La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 04 Fevrier. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 02 juillet 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/wh2d796z9t/
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LA I iGIQUli ADMINISTRATION ET RÉDACTION 2£, Rue Montagne-de-Sion, Ci, BRUX,EI-.I.Eâ Bureaux : de 10 à 12 et de 15 à 17 heures n. JOURNAL QUOTIDIEN LE f.'BMÉRO : lO CENTIMES La petite ligne ........ .h. 0.40 Réclame avant les annonces ..... 1.00 ANNONCES Corps du journal A.OO Faits divers. • 3.00 Nécrologie . 2.00 * LA GUERRE, 185"" jour de guerre f Tandis que les opérations des armées de terre étaient languissantes,les événements ont soudain mis la question maritime au premier plan de l'actualité: nous voulons parler des attaques dirigées par les sous-marins allemands contre des navires de commerce anglais. Ces attaques sont de nature à faire' croire que la marine allemande est décidée à passer à l'exécution des menaces naguère énoncées par son porte-parole le plus autorisé, et consignées ici dans notre chronique quotidienne, le 28 décembre dernier.Si vous voulez la relire, vous y retrouverez les déclarations de i'amiralissime allemand von Tirpife. Pour répondre, disait-il,-au blocus décrété par l'An- fîeterre contre l'Allemagne, celle-ci n'hésitera pas entreprendre systématiquement La destruction aes navires de commerce qui assurent le ravitaillement de la Grande Bretagne. Et il ajoutait que l'extrême mobilité de ses sous-marins de gros tonnage le njet-<ait à même de mener à bonne fm cette besogne, considérée jusqu'ici comme impossible. Or, voici qu'un vapeur anglais a été coulé et un ats-tre gravement endommagé, le 30 janvier, dans la mer d'Irlande, c'est-à-dire précisément dans les eaux "iù la sécurité maritime paraissait indiscutable. tLe même jour, deux autres vapeurs ont été avariés près du Havre. D'autres encore, disent les dépêches |ar-rivées depuis, n'ont qu'à grand'peme échappé M la poursuite des submersibles qui font spécialement la chasse à la flotte commerciale britannique. § Au surplus — voir ci-après les communiqués qîfi-cieis — l'Allemagne n'a pas craint de notifier, par la voie du « Moniteur de l'Empire », ses intentions agressives à l'égard des transports de troupes ef de matériel qui sont sur le point de quitter l'Angleterre à destination de la France. Elle recommande à çette occasion, aux navires marchands des puissances centres, de ne pas s'approcher des côtes au nortl et à l'ouest de la France s'ils ne veulent pas courir de graves risques. Il éclate aux yeux qu'un tel avis ne peut quSnc-i-ter l'Amirauté anglaise à redoubler de vigilance. Du jnoment où l'Allemagne menace sans ambage dfuser contre les transports britanniques de « tousj les saoyens de guerre dont elle dispose », il n'est .pas douteux que les Anglais, aidés par la flotte fcrançaise, mettront to6i en œuvre pour lea protéger.L'heure est tragique : on pressent que des événements sensationnels vont surgir, et qu'ils se produiront principalement sur les routes maritimes qui conduisent de la Grande-Bretagne aux grands ports français, à Dur.kerque, à Calais, au Havre, à Cher- Vmrg et même plus au sud. * „ * * On ne signale toujours pas de faits marquants stir îe théâtre de la guerre dans l'Est de l'Europe. Privés de nouvelles de Pétrograd, nous ne pouvons d'ailleurs tenir compte que du communiqué de Bér-fin d'hier. Il ne donne aucune indication concernait Ses hostilités en Prusse orientale. Il annonce au nord de la Vistule, dans la région de Lipeno,quelques Engagements de ca valerie et note un progrès des attaques allemandes au sud du fleuve. En dernière heure, Vienne émet l'avis que la situation d'ensemble ine s'«st pas modifiée, bien que dans les Carpathes, pù les combats continuent, les troupes austro-allemaïi-des combattent avec succès au centre et à l'ouest du front, près du col de Dukla. L'action est particulièrement violente dans cette région, laqualîe offre au surplus un intérêt tout particulier, depuis que l'armée austro-allemande cui a fins l'offensive dans les Carpathes cherche à se soNi-der avec celle qui combat, depuis les derniers jouit de décembre, sur la ligne Gorlice-Bobowa et sur la Dunajec inférieure dans les environs de Zakliczyn. Un rôle spécialement important est dévolu à cette »amée. Après avoir facilité l'action des Austro-Allemands dans le sud de la Pologne en maintenant les R-usses dans la région de Tarnow, elle défend maintenant par le feu de son artillerie lourde la région-de Zakliczyn-Gorlice représentée ci-dessous, qui esS / devenue le pivot du vaste mouvement combiné e^ 90e de tourner les Russes à l'est. .*• En ce qui concerne ia guerre dans l'Ouesf, neus^ aurons tout dit quand nous aurons relevé, d'après lar deux dépêches de Paris du f", la violence peraf-.^ Santé de l'intervention de l'artillerie en Flo.n£i'^/ ï'acharnement des attaques allemandes au sua-«|S aFYpxes et dans le secteur de La Bassée, l'âpre fe-jrise enfin des combats dans l'Argonne. Quant aux sSÊpêchcs de Berlin, nous avons constaté hier qu'elles signalaient rien d'important sur ce front. Quant aux manifestations d'activité de l'armée ottomane, elles se résument aujourd'hui en un corn-If»! livré à deux bataillons anglais près du pUare | 8$t Korna, au confluent du Tigre et de l'Euphrate. Rica n'a par contre été communiqué concernant les hostilités dans le Caucase, pas plus qu'au sujet des faits et gestes du corps expéditionnaire envoyé à la âggquéte du Canal de Suez. t./ tt: 'be,s sous-marins allemands ,v'r duaa la Bfisr d'Irlande ë W ï Le « Tinite » pionne l'Intéressante relation euivknte e du raid dets sous-marins allemande dans la mer tT lr- c lan<ie : e — À 6 heures du eoir, 1-e 30 janvier, 1-e chalutier Mar- ^ re gare>t est arrivé à Fleetwood ramenanit à son bord' 23 f jg homiïiee con»titfUxnit 1 ©quipage ooiiipiet du sbeameir . £. i^en Cruachen de la .Noi-lh bnields. u«eiiii-ci naviguait jj • vers Litarpooi. JU arrivait, vendredi ma<un a 10 ûeures, es à 15 nulles au nord-ouest, du Dat.cau-pna.re de Laverpooi F n* f i>ay, ior«qu un bousr-inaini aUemanU surgit brusquement -re; à triboid. CIj sous-rnarin hisse un pavillon allemand marqué >n U et deux oificiers se rendent à bord.- Daine un an- glais très correct ns demandent a v entier les papiers * 1S oie borçi, posent diverses questions et s'enq-ufièrent <iu f :Ç point de savoir où ae trouve la flotte ' -anglaise. Le , ? commandant >ulu sous-marin déclare ensuite : — Je suis au regret de voue causer due ennuis; mais ^ 2 vous -devez penseï* q-ue c'est 1a guerre. Je vou© donne c ' dix. miiMites pour quitter le navire. Ohargez-voua de J tout ce que vous po-uvea et surtout de votre argeirt. » ( 1S Lts marins empiient rapidement Xe-ur avoir d'ans i<&ur ] es coffre, m-ettsn-t un canot à ia mer sons l'œil des otfi- r ciers allemands et quittent leur navire à force de ra^ mas. A ce moment ils aperçoivent quelque® marins ûilo- r , mande, debout sur le à^usr-marm, tenant en mains des \ objets qui paraissent être <iee bombes. Quelques mïn-u- ; tes plue tanai, une farte explosion s>e fait entendre, le ^ Ben Or.uachan coule à pic et aussitôt le sous-marin fait ( m sa plongée et disparait. ( ja ^ Le canot de l'équipage, aprè«s avoir tenu -La mer pen- ( <kmt 5 heures, rencontie le e-halutier Margai*e.'u qui re- * lx ctieiile les matelots et les débarque à Fleetwoo-d. * -e Deux heures plus tard arrivait dans le mémo port ] ès de Fleetwoo-d 1 équipage du steamer Linda Blanche, f r- sa-uvé par le chalutier à vapeur Nibiick. Ce s-teamer < ja avait quitté Manchester la veille à destination de Bel- , la _ < À 1S milles au sud-ouest du bateau-phare de Liver- j pool l3ay, un sous-marin allemand' apparaît par tribord' Q- à un quart -de mille -du navire, hisse le pavillon aile- T ar mandi et fait signe au steamer de stoper. Le capitaine ] Elle, c-omma,ndatnt d.u Linda Blanche, reçoit l'ordre ^ i die porter au sous-marin les papiers de bccxl. Pendant ( qu'on les examine, le sous-marin s'approche du s te a- f re mer et les marias allemands offrent des cigaree et des -, te cigaretti&s aux hommes ùz i'équipage. Ceux-ci disent , es que le sous-marin était le U. 21; deux d." entre eux ce- , ef pendant oi'oient que c'était le U. 31, mais rceonnais'- ] j sent qu'étant naiurellemeut un peu émus à ce mo- ^ ment ils ont pu faire erreur. L'examen dies papiers du bord terminé, le oomman- j ;-i- dant du sous-marin déclare qu'il doit suivre ses ine- < ) u tractions et coutler le navire. Protostation cfu capitaine j er du Linda,_à qui l'on répond' : « Ne vous inqiétez pas! Votre navire sera coulé, tout oomino un autre déjà vient es de l'être. » as Dix minutes sont idonnées à l'cquipa.ge pour faire :e ses paquets et quitter le navire. Tandis que celui-ci 0- s'éloigne dans les -deux chaloupes miees à la mer, qua- , tre matelots allemands montent à bord du Linda. Cinq ^ minutes plus tard1, une forte explosion se produit en. ^ e." le_ nn.vire, la poup-e en l'air, coulo à pic. L'équipage \ il- fait force rames vers le chalutier Niiblick, qui le prend' ? il- à bord. I ts Le patron du NLblick dit qu'en rentrant vers Fleet- -] jr_ "wood1, il entendit une violente explosdon et vit, à 5 M milles à l'est de son bore1!, sauter un grand paqueToo*-. ' i il se dirigea à toute vapeur ver& l'endroit de l'acci- ? < dent et l'atteignit en un quart d'heure. La mer était ; 1 couverte de débris, mais il ne découvrit pas trace d'ê- ; i | très gavante. U a repêché une caisse contenant une: < grande quantité dé ceintures de sauvetage et estime! j l~ que l'équipage du navire dispai*u comprenait <ie 30 à' t 40 hommes. *r- * * * j Voici quelques dépêches complémentaires lelatives à ^ rd l'intervention des sous-marinG allemands : c ll" Londres, 1er février : j a~ _ Dans les cercles maritimes anglais règne une certaine -î u~ inquiétude concernant le sort du Hyland' Bnae, un pa-, '<. 3e quebot de la Nelson Line, dont on n'a plus de nouvel- 1 )ù les depuis qu-'il a quitté Montévidéo le 5 janvier. 1 n C II- * n [u Londres, 1er février : 1 Le sous-marin allemand qui a coulé deux vapeurs an- ] glais dans la mer d'Irlande, a donné la chasse h d'au- ] très steamers qui en faisant pleine vapeur et en navi- | r- guant en zig-zag ont pu échapper à la perdition. a . | 1- Dublin, 1er février : Il lV Le paquebot Leinster avait quitté le port de Holy- [f^ head dimanche après-midi; un sous-marin allemand lui ^ -, ; a donné la chasse sur la distance d'un mille à la hau-*•; teur du bateau-phare Kish. tei . *. | Londres, 1 r février : J -S Le paquebot Graphie allant de Belfast à Liverpool i- a été poursuivi pendant 7 milles par un sous-marin irv' allemand. Il a réussi, grâce aux manœuvres habiles du s4 capitaine, à atteindre Liverpool. # * « Londres, 2 février : Les vapeurs Atreus et Ava qui sont arrivés hier à Greenock, n'ont échappé qu'avec grandes difficultés aux poursuites d'un sous-marin allemand. -, * ■* * * 1 Amsterdam, 2 février : ^ On mande de Londres au « Nieuws van den Dag ï que par suite de la présence de sous-marins allemands dans i la mer d'Irlande, deux lignes do navigation ont suspen- ; du leur trafic. " j 1 * w * ç Londres, 3 février : c _ A la, euite des attaques combinées par les sous-marins allemands, le Lloyds anglais a décrété des aug- 1 mentations allant die 20 à 100 p. c. pour les primes i d'assurance des navires, quelle qu'en soit la destination. V S Londres, 2 février : La presse londonienne dit qu'il est extrêmement vtrai- - semblable — 75 chances sur 100 — que les grands go us- c f marins allemands ont contourné l'Ecosse pour se ren- t dans le canal Saint-Georges. Cette étape de t plus <ie 2,000 milles «st même considiérée par le « DaQy i Telegraph » comme une date mémorable de l'histoire a du ja'ous-marin. mines flottantes en voyage „ r ,En ce moment, on peut lire chaque jour dans les jour-; ^ naux que des bateaux de commerce ou des barques dd c pâche, dans la mer du Nord ou dans la Baltique, c ont; „ iteurté une mine et ont coulé avec leurs équipages >. > . Ces mines, qui sont, en somme, des « torpilles dor- - à s niantes >, sont constituées par un récipient en fer, plein - e d?une forte charge d'explosifs : plus de oent kilogram-' gés, généralement de trinitrotoluene, et sont maintenues j iàtmergées, très près de la surface de l'eau, par une chaîne amarrée à une gueuse de fonte reposant sur le, ^ fond de la mer. Un mécanisme détonateur est placé à la * partie supérieure de l'engin et en provoque l'explosion ' ï l" dès qu'il est heurté par un corps dur, par exemple pa?£ e la ooque d'un navire. | ® ^Ces^ engins sont immergés, sont < inouiliés >, en àeê s endroits déterminés pour protéger osrtains parages „ o&ntre les attaoues des navires de l'eoaemi: ils sont «n ^ '|?aut que ies effets de ces mines se bornent à détruire peRi navires <Le combat de8 nations btoiiigérantc-'S^ il n'j a rien à dire : c'e-st la guerre. Mais où l'on a le droit dfï réclamer, c'est quand les mines sous-marin.es, rompant leurs amarre.s, s'en vont errer à l'aventure à i;v surface des mers, bien au loin de la région définie feu e|îes avaient été mouillées et où elles devaient rester, e| constituent ainsi un danger pour la navigation, d&n-gbr d'autant plus grand qu'il n est plus localisé et qu'il peut se transporter en un point quelconque de l'Oeéan. | — Je n'ai pas, écrit M. Alphonse Berget, professeur à l'Institut océanographique a»r Paris, l'intention d'examiner la question au point de vue du droit inrernatîo-nal, mais simplement d'étudier, au point de vne^fle l'océanographie, les conditions de transport d-es mià-c.s 4c+utilement mouillées dans la Manche et dans la nier du Nord.^ ï Ces mines, une fois leurs amarres rompues, ce qui f|eut arriver sous l'influence des vagues de t^rnpéîe, Eè trouvent à la merci des courants. Ces courants sont de df^ux sortes : les courants de marée et les courants généraux. tLes courants die marée sont alternatifs : ils portent tij-ni du large vers la côte, tant de la côte veir; îe larfre. ^>us leur influence, ks mincG oscilleraient donc ^n.tre deux positions extrêmes et de.meure,raient locaîio&"6 diuniS une même réigion de la surface de 1a nter. Dap3 It^r ensemble, leur actioji est un effet ai-t-r cmatif et n'texerce'rait pas un effet de transport « au loin ». 'Cet effet de transport est réservé aux courants marias généraux, au premier rang desquels il faut placer Le | Guif - S tr ea>m. Poussés le lowj <le l'énuatcur par 1rs ve^its alizés du nord et du sud, de la côte d'Afrique, à lia|côte d'Amérique, les eaux de l'Atlantique forment un « courant équatorial )> d'iau déjà chaude, qui \$& divise en deux branches : l'une qui s'en va tournes: dafis l'Atlantique sud, l'autre qui Tvste dans i'Atlap-ticfie nord. Celle-ci, à son tour, se divise en deux parties : l'une longe, à l'extérieur, la chaîne des Assi$Ma-, î'âitre pénèbr^ dans le golfe du Mexico, y échmifî--ses le aux, et cclles-ci, ne trouvant pour issue que l'étroit canal de la Floride, en sortent à i'éta.t de véritarife »< conrant » d'eau tiède, après quoi elles vont rejoindre] la première branche et lui ajouter î'impulsion'; de leral viteese pour l'aider à ch.unincr à travers l'Ooian. A la sortie du golfe du Mexique, îe C-w.-f Str> .am a une vitesse à peu près constants de 7 kilomètres à l'heure environ. Cette vil- va en décroirsant" à suré que le courant, véritable « fleuve d'eau chaude coulant entre «clés rives d'ea-ux froidies », s'avance'!en o'^argicsanit. Au large des bancs de Terre-Neuve, 'sa virfpese n'est plus que de 4 kilomètres à l'heure à peine. Vers le 42° de^ré de latitude, le courant srt divin.-en deux grandes sections : l'une continue à dévier vers l'est, puis vers le sud ; l'autre remonte vers ie nord et se divise en plusieum branches. Ce sont ces branches dérivées qui nous intéressent: l'une pénètre dans la Manche, une autre dans la mer d'Irlande, une troisième vient lécher la côte ouest de l'Irlande et oello de l'Ecosse, et de là s'élance obliquement vers la côte do Norvège, qu'elle suit jusqu'au cap Nordi, lançant, à gauche, se^, eaux vers l'Islande; à droite,- le long des côtes scandinaves et russes, vers la ^ ouvelHo-Zembie. ^ Suivons ces ta ois dernier : .,- branches: t-rave -sant îa Manche, la mer d^Irlande, la mer du Nord, longeant les QÔtes des îles- Britanniques, elles seront, par excellence ïes véhicules des mines flottante® libérées do leur€ amarres. La branche qui remonte- vers l'Islan-die', et qui' par conséquent, traverse la zone de pêche si fréquentée -par nos pêcheurs de morue et par leur flottille de goélet-. ; tes, a une vitesse moyenne de trois milles marins en vingt-quatre heures, c'est-à-dire de cinq kilomètre® et : ; demi. Les branches qui passant dans la Manche, dans -; ; la mer d'Irlande et qui longent la Norvège se meuvent : . également avee lenteur, avec des vitesses qui varient -' ' d^un kilomètre à douze kilomètres par vingt-quatre heures. Toutes, par conséquent, « portent » dans la d'irec-i tion générale du sud-ouest au nord-est. C'est donc vers le nord que seront transportées lea '■ mines errantes avec les dangers qu'elles comportent, et l finalement c'est vers l'Islande, d'une part, et le long . des côtes de Norwèg-e, d'autre part, que seront les dangers do la navigation. Vers l'Islande, c'est particuliè-. rement grave à cause de la multitude de goélettes qiii s'y rassemblent chaque année pour pêcher 1a moruei : aux risques, déjà si nombreux, qu'elles courent pendant : leurs pénibles campagnes viendront s'ajouter encore les risques de rencontrer une ruine flottante qui les coulèra oorps et biens. Le long de la côte norvégienne, également, le danger sera grand, et pendant longtemps : qu'on se souvienne que, plus d'un an après le siège|de rort-Arthur, un grand navird a été coulé au milieu pu Pacifique par sa rencontre avec une mine errante provenant du réseau de mines mouillées devant ce port de guerre. Quant à la mer du Nord, elle sera pendant ce {longs moi3 des plus dangereuses a traverser. Je ne parfis pas de la Baltique, dans laquelle les mines sont nom-|breus©3 et où elles constitueront pendant longtemps lin |grand danger. ;; Quant à l'Atlantique au sud de la Manche, c'est-à-dipe «n sud de la ligne qui va du cap Finisterre à New-Yorîè, il n'y a pas de risque d'y rencontrer des mines : tous les courants, en effet, portent celles-ci vers le nord eA le nord-est. -tV — LES FAITS DU JOUR La c Compagnie de guerre allemande pour les grains» a enmagasiné~plus d»"3 mUîi6ïï1T*9)e " tonnes de grains. Elle ne les mettra à la disposition~<±n~pubiic que dans le courant de l'été prochain, en vue d'assurer lJalimen--tation en pains de .tout© l'Allemagne. Les jXmoricains ne se contentjjjffT^as^&^ic^rvoir à rappro^sioime^ent en vivres^ de la Belgique, ils s'in- des habitants de W^alestine et de la Syrie. Sous peu, un navire>faw±iLdo vivres,quittera l'un des ports américains à destination de là Méditerranée. Les gouvernements fi*ançais, anglais et turc ont for-imellement promis que ce navire ne serait inquiété en çucame façon pendant sa traversée Les représentants des grandies brasseries bavaroises ont déclaré qu'à leur avis une hausse du prix-'tfë* la bière devait fatalement se produire. Le public, lui, n'eÀ pas du tout de cet avis. Il prétend que le bénéfice die 1 mark 28 par hectolitre que laisse encore maintenant aux brasseurs La fabrication de la bière est largement " "Snffisant. ?■ La Compagne, du .Canal de Suez annonce que le Canal reste ouvert à la navigation, mais que le passage ne peut se Taire que pendant le jour et dans les conditions fixées par If autorité milits-ire coi' vue die sauvegarder eartàèreiment ia sécurité des n&tf&es. I Le notaire Brands, président à Amsterdam de FTJnioh \ des AÉgod®fcâ0ïW^^»e^8O(M,<^jndéeB en Hollande pouar | e'tïccuper <kflbe^œ^Wcameiné de Belgique un,e différentes communes dé notre pays. La plupart de oés enfants ont perdu leurs pwrenis dans l'affolement dès : paniques qui ont en lieu, et l'on ee rend compte fa-cijb-• nient combien ils ont souffert. Ces enfants seront cqh-, âés aux sodns de familles hollandaises qui depuis cfes ' mois ont fait eonnaitïre leac désir de s'intéresser à l'exis-texace des petits. Le notaire Brandi» a tenu à rendre hommage eœx autorités allemandes en Relgique,qui ont facilité sa tâcbe aaitant qu'il étfiit en leur pou voir, et qui l'ont autorièé à rechercher les enfants dignes de sa sollicitude jusque ï COMMUNIQUÉS OFFICIELS roih- — —» —.—» ^vr*. — ^—,—« —„— a î Cemsimniqu^s allemands . < i il Berlin, 3 février (Officiel de ce midi) : \ !r Théâtre de la guerre à l'Ouest. — Des attaques i l- françaises contre nos positions près de Perthes ont 1 j- été repoussées. Sur îe reste du front, il y a eu -des ^ comh:?ti d'artillerie. * Tlté^lre de îa guerre à l'Est. — A la frontière de : la Prusse orientale il n'y a rien de nouveau. i xi En Pologne, au nord de 1a Vistule, les combats < ï, de cavalerie se sont terminés par l'échec des Russes, i '*• Au sud de în vistule, nos attaques à l'est de Boli- 1 mow ont about! à ia conquête -du village de Humin. , i-t On se bat encore autoui* de Vola-Szysdloweca. ! \ Depuis le 1" fé vrier nous y avons fait plus de e i,000 prisonniers et pris 6 mitrailleuses. 1 6 Les attaques nocturnes russes contre nos positions | sur la Bzura ont été repoussées. »*♦ ; t- Berlin, 2 janvier : ar ^Daiis son édition de ce matin, le « Moniteur de l'Em- ' r, pire > publie l'avis officiel suivant : à — L'Angleterre est sur le noint d'embarquer de nom-it breuses troupes et de grandes quantités de matériel d? fQ guerre à destination de la France. On usera contre ces ,T transports de tous les moyens de guerre dent on dispo-sera. Le- navires marchands sent instamment priés'de ne pas s'approcher de la côte au n^rd et à l'ouest de la Franee, étant donné que risquant d'être Confondus avec l°s navires destinés à des buts militaires ,ils poru-raient courir cLe sérieux dangers. Il rst conseillé au commerce ^ dirigé vers 1» mer du Nord de prendre le chemin qui contourne l'Ecosse. e ** * ! Berlin, 2 février (Officiel) : ® L'Empereur va faire demain une tournée d'ins- ' pection à Wilhelshafen. ■o * * * n Vienne, 3 février (Officiel d'hier midi) : ~ La situation générale ne s'est pas modifiée. Des avances russes isolées sur la moyenne Filica, en Po-logne, ont été repoussées. »t Dans les Carpathes, les combats continuent. Dans le secteur ouest et au centre du front, nos troupes et les troupes allemandes combattent avec ^ succès. e » • * p Constantinople, 3 février (Officiel) : à Une division turque de 100 hommes a attaqué nui-.3 tamment par surprise un camp anglais près du phare de Korna, y a pénétré et a mis en fuite deux batail-^ Ions anglais qui ont subi de fortes pertes. Au lever , du jour, deux escadrons de cavalerie anglaise pro-•e tégé pâr des canonnières ouvrirent le feu, mais de-îi vant la valeureuse résistance de nos troupes ils du-tr; j rent se retirer vers le sud, laissant beaucoup de t-j morts, parmi lesquels un capitaine. Les marins des n canonnières n'ent point osé débaTquer sur la rive du fleuve occupée par nous et se sont retirés. Leur seul succès est l'incendie de deux huttes d'Arabes. it| —— -£4 £ Gsmmunlqués dss armées aîiSésg := Paris, 1" février (Communiqué officiel de 15 heu-res) : i- La journée du 31 janvier a été caractérisée comme b- la journée précédente par des combats d'artillerie, •ii qui ont été spécialement violents dans le secteur du nord. ?.s Au sud-est d'Ypres, les Allemands ont entrepris ■a une attaque sur nos tranchées au nord du canal,* at-a- taque qui a été arrêtée par le feu de notre artillerie. ^ £-n Champagne, au nord de Mesnil-Ies-Hurlus (à U l'est de Perthes) nous avons achevé de fortifier nos 3_ positions dans un petit bois dont nous nous sommes la emparés hier. |_e Dans l'Argonne, la journée a été relativement calme. in Il n'y a rien d'intéressant à annoncer des fronts en Lorraine et dans les Vosges. t, * * * i| Paris, 1" février (Communiqué officiel de 23 heu-res) : La nuit du 31 janvier au 1" février a été calme. Dams la matinée du 1" février, l'ennemi a attaqué violemment nos tranchées au nord de Béthune-La Bassée. Il en a été rejeté. A Beaumont-Hamel, au nord d'Arras, l'infanterie allemande a essayé d'enlever par surprise une de nos ® tranchées mais elle a été forcée à la retraite. ^ Dans l'Argonne, une vive activité règne dans la a. région de Fontaine-Madame et dans le" bois de la — Gruerie. Une attaque allemande a été repoussée. Près de Bagatelle, une de nos tranchées a été dé-à truite^ par deux foyers de rnjnes. Elle a été aban-v donnée sans iperte. Aucune action n'est à signaler dans les Vosges. La j neige y tombe abondamment. îs ^ ' ^ Dépâcliea diverses Moscou, 31 janvier : Le c Russkoié Viédomosti » écrit : « La guerre coûte :s à la Russie do 200 à 350 millions de roubles par mois. "à D'aiJTfes HSti" è'^posé du ministre dés Finances russes, «l'encaisse-or de la Russie s'élevait au 14 janvier 1915 [j© à R. 1,158 millions, en dehors d'un crédit-or de iit R- 170 millions déposé en Angleterre. Il existait à cette. lfc date 3,030 millions de Bons du Trésor en circulation. L'Angleterre et la France ont ouvert à la Russie un I crédit de 1,500 millions de roubles. • l~ Londres, 31 janvier : ^ Le On mande de l'^Cfts^au < Dfti.lv Tclegraph > eue de® 13 14,000 habitants de Boissons, 460 sont restés dans la * viiiê: # /Hull, l*r février > Vi Le bureau du p6rt de HnÙ dit que du 15 décembre au iv 15 janvier, on&e navireS"53lt manqué À l'âpïiél dâns là w hocir du Nord. ,tummama*mmaama» f I iF é ^ Madrid, 8 février : jg On mande de Lisbonne que die nouveaux re^artejpor- ^ ta gais sont pairtis potr l'Angola, où les AHernands occu-i- pp?nt (fcoujouirs une g'lUiL'dS par»tie du termtxnre. « . * * * s- Genève, 2 février : La guerre a porté un rude coup à l'industrie hôte*-i- Hère suisse. Les touristes ont, poux là plupart, trouvé iQ à employer mieux leurs vacances. jé Aussi le canton des Grisons vient-il de constituer une Le caisse de prêts, au capital de dix millions, pour venir en aide aux hôteliers. Munich, ln février : Le Chancelier allemand a rendu visite au prince héritier Ruprecht de Bavière dans son commandement supérieur. 11 s'est rendu le lendemain au commandement général d'un corps de réserve bavarois, où il a visité une position d'artillerie du corps. * * # Sofia, 1er février : L'Agence bulgare conte un incident survenu naguère a la frontière «erbo-bulga-re. Dans un groupe de fuyards se trouvait une femme de Doïran, dont le mari et les deux fils étaient déjà précédemment émigrés en Bulgarie. Oes fuyards furent arrêtés sur territoire bulgare par des soldats serbes qui avaient passé la frontière. Deux hommes qui accompagnaient la femme dont il s'agit et essayaienc de la protéger furent tués par les Serbes. A la suite de cet incident, le gouvernement bulgare a transmis à l'ambassade de Serbie une protestation énergique et l'a priee de réclamer en haut lieu les mesures les plus sévères pour mettre fin une fois pour toutes à ces incidents de frontières. Il exige l'extradition des fuyards et une punition exemplaire des coupables; il réclame en -outre une indemnité pour les familles. ent. Flect-wood, SI janvier : Lès survivants du steamer Ben Cruachen et du Linda-Blanche racontent que les officiers du sous-marin aile-m and qui a coulé leurs bâtiments leur ont'div'1 « ÏTôue ^ avonsie vit'regret de vous causer pareils ennuis, mais nous avons reçu l'ordre de couler tous les vaisseaux ai^^. i—— * * * ^ Londres, 31 janvier : Le capitaine du chalutier à ^vapeur Niblick rapporte qu'il a repêché en mer une caisse contenant 40 ceintures de sauvetage. On ne sait à quel navire elles appartenaient^ mais les' marques en paraissent indiquer qu'elles étaient en service sur un navire de haut bord. **♦ Douglas, 30 janvier : v Le vapeur Kilcoan Gardon a çti coulé, à 18 milles au nord-Ouest d"e" Li ver pool Bay, par un sous-marin .allemand. L'équipage a été sauvé parlevbateau "de cabo- ^ tn.-e-efe'dys. * * * Ir-ndrcs, 1er février : Quatre matelots du croiseur-cuiraissé anglais Good H ope, &omÎ3ré il y a près de deux mois à la côte du Chili, ont été retrouves dans une île de l'océan Pacifique.*** New-York, 1" février : D'après une nouvelle d'El Paso (Mexique), le général: Villa aurait été tué d'un coup de revolver par le major Fierro, le même qui tua en son temps l'Anglais Benton. Cette nouvelle demande confirmation. * " * Londres, 2 février : On mande de Mexico au « Daily Mail > que Carranza-a battu les paitisans de Zapata dans un faubourg de Mexico et- s'est mis à leur poursuite. Le général a publié un décret annulant le papier-monnaie émis par le-gouvernement de Villa. * * * Londres, 1er février : Le gouvernement chinois a chargé ses représentants à Londres, à Paris et à Pétrograd d'informer les gouvernements après desquels ils sont actuellement accrédités, qu'il n'y, a rien de fyrai,dans la nouvelle que la. Chine aurait siçné^ une'convention avec l'Allemagne, par l»ef85*1Te celfë-éi; sêï'ait" chargée' de l'instruction ^"de l'armée chinoise. Jnsbonne, l^février : Leè:7çUTriaux portugais publient une note qui aurait été remise au général Castro par les officiers ae la garnison de Lisbonne, et qui contient quatre clauses : 1° Les officiers demandent une déclaration officielle constatant que la récente agitation militaire ne fut pas d'ordre monarchiste; 2° La réintégration de tous les officiers déplacés dans d'autres régiments comme sanction à cette agitation; 3° Une amnistie pour ces faits; 4° L'annulation du vote publié dans la gazette du gouvernement d'une adresse d'éloges à l'égard de l'élément- civil qui a aidé les découvertes contre le parti militaire. * w * Stockholm, lor février : La Suède vient de ratifier la convention int-ematio nale du 90 ianvier 1914 relative à la sécurité des transports maritimes. * * * Oitta Ducal, 2 février : Hier le niveau du lac de Paterne a baissé brusquo-ment d'enTîrcm ' o""métrés. Une partie de la berge est tombée dans le lac, dont le diamètre actuel mesure environ 150 mètres. Les habitants des environs déclarent qu'ils avaient remarqué hier vers midi des tourbillons qui se formaient au milieu du lac et qu'ils avaient entendu mi fort grondement souterrain. Des ingénieurs et- des fonctionnaires se sont rendus sur les lieux. **• Gôteborg, 2 février : Tandis que le bateau placeur die mimcc suédois Edda était occupé à détruire une mine flottante découverte par un vapeur dans le détroit du Kattegat, la mine a fait explosion. Deux hommes ont été tués, Eept blessés. * " * . Marseille, 1er février : 'X. / Le vapeur américain Jason est arrivé à Marseille oi? J , /il va charger À son bord les envois den gouv^ememgnte I {français et belge à.l'Exposition de San Francisco. J v Londres, 2 février : Ce matin, 200 conducteurs d'autobus se sont mis cl grève à Londres. **. Londres, 2 février : Le 15 courant aura lieu au Guildhall une réunion d'ar \ chitectss et^de conseillers communaux belges qui ex ami- \ nertmt la qpe^tion des ^reconstructions à effectuer en JBeijgiquç,.après la 'gu'èfreTM. Hc^puEte, niiiiistré "des I travaux publics et 1e ministre anglais de l'intérieur, i M. Herbert Samuel, y prendront la parole à, cette réu- J nion qui sera précisée par ie lord-maire do Londres. *** Londres, rr février : Plusieurs milliers de railwa-ymen, réunis en meeting à ; Willesden, ont décidé qu'à la guerre à l'extérieur devait correspondre une période de paix à l'intérieur. Il« continueront donc à étudier leurs cahiers de revendications et ne demanderont que plus tard, en temps opportun, une diminution des heures de travail et une augmentation des salaires. *** Pétrograd, 2 février ; Le nombre des réfugiés chrétiens d'Asie Mineure et de Perse est évalué à 150,000. * * * Londres, 2 février : Le rédacteur parlementaire du « Daily TelegrapJi s- j <îit, à propos de la prochaine session du Parlement an- j f*lais, que l'ouverture s'en fera sans discours du Trône. ; j £es Chambres s'occuperont immédiatement des affadi/ nés financières ou autres en corrélation avec la guene. ' J L'activité législative générale sera restreinte le plut j possible : elle se bornera au dépôt de nombreuses ques J tien s. notamment en ce qui concerne les décisions di; f sSçrétaire d'Etat- de l'Intérieur contre les étrangers sus j petits. Jeudi 4 Février 1915 N° 90 Jeudi 4 Février 1915

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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