epuis quelque jours déja, sur le front è chester Guardian», dit-il, M. Dell, a dü.don- n Queot, un feu trés violent sévit et de fortes pa- ner sa démission de (nembre de 1'Assöcia- C!' rjm e reconnaissaii.ces ennemies tüterit nos tion de la pres se anglo-américaine, et 1'ac- g( :sj:ies pour en découvrir les points faibies. Hier cès de la tribune des journalistes étrangers 'mun une formidabie préparation d'artillerie a & la Chainbre des dépütés lui a été interdite. . )j.cédé en Handre une attaque anglo-frangaise Ses divulgations au sujet des lettres de. ,x it tres forte envergure conlre le Kemmel et nos l'empereur Charles ont produit une grande ^ i'ouest et a t'est. Sur un sensation dans les milieux diplomatiques. sc rént de 10 kilomètres, les vugues d'assaut fran- M. Dell, qui était un ami personnel de feu olies se sont lancées contre notre prem.ère et Jaurès, possède beaucoup de relations dans R L«re óeuxlème lignes. Sur le teirain plat qui le monde socialiste parisien. II y a un an et itend au sud de létang ^e Didoeüuch, trans- demi déjè, que 1'accès de la Chambre lui ln dtj4 par ia wolente canonnade de la der- avait été interdit, a la suite de considéra- p{ iilre semaino en champ d'ent-jmioirs, des mas- tions peu flatteuses qu'il avait émises au su- fa es kès compactes de troupes frai^ises ont at- jet de la guerre et de 1'attitude des diri- x( i&iié dans lespoir de pouvoir toui-ner Je massif geants 1'rangais. D'avoir dit que la uécision to u Kemmel par le nord. Une violente canonnade tinale ne peur ra jamais être obtenue par les at a regues a une distante de quelques mètres, armes lui avaient aliéné toutes les sympa- cr f telie sorte que i assaut g est arröté d'un seul thies : on lui reprochait aussi d'avoir sou- vi ctup et que toutes les troupes ont'- dQ reiluer, ré- lenu que, si la Erance avait é.té gouvernée st: jites a letat de inisér:able débris. L'avtaque par de véritables hommes d'Ètat, elle se ( bi ïyaise n a pu porter en aucun point contre le serait empressée de conclure la paix en m fcnnnel lui-même. Notre feu destrucbeur avait 1915. II y a un an k peu prés, M. Dell avait m Riem ent tbranié les troupes franyaises parties a créé avec 1'aide d'un journaliste francais un bitaque qu il a été impossibie de lès décider a journal anglo-frangais, «La Nation », qui Oi flor ao 1 avant. • visait plus particulièrement au rapproche- rur , Je Kemmel a Ctytte, l'attaque fran- ment des penples européens. Après quelques tic pe s est écroulée devant nos obstacles. A 1'est mois d'existence, i- journal fut supprimé ft Locre, ies l-rancais ont simplctaient réusai a' par la eens u-re. M. Dell, qui avait égalemont de paneer un nid de tanchées iocaiernent liimté émis 1'opinion que M. Caillaux avait été le pi ui se trouvait pris maintenant sous notre feu plus clairvoyant de tous les hommes politi- m Ineentrique. Entre Locre et Drarioeter, les E-ran- ques francais, a été finaiement expuJsé du gr lis avaient tout d'abord róussi a avancer en pays comme dangereux pour la paix inté- le< Ivoyant leurs masses au feu sans ie moindre r ie ure. ' ce ^'nagement, mais te succès ma pas été de Ion- ' Co durée. Nos iroupes de coinbat ont immédia- Londres 21 mai • 1'T rn' ?°"lTe;a,/sLaq.U!,S 'ö1, aprè? L'Agence Reuter annonce que le roi George ce ir ïrnmmLrtnni rï' te.tam eiiuro.t a nommé sir William Erederick, le premier m' t r«f • m iü iö- « ■ i rügimenl en P^rsoiine, rninistre do Terre-Neuve, membre du Conseil 00 H refouib les asoaüiants qui ont reperdu tout d'Emoire on Iten-aln qu'iis avaient g-figné au cours de leur * * "do fenlier assaut et jonché ie terrain de leurs morts. • ™ * * po ^ Madrid, 20 mai : J.éj ' L'infant don Carlos est parti pour le Maroc, - [Berlin, 21 mai. — Officieux : oü il va inaugurer le chemin de fer de Ceuta ve ^Lors de la grande attaque frangaise contro lo ü Tétuan, qui vient cl'Ötre terminé. sai Iminel, qui a échoué le 20 mai, de nombreux fec ponniers apparionant divei-ses dtvisk>zis Rnfavia IX mni • cei angaises. sont reetés entre nos inains. Ces 'jri- xi/ i , v mrijers c'accordent a d-v m Vn L Agence Nóerlando-Indienne annonce que Pè iiinicii» o aocozueni a u^e que dts üivi^ions an- i>on vjent fie découvrir flnn«; li : vpII^. mi ^4^ tr 'cause d« 1'écpouiemaiit ccmpiet de 1'assaut uauL- eDl IICnes' o sai Kois Depuis lo 4 niai, l«s ftan9ais s'épuisent Washinöton 20 mai* * 'l ires^divfsiöns "m°me ; vf"*> Le secr6tKi™ cl'F.tat des affaires étrangères a P6 ' t. ^^ r , J;l recu offlciellement avis de la conclusion d'un C01 . V ni™ u r m^., i ?i toujours ronouve- accord eritre la Chine ft Ie Japon au sujet ces , ' „.?? "e-Ulcatif gue mesures'è. prendre pour maintenir la paix en le ingi'é les proteslations réilerées de ia presse, E-trém°-Orient 'C II accuse 1'Angleterre de ne pas tenir a 6ee po- " ' 0u lions sur le coat-nent et de vouloir se bomer a * gu |re ia guerre navaïe, ie gouvernement francais PPTITSri IMO? I CC et prille ses meilleures Iroupes pour la défense ftlllLS IMUUVbLLLb d>é l'pres, ;i intimement liée au prestige anglais, noi pyur cello de Calais devenu vüle angiaise, sans QUESTION FL/1MANDE voi hger qu'il aura im jour le plus grand besoin — ^ses mómes troupes ailieurs. Lc «Vrije België» pubüe la note suivante : dal — Frans Van Cauwelaert a eu un long tèn (ierlrn, 21 mai. — Ofhcieux: entretien avec le roi Albert au sujet de la des fe communiqué oftictei francais du 10 mai dit: 91163*'01"1 flamande. Nous croyoiis ne pas me r Mier, au cours,de deux raids, le lieutenant *if5,mlnett-re une indiscrétion en disant que vel tck a descendu six biplans allemands: les Van Cauwe!aert a emporté de cet entre- Ia^ lx premiers en 10 seoondes, le troisième en une imPrcssion excellente.» [nlmrtes plus tard, et les trois autres au cours J}°r ie°sado°lLyoh commente orgueilleuse- PAIN SANS FAIIINE de Cf Fon«UnCE rS6iPar 10 nf,Ute" Le Ti]d aPPrend ^ la soc*té laitière «Nu- qUe ronok, qui a ainsi, ajoute-t-il, remporlè sa tricia», è. Zoetermeer (Hollande), a fait paten- con \rl: lüS f,?!ricnn'e' et 7l1 le compare cnsuite a ter un procédé de fabrication de pain sans blé tati tre capitaine-cominandant baron von Richt- et même sans farine de hari.cots ou autre. Ce - • JJ1 .y ,a :e moinfjro doute que ces ao pain se compose cependant de dextrine pure, con ns d éciat du lieutenant ,'c»nck mér:leraient la mélangée d'un itroduit lacté. Ceux qui ont eu sou is grande admirohon sils étaient réels. Mais occasion de goüter ce pain en louent haute- nis- tout la front h i Ouest, deux avions allo ment la faveur. L'inspection de 1'hygiène pu- que i'.ids seulement ont été descendus le 9 mai, et blique a, parait-il, fait un rapport' favorable dér talent des monoplans. Comme il est peu pro- sur ce pain sans blé, dont la valeur nutritive dar jle que le lieutenant Fonck ait descendu six ne serait pas inférieure & celle du pain de ma ons franjais ou anglais, nous sommes bien guerre actuel. x tior PETITE GAZETTE 1 des Jcunes gens , J.e youdrais faire lire ü, ces jeunes gens que ai rencontrés dimanche dei-nier dans la forét, n compagnie de leurs charmantes petite3 mies, les lettres que depuis deux jours j'ai rouvées dans rnon courrier et dans lesquelles i Técisément il est question d'eux. , J ai, coimne tout le monde, entendu chantiep ' ctte jeunesse. Je n'ai pas k vous cacher quei en avais épronvé un malaise qui, a certailis , noments, quand, par exemple, entre deux con-' •Iets, le bruit du canon arrivait k mes oreilles, onnna a la tristesse, et la pensée m'avait aöme traversé 1'esprit que peut-étre je ferais ien de leur envoyer ici, en réplique, un petit ouplet de ma fa$on. Puis, j'avais flni par n<e ïre : «Bah 1 une liirondelle ne fait pas le Drin-smps, et pour quelques imbéciles et quelques ans-cosur qui ciiantent ainsi alors que le londe entier halète et souffre, i) est bien inu-ile que tu sortes tes foudres, mon ami...» Mais, décidément, trop de jeunes gens cet Duola ont trop chanté — et quelles chansons 1 — et trop do jemies gens chantent qui chaque i manche s'en vont promener dans la forét vee leurs charmantes petites amies pour que 3 ne fasse pas écho aux plaintes et aux pro-1 ^stations dont je pariais tout ö. 1'heure. Oui, il faut bien que jeunesse.se passé, et 3 trouve charmant pour ma part ces prome-: ades en bande dans la forêt. Ca ne fait du lal k personne, n'est-ce pas? Et c'est si bon e s'aimer, de se le dire et même de penser k aire plus tard beaucoup d'enfants qui rempla-eront los inilliers d'enfants crue la guerre ura tués! Mais est-il vraiment nécessaire que es plaisirs innocents se compliquent et-s'en-lidissent de ces chants, de ces hurlements, de 1 ette joie débridéq qui attriste et scandalise on seulement tous ceux et celles ffui ont des aisons particulières de souffrir, mais encore )us les honnêtes gens. Est-ce quo Vous ne entez pas, jeunes gens, et vous surtout, jeunes lies dont les yeux disent l'ftme sensible et onne, que ces choses sont des choses abomi-ables dans les moments angoissants et cruela • ue nous traversons ? Tenez I je vais reproduire une de ces nom-1 reuses lettres auxquelles tantöt je falsais allu-.» ion. Peut-étre comprendrez-vous mieux ce! mgage-ia que celui, trop indulgent, que je' arle: — Monsieur, je me trouvais dimanche srir u Cafó du Lac. Les trams étaient bondés.^j eaucoup de jeunes gens et de jeunes filles...! ela chantait, Monsieur, cela hurlait des re-'ains plus que grivois, presque obscènes... A ' ) heures, quartd stoppa devant le Cafó du ac le tram 32 venant d'Auderghem, je n'y tms lus. Je me levai, je me dirigeai vers cette jeu-esse... Je pleurais, Monsieur; oui, je pleurais e honte et de rage. Je ne sais pas les mots ue j'ai dits, des mots qui me venaient aux :vres du profond de 1'ame, des mots qui sans oute ont porté, puisque brusquembnt !e si-;nce s'est fait. Ne me dites pas, Monsieur, que -S jeunes gens sont inconsclents: ils n'ont as le droit d'être inconscients. Ils auraient dü enser que dans cette même voiture'de fram-ay il y avait des pères, des mères, des pouses en deuil; ils auraient dü penser qu'è. 3tte terrasse de café des pères, dont j'étais, interrogeaient avec angoisse sur le sort de 'urs fils qui depuis bientöt quatre ans se bat-;nt, et qu'on ne cesse de verser le sang, de se ïer a quelques kilomètres d'ici... — II y a des choses que tout le monde de-rait comprendre, et vous avez eu raison, Mon-eur, de dire k ces jeunes gens ce que vc-us nr avez dit...» J.n Qui m'a tenu ce langage? Un soldat allemand, Monsieur, qui station-aff lüt en affentTant ün 'tramway. Reproduirez-)us ma lettre ? Je sais: elle fera hurler tcus ;s jeunes patriotes qui né connafssent pas la anchée ni le reste, tous ces freluquets sans Kleur et sans cceur, mais il faut avoir le c'.u-'ge de leur dire ce que 1'on pense d'eux, ce ie pensent de leur conduite tous les honnêtes ;ns...» C'est vrai! Mais est-ce que ces jeunes gens compren-•ont — et que les cannes qui, k 1'occasion, se veraient sur eux ne seraient pas incon-ientes ?... appel On nous communiqué la note suivante: — La belle saison semble faire perdre de vue ir le public bruxellois 1'obligation que lui a ile naguère un arrêté du gouverneur de Bruilies et. du Brabant de voiler le soir venu utes les lumières visibles du dehors. Son tention est rappelée sur les diverses pres-iptions de cet arrêté qui reste toujours en • gueur, sur la nécessité de s'y conformer •ictement dans 1'intérêt de la sécurité pu-ique et sur les peines afflictives dont ne inqueraient pas d'être frappés les contreve-ints.»Jiciers pensionnés Un officier ponsionné nous demande 1'inser-»n de cette note : — L'Etat, les pro vinces, la majeure partie s communes et les grandes industries tant ibliques que privées ont accordé actuelle-}nt k lours fonctionnaires et employés des atifleations pour vie chère. Jusqu'^ ce jour, ; officiers pensionnés n'ont pas bénéficié de tte faveur. II serait cependant équitable d'ac-rder aux anciens et dévoués serviteurs de1 lat une indemnité proportionnelle pour que jx-ci puissent continuer a vivre honorable-mt et tenir leur rang dans la SQciété. Beau-iip, par suite de la longueur de la guerre, t épuisé toutes leurs économies; beaucoup Ivènt avoir recours k des sociétés privées ur nourrir leurs families et acheter les den-ïs devenues aujourd'hui hors de prix. 'ignore absolument les intentions ^u gou-•nement du Havre k cet égard, inais je ne :he pas jusqu'ici 'qu'il ait songé ou mani-té la moindre intention de venir en aide k te catégorie, pourtant si digne d'intérêt. J'es-'e quo des plumes plus autorisées que la enne s'élèveront pour réclamer k qui de )it les indemnités si légitimes dont il* s'agit qui, de jour 'en jour, deviennent si néces-res.,es veuves des officiers pensionnés ne sont ; logées k une meilleure enseigne, bien au itraire.»' > potnmes de terre )n s'occupe beaucoup, aussi bien en ville | a la campagne, des nouvelles dispositions , dit-on, régleront cette année les livraisons e commerce des pommes de terre. Soucieux slairer 1'opinion publique, nous sommes alló is renseigner aux meilleures sources, et ci ce qui nous a été répondu: — L'arrêté de M. le gouverneur général en e du 21 février 1918 introduit dans le sys^ ie suivi jusqu'ici pour administrer la réco'lta pommes de terre destinées au ravitaille-nt de la population beige une méthode nou-le qui, sur des points essentiels, s'écarte de 'acon de faire en usage jusqu'& présent, our assurer le ravitaillement de ceux qui it pas de terres, tous les cnltivateurs de nmes de terre étaient obligés jusqu'ici, livrer aux autorités, k un prix déterminé, tièreté de leur récolte, k 1'exception des .ntités indispensables pour leur propre • sommation, celle de leur ménqge et la plan- ; on de 1'année suivante. ■ Cette année-ci, 1'obligation de livrer in-ibe aux communes elles-mömes, et cela s la responsabilité personnelle des admi-rafrions communales. D'autre part, les ; ntités k livrer ont été flxées de facon si mo- j 5e, que le cultivateur de pommes de terre, • s quelque commune que ce soit, est désor-s assuré, qu'après avoir rempli ses obliga-s envers la population et avoir pourvu k 3>5S ESsii? JOURNAL QUOTIDÏEN X.0 .7*7ZlTfiéto : IS ■ Oentlxïies Rvmêe. — - r.!° 1201 T.(" .TV T); » ' ■VffilKiHI'JMWJl 1U

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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