La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 22 Septembre. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 05 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/dv1cj8910m/
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{Jimancne zz Bop'smupo TSIS JTJTjTUNAlj QTJOTTDIEN' — Le Numéro : 15 Centimes 5* Année. — N* 1332 PRIX OES ABONNEMENTS : 8 mois (octobre- novembre-dcccaibrai, ff*. f 5,00| S «aoia (octobre-noy->. 10.00; 1 mois (octobre), 5.00. Les demandes d'abonné ne m »ont rtçtte* sxoiust-vemeni par le* bureaux et le* 'acteurs des postes. — Les réclamations ooncxrnant ie* abonnements doivent être adressées exclusivement aux bureaux de poste. A08IINIS RATION ET REDACTION Monlanno-aux-iii'rbas-r'otagôros, 31, fîruxellaa. LA BELGIQUE PRIX DES ANNONCES : Pet. annonces, la ligne, tr. 1,00. — Itéclame.» avant les ann., la lig., tr. 2.60. — Corps du tournai, 1? lig., fr. 7.50. — Fatts divers, la ligne tr. 5.QQ — Nécrologie, la li^., tr. 3.60. — Coin des Eleveurs antionces notariales, avis de sociétés (assemblées, paiement de coupons, tirmgesj, la ligne fr. 2.00. BUREAUX daj9 à 17 houres. Direction et Administration : gjjj j^yf j? "ïp5- Jos, MORESSÉE, directeur. Bontagnxjui-» > — - — —- Aujourd'hui : SIX pages. AVIS Pas plu* qu'aucune autre exploitation industrielle, celle du journal n'échappe à l'aggravation persistante et démesuree du prix dea matières premières. A partir du 1" octobre prochain, le prix du journal sera de V1NU.T OliM 1 IMKb. LA GUERRE 1,511* jour ci© guerre Les opérations militaires ont été nombreuses cette semaine, mais aucune n'a pris la tournure d'un événement sensationnel. Sur le front Ouest, les Alliés ont, après de nombreuses attaques partielles, entrepris un assaut général entre le sud-ouest de Cambrai et le sud-ouest de Saint-Quentin. Les Allemands ont résisté avec une .telle opiniâtreté, ils ont contre-attaqué avec tant de' vigueur, que les progrès des assaillants, limités au centre, apparaissent fort modestes par comparaison avec l'étendue du Iront attaqué — plus de 25 kilomètres — et l'importance — une quinzaine de divisions — des forces mises en ligne. Il est vrai que la bataille est désormais engagée dans les positions avancées qui couvrent les lignes fortes que les Allemands sont décidés à defendre à outrance. Aussi la tâche des Alliés, comme nous l'avions fait prévoir, devient-elle de plus en plus rude. Le fait qu'Us ont arrêté leur mouvement offensif général dans les vingt-quatre heures confirme l'opinion que nous énoncions ici dimanche dernier en disant la nécessité qui s'imposait à eux de préparer plus longuement de nouvelles opérations dans le bassin de la Somme, Peut-être se décideront-ils d'ailleurs à attaquer dans d'autres secteurs, comme le donnent à penser les Incessantes opérations de reconnaissance et les attaques partielles que les communiqués inscrivent journellement à l'actif des deux partis. Les Allemands disent, par exemple, qu'ils s'attendent à de grandes attaques dans le'bassin de la Moselle. Or, on se fait généralement une fausse idée de la situation militaire qu'y a créée la récente évacuation du saillant de Saint-Mihiel. On croit en effet que cette évacuation aurait à tout le moins compromis la sécurité de la place forte de Metz. En réalité, sur les nouvelles lignes qu'ils occupent entre la Meuse et la Moselle, les Américains ne sont pas plus près de Metz, au contraire, que ne le sont depuis quatre ans les Français dans le secteur de Pont-à-Mous-son. Transférer les hostilités en territoire allemand reste donc pour les Alliés une tâche toujours aussi difficile, quoique nullement impossible du' reste. Avec les moyens d'action actuels, une grande attaque progresse toujours de quelques kilomètres. Or, entre le secteur de Pont-à-Mousson et les Vosges, le front longe depuis 1914 la frontière et la touche même sur divers points. Mais s'il ne leur est pas impossible de franchir la frontière allemande, autre chose serait pour les Alliés de profiter d'un éventuel succès initial pour s'avancer dans des régions fortifiées à l'extrême Ceux qui en parlent comme d'une chose faite ne se rendent certainement pas compte des effroyables sacrifices qu'exigerait, à supposer qu'il soft possible, le succès d'une pareille opération!.. Tandis que sur le front Ouest la situation reste tendue à l'extrême en attendant que le maréchal Foch passe à l'exécution de ses nouveaux plans, les Italiens ont, sans grand succès jusqu'ici, prononcé sur le plateau des Sette Communi, dans le bassin de la Brenta et sur la Piave inférieure, une série d'attaques que d'aucuns tiennent pour le prélude d'une offensive générale. C'est une opinion logique : l'unité de commandement ayant été enfin réalisée par les Alliés, la coordination de leurs efforts doit en être la conséquence toute naturelle. L'intention du maréchal Foch d'occuper ses adversaires sur tous les fronts à la fois ressort du reste encore de l'offensive que les Alliés ont commencée le 15 sur celui de Macédoine. Après avoir progressé de manière sensible à l'est de la Czerna, où elle a forcé les Bulgares, qui ont tenu bon partout ailleurs, à se replier de quelques kilomètres en arrière, cette offensive a ensuite pris une allure indécise. On ne peut pas encore la considérer comme déjà terminée, mais en tout cas les Alliés n'ont plus fait de nouveaux progrès. En Palestine aussi, les Anglais se remuent, mais en se bornant toujours à des opérations locales et à des démonstrations d'artillerie. En Russie, la situation reste confuse. Le gouvernement des Soviets tient bon malgré tout. Sauf en Extrême-Orient, où les Japonais — qui en eût douté ? — sont maîtres de la situation, il n'y a pas d'apparence que la position des Alliés se soit améliorée, ni au point de vue politique ni au point de vue militaire. Au contraire, il semble que l'élan des Tchè-ques-Slovaques se relâche un peu partout, et l'on sait que, dans le Caucase, les Anglais ont rftntpointe rl'^vonnaK DoI/ah Une déclaration du Gouvernement belge Berne, 21 septembre-On transmet du Havre un communiqué officiel du ministère belge des affaires étrangères conçu comme suit : — Le gouvernement belge a reçu indirectement des informations qui l'ont renseigné sur les intentions de l'Allemagne à l'égard de la Belgique. Ces informations avaient été transmises de Berne au ministre des affaires étrangères, qui les a immédiatement portées à la connaissance des gouvernements alliés. Le gouvernement belge n'a pas reçu directement de propositions formelles du gouvernement impérial allemand. D'après les informations qu'il a reçues, l'Allemagne se proposerait de demander a la Belgique de s'engager à résoudre la question des langues conformément a la politique impériale, c'est-à-dire en réalité de renoncer à son droit, qui est intimement lié à sa souveraineté, de résoudre dans le sens des intérêts et des vœux librement exprimés au peuple belge les problèmes que soulève son organisation politique intérieure. D'autre part, 1 Allemagne exigerait une amnistie en laveur des citoyens coupables d'avoir servi les projets de l'ennemi, en quoi elle imposerait au gouvernement belge un acte de soumission. L'Allemagne réclamerait le maintien après la guerre des anciens traités de commerce, ce qui, par suite de la destruction de x2USt^ie betee» équivaudrait à assurer la prédominance économique allemande. En 2*5 l'Allemagne ne renoncerait pas à sa théorie du gage, et elle insisterait pour que le sort de la Belgique restât lié à la solution de la question de ses colonies. Enfin, il ne serait pas même question de l'obligation qui incombe à l'Allemagne d'indemniser complètement sa victime des dommages qu'elle lui a causés, de telle sorte que' l'Allemagne s'enrichirait de ses rapines et que la ruine de la Belgique serait complète. Il y a lieu de remarquer encore que les nouvelles publiées par la presse sont Inexactes sur deux points, à savoir que, contrairement a ce qui a été dit, les informations reçues par lé gouvernement belge n8 font allusion ni à Ja cessation éventuelle des hostilités entre la Belgique et l'Allemagne ni à l'évacuation du territoire belge. Les exigences et les conditions énumérées mw ii'i l'MWBgacisaaweBSMaBBiWBgwaagBejMMaiÉWMaaiaggwitiiaii ci-dessus mettent à néant ou rendent inopérantes toutes les déclarations qui avaient paru reconnaître l'indépendance de la Belgique et ne peuvent par conséquent servir de base à une discussion sérieuse. Le gouvernement belge a exposé son programme dans sa note du 24 décembre 1917 au Pape; il l'a formulé encore en janvier dernier, et les gouvernements de l'Entente savent qu'il le maintiendra ne varlelur. » •** Au sujet de ce communiqué, l'Agence télégraphique Wolff publie cette ôourte observation : l — Il n'y a qu'une affirmation qui soit exacte dans cet exposé, à savoir que le gouvernement belge n'a pas reçu de proposition formelle du gouvernement allemand. » «S • On mande de Berlin à la Gazette de Cologne : — Il a été question ces derniers Jours d'une démarche faite auprès du gouvernement belge par le comte bavarois Toerring, conseiller de l'Empire En- complément de l'assurance que nous avons précédemment donnée que le gouvernement allemand n'avait pas fait la moindre démarche pacifiste auprès du gouvernement belge, il y a lieu de faire remarquer que la démarche du comte Toerring auprès du gouvernement belge n'a pas eu le moindre caractère officiel et doit être considérée comme purement privée. Le comte Toerring est le beau-frère du roi Albert (sa îemme, la duchesse Sophie, étant la sœur aînée de la reine Elisabeth, N. D. L. RJ, et c'est parce qu'il a la conviction que la Belgique a le plus grand intérêt à conclure la paix le plus tôt possible qu'il a fait une tentative privée en ce sens auprès du gouvernement belge. L'OFFENSIVE DE PAIX AUTRICHIENNE b.WI i hlIVIth Vb I nui I1W I ItlWlIIiUlCilE. Il ■ ■ Jf Berlin, 20 septembre : " La réponse allemande à la note pacifiste austro-hongroise est conçue en ces termes : — L'ambassadeur impérial soussigné a l'honneur de répondre ce qui suit à la note si hautement appréciée du ministère impérial " et royal de la maison impériale et royale et des affaires étrangères, du 14 du.mois courant. , L'invitation adressée par le gouvernement im-, périal et royal à tous les Etats belligérants ' leur demandant de se réunir en territoire neutre pour y discuter confidentiellement et sans engagement les points fondamentaux pour la conclusion de la paix est absolument . conforme à l'esprit pacifique et aux dispositions en faveur de la paix dont ont toujours ; fait preuve les hommes d'Etat responsables et ; les représentants autorisés des nations coalisées. Bien que l'accueil réservé par nos adver-' saires à des démarches semblables ne soit guère encourageant, le gouvernement impérial forme les vœux les meilleurs et les plus ~ sincères pour que l'initiative nouvelle inspirée au gouvernement impérial et royal par la " conscience de sa responsabilité et un senti-" ment profond d'humanité trouve cette fois l'accuerï désiré. Le soussigné a l'honneur de " déclarer, au nom du gouvernement impérial, que l'Allemagne est prêta à participer à l'échange de vues proposé. » e *** i- Vienne, 20 septembre : s Le ministre de Suède a remis au ministère :1 des affaires étrangères, au nom de son gou- à vernement, le texte de la réponse des Etats- e Unis à la note du 14 septembre. Cette réponse s est conçue en ces termes : — La note du gouvernement austro-hon-e grois a été soumise au président, qui me charge de vous dire que le gouvernement des Etats-Unis n'a qu'une réponse à y faire. Il a n itérativement et en toute franchise exposé les e conditions dans lesquelles les Etats-Unis ac-i- cepteraient de délibérer sur la conclusion de la paix. Il ne veut ni ne peut accueillir la s proposition d'une conférence pour délibérer a sur un objet au sujet duquel il a fait connaître' si clairement son point de vue et ses e intentions. • •** é Lugano, 20 septembre : e De l'Agence centrale de Rome : e — La notre austro-hongroise, accompagnée d'une lettre autographe de l'empereur Charles s au Pape, est arrivée mercredi soir au Vatican. - .Dans sa lettre, l'Empereur rappelle les efforts s faits par le Saint-Père pour ramener la paix et lui renouvelle l'assurance que les Puis-^ sances centrales sont sincèrement animées du - désir de mettre fin à la guerre. Toutefois, 3 l'Empereur ne fait aucune allusion à la ma-» nière de résoudre les questions qui seront sou- - levées au cours des négociations éventuelles. r Le Pape a lu attentivement lettre et note, mais 5 n'a pas exprimé le moindre avis. » ; Paris, 20 septembre : 3 De l'Agence Havas : — M. Pichon a accusé à M. Dunan, ministre [ de Suisse à Paris, réception de la note austro-; hongroise et joint à sa lettre un numéro du 5 Journal officiel contenant le discours prononcé par M. Clemenceau au Sénat. — Ce discours, dit-il, constitue la réponse de la République à la note du cabinet de Vienne. t *** l Londres, 20 septembre : De l'Agence Reuter : — La note austro-hongroise n'ayant pas été adressée collectivement à tous les gouvernements des pays alliés, /nais à chacun d'eux séparément, on croit que les Alliés n'y feront pas une réponse commune. L'attitude des puissances de l'Entente vis-à-vis de cette note hongroise est suffisamment Indiquée, au surplus, par les déclarations des ministres responsables des gouvernements alliés européens et par celles du président Wilson. Milan, 20 septembre : Du Corriere délia Sdra: — Les gouvernements des puissances de l'Entente ont décidé de répondre immédiatement et en commun à la note de l'Autriche-Hongrie. Leur réponse sera conforme à celle des Etats-Unis. Personne ne s'étonnera donc qu'elle soit négative. » ••• Genève, 20 septembre : La Presse télégraphique suisse apprend de j Paris qu'un mouvement sérieux se dessine en France dans les rangs des socialistes majoritaires et minoritaires pour que les gouvernements de l'Entente examinent consciencieusement la note du comte Burian. Les socialistes prennent nettement position contre le point de vue adopté par M. Clemenceau à la Chambre. Le discours de M. Clemenceau est vivement commenté et désapprouvé même par le groupe des socialistes gouvernementaux. C'est ainsi qe l'ancien ministre M. Sembat prend vivement le président du Conseil à partie dans l'Humanité et ne ménage pas ses critiques aux chefs des autres pays de l'Entente, notamment à M- Wilson. — Les socialistes, déclare-t-il carrément, refuseront de reconnaître comme dès à présent définitives les déclarations des hommes d'Etat de l'Entente. C'est la première fois qu'un des belligérants fait une proposition directe d'entrer en négociations; cette proposition a été 'aite dans les formes diplomatiques requises, et il convient de l'examiner. Le discours de M. Clémenceau est de nature à renforcer les pangermains dans leurs projets. . M. Sembat demande avec insistance que l'Entente fasse connaître sans retard quels sont les buts de guerre poursuivis par elle. #*•- Berne, 20 septembre : La presse française continue à s'occuper de la note autrichienne. En général, elle y oppose un refus ; cependant de nombreux jour- jwmwr Bmm >pé- nauîç demandent qu'une réponse soit faite à îru la note. et L'Œuvre estime qu'une réponse s'impose im- î à périeusement. ent — L'Entente doit profiter de l'occasion, di- ote elle, pour faire une déclaration collective au ulé sujet des buts de guerre des Alliés, car il est ne- contraire à la vérité d'affirmer que ces buts Ira de guerre sont de notoriété publique. Après l'entrée en guerre de l'Amérique et l'effondrement de la Russie, plusieurs gouvernements 51é- de l'Entente ont fait des déclarations sépa- ier- rées qui se contredisent sur des points importants. 11 est nécessaire de rétablir parmi cte eux l'unité de vues. » ne- Le Po-pulairc dit que, même si l'on ne vou- or- lait voir dans la note du comte Burian qu'une manœuvre habile, il ne suffirait pas, pour en l annihiler l'effet, de lui opposer le silence. Co- —- L'occasion de parler au monde est, dit-il, on ne peut mieux choisie.. U faut répondre, ine M. Wilson ne croit pas à la vertu du silence et Ige M. Balfour a déjà répondu : il faut savoir si de les gouvernements alliés corroborent leur ma- iue nière de voir. » ou- L'Humanité désire, elle aussi, qu'il soit ré- >in- pondu à la note et s'élève contre toute tenta- ne- tive qu'on voudrait faire de nouer des négo- jue dations secrètes. du Dans l'Humanité, M. Sembat estime préma- ca- turé le refus opposé à la note de Vienne par me M. Wilson et réclame une réponse commune le des puissances de l'Entente, qui leur évitera du- le reproche d'être responsables de la prolon- ine gation de la guerre. Il estime tellement raal- 1 a adroit le discours prononcé par M. Ciemen- ind ceau au Sénat que les Pui?*onces Centrales ble auraient certainement intérêt à en faire affl- 3ns cher le texte malencontreux. Les événements de Russie Pétrograd, 20 septembre: La Pravda publie de nouvelles divulgations sur la participation de l'Entente aux con juste rations contre le gouvernement bqlcheviste. C'est ainsi que les ambassades de France et a d'Angleterre auraient soutenu pécuniairement un complot des Cadets dont le centre principal 'ial se trouvait à Pétrograd et qui avait des rami-et fie ions dans toute la région du nord. Les nt- parus tchèques-slovaques communiistes ont ré m" vélé quels sont ceux qui ont reçu de l'argent nts des représentants diplomatiques anglais et ire français. Le gouvernement français a versé et au total 111,888,000 roubles; quant au consul ux anglais, il a dépensé une somme très impor-3r|T tante. Les autorités ont trouvé sur des anciens ,S1" officiers et des fonctionnaires, qui avaient irs pris la fuite déguisés en paysans et qui ont été arrêtés sur la route d'Arkhangel, de faux ***" documents et des papiers prouvant qu'ils eJ"" avaient reçu de l'argent des Anglais.. Les offl- oit ciers devaient préparer la révolte à Vologda. pé" *** Pétrograd, 20 septembre : On mande de Vologda que le commissaire ja du peuple a invité les habitants de tout le dis-trict à traquer les Français, Anglais et Améri-cains. Dans plusieurs localités, îl.y a eu des ,e pogroms, contre les sujets des puissances de a1, l'Entente; des Français et des Américains ont à été blessés. *** Moscou, 20 septembre : La Pravda annonce que lors de l'occupation ire de Kazan on a trouvé la ville absolument )u- abandonnée. Aucun ecclésiastique, aucun ou-ts- vrier, aucun bourgeois n'y était resté. La sta-Lse tion électrique est demeurée intacte, mais la distribution d'eau a été dlétériorée. >n- Le même journal publie un télégramme du ne chef du ressort militaire "Sebedof au Comité les de la Constituante du 22 août au sujet du a trésor russe enlevé de Kazan. les — Je vous annonce, dit ïe télégramme, que ac- le transport de la réserve d'or de la Russie est de terminé. J'ai expédié de Kazan : 657 millions la de roubles or, valeur nominale (valant à prêter sent 6 miliards de ïoubles), 100 millions de >n- roubles papier et pour des sommes énormes les d'autres valeurs, du platine et de l'argent » *** Moscou, 21 septembre: La Pravda annonce que le trafic des chemins de fer en Sibérie est interrompu depuis (z dix Jours'à cause des transports de troupes, les Un avis de I'état-major de l'armée de Sibérie m. annonce, que les troupes japonaises de la rts Mandcho^rie ont commencé leur marche en :ix avant is- lu Kief, 21 septembre : is, La délégation oukrainienne pour la paix a ia- terminé sa réponse à la délégation russe au iu- sujet de la reconnaissance par l'Oukraine de îs. l'autonomie du secteur de la région du Don. tis Cette réponse est rédigée en langues oukrainienne et allemande et sera transmise à la délégation russe après approbation du Conseil des ministres et du Conseil de régence. ;re Kief, 20 septembre : ro. La Kicwskaja Mysl annonce que le prince Au héritier de Roumanie s'est enfui; il a été vu ro. à Odessa. X,a guerre navale Paris, 21 septembre : Le vapeur Amiral Charrier, transportant des chevaux et du matériel de Bizerte à Malte et . ayant 174 hommes à bord, a été torpillé le ' 13 septembre. Six hommes ont péri. la- DEPECHES DIVERSES Stuttgart, 20 septembre i M. von Payer, Yice-chancelier, qui passait ses vacances à Stuttgart, a été rappelé d'urgence à Berlin, où il est arrivé aujourd'hui. Munich, 20 septembre : M. von Hintze est attendu ici samedi matin. Il ne fera qu'un court séjour à Munich, où il sera reçu par le Roi. Berlin, 20 septembre : Le vice-amiral Behnke a été chargé de l'intérim du secrétariat d'Etat de la marine pendant le congé de M. von CappeUe. Berlin, 20 -septembre : La Commission des Anciens de la Chambre des députés de Prusse s'est réunie aujourd'hui; elle a fixé la prochaine séance de la Chambre au mardi 22 octobre. Berlin, 20 septembre : Lundi prochain commenceront à Berne, sous la présidence du gouvernement suisse, les négociations entre les délégués allemands et américains visant l'échange de leurs ressortissants mternés, le traitement de leurs prisonniers civils et militaires et les mesures à prendre en faveur du personnel sanitaire. La délégation allemande sera présidée par le prince de Hohenlohe-Laugenburg, commissaire impérial et inspecteur militaire des ambulances volontaires. **• Paris, 20 septembre : La Chambre et le Sénat ont voté la loi relative à l'émission du prochain emprunt de guerre. La Haye, 20 septembre : On mande de Londres : — Les compagnies anglaises de ftiemin de fer ne disposent plus de réserves de ebarbon que pour un mois; elles viennent en conséquence de réduire fortement leur service. D'autre part, le manque de combustible menace de forcer au chômage des millions d'ouvriers. Le contrôleur des charbonnages attribue cette situation au nombre croissant de soldats américains en France. » COMMUNIQUÉS OFFICIELS -W «S W ë W «7 B •Wj* 6 ^ S W i- 3" Communiqués des Puissances Centrale lS Berlin, 21 septembre. — Officiel de ce midi is Théâtre de la guerre d l'Ouest, i- Armées du leld-maréchal prince héritie; i- Rupprecht de Bavière : il A l'est de Merckem, nous avons repouss< une attaque partielle belge. Grande activité d< i- reconnaissance entre la Lys et la Scarpe. Ei e repoussant des bataillons anglais qui atta n quai ent au nord de La Bassée, nous avoni fait 50 prisonniers. 1. Armées du général-colonel von Boehn: 2. Entre Gouzeaucourt et la Somme, violent ?t canonnade par intermittence. Au nord-oues >i de Bellicourt, une attaque partielle anglaisi i- a échoué devant nos lignes. Au sud de 1î Somme, nous avons replié sur notre positioi S- celles de nos avant-gardes qui se trouvaien i- encore loin devant elle et nous avons ains >- évacué Essignj-le-Grand. Armées du prince héritier allemand: Entre Vauxailion et Jouy, des attaques enne ir mies ont succédé le soir à une violente canon ie nade; nos adversaires ont pris pied sur h a crête à l'ouest de Jouy. Par ailleurs, ils on i- été repoussés. 1- Auprès des armées du général von Gallwit: i- et du feld-maréchal duc Albreht de Wurtem 's berg, pas d'opération importante à signaler Berlin, 20 septembre. — Officiel du soir i Rien de nouveau à signaler sur les fronts d( bataille. Berlin, 21 «septembre. — Officiel: Dans la zone harrée tracée autour ^ l'Angleterre, nos sous-marine ont coulé J- 14,000 tonnes .brut. **« n Vienne, 21 septembre. — Officiel de a it midi : ll Théâtre de la guerre en Italie, ** Nous avons étouffé sous notre feu des> ^ tructeur les opérations dirigées par l'en \ nemi contre des parties de notre position lt du secteur du Tonale. En Judicarie, dant la vall-ée de Concei, près do Mori et sur h tl haut plateau, petits combats locaux. Entre r_ la Brenta et la Piave, après les échecf s qu'iis ont subis ces derniers jours, les ita-t liens se sont bornés à exécuter de faible£ lt attaques contre notre position du Tasson x au nord-e^t du monte Pertica; elles ont été s toutes nettement repoussées. I- Théâtre de la guerre â l'Ouest. L Rien d'important à signaler aux armées impériales et royales. Théâtre de la guerre en Albanie, •y. Opérations peu actives, i- *** s Sofia, 18 septembre. — Officiel : e Sur le front en Macédoine, dans Ja vallée t supérieure de ia Skumbi, engagements entre patrouilles. Près de Bràtindol, à l'est de la hauteur 1050, d'importants détachements d'in taque ennemis ont été dispersés par notre feu. i A l'est de la Czerna, nos troupes ont occupé, t par ordre, sans être inquiétées par l'ennemi, i- de nouvelles positions et s'y sont établies. Au t- sud de Huma, nous avons dispersé un ba-a taillon ennemi. Notre artillerie a incendié un dépôt de munitions ennemi sur le Vardar. Ca-u nonnades réciproques plus violentes par inter-é mittences des deux côtés du lac de Doiran. li Des çombats acharnés se sont développés dans la journée au sud et à l'ouest de Doiran. e Après une violente préparation d'artillerie, au t cours de laquelle l'ennemi a lancé plus de s 250,000 grenades de divers calibres, trois divi-- sions anglaises et deux divisions grecques ont e attaqué en masses compactes. Elles ont réussi s à pénétrer sur plusieurs points dans nos positions avancées, mais en ont été immédiatement rejetées par une contre-attaque de notre vaillante Infanterie, excellement appuyée par h notre artillerie; l'ennemi a laissé un grand s nombre de morts et de blessés sur le champ de . bataille. Plus de 500 prisonniers valides an-b glais et grecs, ainsi qu'une grande quantité ï d'armes et de matériel de guerre, sont restés i entre nos mains. Simultanément, une division grecque a attaqué notre position au nord-est du lac. La laissant approcher sous le feu de nos canons, nous l'avons violemment bom-î bardée et dispersée; elle a subi de fortes per-i tes et laissé des prisonniers entre nos mains, e A l'est de la Czerna, le sous-officier allemand Fiseler a remporté sa 17* victoire aérienne. \ **♦ Sofia, 19 septembre. — Officiel ï Sur le front en Macédoine, pur la Cervena Stena et dans la région do Bitolia, canonnades réciproques, plus violentes par inter-. mittence. Au nord de Bitolia et dans la bou-i cle de la Czerna, notre artillerie a repoussé des détachements d'assaut ennemis qui tentaient de pénétrer dans nos tranchées après une violente préparation d'artillerie. A l'est de la Czerna, tout le long du Jour, combat acharné à alternatives diverses. Entre Gevgeli et le lac de Doiran, l'ennemi a réitéré ses î violentes attaques précédées d'une assez éner* L gique préparation d'artillerie et de gaz. Après i un opiniâtre combat l'ennemi a réussi à pénétrer momentanément dans nombre de nos positions avancées, mais une impétueuse contre-attaque de nos troupes l'a repoussé et lui a infligé de fortes pertes; des prisonniers, parmi lesquels plusieurs officiers grecs, sont restés entre nos mains. Sur ce champ de ba-' taille, où nos vaillants régiments défendent 1 depuis deux Jours leurs positions dans des corps à corps acharnés, l'ennemi a subi dea pertes extraordinairement lourdes. ' Constantinople, 19 septembre. — Officiel j ; Sur le front en Palestine, opérations peu importantes dans le secteur de la côte, ainsi que des deux côtés de la route de Jérusalem à Na-blus. L'ennemi a aussi bombardé plus violemment hier nos positions. Nous avons repoussé des attaques de reconnaissance. Grande activité aérienne ennemie. Notre artillerie a bombardé efficacement les camps ennemis établis dans le secteur de la tête de pont Jéricho-Wadi-Audscha et dans la région de Mandesse. Notre corps expéditionnaire de Ta-file a rejeté les rebelles vers le sud; il est aux portes de Schobak. Pour le reste, rien de nouveau à signaler. Berlin, 20 septembre. — Officieux : Lee Anglais et les Français n'ont pas renouvelé le 19 septembre, dans la partie sep-trionale du front d'attaque, les vaines et sangla,ntes tentatives faites par eux le 18 septembre, en vue de percer notre front. Il n v a plus eu depuis que de fortes attaques partielles. Le matin du 19, les Anglais ont été repoussés au sud-ouest do Villers-Guislain. A 11 heures, ils ont tenté d'attaquer dans le secteur d'Epehy-Lempire, en mettant en ligne un grand nombre de tanks. Nombre de ceux-ci ont été détruits, les autres ont rebroussé chemin, et l'infanterie anglaise a reflué dans sa position do départ. Dans le courant do l'après-midi, des attaques partielles ont échoué près de Gouzeaucourt. Une attaque en préparation, près du bois de Gauche, a été dispersée par le feu concentrique de notre artillerie. Des attaques par- ! tielles, au nord de Hargicourt, n ont pu, bous le feu de nos mitrailleuses et de nos fusils, prendre leur développement. Au cours d'une forte attaque, renouvelée à 7 h. 15 du soir, entre Epehy et I^empire, les Anglais ont simplement réussi à se fixer dans une partie formant saillant de notre position, au nord-ouest de Lempire. Sur la partie méridionale du front d'attaque, depuis le ruisseau d'Omignon jusqu'à ur r sOiSlLo tes la Somme, les Anglais et les Francs ont prononcé une attaque d'ensemble après une canonnade déclanchée à 5 houree du matin, di : Prise sous le feu de notre artillerie, tandis qu'elle se préparait à avancer, l'infanterie ,, ennemie a été rejetée sur tout le front dans uer sa position do départ et a subi des pertes sensibles. A midi, les Anglais et les Fran-ssé nais ont de nouveau lancé à l'assaut des de vagues d'attaques profondément échelonnées. En Une fois de plus, elles ont été repoussées. Lta- Des troupes d'assaut allemandes,, armées de Dns grenades à main, ont poursuivi l'ennemi qui cédait, ont nettoyé les endroits où il résistait devant les lignes allemandes et ont ra-nte mené des prisonniers et un grand nombre iest de mitrailleuses. Près d'Essigny-le-Grand, Lise nous avons réussi à améliorer nos posi-tion3. Entre l'Ailette et l'Aisne, une attaque ion que n?uâ âvons prononcée entre 6 et 7 heures, s'est heurtée, à l'ouest de Jouy. à un ~u| assaut français. Les Français 'ont été ra-nsi poussés au cours d1uu combat opiniâtre. ne Communiqués des armées alUôea on- la Paris, 20 septmbre. — Officiel de 3 heures : ont Dans la région de Saint-Quentin, nos troupes ont enlevé hier en fin de journée Essigny-riiz ie-Grand et fait de nouveaux prisonniers. A ;m_ l'est de l'Ailette, la nuit a été marquée par de [er violentes réactions de l'ennemi. A cinq reprises différentes, ses contre-attaques se sont brisées contre nos nouvelles positions au nord £e d'Allemant et à l'est de la ferme Moisy. L'ennemi, qui a subi de très lourdes pertes, n'a pu obtenir le moindre résultat. De notre côté, nous avons conquis le terrain à l'ouest d'Aizy ^ et au nord-est de Vailly. Une tentative enne-,, mie pour franchir la Vesle à JonchéTy a échoué. Nos reconnaissances ont pénétré dans les lignes ennemies au nord-ouest de Sou&in et ramené des prisonniers. Rien à signaler sur ce lo reste du front •**. Paris, 20 septembre. — Officiel de 11 h'eures : es- Au cours de la journée, nous avons accentué ?n- notre progression à l'est d'Essigny-le-Grand, on ainsi que sur le plateau de la ferme Moisy. ms Nous avons fait des prisonniers. La lutfte d'ar-le tillerie se maintient vive dans la région de tre Saint-Quentin et au nord de l'Aisne. Journée îcs calme partout ailleurs. ta- les Londres, 20 septembre. — Officiel : on Nos troupes ont attaqué hier un peu avant été midi dans le secteur Lemplre-Epehy. Malgré la résistance acharnée de l'ennemi et le violent feu do son artillerie et de ses mltrail-. leuses, elles ont rapidement avancé de plus d'un mille au delà des lignes que nous avions déjà conquises dans ce secteur. Le point d'appui connu sous le nom de « Ferme Malassise » a été conquis lorsque nous eûmes brisé la résistance opiniâtre des Allemands; simultanément, nous avons pris un certain nombre Iée de petits bois, de postes et d'ouvrages fortifiés tre qui faisaient partie de notre ancienne ligne de la défense. in- Dans la partie septentrionale du Iront de îu. bataille, nos troupes ont attaqué hier soir pé, Mœuvres et l'ont reconquis. Sur ce point, la ni, résistance de l'ennemi a aussi été des plus Au acharnée, et l'on s'y bat encore. 3a- Nous avons fait quelques prisonniers au un cours d'engagements locaux au nord-ouest ^a- d'Hulluch. Un détachement d'assaut allemand er- a été repoussé au nord de Lens. m. Ce matin, des troupes écossaises ont achevé ,ns de conquérir Mœuvres après avoir brisé la m. résistance du détachement ennemi qui se te-au nait encore dans le village. de Après un violent bombardement, l'ennemi a vi- dirigé ce matin une énergique attaque contre >nt nos positions au nord-ouest d'Hulluch ; il a été ssi complètement repoussé et a laissé un certain si- nombre de prisonniers entre nos mains, te- Au nord-ouest de La Bassôe, grâce à une tre heureuse opération locale, nous avons avancé iar ce matin nos lignes sur un front de plus de nd 2 1/2 milles jusqu'à hauteur des villages Rue-de du-Marais et La Tourelle. Nos troupes ont fait tn- plus d'une centaine de prisonniers et, après lté un violent combat, elles ont repoussé plus tés tard une contre-attaque allemande, on 3st Rome, 20 septembre. Officiel : de Les opérations se sont surtout bornées à m- des canonnades. A l'est de Garde, dans la er- Vallarsa et près du Monteilo, la violente *s- action de notre artillerie a paralysé le feu le- concentrique des batteries autrichiennes. A ir€ la sortie de la vallée de Seren, au nord du Grappa, l'ennemi a de nouveau vainement tenté d'enlever nos avant-postes ; il a été repoussé avec pertes et a laissé quelques na prisonniers entre nos mains. Sur les ver->n" sants septentrionaux du monte Fenera, er" une de nos patrouilles a surpris un déta-m. chement ennemi, l'a dispersé et a fait de6 [ prisonniers. Nous avons efficacement lancé plus d'une f . tonne d'explosifs sur l'arsenal, le chantier et les entrepôts de Pola. Deux avions en-p,: nemis ont été descendus et trois autres, désemparés, forcés à atterrir. ses uesemparcs, luroes a auerrir. er. mmmmtem i11 Dépêches Diverses los Londres, 20 septembre "î ?n" Le « Daily Chronicle » dit que la pres-sion exercée 6ur le gouvernement anglais par suite du manque de charbon, tant en Angleterre qu'en France et en Italie, est devenue si forte que le gouvernement vient r de donner des instructions formelles en j ® vue de la libération, à raison de 200 par jour, des mineurs servant dans l'armée et dans la marine. Londres, 20 septembre ï e La Fédération des fabricants de ciment an-. glais a décidé d'obliger ses membres à s'abs-. " tenir pendant un laps de six ans après la guerre à traiter des opérations de commerce avec les Puissances Centrales. UT- * * • Copenhague, 20 septembre : J On mande de Stockholm à la National Tl~ Il dende: •a —■ La grippe espagnole faisant de plus en plus de victimes dans l'armée, le gouvernement danois a décidé do supprimer cette année les manœuvres d'automne et d'ajourner l'appel des recrues de divers régiments. Jusqu'au 16 septembre, on signalait 21,000 cas de grippe espagnole dans l'armée danoise. » * n * * '2 Stockholm, 19 septembre : La grippe espagnole sévit à l'état Ôpidé-P" mique dans le nord de la Suède. Dans ces r_ derniers jours, environ 600 décès ont été si-gnalés. Dans beaucoup de localités, on se res-n< sent du manque do médecins. Les manœuvres des réservistes ont été contremandées, 3n **• Je Lyon, 20 septembre : e- Le Progrès annonce l'apparition en Espagne a d'une nouvelle maladie mystérieuse qui règne le particulièrement parmi la garnison de Ma- r- drid. On signale jusqu'à présent 4,000 cas dans io cette ville. Les premiers symptômes de cette i® maladie sont ceux de la « fièvre espagnole », a~ mais le mal dégénère rapidement en fièvre r" typhoïde. a» • • • 19 Bucarest, 20 septembre ! ™ Lo Sénat roumain a voté la loi snr l'nmnls- jls tlo déjà adoptée par la Chambre. le *** ,u Bâle, 20 septembre : On mande de Tokio la mort de l'ancien t. ministre dea affaires étrangères japonais à M. Motono. Jos. MORESSÊE, directeur. Chronique Bruxelloise uiruiiique Bruxelloise Un certain nombre d'hommes de toutes les nations, chez les Alliés comme chez les Centraux, peuvent aujourd'hui se dire de la paix que, le jour où ell© viendra, elle sera leur enfant péniblement élevé. Il est bon nombre de ces h#mmes dans la presse. Il semble qu'en dépit de tous les intérêts qui se sont dressés centre leurs efforts, ils l'aient définitivement mise en marche. Il en est trop question pour qu'elle s'arrête désormais. Elle a sa rubrique dans tous les journaux. Elle devient l'opinion publique envahissante. Aussi ceux qui n'on< pas l'habitude de se faire tirer l'oreille ni d'attendre que tout le monde ait crié au miracle pour crier à leur tour, et qui auront sans doute un jour quelque sentiment de fierté d'avoir été les premiers à parler de paix au milieu de l'hostilité générale, ceux-là peuvent aujourd'hui passer, comme on dit, à d'autres exercices ou, si l'on préfère, * laisser pisser le mouton ». lis auront de nouveau la parole lorsque, la paix une fois universellement admise en principe, on en sera aux discussions pratiques. Pour le moment, il y a lieu d'émetr tre quelques considérations anticipées qui, prenant leurs racines dans les événements et les leçons actuels, nous enseignent l'un des moyens sociaux qui pourraient contribuer à l'entretien permanent la paix durable en dehors des traités. *** L'instrument démocratique des peuples du XXe siècle étant le vote, c'est celui-ci qu'il s'agit d'assurer, et assurer signifie dans ce cas-ci éclairer. Il y a plus sûr encore que de l'éclairer, ce qui est d'un résultat qui s'est souvent montré jusqu'ici incertain: il faut l'intéresser. Et comment l'intéressera-t-on 7 Ce n'est ni l'Industrie avec ses masses flért-tantes d'hommes, ni le capital, trop aisément déplaçable, qui réaliseront cet idéal. C'est par la terre, c'est par le champ et la maison qu'on y parviendra, Croyea-vous que l'on eût aussi aisément fait quitter leurs foyers à des millions d'individus s'ils avaient eu leurs petites cultures et, attenante, la potit® maison familiale laborieusement acquise et payée de leurs deniers ? A cette question, répondez par vos propres sentiments. Si vous aviez au soleil lo champ cultivé de vos mains, la petite maison dont vous eussiez esquissé et discuté le plan-le Petit héritage, akri et nourriture, que vous vous seriez proposé de laisser à vos enfants, l'eussiez-vous quitté si facilement? Beaucoup de fils de paysans, il est vrai, ont cette terre, ce lopin cultivé et cette maison, bref cette propriété assurée dont Je fais le palladium de demain contre la guerre, et cependant ils partent. Chez le paysan, ni le père ni le fils, ne réalise un idéal humain. La vie champêtre exclusivement entendue comme le fait le paysan ne suffit ni à donner â l'homme un idéal ni à stabiliser la famille. Le paysan, sur sa terre — le plus souvent louée — n'a pas de vi» sociale. Il ne connaît de la communauté que le marché et l'impôt .En outre, le paysan ne compose qu'une partie de la popu lation d'une nation, et tous les autres non possesseurs font la loi et donnent l'exemple. Il faut trouver l'élément d'un vote qui fixe le fl*s du paysan, le fils do l'artisan, le fils de l'ouvrier, le fils du petit bourgeois ; il faut leur créer une vie sociale, un intérêt Immédiat à la paix, un préjudice immédiat et direct à la mobilisation. Et c'est par la propriété, la terre et la maison, qu'on y parviendra. Le mauvais partage actuel de la terre crée une situation oû la mobilisation produit un singulier et monstrueux phénomène. Au début de l'un de ces tragiques événements, l'ouvrier jeune et valide, fût-il marié et père de famille, est tout feu tout flammes pour le départ; il est, au fond, joyeux de quitter son taudis, ou la cité ouvrière, ou l'une quelconque de ces agglomérations d'habitations populaires qui font de lui socialement un inférieur et le séparent de la bourgeoisie. Pour l'ouvrier valide et jeune qui habite une chambre, une mansarde, un grenier, voire une cave, la mobilisation est une perspective de congé, quelque chose comme l'illusion sans souci d'une villégiature de riche. Il quitte des hardes logées avec lui à l'étroit dans l'air malsain des petits logements sombres et empestés. Il en est de même pour l'employé, le petit fonctionnaire, somme toute pour tous ceux qui manquent de l'espace, de l'air, de la lumière, des moyens d'une communion sa-lubre avec la nature pour laquelle leurs organes sont normalement faits, à laquelle ils aspirent secrètement. * On fera difficilement une population d'hommes complets, soit avec la ville seule pour résidence constante, soit avec la campagne seule. La terre seule n'est pas assez pour intéresser l'homme affiné par la ville ou qui a une intellectualité ; il n'y a pas de vie complète dans la ferme. D'autre part, la maison sans culture est insuffisante aussi pour retenir l'homme tout entier, parce qu'elle n'offre rien des avantages de la vie champêtre, dont les travaux plaisent à l'homme sain. L'idéal qui devrait être réalisé pratiquement pour la grande masse, c'est la maison genre cottage ou villa très modeste, entourée de culture maraîchère. Co genre existe. Des sociétés s© sont fondées depuis plusieurs années qui ont pour objet social de faire construire de petites habitations sur plan dressé par le futur locataire et dont celui-ci devient propriétaire au bout d'un certain nombre d'années, lorsque se trouve remboursée la société, intérêts et capital versés mensuellement sous forme de loyer. Nous croyons que cette ingénieuse combinaison sociale n'a pas été poussée avec tout l'intérêt qu'elle mérite. Pour nous, nous sommes prêt à voir dans cette méthode un des plus puissants leviers sociaux de l'avenir. Nous croyons que son extension parviendrait à changer non seulement la face de la terre par le partage plus équitable et plus régulier de celle-ci, mais nous y voyons l'origine et la réussite d'un changement complet de la mentalité des masses. **o J'ai été conduit par les circonstances à faire ces réflexions. C'était en dernier lieu l'exposition d'horticulture de Koekelberg, à laquelle on avait fort intelligemment adjoint une série de plans de petites maisons, la « maison du colon», répondant par la destination et les conditions d'achat au programme des sociétés dont nous parlions tout à l'heure. Mais avant cela j'avais visité les marchés occasionnels organisés par la Ligue du Coin de Terre en faveur des prisonniers belges en Allemagne. J'avais été frappé des résultats obtenus en culture maraîchère par les colons, pour la grande majorité jadis ignares. Leurs légumes pouvaient rivaliser de beauté avec ceux des professionnels; en outre, o'étaient ces pauvres d'hier, ces chômeurs dénués de tout qui étaient maintenant, eux, en état de faire des dons à de plus pauvres ! Partout, sur les marchés, j'avais entendu des paroles de ravissement et d'envie; j'avais coudoyé des gens devenus fanatiques de la terre; des milliers de colons rêvaient au moyen de posséder à l'avenir toujours leur lopin de terre. Tel était le miracle opéré dans les cœurs — et les estomacs l — par la terre ; celle-ci était redevenue quelque chose comme la divinité qu'elle était chez les anciens; on lui tressait des couronnes; elle rendait éloquents des gens taci-iurnes, éclairait des visages qui n'avaient jamais souri; le miracle des sèves opérait. Foule d'entre eux ne voient pas sans regret approcher le temps où le champ bêché, travaillé par eux, fera retour à sa destination primitive, et ils seraient prêts à bien des sacrifices pour posséder désormais un peu de ïette terre dont on leur a appris à tirer lo nerveilleux parti qui leur permet de vivre et l'avoir du surplus 1 Nous pensons que les expositions horticoles

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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