La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1916, 02 Mars. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 25 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/r20rr1r48t/
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^ ^ -*rT -, _ - - — . „ .* __ . ^ - _ nmi fi ^ Kit A*9/\ LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS"--: ^ADMINISTRATION ET RÉDACTION f Petites annonces. . . ."'ï' ~. la lign#, fr. O.io Un mois '("mars) , . » . . , \ \ ' fr. 2.S0 ,, , , _ __ / Réclame avant les annonces . — 1-00 ! . Si, Moxaagne-&ux-HerHes^otaffères, SMUSMLJ^B ANNftltfrFÇ Corps du iournal ' - <.oo te. demande» i'.bonnemMt sont ro»y« BUREAUX . DE 8 h 17 HEURES FKiS DLb AKKONCES Corps du journal ..... • " EXCLUSIVEMENT *aUS aiTers | • 1 • • J _ g ^ eux flulehots des bureaux de posta. OoS. SVJORESSÉE, DIRECTEUR Nécrologie. »... • » . Aujourd'hui: SI3C page3. U SUER8E ^ 577° jour de guerre . "" \ Ïa situation no s'est pas modifiée 'hord die Verdun. Dans cotte région, part ê''du versant occidental do la (Jôte du/ I vre," qui " sépare les belligérants au nord a-, cfô la ligne Vach.erouviiLe - Bras, le fr Vallonge vers l'est en contournant le " s® -lage de Douaumontf autour duquel cb \ 'combats se sont déroulés ; là iL contouj « le .fcrt de Dousaumont de l'ouest à l'est j 8 l<LSu/iî passe au nord de Vaux, puis s a Vleonit" vers le sud-est en longeant les Cô * -Ijorraiaes. Dans ce dernier secteur, de vifs coanb ont eu lieu- à l'ouest d'Avaucourt et p rte la station d'Eix, comme aussi à l'on tic Blan'/ée. La lutte a été acharnée égi mont mt nord-est do la ligne Watronvi Iïaudimont, à l'ouest do JJanheulles, < 2cs Allemands ont dépassé, et -jusque di lo secteur de Champion, village qui ïesté entre leurs mains. DANS LES BÂLKAN | Constantinople, 29 février : i \ Après un court débat eu après avoir tendu l'exposé do la situation financière pays, que Talaat bey, ministre a<i inté] chargé du portefeuille des finances, a q liïiéo de satisfaisantes, 1e Sénat a voté bu^gtt à l'unanimité moins une voix, | Constantinople, 28 février : Jeu<ii prochain, le Sénat s'occupera modifications que lo gouvernement prop d'apporter au règlement de la Chancre liu Sénat. ( j Constantinople, 38 février : ; _ iHakki boy, ancien secrétaire die la lé tion de Turquie à Belgrade, part dlem pour Rome. D'accord! avec le gouMernem italien, il sera attaché à l'ambassadle d pays neutre et surveillera les archives l'ambassade de Turquie et les intérêts (Turcs en Italio. Paris, 29 février : Le ministère des affaires étrangère» CQDâOOltl -à. cq • ■c\w<5k la. roi tlvz s'établisse à Mérignac, près de Boixltoa : !La famille royale j est attendue dans ' oours de la semaine. j Berlin, 29 février : ! Prochainement, on établira; à Belg^r uno représentation consulaire de £'om.i adle)inanid>. , f } Vienne, 29 février v \ c*uo *a ^rancQ s,csfc opposée à ' qrt^frt lettre . adressée au roi Nicolas Monténégro par ceux de ses ministres sont restés au pays lui soit remise. x Pétrograd, 1er mars : • Le „Russkoje Slovo'' prélîond tenir Bouroa autorisée que les gouvernements gjlais ci] russe out décidé de considère® Monténégro comme n'étant plus allié de Quadruple Entente et do ne plus resonne h roi Nicolas comme hôte officiel de .Franco. SUR MER Lo Havre, 29 février : : 5 ' IS agence lia va s annonce que le rer q lueur „Au 'Revoir" a été torpillé et ci par un sous-marin. £/équipage a été sai Au Llojycte ilegister fig'uro un va], „Au Ile voir', qui jauge 1,059 tonnes dont le port d'attache est Boulogne. I-zandskrona, 1er mars : Lo capitaine du vapeur suédois „T( buirg", qui a été coulé dans la Médita née, a cîéclaré que le vapeur a été ot par' un s jus-marin austro-hongrois à c rante milles de Marseille. L'équipage a sauvé par un vapeur espagnol et débar » Marseille. Le vapeuT avait sans cloulo dô la côa Uinao de goicrrô à bord. i Londres, lf;r mars : L agoaca lieuifca: appran<X ce Bai auiu -Para, oa date da 29 farter, ^ "La Proveat i) apros dos mtonna.tiuiis qui iwu, d arriver, des canote <fo patromlLq, ave par doi raiotelegrammes, a3 ^ imm& toment rendus sua- lo Usa du sinistr0i naulragtg ont cta banspoitts à Mali» eti environ à Milo. Un député du département de la Seine M. BokanoTVsky, attaché à l'état maior l'armée française «a Orbnt, déclarent qu' •cun périscope (le sous-marin n'a ttô ape ni avant, ni après le naufrage; on n'a vu non plus le sillage d'une torpille. I n'a été vu en dehors d'une colonne d" qui s'cjïS élevée au moment où l'exploc I qui a fait couler le navire s'est prodi Les soliiLit-s sont restés à leur posta qu'au bout. .11 y avait environ 1,900 hommes à bc , I^e temps était clair. Le navii'e a coulé ■14 minutes. On ignore si l'on a -pi\ util le»? canote de sauvetage qui m trouva nombre suffisant sur „La Provent 1 ix navires éttiient à proximité do l'a . j uent. Le sauvetage continue. > Oïl annonça ofd.ûelteraent de Paris que : nombre des survivaotel s'élève à, envi jliuit cent septante. DÉPÊCHES DIVERSES 'Paris, 29 février : | Des ^réfugiés de Verdun qui sont arri à Pïrrîs ont racosité auix journalistes • toute la population de Verdun a quâtfié 1 viUe.^ Verdun, à l'iiesire actuelle, est ai rcteaé par tous ses habitants. Oa annoG.ce, en outre, q\ue depuis c 'craii la poxwlationi de la région d» Meuse oontirïo© à quitter 4e payff. tors d?3 Verdun, il ^agit Ltrjjicuxikss cîe3 localités de Sainte-Meneàouîdl, dé Bc gny et de Commercy. Le sénateur Ilumbert demande auix Pj siens dl'accucillir charitablemont le^ r giés, qini ne sont partis qn'à la derni extrémité. Sainte-Menehouidl ot Ilcvigny sont sit respeotâvioment à 30 et 40 kilomèttres l'ouest et au sudkmest de Verdun, tan que Commercy, sur la Mew-se, est situ]é sudl de Verdun, non loin de Tout. « * • an ^lilau, 29 février : 1 uit D'après une dépêche envoyée de Ps oi- au ,,Socolo", quelques généraux de l'ara est ue Verdun ont été révoqués pour iuoapac m® On cite comme nouveau commandant lo ril-a néral Pefein1. ."no*^ Milan, 29 février : r^l 'ÏJ0 correspondant parisien du' „Corri in- gd-ella, S.era" annonce qu'on vit actûeJeir tes |tlans la capitale de la ,France les jours pluis mouvementés quo l'on ait connusi ats puiq lo début de la guerre. L'agitation cès vre use de la population rappelle la est riode tragique d» la bataille de l^a Mai le- alors que tous suivaient la lutte avec lie- angoisse indicible. Des combats achar lue dovant Verdun', qui se trouve drôjà à poi lus du feu de l'artillerie allemande, la bata est monstre s'étend brusquement au' reste front, et la guerre des tranchas se tire forme eyi opérations tactiques, «s. La rsserve qui s'impose interdit au c «3 respcœd'ant du ,,Corriero délia Sera" de servir d'expressions pirécises et d'eni dans dès détails, en- « * « diu OBerne, 29 février : •im Les journaux suisses apprennent que Lia- puis quarante-huit heures de nombr le trains sanit'.iircB arrivent sans cesse Lyon. Les blessés, qui viennent principe méat de la région do Verdun, sont répu ^ dans les hôpitaiïx die l^yon et dans la ^ gion du sud-est de la France. et ♦ * * Loueras, 29 févneri : D'apîris une information cîu „Daily press", les Français foiat, depuis dimam ga- dés eftoi-ts 6urliumaius pour reprendre ain positions situéee au nord du forb de Doi eut mont. 'un L'efficacité de la grosse artillerie i de manidie est formidable, et le fort de V îes aurait été fortement endommagé par le des canons de gros calibre. Sur la rivo gauche de la Meu«e, au r do Hég'njiéville, les Français ont animé - a trains blindés sur la voio ferrée, afin d ^ro "traver los opérations des Allemands co: lUf* la Meuse. lo - * * * (Paris, 1er mars : Il résulte d'une information du „Petit nde ri sien" que de nombreux villages ont >irc évacués dans les environ»; de Verdun. Verdun a fortement souffert. Les réfu Racontent; que, dans los caves, lei5 habit avaient l'impression de vivre sous une p 00 omitinuo ejb infernale do fer et de feui s'À-balAailj s^.r la cité et sur les envirc Q111 pendant lo bombardement, le ravitaiilun . ïfta la ville éfeait impossible. En co moment, Verdun est oomplèteu de 6vaci*é; il n'y resbg plu? qu'une douz£ an. ù'habitants eti quelques fonctlionnaira?. * le * ♦ la Paris, 1er mars : .Ltre Dans ,,L'IIommo Enchaîné", M. flfâ|r la. jSpâHt n0 caohe pas son méconïentefmfffi , J Tinsuccèfi do Verdun. Si nous sommes poussés, écrit-il, jo crois pouvoir dire l lement que ni la force de notro déien ^ résultat do notre offensive gén^ n-,6n seront sensiblement influencés. Te fois, j,o île sa'ui-àis maintenir cet av'S ior- °°u^tioTi expresse que la le;on nous )ule ^ ^ ^uo 110115 imposions à nos chefs ivé. toua oerirea lo devoir do faire înicux. <iur _. . * » ct Londres, 29 février ; On annonce que le War Oîfico a ri toutes les permissions accordées auix i taire»1, sa>uf colles qjud ont été données >rn- ordre du gouvernement. Une partie ;ra- hommes mariés qui se sont e^fgagxjs se >ulj rappeiés très prochainement, ua- *•; " " , * _ Londres, 29 février : çjué j paj fiuibo du manqué file papier, r,,Times" et le „Daily Tele^àph" ne ^>c"raisseuD plus que sur quatorze pages, ,.Dai2y Qhroiaiclo" et lo „Morningi P< sur dix, le ,,Daïiy Mail" et 1e „D News" sur quatre pages. s 1^, <i * <i Ben:**, 28 fSvrier : J* Le gouvernement de la Képublique Ar, tine, dont le représentant à Konie était lia,- présent également accrédité à 33e 296 3era désormais représenté en Suisse par chargé d'affaires spéci^ qui arriverei ; chainement) à, Berne. et * * * (Je Paris, 23 février : au. L'ad'mindstration des beaux-arts anton r u que le3 collections dit Louvre soroni pas nouveau ouvertes au piTjblic à partir .ien 1er mars. Les salles où sont exposés e-m tableaux restent toujours fermées, 'ion » * e Lite. Rome, 29 février : fus- Lundi, un- nouveau conseil des miiniis s'est réuni, mais aucune communication >rd. rfé faite au- sujet de ses délibérations, en S*'ro,it oepencUnit que les -ministres se i iser «ïccirpés de la Conférence de Paris et d< :ent situation en Albanie, e". - * * ici. Pétrograd, 29 février : Au sein du Conseil de l'Empire, un i k veau parti libéral s'est constitué; il est L-on m âme force que le parti de droite. En < s-jquence, les votes dépendent du bloo grossiste. • * » i Pétrograd, 29 février : Le ministre de l'a^riculturo demande •r6c5dt de 7 millions de roubles pour l'a de wiaigons^rigorifique», étant donné qi vés tnefclemeni une grande quantité de vi luo gâtent pendant qu'ils sont transportés. la «*. an- Pétrograd, 29 février : _ Les délé^és des banques rnsnejs se ter- m iront prochainement et discuteront la c la tion (Fun organisme destiné à. défendre 1( dSe- intérêts eni, f vi- Pôtrograd, 29 février : Le ministère russe du commerce, à la w*i- doniaikte du Conseil municipal de Nijni-Nov-, " a décide de transférer définitivement are 1 institut polytechnique de Varsovio à Niinir Novgorod. iés " ■* a Budapest, 28 février : tiis. U!n avis gouvernemental annonce que le au prix maximum du sucre sera augmenté de 14 couronnes par quintal métrique à partir du 1er mars. « ris Paris, 39 février : iée Le sous-secrétaire d'Etat à la marine ifco. marchand», eu égard! & la pénurie de charge- bon de plus eu plus sensible, a autorisé les armateurs die la pêche au liareng" à envoyer leurs navires dans les ports anglais pour y chercher du charbon, ere * ^ efifc Copenhague, 29 fé\-rier :■ les On est arrivé enfin, apros des itég!ocia-d!e- tiens Laborieuses et grâce aux oP.brta db tio- l'iirb-itro nommé par le gouvernement da-pé- nois, à en finir pacifiquement avec les der-ne, niei-s conflits ouvriers. Le grand locL-out. îne dq.it la dlato a été pi-oiongé^ jusqw'an nés 1er mars, est de cette façon évité. On ma-toe uifesto une granrie joiie de cette heureuse so-îlie lution. du i i , *, ns- Lfomîres, 29 février : Un grand' mécontentement règ'nc en) An-or- gleferre, T»f. ^ Asquith refusant de décréter se un inoratDriujm pour les fermages, les rer foyers et autres obligations de i^ayornent en faveur des hommes mariés. * Paris, 29 février : dte- A ta susifce d'une violente tem^cle d>3 nedgo eux Qui a sévi' ces jours derniers sur" tout! lo à Dauphiné, do nombreux éboulemcints se sont île- produits our les lignas de Grenoble à Uriage-rtis les-Bains et de Pontcharra-sur-Bréda à .Al-ré- lOwardi-las^Bains. Un tmnel s'est effondré entre les gares dkt Saint-Martin-de; ïa>-Cluse eH dy Monestier-de-Clermont, sur la ligne de Grenoble à Veines. Ex- j'rain qui" partait de Oi-enobla à 0 h. ^he, J11 ^ heurter l'amas de terres les éboulées et a déraillé. Douze voyageurs, ont i^au). été blessés, dont six grièvement. « ii;e. Vienne, 1er mars ; auiv ^ r°i Ferdinand de Bulgarie^ \enant de fou Cobourg, est arrivé hier soir a 6 h. i/2 à Vienne. ord 9 •S LA RETRAITE SERgÈ ître p- "y— L'INVASION ALLEMANDE Pa- été Un reportage intéressant du „Journal ce Genève" : gi5s — A Ivrouclievate, les soldats donnaient mts en tas dans les rues, sous la pluie. Los ré. t!'.ie fugiés arrivaieait chaque jour par centaines, qui Les blesses, ne sachant où al er, s atais->ns. soiuat a'iuiporte où, sur les places publi-lent ques, d<ms les fo&sjs on les jardins, il y eut des paniques alternant avec ue brusques içnt retours d espoir. Il y eut aussi des heures line d'une douceur étrange, l'assé, aveaiir, lien ne comptait plus es chaquo minute on la vivait du tous ses nerfs, on la savourait comme une chose incomparable et unique. D'abord, il plut. Puis le beau temps re-da vint, le beau temps de l'arriérerautomno i"0- aveat ses grands Ciels voilés, son soleil piue, >ya- ses crépuscules trop courts. Et le paysage >i\*e fut comme transfiguré. Tout le long de la raie, route, soldats et fugitifs, s'arrêtaient en si-nte- lence pour contempler uno dernière fois la iu'à plaine profonde, son horiaon de collines iro- bleues, ses fins rideaux d'arbres, sa rivière ' large ct tranquille. Puis ils repartaient tvte basse, du înôïne pas traînant et régulier. Quelques-uns se (mettaient à chanter de vieilles chansons poignantes et naïves : 0 ;tiré Serbie, Maiko SMlila !... O Serbie, douce nili- mère !... par Jo devaig donc partir sur le f l'ont, pour des rejoindre la Se armée, commandée par le gé-L'ont néral Jurichiteh, qui tenait., devant Pârat-chin, la pointo do l'angle formé par la jonction des deux lignes de bataille. J'avais trouvé un compagnon pÊrÔb à risepaer l'aven-lo ture, un correspondant do journaux anglais pa- èt américains;, gros homme placide et jo-lo yial; c'était d'aillleui-s un type asseiz réussi ®t" d'insulaire positif, persévérant et très ancré ailjp dans ses idées. Il était arrivé do son pays avec (î'abondantes i^rovisions do conserves et un plan de bataille tout fait. Les conserves nous sauvèrent littéralement là vie,mais ^en- la poursuite de son plian nous causa pas j.is- mal de déboire?. Son idée était très sim-aie, pie ; Se procurer une voiture, la meubler un de fa^ron à en faire une véritable habit;v-?r°- tion roulantei, tenant à la fois de là cabine do navire, du wagon-lit, de la salle de rédaction. du poste d'observation et de la cuisine d'un dirigeable. Puis il comptait se >nco mettre à la remorque de l'armée ot suivre ce ainsi do chez lui le mouvement des troupes, du Tout était combiné, calculé^ prévu. Tout, les sauf les petites difficultés d'oiécution et les inconvénients pouvant résulter du fait de la guerre. Obligé de passer par là, je fournis, pour ma part, le cheval aui me servait de tires monture, une espico de girafe efflanquée, n'a prise aux Autrichiens lors de la précédente On campagne et répondant au doux nom do >ont Jules. Puis, nous dénichâmes une seconde i la Ix.te qui ressemblait assez, celle-là, par la carrure ot la couleur, à une vache. Une sorte de chariot antique aux roues immenses, aux ' ressorts désarticulés, et un petit ion- ooehor au nea camus, cheveux noirs, front de bas et grosses lèvres molles, complétèrent ïon- l'équipage. pfo- Après d'interminables préparatifs, au cours •lesquels mon compagnon dépensa des très ns vl'ingéniosité, nous finîmes par nous mer^re en route. Les chevaux tiraient chacun de un leur côté; la voiture trop lourde s'ombour-îliat ' ait à chaque instant; le cocher n'avait du l'ac- métier qu'une notion très vague, mais nous vres avancions tout do môme, car lo premier soir nous avions parcouru au bas mot 25 kilomètres. Pourtant, comme noua tenions out do m fane à arriver avant la fin de a réu- opérations nous déoidâmesi, le lendemain, de réa- laisser notre guimbarde en arrière, quitte nira à La reprendre au retour et do poursuivi-e à cheval. Me souvenant de tous les véhi- oours de? route® dans les fossés ou les tor retitft, do toutes les roues et de tous les li nions brisés;, j'avais insisté i>our que nou emportions au moins des solies. De cette fa i,:on nous continuâmes sans enctombre, sauf qu la monture de mon confrère,souffrant d'un maladie de cœur, se couchait de temps o temps sur le côté, déposant à côté d;'ell son cavalier. La route tout le long de la Moravaétai encotobrée de fugitifs, de bless-'s, de ce lonnes du train, do batteries d'an'itletrie, d charrettes à obus. Au bout de quelque heures la vuo de ce flot mouvant, qui me naçaib sans cesse de vous balayer, donna: le vertige. Et ce ne fut qu;au prix d grands efforts que nous parvinmea à Pars chin. Dans la villo plus rien que de la tronp< f/rs seules maisons ouvertes étaient des Dn Iro lances. Dans tous les coins des blessé gisaient; le canon tonnait sans discontinue i-i une vibration profonde, énervante, si }>erbe, ébranlait les pavés, les murs et le fenêtres. A la sortio du faubourg, des tror pes du génie préparaient les positions cl repli du lendemain et déjà l'artillerie, 1 cavalerie et 1e train régimentaire évacua ier la ville. Nous n'avions qu'à attendre vng quatre heures pour nous trouver en plein ixaUiiile. Nos dispositions prises, nous allâmes non coucher dans une maison abandonnée, mai noire sommeil fut terrible. L'aube venait peine de poindre lorsqu'un officiel' de l'éta major, un de mos anus des bons jours,rci Qontrê la veilla par hasard, sa précipi; dans la chambre : — Debout ! s'écria-tril, le9 prussiens a] rivent î " • Et effectivement, la fusillade crépitait trt l^roche. En une minute nous fiim< dehors; le désarroi était terrible. Les étaU majors étaient déjà partis et les troupe; battant en retraite, traversaient de toute parte la ville. Ixïs homme?, arrivant dir.j le.'nent du combat., avaient la figure rous; et les yeux injectés do sang; beaucoup, ai solument abrutis de fatigue, allaient cornu des somnambules. Les blessés affluaient t .m jours. On avait ouvert le magasin militai] à la foule et les gens se sauvaient, pliai sous le poids du butin : Mocassins serlio attachés par groupes à uno ficelle, sacs c farine, toiles de tontes et couvertures- La situation, au cours do la nuit s'éta snbiionient aggravée du fait de l'avance d< Bulgares sur Niscli. Notre armée, no disp smt plus derrière elle que d un étroit cm léii', battait précipitamment en retraite poi revendre son alignement dans le front.El risquait d'etro tournée et à ce moment . ville était condamnée. On allait l'évacm sans comljattre. Mais il y avait noire fameuse voitur Etant remontés sur nos haridelles, r.ous r gagnâmes Tchitchevatz, le village oi net l'avions laissée. Lo gres de l'armée ma chant plu® au sud, nous nous trouvioi avec La troupe d'e flanc garde gauche, s paréo do l'ennemi simplement par le cou. do la Morava. La retrai e s'opérait dans i ordre admirable, l^s divers lieux de ralli ment étant indiqués par do petits écriteai comme e i manoeuvre. L'infanterie, venant < tous l- s points de l'horizon, avançait à tr vers les plaines en longues lignes de tirai leurs ou à la file indienne. Bien que vi: blefcient fatigués, les homrnj gardaient l'a; gnemerit et les distances, ne s'arrêtant q-, pour f:iire feu sur les aéroplanes qui dii goaient la poursuite. Sur las routes les co vois s? succédaient avec les intervalles r glementaires. Ayant retrouvé notre précieux véhicul nous décidâmes de passer la nuit dans \'iLiage. Ce furent des heures terribles émouvantes. Dans l'obscurité, la retraite poursuivait toujours. Nous nous étions r fugiés cIick le chef de gare. Il attend.: avos sa femme l'ordre du départ. Je de va d'ailleurs les rencontrer souvent pendant 1 semaines qui suivirent, jusqu'au moment o brisés de fatigue, ils renoncèrent à fuir pu loin et attendirent à Prisrend l'arrivée < l'ennemi. La maison était déjà vide ; nous noi étions Cixlfeuferés dans la cuisine, car il' f<i sait froâd. Seuls au milieu du bureau, ni table était rè>té.e, supportant l'appareil < téléphonie, l'arfois une sonnerie brève sèche nous faisait sursauter. Lo chef alo: se levaitf, mettait sa casquette d'un geste m chinai et allait voir... et nous suivioi ainsi d'étape en étape, les progrès de l'e: neàii : D'abord la chute du Bagrdan, position la plus solide de La Serbie du Nor véritable olof stratégique du pays; l'ocoup; tion de Tohonpria, l'abandon définitif de P, ratcîiin, la prise imminente de Nisch. Cri: que fois, des regards abtcr's acoueillaiei les paroles du chef. Ainsi donc c'était vrai La fin était proche ! Personne ne parla plus. Les heures passaient longues et mo telles'; seul, par instant, un vieux dans i coin se lame U & : „Et la Russie! Que fa donc la Russie 1" * Les autres,alors souriaient; uu sourires lencier.'.ix et navrant en songemt, au mili. de l'effondrement de tout, à leurs illusioj perdues. Vers minuit, le chef du secteur arriva ( draisine. Il faisait à ce moment un tem; atroce et son manteau de toile cirée noi; ruissalait. Il était très pâle; prenant le en à part, il lui parla longtemps à voix bass t* repartit dans la pluie et dans l'obsi rité. C'était la fin ! Quelques heures ]>lus ta.rd, on faisait sai ter les entrepôts, on ouvrait les wagons ( marchandî&ss à La population, on fermait gare. Le soir môme, mon ami et moi noi étions do retour à Krouchevate. Justemer l'évacuation avait été décidée; les autont-civîtes étaient d^Si\ loin. Là aussi, on ava ouvert le? magasins et la foule dans l'exc tation du pillage oubliait tout. l>e? bi'essis trébuchaient et tombaient soi !e poids du butin. Les femmes se battaie pour un pain de 6ucre ou ^our un bklon « péirole. De vieux soldats offraient à t-> venant à des prix dérisoires des couve turcs militaires, des boîtes de conserves c des paquets de thé. Et pendant ce tecnps, les troupes ail mamûos débouchant de tontes los direction do l'est, du nord et do l'ouost, se hâtaie vers la ville qui, cinq ou six jours aup ravant, était oncoro le centre de la résï COMMUNIQUÉS OFFICIELS 3 \ Communiqués allemands ^ I „ ,. - ,-, , d'Auhers et sur le canal Ypi os-Commcs. a tEei'lin, 1er mars. — Oiîioiel de ce nuoi . » ^ Théâtro de la guerro à l'Ouest. Romo, 28 février. —! Officiel tfci gran-'. t Hier encore, l'action de l'artillerie a fié quartier général : , . - - très intense, en beaucoup d'eadroius du front Le. lortg Oa front do l'Isonzo, duels d'0i-b et sartout du côté da 1 ennemi. Il est vrai oUeno et peUtcs o^-rations d^fautane. s que, sur plusieurs points, l'adversaire! ne Pr6s de Luc.nico, nous avons fait pn - cherchait qu'à nous tromper par une ruse pris^mera quinze hommes. t de guerre, toutefois, dans la régioni de A 1 est do \ erimgiian», des dctaohemenl : a I'Ysct, en Champagne, lùnsi que dans; le ennemis qm étaient sortis de leurs tr3£ - pays situé entre la Meuse et la llosello, il d»ees revetus do mantoaiiA blancs et (tel semblait avoir pour but de nous nuire «é- "niant leurs armes ont été mis en fuate o '• rie~t. njy ^hùs "'Sur T Nate^ on a sig^- s" a étéllSu, près do Menàn. bl occupants mouvements des colonnes du ton'. r. °^t£tr s spéciale, l'un près de An sïd-lt de FP.adiichstadt, prés dta) cos- , ouest de Boissons, l autre au "nd^uest de et vers Iltat,. violer.: e SoiESone, à proximité de cette \i!lc, eo d,arialeri ^ mitraiUeuses ct ct'iofaii a occupants du premier ont été capture*?, ceux. . t de l'autre sont probablement morts. Galici 6UT la g( moyenne, ai U'n de nos piloté par e ^ i ^ ^ Buczacz, nous avons repoussé pc e nant de réserve l^nbl e' portail °° notre feu une tentative faite ixir l'onnem. servateur !e lieutenant de réserve llabcr, a approcher de nos tranchées. s lanco des bombes sur un tram qui trans- 1 LX s portait des troupes sur la ligno do Bosan- • * 7 à yon à Jussey. Ayant ainsi rXissi à arrêter Dépêches Oiverseî lo train, il a efficacement combattu!, à l'aide i ; , L , t- do sa mitrailleuse, les hommes du trans- ' a port qui étaient sortis do leurs wïigons., Milan, 1er mars : e 1 Le „Corriero délia Sera" écrit ce qui sus-. Théâtres de la guerre à l'est au Slljefc clu fermer Conseil des raiaùstees ; et dans les Balkans. _ isjous ne croyons pas nous tuaup^r e;. Eien do parliculièrement intéressant. affirmant que le 'Conseil des înmife1ï«si ; s , * , surtout décidé do ne pas faire de co»mnuui 's IBerlin 1er tnar.st. — Officiel :• cations politiques à la premier séance dol:> Kosi sous-marina ont coulé, devant le JTa- j Charnière." vre, deux. "cràiàeîSs' auxiliaires frîûi^ïlls,1 T On mande de Rome au même journal : s iffés ohacun do quatre canons, et, à l'gm- • — l^es représentants oftioiels iu parti in H bouohuro de la Tamise, un. vapeur def garde terventionnisio se sont réunis hier. Aprè 0 arlÏÏ^an^us.' avoir critiqué sévèrement la politique i»our- Dans la Méditerranée, d'après un commu- Suivie jusiu à présent, les orateurs ont fui; 0 niqué officiel «6 Paris, le croiseur amxi- fessortir qu il était nécessaire que l'itali-Uaire „La Provence" a été coulé. Il faisaio poursuive la guerro ea communauté absolu- f i-outo pour Saîonique et transportait 1,S00 avec les autres puissances do la . Quadruple- lw hommes de troupes, dont 696 seuiemgtnt au- Entente. ',:r. raient été sauvés. o * * c Quant) au cuirassé français Opulé, le 8 fé- Tokio, 29 février : . JlvrifeT;, devant la côte de Syrie, le rapport^ Les exportations du -Japon ne sont éle :t que notre sous-marin a rendu au retour doi; vées à 71,41<)!,(X)0 yen, contre 51,720,0'JO l'an 3 mission, a. éiiabli que c'était, non poinffl uée préoidente. Les importations se chiffrent le c«i'irasé, „Suffren", mais le croiseur cuif par 43,920,000 yen, contre 41,0')0,U<X) ye. l" rassé „ Amiral Charnier". l'exerciicO précédent. Dans ces chiffres reL r * * » tifs aux "ëxpor-adons, 10,540,000 de yOn, ai. le Vienne, 1er mars. — Officiel d'h'ieoj y lieu do 5,3tk),0O0 se répartissent sur divers ~ Front, russe et du Sud-Est. febrHcate et représentent sans doute l'espor -r „ tation de munitions. Eaen da nouveau. » t î- Front italien. Madrid, 1er mars : Hier, au cours de l'après-midi, faction Un député est allé mettre hors de servie iS do rarfcilierio italienne a repris aveo plus la station do télégraphie sans t il île d'énergïe contro certaines parties de la tèto Fe.i^o do G-iuxols, daais la pro» 11160 do Ci c L,s do pont de Gorz et le plateau de Dobcrdo. cona. s- » " »■ D'autres stations do télégraphie sans fi s Vienne, 1er mars. —r CommjmiquiO de ont été saisies. II midi : « * . -- La situation ne s'est modifiée nullo part. Stockholm, 29 février : ^ * * » Le gouverneraient suédois a i;omïr>é !c Constantinople, 1er mars. — Officiel du Ilarlenman, préfet de police do Malmo, ir. l- quartier gômi'al : speoteur chargé d'emp'-clier la eontraîiandi L Uca différents fronts, pas de nouveilaî à Li frontière de la SuèJo <^t do la Fin j' signalait quelque ciiangeine!.t notable. lande. Dans cette région, la contrebande : i- ,js pris une telle extension qu'il est ditf ci'.i '.O ries armée? f>!îic»a aux aut"iités de faire respecter les iuterdic i- communiques aes armees aiuees dons d 0îp()rtati(>n. Le n0ll,cl ir.Specteui' 1" . „„ ,, . ■ 1 1 -e 1 ^ qui a pris son service aujourd'hui, est 1»- é- Pairis, ^0 février. Officiel de lo heures: ^ do p0u,V0^,3 tr(a étendus. Au nord de 'Vcjxliin, lo bombardement a * „ e, continué" àvéd vni plus grande intensité lBorljn 2!). février* * la dans le secteur à l'est do la Jteuse. Au ^ j[0 ia Eo'.ehsbaiik anuonc- ett&eour» do la nuit, pli,sieur» attaques loea es , ie3 souscriptions au quatrième Oinprmi; , ;<|Bdo l'ennemi ont été menees dans la région J allemand vont être reçues. Pou. tHdu viilago de Douaujnont jusqu'au corps a X^.,^ aux fce5oills et aux préférence, it «ooïpgrttoB ont été repoussees par nos ^ diversœ da pHblic, doux typ-» d on is troupes. , , nrunt seront offerts à la souscription ; d'à s 2£g toWvre, après me mtense prepo- ^ remprunt da guerre 5 p. c., «mm, j, rafetm draTfflfcri:-, LeMiami. a reusjài a daos ]os trois souscrintions précédentes e j .* ! s'emparer du village 3o Mantollro. TTne ; ; comm(? nouv&.sut/j des Bons du Tré immediate amènes v, j à 4 1/2 0.. I/cmpr,late, l>ju»qurà la lisière ouest du vfflage quo, nous 5 l0. qui) ^ mLo que les autre». 131 tsIJ?ns 9°us nolro Ten. f ^ p0lLrra pas ctre abaissé, sera offert cet: i.. Ln Loa-aine, l'ennemi a pendre dans <f ^ à ^ c. Lcs Bons du Xrcso, te qrT?^S aVan" i V2 p. c, seront offerts à <15 p. c. Veto cec&' a reje.e aussi ot. souscriptions seront ouvertes le l mars a- et Paris, 29 février.*-Officiel de 23 heures: seront accoI)t5os metotadi2i t ?nt™ IT*?™ «Lveims, notre arUUerie Amstcrdam 33 fév.-icî u» ? bombardé deis point» importants derrière J A rtip ^ ler mra> u Vibre ovpoitv 1- le front ennemi. tion des pommes de terre est autons.'e es I» Champagne, nos batteries ont boule- ^ \ui.mit^gà VCTS tous les pays. K- 3- T?6 W,ov^r^°nB< n™»?* ûans peuvent emporter que les coinmer;aats qui C la coto1,198- A l ofif de Maisons l ^ $ autorisation sp< ciale v de- G^P^fne, 1 ennemi a fait scu-.ter ime ^ tn 'd pautorisation d'exporfrviîm es i- n?u.3 avens occupé l'entonnoir. fi j 13 fIorias ai. wagoli de 10.IWoki . Dans la région de V erdun, le bombarde- , „- L \ ment a continué sur le front nord avec # moins d'intensité que les jours précédents. _• -i.- ~i. on r* t,! On ne signale, aucune action d'infanterie au Ln' C^S'des nUnistreî s'est occupé av, OUru- laJ0Ur^- m *$&&& fourf'hui de La note alle-manrio.On a d'eid iu? l^_pent<^ nord de la cote ^du Poixre, ^afctou<jro ^ informations plus précise ont la première crete e.t occupée par nos ^ mvoy^ d'Allemagne et qu lements avances. Nous avons exécuté un tir trait aux instructions données aux nn ■u vl — )f^ri 0U en" vires marchands anglais en ce qui concernv. nemi s était rassemblé. les attaques des sous-marins allemands. Sur divers jwiuts do notro front dei la * n Ics t"'rS <$3 notre artillerie ont Innsbnuck, ler mars : is eirff>: k^Tié des attaques en préparation de se D'après uno nouvelle re>ue de Mejra/n 'o ... hredzie personnel ont t-x>uvé la mort ai: Dans les "Y osgçs, grande activité d'artille- Stilfser Joch, sous une avalanche do neige. - rie dans la région do Sennones et du Ban Les détails manquent. jl d6 Sapt. Au s-1id-cs'? du Tjvrol, six personnes ont A l est de Se^pt-, notre contre-attaque a ^ tuées par des avalanches; plusieurs au- ^ chaussé l'ennomi de quelques éléments de tire; ont été gri-vement blessées. Oa signale 'e tranchées où. il avait pénétré dans la ma- çn outre, des disparifions. a tinéo. Air sud-ouesa du T.yrol,q<ualorzio p^rsomi^- s . m 0 m ont été t>j/Vis; quatre cabanes on4i été empor ' Paris, ler mnrs. — Officierl e* vingt-sept animaux dômesliqjucis oi1 Le croiseur auuptiaare .,Provence", trans- portant cfcs troupes à destmati/jn do Salo- tiL * ^ f nique, a c^uié, le 28 février, dans la Mo- S Ooperfiajruei, 29 «vriar : ;i rôterranée: IDes 1,800 hommes qui se trou- Ow vient dxi paWicr les résultats prervisoi 1 \>iiedit à bord, 696 ont été sauvés. res dn recensement do la population de Co if L« paquebot < lia Provenca > appartenait à la ponhague et des loealitZ-s limitrophes, fai, j. Corapt^ri^ iransatlajitique. 11 a été landâ en le ier Février dernier. D'après ces données '. 19Û5 et avait ime lougiieiir d« 1'"-S.(jO rcèircu, uno Copeffïhao-ue même aurait 505,782 habitants. , Pr°foaâ.r4"r dG ..H;7 tandis quo les localités voisines de Frele S ^ 1 riestierg et de Gentofte, qrn ne forment ave ♦ 0 Copenhague qu une se^ile agglomération, e- Londres, 2S février. - Officiel du: grand compteraient respectivement 99,357 et 31,354 s quartier général britannique : habitants. En tout, le Grand-Copenhagu. It A l'est d'Albert, nous avons ropotuesé aurait dono à présent 635,000 habitants en i- hier soâr ntae petîte attaque des Allemands, viron. Cette n"if'me a^fflomération comptait s. Au sud du canal de Ln Bassée, l'cmîiemi il y a cinq .ans. 6S4.C00 habitants «cale-

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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