La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 16 Avril. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/mk6542kv1h/
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Vendredi 16 Avril 1915 N° 159 Vendredi 16 Avril 1915 LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION J», Rue Montaguc-de-Sio», S, U lt UXELLE8 Bureaux : de 10 à 17 heures Jos. MOKESSÉE, Directeur. JOURNAL QUOTIDIEN UE NUMÉRO s IO CENTIMES t La potite ligne . i ....... fr. 0.40 1 RAclame avant les annonces 1.00 ANNONCES ( Corps du journal 4 OO j Faits divers ........... 3.00 [ Nécrologie S.00 LA GUERRE 256"" Jour de gusrpo D'accord avec nos réoents commentaires, les derniers communiqués relatifssaux opérations^ dans les Carpathes font ressortir la persistance de l offensive eusse à l'ouest des Beskides, et le développement des attaques austro-allemandes à l'est. Entre Bartfeld et Mezô La'borcz, au s»wi du col de Dukla, c'est-à-dire précisément dans la région où nous disions hier que l'aile gauche de l'armée austro-hongroise n'avait pas donné de preuves certaines de Ees capacités de résistance, les Russes annoncent s'être avancés jusqu'au sud de Sztropko. Leur com-fmmàqué ne signale rien de nouveau dans le secteur nord de Mezô Laborcz-Lupkow. A propos du col de ce nom et d'après le (t Times » du. 12, « les; positions des Russes formeraient iun demi-cercle autour de ce col, qui ne semble pas encore avoir passé entièrement entre leurs mains ». Nous n'apprenons rien aujourd'hui concernant ce qui se passe autour de la passe de Rostoek, mais ta revanche les deux armées en présence s'attribuent tbaoune de son côté des avantages aux abords du tel d'Uszok. Enfin, le communiqué russe parle de teolentes attaques vainement prononcées par te Slustro-Allemands dans la région de Koszmsko — n'est-ce pas plutôt Koziowa? — ainsi qu'en Buco-▼ine.Il est intéressant de rapprocher de ces diverse^ indications l'appréciation câblée au « Times » du 13 par son correspondant de Pétrograd. — Il semble, déclare celui-ci, qu'on se trouve en Eésence d'une tentative silmultanément faite par s Russes et par les Austro-Allemands en vue de fconmer leurs positions respectives. A l'ouest des CaTpathes, les Russes inquiètent la Hongrie, tandis qu'à l'est les Autrichiens arrêtent les Russes an ool d'Uszok, ou du moins se dirigent & travers la Galicie orientale vers le nord-est, dans le but de menacer les communications des forces rosses qui attaquent le col d'Uszok. Cette menace autrichienne conitre l'aile gauche russe atteint actuellement Strij. La présence d'une armée austro-hangToise à oet endroit signifie presque certainement «jœ les Russes ont dû à nouveau évacuer Stanislau. » La manœuvre autrichienne vise à traverser toute la Galicie orientale et à mettre en péril la possession de Lemberg par les Russes. D'autre part, le mouvement russe tend à l'invasion de la Hongrie par les cols de Dukla et de Lupkow. Le succès de l'une de ces deux manœuvres doit entraîner l'échec de l'autre. » Si l'aile droite et le centre droit de l'armée russe sont assez puissants pour rejeter les Austro-Allemands et pour envahir en force la plaine hongroise, le mouvement de son adversaire en Galicie orientale sera interrompu. Dans ce cas, en effet, les Autrichiens devront évacuer rapidement la Braco-vine, pour éviter le danger constant de se voir couper la retraite à travers les cols du sud des Caiv pathes. Par contre, si les Autrichiens peuvent arrêter l'aile droite russe et progresser jusque Lemberg, les efforts déployés par les Russes pour forcer les cols occidentaux auront été, à tout le moins momentanément, inutiles. » Le communiqué de Pétrograd publié hier montre que d'âpres attaques ont été dirigées contre l'aile gauche russe, mais qu'elles ont été repoussées. t »*» Le raisonnement du correspondant du « Times » est simple et logique. Il ne laisse subsister aucun doute sur ce point, à savoir que de grands événements se préparent dans les Carpathes. Qu'on nous permette cependant tune remarque. Bien que le communiqué de Pétrograd du 13 place le théâtre des hostilités depuis Bartfeld jusqu'à proximité de Strij, il nous paraît difficile d'admettre que les Autrichiens aient atteint cette dernière localité. Du moins, ce n'est pas en s'avançant par le nord de Ko-liowa que leur armés a pu y arriver , étant donné que l'on se bat encore à proximité des hauteurs de . Koziowa, c'est-à-dire à 40 kilomètres au sud de \ Strij. : Pour que l'armée austro-hongroise aie pu réelle-.ment s'avancer jusque près de cette ville, il fau-; dradt qu'elle fût partie de Dolina, localité située à 40 kilomètres au sud-est de Strij qu'elle occupait . diepuis plusieurs moos. Il est bien plus logique de I penser que la dépêche de Pétrograd a voulu situer j - les hostilités, non pas à proximité de la ville dej - Strij, mais à proximité de la rivière du même nom? . «foi, à 25 kilomètres au sud, coule de l'est à l'ouesé avant de remonter vers le nord pour aller se jeter , dans le Dniester. Les prochains communiqués ne manqueront pas .de nous fixer à cet égard. En même temps qu'une 'iallure décisive de l'action dans les Carpathes, il t»'eSt pas invraisemblable qu'ils nous annoncent frientôt une reprise d'activité sur d'autres secteurs du front dans l'Est. C'est du moins l'impression que fait naître la multiplicité des combats d'avanit-pos-tes signalée par la dépêche de Pétrograd. En œ qui concerne le front dans l'Ouest, on peut être logiquement d'avis que si le calme s'y est rétabli — rien de saillant en effet n'y est signalé pour la journée du 13 — ce n'est pas poux longtemps. » SUR MER \lx>ndres, 14 avril : , ^ Le (< Times » évalue La valeur cÉe3 navires coulée. par croiseur-auxilaairô JLconprffiz ffilfoelm à 1,165,000 Uv. sterling. Par ce chiffre, oc croisour^uxiliai're vient en troisième ligne, si l'on admet que l'J&wien' & causé Ki dommage de 2,311,000 liv. st. et 1*^ K nir^rM ho, un dommage de l,662,000.Le croiseur auxiliaire &lnzTTiî/el Fri-edjich arrive en quatrième ligne avec 885,000 liv. fit. La cinquième place appartient au &àai#sbtx$. .aveo 275,000 liv. et.; la sixième, au litesdeaavtx; 275,000 liv. «terling; La septième, au ave^ 235 000 liv! st. Au total, les croiseurs allemande oitt coulé 67 navires d'une taleur de 61,691,000 liv. st. Nice, 13 avril : Une dépêche de Nice dit que le croiseur auxiliaire français Liamone a conduit dans ce port le vapeur espagnol Rjoja», BaroeJone, dont la cargaison va être examinée. Yarmouth, 12 avril : On mande de l'île de Wight qu'une chaloupe ramenant six hommes de l'équipage d'un torpilleur, qui allaient rejoindre leur bâtiment en rade, a chaviré hier soir. Cinq hommes ont été noyés. Londres, 13 avril : j&ucune vie humaine n'a été perdue lors du torpillage rfu vapeur "VVayfarer. l'équipage raconte que le repa? Venait da finir au moment où se produisit l'explosion. Les canots furent immédiatement mis à la mer et les hommes durent ramer pendant deux heures par gros temps, avant de rencontrer le charbonnier qui les a recueillis. Il n'a pas aperçu de sous-marin. Copenhague, 14 avril : ÏLe grand vapeur danois Nordboen qui, chargé de e&roales, se rendait d'Amérique à Esb^ey et qui avait lté retenu pendant deux semaines à Falmouth, a été •relâché. Loïidres, 14 avril : Le vapeur français Frédéric Frank, qui a été torpillé dimanche par un sous-marin allemand, a été remorqué à Plymouth. L'équipage a été sauvé. Christiania, 14 avril : Le vapeur Mira, di> Bergen, qui vient de rentrer de l'Angleterre, a passé lundi après-midi près de onze grands navires deguerre anglais qui faisaient des manœuvres à proximité de Mar^tcnen. - ■ - , la puissance des explosifs Que&Ie e«2fc la poûssamce d'un explosif 1 Comment la me- ( •ure-tr-on 1 t 11 faut dfabord bien s'entendre. Tout dépend dfes cir-kxxnstances, et un même corps, la poudre noire des ancêtres, par exemple, peut être explosive dans certaines conditions, ou au contraire parfaitement anodine. C'est ( la pression à Laquelle a lieu La combustion qui est la , chose importante. A Fair libre, la pendre, quelle qu'elle ,'j soit, pouidire noiire, de chasses poudre B ou autre brûle f bien sagement; on dit qu'elle fuse. Si au contraire la; ! combustion a laeu dans un espace feamé, le phénomène1' i change d'allure^ il devient explosif. D'autres substances, au contraire', mélinite, dyna- ] •mitei, tollyte, 'yditc, etc., peuveaub éclater iccmc à l'air J libre; niais 1,'. . déflagration ne peust être. proo l;ive- que par l'explosion préalable dJune charge, d'<une « amorce », d'urne suibetance convenable qui est, en général, le ' fulminate de mercure. Dans les dieux catégories d'explosifs, le phénomène 1 die décomposition ne se produit pas de la même façon, j Prenons d'abord la poudre noire. Sa combustion peut ] être considérée comme complètement achevée avant que ( le projectile sorte du canon de l'arme. U y a donc au ( début une pression énorme développée dans l'âme de la , pièce, et qui décroît rapidement quand le projectile- se déplace. Pout augmenter la portée, on est conduit à mettre une charge plus forte, mais on est arrêté par la peuir de voir éclater l'arme. j Ou- a, alons cherché à avoir des poudres agissant moins brusquement, qui soient plus « progressives », brûlent seulement au fur et à mesure du déplacement du projec- i tile et, par suite, lui commoiniqueint une- plus grande < éuejrgae sans que la pression maximum soit plus élevée ] que oeflwe donnée par la poudre noire. On y est araivé ; en moulant la poudre, en lui donnant des formes géométriques, de sorte que les poudres moderne© ne rappellent en rien la structure impalpable que l'on pourrait leur attribuer d'après leur nom, et, par exempte, les ^ cartouches de canon sont chargées avec des lamelles de ' 2 centimètres de large et 15 centimètres environ de long. 1 Quant à la puissance de -l'explosai, elle se compose ue ] deux choses bien différentes : la pression et le travail. ' Pour mesurer la précision, on se sert de petits cylin- 1 dires de cuivre, dits csrushens, de 13 millimètres de haut ( eit 8 mtilkmètriejg de large. Ces cylindres sont pressés par un piston -sur lequel agissent les gaz de la poudre. Ils 1 s'écrasent et, d'après lenr aplatissement, en déduit fa- , cilement la pression qu'ils oaut supportée. Quant au travail, on le mesure paa* la vitesse communiquée au projectile par la déflagration de 3a poudre. Chose curieuse, \ il y a peu de différence entre le travail utile des diffé- < rents explosifs. L'écairt entre la poudre noàr© et la dynamite-gomme n'est guère que dans le rapport de li à 2. Tous les explosifs s© valent-ils donc 1 t Non, ca<r ce qui importa, comme nous le disions en commençant, c'est la vitesse de projDiagafcion de l'explo-sîioni, et elle varie dans des limite/s extraordinairement i grandes^ de 1 à 1 miillion», par exemiple. Cest dans cet- /I be direction que doivent être entreprises les recherches. 1 c L*s chercheurs qui rêvent d'explosifs nouveaux infini-, ^ ment puissants pendent leurr termps ; ce qu'il faut, c' es/t i t pca*fectionnier le mode d"explosion, avoir des déflagra- '< 1 bions do plus en plus brusques, de plus en plus violen- £ GAVROCHE ET LA GUERRE La guerre, cjui l'eût pensé ? fait aimer l'école, la fastidieuse et terrible école, par les écoliers les plus réfrac-tatires. Un peu partout, les instituteurs ont pris texte ges événements pour exercer les facultés d'étude, de mémoire, d'imagination de leurs élèves. Le « Matin » expose les résultats de quelques-unes de ces initiatives dans les écoles de Paris. Un maître d'école B'est avisé de poser la question suivante : — Décrivez l'impression qne vous produisit la première visite des zeppelins sur la capitale. Ces « exercices ae style » sont vraiment curieux. « Chez nous, raconte l'un des gosses, on est tous sortis dehors, pour essayer'de « le » voir... mais * il » était tellement haut, et se sauvait tellement vite, qu'on n'a aperçu que comme un gros cigare jaune dans le ciel. » Un second qui avouait, tout penaud, n'avoir rien vu du tout, ajoutait : c Et puis, maintenant, ils n'oseront pas revenir!... Ils auraient trop peur qu'on leur fasse la chasse, et comme on ne peut pas construire des tranchées dans le ciel... » « Nous, explique un trov sième, on avait commencé à descendre dans les cavefi,, k cause des mères... mais quand on a vu que ce n'était que ça... » Les jeux qui ont rapport à la guerre sont à peu près [es seuls en faveur, en ce moment, dans les cours et dans les préaux de récréation... Les filles ont, (îans les coins, de mystérieux conciliabules, des allées et venues Bur la pointe des pieds. Ce sont des « dames de la Croix-Rouge » qui vont et viennent autour d'imaginaires ambulances, ^au chevet de blessés fictifs... Quant aux garçons, divisés en deux camps, armés de sabres de bois, de pistolets à amorces, ils se livrent à de furieux assauts. Ceux qui ont la chance d'avoir une forte voix sont admis à l'honneur de faire des « soixante-quinze » iont les_« boum ! bing ! bang ! » sont l'accompagnement obligatoire de tout combat un peu sérieux. A vrai dire, îes combats d'écoliers sont plutôt des grandes manœuvres puisque le camp rouge et le camp bleu sont tous, ieux des camps français. ^ I LES FAITS_DU- JOUR ' — ■ I ■■ 11% Le commissaire du gouvernement allemand Michae- * lis, sou6-®ecrctaire d'Etat, communique ce qui suit : : « Les pro portions des stocks de froment et de seigle ee sont modifiées de façon si profonde en Allemagne, par suite de la préférence aocord-ée àr la farine de seigle pour le pain des soldats et do la population civile que, pendant les derniers mois, il n'y avait plus, pour La pius grande partie, que de la farine de froment. Dès lors, j ai chargé la société pour la répartition des graine ! de veaUea*, dans ses répartitions, à établir une piopontion exacte. Aussi le» communes, même «d elles ne l'ont p«j» ■demandé, recevront dorénavant de la farine de fjroanenfc en même temps que de la farine de seigle ; elies devront faire en sorte qaLe> pour la répartition des farines aux boulangers on tienne compte de la nécessité de confectionner un pain aussi nourrissant que possible. D>u pain ■— fait exclusivement de farine do froment ne doit être fabriqué quf'esiceptionBelieanent. s> . i?*—iWfl. iw m ^ É s'efforce, en ce moment à New-York de renouer relations commerciales avec l'Allemagne. _ C est ï Wolf, le prësidellt dè^^\merrcan Association de n, résidant depuis quatre semaines à New-York, pris cette initiative. On veut commencer en char t un navire de marchandises non interdites et eu ^u' Penvoyant en Allemagne; il reviendrait eu Amérique Fr avec une cargaison analogue. Le département des af- att faires étrangères a approuvé ce plan et a promis son soutien. Le nom du navire et le moment de 6on départ ne seront publiés que quand toutop les dispositions au- ' ront été prises. ^ 1 ■On annonce de Sofia l'expulsion de plusieurs jour- çgj nplistes étrange^r-cmrpaBîes d'avoir propagé des nou- ^ welLes tendancieuses touchant le gouvernement et l'at-Étude de la Bulgarie. Le ministre des affaires étran- lil «ères a communiqué aux légations des Alliés une liste pa :de ces expulsés qui eont presque tous Russes ou Anglais, en ajoutant que ces jtfurnâlîsïes seront placés orif ecrns la'surveillance de la police, dans une ville à désigner plus tard, s'ils n'obéissent pas à l'ordre d'expulsion dans un délai déterminé. CC1 Le ministre russe des affaires étrangères a envoyé une protestation contre cette mesure en demandant au moins son ajournement, mais le gouvernement bulgare n'y a donné aucune suite. On attribue oette mesure de rigueur aux instances des autorités militaires, qui seraient fortement contrariées des fausses nouvelles publiées au sujet des affaires militaires de Bulgarie par \es journaux russes et anglais. ; On mande de Pétrograd au « Temps » que le conseil ^ des ministres a approuvé le projet du ministre de la guerre concernant l'embauchage des prisonniers de les 'guerre dans les industries ayant" une importance" gou- rec vernementaie ou publique, à la condition que le nom- çj'i bre des prisonniers ne dépasse ^s 15 p. c. du total des ouvriers dans ces entreprises^ p Le tiers des salaires des prisonniers tormera un ca- ■L,u pital spécial pour un règlement de comptes des prisonniers après la guerre sur une base de réciprocité. Devant la hausse considéraible^ des prix du. charbon qui, selon une communication faite par des personne® intéressées dans la pêcherie à vapeur d'Ymuiiden, menace de provoquer l'arrêt complet de cette industrie, le res ministre de l'agriculture a convoqué dans son cabinet i le président du comité exécutif de la Commission royale nationale de secours, le prof. De Vooys, le bourgmestre av< et les échevins de Velsen, et les délégué© des armements qui d'Ymuiden, afin d'examiner ensemble les mesures à ] prendre eu l'ocou^enee.^ Mme Paul Hymans a organisé à Londres, dans les grands magasins Selfridge, une vente de dentelles bel- ma ges. ^ "^TSlUWP'tJSfflWV,1 ^LTavion^^ein^d a atterri près do j Goes, en Hollande. Le lieutenant-aviateur Veerman et son mécanicien Donesci orra été internés ; ils avaient 1 perdu leur route et manquaient d'essence. Les soldats ] avaient tiré sur l'appareil alors qu'il survolait le ter- ^ ritoire hollandais avant son atterrissage. ^ Le gouvernement danois a interdit d'arborer d'au- très couleurs que les couleurs, danoises. Cette mesure n'a a été prise pour éviter tous conflits au moment où, ] par la saison d'été, de nombreux étrangers de toutes nationalités visiteraient le Danemark. Cette défense , s'applique surtout aux locaux publics et aux restau- ae. rants; il va de soi qu'elle ne concerne pas les ambassa^ Pn des et les consulats des Etats étrangers. 1 Les fabriques de drap japonaises ont reçu une com-mande ^de--2 T/2 îuillions de mètres de drap militaire ^ pour rarmée russe, à livrer d'ici fin août. aeî Le Journal officiel de Madrid publie un décret in- , terdisant l'exportation de la laine sous quelque forme J que ce soit. ] la Le gouvernement danois vient d'interdire l'exporta- ( tion du minerai de cuivre. ter Les troupiers allemands souffrent beaucoup en Polo- rnu gne ru^e de la vermina Comme on craint que pendant été les chal&urs à veajir la migration des poux ne prenne ] des proporfcRBSmquiétantes, une mesure énergique a saT été prise. Près de la frontière ruse a, à Alexandaowo, c trois grands hangars en bois sont en constmction, dans - ^ lesquels dépouillement des soldais Eera pratiqué en *ai grand par des moy ens appropriés. pai Les frais de cas hangars sont évalués à un million de sio marks. gai Le laboratoire municipal de Rouen a soumis à l'Académie des sciences de Paris un procédé qui rend les uni- 1 formes imperméables. La lanoline, produit tiré du suint „7Ù des moutons, est dissoato dans du chlore. Au mélange -, ainsi obtenu on ajoute de l'essence. On trempe les uni-formes en entier avec tous les parements,etc., dans cette composition, on les seooue un peu et on les sèche à de] l'air. tro Un appe$ a été fait à des"réfugiés belges en Hollan- de en vue de leur procurer du: travail dans les char- , , bonnages de l'Etat; 25 oûvriers ont répondu à cet ot)' appeb^ -—~x - y, un d« La, Commiesion Jlock^leiiei* se propose de combattre koi l'épidémie "typhique en. Serbie eà y envoyant un grand fai nombre de médecins et d'infirmiers. Le général-major j Gorças a pris en maiûa la direction de l'expédition sa- ( ni taire. L'épidémie se développe de plus en plus en Serbie, daa surtout dans le© villes, ©t prend un oaraotèr® plus dan- av* gereux que jamais. L'organisation médicale est absolu-ment insuffisante; à Monastir, par exemple, ïi y a 10 médecins pour 30,000 malades. cc^ D'après les communications du ministre serbe à Athè- * n es, 1 armée aurait très peu souffert jusqu'à présent, rec Cela doit être attribué au séjour des soldats en plein niuâ air. Sur les 100,000 hommes, 12,000 seulement ont été ^ atteints et la plupart d'entre eux sont guéris. j^£ Il règne une grande activité dans les ports français ^ du nord. Des centaines de navires y arrivent chaque P01 semaine. Cette importation énorme a créé depuis quel- 1 ijue temps un manque très grand de main-d'œuvre pour cor [e déchargement des- cargaisons, si bien qu'on a décidé mil d'y affecter environ 200 prisonniers allemands. Les réfugias belges e£ Hollande peuvent y trouver 1 du travail aux conditions suivantes. 11 faut d'abord gue tai po^ir îe'genre;de-travail qu'ils sollicitent, on ne puisse i trouver parmi les Hollandais, sort sur place, 60it par l'intermédiaire de la Bourse centrale du Travail, la main-d'œuvre nécessaire; ensuite, qu'ils ne travaillent ] pas à dos salaires réduits; et, enfin, que l'employeur S des soit informé de la naAiona3ité de s ouvrier efc qu'ils j »oit prié de ne considérer oet ouvrier que comme pix>* y visoirement accepté et destiné à être remplacé aussi-I tôt que possible par un Néerlandais. \ Ces mesures ont dû être prises, disent les journaux,/ parce tpe de nombreux Bedg'es ont trouvé à se caser en Hollande, tandis que de3 Hollandais parfaitenieiit aptes à être employés restaient sans travail. I -, h On mande de Paris que le « Journal officiel » a piv dis Eilié la loi créant la croix det guerrç ^our les soldat^ « b 3ui se sont spécialement distinguas. La croix sera en7, pre bronze clair et surmontée d'une couronne do laurier. • éin On la porte à on ruban vert. Au milieu de la croix Be 1* trouvent les millésimes 1914 et 191&. «ha COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués allsmands Berlin, 15 avril (Officiel de ce midi) : Théâtre de la giuerre à l'Ouest. Entre la Meuse et la Moselle, il n'y a eu hier que des combats isolés. Ptcs de Marcheville, les Français ont subi de fortes pertes au cours de trois attaques infructueuses. A l'ouest de la route d'Essey à Flirey, le combat a continué jusque dans la nuit pour la possession d'une petite partie de tranchée. Près et dans le bois Le Prêtre, les attaques françaises ooit échoué. Des détachements ennemis qui se sont avancés contre nos positions au nord-est de Manon vil 1er ont été repoussés avec de fortes pertes par nos troupes de couverture. Au sud du Hartmannsweillerkopf les Français ont tenté cinq fois sans succès de percer notre front. Pour le reste, il n'y a eu dans les Vosges que des combats d'artillerie. Théâtre de la guerre à l'Est. La situation est restée inchangée. • * » Vienne, 14 avril (Officiel de ce midi) : La situation générale est inchangée . Sur le front dans les Carpathes, dans la plupart des secteurs, les combats d'artillerie continuent. Au nord-ouest du col d'Uszok, une position que les Russes avaient prise il y a quelques jours, a été reconquise totalement par les valeureux régiments d'infanterie hongroise n°" 19 et 26. Le calme règne au sud-est de la Galicie et de la Bucovine. $-4 Camsnuniquâs (Ses armées alliâss Paris, 13 avril (Communiquë officiel de 23 heures) : La journée a été calme sur tout le front. Nous avons maintenu et fortifié les différentes positions que nous avons conquises ces derniers jours. Nos aviateurs ont "bombardé avec succès les hanf gars militaires de Vigneulles-en-Woëvre et ils ont dispersé, non loin de là, un bataillon ennemi en marche. * * t Paris, 14 avril (Communiqué officiel de 15 heures) : La journée du 13 a été calme sur tout le front. Nous avons maintenu les positions que nous avons conquises depuis huit jours. Un zeppelin a jeté dès bombes sur Bailleul. II a cherché à atteindre notre champ d'aviation, mais n'a pas réussi. Trois civils, ont été tués. Doux avions allemands ont été forcés d'atterrir dans nos lignes : l'un, près de Braine; l'autre, près de Lunéville. Les aviateurs ennemis ont été faits prisonniers. Un troisième avion allemand a été touché par le feu de nos avant-postes et est descendu à Ornes, au nord de Verdun, à 600 mètres de nos lignes. Un des occupants a été touché par une balle. * * » i Londres, 13 avril (Rapport du maréchal French): 1. La situation est restée inchangée pendant toute la semaine passée. 2. Au matin du 0 courant, nous avons fait sauter une mine dans le voisinage d'Armentières : les? murs crénelés d'une maison tenue par l'ennemi ont été détruits; les Allemands ont perdu 29 hommes. L'ennemi a répliqué en bombardant nos positions, sans leur infliger aucun dommage. 3. Le 7, à la première heure, les Allemands ont fait sauter deux mines sur notre droite, mais n'ont pas réussi à endommager nos tranchées. Une explosion similaire et inefficace a eu lieu en face de notre gauche le soir du 9. * * # Pétrograd, 13 avril (Communiqué officiel du grand état-ma)or général) ; Dans les Carpathes, pendant les journées' dm 1* ©t du 12, les combats ont continué très violemment depuis Bartfeld jusqu'à proximité de Strij. Nof troupes ont avancé sur les deux rives de l'Ondawz| au sud de Sztropko,et elles se sont emp>airées de plusieurs hauteurs au nord-esit de Telepotsch. Elles ont obtenu un succès dans la région d'Uszok où, après un combat extrêmement acharné, les hauteurs près des villages de Bukowitz, de Beneff et de Wysso-komizy sont tombées entre nos mains. Nous avons fait des prisonniers et nous avons pris 1 canon et des mitrailleuses. Sur la hauteur aai sud de Wolosate et notamment dans la région de Koziowa, l'ennemi a entrepris, avec d'importantes forces, des attaques très violentes, qui ont été toutes repoussées avec des pertes ccnsiaéraibles pour lui. En Bucovine, sur un front très large dans la direction de Zalesaczyki, l'ennemi a entrepris, dans la muât doi il, des attaques furieuses au milieu d'une pluie diluvienne et d'une complète obscurité. Notre infanterie s'est maintenue. Sur le front à l'oruest du Niémen, nous avons repoussé plusieurs attaques allemandes. Dans les autres secteurs de notre front, les rencontres avec des détachements de reconnaissance se multiplient. » * « Pétrograd, 13 avril (Communiqué officiel de Vé-tai-major de Varmée du Caucase) : Dans la région d'Artwin, nos troupes ont progressé.Dans la région entière et près cFOlty, il y a eu des fusillades et des canonnades. Rien de nouveau à signaler sur les autres parties db front. ++ Dépêches diverses Low&ee, 14 avril : A Shanghai existe en fait le boycottage des marchandises japonaises. On n'entend! Jamais prononcer le raot « boyootta-îre-»j maie les journaux eninoiô mettent à profit lee difficultés de ae procauror des marchandises étrangères^ pour conseiller à benra Lecteura de préférer J* production indigène. Les Chinois refusent macr-chancfises japonaises, notamment de petits articles de ménage, qui étaient précédemment beaucoup demandés. Des nouvelles semblables Arrivent de plusieurs villes de la vallée du Yangtsé. * * * Washington, 12 avril : Le général Carranza refuse de neutraliser Mexico ou le chemin de fer qui relie la capitale à la Vera*-Cruz.* * * ÂttuMies, 12 avril : Un décret royal, promulgué hier, prononce la ture de la spssion parlementaire. Un prochain décret dissoudra la Chambre et fixera la date des élection! générales, qui auront lieu au plus tard le 7 juin. * * # Le Caire, 12 avril : Le gouvernement des Indes a établi entre l'Egypte et la Mésopotamie un courrier régulier qui arrive ju» qu'à Bassorah. Le gouvernement égyptien annonce officiellement qu'à partir du mois d'avril, l'échange des mandats postaux sera^ repris avec 1a France, l'Italie et leurs colonies, ainsi qu'avec la Grèce et la Suisse. • S > Zurich, 14 avril : . \ On mande de Rom anshpî^qu'ë d es aviateurs ont d« nouveau tenté de jeter Ses bombes sur le hangar de« dirigeables^ à Priedriçhshafen. Quatre appareils au-\ raient" participé au trn seul serait arrivé dans V la rétrion du lac de Constance, jusqu'à Hagenau, à 16 kilomètres à l'ouest de Friedrichshafen. \ Par contre, un autre aviateur a jeté quatre bombes \ sur Stockach ; elles ont causé des dégâts matériels. * * # Rome, 11 avril : Quelques milliers de colis postaux envoyés d'Allemagne en Amérique qui étaient en dépôt à Milan, ont été renvoyés en Allemagne par ordre du ministère des postes, parce que l'Angleterre et la France auraient menacé de capturer les navires italiens qui auraient à bord des paquets provenant de l'Allemagne destinés à l'Amerique. # * # Bâle, 13 avril : Les « Basler Nachrichten » annoncent que dans 1er localités frontières françaises on a affiché le 1er avril un avis interdisant l'exportation de toute monnaie de nickel et de cuivre même étrangère. Des exception? ne peuvent être accordées que par le ministre des fi/ nances. — * ^ » Londres, 13 avril : Les membres de la Fédération des ouvriers spéciale tes de l'industrie des munitions de Sheffields ont conclu avec le gouvernement un accord d'après lequel dec forces .ouvrières féminines, à moitié formées, peuvent être employées dans l'industrie. *** Turin, 13 avril : Dans la « Stampa » le député Cirmeni estime qu'il n'est pas probable que M. Sonnino ait déjà, au cour* du conseil des ministres d'hier, fait rapport sur l'étal de° négociations diplomatiques. Il ne fera de déclara, tions que lorsque les négociations auront abouti. M. Cirmeni établit de nouveau que des négociation sont réellement en cours a-vec l'Autriche et qu'elle» aboutiront à un résultat favorable. r , Londres, 13 avril : On mande du nord de la France au « Times » que derrière le front français se trouvent de nombreux enfants exposés aux projectiles de l'artillerie. Une association constituée au Pas de Calais s'occupe de transférer tous ces enfants vers le centre de la France. * * * :Milan, 13 avril : i Dans îes milieux politiques de Milan, on ne croit pas vC{ue la grève générale qu'on a annoncée éclatera, les .-autorités ayant pris les mesures pour l'empêcher. Bâle, 12 avril : j Dimanche après-midi, six aviateurs ennemis ont paru au dessus de Mulhouse. Ils ont bombardé le champ td'aviation de Halsheim sans catrser der dêg&tB. Arri-: vés au-dessus do Colmar ils ont été violemment bom- - bardés et ont bientôt disparu dans la direction ouest. * * * Washington, 13 avril : Le département d'Etat a prié les commerçants et importateurs d'expédier à l'ambassadeur britannique les documents concernant les marchandises qui avaient jSté achetées et payées à l'Allemagne avant le 1er mars. Le gouvernement britannique a assuré que ces marchandises pourraient être importées sans empêchements.* * * j Londres, 13 avril : / L'ex-premier ministre grec, M. Venizelos, intervi*. jvjé par le correspondant du « Daily Telegraph » a dé^ claré qu'il allait partir pour Samos et ou'après y avoiA f séjourné quelque temps, il entreprenarait probable-), ment un voyage en Amérique. A aucun prix, il ne veutl rester à Athènes. \ Son parti prendra part aux élections prochaines en \ coopération avec celui de Rallie, qui est d'ailleurs dé- \ signé comme devant être le futur leader du parti de a M. Venizelos. M. Venizelos conseille à ses partisans la plus grande 1 activité aux prochaines élections en vue d'empêcher les autres partis de ramener ie pays à 1a situation déplorable d'avant 19C9. _ Londres, 13 avril : Les ouvriers de la boulangerie de Londres avaient menacé de se mettre en grève s'ils n'obtenaient pas une augmentation de salaire de 5 shellings par semaine; ils se sont finalement contentés d'une augmentation do 3 shellings. **. Berne, 13 avril : Le Conseil national a discuté l'impôt de guerre; il » été approuvé par tous les groupes. Le président Motta a souligné avec satisfaction cet accord unanime et a fait ressortir la nécessité de l'impôt. .Pour 1914, les dépenses dépassent les recettes de 22 millions. Pour 1915, le déficit probable atteindra 35 millions. Il faut ajouter à ces chiffres 150 millions de frais de mobilisation. *** Munich, 14 avril : Près de Rosenheim, un monoplan est tombé hiûr d'une hauteur de 100 mètres. Le pilote, un lieutenant, et le sous-officier qui l'accompagnait dans son vol ont été tués sur le coup. Leurs corps ont été calcinés, l'es* sence ayant pris feu. * * * Stockholm^ 13 avril r Les négociations poursuivies entre tes délégués suédois et russes concernant la liaison des réseaux de» chemins de fer des deux pays, ont abouti à la proposition d'instituer une commission technique mixte, qui examinera le projet élaboré par les délégués. Ceux-ci préconisant la construction d'un pont sur le Torneaelf* près de Haparanda. Luxembourg, 13- avril : " ^ /Lô—giew'VClrïfémêjit vient d'interdire la mouture d« fe-oment pur ; le seigle doit êtnerrfiouîu'"2fc"72 p. c: et le froment à 60 p. c. 4 I Pour la distribution de paina, te gouvernement al [décidé l'application du système des carte». " ihimiiifii ' ~w "f ~ i 1 "i Wiimiiliiijiiii1 iji i. j ni. Londres; 13 avril : Sir Edward Grey a interrompu ses vacances eh repris la direction de 6on département • * • Londres, 13 avril : j L'Australie a mis une centaine de médecine à la di», position de F Angleterre.

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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