La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 09 Novembre. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 26 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/9s1kh0g96n/
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* Sfim«da f> Sôwemlipa 1918 JOURNAL QUOTIDIEN — I,e Numéro : SO Centimes S* Àamée. — W 1429 -, i «■ ninmiingM^o^-nr^.it'ar .- ^yjgtggy.r TCT»aaMifcgsss^CTmB»iiMM»iaS£J«^aCTBM!*aM^'^=^^K-g^^^^--—^ ggmsaxwrmaaa>: ^ '.^ --* ' ss^^ss^xmsessxixvxuaBS PRIX DES ABONNEMENTS : *acM»!»6*v.«2U*ab.), i0.03j 1 mois (bot.), û.00. Lm Âtmem&j à'abonngmsnt sont reçue» xx&v*$-p,mncnt par U* bureaux « le* facteurs des poste*. —« Jjêt r ee'anuition* concernant les abonnement* doivent #trc adressé** tHcolusvoemetu aux bureaux de pané. A02âiHiSTRÀT!03 ÉT REDACTION ■•Rteg«3'atix*ii-,rbo«-i>otagirool 31. Bruxelles, LABELGIQUE /Vf. annonce*, la ligiia, fr. l.îiC. — Kéclamêt a+aMt les a<m., la'lig., tr. SS.BO. — Corps du journal U lig., tr. 7.C2. — fttîtï divers, la li^ne ir. 6.03^ — Nécrologie, la Ikr-, Ir. S.5Û. — Coin.fiesI'Jlevrurs annonce* notariales, aew tte sociétés (ussembUe*^ paiement de coupons, iûagesj, la ligiiô fr. 2<Uûi ' SUREAUX. doli à 17 heure*. Direction et AdiBinlstratejM ff&ï l?*!^ i.—. i m )ji>f*t»>g7iy-Ts-.-r-. - t -JtfSTAÏORESSÉa. directmiK—r ,.^ .*«* i nmnrrc* nnHurouriiryTiHY LA GUERRE 1,559' jour de guerre 4#- m lude Ba attendant la conclusion de l'ar- y, mietice, les Allemands continuent à se La retirer largement entre l'Escaut et la "J-? Meuse. Les Alliés les suivent cie près, ®|™ et leurs soldats se trouvaient hier soi* rn®n sur la ligne, "'IfiS? de .La Çapelle-suçU eïrft-l ouest de Hirson-siicl âe'.SÏgny-l'AVbayej ''^P' jf jusqu'à Poix-Ferron, ainsi que sur les! J™?* i "hauts 'de Meuse au sud-ouest de SedanJ gôrK —: -f naisc ! VERS LA PAIX w , A rVoita Manchester, 8 novembre : j feuill Du correspondant & Londres du Manchester mom Guardian : \ nemt — On estlm# iiuli n'est pes opportun de 1# commenter les conditions d'armistice et de pe'bi paix Qui seront faites à l'Allemagne. Les mi- teiilll lieux diplomatiques sont d'avis que les condi- d'an tions ne seront pas draconiennes et qu'elles :1a j ne plairont pns aux chauvins.» **• Strasbourg, 7 novembre : Oi Au cours d'une réunion, îes Alsaciens orit p m adressé le télégramme suivant au président ^au( Wilson : f°®FJ — L'assemblée de Vieux-Alsaciens, do partis J®J° et do professions les pTus "divers, réunie le . 8 novembre, se plaçant résolument sur la ter- » ( rain .du droit des peuples de décider eux- ^oni mômes de leur sort, principe Que vous avea fait vôtro, vous prie d'user ae votre haute influence pour que l'exercice de ce droit soit ga- r^-ranti au peuple alsacien-lorrain, ce Qui est du-reste le seul moyen d'éviter une nouvelle guerre pour l'Alsaco-Lorraine. » y G: Berlin, 7 novembre : — Le général von Winterfeldt, un des membres Czez de la Commission allemande chargée de négo- demi der l'armistice, est âgé de 51 ans. Après avoir été attaché militaire à Bruxelles, il a passé à VI l'ambassade d'Allemagne à Paris. On se rap- L* pelle Qu'avant la guerre il a été victime d'un à_Vl accident d'automobile aux manœuvres fran- iice, çalse* dans le sud de la France. Le courage mai avec lequel ii a supporté son mal presque in* de c curable lui a valu de grandes sympathies en pou Franoe. M. Poincaré lui a rendu visite en per- la d sonne et lui a remis la croix de commandeur des de la Légion d'honneur. Durant sa convales- dû » cence, il a été nommé chef de division à l'état- aux major. Il a été sur le front à diverses reprises Le ( et, ce* derniers temps, il servait d'intermé- gue diaire entre la direction de l'Empire et le haut tore commandement militaire. seil am non OPINIONS DE LA PHES3B onD| — dro Cologne, 7 novembre : On mande de Berlin à la Gazette de Co V lOQM : L —"l)epuiB que la nouvelle note du président end Wilson est connue et qu'il en appert qu'il a pu far faire triompher son point de vue contre les cou impérialistes de l'Entente; depuis Qu'il est oonnu que la délégation allemande chargée de "V conclure un armistice et d'entamer en môme L temps les négociations de paix s'est rendue L vue l'Ouest, on peut, pour ia première fois déclarer sole sérieusemeni qi.e la oessatien-des hostilités et p&&! la paix sont proches. La Jôîe provoquée tout VOy d'abord par l'espoir que probablement l'hor- treë rible carnage entre les peuples prendra fin jes prochainement, la -f|on|enr et la tristesse de savoir que nous allons au devant d'uiiè 'paix ^ qui sera da tovite autre nature que celle que" ^ nomrevlous entrevue au cours de cet été pro- ric; vô(rnwr^S''rfos^cœû;s 'des sentiments contra- jfou dictoLros qui sont déterminants pour la ma- nlère dont nous accueillons cette nouvelle qui, ^ Q- en d'autres circonstances, aurait provoqué des , transports de Joie. Il faut ajouter que la décla- ' ration des Alliés se disant prêts à négocier sur ' ' •la base du programme de paix de M. Wilson fait entrevoir enjanûfiifie la possibilité d'une ' . paix du droit — une éventualité "quë'tïcms ^&c- ' cuefLloris avec satisfaction — et que, par con-Eéquent, nos craintes au sujet des revendica-tions de la rive gauche du Ilhin et du boycot- tage écormomique sont devenues sans objet; yp1! que d'autr« part, cependant, cette paix basée ont sur le droit serait loin d'être parfaite si elle dépendait de l'Angleterre et de la France. En v effet, les principes fondamentaux de M. Wil- J- son n'ont pas triomphé au point que l'Angle- vaj- terre ait adopté le concept que le Président se et fait de la liberté des merâ. «"fit- La Conférence de la Paix sera un champ de troi bataille où se décidera la véritable liberté des L mers servant les intérêts de tous les peuples et dre non pas seulement ceux de l'Angleterre, et où oui] nous verrons d'un côté l'Allemagne et les ])oi Etats-Unis, do l'autre les autres négociateurs lun agissant sous la suggestion de l'Angleterre. \gl Notre disposition à iadeawiser ia Belgique pour les dégâts et dommages causés par la S guerre a amené les Alliés à interpréter d'une h manière "absolument i'àusae le principe de M. la Wilson au gestion dés (Tédomma- tau: gemënts. Nos négociateurs auront pour devoir que de produire, à côté de la note à payer, une contre-note dûment fondée, et ce à dater de tan notre première offensive de paix, après la- quelle nous devons* décliner toute responsa- yej bilité pour la continuation de la guerre, et de- £U( vront, par conséquent, r^puser ces exigences sj0, comme non fondées et inacceptables pour l'Ai- a(jij le magne. Dans ces conditions, la voie qui doit con- 'duire à la paix est. encore hérissée d'obstacles. L Cependant, il faut convenir que l'accord de principe intervenu entre les Alliés sur la base , c des prlncî d'Ss de M. Wilson comporte des ac- j. quêts posiui's pour l'Allemagne et nous"1aîssè, . en tout premier'"Heu, l'espoir que la guerre g mondiale ne sera pas suivie d'une période per- ^ pétuant la haine, la vengeance et la misère po- _ , pulaire et se terminera par l'avènement d'un ^ nouvel ordre de relations entre-les peuples. »es Toutes les espérances que la paix fait éclore ne pourront toutefois so réaliser que si d'aucun aal côté l'ordre, la tranquillité et l'union ne sont jtroublés dans l'Empire allemand. Le nombre des gens su&p&Gts, qui se soucient fort peu que la pafx soit conclue pourvu que leurs buts révolutionnaires soient atteints, ne . défasse pas le nombre des ali^^s dans une société I normalement constuuêe. Tous les autres dé- j pirent de tout cœur que la paix arrive et la veulent telle qu'il nous soit possible de nous , relever de nos malheurs. • ^ sc> LES OPÉRATIONS^ S L'OUEST | Rotterdam, 8 novembre : -r On mande de source privée du, SaSjue- . Gand au -Nieuwe Rotterdamsche Gourant " : — Depms vingt-quatre heures, la bataille ~ est interrompue sur le canal de Selzaete jusqu'à Gand. La canonnade et toutes les au- ~ très opérations .ioiliterres ont cesse sur l'aile ^ Eucho des armées des ATlïeê. On ignore ^rj iqu'à présent si cet état de chosos est dé \ „ •miné par les pourparlers pour la con- ^ clusion d'un armistice.- r ^an « ,a* EN AMÉRIQUE '(1 _____ 1 or X/ New-York, 7 novembre : 1 ,1" / Jusqu'à présent, les résultats connus 1 ja / des élections législatives assurent la ma-1 1D<' | jorité aux républicains. Lê3 événements de Russie jJ Rotterdam, 7 novembre \ I a Du wNieuwe Rotterdamsche Courant" : I e ^ — On considère à Moscou les événements / •" de ces dernières semaine© comme le Pri^"f • lude du bolschevisme mondial."4 1 ' * I 5 Varsovie, 7 novembre : e e Le Conseil de Régence a nommé le péné 1 a ral-maior coniie Szeptycki en qualité d'in4 ^ fpectêur général et de commandant de tou tes les forço3 armées polonaises daîis .'e ter À X rîtôl) e ci-devant occupé par les tro-iues auss ' 14 çtro-Iiongroises et dans la Galicie.^ c n n-.êmi 1 1 e| temprf sont rappelés tous les officiers, tan k( ,J ceux qui so •trouvent dans le pay3 que ceui 1 1 qui font du service dans les armes étrani ] gôree, pour être enrôlés dans l'armée î-olo4 » J tiaise. • 1 Wilna. 8 novembre : J A la liCTe do démarcation h Minsk, un<3 1 voiture venant do Russie et tran3p >rtuit âcsl 1 f feuilles volantes bolchevistes, a été saisie au] eiÇ moment o'i elle tentait de passer cinnde*ti/ ■' ^ nement la frontière. « le La voiture était accompagnée de plusieurs ie ne/'benne^ parmi lesquelles le3 auteurs d<'s il- fouillas volantes, qui ont été mis en état 11- d'airtftation et enfermés à la disposition de 1 os ,1a juftict. •S Kief. 6 novembre : On annonoe que lca contingente anglais et français avancent sans répit à travers le at Caucase et le Turkestan, où ils ont déjà occupé une série de points importants. Tou-. teîois, le gouvernement des Soviets a en-If voyé des forces considérables pour défendre lo Turkestan et le Caucase et, par suite, ir" on s'attend à de groe événements sur ca ^ front, dan3 un avenir rapproché. n- ** " iu En Autriche-Hongrie lie — Varsovie, 7 novembre i On mande de Cracovie : — Lee troupes roumaines ont occuné as Czemowitx. On assure que ce serait à la ^o- demande do l'Entente." >ir à Vienne, 7 novembre : Lp- L'ordre et la tranquillité régnent aujourd'hui un à Vienne et dans les environs. Le préfet de po-tn- ucej fiSSISlff dtl persorrneî militaire, a pris en ge mains le maintien de l'ordre, et il n'existe plus in^ de crainte pour des troubles. Il en est de même en pour les gares, où règne une grande activité, er- la démobilisation et le retour dans leurs foyers ur des troupes ayant commencé. Le trafic civil a es- dû ôtre interrompu ou fortement limité. Grâce at- aux mesures prises, l'ordre n'a pas été troublé. >es Le Conseil d'Etat a pris des mesures pour endi-2é- guer le flot montant- des sans-travail et s'ef-lut force de créer des situations normales. Le Conseil croit pouvoir utiliser sous peu un grand nombre de bras. Des grandes villes do l'Autriche allemande, on n'a reçu aucune nouvelle inquiétante. L'ordre continue à régner partout. *** ;o Vienne, 7 novembre : Le maréchal Boroviec a reconnu l'armée ?nt 6ud-slave et a autorisé les jougo-slaves de pu l'armée de l'Ieonzo à porter la cocarde aux les couleurs nationale© de leur nouVél îi'tai. est *** -*1—■ de Vienne, 7 novembre : «ne Le Conseil d'Etat a pria des mesures en 3 & vue du désarmement de l'année. Tous les '■er soldats ae l'Autriche allemande ayant dô-fct pa&sé 42 ans, ont êi*, immédiatement ren-3Ut voyés dans leurs foyers. Le renvoi des au-or" très classes se fera prochainement suivant An les moyens VissMic,' i novembre : iue Des négociations d'armistice entre la di- ro" itction de l'armée italienne et les fondés de ra" rfouvoir autrichiens ont eu lieu à Padoue.! u:?" a délégation autrichienne s» composait de.' ,U1, Suit officiers, dirigés par le général Webor. ^,es ià général Dadognio représentait 1 Italie ets "a" e servait d'un interprète. Les négociations >u^ >nt duré quatre jours. Aprèa avoir accepté ,0" outes les conditions, les délégués autri- S, ihiens ont quitté Padoue sous escorte, lyfcs „,j Austro-Hongrois continuent à évacuer les Jorritoires qu'ils occupaient, tandis que les: ,0. [Italiens prennent possession des points de ot. ^nctj^decheminsde^^^^^ud-Sla\:es 'Èn Vianne, 7 novembre : Al. I-e B novembre, dans l'après-midi, quatre ■le- vaisseaux de ligne, un croiseur, irait grands ' c.» et plusieurs flflns torpilleurs jikJieci: sor.t ditria k Pola: ils n'ont pas dSBarqué do IroupSï. *■** les Le 5 nowmbre, à 11 heures du matin, un : et Breadnought, deux torpilleurs et plusieurs où :cunonnières italiens sont entrés dans 1» les baie de Fiume. Le canot-major a débanjué un: bn 3?taSlf(Snent qui a hissé le drapeau ita-\en.lue »•« la Sakolœa, 7 novembre : me Hier a été proclamée solennellement ici M. la réouverture des services gouvernements- taux à PHtpà. Plus de cinq mille Slova-Oir qaes habitant ia ville ou les environs étaient 'nlî présents. On' leur a présenté les représen-tants du gouvernement provisoire dans le ^a" pays slovai-pre libéré, MM. Szbrobar, Bla-io, SOr Verer et Stefamek. Le gouvernement de dc" Budapest a été déclaré déchu et la langue ces slovaque prescrite pour les écoles et les AI" administrations. •*« on" Varsovte, 8 novembre : ie?' Les autorités militaires de Przemyst ont reçu les informations suivantes au sujet de ^se la situation à Lemberg : ,, Toutes les adjjjiîiistrations ont été occu-pées par les Buthènea. Des cojpbats san-*3? glants se soritvlivrés dans la journée dans les rues entre Polonais et Ruthènes. Des v-n automobiles blindées, armées de mitrailleurs ses, sillonnent la ville et tirent sur la 'oute. ï)re Ljs Ruthènes sont commandés par un sol-;un dat volontaire, snt • £ DÉPÊCHES DIVERSES sse _ " été Paris, 7 novembre : dé" De l'Agence Havas : 10 —jfemie à huis clos, sous la prési-ms de«6e de M. Painlevé, l'Académie des sciences a décide"d'offrir au maréchal FiDch le siège devenu vacant depuis la [ i^foH*"âe M. Labbé. L'élection aura lieu ijundi prochain. *•* Berlin, 7 novembre : . . Le secrétaire d'Etat et le Comité du ba-Ql' reau d'alimentation publient la note stri-< vante : — L'Empire a supporté depuis quatre ans, ., " avec une abnégation admirable, les charges ' et îes privations que lui impose la guerre. I, Maintenant la paix et l'interruption du blocus par la faim peuvent êftre attendues sous peu, une détente se produira certainement dans notre alimentation. Lo 1er décembre, la ration do pain sera augmentée et d'au-très améliorations suivront pou à peu, mais à la condition préalable „sino qua non" que l'ordre ne sera pas troublé. La moindre oerturbation entrave les arrivages réguliers 1 de vivres et expose à l'atroce souffrance de tus i ia fa un les grandes vihee et les districts ia_ j industriels. Nous conjurons le peuple alle-I mand d'écarter Ja menace d'un tel danger." / j ■ii^i iuji ' Berlin., 6 novembre : *T^ Le Comité exécutiï des s-*dicat3 aile. noau.1» (Hirsch-Lunker) publie la déclaration suivante, contre les excitations tiox troubles., et les provocations à la révolte : j— DepuiB quelque teinpa des feuillea vo-/ntes anonymes son* distribuées dans 'e»|«ia foïtitutïoDO travaillant pour la puerre, (]ui?|... Bomiuùut los ouvriers de faire grève et l*s f (i. excitent à la révolte. Le Comi é exéeuiii/1 s' d-acoord avec les chefs d'associations oip | Vrières, estiment do leur devoir de déclarer nue la T^éiiéi-jitioti ^es syndicats allemands J to ifHirsoETTuitiier) reuousse la' gr.jjve "ConiiaoJ) te moyen d'atteindre les 'Buts politiques visés./ pi Dans l'état actuel des circonstances po!iîi- i ques, elle estime qua le mouvement gréviste jéî e'. autres démonstrations de co genro 119 . peuvont être que favorabies aux menées des s< éléments outrnneiers et réactionnaires, qui . voient d'un mauvais œil los nouveaux droit, ,. conquis par le pouple. Par conséquent, il est extrêmement recommandé à tous les membres des associations ouvrières de s'oppna'T '' à toutes les tentativeo de grève et de pro-vocation à la révolte, de ne pas d...mçr q ^uita. aux appels qui leur sont adrpescs et et ft» oonliuuer le travail comme par-devant-u ci BerïïîïT-^novembro : Les partis3rTw-«a*oii*W'! SHchstag et p do la Diète de Prusse, réunis cette apr's-midi, ont discuté les voles et moyens aux- (j quels il faudra recourir pour modiiier fou- t, damentalement la Constitution des divers j'( Etats fédérés, notamment celle de la Prusse, r. où il 6'imposo de décréter la réforme électorale et de constituer promptement un gouvernement parlementaire. Un accord de prin cipe est intervenu entre les partis. Les dé s légués des quatre partis do la majorité ont été reçus le soir par M. Friedberg, vice- I> président du ministère d'Etat de Prusse. 1< Berlin, 1 novembre : _ La prochaine séance du Reichstag 3 est fixée au mercredi 13 novembre, à' f 3 heurtfs de l'après-midi. f' q t< Berlin, 7 novembre : a Le Comité central du parti national- p libéral est convoqué pour le dimanche 1< 17 novembre. » *' •• Berlin, 7 novembre : * M. Fehrenbach proposera aujour- n d'hui aux chefs des partis parlementaires de réunir le Reichstag mercredi ° et de mettre à l'ordre du jour la discus- " sion des points suivants : Situation gé- r nérale, demande de crédits de guerre cl et loi sur l'alimentation pendant ia pé-riode transitoire qui suivra la fin des ° hostilités. On estime que le Reichstag r tiendra trois séances. • ** Berlin, 7 novembre : La Commission des partis du Reich- a stag s'est occupée de la question de l'armistice et de la réforme politique en s Prusse.^ Lesn^itts tiendjg^y^p réu- <3 La^Swiistre dl la guerre ta™ a commJÇgu'ê ce'qui suit au Cbrisèil ça- J — Les conditions d'armistice impo- j ^ées à l'Autriche par l'Entente nois , obligent à envoyer des troupes dans le s tiord du Tyrol pour y protéger notie (rontière, régler l'expédition vers l'est c des parties de l'armée autrichienne cioi ' Ont été licenciées et maintenir l'orale Bans le pays. Les avant-gardes francifi- t ront la. irontière mercredi et seront svli- 1 vies par des forces, considérables. » s t ■ Il est dit encore "dans cet appel q^e ' les Bayarjjis se jprésentçnt comme am|, j ,mais on sent que si des obstacles se prié- , sentaient, les tioaue^^-tayeraient pafe- < sa^c gar la .o-.ee ùcs-aBUSfr Cette coijk* ! munîcànoir'èst signee par le générfl- J commandant Ivrafft von Belmensingeli. , >Les Bavarois veulent s'engager à temr J 'tout l'hiver sur le col du Brenner. ? ' Munich, 7 novembre : Parlant aujourd'hui devant la commis- ' sion des finances, le ministre de la guetre a dit que l'Etat a depuis longtemps déjà fiit ^ renforcer par de l'infanterie et de l'nrliiloîie ! 4a protection de sa frontière 6ud. La craiite Me voir les chemins de («r autrichiens -yir à l'ennemi a décidé la direction supérieure de l'armée à faire passer un 'mpi^r-lant contingent do troupes en Bavière, iie ielie sorte que la défense a dû être nécessairement transférée au Tyrol. L'enne^ii ést entré hier à Moran. La situation du r-a- . ^itaillement du Tyrol est critiqua, maïs ; «elle "de la Bohême est momentu"fc- ] aient satisfaisante. Les Tchèques sembiebt j iia pas vouloir se lancer dans des aventuras s guerrières et provisoirement tout est trajp- Quille aux frontières. * \ I Innshruck, 7 novembre : .1 | Les premières troupes bavaroises sont t arrivées ce matin dans le Tyrol et y otit Ai reçues amicalement, niais le Conseil na- ; ^>nal du Tyrol, se plaçant au"p5fftt dê vfte t c'onStTiôns de l'armistice, a -.rotesté. te ' t reflux des troupes ci-devant atawWIOhgr#- 1 ses continue et déjà les premières sont of- t ifvées ioi. De la vallée de l'Adige et de ÎÉlsack, on signale que des eoldais parlant tiie langue étrangère, ont pillé des maai-3ns militaires. Dans la vallée de l'Eisacfc, I«- Tchèques viennent de faire sauter yn rtont de chemin de fer. f .*. j Munich, 7 novembre : ,'La nouvelle publiée co matin annonçant î qiir. des troupes bavaroises avaien*, sous les < ordres du générai Kraff von Belmensingeii, ; fifanchi la frontière du Tyrol et qu'elles occuperont probablement le nord du TyxM jusqu'au col de Brenner, a provoqué" u^e < ioie -ive dane toutes les classes de la population. L'opinion est tranquillisée, auiéi bien paroe que la sécurité de notre tem-toire pora plus grande que parce que la population du Tyrol en éprouvera un vif soulagement. On sait en effet que cette, population est depuis toujours très intimejbfrnt liée»-à la Baviare -par d'étroites relouons raci^ù&9~v^t commerciales. j '11 1 \ * Londres, ^"Tiovémbre : Du .ContcmpOTQfju^^fÇa&ine"' : — Ce serait une gTave erreur de croire que les soldats qui rentreront dans leurs foyers soutiendront le gouvernement. Leur état de mécontentement est tel qu'ils se porteront vers les partis d'extrSme-gauche, si même ils ne créent de toutes pièces un groupe nouveau cjui serait vite très puissant et qu'on dénommerait lo .Parti des soldats". ^Londres, 7 novembre : tLe „ Daily Ne\rs" assure que le g.quyer-îjement ajournera la date des élections gé-férales qui, d'abord fixées au 17 décembre, auront lieu pendant la semaine suivant cette ijato. iféme, 7 novembre : Les Italiens occnpent depuis le 4 novembre, en Albanie, Dulcigno ot le port d'An-tivari» L nziiiï lis IToiiiSs [&ls| n ne faudrait pas remonter bien loin t>ourH •etrouver la caricature classique représentant i w0î""î a Turquie ù ,l'agonie et les puissances européennes groupées autour du lit fatal, n'atjen- Berlii iant que la mort du de cujus pour se partajger »es dépouilles. Les F Et les commentaires allaient leur train au- sur ia i »ur do l'agonisant, qui mettait vraiment du d'Audei temps et des façons pour passer de vie à tré- par mu pas. Mais le « Vieux » persistait à vivre et la Entre liquidation de l'éternelle question d'Orient thôTfTgïj était remise à plus tard. nuiTae Vint la guerre. Quand la Turquie décida de S0nt ct( î'allier aux Puissances centrales, un frémisse- P"s un ment d'indignation secoua les peuples de l'fen- route d tente, et l'Angleterre s'en montra tout parti- au n0I'< sulièrement offensée. Rappelez-vous le dis- au sud cours prononcé par M. Lloyd Georges au ûos ad1 Guild Hall, à Londres, en novembre 1914, L'eau quand il parla « de ce misérable et méprisable Capelle empire du Bosphore» qui poussait l'outre- Signy-1 puidance jusqu'à se mesurer avec Albion -la Hauts < Superbe... ^ ^ . Rappelez-vous comme il parlait en termes terrain peu élogieux des Turcs: pnrij- — Ils n'ont rien produit, disait-il, au service , de la civilisation, de la science et du progrès &ur humain. Ils constituent le chancre qui ronge la vitalité de l'humanité. Je suis vraiment heu- Jpem «eux que le jour de la reddition des comptes Malg. approche.. chaque Et la Nation de Londres s'exprimait comme Americ suit: ^"el — Si les Puissances de l'Entente gagnent la l r-nten partie, Constantinople sera livrée aux Busses ; dans li les provinces arméniennes seront rattachées de la i au Caucase; l'Egypte secouera définitivement n ont p la suzeraineté ottomane : l'Arabie et la Syrie Les me deviendront probablement autonomes, et les tués a àph'ères d'influence d'Angleterre et de la tion su France s'étendront sans aucun doute jusqu'au mis n t fond de la Syrio et de la Mésopotamie, tandis cette a que la Grèce se taillera sa part dans le man- qués o téau. La fortune favorise-t-elle au contraire les ces me aimées centrales ? C'est sans contredit la su- — At prématie austro-allemande s'eserçant sur tout navon le Levant, de Vienne à Bagdad. » mande Vers la même époque, le journal russe Bfw- Kandr lewa Wieclomostt ouvrait un référendum s'établ: parmi ses lecteurs sur la question suivante : courte, * — L'rlomme malade est à l'agonie. Com- Pourra ment se partagera sa succession ? » inence: M. de Giers, qui fut ambassadeur de Russie tout .e à Constantinople jusqu'au début des hostilités, voit-on envoya la réponse suivante ; nous, ; — Le moment est on ne peut plus propice tinue, pour résoudre définitivement la question est-il £ d'Orient. La Russie se réserve naturellement quelles Ifc part du lion dans la succession turque. La de l'L: mer Noire devient mer intérieure russe et le ttam Bosphore sera transformé en un Gibraltar person russe. Les Anglais se réserveront l'Arabie et ia mftuvt Mésopotamie; la France se contentera de la allems Syrie*; les Grecs et les Italiens se partageront lts île-: turques, les Russes prenant encore q0 l'Arménie avec accès à la mer à travers l'Asie Mineure. • Pari Sera-ce de cette manière que se liquidera la La succession de l'Homme malade? En tout état semSÎ de cause, l'Empire turc en Europe.iadis si puis- j sant, si étendu, si peuplé, a définitivement au nQ vécu, si la roue de la fortune ne vient pas remettre tout en état, comme il y a des appa- sent ( çences que ce soit le cas en Russie. Constantinople est perdue pour l'Islam. La p croix sera replantée sur Sainte-Sophie U. ., _ Quel sera son sort? L'ancienne capitale de - 5 l'Empire byzantin écherra-t-slie à la Grèce, ou ies ' territoires dj« Dardanelles (ormeront-t-.ls un Etat séparé, sous le contrôle des puis- g sances? , Jv>ttà La 'iurcitiie deviendra donc, par la force dos choses, un Etat plutôt minuscule en Asie MJ- ")• «* neure. On lui enlèvera l'Arménie la Syrie Ugnfl avec la Palestine, la Mésopotamie, l'Arabie ,J quoi encore ? C'est vraiment une fin lamen- table pour un peuple qui fut grand et puissant, très . pour cet empire ottoman en décomposition la- iront tente depuis des dizaines d'années et que let raie i rivalités politiques des grandes et des petites. brn°n, nations ont retenu si longtemps au bord du Horgi tombeau. C'est une fin tfagique aussi, parct seize qvo le parti jeune-turc, qui s'était débarrassf dans enfin de la tyrannie du sultanat, n'a vraimem cés c pas eu le temps de mettre en pratique les ré- ont "g formes projetées, qui eussent transformé la J^ Turquie en Etat moderne. D'abord, les délivr guerres des Balkans, ensuite le confiit mon. de \ dial ont entravé son travail. tants. La domination turque a fait énormément de rr^al, mais ceux qui connaissent l'Orient sont1 Lon d'accord pour déclarer que les Turcs sont les. Nos. meilleurs éléments parmi les peuples du Le SfcgjB! vaut. 11 y a en eux de la matière pour faire un sont c Etat solide et prospère. Ils auront le loisir da Vaast s'y essayer probablement en territoire asi.4- Avesn tiaue. le berceau de leur raco. Vaast ' En nous PETITES NOUVELLES sudes cours nos t> A LA COTE elles ( L'administration centrale de la marine * ®st. sèra bientôt fixée à Ostende. En attendant, des abord services d'exécution y sont établis. Ils organi- Au aient la reprise des services à Ostende, Zee- sntre brugge et Nieuport. L'explçitation des ports sonni se fera par les services civils autonomes, en accord avec l'autorité militaire. A Ostende, ^Tou^ dès que les épaves coulées entre les deux esta- Np%U cades seront relevées, les malles pourront ac- si(js e .coster aux emplacements réguliers restés intacts, et le rapatriement des réfugiés belges jj0n do Grande-Bretagne pourra être organisé. un Bref, tant pour les chemins de fer et les transports par mer que pour les postes et les Qe ei télégraphes, le département dirigé par M. le wsraa» ministre Segers s'emploie énergiquement à rétablir au plus tôt les échanges et la vie économique dans le pays. Mat Api LE VACCIN DE LA GRIPPE bre,f L'Institut Pasteur vient de réaliser un pré- Qa{Jin cieux vaccin contre les complications broncho-pulmonaires de la grippe, qui sont les ^on causes presque exclusives de la mortalité eau- A e sée par cette maladie. Dans ce vaccin entrent ^jélégi en proportions soigneusement calculées trois /acc"5% sortes c^e bactéries : le pneumocoque, agent lcg spécifique de la pneumonie; le strcntocoque, agent de la plupart des affections purulentes, ' et enfin le bacille de Pfeiffer, qui est générale- Lq j ment associé aux deux précédents dans les ja ^ complications de la grippe. ja Ro Une expérimentation systématique et éten- __ j due, permettant de juger de la valeur et de pUjS l'inocuité do ce vaccin, a paru actuellement indispensable. Elle va ôtre faite ces prochains indép jours par los soins de savants de l'Institut iiostil Pasteur, dans une localité de Bretano, où sé- grj0f vit la grippe sous ses formes les plus graves. an té — cpnst; CONTRE LES BOMBARDEMENTS On sait que la plupart des Parisiens ont oain armorié leurs fenêtres de bandes de papier tions pour les protéger, pensaient-ils, contre l'effet (îu''1 ^ briéant des projectiles des Gothas et de BeTtha. ^ Or, de3 expériences faites par la section de l'espr physique du département des inventions ont main* établi avec netteté et sans conteste possible la tions. conclusion suivante : influe — Dans aucun cas, les bandes ds papier droits collées sur les vitres n'ont manifesté une pro- riales tection quelconque. Dans toutes les expê- ^ £01 riences, le nombre des vitres cassées a toujours été aussi grand que parmi les vitres Lis nues. Il n'a jamais été possible, môme avec de Le très faibles explosions, d'arriver à briser les la. pi vitres nues en respectant les vitres protégées, du c En résumé, aucun effet de protection n'est dû avo^r au papier, et cela quelle que soit la disposition xelles des bandes collées sur les vitres,. » aâsis< Qgjiioiiiiipfe SfflEiole •• Gomsïtuniquâs das Puls3anoa3 Centrâtes ne pt Berlin, 8 novembre. — Officiel de ce midi : q-Théâtre de la guerre ù l'Ouest, pp Les Français, qui s'étaient de nouveau fixés qtj sur la rive orientale de l'Escaut, au nord-ouest d'Audenardo, ont été rejetés au delà du fleuve par une contre-attaque. Entre l'Escaut et la Meuse, nous avon3 mé- ^ iho'Cl-jueiiient continué nos niouvémeuu la |R nuit dernière. Des combats d'arrière-gardes se d< sont développés devant notre ligne; ils ont pris un© plus grande extension au sud de la route do Valenciennes ù. Mons, sur la Sambre, au nord d'Avesnes et sur les Hauts de Meuse, P' au sud-ouest de Sedan. Nous avons repoussé idi nos adversaires sur toute la ligne. et L'enneini,sq trouvait lo soir à l'ouest de La Capelle, au sud-ouest de Hirson, au sud de L Signy-1'Abbaye jusqu'à Poix-Terron et sur les Hauts de Meuse au sud-ouest de Sedan. A. l'estla Meuse, combats partiels dans le f( terrain boisé à l'ouest de Brandeville. S( **# DC Eerlin, 7 novembre. — Officiel du solrj Sur le front à l'Ouest, Journée calme. i o ■ - Berlin, 7 novembre. — Officieux : ^ Malgré leur énorme effort et la supériorité 4 chaque jour accrue que leur assure l'aide des n' Américains, malgré aussi le complet isolement ir actuel de l'Allemagne, les chefs des armées de n-l'Entente voient encore une fois leur échapper dans le brouillard gris de novembre l'espoir de la percée qu'ils avaient projetée et qu'ils y n'ont pu réaliser du front allemand à l'Ouest, v Les mouvements de repli du front sont effec- rr tués avec tellement de méthode par la direc- tion supérieure de l'armée que les chefs enne- £ mis n'ont plus l'espoir fondé de porter encore cette année leur coup décisif. Les communi- ^ qués officiels ne cachent pas l'opportunité de r< ces mesures. t< — Admttons, dit le radiotélégramme de Car- t< navon du 15 octobre, que les armées aile- r'( mandes puissent se décoller en FrsÊnce et en j Flandre sans subir de fortes pertes et aller s'établir à leur convenance sur une ligne plus P courte, celle de la Meuse par exemple, où elles p pourraient attendre nos attaques, puis recom- n mencer plus tard leur offonsive de paix avec tout le prestige d'une retraite fructueuse. Ne ,, voit-on pas aussitôt qu'il en résulterait pour , nous, au double point de vue militaire et poli- tiqué, les plus grandes difficultés, mais — S est-il ajouté en vue de calmer l'opinion — de q quelles difficultés la vaillance de notre armée 3 de l'Est nous a-t-elle préservés I » ^ Dans ces conditions, il ne sera difficile à pe^onne d'apprécier à leur juste valeur les mouvements signalés dans le communiqué k allemand du 6 novembre. GommunSqués des armées fclîtëca Paris, 7 novembre. — Officiel de 3 h. : La pour^uiie a, repris, ce matin sur l'en- semble du Iront. Nous avons progressé à r i'eôt dee forêts du Nouvion et de Regnaval, : au nord de la Serre et de l'Aisne. A notre z droite, nos éléments de cavalerie pous- L sent en direction de la Meuse. i ' *** 1 Paris, 7 novembre. — Officiel de 11 h : r Nos troupes or.t continué sans relù-çhe à poursuivre l'ennemi pendant la journée , s t fiôfro gaucïïë noue avons fra.neLu et 'l ae^âèëtr l&jorrd#tè cle'v Vervlfis à j Àvesnes, au nord de La Capelle. Au sud de cette localité, nous avons atteint, à l'ouest j de la voie ferrée de la Capelle à Hirson, la ligne générale Effry-Origny-en-Thiérache. f Plus à l'est, nous bordons le Thon, affluent j de l'Oise, jusqu'à Leuze, à quinze kilomô- j ti*es au nord de Rozoy-sur-Serre. Sur le ( front de l'Aisne, nous tenons la ligne géné- j raie lisière sud de la forêt de Signy, Wa- ] gnon, Vieii-Saint-Remy, Mazerny, La Horgne, réalisant une avance de plus de seize kilomètres au delà de l'Aisne. A drodte \ dans la vallée de la Baiyios^éléments avancés ont dépassé Saint-Aîgnanl-s'ur-Bar et ] Ô^T^pris pied au sud to'tîiHtfeuso sur les ] hauteurs'qui dominent|!sedàn. Notis ivous ] dSSVi'ë au cours de la journée une centaine de villages et un grand nombre d'habi- ] tants. #*» ] Londres. 7 novembre. — Officiel : npt pnntinii^ hier soir leur may- j en avant sur le front d.-; b, v iïlé; elles se sont emparées de Dompierre, Monceau-Saint- ] Vaast et ont atteint ou même franchi la ligne 1 Avesnes-route de Bavay entre Monceau-Saint- ; Vaast et le chemin de fer au sud de Bavay. En infligeant do lourdes pertes à l'ennemi, j nous avons repoussé une contre-attaque au sud-est de Bavay et avancé notre ligne. Au ] cours d'une mêlée dans les environs d'Ancre, nos^troupes ont conquis hier soir ce village; elTeTonf prp|ressé vers le haut plateau situé à l'est. Plus au nCfrd, nous avons atteint les abords de Quiévrain-Crispin. Au sud de Tournai, d'heureux engagements entre patrouilles nous ont valu plus de 50 prisonniers.Nous avons atteint les abords d'Avesnes à rouesx et sommes à proximité d'Hautmont. Nos .troupes o;it. occupé Bavay, Elouges et Hen-sies et fait une centaine de prisonniers, ♦"*» Londres, 7 novembre. — Officiel : Un navire de patrouille anglais a coulé le i novembre à la suite d'une collision. Personne de l'équipage n'a péri. Dépêches Diverses Madrid, 7 novembre : Après une longue discussion à la Cham- ; bre, lo président du Conseil de3 ministres a offert au Roi la démission er. bioo du Cabinet. *** /Londres, 7 novembre : Le Morning Post annonce l'arrivée ici des^ /ué lé gués néerlandais chargés de'conclure un? f accord économique entre la Grande-Bretagne" let les Pays-Bas. **•* Amsterdam, 7 novembre : Le secrétaire d'Etat Lansing a fait parvenir la communication suivante au représentant de la Roumanie: — Le Ttfuvernement des Etats-Ui)is s'est der puis longtemps préoccupé du bien-être futur et de l'intégrité de la Roumanie comme pay$ indépendant et libre. Avant l'ouverture dep hostilités entre l'Amérique et l'Autriche-Hoii-gfie, le Président envoya au Roi de Roumanië un télégramme d'estime et d'affection. Les ci£ constances sont autres à présent et, en conséquence, le Président des Etats-Unis me prie dè vous faire savoir que le gouvernement amérif oain suit avec un intérêt marqué ies aspirations du peuple roumain, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du royaume. Le gouvernement des Etats-Unis est entièrement d'accord avec l'esprit d'unité nationale qui anime les Roumains et approuve entièrement leurs aspirations. Il ne manquera donc pas d'user de son Influence en temps opportun pour que les droits politiques et les revendications territoriales du peuple roumain lui soient accordée et concédés. » **« Lisbonne, 7 novembre ï Le gouvernement portugais a décidé que la première conférence interparlementaire du CQTttnMSçe, qui devait primitiveinent ptfrfo .ïïëîi à Lisbonne, se réunira à Bn* xelles. La conférence suivante tiendra ses assises à Lisbonne. ' PROJETS GOUVERNEMENTAUX j M* On a pu lire hier, ici, que lo gouverV lement belge préoccupé de îa tâcho politique qui lui incombera dès sa ren* ^ Jrée et que déjà il aurait décidé de fâira J ilace à un ministère d'affaires national jjtii agirait pour mission de convoquer Jie Constituante élue par le suffrage miversel pur et simple. Cette assena >lée, qui n'aurait qu'une durée éphè» ïière, serait chargée de la solution i, lonner à diverses propositions de re-. rision de la Constitution. Il est assez difficile de dire si l'on neut prendre cette information au pie4 le la lettre. La source à laquelle elle a îté puisée est toutefois trop sérieuse S Dour que nous ne lu: fassions pas crédit, ît il semble au surplus que 1* décisioq Drètée au gouvernement soit trop natu« relie pour pouvoir, en ce qui regarda ses grandes lignes tout au moins, êtro ïiise en discussion. N'est-il pas dans l'ordre naturel des :hoses que le gouvernement actuel, élu jur un programme de parti dont nul na iira, les questions de principe étant mises à part, qu'il n'est pas suranné ou inadéquat aux circonstances, passe la main? Et à qui la passerait-il, smon à des hommes fermement décidés à tra-. vailler en toute première ligne au relè. vement économique du pays? Un pareil ministère s'impose, de même qu'il s'im. pose que la Constituante qu'il sera Chargé de convoquer soit élue par la suffrage universel pur et simple. Cette féforme à apporter à notre régime électoral est dans l'air depuis trop lon»-temps pour qu'on ne doive pas conside-r'er que le moment est enfin venu de la réaliser. Elle est sans conteste voulue jtor la majorité des citoyens belges et pourra dès lors se faire sans froissement ni heurt. Un ministère d'affaires national arri- . vint au pouvoir avec un programme taen étudié, bien compris, comptant ea son sein, outre certaines personnalités qui font encore partie du gouvernement actuel, des hommes comme ceux dont nous avons reproduit hier les noms, serait bien accueilli. Pour les évacués Précédentes listes, 8,791 20 Michel V..., pour que ses patrons reviennent vite, 2 5Q: De W..., 5 » De Line, 6 iS D'une Française, rue Luther, 25 »; A la Ville de Paris, 47, rue Neuve, 20 » Idem, le personnel, 18 10 Pour le bonheur de J. V. L. 0. J..., 6 25 Pour que les malheureux supportent leur misère avec résignation, 1 75, •Les employés du bureau C. de la Compagnie P. R..., 18 75 Pour que Léon, Alfred, Arnold et Guillaume nous reviennent en bonne santé, 6 2$ Pour que papa et les enfants reviennent en bonne santé, 3 75 Pour une chanson, 12 50 Pour que Léon revienne bien vite, 3 » Floréal 4, Uccle, 2 50 Que Camille guérisse vite, 2 60. D'un évacué, pour se» frère*, 1Q « De la part de l'Ecole professionnelle de mécanique et d'électricité de Bruxelles, 67 &Û Le directeur et les employés de la Manufacture d'épingles Letellier, 100 < Pour être moins patraque, 10 » Pour qu'on 1'..., G 25 Pour la continuation du bonheur de Pierre et Henriette, 25 % Pour le prochain retour de Félicien et d'Henri, g ^ Pour le prompt rétablissement de mon père, 1 25 Pour que Jeanne W... apprenne bien à l'école; e 25 Pour qu'Alphonse ne m'ennuie plus, o 25 Un représentant de la Côte d'Or, 2 50 De la part d'Armand, 2 50 De Maloute, l 25 Des clercs du notaire Gheude, & Bruxelles, 10 En l'honneur de saint Antoine, pour que Lily guérisse, 12 50 Loulou, pour que sa petite LUjr grué- risse bien vite, 3 50 André et Jean, 25 ». Anonyme, aven, de la Joyeuse-Entrée, 125 p. Un employé des chemins de 1er oui n'jîst pas riche, 2 50 En souvenir de Poutch, 25 » Pour la protection efficace des oiseaux en Belgique, 2 50 Raquet, Woluwe, 6 25 Madeleine Buyl, 6 25 Edmond Vandeplas, Roulers, 25 Pour que Marthchou soit toujours sage et fidèle, 12 50 De Loïtzanski, Lingerie Centrale, boulevard Anspach, 140, 50 il A. J. C. Ransart, pour le triomphe de la démocratie et la maintien de la paix, 2 50 M. P..., Charlerol, 85 » i Pour la complète guérison de ma Pou-» che, I. M..., 6 W Pour que notre frère Louis revienne en bonne santé, 6 85 R. G. J..., 5 » Mm# Henri Lieutenant. 500 » Vive le Vieux Mendigot f 62 50 En hommage respectueux à La Belgique philanthrope, 12 50 Pour»la réussite de mies travaux, 12 50 Petite consolation à la souffrance, 12 50 Arts et sa maman, 100 » S. Palandji, 1,000 » Petite Dolly, 6 25 Pour que je puisse commencer bientôt, 6 25 Pour quo mon cher fils Georges revienne vite et en bonne santé, 1 25 Pour qu'on traite les animaux avec moins de rudesse, i 25 En mémoire de ma pauvre sœur Thé* rôse, 1 25 De la part de Netta, pour que son papa revienne vit», 18 50 E. H. G. A..., 25 » E. Van Assche, coryphée danseuse à la Galté, 5 ï Pour nos frères, 5 »r Pour revoir bientôt Juliette, 2 50 Gaston, pour la paix, 1 25 En souvenir d'un baiser, 5 * Pour que mes frères reviennent bientôt sains et saufs, C. D. A..., 8 50 Léon et Marcel, 2 50 D'une Liégeoise, pour l'amour de Dieu, 1 25 Pour être toujours heureuse, 3 » Pour le rétablissement de mère, 3 25 Pour que je franchisse heureux la route de ma vie, 2 50 Mada Lederer, 100 » Secourons-nous les uns les autres, nous sommes tous frères entre nous, P 50 M®* veuve Leboul, à Saint-Gilles, 8 50 Pour le bon retour de mes cher# enfants, de Mme V..,, M >

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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