LABELGIQUE PRIX DUS ABONNEMENTS : S eboIx (aoT.-dsccaib.), 10.00) 1 mois (a®r.), ^.53, Ltfa 4c* d'abonnement sont reçue* e&obui» 9*»*4iu }>ar les bureaux et le* fadeur* de* poMes. -— Le* ' édamattone isomytmant le* abonnements dcnceni être adre*&cas e#oltonvement auji tnsreauja de poeu. ÀCÎSrB-S'RATIOI ET REOACTiOH Hcmt*^îi'Wi»ïX-«l ->Hac»- atajj4ro»,S1i, i3m«fl99a PRIX DES ANNONCES : Pet. annonces, la ligne, ir. t.ûSfc — Réclame*avant, les ann.t la Iiç.f tr. £.20. — Corps du lournal, 1a, lig., tr. 7.60. — Faits tMners, la li^nô ir. t.OQ. — Nécrologie, la lifc., fr. S.&0. — Coin des Eleveur«** annonce* notariales, enns cltr> sociétés (assemblés^ paiement de coitpons, tzrapesj, la liçne tr. 2.U0. BUR£AUK do_0 à 17 houros. Dlreollca et ÀSsiînlEiraiioii : gj; Stt'l i? ""S* Jos. MORESSÉE* directeur• ■M»«ua»«aBro»cjaKCTras^^ ■'■ 1. Note des Etuis = Unis BerUn, (5 novembre «— Oîftcfcsl : Voici la testa de la noie des Etats-Unis c< datio dvi S novembre 1918, parvenue ici i' aujourd'hui par radiotélégramoia : IJ — Par ma note du 23 octobre 1918, je J-tous aû tàil gavoir que le Président avait c trsuutmis aux gouvernements associés aux e Euu-Uuis les notes échangées entre nous, -ç en leur demandant, dans le cas où ils seraient disposés à conclure la paix aux conditions et suivant les principes indiqués par s lui, de charger leurs conseillers militaires ^ et ceux des Etats-Unis, s'ils eâûiiaat pos» E sible au point do vue militaire d'accorder L un armistice, de souœeure pc .. cet ai- ^ mistlce aux gouvernements alliés contre c TAliernayae les conditions qu'ils jugeront v nécessaires pour sauvegarder complète- q ment les intérêts des peuples en cause et s assurar sans restriction aux gouverne. a monts associé» les moyens do garantir et d'obtenir par la force que le gouvernement allemand se soumette à toutes los condi- s tions es la paix qu'U a accs'pîée. -t Le Président vient de recevoir des gem- II reniements alliés un mémorandum conte- ' nant leiirs observations relatives à c«t ^ échan.go do notC3 et dort voici la teneur : g L<a gouvernements alliés ont soumis à une c étude minutieuse les notes échangées entre le r Président des Etats-Unis et le gouvernement t allemand. Us déclarent qu'ils sont disposé» à conclure la paix avec le gouvernement aile- ^ mand sur ia base des conditions indiquées par le Président dans son Message au Congrès du 8 Janvier 1918 et des principes qu'il a fixés daiii ses allocutions ultérieures, mais avec les Ils ont le devoir de faire observer que 1* :oncept Que l'on traduit habituellement par l'expression « Liberia des .mera » comporte des interprétations (stipulations!1) diverses dont il 2St plusieurs (ju'ils ne peuvent accepter. Il y a ieu pour eux, par conséquent, de dire que, sur , ;e point spécial, ils entendent se réserver une întlèrë liberté lorsqu'ils prendront part & la CarrrerRïce de la Paix. ~-Vû .iUri-iLLs/ie Président a Indiqué, parmi les conditions de paix contenues dans «on Message au CongTés du 8 Janvier 1918, que les territoires occupés devront être non seulement évacués et libérés, mais encore restaurés. Les gouvernements alliés sont d'avis qu'aucun doute ne doit exister quant au se.is de cette condition. Ils entendent que l'Allemagne devra lndomniser les Alliés pour les dommages qu'ont causés à leurs habitants et à leurs biens ses attaques sur terre, sur mer et dans les airs. Le Président m'a chargé de vous faire savoir qu'il e-*t d'accord avec l'interprétation con nue dans la dernière partie de ce rùirtnoT3Tidmn. Le Président m'a, en outre, chargé de vous priex de porter à la connaissance ciu gouvernement allemand (fue le général ï'och a reçu pouvoir du gouvernement des Stats-Unis et des gouvumeiiients alliés de recevoir les représentants (?) dûment autorisés du gouvernement allemand et de porter à leur connaissance les conditions d'armistice, LANSINa. N. D. — Cette note n'a pae encore élé tr cismiae ofliciellemî r- Là GUERRE 1,557* jour de guerre Rico de nouveau en Flandre. Entre l'Es caut ot 1 Oise, de même qu entre l'Oise e l'Aiwuo, les Allemands exécutent un trèi ▼ans*! laouvetnent de retraite. Compta locaux entre 1 Aisne et la Meuec Dana le sec leur de Dun, lee Amerk»ina ou franchi io fleuve et oui essayé de duivance sur la rive orientale; ils ont rencontré un vivo rù&iatanoe dans 1© sec leur do J? ontainee VERS LA PAIX Paris, 5 novembre : L'Agence liavas annonce qu<ï le Couse: de guerre supérieur de Versailles a tërmin *es Lravaux. L'accord eôt complet •*« La liaye, 6 novemUe i L" Lloilandscb Niouwâ-Bureau » annonc que la situation générale peut Clro cai;acu^ ri^tt) couuiio suit : A Versailles, ia teuJauc ciiAUviue a trioinphé, bien que l'accord n soi! i-c.it qu cnLro iû® piiis«ou.^« aJii«-ês; le Etals-Unis n'ont paa encore doniio ieur adhé 8iou. L accord conclu à Versailles a ét télégraphié h Wasliiagtou. ûl. Wilson n prendia posilion vis-à-vis de cet accori qu lo» élections (qui ont lieu ie 5) 8'il i approuve, la publication des condition de 1 ari«ui#ûoo se fera immédiatement. Si, pa contre, ii ne souiscrit pas à l'accord de Vei •aillc-a, ou ne peut pas prédire quand ceu publication aura lieu; peut-être ne se feru Unie paa alors avant dimanche. • ** Cojîenliague, 5 novenihr® : Le « Beriingske ïidende» dit qtre d'aprè lea nouvelles qui lui parviennent de uon droa, les délibérations ouverte® à Paris en tre les Alliés ne soulèvent aucun désac oord. ils ont décidé de réserver aui d<Scl fiions de ia Conférence de la Paix la règl<: nientatioji de la situation de l'Arménie, d la Syrie, de ia Palestine,, de la Mésopots mie el la Turquie d'Europe. Ils ont auoS longuement conléré quant au choix de l ville où la Conférence de la paix se réunira **• Berne, 6 novembre : L< correspondant parisien du " Bund » s dit eu mesure d'ftliirmer de source autorisé, que ia Gfaude-Bretacruo n'est pas d'accor* avec le programme de Wilson sur 1 exprea iion "liberté des œers . quelle entend d'un aiiit'o favoii que le gouvernement de Was hington. En ce qui concerne la France, la difficultés sont moindres, mais il est proba ble que les gouvernements français et bri tanniqne voudront agir solidairement *% La Haye, 5 novembre : t>u correspondant à Paris du « Nieuw< Courant» : — J apprends à l'instant que l'on s'es mis d'accord à Versailles sur les condition d'arrrnHtfôe à Imposer à l'Allemagne ; ellei comnrermemt quatorze points. On peut s'at tendre à tout instant à leur publication.» Londres, 5 novembre : M. Bonar Law a dit aux Communes qn'i ne pouvait pas promettre des déclaration! prochaines du Conseil de Versailles. + *a F rancfort-our-l©-M e : n, 6 novembre : On mande de ferlin à la m Gazette d< Francfort » : — On annonce qu'une commission char Ruuoe. feront parue : le général Gun Bel, délégué fiiilitajre à la Conférence de lf paix; le général von Winterfeld, le généra Kieurer et l'amiral von tlintze, ancien 6e brétaire d'Etat. » Berlin, 5 novembre. — Officiel : Il est totalement inexact que les conditions de l'armistice soient parvenues ai gouvernement allemand et retenues par lu sans les porter à la connaissance du public, *% Berlin, 6 novembre .— Officiel : La délégation allemande chargée de conclure i armistice et de commencer les n& co^'hVimb de" paix est partie aujourd'hui de Beriio pouf l'.Q'fesl. Berlin, 6 novembre. — Officiel : La réponse à la demièff^wwwte du qou« reniement allemand à M. Wilson est arrivée aujourd'hui à Berlin. Le texte en sera publié ce soir ; elle expose l'attitude qu'a-joptent les Puissances Alliées à l'égard du programme de paix de M. Wilson, traite ies demandes d indemnités et s'en reme< lu gouvernement allemand du soin de s'a-toucher avec le général Foch. .S Cologne. 5 novembre : On mande de Zurich à la d Gazette d€ Sologne» : — D'après tes informations da la pref?s< »uisse, les gouvernements des divere F.tat« neutres préparent à intervenir en commun a'iprès de M. Wilson pour le prier d*> lûter les négociations de l'armistice avfC 'Allemagne, lis insisteraient àupres de lui mr le fait que la4 réorganisation de la ooli-ique allemande l'ournit la base d'une «i-ente, étant donné que les garanties réeta- le régime gouvernemental maintenant aix>li. Londres, 6 novembre : On mande de New-York au < Financial News > * — L'opinion génrale à Wallstreet est que les liostilitfa seront ^terminées i)ientût, wjut-éU'e dans une semaine. LES OPÉRATIONS t L'OUEST Paris, 4 novembre : Le général Percin écrit dans le « Populaire» qu'il faudrait au moins dix-huit mois h l'Entente pour* atteindre le Rhrn. Ce motif doit suffire pour ne pas chercher, à exciter le peuple allemand à résister plus longtemps en voulant lui imposer des conditions exagérées. •** Coblence, 4 novembre : Le quartier-mai Ire général a écrit au président supérieur de ia Prusse rhénane pour lui faire remarquer qu« la situation militaire actuelle n'offre aucun motif d'inquiétude pour la population de la Prusse rhénane. Les informations prises par les uu-torités n'ont d'autre but que de pouvoir ta-blir Ita installations militaires indispensables si un armistice était conclu et si les armées allemandes évacuaient les territoires occupés à l'Ouest, ce qui aurait naturellement pour conséquence, tout au moins passagèrement, une occupation plus forte des territoires-frontière à l'ouest. Berlin, 5 novembre : Un certain nombre de députés des partis de la majorité" du -'Keirftftag vont faire, sur t invitation de la direction supérieure de l'armée, une visite d'environ quatre jours au front. Ils désiror.t iugôf de visu de la situation et, pour autant que la chose soit possible, adre^jr aux troupes dea allocutions dans lesquelles ils exposeront aux «soldats la situation nouvelle créée dans le pays. En Autriche-Hongrie Vienne, 6 novembre : La prochaine séance de l'assemblée nationale provisoire de l'Autriche allemande est I fixée au mardi 12 novembre. Vienne, 6 novembre : Les journaux annoncent qu'un calme com- ? plet règne à Vienne et dans les environs. La l| situation ne s'est pas essentiellement modifiée dans los gares, qui risquent toujours d'être encombrées par le rapatriement des prisonniers de guorre ; elles sont gardées militairement pour assurer le maintien de l'ordre, • *a Innsbruclt, 5 novembre : > Le Consoil natioual du Tyrol a remis le Jeeminandemont militaire au colonel von Ec-rCBier, originaire du pays. r F Le pays du Vorarlberg s'est déclaré pays au-| tbnouie dans l'Autriche allemande, sous 1a pré sidence de M. Ender. ] Vienne, 5 novembre: i La Correspondance socialiste constate que j les inscriptions dans les rangs de la garde po- , pulaire nouvellement créée ont été très nombreuses dans la Journée. On a vu se présenter ■ dans les bureaux d'enrôlement une foule de 1 soldats isolés et même des détachements en- < Uiex-s. Le sous-secrétaire d'Etat de l'armée es- 1 Itime que la garde populaire, fondée sur une ( base démocratique, constituera un organisme ( t homogène réunissant tous les partisans du inaintien de l'ordre. : Vienne ,5 novembre : * Le Neue Tajcblatt annonce que des voya- f geurs venant de la frontière bohémienne rap- ; portent qu'au nord de Gmûnd les trains sont ( arrôtés par des gardes nationaux tchèques, qui s'emparent' de tous les vivres au profit des « Tchèques-Slovaques. Les soldats se dirigeant c vers l'Autriche allemande sont désarmés et < fl'embargo est mi* sur leurs armes et leurs équipements. f Cologne, 5 novembre: On mande de Berlin à la Gazette de Co- i loone que, depuis quelques jours déjà, le con- ( .£ul général d'Allemagne à Prague a repris les J relations avec l'Etat tchèque-slovaque. Le gou- ( firnement allemand n'a pas encore officielle- £ont reconnu cet Etat, mais oette reoonnais- neô serait imminente. ••• Vienne, 5 novembre : On mande de Prag-ue à la Montagsseltung. ' — La ville présente en ce moment un aspect calme et tranquille, comme en pleine paix. Le Conseil national tchèque-slovaque a réussi è étouffer dans l'œuf tout complot pseudo bolche- , viste qui s'efforçait de provoquer des troubles ! Les citoyens allemands habitant la ville so i sentent déjà parfaitement «i sûreté. L« rarl j taillemeat de la capitale de la Bohême est en r bonne veie; les postes, le télégraphe et les che- , rains ds fer marchent à merveille. Le transport ' des prisonniers a lieu dans les meilleures oon- 1 ditions. Hier sont arrivés 6,000 prisonniers russes venant de Brème, qui ont été immédiatement évacués vers l'Oukraine. Une grande manifestation politique, qui eut lieu dans les Montagnes Blanches, s'est déroulée sans inci- n dent. Le retour des manifestants, cependant, a q été marqué par le renversement des colonnes de Marie, sur la Iiingplatz, colonnes qui symbolisaient la soumission des Husites et que les citoyens de Prague avaient toujours vues d'un i mauvais œiL fi Prague, 5 novembre: La Commission nationale tchèque-slovaque a émis aujourd'hui un emprunt de 1 rnilha-a de couronnes. L'emprunt est du type 4 p. c. et n sera remboursable après quatre ans. n **• s Trieste, 6 novembre : n La Journée d'hier s'eét passée dans le plus grand calme. Dans la soirée, quelques torpilleurs et deux: navires de transport italiens sont venus s'amarrer au port et ont immédiatement organisé un service d'ordre. Le président du j( Conseil national sud-slav.e local s'est présenté . chez le commandant de l'expédition italienne nour le saluer, l^es Tchèques-Slovaques se sont Q jointe à cette démarche. ft ••• ti Budapest, 5 novembre : Toutes les autorités militaires allemandes qui se trouvaient encore ù Budapest sont parties samedi, vers minuit, pour Passau, ù bord d'un vapeur. k •** C Budapest. 4 novembre : n UeliomTe Michel Karoly, président du Con . seil des ministres, déposera à la Chambre des jc députés les projets do loi visant les objets h suivants : g Proclamation de l'indépendance de la Hou tt jgrie; instauration du suffrage universel, égaîl •taire et secret, et son extension aux femmes; ,, liberté de la presse ; liberté d'association et de réunion ; création d'une garde nationale. Le nouveau ministre de la Justice a aboli la 1, censure de la presse,* décrété la suspension tfe ti la procédure dans tous les procès politiques pt \ la mise en liberté des prisonniers politiques. Budapest, 5 novembre : Dès que l'ordre sera rétabli à l'intérieur du lî pays, M. Linder, ministre de la guerre, part; b n pour le front en compagnie de quelques of.i r ciers et journalistes, pour y faire connaître aux soldats les transformations survenues P dans le pays et les principes du nouvel ordre de choses, les prévenir que tout fauteur de troubles sera sévèrement puni et déclaré indigne de recevoir un lopin de terre arable. EN AMÉRIQUE * ~ 0 Londres, 5 novembre : c Ou mande de Washington au «Times»: e — Les élections "iRBTRcipales et. légis- ® latiyejSL.suscitent en' dërmere lièûre une '0 lutte auneteiie violence que l'on se croirait en> pleine élection présidentielle, g Les candidats des deux partis se ren- g contrent dans des réunions publiques " devant les électeurs. Plusieurs mem-bres du gouvernement font des tour- 1( nées dans le pays et mènent campagne g en laveur des propositions-de M. W ilson, tandis que M. Taft et consorts organisent des meetings où ils prennent la parole au nom de l'opposition. j> ,+** S Berlin, 5 novembre : On transmet de BàJe à la «Gazette de !'Allemagne du Nord » copie de- la dépecée n suivante de New-York : n — Le département de la guerre des Etats-Unis fait savoir que malgré les intentions pacifiques, il hâte ie travail de fonderie de canons en vue d'être armé pour le cas d une guerre future et de ne pas manquer de "artillerie de gros calibre, l'Amérique de- tj vant être à ce point de vue indépendante des autres peuples. « Les événements de Russie n Berjin, 8 novembre : ^ ^ v Ob 'mand« de Mosçqjj. au «Vorwarto» «i data du 4 novemW« : — M. Tçhi&b&rine, oommiss«r% des affairée étrangères, a adressé le 3 novembre é aux consute neutres la déclaration suivante i: pbur ôire transmue aux gouvernements de q /^ngleterre, de la France, de l'Italie, ou p /BfKjn et des Etats-Unis : d — S.uite an désir que vous m'avez ex- ( ti primé <ie mettre une lin aux eonJlils arm'-t ( p I entre les troujws russes et les vôtres, le tl il t jjouverneinent russe propose d'engager desj i négociations pur trancher le conilit et de-j] g ■majide quand et où lea délégués dea deux/ u ;>artia poui-ront se réunir à cet eflet.» ci Paris, / novembre : L'« Echode Paris » demande & l'Entente i de pèneirer iaj»kiernent dams le sud de ia •Russia, étant donné que toutes les autres ® •opérations, tant celles des tchèques-slova-ique^ à l'intérieur que celles de l'Entente en' a : Sibérie et à la. cote de Mourmane, ont liohoué. V— *1 n J Helsingfors, 5 novembre : (] Là politique agraire du gouverne- p ment des Soviets doit être considérée f( comme n'ayant pas atteint le but pro- n posé par suite des mesures de rigueur p prises envers les paysans. On en a la a preuve dans les révoltes de paysans qui éclatent de nouveau un peu partout contre les troupes bolchevistes. Dans les environs de Luge, une garde blan- C che indépendante, pour la protection U de la ville, s'est formée, à l'exemple de Preskau, quand cette localité fut évacuée par les Allemands. Cette garde se compose de paysans et de soldats de la u garde rouge, faisant cause commune "j avec le peuple et qui sont mécontents v' du gouvernement. On craint à Pétro- d' grad que des gardes blanches ne se di constituent un peu partout au détriment m des troupes gouvernementales. ^ **• t tu Berlin, 5 novembre J' Le « Bcrliner Local Anzeiger » an- 'f nonce que les membres de la légation ^ d'Allemagne qui avaient autrefois quitté lp, Moscou pour s'installer à Pleskau ont pi été ces jours-ci retirés de 1» Russie. rs Berlin, 6 novembre : j, r On annonce officiellement que le person- . [t, n«l diplomatique russe est parti ce inat'n ,j( poar la Russie par train epMal. le Berlin, 6 novembre M. Joffé, ambassadeur de Russie à ^ Berlin, dont la position était devenue. i0 Iintenable, a sans doute déjà quitté hier T> itoir Berlin avec tout son personnel, se- "pour se rendre à Moscou. Hier midi, il A,[ a encore longuement conféré au rninis- tère des aifiaires étrangèrs. )e .*» Qi Varsovie, 6 novembre : Les villes de Lusk, Plaskirol et Ka- ?£ lenez-Podolsk dans la Galicie orientale nt été occupées par les troupes ruthè-es.Un nouveau Iront d'attaque contre la 'ologne a été créé par les Oukrainiens, ;ont qui s'étend de Kief à Umen. Vienne, 6 novembre : On mande de Kief que le gouverne-îent de l'Oukraine a envoyé deux régi-lents à Lemberg pour prendre posses-ion de la ville au nom de l'Etat natio-al de l'Oukraine. «*• Kief, 3 novembre : Le Conseil des ministres a confirmé ; décret du ministère de la guerre aux srmes duquel le premier appel sous les rapeaux de l'armée oukrainienne se ;ra le 1er décembre. Le total des effec-J Js appelés sera de iôg.ooo hommes. Kief, 3 novembre : La Fédération nationale de l'Ou-raine a décidé hier de convoquer un Congrès national qui se réunira ici le 17 ovembre et où seront réprésentés tous :s territoires oukrainiens situés en de-ors de l'Etat de l'Oukraine. Le Con-rès discutera la situation politique ac-jelle, la position de l'Oukraine au point e vue international, la constitution de armée et l'union éventuelle de tous les îrritoires peuplés d'Oukrainiens, enfin i représentation nationale et la ques-.on agraire. Helsingfors, 5 novembre : La Diète s'est réunie. Les troupes de 1 garnison d'Helsingfors ont prêté servent au drapeau. C'est la première cé-émonie de ce genre qui a eu lieu de-uis que l'armée finlandaise a été créée. DÉPÊCHES1 DIVERSES La Haye, 5 novembre : On s'attend à Londros à ce Que In date 'de la issolution du Parlement et celle des nou-ellea élections soit publiée cette semaine en-ore. Il est probable que les élections pour la ihambre des Communes seront fixées au 7 de-embre. La conciliation des partis unioniste t libéral n'a pu se faire. Les olections déeide-ont essentlellsment du maintien au pouvoir u de la chute de M. Lloyd George. M. Asquith s'est déclaré prêt à soutenir le ouvernement aussi longtemps que durera la uerre. Il ne donnera pas à M. Lloyd George n blanc-seing pour la période de la recons-ruction. Quoique M. Lloyd George n'ait pas e programme politique nettement arrêté, tout 3 monde le considère comme l'homme qui a agné la guerre. *** Berne, 5 novembre : Les cas de grippe suivis de mort dans agglomération londonienne ont été la emaine dernière de 2,225 contre 761 la emaine précédente. Les journaux de-îanden^^'o^ prenne d'urgence des îesures plus sévères. La Haye, 5 novembre : Le Telcgroaf annonce que les mémoires de impératrice Eugénie, qui ne pouvaient être ubiiés que vingt-cinq ans après sa mort, se-ont publiés d'ici quelques mois. » .% Copenhague, 5 novembre : On mande de Rejkjavik : — Le referendum sur la loi fédérale da-oise-finlandaise, qui stipule la séparation 0 l'Islande du Danemark, a donné 12,340 oix pour et 987 contre. La Haye, 5 novembre : Le correspondant du Telejruaf à l'Ecluse crit que, malgré les nouvelles publiées par 1 presse, d'après laquelle ie but de la visite ue la reine Wilhelmine a faite récemment à lusieurs villes de la Flandre zélandaise était e se rendre compte des mesures de précau-on prises pour hospitaliser les réfugiés, la opulation de cette province attache une signi-cation politique à celte visite. La Reine a reçu un grand nombre de témo*-nages de loyalisme. Le Journaliste ajoute ue la question de l'Escaut cause un émoi onsidérable dans toutes les villes de la Flan-re zélandaise. *•* La Haye, 5 novembre : Le lieutenant général van Heutz, ancien ouverneur général des Indes néerlandaises, ît parti ce matin pour le grand quartier gé-érai allemand, où il passera quelques Jours. Berlin, 5 novembre : La réunion du Keischtag sera retarée de quelques jours. Son président 'ehrenbach, rentré hier à Berlin a con-ïré ce matin à 11 heures, avec les com-lissions de divers partis politiques. Le arti socialistes ne s'est rétfni ni hier ni ujourd'hui, mais se réunira demain. #*• Berlin, 5 novembre : La u Gaze te de «Voss» apprend que la fcamhra des députés do Prusse se réun'ra ► 1er décembre pour voter ia loi électorale. Berlin, 5 novembre : M. Scheidemann publie dans le Vorwdrts n article dans lequel 11 préconise la réunion une conférence socialiste internationale. En aici un extrait : — Les socialistes allemands n'ont pas été accord de prims-abord sur tous les points u programme de M. Wilson. Nous voulions L>e notre pays fût laissé intact au dehors par i guerre, mais qu'il fût modifié à l'Intérieur s façon telle qu'il devînt une Allemagne dé-locratlque dans laquelle toutes les races et isqu'aux plus petites nationalités auraient mi de la plu6 grande somme de liberté pos-ble. Le sort en ayant décidé autrement, nous immos d'accord maintenant sur l'octroi aux suples qui constituent les frontières de notre iys du droit do décider d'eux-mêmes qui se-lit exercé à l'aide d'un referendum. Nous judnons toutefois que l'on comprît los ob-ctions que nous avions à faire valoir contre i système do libre disposition, qui n'était nul-ment conforme aux principes fondamentaux î la démocratie. 11 est apparu trop souvent je le droit de décider d'eux-mômrs était pour s impérialistes de tous pays ' le manteau latoyant.sous lequel on pouvait cacher, tant ti'on le croyait nécessaire, do* visées an-Dxionnistes. Aujourd'hui, les Polonais veu-nt la Prusse occidentale avec DanUig, les chèque* veulent la Bohème alltmande sans 1 soucier aucunement du droit des Allemands ; décider d'eux-mÉ-mes. On va rechercher •uis l'histoire un passé dont on veut fairs ivcnir de demain. On entend dire que ce sont s frontières historiques qui sont les seules ji comptent et affirmer par des hommes po-Uquee qui Jusqu'ici s'y étaient opposés que devoir des minorités nationale» est de se >umettre_4 l'Eu tenta. COMMUNIQUÉS OFFICIELS s, Communiqués dos Puissances Centrales Berlin, 6 novembre. — Officiel du soir : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Combats d'infanterie dans la veillée d» l'Es-!1_ caut. s- Sur le champ de bataille entre l'Escaut et Nos adversaires,, aplês uu.* très violente canon-natte; oHt"Voula reprendre hier leurs attaques; ils ont trouvé des positions évacuées. Continuant- A avancer, ils ont été impliqués ^ par nos arrière-gardes dans dts combats isolés ix ri'J] oru prls une gronde extension dans le bois ' Mormai et ni' suU-est do Landrecies. Lo •s /ul'\ l'oiinemi se trouvait à l'ouest de Bavay, à« >e,Na Jisiêié oruntale du bois de Morûal, à l'es' C- <lp l.audreçie» «( a l'est do Guise. Enire l'Oise et la Meuse, nous avons aussi exécuté de vastes mouvements. L'ennemi nous' a sCrTvioT dans la journôé et a atteffe"» i'u'iwsi dé rXTsiîtî, la ligne générale Marle-Dizy-le-ll- Gros-Ecly. A l'est de l'Aisne, nous étions en m contact avec lui au nord du Chesne et à l'ouest do Beaumont De fortes attaques ennemies ont ' été repoussées près de Beaumont et de Le-tanne.e" Sous la protection d'une violente canonnade, t wiiiwmr/.s Hauts de Meuse, entre Liny et Vilosnes. Au }e centre du front de combat, le régiment de chasseurs saxons na 7 a repoussé l'ennenli, qui -s avançait sur Fontaines, et a repris le bois tn d'Epinoy. Les combats se sont terminés sur la S- crête dans l'est des Hauts de Meuse. Sur la nve orieîffâTêMTéî1 , des régiments bran- debourgeois et saxons ont repoussé de nouvelles attaques américaines sur les hauteurs à l'est de Sivry et dans le bois d'Etrayo. le Le 4 novembre, nous avons descendu qua-r- rante-cinq avions ermemis. I^e premier-lieute-nant Bolle et le lieutenant Koennecke ont rem-porté leur trente-cinquième victoire aérienne. e. ••• Berlin, 5 novembre. — Officiel du soir : Sur le front où la bataille s'était !dvrée hier entre l'Escaut et l'Oise, noue avons rompu le contact avec l'ennemi : l'opération s'est effectuée méthodiquement. Aujour-la d'hui il n'y a eu à cet endroit que des «om- bats isolée. n- ^ la le. Berlin, 5 novembre. — Officieux : ite Les Anglais ont peut être eu najiuftre, ^ comme ila le prttitftm'rîient très haut, l inten-)ir tion d'épargnerr^Tournai, mais en tout cas lea faits d-TtroArent aujourd hui qu il3 y ont le complètement renoncé. Denuid plusieurs jou. s , le centre et la banlieue de cette petit© et ia aimable ville des Flandres sont l'objet d'un se bombardememt sjsvématiquo. C'est surtout la 1S' partio située à l'ouest de la cathédrale qui as offre l'aspect typique d une ville qui meurt ut sous les grenades. Cinq des maisons les a plus voisines du beffroi ont été grarenieut endommagées. Partout où ee portent les regards on ne voit que vitres brisées, remplacées aux fenêtres par dos planches. Sur la place de Ville, les grenades ont touché 1S en plein et démoli une maison située immé-diatemont à cété de l'église Salnte-Marçue-j_ rite. La rue Don«z et la rue de Ville ont particulièrement souffert. La rue do Douai e- n'est presque plus qu'un amas de dôcom-3S bros. Sur ia nlace- du Parc, le 1er novembre, une grenade a pénétré dans une cave et y a tué 7 femmes. Le lendemain. 3 habitante ont été blessée et 2 tuée. C'ewt surtout dans lea faubourgs que l'on voit les 3e horreurs de la destruction. Dans les village fi^s voisins, Calonne, Vaulx, Pontachirne, ^ Mont-Saint-Aubert, La Tombe, Bizaneourt et autres, des habitants et des maisons sont tous lea jours victimes du bombardement anglais. a- Communiqués dos arméss t îfîées >n 10 Parts, 5 novembre. — Officiel de S heures : ue$> succès répété» de no» troupes ont contraint l'ennemi à effectuor en plusieurs points se du front un nouveau repli. Poursuivant sans ralWM Tfe arrière-gardes chargées de protège ger sa retraite et de retarder nptr» avance, à nos troupes, avec une Inlassable ardeur, ont iit étroitement entretenu le contact. Dans la ré-u. gton au nord-est de Guise, nous avons occupé ja Bergues-sur-Sambre, où 200 civils ont été dé-livres. Sur le front de la Ire armée, nous avons repris ce matin nos attaques et notre ji. progression. Entre le Peron et la Séria, nous avons pris Bois-les-Pargny. Dans la région 0j au nord de Sissonne, nou6 avons atteint une n. ligne passant par la sucrerie de Froidmont, l'ouest d'Autremmcourt, Cuirieux, Goudelan-oourt et Machecourt. Nos avant-gardes progressent, appuyées par l'artillerie, entre Sie-sonne et Château-Porcien ; nous avons péné-' tré dans toute la partie de la position Hun-ding, où l'ennemi était encore, forçant ses dé-„ tachemonts à un repli. Notre avance est générale entre l'est de Salnt-Quentin-lô-Potit et les lisières de Herpy. r* Paris, 5 novembre. — Officiel de 11 heures : lt Sur l'ensemble de notre front, depuis le ca-na! de la Sambre Jusqu'à l'Argonne, le mou-voment de retrafte de l'ennemi s'est poursuivi rîondam-îft Journéa. Il a atteint, en cei*tains profondeur do dix kilomètres. 11 Recueillant le fruit de la rude bataille livrée par elle la veilîe pour le franchissement du canal de la Sambre, notre X* armée a battu complètement les six divisions ennemies qui la lui faisaient face et leur a pris 4,000 prison-«a niers et soixante canon*. Dès la première ô heure, elle s'emparait de Guise. Son avance s'est continuée sans répit. Nous avons atteint en fin de journée les abords de Barzy, Esque-heries, Lavaqusresae, Crupilly, Malzy, Flo-mery. Test de Tiège-Faty et de Colonfay, Jn Saint-Richaumont, Houseet, délivrant dans tous los villages reconquis une nombreuse population civila. Plus à droite, nous tenons té La Neuvllle-ilousaei- Marie, la route de Marie 18 à Montcornet jusqu'à l'est de La Neuville-Bos-is mont, Ebouleau, Bucy-les-Pierrepont, Dizy-le-Gros. Dans la région au nord-ouest de Châ-ir teau-Porcien, les durs oombats de ces der-<5* niers jours ont également abouti à un refou-lernent général de l'ennemi. Notre ligne passe ^ par lo nord de Valeppe, de Hannogne, l'ouest s- de Chaudion et de Saint-rergaux ; Herpy, C.ondé lec-Herpy et Chliteau-Porcien sont en-,x tre nos mains. Nous avons pris pied sur les re hauteurs à l'ouest do la routo de Seraincourt à Ecîy. Quelques-uns de nos élément» ont réussi à franchir l'Aisne à Nanteuil. En Argonne, noe troupes ont brillamment r« exécuté par surprise le franchissement du canal dos Ardennee et de l'Aisne vers Montgon 1X et le Chesne. Ces deux localités ont été large-ment dépassées. Nous avons atteint les villages 2r de Louvergny et de Sauville, ainsi çue les liiri&res de Mont-Dieu, nt » i- • • u. Lon-dres, 5 novembre. — Officiel ^ 3fi La ville fortifiée du Queenoy, complète-lg j ment cernée per nos troupes, est tombée i8 j hier midi entre noa mains avoc tpuie fa i aarnieon, comprenant plu® d'un millier 1 d'hommes. Dans les secteurs an sud et eu nt i nord du Qtieanoy, ros 3T® et divisions 35 ! ont eu à soutenir hier un violent combat, o- au cours duquel elles ont fait un grand nom-ie bre de prisonniers. se Après avoir brisé rénergKjut résistance de l'ennemi prés de Louvignics et d'Orcin- \J> t d IW1L.LW 8 val, nos divieions ont rapidement atteint le», fiance des troupes néo-zélandaises à l'est, du Quesnoy et avancé avec elles de trois à quatre milles en s'emparant des villages do. Jolimstz, Leroud, Quesnes, Fraienoy et le s_ Petit-Marais. Hier soir, noe troupes ont encore pro-, Bt gressé dane le ixris de Mormai et à l'est deî i Valenciennes; elles ont occupé le village1 J; d'Eth. 1- itfrA i^nTCa^wwHwi««iii il i n m^rriïgryn ai 11 n imtaMÉ ts Dépêches Diver»es is is Cologne, 5 novembre : Le professeur Wegener, correspon-5 dant ae guerre de la « Gazette de Cologne», mande du grand quartier géné-si, ral que l'Empereur s'étant rendu au-is jourd'hui auprès des divisions qui ont» vaillamment combattu sur le front eaj 2n Flandre ; il a été partout acclamé avectf st enthousiasme par les troupes. H Berlin, 5 novembre : p Le gouvernement allemand a demandée lé au gouvernement russe de lui garantir ÎS qu'aucun de ses services ne fera à u l'avenir aucune propagande révolution-' 10 naire quelconque contre les institutions^ ^ de l'Allemagne, tant que l'assassinat du [a comte Mirbach, ministre d'Allemagne, ia en Russie, ait reçu une réparation su&>; i- lisante. Le gouvernement russe ayant1 J- pris cet engagement il a été invité à rap- à deler d'Allemagne tous ses délégués a officiels de même ont été rappelés les e. délégués officiels allemands en Russieu »- ©• Berlin, 5 novembre : On annonce officiellement qu'hier soir na courrier diplomatique venant de Moscou : l'adresse du représentant à Berlin du gouver* îe nement des Soviets, est arrivé à la gare d$ is ( F'riedrichstrasee. Au moment de l'enlèvemenï ri des bagages, une des caisses s'est brisée et le^ r- papiers qui s'y trouvaient se sont répandus sur le aol. On a constaté que ces papier» étalent des pamphlets rédigés en langue alleî mande excitant les ouvriers et les soldats àj une révolte sanglante. Une de ces fauilles volantes, signée par un groupe do l'Internatlo-e, nale, le groupe dit « Spartacus », contenait i un appel à la révolution, et une autre donnai^ ia des instructions précises &t excitait au meur-< ît tre et à la terreur. A l'intervention de l'admi* s nistration du chemin de fer, tous les bagage» du eourrier ont été mis en sécurité dans n lieu fermé et sur\'eillé. Le ministère des af-< ^ f aires étrangères a été avisé. Une instructionj rt •*» î3 Munich, 5 novembre : Sept aviateurs autrichiens qui s'étaient' £ égarés ont atterri près de Munich. Le. ,r mauvais temps ayant empêché de dis-, ié tinguer nettement les insignes des ap*. pareils et leur arrivée n'ayant pas éfe signalée, l'alarme a été donnée. ai i- 01derU)ourg, 5 novembre : La LandU'ig a été ouvert aujouid'hui au châ^-'o teau grandrducal par le grand-duc en peiw| î- sonne. Dans son discours d'ouvarture, l^j r' grand-duc a annoncé une réforme parlement taire, en ce sens qu'une commission perma-néiffè du Landtag, constituée en autorité • d'Etat, délibérerait avec le gouvernement suï t toute» Je» question» Impartantes qui intérêt A sent l'Etat. Colmar, 5 novembre : Le Tageblatt de Colmar annonce que les VJtfdx-Alsaciens de tous les partis politque^ 3 nabuant ïë district de Colmar se sont réunis . , et, après discussion de la situation politique»] ont voté la résolution suivante : ' — De par l'acceptation des principes fond*^ mentaux au président Wilson par le gouverne^ ^ iment allemand, la question d'Alsace-Lorrain^ »>st devenue une question d'ordre internatio»-! ' nal. L'assemblée espère qu'aucune réponse dé-ftnitive ne sera faite aux exigences sans que . les populations alsaciennes-lorraines aient étéf . consultées. Elle demande que ie peuple d'Aï-sace-Lorralne jouisse du droit de décider der " son sort politique au môme titre que les au-i re »<*e» peuplaa. ,n Cologne, ( : * ,e On marxie d® Bar lin â la « Gazette Bfl lti Cologne» : a- — D'sprès des informations de Rouma* 0- aie, lo cain» y rtgna Jusqu'à présent, tiea g. informa tirais relatives à l'arrivée des trou-é- p<M cid r En tenta 4 la côte roumaine sonf n- prématTirée6. En oe moment, le gouverne-é- ment allemand négocia avec le gouvern«-é- mant roumain à propos des mesures qu'im* a» pose la nouvelle situation. Au premier plan s« trouve en ce moment la question de nos transports et du départ de nos troufws; lea négociations se poursuivent à ce sujet. On! : prévoit que la gouvernement de M. iMarghi-■j lorrun sera remplacé an Roumania par uo gouvern«m«nt conservateur phis large ; ou cherché i y taire entrer le Ava» ie • • u Colosiie, 5 novembre : u Un télégramme de Kief annonçait ces jours jj d»î-niers que la république bulgare avait ét& proclamée dans l'ancienne ville royale de Tir-,e novo et que le tsar Boris avait abdiqué. La* ,e Gaze lie de Cologne apprend à ce sujet de son correspondant berlinois que, d'après les direa d'une personnalité de marque qui se trouvait 0_ à Sofia 1» 2*i octobre, c'est à Matik-Timovof. une petite localité à la frontière turque, qua ^ la républiquo aurait été proclamée, en effet, à. 0. i» data du 17 ootobro par quelques personnes, ls à. l'exemple d» la république proclamée à Ra-l0 domir «n soptembre dernier. Un bataillon bul-^ gare envoyé sur place n'eut pas de peine à g. balayer la nouvelle république et y rétablie l'ordre. C'est de cet incident sans importance r. qu'est née la fable de Tirnovo. L'Entent» j. n'a aucun intérêt à encourager des troubles ,0 en Bulgarie et prendra soin qu'il n'en surgi sa» 5t pas. A la date du 24 octobre, l'ordre le plus ? parfait régnait à Sofia et dans le pays. La' 1* Bulgarie se soumet à l'étreinte de l'Entente,, *s quelque pénible que lui soit cette charge. Lea!/ "à Alliés traitent la Bulgarie en pays conquis, et j si population est à môme de faire une com*] paraison ent*» lea deux occupations. \t ■ u Rotterdam, 5 novembre : n Le Nicuwe Rotlerdarnsehe Courant appTendj 3- que les membres du parti nationaliste sud«j « a'ricain ont réuni une somme de 35,000 livret t» sterling, qui sera affectée à l'achat d'une ferma j laquelle sera offerte au chef du parti, le gé-^ néral Hertzog, à titre d'hommage pour aer*J viocs rendus au parti nationaliste. a PETITES NOUVELLES r ,■ " LES STACUSS BN HOLLANDE !, Po^ir das raisons d'hygiène publique, 1» 1- gouvernement néerlandais a décrété, à la data du 5 novembre, la fermeture provi- c Boire de la frontière aux réfugiés venant *$33t23 7 n!©¥Srî5êî!!*3 1S13 JOURNAL. QUOTTDIEN — JLe Numéro : SO Centimes nmsamm X&39 >• Année. —- È5° 14S7

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