La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 07 Janvrier. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 06 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/7940r9nh7t/
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^X^DES^ABONNEMENTS ' S mois GanYÎer' tivrieT<lims)>lr-11-40; 2 moia (janv.t fév.), (r- 7.G0; 1 mois ijanT.), fr. 3.80. tes demandes d'abonnehierit sont reçues exçlust-Minent par tes bureaux et les facteurs des postes. —. Les réclamations concernant les abonnements doivent être adressées exclusivement aux bureaux de poste, ADMINISTRATION ET REDACTION: Honiagne-aux-Herbcs-Potagères, 31, Bruxelles, LA BELGIQUE PRIX DES ANNONCES Petites annonces, la ligne, fr. 0.75. — Tléclamm avant les annonces, la ligne, lr. 1.75. — Co)-p*du journal, la ligne, lr. 7.69 — Faits divers, la ligne, lr. 5.00. — Nécrologie, la ligne, fr. 3.50 — Coin des Eleveurs, la ligne, tr. 1.50. Bureau* do 9 à 1? fleures. Dirsctlcn et Adnilnistfatia.i : ;? gj'VS JOS IWORESSÉe* OlHECÎEUR LA GUERRE 1,252" jour de guerre j Bien à signaler. H Négociations de paix Brcsit-Litowisk, 5 janvier : Ilier et aujourdf liui, ont eu lieu ici aveo 1a délégation de 1 Oukraine des négociations sans engagement» dont la tournure a été satisfaisante. * * * Kome, 5 janvier : Le correspomiaifi du ,,Daily News'* assure que la gouvernemeut anglais a l'intention do so fcuro représenter à Pétrograd par un chargé d'affaires, vraisemblablement par le consal général britannique à Moscou. * » ♦ Constantinopie, 4 janvier : Les députés' persans SalarMurzen, Achljd Khan et Mirsa Kasan Karan ont accompagné Talaat Pacha à Berlin, * * Sofia, 4 janvier,: La dt>16gïUion bulgare, présidée par M. Tchapratcbikof et chargée de régler l'éoliangfe da prisonniers de guerre et lo rétablissement de relations entre la Bulgarie et la Buss'e, est partie pour Pétrograd. La guerre navale Genève, 5 janvier : La semaine (Jeiniiàrc, neufs grandi valeurs marchands, jaugeant toits plus do 1,000 tonnes, ont été coulés. Le trafic maritime franp&iis a été do nouveau fortement réduit, surtout dam 5 la Méditerranée. Cette mesure exerce une influence défavorable sur les communications avec Sa Ionique. * .... * « CûriMunia, 5 janvier : Le ministère des affaires étrangères annonce que le vapeur norvégien „Asborg^ a ttS torpillé dans la Manche le 2 ou le 3 janvier.* _ * * Berne, 5 janvier : Du „Berner Ta^eblalt ' : — Capturant un navire dans un port de l'Est africain, des marins allemands ont ensuite gagné l'entrée méridionale ce l i mer Rouge. Les événements de Russie Vienne, 5 janvier : Les journaux polonais annoncent que, par ordre de M. Krylenko, commissaire du peuple, Je commandant des troupes polonaises en Russie, général Dowbor-MusniCki, a été arrêté. I.e corps polonais, qui sd laissait gagne* par les nationalistes, a été dissous. • ♦ Londres, 5 janvier : Du „Time3" : — La guerre civile continue dans la Rus-sia méridionale; \Q général Kaled&ue aurait proposé, dit-on, un armistice aux bolche-visfces s'ils consentaient à déférer le litige à l'examen ùum commission spéciale ot à convoquer immédiatement l'Assemblée constituante. On annonce (Pautro part qu'ivre alliance a été conclue entre les cosaques du Don et PO Ukraine. Un ttilé^ramme expédié par un commandant bolcheviste dit que la sttuatiion es! très grave, qu'on se bat depuis cinq jours près (^Ékaterinoslaf et qu'oa a formé de nouvelles troupes à Novolchert-chako en enrôlant des réfugiés de Pétrograd et de Moscou. •» » * Paris, 4 janvier : On mande de Péfcrograâ à l'Agence llavas: — I.e gouvernement maximalise annonce que le5 généraux Kftlodine et Kornilof marchent contre Kharkoff et Voronège. X.e3 maximalurtga ont envoyé des renforts dans ces villes. Quelques combats qui n'ont pas donné <'e résultat décisif ont été livrés.Dans la région do K ia?, 200,000 Oulkrainiens, dis. posant» d'une fort}} artillerie, seraient concentras. A Tmerinka (Podolie), à la veille de livrer bataille, les Ouk rai nions et les maximilistes ont conclu un armistice- de cinq jours. Les majiimalistos ont proclamé" l'indépendance du gouvernement de la mer Noire *ons lo nom de *,République de la mer Nuire". Londres, 5 janvier : Cu correspondant à Pétrograd du ,,Mor-ning Post" : — Sur l'ordre du gouvernement ma\inia-liste, les troupes russes ont déj\ évacué la Perse ; elles marcheront contre les soldats du général Kaledine. * • * o Rotterdam, f> janvier : On manda dis Pétrograd que les troupes ' bolohe,vis<es tlamnent toujours bon à Khap- , fcoff, mais que eeUetf ài général Tc|»erbat- chef cernent peu à pou la ville. De gros effectifs bolchevisbes concentrés pr^s de Vo- ron^e se préparent à attaquer le général Kaledine. Près do Roetof, ils ont ou le dessous et ont mig bas les armes. Londres, 4 janvier : * On mande d'Arkhangel au ,,Times" : —^ M. Kercnski se trouve à Arkliangel et s est remis en communication avec Pétrograd.Paris, 5 janvier : # On mamde do Pétrograd au „ Petit Parisien" : — M. Kercnski a éerit à Pétrograd qu'il ôéfoadra. sa politique devant PAssemblée oonstitunnfce. * * • W trogrrul, 5 janvier : On a découvert que M. Kercnski a un actif ô* 317,000 roubles en banque. Le gtou-vernemont a l'intention d'affecter cette somme aux victime» tjo l'offensive du 18 juin. ^ t -Pétrograd, 5 janvier : L'Agence Télégraphique annonce que le Conseil des commissaire? du peuple a fixé l'ouverture de l'Assemblée constituante au 5 janvier, à la condition que quatre cents îépnt rB au moins soieivt présents. * * * Tjontdres, 5 janvier : Hier ont commencé h Pétrograd les dé-3ûts d'unie procès instruit contre Pourichke-iritch, qui a joué un rôle important dans 8 scandale Kaspowtme, le jeune duo de Leuchtenberg et douze autres inculpés du ihef d avoir constitué un organisme armé :021fcro-révolntwonnaire», composé d'officiel** et :1e ca(fe:s militaires en vue <\n rétablisse- 1 nout de la monarchie. La- pièce à oonvio 1 tna la plus importan-fe est une lettre adres- 1 * e pir Pour;chkeviteh i\ Kaledine, lui au. ' louant la création d'un régiment composa \ t c-ÎFiciers et de cadcits pour renversée le ( [onveiTicment maximalis-On , Pétrograd, 4 janvier : De violentes tempête» do neige ont enrayé les arrivages de vivres et de fournitures do guerre. La circulation des tramways et des automobiles est interrompue. Un service public du travail a été créé par décret le 4 janvier et sera assuré par des comités de cheminots. Les soviets régionaux sont chargés de veiller à l'exéou-tion du décret et aa forcer à travailler Qui- oonque ne se livre pas à un travail utile. * Pétrograd, 5 janvier : Afin d'éviter toute complication, le Conseil des commissaires du peuple a proposé à la Rada de l'Oukraine de négocier un accord. Les délégués des deux parties ee réuniraient soit à Snioiensk soit à Vitebsk. • . * * Londres, 5 janvier : On mande de Pétrograd -au ,,Daàly Télégraphe : — Le gouvernement de l'Oukraine, ayant invité lo Conseil des commissaires du peuple à déclarer en termes exprès s'il ewt oui ou non dès maintenant en éta't do guerre avec l'Oukraine, le Conseil lui a réjponchi, qu'il était prêt à conclure la paix avec l'Oukraine et a reconnaître gin indépendance s'il consentait à permettre le passage à travers son territoire des troupes destinées à marcher contre Kaledine. On constate un remaniement imprévu du gouvernement de l'Oukraine : le minier© de la guerre Petulra, l'organisateur d"o l'armée oukrainienne, a ét*' remplacé par l'avocat Porsh. D'autre? changomeuts do personnes encore donnent à prévoir l'apaisement do la vioienite opposition que le gouvernement de l'Oukraine avait faite jusqu'en ces derniers temps aux Puissances centrales. • * * Paris, 5 janvier : Le ,/romps" annonce que le gjouvcrïie-rnent français a reconnu Pindépenuanco de la République ce Finlande. « Cracovie, G janvier : D'après le „Czas'\ les ma-xinialistes et les cadets continuent à se battre à Irkoaitsk. La ville est en flamme*. EN ITALIE Cerne, 5 janvier : D'après las journaux italiens, il e»t entré en 1917 dans la port de Gênes, lo grand port chnrbonnier de l'Itiiie, 1,000,000 tonnes do charbon anglais au total, contre -uni -n ^iiunt) *9X6T as sauuo\ OOO'CO?^ portation do houille américain©, elle est tombée de 075,000 tonnes en 191G à 2,100 tonnes on 1917. **» Zurich, 5 janvier : On mande do Milan quo de3 perquisitions ont étû effectuées ohez uno douzaine de mem-. bres du syndicat ouvrier, mais que la police n'a rien découvert quant à 1 origine de la propagande pacifiste dans les casernes. M. Morloni, député socialiste, se propose d'intei-peUer le ministre do l'intérieur sur ces perquisitions. EN AMÉRIQUE^ Washington, 4 janvier : Le présstettt) W'ilson a soumit aujourd'hui au Congru son projet visant la mainmise de l'Etat sur les chemins do fer. Aux termes do co projet, les compagnies do rail-wavs soront indemnisées <_t uu crédit de 5 nu liions de dollars sera affecté à Lamélioration et à l'entretien de leur réseau. Parlant dos garanties à donner à leurs ao-t'Onnaires, M. Wilson dit : — Nous avons pour devoir piimordial de sauvegarder les intérêts généraux du pays tf- de faire tout ce qu'il faut pour que rign n'entrave la continuation jusqu'à la victoire de la grande guerre que nous faisons x>our la causa de la liberté et) do la justice; c'est toutefois aussi un devoir do conscience et d'honn,eur de ne porter dommage à aucun des intérêts privés sur lesquels nous empié. ton 3. * • * * Londres, 5 janvier : On mande de New-York au ,,Dn Uy News" ; —» La réponso du Président à l'invitation de la Russie esp imminente. « * * Washington, 5 janvier : La poiie8 do l'Etat do Washington a arrêté plus do cent ouvriers italiens affiliés à une association anarchiste. De L'enquCte 11 laquelle elle s'est livrée, il résulte qu'au delà de 200,000 ouvriers résidant aux Etats-Unis font partie de cette association. Elle a découvert en oitre une conjuration d'ouvriers italiens contre la vio du président \ Vils an et du roi Y ic «l 0 r- E mmanuel, dont le ntentrier avait été désigné par tirage au sort. • *« Stockholm, 5 janvier : Un voyageur Suédois retour des Etats-Unis raconte au „Nya'Dagligt Allehanda" qu'on "v it là-bas sous un véritable régime autocratique. Dcr> agents secrets se livrent h des investigations dans toutes leis classes de i la société pour faire la chasse aux partisans do la paix et en arrêtent souvent en * pleine rue, mais ces violences n'empêchent ' point que la guerre reste impopUiaire. Les , soldats roctoutcat le voyage d'outre Atlantiques le bruit ayant couru du torpillage de plusieurs grands vapeurs de transport. < Les vivres sont en abondance, mais les ( prix en sont fantastiques et ont provoqué ( déjà do violentes bagarres. Tous les jours, j éclatent des grèves que lo gouvernement fait réprimer par la troupe. * ^ New-York, 4 janvier » f Une grande usine a été détruit© par un ( incendie à IToboken et le 6inistro n'a pu « Ctre circonscrit qu'à grand'peine. f T » ♦ * ljOnOres, 5 janvier : On mande de New-York au „TimtA" t 1 . '— ministre de la République Argen- 1 tme à Washington a demandé à être relevé t de ses fonctions. OPINIONS ET COMMENTAIRES ! j Nob miaiatrea au Havre, Dana lo < XXo Siècle >, M. Fernand Neuray con q sacre un article aigre-doux au remaniement minîs- 0 tériel belge. Il est intéressant de voir ce qu'il dit ti de M. Paul Hymans 1 Ci Qu'est-ce quo lo ministre, dont on annonce lo d départ, a voulu faire ? Qu'est-ce qu'il a fait ? No- g tro avis est qu'i! a semé, prudemment, habilement, cl de bonnes, d'excollentes graines. C'est do tout ooeur p quo nous souhaiterions à M. Paul Hymans de pré- te sidor à l'eagrangement do la moisson. Nous nous q louions fort, il y a trois nus, de la nomination, di on qualtto de ministro de Belgique à Londres, du et chef do notre parti libéral. Certains ont douté que et ?on activité ou son bonheur aient été, en Angle- ^i -erre, 6 la hauteur de sou talsnt Mais peut-être tr ist-co uniquement la faute do ce talent, si majniii- pie et si éleré, que les plus solide3 suecès sera- m Ment toujours ca-dassous- do lui... Oo lui a ropro Aé de s'être trompé, au uolas uae fois, Wa* ; uno a\ •ccasioo nénorable. Mais ses aiais «t ses ##«[!• çj dents assurent que ses yeux se sont ouverts. Nous le Jugerons sur ses œuvres, que nous souhaitons, que nous espérons toutes heureuses, malgré qu'elles commenceraient sous lea présages qui no sont pas tous favorables. Bien qu'il n'ait ni l'esprit ni le cœur d'un partisan, nous prenons la liberté de le mettre en garde contro — comment dire ? contre uno infirmité commune, malheureusement, h beaucoup do politiques de l'école libérale, trop esclaves à notre gré de la roligion de l'éloquence et de certains rites solennels du temps de paix. La crise do Sainte-Adresse serait-elle dénouée ? Elle commence & énerver l'opinion publique, qui n'en connaît pas la cause et qui n'eu voit pas les motifs. Le sort de la patrie oscille dans les balances du destin. Il est trop tôt et trop tard pour réformer l'Etat. Attondons la fin de notre épreuve. Acceptons tels quels, d'ici-là, les hommes et les choses. Nous entrons dans un temps où la discipline, même averrglo, est le premier de tous les devoirs. > Uaffaire Caillaux. Do c l'Humanité > : — Jaurès, dans le premier article qu'il consacra L l'affaire Caillaux — celle de 1914 — prononçait lo nom do Shako3peare. Ne pourruit-on le répéter aujourd'hui, alors que l'affaire Caillaux sut trouver non seulement des accents pathétiques, mais aussi une mesure et uno modération qui font songer soudain À la tragédie grecque ? A la Chambre, on s'attendait à une vigoureuse défense de l'ancien président du Conseil ; mais l'ampleur et la qualité de son intervention oratoire surprirent et suscitèrent même chez ses adversaires les pli>s acharnés un sentiment d'admiration qu'ils ne dissimulèrent pa3. L'un d'eux, et non dos moindres, no cachait pas sou appréciation : — C'est superbe, disait-il, c'est magnifique. > Un ancien ministre confiait : — Je suis ici depuis 1877, mais je n'ai pas en-tondu trois discours commo celui-là. > Et les amateurs et les spécialistes de l'éloquence parlementaire analysaient le 6tyle do co discour». L'un d'eux notait : — Ce qu'il y a de plus remarquable chez M. Caillaux, c'est le contraste entre l'infériorité de ses moyens physfques, son timbre aux accents souvent mièvres, et la supériorité do ses moyens intellectuels.»D'autres distinguaient deux tons différeuts, suivant que, dialecticien rigoureux, M. Caillaux argumente contro l'accusation, dissèque les pièces et réfute les textes, ou que, développant sa conception politiquo et so justifiant du crime, il rallie le pathétiqiio profond à une finesse subtilo et dêli- , eate, qui esquisse toujours et porto la pointe sans jamais appuyer ni forcer. ; Quant à la valeur des arguments apportés par l'aucion président du Conseil, ils incitaient à la réflexion nombre de 6es adversairos. N'est-ce pas un député de la droite qui laissait entendre : — J'aurais préféré un comité secret ; co discour» no serait pas publié. > En veut-on une preuve significative ? Près du haut relief de Datou, qui fixe le geste do Mirabeau au marquis de Dreux-Brézê — non loin de la salle des Conférences, dans ces arcanes du Palais-Bourbon où, à l'abri dea journalistes et des électeurs, les dtîrpulés enlèvent le masque dont Nietzche déclarait que même un homme de génie 1 n besoin, et libèrent leur conscience — uno scène 1 curieuso et paradoxale se déroula. 1 Flanqué de son sous-secrétairo d'Etat à la jus- 1 lice militaire et de son chef do Cabinet, l'accusateur, M. Clemenceau, cherchait, sollicitait, quêtait tes sympathies qui se dérobaient, et il restait seul, isolé avec ses deux collaborateurs, taudis qu'à quel- i ques pas, des députés appartenant à toutes le3 ] nuances so pressaient, entourant, pour le compli- 1 monter, le congratuler, le féliciter, l'accusé do trahison, M. Joseph Caillaux. » ; Ties nationalités en Russie, De la < Correspondance Internationale >, do Ber- ( Un, ces judicieuses observations au sujet de3 popu- , lations russes appelées à décider de leur .sort, .par | voie de référendum : — Que veulent les Polonais ? Une partie d'entre ( eux reconnaîtraient volontiers comme roi l'empereur , Charles de Habsbourg, à condition qn'il réunît la . Galicie à son royaume de Pologne. D'autres, no- , tammont lc3 Polonais autrichiens ne rêvent que do réunir la Pologne à la Galicie. avec un roi autonome. A l'encontre do ceux-ci, la social-démocra- tio allemande entend quo la séparation de la Ga- j licle soit subordonnée à l'assentiment du Parle- . ment autrichion. Les Polonais ne veulent pas en- ( tendre parler do cette solution et affirment que les ; populations polonaises seules ont le droit de décl- \ der de leur sort, et non paa les Parlements. ( Un conflit identique divise les Polonais et les ( Lithuaniens. Les deux penplos émettent d©3 pré- , tontions sur la ville do Vilna. Uno consultation po- v pulairo dans cette ville amènerait sans aucun doute j une majorité écrasante en faveur des Polonais. Cependant, il est hors de doute que Vilna est la capitale de la Lithuanie, et la question se pose si la Lithuanie serait rendue viable sans ea capitale, toute l'activité intellectuelle y étant confient .'o, Vilna étant virtuellement le siège de la civilisation lithuanienne, d'ailleur3 oncore très jjcu développée. La lutte au nord, autour de Vilna, se continue J au Sud, autour de Lernborg. La Galicie orientale possèdo, on le sait, une majorité oukrainienne. Les j Oukrainlens do la Galiclo travaillent des pieds et des mains contre une absorption de leur territoire s par lo royaume de Pologne. Par confre, à la fron- ^ tière russo-galicienne, 103 Polonais forment la f grande majorité des habitants. Aussi prévoit-on que I le déclassement do I^emberg, comme capitale de la l Galicie, entraînerait les plus grandes difficulté Tout autres sont les situations en Courlande. Ici, nous nous trouvons en face d'une majorité incontestable de Ijettons, qui no manquera pas de faire connaître ses volontés. Mais l'Allemagne aya-at conquis lo paya par les armes, fera sans aucun doute valoir le3 droits de la minorité allemande de ta population. Ello substituera la politique allemande à la politique baltique, au profit de la minorité. t Co 6ont là assurément des questions très com- G pîexes, qu'il n'est pas possible de résoudre sans provoquer des froissements et du mécontentement. Aussi faudra-t H faire preuve do beaucoup de bonne volonté, et il no sera pas toujours possible do faire droit aux exigences exprimées par les consulta- q lions populaires. n Au surplus, un référendum ne constitue pas une ! garantie ; il n'est pas toujours certain qu'il ré- g ponde aux véritables nécessités du pays en cause, r eu prenant en considération 6on passé historique, sea destinées naturelles et son dogré de civilisation. Le3 consultations populaires sont, incontestable- n ment, une excellente institution démocratique, mais 11 les bolchovisfes russes apprennent aujourd'hui, à V leur3 dépens, que le suffrage universel est une arme dangereuse entre les mains d'un prolétariat qui n'en connaît qu'Imparfaitement le maniement; et quo dans les pays do culture inférieure, lo peu- j pie no répond pas toujours à ce qu'on attend de Int. > s Plaidoyer pro domô% Dans les c .Nouvelles de Bâte > du 28 décembre , dernier, le colonel Egli riposte à une critique do * ses comptes-rend us parue sous lea initiales Pli. S., dans la < Gazetto de Lausanne >. n était dit dans cette criliquo que I'idéo que so fait Egll des obligations militaires et politiques de la Suisse s'écarte do celle quo s'en fait la partie française do la po- c pulation et quo sos exposés exercent sur les lecteurs une influence déprimante. Le colonel Egll riposte : 0 — Si mes comptes rendus exercent sur mes lecteurs une influence déprimante, la faute n'en est I pas à moi ; elle est simplement la conséquence dos V événements dont j'ai accepté de donner l'exposé. Pout-ôtro y a-t-il d'autres lecteurs que me3 explications ont satisfaits ot réconfortés. Quant à moi, j'observe à l'égard des déductions qu'il plaît à cha- , cun d'en tirer la plus complète impartialité. On m'a fait, il est vrai, d'autre part la remarque ^ que, depuis mon voyage en Belgique, je montrais encoro plus de confiance dans les Puissances xsen- h traies quo je 'ne le faisais auparavant. C'est juste, car là bas, auprès des troupes allemandes de Flan- d' dre, engagées depuis des mois dans uno lutto iné-gale, j'ai pu comprendre dans toute sa portée îe ,-j changement occasionné dans la situation généralo par les événements do Rus.sio et d'Italie. SI l'En- r< tente, aveo son écrasante supériorité, n'a pu jus- 8' qu'ici obtenir davantage dans l'Ouest, que devien-dra-t-clle si les forces considérables dc3 Puissance* centrales devenues disponibles attaquent en Franco et en Flandre ? Je me montrerais mauvais critique, rc si jo no faisais toucher du doigt à mes leotours la U( transformation qui s'est opérée dans la situation. Je n'ai d'aillotirs jamais dissimulé mon opinion quo, malgré ta supériorité numérique du l'Bbtento.les Puis- |,lf sanoes centrales remporteront k» victoire. C'était mon avis au début de la guerre, car j'ai, depuis do Ion- te; eues aaaées. suivi lt> #$Mlsnaemcnt des diverses o* armées. Malgré toutes les modifications qui ae sont produites dans la situation, depuis la guorre, mon opinion ne s'est pa« modifiée, et chaque visite du front n'a fait quo la confirmer. Mémo si jo haïssais les Allemands, Je n'y pourrais rien changer. Je ne suis pas insensible aux souffrances de la France. Si j'étais officier français, j'aurais, avant la guerre, beaucoup soulfort de voir que mon pays ne jouait plus on Europe le premier rôle, mais qu'il était obligé de le partager avec d'autres. J'au-îals travaillé infatigablement pour être prêt à donner au poste que j'occupais la mesure de mos forces, lorsque le jour viendrait où la France appellerait ees fils au combat. Probablement j'y aurais échoué, comme tant d'autres parmi les meilleurs IYançaia, car, avant la guerre, cc qui dominait en France n'était pas le sentiment du dovoir; l'armée était devenue l'instrument de la politique, non pas comme l'entend Clauzcwite, mais dans la main des chefs de parti. C'est ce qui empêchait d'appeler des hommes de valeur au po3te qui leur revenait; aujourd'hui, le peuple français en supporte les conséquences.J'ai aussi plus de pitié pour le3 Italiens que boaucoup do mes compatissants voisins de la Suisse française, car le peuple n'est pas cause qu'il fut entraîné dans l'hécatombe. Je connais des officiers qui considèrent comme une honte personnelle la feçon dont l'Italie est entrée en guerre et qui, néanmoins, ont fait leur dovoir jusqu'au bout, alors même que leurs troupes ne les suivaient plus. Mais ma pitié pour ces peuples et la crainte qu'ils r.'aient pas encore vidé le calice jusqu'à la lie.n'ox-clut pas l'estime que j'éprouve pour le puissant effort de l'Allemagne. N'cst-ce pas incomparable co quo le peuple allemand et l'année qui le personnifie ont accompli durant ces années de guerre ? M. Ph. S. peut-il y reâtor complètement insensible ? Les habitants du Tyrol ne sont-ils pas notre prochain aussi bien que les Français ? Et ne devons-nous pas nous incliner aveo respect devant l'exemple que nous donne, à nous autres Suisses, ce peuple do montagnards ? Lorsque la fleur de sa population virile se fut sacrifiée sur les champs de bataille do la Galicie et que l'ennemi menaçait do pénétrer dans les vallées, jeunea et vieux prirent la fusil, comme aux anciens temps, pour défendre leur foyer. Les habitants de la Carinthle de la Styrie, de la Haute et de la Basse-Autriche, qui se sont dévoués à leiu* empereur, à leur roi et à leur pays et so sont jetés au-devant du rouleau russe, ne sont-ils pas, eux aussi, nos voisins, et ne m!iritent-ila pas qu'à l'heure actuelle on se souvienne d'eux ? > La situation économique en Italie, Francfort, 2 janvier. — Le collaborateur italien do la revue anglaise c New Europe >, M. Guilolmo Eraanuel, transmet, au sujet de la situation économique en Italie, des informations pessimistes que résume la c Gazette do Francfort >. Il calcule qu'avant la guerre, l'industrie italienne avait besoin d'un minimum dû 10 millions de tonnes de houille ptr an. Durant le premier semestre do l'année 1917, l'Italie n'en a reçu quo 2,549,500 tonnes. L'Itallo est ainsi le seul parmi les pays alliés dans lequel los fabriques qui ne travaillent pas pour de3 besoins purement militaires ont dû arrêter leur exploitation. Le gouvernement no s'étant occupé que du combustible nécessaire aux besoins des industries de guerre, le prix marchand du charbon pour loa particuliers s'est élevé à 600 et à 700 lires la tonne. Le gouvernement n'a paa trouvé d'autre conseil à donner à la classe aisée que de l'engager à se rendre en Sicile, pour s'y chauffer au sololl du Midi. Ceux qui n'étalent pas assez riches pour se déplacer, ont voulu brûler du bois, mai3 de nombreuses sociétés de ohomins do fer et d'importantes fabriques do munitions ayant été obligées de recourir à l'emploi du bois, on en a vu s'élover le prix jusqu'à 400 lires la tonne. Ceci créera une nouvelle source d'appauvrissement pour le pays qui n'était déjà pas riche en forét3, et l'on va jusqu'à prévoir que mCme les oliviers devront être abattus. Par suite du manque do charbon, lo trafic de3 chemins de fer a dû Ctro réduit au strict minimum, et le transport des denrées alimentaires, do mémo quo leur répartition, en ont beaucoup souffert. La fabrication dc3 munitions elle-même est atteinte. Los fabriques ne pouvant travailler régulièrement,passent d'uno tension extrême à des périodes de chômage presque complet. La prolongation de la guerre a aussi fortement diminué le cheptel italien, et l'on voit arriver le moment où toutes los denrées ali monta ires à base do lait feront défaut. L'Italie qui, avant la guerre, exportait fans interruption de grandes quantités de bourre et de fromage, no dispos© plus acfruellomciit des quantités nêceSïVûros aux besoins do sa propre population. Lo célèbre fromago de Parmesan e?«t parcimonieusement réservé à l'armée. Le beurre qui, donjiis sept mois, on ré quisltionno, est en réalité iiurouvablo. La viande coûte 8 lires lo kilo ot lo poisson 10 à 12 lires, de façon que ce3 denrées no sont plus accessibles aux classes pauvres. Même à l'armée, la ration de viande, qui s'élovait à 375 grammes pour lea troupes au front, a dû être abaissée à 250 grammes. DÉPÊCHESJ)IVERS£S Paris, 5 janvier : Une circulaire de M. Clemenceau invite les généraux commandant à l'arrière d'apporter une plus grande vigilance à ce que les officiers et lc§ sous-ofhciers inaptes au service sur lo front soient affectés au service ck? la défense nationale. Los fils de sujets étrangers jugés apte* au service militaire seront appelés sous les drapeaux lo 13 janvier. * * « Beilin, 5 janvier : l'es aviateurs ennemis ont da nuiivaiu lar.eù des bombes sur Lt population civile française. Dans le village da Boucliain, loin à l'arrière de notre front, trois civils français ont été tu's et quatre grièvement blessés par les bombes de l^irs compatriotes ou de leurs allifs. Paris, 6 janvier :* * 1/«Intransigeant" annonce sous réserves qu'en présence du refus formel do M. Clemenceau d'accorder à la délégation socialiste des passeports pour Stockholm, los eocialîsta» ont l'intention de demander des passeports personnels pour quelques-uns S'entre eux. Po Cette manière, le gouvernement ne serait engagé d aucune façon. Il n est pas impossible qu'un accord' intervienne sur cette base. « ♦ ♦ Pans, 5 janvier : M. Clemenceau a fait à un collaborateur Ju ,,Petit Parisien" la brève déclaration arrivante : — Moin programme consiste \ renforcer ta guerre et k donner à nos soldais toute l'aide possible pour qu'ils soient vainqueurs : je n'en ai pas d'autre. * Paris, 6 janvier : Le dernier * conseil des ministres a clis-cutA l'information de l'assassinat à Irkoutsk, au milieu des troubles, du consul et i commerçants français. L',,Action française" so demande si la Russie, aprt's avoir étf< l'alliée de l'Entente, va rester neutre ou devenir son ennemie. Pari?, 6 janvier :* Les journaux commencent à s'inquiéter ïu sort des milliards investis par la Franco en Poésie. Depuis longtemps les >anqu3S françaises sont sans. nouvelles de leurs filiales russes. 1-e „Journal" demande an gouvernement [•intervenir pour protéger les inkVts 'inanciers français. Les cercles financiers lésirent que le gouvernement envoie sans retard une commission financière à Pétro-jrad.• * # Par»» 5 janvier : Lo froid devient de plus en plus rigou-eux eu France. Dans le Midi, le tfiormo-îtVe est tombé à il® sous z^ro ot la Ga-onn« est partidJernenli gelée. La naviga-Lon a dit êtiro oom]>lèfe3m«nt suspendue sur ?s oanaiix et la circulât!©n des train», in-^rrompue par la neige, a'a pu être encore •aplclemenl résilia. COMMUNIQUÉS OFFICIELS J Communiqués de* Puissance* Centrale*. ^ ® Berlin, 6 janvier. ~ Officiel do co raidi : i, Théâtre de la guerre à l'Ouest. La canonnade a été généralement peu im- - portante. Des engagements entre détache- il s ments de reconnaissance ont amené uno re- ] s crudescence intermittente du feu de l'artille- & 1 rie sur différents points du front. t- 0 En Champagne, des attaques françaises 8 ont été repoussées par des corps à corps. 3 Près de Juvincourt et au nora-est d'Avo- . r court, après une préparation d'artillerie, nos • ; troupes ont exécute quelques opérations ; en { ■' outre, à, l'ouest de Bezonvaux, elles ont pé- f nétré par surprise dans les lignes ennemies, j e Nous avons fait do nombreux prisonniers et ® capturé quelques mitrailleuses. 1 Dans le bois d'Ailly, les Français ^ ont '® tenté vainement à deux reprises de pénétrer 1 dans nos trancliées. ^0 Le 4 et le 5 janvier, au couiaEdo cotn- 3 bats aériens et sous le feu de nos canons c, de défense, l'ennemi a perdu 15 avions et u 9 4 ballons captifs. C| Théâtre de la guerre à l'Est. 1 0 Kien à signaler. c Front macédonien. ? La situation n'a pas changé. Front italion. * Sur les deux rives de la Brenta, dans !o ( secteur du monte Totaba et sur le Montello, ti duel d'artillerie intermittent. ♦ ♦ Berlin, 5 janvier. — Officiel du soir : s Rien à signaler sur aucun des théâtres de . r la guerre. » M ♦ * t Berlin, 5 janvier. — Officiel : * Malgré une contre-action ennemie extrême V 3 ment violente, les hardies attaques de nos L' - sous-marins ont de nouveau infligé aux Alliés une porte de 22,000 tonnes brut. Trois grands vapeiu'3 ont été torpillés dans la , Manche. Parmi ces navires se trouvait un , grand vapeur-citerne naviguant vers l'est, qui a coulé en. quarante secondes. Il a été s établi qu'un autre des vapeurs coulés était le vapeur anglais armé uPolparth„ (3,1-ltï j tonnes brut), qui transportait une préc'iouse 9 cargaison de minerai de fer et de phosphore 6 3 en Angleterre. ♦ * * - i 3 Vienne, 6 janvier. — Oificiel de ca miai : Théâtre de la guerre à l'Est. 1 1 Armistice. Théâtre de la guerre italien. r Sur le haut plateau d'Asiago, dans les 1 soclours du monte As^lone, du monte a ; Tomba et du Montello, duels d'artillerie in- | i terni îtents. 1 « [ Sofia, 4 janvier- — Officiel : Sur le front en Macédoine, à l'ouest du 3 lao d'Ochrida, nos détachements do recon- • naissance ont mis on fuite *es troupes en- 'J ' nemies avancées. Dans los positions établies , sur les hauteurs qui se dressent dans la r 1 boucle de la Czerna, activité uu peu plus P , grande de l'artillerie. Au nord du lac de 1 Tahino, opérations de reconnaissance favo- • rabks pour nous. \ 1 Au cours d'un combat a/rien, lo vice- ' feldlwebel allemand Gnedig a descendu un J avion ennemi, qui est tombé à l'arrière de ^ nos positions étabHûô au nord-ouest du lac j da D-nan. Les deux aviateurs anglais ont L été faits prisonniers. Sur le front de la Dobroud«?cha, arrnis-î tice. ♦ <» * Constantinopie, 3 janvier. — Officiel : ' Sur lo front en Palestine, nous avons eu ; partie enlevé un poste ennemi et on partie f' , tué les hommes qui l'occupaient. Pour le , reste, rien (te particulier à signabr. j 3 Berl'n, 5 janvier. — Officieux : 1* 4 .Janvier, favorisée par un temps clair,, I action de l'artillerie ot devenue parti -ulièren:ent intense cVuis la région de Paséch<ouda«'e, où elle a continué jusqu'au or'-puscule. Entre Becel e. e f ot Gfceluvelt, la canonnade a aussi été violante q, fa nuU- À 1 ôst de Zonnebeko, no3 troupe' ont 0 pén-'tré dans les ira ne h es enusnnies cfc en 011 razneni5 des prisonnie.-s. fl En Flandre ef on Artois, les aviftleups ont 't • e itrs'mciment actifs. Dans la r'gio»n de Cambrai, la canonnade ennemie est devenue violente sur plusieurs points du a front ^ dte l'après-midi. Traversant lo elfamp d'en-tonnoirs gelû et couvert do neige, nos troixpes d'attaque ont p'n-'tré dans le^ trarahfos britm- C] nlqifls. A 1 arme blanche et à coups de grenades à main elles ont brisé la r Sistance ennemie Ci et sont rentr e^ dans no3 lignes en ramenant « 14 Anglais ; en outre, leur opération tuttB a !• fourni d'importants renseignements. ^ Entre la Mo ;se et la Moselle, le feu de l'ar- P tiiîorifl et des ianÊO-mtnes ennemi-* es* devenu plus ^ violent à partir de midi; Une forle patrouille en In aemie, q-ui tentait do traverser lo ifouSe m ca- o' nota, au sud-ouc-t dô Saint.Mihid, a <V' . i e en fnito par notre canonnade. Sur coMo partie du front, les aviateurs oœ* ét- plus actifs. ù Communiqués des armées alliées Paris, 5 janvier. — Officiel de 3 h. : a-Activité marquée des deux artilleries dans la région au sud de Corbeny et, sur la rivo ^ gauche de la ^ Meuse, au bols d Avocourt. Au ^ nord de Saint-Mihiel, un détachement en- d< nerai, qui a tenté d'enlever un de nos postes, a subi sous nos feux de3 pertes sensibles sans obtenir do résultat. Une autre tentative ennemie dans la région de Flirey a > également échoué. Nuit calme partout "ail- , leurs. kS « • • 1",] Paris, 5 janvier. — Officiel de 11 h. : Nous avons repoussé un coup de main ennemi au sud de Juvincourt et fait des prisonniers. En Champagne, un de nos détachements a pénétré, au nord do la Main n do Massigcs, dans les tranchées ennemies, Sl où il a oç»éré do nombreuses destructions. Lutte d'artillerie assez active au bois d A- , vocourt et dans la région du bois des Cau-rières. t-1' Aviation. —• Dan3 la journée du 4 janvier, cinq avions ennemis ont été abattus au cours de combats avec nos pilotes. * * * M Paris, 4 janvier. — Officiel de l'armée t, d'Orient : Faible activité de Combats sur l'ensemble du front. "Tempête de neige. « * * „ Londres, 5 janvier. — Officiel t Nous avons repoussé la nuit une attaque ennemie prononcée près da Ilollebeke ; nos troupes n'ont pas subi de pertes. A 1 est co de Zonnebe'.-e, un d'tachement ennemi a l'a réussi à re'ouler un de nos postes ; quel- lo ques-uns do nos soldats manquent à l'appel. ^ ♦ é Rome, 5 janvier. — Officiel ; Violent duel d'artillerie dans lo secteur pj est du haut ptateau d'Asiago, ainsi que M< deux côb's de la vallée de la Brenta. Se Au débouché de la vallée de Calcine, des patrouilles ennemies qui tentaient dlaUJein-dre nos positions ont été* dispersée» par notre fusillade. p«( Le long du cours moyen du Piave, ca- px nonnade ennemie plus violente. Nos bnt e- v'î ries ont éncrgiquCiuent répondu au fou en-terai. qu Près d.' Susegana, des aviateur® au- p0 giaaa oui iMrnifc un talion captif e*««ni ; [ «ta ils ont, en outre, descendu un avion enno-mi à proximité do Oarbolone Livenza. Aussi bien dans la journée que la nuifc, les aviateurs des deux partis ont â • actif# au-Jessas des lignes Nos aviateurs ont efficacement bombawô îles a-bris et dos champs d aviation en net:1 \ En outre, ils ont lancé 1,200 kilos d'o\; o. sifs sur la garo de Levico, dans la vall e de la Bugana, et sur des entrepôts eta .••# à proximité. Les avinteurs ennemis ont fetucé^'es Nimbes sur*ptfe?tre, Bas^ano et Caste tVmco. Les dégat-g sont peu import ai'.s. A • 'a,-t U franco/ quelques personnes ont été- Mo- • • ■ • ■ ■ » -— ■■— —- - o Dépèches Diverses v Berne, 5 janvier ; Le ministre de Suisse à Berlin a été chargé d'exprimer au ^ouvernenient aila-mand les regrets du C onseil féd ral cour eerntmt l'incident du lac dt Constance, où l exc:s de zèle d un sous-oftïcner a eu oour cons^qùèhco une fusillade dirigée du i'Yù- loire suisse sur un vapeur allemand. » * ♦ Berne, 5 janvier : Vu la pénurie Croissante de eliarii' n, ie Conseil fédéral a décidé une nouvelle :es- triction du trafie des chemius de fer. * . * * Genève, G janvier : Parlant de la visite de la délégation finlandaise à Berlin et à Copenhague, le journal de Genève" fait observer qu il est BtlrOmettiQUt désavantageux pour 1 Entente do ae trouver e::cluo do teus les giamis évédiements politiques. * « * Madrid, 5 janvier : Par suite du manque do ehar'.-on, la fabrication du gaz a complètement ces^. ♦ * Paris, G janvier : De ^Lr'llu-mauitté" : .— Al. Lloyd lieorgo est arrivé * et a été ret-u par le gouvernant, iii. * * Londres, 6 j-invier : On mande de Lisbonne au „Moriug Post'-' : — Des navires de guerre anglais ont .jot* l'ancro dans le port d'Oporto afin de pro. téger les sujets anglais et leurs bieus. le gouvernement portugais a déc«u»6 de né [>x» encore publier les documents secrets qui s >ut ea sa possessiou. * * Paris, 5 janvier : On mande de Madrid au ,,Temps"' : — Lo bruit court à Lisbonne dans les milieux monarchistes que l'ov-souverain du Portugal, le roi Manuel, renonce i L'v e >u-ronr.o et se rendra prochainement à MadrUl pour y faire connaître sa d'eisi m. Cette \ renonciation aurait pour but de faire l'uni >n parmi tous les liôments monarchistes en faveur du prince Duarte, fil de don Miguel, c!uc de Bragance, qui r^ide en Autriche. Les monarchistes qui étaient à révran^er rentrent au Portugal, d'où s'csqfeivent ea hate vers Madrid les démocrates, du parti dr'Aftonso Costa, qui pressentant qu'un mouvement monarèliiste se prépaie chez, eux, où l'on a -arrêté nombre de républicains. * * * Londres, 0 janvier' : , Du ,,Daily Mail" : — Recevant le jour dh 1 an les dl'gu-a des Trader-Unions, M Lloyd Ge >rge a dit qu'il est impossible que l'intérêt de l'An* glofcorre s'accommole d'une issue indécise ds la présonto guerre et. qu'elle doit vaincre ou mourir. * ♦ * Baie, 5 janvier : Vingt-sept lancîlords qui se trouvaient ea Irlande le 1er janvier ont eu, à Dublin, une conférence secrfto où lo,,Times" dit qu'i's [>nt voté uno résolution, mais sans dire ce qu'elle contenait. * * * Baie, 5 janvier : On mande de Londres à l'Agence i lô* graphique do la presso suisse : —• A la Chambre des Communes,M. Run-îimau, ancien ministre, a dit : — Déclarer à la Franco que 1' Angletej.ro îontinue à ^e battre avec la mâche énergie pour reconquérir 1 Alsace-Lorraine que pour Libérer la Belgique et le Nord de la France pourrait entra-mer die graves conséquent s. Vous tromperions los Français si nous les aissions dans l'illusion que ces deux bi ts >nt pour noul> une égale importance." Lord Robert CeOil, qui a pris la parole* iprès M. Runciman, n'a p«as élevé la moito-îre protestation contre sa déclaration. Stockholm, 5 janvier : Le ministre êtes finances M. P.rïaitiiïg lyant demandé à prendsrc sa retraite pour la-us© ("'e malacKe, lo Roi a f ut droit à celte i&ttandb et lui a donné pour suceosse.îr le léputé socialiste Thomsen, fondé de pou v ir le la Banque d'Etat. « » Vienne, 5 janvier : On annonce officiellement que le résultat léfniitif du septième emprunt autrichien l'élève îi 6,047,132,300 couronnes, non cem->ris les sousor'ptiona do l'armée, qui ne sont ias encore complètement terminées. * ° * Paris, 5 janvier : On mande de Saloniqne que les troupes usâîS sont de pliu^ on plus démoralisée^ ur le front en Macédoine. Certaii s régi-aents so mettent en rapport avec les Bulgares et les artilleurs russes refusant de ircr. * *. * Stockholm, 5 janvier : » Un radio- t'-léoramme anglais annonce que I. E.-P. Morris, président du COnàeil d'o ^erre-Ncuve, a cJonné sa d'mission. PETïTES NOUVELLES - - L'ÉTAT DES CULTURES EN FRANCE Le "Journal Officiel,, publie les résultats omparatifs des enquêtes du ministère da agriculture sur la situation des cultures au or décembre des années 1017 et 1010. En oici les moyennes générales. Rappelons quo 00 signifie très bon ; 80, bon ; 60, assez on ; 50, passable. 1er déc. 1CM" 1er d-'V'tG ?16 d'hiver ...» 70 G3 féteil. . 72 70 Leigle 72 Tt )rgc d'hiver « 71 68 ivoino d'hiver . 7() 7i> Mairies artificielles 73 -71 rairioa temporaires. .... 71 71 'ourrages verta annuels. . . 72 71 >réa naturels 70 7't 'îtrnps 62 59 • ; i quo, plus particulièrement en ca ui couoorne les céréales, la situation est un ou meilleure que l'an dernier à la aU. Lundi ï&fâ JOURNAL QUOTIDIEN SLo Numéro i£ Centimes Bk Année. ~ H* 1128

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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