La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

2099 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1916, 07 Juin. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 26 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/2b8v980x9g/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Mercredi 7 Juin 1916 A E C E3 JOURNAL QUOTIDIEN — jLe Numéro : ÎO Centimes 3mo Année. — Na 5S5 FKIX DES ABONNEMENTS tTr> tr.cis (juin) ...-.-. « s « fr. 2.80 ï-rs t'ciKSKclos d'nfionncment sont rcçrcs EXCLUSIVEMENT tns ftil<!:cls l'es lirrcnis <!e )-os<c. A»MINÎSTRATI#N ET RÉFACTION Sf, Montagme~>axLZL-HeThes-F>Qtat}ères, BSlUlCEïLïjI3S SUREAUX : Di£ S t, 17 HEURES Jos, MORESSÉE, Rirzcteufj r Petites annonces . .'.il", la ligne, fr. OXO l Réclame avant les annonces . — PRIX DES ANNONCES ! Corps du j°urnal • - • » • ~ t'oo j Faits divers l Nécrologie A vjcnrd'foiil : SIX, page3. Il GUERRE S74-* jour de gi?©f?e L'offensive russe annoncée .par, les Ai Siciliens vient de se déchaîner sue tonl 'Iront compris autre la S.tyr moyenne et . Pru'th sujpérieur. Elle a pre-voqué des con bais violents près de Zapanow et d'*0fi£,k. qui est à imi-chemin enÇre Luzk et. Rowft* l'a hutte est également! engagées sur l'IlcwS au no'iù'-ouest cb Dubno, comme aussi ai; environs de No\vo-Alox;ije£, située sur J froivS&re de la Galicie entre les' source^ c l'IlvTvU et du Groryn. Pans tout le secte-de TU-rnopol, l'effort russe s'affirme éne: gique, eti enfin on se bat pour des pôs lions avancées près d'O'kna, aui sud d Dniester, à proximité de la front ère de 1 Bessarabie. Le^ attaques rus,sas ayant à peine oon mencé\ il est trop tôt pour eu ariprécit le9 résultats ou les chances de développa ment. 1 fil n'est pp.s survenu- d 'événement s in: portants sur le frorvt en Italie. L/a latte est actuellement localisât am sud du vr I?tosintv et à l'est d'Arsicro, où les Autr chiens cherchent à s'emparer des point tf'afpipui stratégiques et des monts dont ) possession lotir donnerait accès •' dans le plaines de la Vénétie. * * * Dans l'Ouest-, l'effort des belligérants s concentre toujours autour de Verdun. De combats- dont l'intensité n'a pas été égalé jusqu'ici se livrent sur la rive .droite die !; Meuse. Les plus acharnés se d>-toiVont elia-n lo secteur die Vaux. Au- sud-ouo>t du vil luge;, les Allemands sont parvenus sur « cote d'e Fumm, .qui constitue la pArti nord-est du bois du tfepitrc. Ils se son mémo avancés au su'3:cst. de cotte côte, c qui les place A peu de distance p-n sud ouesï; du fort, de Vaiâx. Ce fort, qui es en môme temps ati'aqué aveo violence pai 10 nordi et menacé à l'est par les assaut allemande débouchant du côté- do Damloup est désormais entré clans la ligne do ba taille, et l'on constate à la lecture de communiqués que les França:s ont fort ; faire pour on empCclier l'encerclemout. UN IISCOURS QU CHAlfCELIEi D£ L'EMPIRE ALLEMAND Berlin, 5 juin : A la Séance du Rcichstag de ce jour M. voir Botiiiuann-IIollweg, chancelier d 1'Eim.p.iro, a prononcé le discours suivant : ] Messieurs, ' Le Reichstag vient de votcîr à une grand majorité les impôts nécessaires à l'Empir* pour assurer pendant la durée de La guère le bon ordre de ses' finances. Le Rt^clisbaj a mérita par là la reconnaissance do la na tion bout entière, et montré à nos ennemi; que sur tous les terrains nous sommes dis pos vs et) décidés à maintenir notre prestige J'ai l'honneur de vous en exprimer ici l; gratitude des gouvernements confédérés. j< veux ajouter à ces mots quelques remarque! générales. Il y a six mois, le. 9 décembre, j'ai pari pour la première fois, en me basant su: notre situation militaire}, do nos disposition-en faveur de la paix. Je pouvais le faire ayant la conviction que notre situationmili taire continuerait à s'améliorer:les événement n'ont fait que confirmer ma conviction. D< nouveaux progrès ont été réalisés. Sur tous les fronts, noue sommets devenus plus fort: enc ro que nous n'étions. Dans ces condi 11 ms, ri j ai pu diro alors que nous étions ciifl osé-s à faire la paix, je n'ai pas à le regretter, anêâne eu constatant que notre o-.'-fre. n'a ou aucun succès auprès de\ nos eu nemis. De nrtne qu'à l'heure critique de» juillei 1014, tout homme d'Etat responsable devant Dieu, devant la Patrie et devant- sa conscience, avait le devoir de ne rien néglige* qui pftfc maintenir une paix honorable ; ^dc môme , après avoir repoussé nos ennemis, nous n'avons rien négligé qui fût de nature à abréger les profondes perturbations provoquées en Europe par la guerre. Plus tard, j'ai cHcl^rô à un journaliste américain que les négociations de paix ne pouvaient aboutir qu'a la condition el'ctro engagécsi par les Jiommes d li/î-at des pays belligérants sur la biise de la situation militaire ressortant do la c trio de la giuerre. Notre adversaire a l opousso c e to proposition, espérant, sans douta, améliorer la carte de la guerre à son profit-. Or, dans Ventre temps, c'ost en notre faveur qu'elle s'est mo<3:Ii*e. Nous ayons vu la capitulation de l'armée anglaise de Kut el-Amara, la défaite e-t les- énormes pertes des Français devant erdun, l'échec do l'offensive russe du mois do mars, la poussée formidable des troupes attira.hongroises contre l'Itilie, la fortification dei la li >tiq devant. Saloni^ue, et, enfin, en ces demies jours, nous avons assisté, le eccur plein d'enthousiasme et dy reconnais1-sance, a la bataille navale du. Skagterrak. C est de la sorte, que la carte de la guerre s est dans l'entre temps. modifiée. Kos anno-mis s'oljstinent à fermer les yeux sur ce; faits; dès lors, notre devoir et notrcj volonté est de continuer et nous continuerons à combattre jusqu'à la victoire définitive. Nous avons fait ce qu'il était en notre pouvoir pour entamer des- négociations de paix. Nos ennemis ont repoussé nos propositions avec moquerie et dédain. Tors les pourparlers- de paix que nous tenterions l'engager en ce moment seraient vains et l'atteindraient pas leur but. Divers hommes d'Etat, en Anglfeterro et tirent*?, ont tenté, pour nous t&t,er le pouls 't paralyser notre force, de susciter entre )ous des divergences particularisas afc des tisonnions de politique intérieure. Leur oncdptbn était bizarre, en vérité, et sauf u'ils soient résolus à- se tromper euct-acmes, ils ont dû constater à quel point vi OûCiiirs en Allema^rno battent à l'unission. 1 n'oxisîe aucnne influence extérieure qui oit capable d'ébranler d'une manjièro quel-onqi\e notre union. Certes, messieurs, noua, avons nos diver- J gence® d'opinions : au sein de. la commis « sion du lieichstag, où nous avons eu; h donner des explications détaillées, nous avons en eodiu soutenir des points do vue fort différents j notamment dans la que^-Lor des sous-marins ot dans celio de nos re-la ûons avec les Etats-Unis. Ces divers point de vue se sont heurtés assez brusquement Mais, je puis et je veux constater ici qu( toutes .les convictions et les intentions on i été respectées au cours de ces discussions. e qui sont toujours restées sur lo terrain de> c faits posiîdfs. Nos travaux confidentiels' er i_ commission n'ont pu satisfaire ceux qui ré Lj clamaient une explication publique, m:i >. vous savez quelles raisons nous retiennen l,s do donner au grand publio tous les éclair-cissements qu'il désire. A la Commission a nous avons et3 unanimes, à quelques e'cep^ e (ions - près, à diro que la discussion de telles r ques.bns devant- le grand public, si ellt •- était poussée complètement à fond, serait d( l- nature à nuire aux .intérêts du pays, et j. a persiste dans coûte manière de voir, a Certes, messieurs, j'aspire, moi aussi;, ai temps où La censure aura pris fin avec tou u- tes les restrictions' et tous les ennuis quo fa-r talomont en entraîne l'exercice. Je n'étends >- pas. faire renaître bi les récentes (fissussions auxquelles a donné lieu la censurai, car, à mon avis, la journée de mercredi der- • nier 11e doit pas avoir donné au pays l'im Y pression d'une journée bien réconfortante, 1 -le vei'x pourtant en dire quelques inots. - Chacun de nous ne doit tendre qu à un bui ^ uni; lue : la victoire finale. C'c,t envisagée a exclusivement sous cciï angle que la cen 5 sure a le devoir de s'exercer, soit dans le 4oinaino militaire, soit dans le domaine politique. Je m'efforcerai cPol,.tonir qu'en ce ® qui concerne des affaires j oït-iques: n'ayant 5 avec la manière de faire la guerre" qu'un û rapport éloigné, le crayon du CuïS:,ur inter-J* vienne aussi peu que pos'si 1>. J'entends que la pnessc, qui malgiré tous Ijs tlÂsa-groment-" et toutes les dâtTi.iiltcs accomjilit à cette heure grave sa lourde tâche avec le senti ^ ment du e5t:',oir, ne soit embarrassée, er raison d'une appréciation juste et impartiale des buts qu'elle poursuit, que dans le moins ^ d'entraves possible. L'exercice ele la censure de la presse r 3 provoqué une situation très regrettable ai: sujet de lacpi>elle je tiens à dire quelques mots1: ' je ve.ix parler de certaines menées consli-, tuées par la publication de mémoires! tant J publies que secrets, l?s uns anonyme^ les autres 'signés. On a répandu ces jours der nicrs, à des centaines d'exemplaires un lioello anonyme que j'estime C-tro un modèle { dvi genre X>a.mphletnire. On y trouve exposés par un autour qui se don vie les airs d'un pa'.riôte soucieux, concernant 1 histoitv des négociations diplomatiques qui ont procédé la guerre, des détails qui constituent ^ une pure invention, un tissu d'inexactitudes et d'altérations do la vérité. En voici un exemple : L'auteur ose écrire quo le 0' an-oelier de l'Empire allemand sembla anéanti î lorsque l'ambassadeur d'Angleterre lui ap-i porta la nouvelle de la rupturo des *re'a-j tioi rs' diplomatiques. Natuiellement?, on n'a ; pas cru nécessaire de révéler à l'auteur que . la nouvelle db cette rupture avait été ap-; portée, plusieurs! heures auparavant, par - l'ambassadeur d'Angleterre, au cours d'un . entretien qu'il avait eu avec M. von Jag'ôw, 1 lequel agissait suivant mes instructions. Il . ignore que mon entretien avec sir Edward i Goschen, qu'il vise, était une visa te die congé que l'ambassadeur me faisait. Il' ignore — : n'ayant à sa disposition que des sources • anglaises et les estimant suffisantes, pour ; calomnier le chancelier de l'Empi.e allemand , — qu'au cours, de oet entretien sir F^ward Goschen était en proie à une telL3 émotion que, comme il s'agisiviit d'un far.ft i>ersonnel ; et privé, j'ai toujours évité-, par pure d;'li-; ca(t£>se, d'en parler jamais publiqucmr^t , Mais ce'.a convenait si bieo au tableau, une faiblesse du diancelisr ! Ce n'est qu'un vil."du mensonge. Il est dit, plus loin, dans ce li' C'le, que d'après l'histoire secrète du dernier défense nationale, c'est moi qui nvétiis opposé corps et âme à ce projet. Je conseille à l'nutour de s'adresser au général von IIeeuin^enr notre ministre do la çuerre d'alors. J'ignore si le général von Ile iiu-gen, que tort le Parlement- ne connaît que comme un homme plein cta droiture et un soldat loyal, consentira à se mettre en rapport avoio un calomniateur, m.rs en tout cas le général coufirmera que ce fut moi qui, à !'occasion de ce projet militaire, préconisai toutes les angme;vt;.tions des eifectifs de l'armée,, que ce fat moi qui défendis jus-qu'au bout toutes les mesures réclamées par le ministre de la guerre Il }r a encore cette affirmation que nous avons cherché, avant la guerr-.\ à attirer à nous lo Japon par l'c/fro d'un gianfi emprunt. Tout cela, c'est de la fantaisie. 'Et il en est. do même d'e tout le res'.e. Permet;ez-moi tout-fois encore de commenter ici une dey affirmations les plus répugnantes. On m'accuse d'avoir, contrairement au vot-3 du Iteic'us'ao», retardé de trois jours l'ordre do mobilisation militaire, retard qui nous aurait coûté non seulement une partie de l'Alsace, imvs encore des flots ele sang1. J'aurais rendu vaine ainsi notie enlise en guerre au moment opportun, sous l'influence "de mes anciennes idées, d'accord avec l'Angleterre, et ce serait là, je le sais, mon crime capital. Je m'en suis une fois d j.\ expliqué on détail dans cette enceinte, mais je lue crois obligé de le faire une fois de plus, eles concep i ms fausses continuant à Otro répandues «à ce sujet parmi j© poni- e. Quelle était. 1a- situation t L'Angleterre, la France et la Ptuss'ie étaient unies contre l'Allemagne (p;ir une alliance étroite. En 1 Franco existait un pudsîant .parti de la revanche; en Russie, de grosses influences favorables à une expansion poussaient à La guerre. Il1 n'était possible oie faire échec à 'a France et h la Itussie que si l'on réussissait à les empêcher db compter sur l'Angleterre, étant 'donné que dans ce cas elles n'auraient jamais osé déclarer la» guerre- Pour travailler à empêcher la guerre et en fait, j'y ai travaillé — il'me fallaibtenter do conclure avec l'Angleterre un r.ceord capable do retenir en France et en Russie les partis qui voulaient la guerre. Je devais même le faire, en elehors do cette rai-son, pour déjouer les tendances antialioman-des», connues de moi comme de tout le monde^ dos (politiciens anglais qui visaient à notiB isolement. Je l'ai tenté, et n'en ai uulie honte, bien que ma teatitive n'ait pa réussi. S'il est un témoin de la catasl-roplu qui impose au monde, elepuis près de dcu> ans, ses hécatombes de vies humaines, epi o^e m'en faire un reproche; il aura à ré pondre de son accusation devant Dieu, don j'attends le jugement avec calme- D'ailleurs, ces tentatives quo ]'ai faites 01 vue d'un accord, quel rapport ont elles ave< notre mobilisation Aucun, absolument au cun. J'aurais retardé la mobilisation d'e • trois jours ! L'homme -qui lancia cette a<> cusation contre moi'„ qui me dit coupabl( d'avoir fait verf'er des fiots ele sang aile 1 m and à raison de ce retard, cet liommi - igiiurô-t-il donc que pendant oes trois jlovr. • nouD avons travaillé fiévreusement à pro-voqueir une entente entre l'Autriche-IIong,ri< ■ et la Russie, et que no:ro Empereur, qu 1 avait à cœur de conserver la paix à so; ! peuple, est resté pendant cas! trois jours ei 1 communication télégraphique ininterrompu : avec le Tsar ■? Cet homme ne voitril pas alors que cola éclate aux yeux de tout 1, monda, qu'en publiant l'ordre ele mobilisa ■ tion trois jours plus tôt, nous mirions as Bumô nous-mêmes la responsabilité élu crime dont la Russio, en mobilisant ce son côt*-contrairement aux x^'om<^es sacrées quel!( nous avait fai tete, tandis que les négociations qui se poursaivaient permettaient d'espére; une issue favorablo, s'est charspiei? Etc'csl cet homma, qui falsifie jainsi l'iiistoiroi, qui ^0 peumé^das'ériger eru juge de me» action s nu nom d'un prétendu cercle bas-alleaian-. do Bismarck ! 'Bas les masques ! Il l'au quo l'on sache qui so cache derrière» qu ose abuser du nom de Bismarck, à eclU heure grave de 1 histoire, du peuple aïlemand, pour se livrer à d'odieuses excita.ions, à dt viles calomnies. Un autre libelle, dont l'auteur jîorte m nom de bon ton — c'est M. Kapp, directeur général dus Caisses hypothécaires régionales — dit que le mot eVordre de l'union, donné par moi, commeno3 è jouer chez noi;s le môme rôle malheureux qu'y joua en 1S06 le înot- empreint eîe tra Tu-son prononcé après la baUifile d'Iéna : „I.o calmo- est le jneinier devoir du ci toyen.". Où est Iéna aujourd'hui f Ce' homme ne sent-il pas qu'il ravale l'épopév d'aujourd'hui en prononçant le nom d'Iéna' Et où prendi-i1- l'audace de me stigmatise) élu nom de fcraitte à la patrie parce que ne veiix, au cours de cjtîe lutte, no voii nulle part rien autre qu'une Al.emagno uni-'' Messieurs, S'il est déjà pénible de devoir répondre aux mensonges de 1 étranger, il est répa guanit ele voir apparaître 1 injure et la calomnie *?t l'intérieur. J'accepte toutefois de combattre ele paieiis agassiesnonfe et je lut terai jusqu'au bout. Ma personne n'est j Ai en cause : pour quoi peut bien compter l'individu en a-, moment où, au delà des! frontières, toute la population valide de l'Aile ma.gne regarde journellement la moi*t en face ? Se dresser contre de pareils agisse mente n'est point une affaire personnelle : c'est la Patrio qui e^t lé«?e quand la calomnia et l'erreur sont colportées parmi lo peuple à coups d'argent et d'encre d'imprimerie, il peut paraître étrange que j'occupe ici votre tejùps à commenter des brochures les uneis anonymes, les autres non-anonym&s : ma:s au nom ele la Patrie, c'est mon devoir d'intervenir et do m'oppoeer à co que l'on empoisonne le peuple ! Oh ! je sais bion qu'aucun joarli dans cette enceinte n'approuve ces excitations, dont les autours opèrent avec les armes du mensonge et ele la calomnie, mais mnlb.cu-reusemo-it) ces pirates de L'opinion publique abuncat souvent do l'étiquette do l'iiom our nat'ional. Ils m'attaquent, en m'accusant élo trahir U& grandes traditions nationales: elont s'e*orgroiLlisst(nt, avec raison tous las anciens partis de ce Parlement. Ils alîfcguent à l'appui que je flirte avec les socialistes-démcCratos et que je favorise ceujx qui pivi-client le découragement. Ils répètent à sa-tié.jé que le chancelier élo l'Empire 11'a plus d'autre so:<^on que les' socialî^ ;s-démoCrates et quelques individualités paemstos sans influence. Mais commennt me sorwt il pes-^bn do m'arrêter à eles considérations, de partis au cours de cet-to guerre où il n'y 'a que des Allemands '! _ Jo sais très bien, messieurs', q,uo la d's (i i< Dion entre les partis ' nationaux et les autres a j>ué un grand roîo dans la pol ti quo avant la guerre. Mais le plus beau résultat que cette guerre pourra nous donner^ à l'intérieur consistera à nous permettre^ une fois pour toutes, de jeter ces distinct tions à la vieille ferraille. Malgré les gene (io l'entourage de' M. Liobkîicc' t, ma cou-fianco reste inébranlable- Lo \euplo lourde.*, mandera des comptes apKs la guerro •. à ce' moment; encore, tout comme précédemment,-séviront des luttes de partis tout aussi vi > tentes, plus violent s mûme p#ut e'tre. Ce isora, une ère nom relie, une ère différant j avec de nouveaux mouvements des idées, de nouvelles revendications soeiales ofc de nouvelles exigences : quand elle s'ouvrira, nous lutterons comme devant. Toutefois,:messieurs, nous n'empoisonnerons plus nos discussions en- agit-ait eneoTO ot toujours.la vieille dcc-trine, ta thèse surannée des partis nationaux et an ti nationaux. Jo vois toute la nation, luttant héroïquement pour son aveair. Nos frères et nos fils sont tous fraterne*k-! ment unis, luttent et meurent en/sem' le. Chetï tous existe le. même amour de la Patrie, soit qu'elle contienne." pour les uns biens et richesses, soit que pour les autrefs elle soit simplement le lieu où ils ont re;ri l'existence : c'est la pratique do cet. amour sacré de la Patrie qui trompe les An les, qui fait chaque jour affronter et souffrir la mort. Il faudrait avoir le coair de^s.'cné pour ne pas être saisi par l'impression puissante que dégagent la force et la gran-eleuir de ce poulie, pour ne point ettre ea-tralîné par son ardent amour de ce peuple Et l'on voudksiit, messieurs, que dans ele telles circ-on'stances je coopère à la désunion au lieu de travailler à l'union, que je laisse le souci et la orainte de l'avenir porter at tedjite à la force elont ne>us avons bcs ;in pour le présent 1 Non, messieurs, ma foi et mon amour pour le peuple me donnent La ferme confiance que nous lutterons et que nous triompherons comme nous avons lutt et triomphé jusqu'ici. Je termine. Nos ennemis veulent {pousse.-l'aventure jusqu'au bout. Nous ne craignons ni la mor^ ni la diatfie, ni même ce démon do la famine e|u'ils veulent lâcher sur nous. Lo-. hommes qui so battent autour de Ver dun, les honunos qui combattent sous le-i i. errdres de llindenburg et* nos fiers ,,.iaquet- • tes bleues" qui viennent de. montrer i j Albion comment mordent les rats, tous sont les produits d'une génération en-l ditteie aux privations. Ces privations o:is-tenh, je le pioclame haut et clair, mémo à la î'aco de l'étranger; mais nous sommos ele taille à lets supporter. Do ce côté aussi, notre progrès a.pparaît. le blé mûrit, et . -gr-.Vp à la bénédiction du Ciel la moi.slson oern. aboaidante. Bien loin qu'à cet- égard uotre situation empire, elle sera \meil!oure que lors do la précodcate récolte. Fi donc uc-s ennemis escomptent nos eliUiculi's économiques, ils courent u une déception. Le 1er juin, notre jeune marine a fourni une preuve éclatante do sa valeur. Cote l notuvielle victoire no nous rendra pas fanfa-î reins, et nous savons bien que l'Ang^letarrc n'est encore ni vaincue ni battue. Ma's elle j constitue une garantie pour notre avenir, • pour ceit avenir où l'on saura qui> 1"' A L'o.na-■ #ne a conquis pour elle, grfice à, la force eb i ses arnvos, l'égalité des droits sur les m rs. , et qu'elle a conquis tout ensemble, pour, le; : petit® natioiTS, la liberté durable élb la na- vigat.ion que restreint maintenant l'exclusive suprématie maritime ele l'Angleterre- Telle est, messieurs, la lumièifc "sivo et pleine do promesses que le 1er juin projette sur notro avenir. DÉPÊCHES DIVERSES Le Havre, 4 juin : On annonce que M. Jam'es Ililï, un des rois etes chemins do fer américains, qui v^eiiit ■ de mourir, a laissé par 'fèsiî^ment 25 misions de francs en faveur des ro- constructioiis à faire ou Belgique. * v * Paris, 3 juin : Le ,,Temps" écrit : — Sur toute l'étendue du front., on no montre de réelle activité qu'à deux endroits : à Vcrilun. et dans je Trc-.tin. 1 L'ennemi a choisi lui-même ces endroits et a commenas la lutte au moment qui 1 lui paraissait le plus favorable ; il a;, eui outra, disposé ses trempes comma il l'a voulu. C'est là tout le secret de (La force dos Allemands." « * * Paris, 5 juin : Le ,, Journal" ami once qxte M. IIughe> » niâr-auinistre d'Australie, e ti ani'.'c à I' '■} 'S". Il b'c.s^ entiv • u avec A. B.riand c, quittera la France \ors le milieu de la se maii:e prochaine. * * * Paris, 5 juin : Les amis de Jaurès ont fondé à Paris 1 mie association pour honorer la mémoire du grand tribun. Le „Temps" afKrme que cette assoéaation n'a pas de caractère politique^ On cite p; i.rmi sers membres, les noms de MM. Buisson-, Anatole France», Renaudci et Sbmbat. •■r * * iBerlmt, 6 juin : pn projet de loi déposé au Reionstjag piévoit un crédit supplémentaire»iiour l'cxer-cico 101C et demarelie, en outre, que le chancelier de l'Empire soit autorisé à emprunter 13 millions de mark pour couvrir de.s dépenses extraordinaires. . ♦ * # Milan, 5 juin : La ,,Giornndo d'Italia" confiime que M. Salandira a l'intention ele s'abstenir do toute déclaration sur' la situation militnire, la éSis'cuss'on qui s'en suivrait fatalement à la Chambre étant inopportune. D'autre part, le ,,Secolo" estime qu'il serait regrettable que la Chambre fût ou-verte sans déclaration gouvernementale sur ce qui se passe au front. * * * Turin, 5 juin : La ,?Stampa" annonce que vendirela, sur t'aéçccCrbine de Mirafiori, un aéroplane s'est rencontré avec le d'irigeab'.o ,,M.-3". Le fou a pris ait' elirigeable, qui a été complètement anéanti. De nombreux soldats ont été blessés. « * * Londres, 5 juin : À une question qu'on lui avait posée à Ha» Chambre dos communes, le ministre Samuel a répondu que lo gouvernemeiit a/.t-v chait mie grande importance à ce que les aa-tiionâiix des pays aÏÏiés résidant en An-jl-i-tbil'a1 faè armées a.l- i Le §ouVornemtSTt""atilaTS' "se ' serait mis d'accord avec les gouvernements alliés tjui désirait réclamer leurs sujets pour le service militaire, et le dépnruomemt anglais .b la guerre aurait- euA'isn.gé les moyens ■te les1 faire entrer élans l'armée anglaAse. M. Samuel a ajouté qu'on exagérait gros, «ièremént en disant que 203,000 étiva-ngers la pajys alliés et en Age mil taire se trou-v e r ; 1 i en t -en Ang le t er r e. M. Mao Noil, député unioniste, a fait ressortir qu'en aelmetLiniti que se cbiflre fût i;\gér il est toutefois un fait iieliscuta-oîe, c'est que dans, quelques localités, sé-in! ruent) ele newnbreu.x étvanâers ele ce cure, qui blessent par le fait les senti-.aènls des1 Anglais. M. Samuel a répondu ;u il on était en effet r,i:.si; c'est pour cela qofo le gouvernement attache une grande unpjrtunco à- cette affaire. * ♦ * Londros, 5 juin . L'amiral 'Poathiy, commandant- une des escadres britanniques qui a livré edmbat dans a mier du Nord, a obtenu samedi un assez long congé pour mois de santé. * * Londres, 5 juin : D'après le „Times", l'amiral Ilood se trouvait, en qualité de commandant sup-,liant de l'escadre des croiseurs cfe combat, \ boi-d' de 1',,Invincible". On craint d'avoir l déplorer la mort de l'amiral, car de tout l'équipage, seul un capitaine ot un lieutenant ont étJ sauvés. * * * Loudros, 5 juin : M. Samuel, stcr6taire d'Etat à l'iatérioar, i>t sir Edward Cai-son, se sont rendus en Irlande. Sir Edward Carson a l'inlention de ■l'entretenir avec di\oi-sc» pcrsoiuialitcs pcrli-ti'loas de l'Ulster. I COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués tes Puissances csnlraisj. Berlin, 6 juin. — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Sur la rive ouest de la Mciasev, les positions- occupées sur la côte de Fumin par nos vaillants troupes ele la Prusse orientale, ont encore été au cours de la nuit l'oV et ue quatre attaques consécutives, préciù es d'une nouvelle préparation ^ c/artilleric- ;. ces tentatives ont abouti à un échec complet. Sous Faction combinée des fewu de barrage do notre artilllcrie, ele nos fusillades et du tir de nos1 mitrailleuses, 1 adversaire a essuyé des pertes particulièrement graves. A part cela, la situaiijn n'a pas enangé. Théâtres de la guerre à l'Est) et dansi les Balkans. Sur le front, allemand, pas d'événements particuliers. ♦ # * Berlin, 6 juin. — OTLciol : Des Anglais repêchés pendant la ba taule naval o devant Ue Shagerrak. par La cm-qtbièmo flottille de. torpilleurs allemands ont. ; déclaré que le croiseur de combat ./Princes'.? Royal" éfait fortement incliné, lorsque) le-,,Queen Mary" a coulé au cours du .combat avec le premier groupe de reconnaissance allemand, presque au morne moment uue le petit croiseur ,,Birmingham". Dans cette partie du combat naval, cinq cVeav-nomgli'ts de la- classe ,, Que en Elisabeth" ont été engagés. -_ D'aii'tres prisonniers anglais, sauvés pur la» troisième flottille .ele torpilleurs allemands, ont déclare séparément ot confirmé par écrit qu'ils ont vu avec certitude périr le, „Warspite;', le croiseur do combat ,, Princes t Royal", le ,,Turbulent, ld ,,Nes-< tor'' ot F, Alcoster". A 9ûf milles marins, à l'est de la Tyne, un sous-marin allemand a vu, après la ba-I taille navale devant le Skagerrak, un navire de la classe „Iron Duke", fortement penché et ayant visiblement beaucoup d'eau élans l'avant, cingler vers la côte anglaise. Etant mal placé et) gêné par la houle, la sous-^marin n'a pas été à même de faiiy feu sur ce vaisseau. Les pertes anglaises en vies humaines, pendant la bataille navale eïevant le gerrak, sont évaluées à plus de 7,00o hommes. « * -v- Vienne, G juin. — Officiel de ce ?nidi : Front russe. I.a bataille continue dans le nord-est avec la môme violence sur presejue tout le front de 350 kilomètres. Au nord d" Okna, après des combats sérieux. aux alternatives variables, nous -avons retiré nos troupes de leurs premières ,:poei-tions, complètement détruites par le bombardement, su£ une ligne préparée à D kilomètres au sud. Prts ele Jaslovr'icc, sur la Slrypa inférieure, l'ennemi a attaqué ce matin après une t'orio préparation d'artillerie. Il a été repoussé partout, à certains endroits en corps à corps. A l'ouest de Trembowla, une forte attaque russe s'est écroulée au mé<ne moment eous le feu de nos canons. A l'ouest, et au nord-ouest de Turnopol, on a également combattu avec acharnetûent. Partout où l'ennemi a obtenu des succès mornentanés, il a- été toujours repoussé sans retard. Devant la fr.ont d'un de nos taillons, 350 cadavres russes sont couchés. Près de Sapanow, les nombreuses ai'ja-»ques do l'ennemi r.e liai ont donné aucun résultat sérieux. 1 ' i ' Entre Mljnow, sur l'Ilnva, et dans la région à l'ouest d'Olyka, où les Russes se renforcent continuel bornent, le combat se poursuit avee le môme acharnement. Front italien. Lit, situation est inchangée. Ckie escadrille d'hydroavions a ataqué, flans la jir.it d'hier, les installations du olicmîn de fer de San Dona di Pia.ro, sur la Livenza, et- de Latisana. Kbs aviateurs de l'armée ont jeté ete nombret.rses bourbes sur les gares do Vérone, Ala et Vicence. Depuis le début du mo:s, plus de 0,70*3 Italiens, parmi lesquels 186 officiers», ont été farts prisonniers, et nous avons- pris 13 mitrailleuses et- 5 canons. Front du Sud-Est. Le calme a régné. ♦ * * Vienne, 5 juin.— Officiel: Le communiquât officiel italien du 2iï Anai prétend qu'une escadrille aérienne a détruit nos magasins de ravitaillement à Kôtschaclî, dans la vallée de G ail- Cette information n'est pas conforme à la vé-riué. Dans cot e localité, on ne signale aucun eU^âb qui aurait été occasionné par des bombes d'aviateurs ennemis. Le 23 mai, le généra, Cadorn'a a annoncé que, dans le secteur du monte Snn-Micheîtô, l'explosion d'une mine italienne avaife détruit une grande partio de nos travaux élo défense à l'est do Pcteano; celles de nos trempes qui les occupaient so seraient enfuies et seraient tombées sous le Cen italien.. Contrairement à cet exposé, s'il est exact que, sur le versant yorel du monte San-Michelc, les Italiens ont fait sauter une mine, son explosion n'a pas endommagé une partie importante de notre position avancée. Le général Cadorna passe eous silence lo fait que, malgré plusieurs tentatives, les Italiens ne sont lias parvenus ^ à oscuper l'entonnoir creusé par l'explosion et. que, bien au contraire, l'excavation a été occupée par nos soldats prétendument en fuite, qui s'y sont 'maintenus depuis lorS ! Le 20 mai, le^ Italiens ont fait sautcaA une autre mine devant notre front ot H'cntonnoin a que les Italiens ont entrepris une contte-été également occupé par nos troupes. Le 20 mai, les Italiens ont annoncé qu'une de leurs contre-attaques avait délivré deux batteries italiennes sur le monte Mochicce, au nord d'Asiago, alors qu'elles étaient déjà cernées; ces batteries auraient été mises 'à l'abri de nos attaques. Cettif; information du grand étaUmajor italien c^t inexacte- Nos troup.es ont capturé dans le,v secteur, dont ii s'agit, sur Le1 mouto Do--rôle, G canons italiens. 11 est vrai tou 1 Jois -que les Italiens ont entrepris une contre- -attaque pour reprendre 1 .ts canons,_ mais, • dans un corps a corps et par le feu de leurs propres canons desservis par. notre infanterie, ils ont ét> i.'epoussés et. ont subi de fortes portés. L'endroit où était établie la batterie était- jonché de ead'uvies italiens. Les six canons modernes que nous avons capturés so trouve, t mainteaant 'btns nos positions djaitillerie. o- Communiqués des armées ailiéag ' / Londres-, C juin. — Officiel élu com.nanA^ da-nt en chef de la Great Flcct : A mon plus profond1 j e-.?,ret-, jo dois annoncer e. t avaria .,,11. np^ sjiire' , iff'.t so rèirark en X0L.S3.C, ayant à a^oru b/q-i K itcbi .,er s.in éU y coulé la nuh dernière1,, on (i )uc!ià'n£ *" une" niiTie "ou™IrtlëlîiT^par un.e torpille, à l'onost des lies C'r^u ey. La mer était tri.s houleuse. Quoique l'impossible ait- été -.ent-V potur envoyer rapidement des scoour<, il Fjsic, croiï.-on, peu eif"espoir que quelqu'un' ait» échappé au siniilre. 1* * Londres, 3 juin — Officiel du qunitler • général britannique : La seconde phrase du deuxième aU de co communiqué, publié hier, contient une' erreur et demande à être rétablie ca.nmc suit : — Les Canadiens ont -montré bu plus grande bravoure pendant la c >ui:v-:u;-.que ennemie, qui, après ia canonnade prolongée^ et violente, est r^séo sans résultat. * * * Londres, 4 juin — Officiel du qinni.'er général britannique : Ilicfi*, vingt-cinq a vions britanui p:cs on* lancé avec sue-l s des bombes feur l ?s lignes-ennemies et sont rentrés indemnes, à l ex-ception d'un seul. Sur tmt le front, l'activité, est devenue plus grande. La nuit dernière, nous avons dirigé quatre attaques efficaces à l'aide de bombe» Contre les tranchées allemandes. Un détachement allemand, qui avait- attaqué les tranchées anglaises, a été repoussé et a subi eles parles. Près d'Ypres, ia .situation eit inc'.mngée.5» * * l^ris, 5 juin. — Officiel de 3 heuves" : A l'est de la Meuse, l'ennemi a poursuivi, dans la soirée et dans la nuit, ses attaques, sur nos positions ele la région Yaux-Damloup. Au nord-ouest du fort ele Vaux, sur les pentes du bois Fumin, les tentatives répétées de l'ennemi ont- étô complètement arrêtées par nos feux. Tous les assauts dirigés entre le fort et îeo vi l ige de Damloup ont- été également bris's. Vendant la nuit, une lu'tte acharnée s'e.t livrés entre la garnison da fort de Vaux et les éléments ennemis qui s'efforçaient eVy poié-trer. Malgré les jets de liquides1 enflammés, dont, l'ennemi a fait un large emploi, nos troupesi ont empêché l'adversaire de marquer aucun progrès. Dans la région Thiaumo;;}!-Douaumont^ la lutte d'arcilleriei continue avec une extrême violence. Sur la rive gauche de la Me-us:i, bombardement intermi'< teni. Dans les Vosges, un coup do main dirigé par l'ennemi, à l'ouest ele Carspach, l'a mis en, possession de trois éléu eils de tranchées. Noire contre-attaque-, d'clanchée peu après, a- chassé l'ennemi de t)us les éléments qu'il occupait. « $ * Paris, 5 juin. — Officiel de 11 heures : Sur le front nord ele Verdun, li mauvais temjs a gêné les opérations. On 11e signale aucune action d'infanterie au cours de la journée. Le bombardement- a continué assez ■ vif dans lu région de Vaux-Dâmioup et; sur le fort de Vaux, où la situation res'.e sans changement. Sur la rive gauche de la Meuse, duel d'artillerie intermittent dans le secteur d'A-vocourt.Journée calme sur le reste du front. * <= * Rome, 4 juin. — Officiel du grand' epinr-lier général : Depuis lo St-ilfser Joeh (Stelvio) jusqu'au lac de Garde, activité de l'artillerie et e>pé-rations effectuées par de petits détache* mer.ts. Dans la vallée de Lagarina, des batteries. ennemies ont bombardé hier, à l'aide de canons de tout ca'ibie, 110s positions jusqu'au Tasubio. Elles, ont été- eiYiencc-ment contre-battues par notre artillerie, nui a atteint des troupes et- des abris ennemis. Sur le front Posina-Astice, io 2 au soir, des troupes d'infanterie ennemie, qui tentaient d'arancer élans la direction el'Onara, au suet-est d'Arsicro. ont été nettement- repotissées par une contre-attaque. Durant l-.v journée d'hier, . vffs dueis ti'ar-idlcrie. Au cours de l'apris-midi, de très fortes masses ennemies, lancées à J'attaque contro nofe positions entre lo monte di Xomo et la colline de Posina, ont été repotissées et ont subi de trèâ fortes pertes. Sur ie haut plateau do Sette-Commun:;, le combat pour la possession du mbnte Cci> gio a continué avec un succès variable. Sur le reste du front jusqu'à la 23-ronta, activité récipioque de l'ar'.iilerie. En Carinthie et sur l'Isonzo, pas d'événements importants à signaler. * it -Ji Pétrograd, 4 juin. — Officiel du gtand état-major général : Dans la région située au nordo«e:-fc de Pilkern, après avoir violemment bomU-rcrt une partie de nos positions, les Allemands omi tenté do prendre l'offensive, mais ils ont été rc]>ou«s6». Dans do nombreux secteurs du front, do Uâ Dwina et ele la région de Dvrinsk, l'artillerie ennemie a développé un feu vie>-lent. Le 2 juin au soir, notre artillerie a dispersé des concentiations de troupes ennemies.Dans la région au sud de Krcwe/, lo 3 juin pendant la nuit, nous avons fait sauver une mine. Après l'explosion,x les Allemanels ont braqué leurs projecteurs sur l'entonnoir, ouvert le fou «t passé à ] oîi\.n-

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes