La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1916, 18 Mars. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 03 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/nz80k27z2s/
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Samedi 18 Mèra 1916 ABC Journal quoîidieîï <2" 3Le tramera t tO Centime % 2m' Année.—1S|» 486 LA BELGIQUE ! PRIX DES ABONNEMENTS 8 mois (a»rtf, maf, Juin), fr. 6.90 | 2 raois (avril, mai), lr. 4.60 [ I mais (avril),tr, 5L3Q Les demandes d'abonnement sont reçues EXCLUSIVEMENT aux gttiohet» dw^bureaux^dft^po«t>^ ADMINISTRATION ET RÉDACTION 31, htlontagne-aux-Herbes-Potagères, BUTJJSHSLiLISS BUREAUX i DE 9 * 17 HEURES Jos. MORESSEE, Directeur | - - ■— . Petites annonces . ..... la ligne. Ir. 0.4,0 Réclame avant les annonces . — 1 00 PRIX DES ANNONCES Corps d« journal ..... — 4.00 Faits divers . . - . . . . — 8.00 Nécrologie — 2.00 LA GUERRE 593® jour de gue?J*0 I1 li n'y a pas eu de camoats serieux uuii» la légion de Verdun. Le Loinbardeaient réciproque s'y '^urstrit avec iutensiîé, notamment dans la région de V&ux-I) arnloup. Une grande animation a p^rsSfé également dans 1(3 sg^ut du Mort-Homme : sur la croupe longue uPun tôn*'"£iî(mi'ètxe de cette colline il semble que les belligérants sâ défient mutuellement. A part nue action intense de l'artillerie rdians la régjon de Nieuiport, il n'est rieiii survenu de saillant sua.- 'le restant dài fromt dams l'Ouest. Sur l'isonzo, la poussée des Italions est deveaue moins vive. Le long die l'extrémité méridionale du front) russe, un duel cFartillerie aruivS est mais on n'y signale pas d inter-i' > ven'tdon de l'infanterie. DAMS LES BALKANS Paris, 16 mars : On mande «V Athènes au „Teinpe" : I — Le prince Christophe, frère du re* de I Grèce, partira prochainement pour Péfev-grad, afin de rendre visite à la rekio-nière Olga- J Bucarest, 15 mars : Le baron Beak-Friis, qui a été ministre i de Suède à Vienne et, qui a été cliarjyê en ; môme temps de représ-mter les iatérôtes dsi " son pays en Roumanie, œû arrivé à {Buca> 5 rest, accompagné du major von Stooem, > attaché militaire. Ces deux pensonnaliiJés , ont été remues aujourd'hui par M). Porum-fearu, ministre roumain des affaires étrangères.Bueairest, 15 mars : M. Racovicd, ministre roumain du corn merce, négocie avec lo comte Qzseniin, pu . nislue d'Aujfcr*cbe-Hongïia, au sujet! du tra*? ieit à faine à tlravers le territoire airtix chien. Sofia, 10 mars : : Devant le Conseil de guerre de Sofia ont u- commeucé les débats d'un procès d'espionnage. Tl s'agit d'une tentative organisée p-^r f un liasse, AI. Jakov lef, ancien a&*.-aàé de mar ine, qui voulait connaître les pians tic la défensa oôfcière "turco-l^uAgaro et batteries établies le long du Bosphore. Six personnes dont un officier de réserve et deux journalistes, sont impliquées dans ce proc.'s de hau'.ii trahison. L'aote d'accusation réoiam* la peine de mort» pour quatre personne| pour les deux autres, les travaux forces à perpétuité. I Coustantinople, 16 mars : I D'après une nouvelle de bonne source «adresse d-*Aliènes aux journaux turcs, ddi -^troupes françaises ont occupé la voie ferrée de Salonique jusqu'à Florina. Les Fraiî-«Çîii® auraient, en outre, détruit la seule ligme télégraphique terrestre qui, passant 'pris de Florima, reliait encore la Orède avec le res&£rtie- • -- ^ f/^DR *MER \ ! Aiaa&atSaaa, 16 mai» : / La perte du „Tubantàa" a provoqué unè mgrmdo consternatidô6" dana la population. f'-'. Amsteràam, 16 mars : I Ou a dûs radiotélégrammes disanl que la situation du *,XubaaÈia/5 était cbve-Cire intenable et que le capitaine es lps ?na^ ^riits qui avaient eaioore resté à bord ikvaienj fiui&é le bâfiment. Les pacagera et unf grande paiiie de Fécjiàpage aviviant abnnr dfnne le ^Tutsuitia" immédiatement après J*acciden«. v Ij explosion s'est preduite vraisein^>labit-poiit lorsque, par suJite de ro-bsvuffiiié ét dn brom/lnrd, te „TiBba.uïia" avait jeté ' Waacifl prés <Jki bnteal^ar&T^Noo^d41il|!dJer ^ 4 1x5 ra.rgo-boat ,^Krak»tau'', de ln Sociéfe : ^^béeriandliise, annonce qu<'il a rectusilli qu^t-gues passagers du „T«aibnnùa" et qu'il a fKiiôé près d'un auùre navire hoUandais, v^!u avait à bord un grand) nombre 4e .^naufragés. Un vapeur suédois se tenait '^égulement à proximité du „Tuiiantia" pohr lui porter secours. Le „Tubautia" a été toucîaé à Varriè|e, do sorte que le gouvernail a été iminûHa-] tom-aat mi& h ois d'u«ti^e. Le va^v^ur *a "I co^'3 en trois heures. A bord m trou-Ivacant 294 homanes dféq'aapage, 42 peiEï&. (3o première classe, 33 passagers & jeeooniÎQ classe et 8 passagers de tnojsièàiv cies»e. [ Le vapeur avait quitté Ymuiden à G h. s .Ou soir. Il Jaugeait 13,911 toîraes brute?® il était l'un des plus grands «aviros di \jport) d'Arasterdwan. On tacmde enoore die Fiessinguo que & -maiin les rémouleurs du pilotage ,,Gori Z(3iJ' et ,,Vlissfcg'eni n* 3", ainsi qui'ur ^feoipillen?r et un remorqueur <ie sauvetage ^onfe paras au sacoui's du ,,Tubantia". I Jusq'u'à présent, il ne semble pa# y avoii jeu de victimes. Ia valeur du navire est estiiméo à 4 millions <io florins. | Amsterdam, 16 mars : ^ Quelques torpiUeuj-s se dirigtmi BUT Iles: a^ant à bordl des naufragés du *»Yubantïar'. ° À mrciât et demi, le premier tarpiliem P* ;,rrlv© aveo soixanter-cinq hommes1 d* pféquïpogie. i l traneportajc le couriiei i .f outre, 7<J0 t/inv^ss de cr^is. I - l^aproe ran rapport arrivé ate nKttisaère. ^ Ie '• — —ïitia" a conté à» 2 milles à l'esi ; Su twteaw-pbare ,,^oordUHin^er#;. , On mamte <}TnwjàE» q,m le« frm^iirjT--ljp.iïc.9 cftti ont cféttvré les feriBes cie «ranfe I S' au mo,p-™' ils son (iàparl "T avaiÈ P83 SŒjata'des ynl5 bord. Parmi les pas^fvîrers, i (îui:^ ^ F.t-ô^iî-inn s-1, un Suisea, ui WF"'*' * ^ (l'iwàqnea Cliilians. 1 ^âenîam, 17 mars : J -<œ jonniaux d'Amsôei^ara appfonneiii • 10 îo vapair ,3réfo", ayant à bord (ïoiia éuï *' te esipitaiiie (hi ^Tubiuiiia" W> iu&ri an ÎKwfffs Wateïwej. Le vapeur „La Campinie" est arrivé avec vingt personnes et le steamer ,,Gor-redyk" a sauvé vingt-sept personnes. Sur b batoau-phare „Noord-Fiinder", il y avai soixante-cinq passagers dXi ^'Pubantia" qu: ont été amenés à Flessingue par les torpilleurs ,,G. 1" et ,»G-. 5" et par le remor queur ,,Seine". Le ,,Krakafcau" a reoueill. quatre-viagt-seipt passagers. U accident s'c& produit entre 2 heures et S h. 1/2 du matin. Le navire a sombré à 5 h. 46» On mande d'autre part ce qui auàt i l'Agence télégraphique néerlandaise : • — Une des personnes sauvées raconte qu< le ,,Tiil>autia" a éié touché au nâlieu dt la eoqne vers 2 heures du mutin. Il faisai ftrès obscur et la mer était agitée. L'axplo '"sien a été violente- Quelques oiaKo^ts d< "sauvetage qui se trouvaient sur le pont on été détruits. Ou croit que quelques personnes auront laissé leur vie dana la oaia .strophe. | Amsterdam, 17 mars : E>'apr&â un rapport reçu par l'éfcâfc-mapi de la marine, S77 naufrages du ,,TuJaantia' ^>nt été débarqués on' Hollande, alors que d'après les indications du Lioyd néerLan dais, il devait y avoir 3S1^ personnes i bord. On pense toutefois que la ditfcrcno 1 repose sur un malentendu et l'on estimi que tout le monde a été sauvé. Un télégramme envoyé d'Ymuiden dit que lorsque la catastrophe s'est produite, il i avait un léger brouillard qui permettait A voér à 4 milfl.es de distance. _ T^es naufragés qui sont arrivés à Ftes singue racontent que, lors (te 1 explosion une partie de la passerelle du oommandan a été arrachée et que des épaves sont ve nues tomber sur le navire* La cargaison e le courrier postal n'ont pu ©ire sauvés. Amsterdam, 17 mars : L'Agence télégraphique néerlandaise an nonoe ce qui suit : — Un train spécial a amené cette nuit i Amsterdam de nombreux passagers et de hommes de l'équipage du „Tubantia'\ Par mi eux se trouve également M. Schilling consul américain à Stuttgart, sa femme e sa fille. M. Schilling est d'avis que 1< „Tubantia" n'a pas été torpillé, mais s touché une mine. Lorsque l'accident s'es produit, le ^Tubsuitia" ne s'est pas, en réa lité, arrêté net, mais a encore marché i peu près deux minutes. La Ha<ye, 17 mars : M. yoga, ministre de (Bolivie, qui s< trouvait à. bord! dta ,/fuibantïa/' avec k fatainc et ses trois entants, a déclaré qtu'i avaât pordu; d'ans la c;t-Li-strophe djes va leuzs pour un montant de 150;000 florin et que les pièces officielles die la léglaXio! qu'il avait pu sauver sont restées dhns 1 canot db sauvetage où il avait pris plno 1 et dloavent donc être provisoirement consi dérées comme perdues. Copenhague, 15 roarsj : Le vapeur ailemand „Belgia", de Lui beck, s'est échoué pi-ès de Taller, sur 1M de N'oen. n so rendait de Suèile à Lubeck chargé de minerai de îer. L'équipage s composait de vingt-d/euix hommes. (J'ai va peui' ofcknois de sauvetage s'est rendu s± les liemx. Londres, 15 mars : On mande an Lloydî que 1x3 vapeur néir landlads „Jan van N'assau", en route ,8' New-York à Rotterdam, vient de pas|e au cap Lazard en signalant : ,,Avarie^fei ponjb." \ Londres, 1G mars î Le vapeur anglais ,,Mekongs" aes' échoaué près de Soarborough. Deuix honi|nei clo l'équipage se sont noyés. Lie bateau- de pêche anglais ,,CÀil" lancé la vetLlie, s'est éc&oué penïiiac h tempête sur une falaise, près de i^eiielm et a sombré. 7 DÊPÊCHESJJIVÉÉSES Paris, 16 mars : On mande de Lisbonne au „Mafn;' : — Le journal espagnol „A. B. C.'% don la vente avait décuplé au i ortugaà dopui: le déUruti de gueri^o, a été saisi. * • « Paris, 1G mais ; Le général Roques est nommé ministo de la guerre en remplacement dUi généra Galdiéni. Paris, 18 mars : i^o général Galliéni a adressé à M Briaod la lettre suivante : — Comme je vous l'ai e^xpos»^ la sefmain< lernière, mes forces, utilisées exclusivement! it sans interruption au service du pays, s'affaiblissent. Les médecins rec-onmoiasen , lue je ne suis plus à même d'occuper, avec l'énœrgie nécessaire, les hautes fonetfious qu t ;ne sont confiées. Ils dédiarent que, poui qu'il me soit possible de reprendre du ser , vice aetïf, un repos complet» de quelque* . jours (fes soins éclairés me sont indis j [>ensaWes. Je vous prie donc d'accepter mi démossion comme ministre de la guerre." M. Briand lui a répondu ce qui suit : ! — Je ne puis qu'enregistrer votre désnif i Kion en vous exprimant la profonde tris ; tessc avec laquai© je la reçois, tristess : qu'éprouvent comme moi tous vos collègue du Cabinet'. J'insiste pour vous dire corn j bien je regrette que votre état do eant prive lo gouvernement de votre oollabora tion qui lui a été si précieuse dans Fœi] vie de la défense nationale. J'espère qu vous aurez bientôt) vaincu la maladie qu vous force à interrompre passagèrement votr activité et que vous serez- rapidement i même de reprendre un peste de commet a service de la Patrie." « * * Paras, 17 mars ; Dans Fr,Homme Enchaîné", M. Clemen •«*» feâli UKS, critique de la bateille de Ver luii. Voîcl, eitre autres, ce qu'il «^crit : — On a dit que, dans la troisième phasi lu coo2>f-vfc qexd s'annonce, les Allemands u< noiîs ala/^uei*aient qu'à un seul endtroit l ivai-ca qu^ils manquent d'hommes. Cette of fîrmadon semble téméi-aire. Au lieu de inan quer de troupes, «les Allemands poraiasen , avoir amené, au "contraire, do nombreuse: réserves. Il faut espérer qu'entre temps notre éta^ma4or n'est pas resté iaaetiif. Jusqrfà jf&sa4, YttâtfAv see toeytg® a été héroïque, mais il faut espérer que nos Alliés ne resteront pas seulement té-> [ moins etnthousias»jes de la formidable ba-: taille qui se livre. Leurs intérêts sont identiques aux nôties. | Le colonel Repington a expliqué l'abitude }>assive de l'armée anglaise en disant que fces préparatifs ne sont pas encore terminés-toutefois, il est nécessaire de lui cure qu'il " |r a des moments critiques où il n'est plus possible d'attendre pour passer à l'action. • fCe moment est arrivé." Le reste' de l'article a été supprimé par | 'la censure française. • * * Paris, 16 mars : . U1» violent incendie a détruit l'hôpital militaire de Joiiwilie, aansi que la chaipelle et les maisons a vois inan tes. Les nombreux . blessés ont pu être sauvés sans incident. Péris, 17 mai-s : ; Lu, Chambre a discuté apjoiéxî'hui les cré-i* ilitsi pi'ovisoireè, pour le deuxième brimestie de l'Jl6. La séance a été très orageuse, pur I, suite de l'intervention de {M. Accambray, t ancien capitaine de cavalerie, qui avait 5 dô|i prtc<klemmen't (firi^ié une attaque contre s la direction supérieure de rarmée. Aujourd'hui, M. Accambray a provoqué un véri-, table scânaîilo eh donnant lecture d'un dis-r cours attaquant, d'une part, les ^edUtions l entre le gouvernement et la direction supérieure de l'armée et, d'autre part, celles qui i existent entre la Chambre et la direction de , l'armée. Ce discours a soulevé les protes-i taftion® générales de la Chambre. ■ M Noulens, président du parti parlemen-S taire radical, a déclaré que ~M. Accambray . avait parlé en son nom personnel. Après de nombreux incidents, la séance a J été levée. A sa reprise, la parole ai été S retirée à M. Accambray. k ^eaiie, i7 mars : ' A la séance de jeudi, la Chambre a discuté la politique économique du gouverne-' ment. M. Danc>, ministre des finances, a exposé la manière de voir du Cabinet dans 5 la question des exportations, que le gou-^ veruement don inévitablement limiter, mais qu'il limitera le moins possible.- C'est ai si qu'il n'est pas possible que l'Italie foutwii^se des huiles aux pays ennemis. L'exportation du soufre accuse une diminution, qui cor-< respond à la consommation des puissances j centrales, et on n'a ni accordé, ni promis à i; l'Allemagne une grande quantité 'de ce pro-L. duit. Il est prouvé que 1 exportttion) du - fer et de l'acier ne s'est pas faite aui profit s des puissances* centrales. v î M. Federzoni a prononcé un diseouirs dans a lequel il a dit, entre autres, qu'on a pu 5 constater quelquefois de l'indécision dïins i l'attitude du gouvernement, mais que cette) f indécision n'a jamais été la conséquence ' d'une déloyauté ou d'un manque de sànèé-l rité. Af. SaJandra a énergiiquiement inéerroirupu' l'orateur en disant qu'il n'était) pat) permis 3 ce i?orler de déloyauté de la parti du gou-» vernement italien, même pour dire que cette 3 déloyauté n'existait pas. ^ L'amiral Corsi, ministie de la marine, a • exposé l'attitude du gouvernement dans la question du commerce maritune, notamment en co qui concerne les prix des frets. Il a . insisté sur les difficultés du commence mon-5 d?ial, conséquences de la diminutioni de 35 r p. c„ du nombre des navires. Ces difficultés i <>ut augmenté au point qu'il a été nécessaire de faire venir d'outre-mer. des vivrrs qui venaient précisément des pays voisins ou des pays limitant la Méditerranée. La | hausse des prix du fret est un phénomène ' commun à tous les pa,ys. Elle est spécialement sensible en Italie, où la flotte maj> » chande ne peut suffire qu'au quart du ©om-b merce maritime. Pour l'avenir, on doit se convaincre qu'une importante Hotte marchande est absolument nécessaire, non pas seulement ^ pour la puissance économique, mais aussi pour la puissance militaire et politique du pays. Le ministro a parlé ensuite dtes mesures prises par le gouvernement pour assurer le ravitaiLIement réguiber (Su pays en cé-. réales et en charbons. Il a déclaré que le ' gouvernement s'est servi des navires autrichiens saisis et qiv'ii a interdit? autxi navires italiens, mr^io de petit tonnage, de foire du comimerce pour compte de la ma-} rine marcJrTan*ie biritonnaque. Le gouverne-^ ment a négocié avec l'Angleterre pour que la marine marchande anglaise a'tde Le commerce ittilîien. Le gouveimemeint ne mérite doiic pas les' reproches d'iknptrudence. Le ministro a terminé on marquant) toute sa confiance devis l'avenir de la marine marchande italienne. La séance a été ejosuito 1 levée. * * * t Londres, 16 max3 : M. Ke-inedy, un écrivain conservateur, ex- • plique dans une lettré adressée à la revue la ,,Nation", que l'armée angJlaise devrait 'être diminuée d'un demi-million dfhommes, pour que la production industrielle puLse ' « tre continuée diins les limites indispensables pour parer aux besoins économiques de la guerre. M. Kennedy ajoute : „Dans les industries les plus importantes, les ouvriers manquent " jrtepuis des iuo»is. Les usines de 1 intérieur ^ sont mises dans Timpossibilité de recevoir s des poa-ts leurs matières premières et d'y _ expàïier leurs produits. La pénurie de char-l bons est- particulièrement sensible. Le» essais faits pour envployer des entrions non initiés à la fabrication n'ont pas> réussi." « s • * i Copenhague, 16 mai-S' : e La déclaration des bénéfices do guerre, li à Copenhague, a établi que, l'aimée pas-n séo, l'augmOTta-tion des bénéfices do nombreux contribuables a été telle que l'on pourra probablement abandonner le projet d'augmeiiiicr le taux des impôts. ♦ * * LoncEres, 16 mars : Lo tribunal du reerutemenu pour Cura-5 Ivridg'e a o&iamcnicé marcredfi à s'ocfttip;.i< î appels de trois cei-te étudiants ouu awcjiens i étudiants de l'Université qoii ne voulea.it-pas entrer dlans l'aimée par scra^ules do consoience. I # ^ ♦ 5 Madîrid, 17 mars : 5 Le Rioi vient do dissoudre les Cortès. Lee nou\^es élections eom i&xées an J 9 ayjfft » COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués allemands Berlin, 16 mois, — Officiel de midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. En Flandre, près du littoral surtout* les luttes i d'artilier.e sonlj devenues eeusibLe ment plue violentes ; dans la région de J&oyt et de Viliti-aux-Bois (au nurd-oueat dt Reim^) aussi, eLles ont gagné d'intensité. En Cham^gne, après une canonnade prt> paratoire \i^\>urcuse mais inc&icace, iœ français ont attaqué à plusieurs reprisée nos positions au sud do Saint-Souplet et à l'ouept de la route de Somune-Py à Souain Ces attaques sont restées sans résultat au-oun; eûles ne nous ontl coûté que jjeu d( monde, tandis que les pertes de l'eanem: étaient fort notnbreuscs. En outre, nous avons, à cette ocoasàooi, fait pfftisonnieit 2 officiers et l&Q hommes et eapturé 2 mi trailleuses. A l'wiest de la Meuse, nous avons étou/ié dès le début les nouvelles tentatives de l'ennemi de nous dhspater la j»s-session de la hauteur (iu Mortniiomme et des positions que nous occupo'ns dans lea bois au nordMist de là. La situation n'a point changé daine la région comprise entre la Meuse ee la Moselle.Après avoir efficacement eanonné les trompes ennemies au sud die NdedervAs-pach, nos patrouilles oni pénétré dans ce.te localité, où elles ont démoli les organisations de défense, pour s'en retourner ensuite aviec quelques prisoniliers et du butin. Dans un combat aérien, un avion français a été abattu au sud-esti d» iBeine (Champagne). Les occupants sont morts brûlés. Cette nuit des aviateuris ennemis ont dirigé une nouvelle attaque contre lea ambulances allemandes de Labry (à l'est de Con-fians). Une première attaque avait eu lieu dans la nuit du 12 au 13 mars, il n'y a pas eu dp d^âts d'ordre militaire.Une femme a été griève.nent blessée, une autre femme et deux enfants l'ont été moins sérieusement.Théâtre de la guerre à l'Est. Escarmouches entre patrouilles, en différent^ endroits du front. Pas d'événements particuliers. Dans les ÎBalIianS. Rien, de nouveau. *** Beilin, 17 maits. — Officiel de midîii : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Au sud de Loos, les Anglais ont provoqué, sans résultat, six explosions do mines Vialeuites luttes d'art!! eiies dans différente secteurs en Champagne, ainsi que d'ans le pays compris entre la Meuse eti la M.ostlio. Daias la région de la Meuse, l'adversaire a atitaijué nos positions sur la hauteur du ,,Mort-Homme1 ', en y Lan;anb à- l'assaut, plusiéaiis fois do "Suite, une division noiu.ed-lement amenée, la vingt-septième de celles que nous avons oomptles depuis le commen. cément des combats, livrée d m» cet espaoc relativement restreint. A la première de ces attaques, qui f.u tentée à l'improviste, sans canonnade pré paratoire, quelques compagnies isolées pu rent arriver jusqu'à nos lignes, où elles s< trouvèrent réduites à quelfflies hommes noi bless:ôs que nous avons faito prisonniers.L< second assaut a expiré sous notre tir d< barrage. Théâtres do la guerre à l'Est et dans les Balkans. La situation générale n'a guère changé * « « Vienne, 17 mars. — Officiel d'hier : .Front russe. L'artillerie se montre plus active de par et d'autre, aussi b-en sur le front de 1 aimée PïianzeiMBalûn que dos armées Bbhm< Ermoili. Au nord-est de Kozlow sur la Strypa. nos troupes de couverture ont repoussé d& attaques russes. Front italien. Sur l'Isonzo, l'offensive des Italiens s plutôt faibli, hier. Deux tontiitives d'attaquer la position dt Podgora avec do gros effectifs ont été ar rètéas par le feu de notre artillerie. Sur le versant nord du Monte San Mi chele, une aCtoque ennemio a été repoussé et a causé des pertes sanglantes aux as saillants. En beaucoup d'endroits, les lottes d'ar tillerio so poursuivent pendant la nuit. Sur le front de Carinthie, l'artillerie es encore retstéo active dans le secteur d< Fella. Front du Sud-Est. Pas d'événements particuliers. « » 4 Vienne, 17 mars. — Officiel de miîï : Front russe. Sur plusieurs points du front do le Strypa, il y a ou des combats fructuous d'avant-postes. C'est ainsi qu'à l'ouest de Tarnopol, nos troupes sont entrées dam la position avancée russe et; ont faiù pri sonniers vtn x>ort»>-Uirapeau et 67 hommes ei ont pris une mitrailleuse eS quatre lance-mines.Front italien. Les Italiens ont cessé leurs attaques in-frnjCtU-ei^ses sur le front de l'Isonzo. Cettt fois-ci encore toutes nos ivosi-tions sont lestées solidement en notre possession. I'\-ont du F as de mo^ii'icotions à signaler. a « Constantinopie,. 17 mars. — Officiel! du quartier général : Sur le front do l'Irak, dans le secteur de Felahie, l'enniemi, avant été battu, le 8 février (î), sur la rive droite du Tigre, &on gros a, dès lo 0 février (?), comme -.e.» »2s préparatifs do retraite, mais, en même t«fmps , une biûgado d'infanteiie et une brigade c( cavalei-ie ont», à l'improviste, at'oquS notre aile droite par éterri>re; toutefois, sous li LpwaiiS»on exercée par noire «ontre, l'ennemi : m àà X&&2+SM m JaeuTcançûl t*¥«àcggï»1 qu'il avait projeté, ai opérer sa retraite sur toute la ligne. Les» 10 et 11 février (?)t nos troupes, poursuivant énergiquement l'ennemi, o,ut franchi différentes lignes de retranchements préparé^ par lui. Le 10 février (?), nos avant-gardes ont ! atteint, au cours de la nuit, la hauteur do , Zemzir, où elles se sont retranchées. L'ennemi croyant avon- affaiie à de f.iibles eî-. fecaifs, aftequa nos avant-gardes, mais celles-ci, ayant reçu des icnfurts pir l'arrière, firent une contre-attaque et battirent do nouveau l'adversaire. A cette occasion, nous avons fait lSo prisonniers, dont 5 olfi-oiers, et pris 1 mitrailleuse ainsi qu'une i1 grande quantité d'armes, de munitions et do matériel de guerre. *iur les autres fronts, il n'y a rien à signaler.Communiqués des armées alliées Paris, 16 mars. — Officiel de 16 heures : En Belgique, nos patrouilles ont pu constater que les tiirs de destruction de notre artillerie sur les installations ennemies de la Plage (région de Nieuport) ono bouleversé les boyaux et tué cle nombreux ennemis.Dans la région du nord d^ 'Verdun, on ne signaJe aucune a'cfKTn 'tTlTîthnterie. Au cours de ia nuit\, le bombarvl^nent a continué assez faible sur lja rive gauche de la Meus^ pius int-esise sur la rive droite dans la région. d*Haiuireinont et de Damloup. Notre artillerie a violemment eanonné la région à l'ouest de Douaumont, où l'en-neuii a exécuté des travaux de terrassement.En Woëvre, nous avons bombardé des convois ennemis. A. l'est de la forêt d'Apreinont, par un coup de main contre une lïanohée, nous avons causé quelques pertes à lad vers aire e4 ramené des prisonniers. Diins les Vosges, au sud de Thur, l'ennemi a attaqué nos positions près de ÎBurn-haupfc, Arrôfcé par nos tirs de barrage,l'ennemi n'a pas réussi à aborder nos tranchée*.# * Paris, 16 mars. — O&iciel de 23 heures : Au noixl de l'Aisne, activité réciproqu3 de l'artillerie dans la région du bois des Bntiies, sud de la Ville-aux-Bois. En Argonne, nous avons exécuté des con ■centrations de foux sur lt»i organisationa ennemies. au nord-ouest, de la route de Va-f reoines et 6ur des batteries en action aux environs dq Montfaucou. A l'ouest de la Meuse, après un bombardement très violent sur notre front de 23é-f.hinoourù-Cumrôres, l'ennemi a lanoé, au cours de l'après-midi, une forte contre attaqua contre nc^-s positions du ,^J.orfe-Ilommie". Les vogues d'ajsaùt n'ont pu x»'ejidre pieJ èn auciui point et ont dû se replier contre te bois des Corbeaux, où nos tirs de concentration, (iécianchés aussitôt, leur ont fait suoir uies p«L*ies importantes. bur la rive droite de la Meuse, l'activité de l'artillerie a redoublé à l'est et à l'ouest ; de Douaumont, ainsi qu'aux alentours da ' village de Vaujx. Aucune attaque d'infante no ne s'esb produite. Toutefois, nos bat^ries [ ont jwis sous leur feu, à plusieum reprisas, ' les troupes ennemies en mouvement ffa-ns 1 cette région. En Wosvre, bombadtîemenfc assez i;it3nsn de part et d'autre dans les secteurs du pied des côtes de Meuse. • * * Londres, 15 mars. — Oifficiel cflu grand . quartier giénéral britannique : Hier soir, nous avons exécuté un petit couip de main au sud du Verloren-iloek j il a dionné des résultat© satisfaisants. Âiiyourd'hud, l'arîâ{Uerie a été active des , dei^x côaés près d'HuIluch et d'Ypres. Une attaque contre un de nos détache-meute de reconruaissance a été repoussee. Do nombremx combats aériens se sont livré®. ! Un ballon dPobservation ennemi a été forcé d'atterrir. * * • Ivondrfis^—16- aiars. — Officiel de l'armée > do Mésopeitasnie : L'infanterie hriionnique a pris d'assaut, » le 11 mars, des positions turques avancées ■ sur le Tigire j un grand1 nombre do Turc© ont été tttes. Nos soldats- so sont) ensuite retirés, après avoir fait prisonniers deux > officiers et cinquante sokkits. * * * Rome, 15 mars. — Officiel diu grand ' quartier général : Dans la région supérieure dtes montagnes ■ du Tonale, dans la vallée supérieure de - FeUa», l'activité de nots-e artiiiejio s'esî étendkic et ronfoffoée ; des attaques de notre ■ infanterie ont eu peur résultat d'offrir des buts favorables aui tir de nos batteries. Lo long du front de l'Isonzo, il y a eu hier de vifs combats d'artiilerie et des ren-contres entire détachements dJinfanterie. N'oua avons fait (ies progrès dlans la région du Rombon (bassin de Plezzo) et sur la hauteur <]ui domiine Lucinico. Au su&esfc de San-Martino, api<ès une forte préparation par l'artillerie, l'ennemi a 1 attaqué, aux premières heures die la journée, dies positions que nous avions conquises la veii'e. lti a étjâ repoussé partout et a subi do fortes pertes -, toutefois, efficacité du feu concentré de F artillerie ennemie de tout calibre, qui a perduré violemment toute la joumuée, nous a engagés à ' évacuer, pendlant la nuit, un petit ouvrage retranché, et ce, pour noufe éviter des pertes inutiles. Cette position est constamment tenue sous le tir die barrage die nos canoës. De hardies poussées de notre iirfaoterie nous ont permis do faire prisonniers une trentaine d'hommes, parmi lesquels trois officiers, et nous ont valu des fusils, dies munitions et d'autre matériel de guerre comme butin. Pétrograd, U5 mai. — Officiel du grand étafcjmajor général : Uu avion allemand a survolé la région de Friecfrichstadt; et a d»sparu à la suite de l'efficacité du feu de notre artillerie. Ptfjs Jwk«fcsiûcfei, ■v « Dans la région de Dwinsk, danis les environs drilluKt ot à proximité dfu oiieaiîa de fer de Pteniewiec, noti-c aitilleiie a c£L> persé un important coiuvoi ennemi. Entre les lacs de Moidiim et de De6nane?i, nous avons bombardé slvmc succès dies cor lonnes ennemies en marefae. Au sud du Pnpet et on Galivie, tkuie région de la S.trypa, nous avons oui quelques rcncoiitres hxweuiiics avec des ina-trouilles ennemies. Dépêches Diverses PétQ-ograd, 16 mars : • D après la ,,JNovu-e Vremia", les ntgo-ciati-jîiis entre ies représeuiaàits du inniis-tvTe russe des finances (A les banques amé-rioaiaos coiïex'ruant '1 «mission dr ui-i em^aunt russe dont le produit aurait) été consacré à la construction de chômais cl.o fer ont échoué. e * « Washington, lo mais : Le secre&tn-e d^L^^ à la guerre croit que le canal do Panama pourra etre roouiverç le 15 avril prochain auix navires qui ont un forù tirant dreau. t- * * Stockholm, 15 mura : Une proposition des iBons Templiers demandant que le débit des boissons alcooliques soit limité plus fortement encore a cté rojetée aujourd'hui par la première Chambre et adoptée par la d'euxieme. « « <• Copenhague, 15 mars : Ti est question d interdire proebainemen' l'exportation du bétail. * * « Copenhague, 16 mars : Diaprés une inî'oimalion envoyée dr Malrao à la ,,Berlingsche Tidende", les im ix>r tuteurs suédois do charbons prévoîen que, effanis un temps peu éloigné, l'a^pro visJonnenyinÉ du paj'is en comoustible seri extedaioinenï difficile. L'Allemagne continus à envoyer du charbon, mais il n'arrive plus rien d'Angleterre. « £ * La Haye, 16 mars : Le gouvernement a interdit- l'exportation du poivre. » * * New-York, 16 mars : On aniaonce officiellement de San Antonio (Texas1) que ies trouves du général Carranza 6c sont réunies aux troupes américaines qui ont pénétré dans le Mexique ot qur'eilos les accompagnent dans leur poursuite des bandes du général Yilia. * » * Zurich, 15 mais : Le Parlement fédéral suisse a approuvé, par 150 voix contre 16, la poli'iqno du; gouvernement. * * * Londres, 16 mans : L',,iiixchange Teiegraph" annonce qu^ua fyydropiane allemand a été aperçu dimanche midi à haitteur de Foreland, au noi-O-esè Douvres. Les avicuas anglais se sont élevés à Douvres pour poursuivre T appareil ennemi, qui a disparu au-dessus do la mer. * * « Rome, 17 mars : • i l ,,Avanti''' signale les bruits qui courent à la Chambre et diaprés Lesquels M. Salandra aurait enfin consenti à remanier partiellement le cabinet. Un est frappé de la recrudescence des critiques formulées dans la presse contre le général Ziupelli, ministre de la guerre, que l'on a choisi comme bouc émissaire pour l'échec de '"'expédition albanaise. Le ,,Secolo" rapporte le bruit do la démission imminente du général. * » <- Stockholm, 16 mars : M. de Wallenberg, ministre suédois des affaires étrangères, en réponse à la Conférence Ford qui lui demandutit d aviser au rétablissement de la paix, a ckt : — Nous sauhaàtens vivement la paix ; mais nous ne pourrions assumer lo rôle de médiateurs que si les belligérants en exprimaient direotement le désir. Alors, nous ne faillirions pas à notre tache. En attendant, secourons lea malheureux atteints pur la guerre." ♦ & ♦ Rome, 16 mars : Aujourd'hui, le prince-héritier Alexandre de Serbie est arrivé à Rome. Il a été reçu par MM. Salandra et Sonaino et par ies représentants de l'armée, ainsi que par M. Pasitch, président du Coneeil des ministres serbe. Le prince s'est ensuite rendu au Quirinaî. a * * Paris, 16 mars : Le ,, Journal officiel" publio un arrêté décrétant que toute la récolte do blé, exception fui;© des quantités nécessaires pour l'ensemencement-, sera achetée, avanl le 31 decembre, aux producteurs par. les autorites militaires, et co, au prix maximum de 33 francs les cent kilos. * * ♦ Londres, 16 mars : Le capitaine Nicholsen, un des meilleurs aviateurs anglais et un des premiers officiers aviateurs de la Graudje>-Brebagne, a péri au cours d'un vol qu'il effectuait pendant uia congé. * * a Londres, 16 mars : Dans un diisceurs prononcé à l'Ecole <3ias sciences économiques de Londres, lord Selfeoroe, ministre de l'agiicitere, a déclaré qu'après la guerre l'ETati djevrait modifier essentiellement son attitude vis-àrvis du travail agiicole. — Nous avons beaucoup appris, déclaré, au cours de ccite guerre. Nous savoiis ma tel tenant combien un pays est fort iottsflpuil peut su^yeair aujx^ besoins de sa population. Nous devons faire dleo 1eus qui noua donnent à cet égaré une plus gi-amfc sécurité. Il s'agit do préparer une véritable révoiœiion. Nw» voulons repeuh pler les campagnes. Nous vouions que les travailleurs agricoles aient un salaire convenable et un logement ceeforteHo. Nous vouions créer une hiérarchie agricole qui perurôlte aux entoyateuiFs de s'élever pro-grcrsivetBeiit coitfme dans tontes les autres carrières. La vie à la eamjwi^oe no do$> pas être un speu t ou un lujxe : elle d|oit Jbrmiï tint yreà^sic*.

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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