La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1917, 05 Mars. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 04 juillet 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/1r6n011124/
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PRIX DES ABONNEMENTS UN MOIS (mars) fr. 2.55 Les daxMOkdes d'aho.incm'.ni sont reçues exclusivement par les b'uwjuuv et les facteur* de* postes, — Les rJda>n%iion*~convcrnttnl U» abonn :ments doivent être adressées ejsclnsiveotent aux burcquje de poste. ADflttlSTa&TKUl ET REDUCTION : 81. Rlsnt-înno-asjz-iîoi'bcs-paiflîî^ï^ii- I3*u «illaii PRIX DES imifONCSS Petits* Gt>wo :.ee&, la li'<no. fr. 0.5'}. — Réclames avant 'es an no i ces, la ii^no, fr. 1.25. —-. Cor, s du jonrnil, la liaiu. l'r, S.3J, —• Faits-dio*™, la li'ne, fr. 2.7i>. — .YJcol-*gicf lali-rno, fr. 52.<i~). — Goin des Eleveurs, la fr. M.>, Bureaux da 9 à 17 haurss Hj-•?/>'! vi ;> r !w ■;!"v'-iH"*i * ^i' 13 1/? à 12 1/2 honnis. ».--5 iJii ». ^ de ,3 u ^ ,7 _ j >3, ssû«2 >3&3, directeur PBWaRgagBMnt ■augw^agtst&MSXfp^œ-rss&Bœarrtr*} Aujourd'hui : T)EUX page II GUERRE 94-51 Jauf c'e guerr® Pas (FéwéeienMKJr impwtaafc La goerr® sous-marins 3ÎCarlin, 3 mars. — OT-ie cl : In os dou6-4i>acia6 ont rcooininent ooalx 2l valeurs, W voiliers. et 16 bateaatx àt pêchq, ropro-seniant, au total, 01,000 lunes * Blottordiam,, 3 ra.^s : jUv Compagnie (tassura®ees liloom et Y ai (1er Aa paJaia i» viuigfc-iiuitième liste des pertes c&> narireB depuis la dfibiit do lu guatr6; elle c:?.ayecad i:; p-ri-xte. dia 16 j m vier au 15 fàvrûir I® et &igjsato 118 na. vires a»gluU, & Jr»n^ws.. 6 russes, G ita^ liens, o baigu8| 2 iAAttugûiô, 11 norvégiens, 11 cbanioi», i> safctois, y espagnols, 4 ame rioains, U néerlauiskiis, 1 japonais, 1 pvrur vicm e.- S n^vipes de n&iiuûalité inconnue. * Paris, 3 mars : Lt- MPefe:.fc' l*tvrr=>lo***'' appread de Washing tan que la note dw M. '/inimer'joaàiin, se crétaàre aLamand des affaires éfc-angèros. était dljj\ connue depuis longtemps dung 1(33 Htilbuix a:nérioai: s bien informés. Pour la retire puWi pie, M. AViUoa a choisi 1 moment où 1 e&efc quelle prodont forcément psw* oonfi3Bb»ia»OBr i opp^itieo que son action eo-nto; 1 'Allemagne a p*wo.$»ée sirtoivi (feaia le» E6--i«» aga^rioaias de l'ouest e£-soulever l'irritation «ci oes populations, que rien no pouvaâtf plus imp^esaiouner que tenftaûve* tairas par 1 Ail^iÀgœ poi^« QV-citer la Japon contre _ [en Etote-Unafl. i>'autre part, il ne fait; pas ouw-lier oue - M- Wilson a ét6 r<f,61u xK'-r I ouc-st dfn p^s oh qu'il a aujourd'hui tout particulière'^it Jo dfcsr <1<? coifserver La ooufiance de ces ^iscfcenrs. ♦ * * Pétrog-imd, 3 mars : 0** t'l'\^aipiliia do Dalny an „Kus ':ove Sloyo" : — Sx navires dû guerre japonais cNxe-netst aefcueirieniant la ©hasa? à un croûesr-auxslîaire allcinand qui oroi-^b dan« 1 r,C''au Paoifiîue. JiKqiuJ'à ils n'ont pas réassi h retrJirrea* la trace de ce navire^ qui 9&Bû)Htf suivra la m'jthodo enaplo^^e jàsSs l>at r„fâmà0a^. Les primes cî a^juranceâ pour les voyages snr la iiijao Sais Francûwc^-J apon- VladGivoa-tok ci Seat-l^Dalny ont été augmentées c5c 10 on do 12 p. c. Dopais quelques jaars. plusieat» vapeurs de mnnitioiîs sont en re-'larâ et, depuis quelques sesnaiaes», pittesieniis vapeurs, japonais ai-méa ont pris la nv-r. « _ . * * Paris, 3 .mars : VA<$6!K!e Radio annonce que le va-car „Infîwi-to IsaiielLa", qui trfti.'S]>ii*te M. <;••'•-ranl aufe a travers eeam i - i «ieot la zone ckingerouso. D'après des informations de My.'Vi&, M. CrîVaid c<3t chargé de remettre au ptrô-Rident Wîison une fetrô autogr^'.phe (îà rOj d'Espogne. * * « I^ondres, 3 mars : M. Mactayy contrôlant* de la naiâ^tian, a l'intoation de mo^'iier l-o? j«rc®criij:^ion3 e!?ni-ceroanfc les aeeviees marstin'^. IL commencerait par le« lignes qui. fesofr-leeervisoe avec i'Aostrai'e; tous lv.rs navires seraient ri qiasntuom^i par l'Etat. Les anmfflteuw ï*:»-tepaieat h la, de îears affaire», ma^i i: serait c>s$é une ocuamission clnnt ferait partie le co6.tr;»;oar d> la- naîTi^atiors. Tous l ;a béuéfiçea «Sàpaaa'iiH une eer.iaine limita ia~ vioiudEraieraft, à l'Kiat. nouvell e ràgl»e»i somier.fc- ©ysa-ifca ajïj*Hqué«; •. • autre» libres. *> U A I^a îïave, 3 mars : ■fie {Buawra de oorra^pœi'.V.'.iEce aflKtoîic? qu'un graïui notaire ô'e navires n^erlandtiisi, qui ros".>^Kriit Ii> 1 follando, ont. été aut'ri-s*\s par le ^ouî'erucmeiîi.t anglais à pour-: suivre lé*ir voyage sans faire esca'.s daua-un port J rîlÈônfiftq ite. La plupart fïeutt-3 gik attendant des insti-uetten» ù Halifivc oa s'arrétseit &u>& oc £X>ri. ♦ Amsterdam, 3 mars : 1-e Bur^m Y sa I>ias annsonee que le^ ana»6eEHa o»éerla«dais auraient rinteikt-ion d'envoyer aux Etais-Unis, le 6 mais, viu^t-deaix navire» charges de iacovuks de» of-i*ôale? f)Our compte <îu gouvernem \'it hoi-iandi-is. Avant de pr^ndro une d^'xxision dé-t'inwivej 1 Asseciakoa dt« anna-tct>.xs n\'er-Jandais a detnaadé au înioistèE® des :if-farr^ ééraagèa?» à La. lUuvs» »i l'Ajnii-aivt) alleananufe g^ranrtir iKs à présent la sôcuriie (le la route- à saivr®. Pressenti à ce Sujot-, Isi g'onveraiin^it allemand a déclaré (|aJuxt certain noml-ro d» sous-marins n'étamt pas enooro ieatrés «ii que des com-muaricutior.» o'^out ]>u èîre étaljiiies avee-tous k» submeraihles q>u opèrent dans la région maritime intére^e, il na pouvait l>as garauîir une sécurité absolue. Dans eos condiik*n®, le départ des navires sera retardé jusqu'au momeait où. V Allemagne sara em mesure do dfenner des ^sairancfts plus précises. » Copenbagutv 3 mare : La Compagnie de navigation annonce que w» vaipeurs „Anj^loife,ne", ,,Holmbtvcx" et ^Nickid-os" sont entrés dans la port norvégien! (le tBesr^pea tran^ortaat de vivres iha-tinéa à l'Angleterre. Uns délégation lies Flamands è Bsrlm Berlin, 4 mars : • Le chancelier dû l'Empire a reçu la 8 mars la d£iédition du Conseil d'os FTans di^s élue en février dernier par une as-gemW<'o générale cIln9 groupes flamands ac-trfs. La &eléj*atàon lui a transmis les résolutions î»nsos et les vœux émis par: le •Conseil (ka Flandre», qui le» a porter à, la comiaissanco de tons fee Etote, belligérants et loutres, jiar a^n manifeste du 4 fô-vriejr 1017. Le p;.>rteH>ar(4e (tel la dèléguticn a exposé le programme d'aoiion flamand, qui poursuit 1 autonomie intérieure dés Flandres sur 3a base de la langue e* d!e la ci-vilisation- n^erbwidaia^s. Eappelairt au chauu. le (Ksooiirs prononcé par lui le 5 avril 1910 et ka mesures dignes <îo i«e-«oosxaasaaoc® prives jusqu'ici par le Gou-vanieur général, il l'a plié (fe poursaivre l'«xécntit)n dj© cm mesui-es décrété®-sur la base (les S{/ipul>n.|,ions du droit interna^ tîOOBil. ^e chancelier do l'Tîmpirô a r^porj^u : —• ;Vai fait voioutiew (froH *a d-«ir <^g. vous m'aviea orprimécV avoir aveo mot un nniralie» personc^L J« roua •Oahiiit* c»xf*(rtcîn?ij<t !» hi«>.Tpmî* lA oapihilo de HiRmpire ail émana comme mx oqp^eeaÉeeâa d un p^t^>lo <pii ami c^st a.p-pîtrenio jar le sang et par la» langue et aoçunt (i: sâbmtea revationa iK>iitiqu«s, jatcifi leotucUes et écooomiqiKis noua ont mus à l'époque (fo la plus, rich^ floraison de la civilisation g^rmuJiique. Il me suffira dte ci er le» noin» d Augsèsrg et d1 Anvers, de I Niuembarg eî» de Drugùs peur rôv ciller dan» tjos espr'ts à toirs î.a convicûoi» de la paçertfeô et (îo la co<mnru*naiité d icSéevS qui lient !es deu/x peuples. C'est pourquoi les paroles ipleiafie, tirs oend'ianec que vous vonecs do m'adresser trouvear, ciies moi tft» j'en ^ suis s.'ii% che» tous les Allemands, un cordial ùoiw. Pendant des sijeles, le psople ilannand a été contraint d> suivre des voies iilô Qwi r&ut die j^lus en plus éloigné de nous ût! do«6 vos poètes, et vos penseurs on« dot, es. ayant la conscience de leur race, qu'ei.es ci •■'■an cvoes (iouloureusas. Dieu V3ug ! aujoiuvl'hui qu'en pleine gr,r~refi sangltu^te i :vn les AlicsnanAs et les, F&aBsnds. sa hissant j fes la oonvict on qu'ils ont le d^vo r de pour-la stivre par afes voies i-'c-oi'.iquss, les-, «ws & m. ks auti^sj dias- bats ittoa^que^ de luter ^ conîro fe? progrès et 1 invasion de la fran-^ cls.-r.ivin. Il faut nous attendre à clovoii- 6 soutoiiir do durs combats ot fournir beau-uel coup d!(Àu/£ ts, ma s carte pcs^-iotive ue ra_ doit, piiis- nft>us e.np'cher oii ne nous empo-^ ohora [ias de» vous tendre dis aujourd! £tui la maiii et c?e vous offrir noire coJlaboKi-tion.vr_ Sa Mfv'esté l'Eraipercur., à qui ;*fai fait gg. part de votre (iésir ds cetretr en relatons ^ avec la cÈ-riCtion (te l'i lmp ire, s est mon-in>e pU;:e de compassion sincère pour le &ori >ur du peup'e fiaaianà et. m a fait (X)nnaâtre sa jL_ voi'.iitê (Fallor au devant do vos v<ouu lâ-y,.'h gît mes daçîs la mesure où la. situation et les ivécesstïé» militibiresf le parme^ ^anb. Ln cJvéoution do ces ordres do Sa Majesté, je ^ suis chargé de voua f;ûre les déckirat^m^ ..." suivantes : filQ. Dessus longtemps M. le Gouverneur gé-5v. n:;paJ, (Vaeooid avec- mai et s'esu ré^ôrani à Tr.au discours prononcé en avril dernier. iU8 a pris l'ulî liavive de mesures visant il ûon-,. s ner au peu-pie flamand la possibilité qi» luj :*it a âfc rouiS-e jusqu'ici^ df'ua hl^re (L'ivelop-^ lintnieni- infeli^'-nel et é<ï. ivamique (#d?o p:.^r ainsi îa première pierro de 1 awtofioniie à laquelle il v&pirof mais qu il ne lui ert guère possr4j.o cVobieair yvir ses propres y i'oro^g. J'ai (Jonc la c;«iviot?oii (Vôtre «i ae. ~ coni avec M. le Gouverneur général en tous œ_ âoanajrt l'aasiar.nce que coMe politique. ooi> ix forme, ainsi que vous 1 avoz oxpoa^ voas-aJ mor^ioSj aux principes du droit intemataoŒti, ^ sert poui^l-iivie avec la pars grande vigi. lance et que, môme peiaîans l'oeoupotien-, ^ c-Ue. s-a£»sigr*ora pour fc-.;;. d oj^^ror la séparation admiaistivi; ivôi coaip.-V ta telle qu'elle ôit r-'«iaaiée ikypuii longjcûipa par 3e> eSaas. 'J?[ [s.vrl-ies tb. L-i jielgiquc. II. fa^t que Li fron-^ trôna. 'k& langues devâtsave,. a. que rs° ;•.'>•% la. l'rontiêne Hb aaux tatoiroâ ad-mijiLsiral-ii's, unis sous loi or-ilces de Mi le ' * Gouvei'iieur, rnais , s^par "s po«r. twi-t le r*v-t\ La Oî/.labr-Ki-lion éfa akion t.'? ajllo-ma.ubs et-- ' I nS ippréseniauts ua peuple fia-imuuî pevmetjra cï'aiîeû'.^ro ce but. Lc-a dif-,r fic»ifc;-=- ne soat pa» min-e*, mais ys sais ) qualifia p^uxroai Ifea va ccues grâce à- \oi collaboratidn dès int^vass 's, do tous las.i'ia-iuaâfîfS à r^ui lcar profond souiiment, càa ce. voir a ia.D connaître o© quo 1 amour de la 'patrie iïnposuit d'eciger ou cas OircoUiii^nces ^ 'incisives. Vo-:ro r'solution dit 4 S vri<ïr me prouve que l?s Flamands se sont sfxmttcncsa&ni reu hàs ccanpte cia co (levoix. Je saine leur r unj' n (Ximme la meilleure garantie <fe suo-oàa do leur entreprise» C'est volon- iierxi que nous délibérerons aveo la Cocsail des Flaèdre? et q ie nous v&eiiKrcbcr'«is anreo lui les moyens qui doivent- noaa fdire at-teîi.îlio le- but qr.o nor.s vir-ons. Au osura ii de-« jn'^'>--iu«ions <T;> pai» et après Ja jai;:, , ' 1 Bàapia# al.oàniviid fèca Unit ce- qui msm de 1 ^ ruv'uro à favoriser et à garîï-ailr le Uba3 «iûvei-r.venant, de la h^îautade. c te» oes asssiûaices "dans v»»U* lx«LW vx^rie.. A-essieîsri», -afc dlks aux fitls <U5> vefitre mèco la i'l.vnd're Que nous, l s AV&tii&uà®,- km*» sonftQfcS dec'.à-a à faire taat ce q>û esli en notre pouvoir pour que, du s»il de 1 ae-. tfve: 19 wâi m et- dri la guerre, rsfiiBM! pour 2 al!d un* non voile porioc:- dB ig'UlgftijitÉ^1 r- # * « ïiS Ccno;5œ©i 4- mais : E® ib•• .a:-:.I r> ë& G■ 119■ 231.>'' IWflMlIflBlB aaiSi yjlj pallocution d hier du ucàkir (ïa l'Em. ;nre aux d'il-Vcu'-* du Gojj-S'ii dai i'jiandi«s : — Le pr^i t- à 1 étadd vise naft «op^c«Uic» aâminéstaetivo oaraçàèto oœgjabis^e oa taUe-e3J m.^îvbi-o que la (irréelan saip'riaure ra-tar 011 rai oxi-'lusiv'-wieiii réa.:a,:'-'e aa- gouveru-Xk? BMÛ9 -ju'il l.i «WWttt atijaiiii v.i\q. jÛ5v:>.'s«i'straiion ci /île f'ius-lô eu une- aÊni. i>.i" nisiîipaûnei pc. r lea Fla-.-irta ci uïk> autra. V* pour la Wallonie» L'adûùi^tration des Flan--iro? cai^ervora son sr^a -Brn'ircl'w, oolle 7 j.-c?nr la Wçiloii'ie sera txsso&fifer^e à.Namur. ]1 Ùr.e cwt%oria (ie mesar^ adiaiiKskatrivea seront ns^irre.l!emecft uniformes, pour tentas I"1 detis aras la dfirecaion de la divisieçj- poiL. tique, laU.es par exempia iea retenions db voi-itaga avea la HoUaatSs, L'alimje;;feston ^ ot les cultes. Sous tous 1» autres raipp^>rta, la te?3 (l'ne ^'rianr-e, l'a-Tirait.ire et l'in-strr.siioa publique, il j aurait une s^t>ara-tien mtéric-wie. Il y a lieu c^in-sister sur lo fait qu'il no h s'agit njullèment delà proclamation d'un Etat' eaç autonome flamand, mais bien d'une autonomie administrât've que la race flamande,, qui a La majarit$ dans le pays, réclaane d'épais plusieurs lustres. }Q lia commission principale du Redcbyta v oç est db s€*n (^àt^ occnpfo ra sVkw secrèta é_ de la questian flaaaaanée. Mous sommes au-^ tarifée à dSte» qu'on paa<}ç de la discussion qui a ou lieu, conclure que l'Empire allemand appuiera et favorisera l'accomplisse, menî. des vœux des Flataanrls." il ^ A bord d'un sous-marin ^ I.» oapdtowe Jacoteore a comiasistiqa» a« ^ journal ,,Politikea", de Copondiaguc, se» s** impressions sur son sâjour à bordi (.Vun. 'r soastmarin : o- t }ô. — La ooœmausiint du saàB^marin! all^ à mar.d qui a ooulé mon navire exigeait que é- ma femme, nocro petite Bolveig ofe inox, 6- nous nous rendis-uons à bord du navire. refusais, mais rien n'y fit. Mon 6'4ttip»g» 5, sa rejïdifc dans deay. cavO^ts^qnâ trouv aiee.yi ii loin rlerrière nous. Ma femme et-mai éiiona [b- fort surexcités qw'on nous s6parât de nos i_ hon>mes. Personal ne quel danger au. nous attiMidajr. 0a nx>u3 c'xla la cabine d- le. premier maitre-timonier et, ooiome n nus do- 0- viens y resfejîr tous les trois,, vous pesisoa 1- si nous étions- à l'étant. \u surplus le ra monvemaot des machinas é/a:î tout uouveaa la pour nom, et l'atmos^i^re élait étouiftmtc. i- Le sous-marin est une grankb machin© im^o par des routages qui s'euohainent ©omirRï c«®c d,ui>a horloge. A bord du sow^-maskr, H s»1 trouvait un gramoj'thsowe, qui jouait sou-ir vent la composition "de Grï3g*? la mm*Aie l3 de Solveig de Pèer Gynt. Ton» las matin», a 4 9 hairea. n<fo* neUte Soîv«Lr iVt v'±re%- tU3L li^e par c& ohaat,. qui ampruntait auîx cir- a.p- oonsfeances ujn o&raci£ro doublement émou- ct vant; De nombreuse okai^sons novYàgieaaos xiL- et danoises nous diTBBfcisejiaa't. 1 à Nous étions depuis deux jours ù. boni du la sous-marin., lorsque nous assistâmes à un (fe s|>ectacle terrifiant. Un grand vapeur an- (le glais apparaè à l'ouest- Le sous-marin in- ier t-.ma au vapeui* l'ordre do st opper et i'ôqui- la- page dut descendre d'ins les canots. Coimaie ^ il s'exécutait de inûiivaase grâce» plusiaurs P3*" coups de fou furent tii-és. l^e bomharcàKUeat ^ oominua, et nous comprimes que 1 équipage 011 s'ofcûv- rcradu dans las cinota. Le soas-marin °y~ re^ommoa;a à bombarder le vapeur anglais, p-° dans 1 intention, do le détruire. Los coups, ^a31 de feu avaient san3 doiute attiré desii^vires ■>us gK4*rr0) oar nous aperçâinea à ce moment lJ' un ©oatro-torpilleur anglais qui sa dirigeait "GS suv nous à toute vttypemr. Le sous-*iarin ^ lança une torpilla qui provoqua une e.vpio-si un d'une violence inouïe* Nous croyions b notre dernière heure venue- Le vapeur anglais étamt cliarg-é de munitions à destina- . ^ ion da la France, fcouto la mer f it l*>u!e. an- v0;"- 'e> lorsque 1e navire coula. Nous pi m. oir Seâm-is- ra^,i eme«t- Peu a»i\.s, le contre- a.ùl "o^iUanr {ïaasaii. avec une rapi.itâ veitigi- no ncuse auKiessus de nous, mais, houreuse-mont, trop tard. Je ne pais comprendre que Ç; le sous-marin n'ait pas éfcé avarié par 'a ra. fbnnjKfctMa secousse, q^i nous avait projetés mit la sol. Toutefois, on canstara qu une ïnachino avait été endecaiiaagve et cjue le ju s sons-m.ir in avait peivia une partie do saea- an- P^oit'3 de manceuvre. Après \aie coaite da. or; libératioa, les officiers décidaient de se ren- 8a cire au plus proeliain port de réparations. li_ Aussitôt qu'il fut }Kjssibie. le sons.mai-'m renionta à la surface et il voyagea ainsi En :•> plupart du- temps, le long do la côte de je l friande, au nord des il^s Shetland. Ce m.v n'est que là que l'équipage da aews-asarm leraaiaa. de r'^-rer les avaries di3 la ma- g,/u chine. N^n-.s étions tous daî'.s une grande ldl. iuroscitati on, oar, à cet endroit, les bôvi- ;Jr^ .-noirts da gïtrde anglais et les contre-torpil- >nI leura étaient parUealiùcament nombreu,x. Nous jit; *ar avons haureuso'ne«t échai>p6. Le oom- jp. n.ucîant, d'une gr^vade expérience cons'.ais- aer- fco^îtus le®-voies par où il était partiale à ?-e s'écbapT.-or. ert J'avoue boçb avens eu 1 impression pa» jamais nous n© reviendrions vi^ tsde ae. cri torrible voyage. Ixs plonges noiu':xreu- ms ^es ot les losgs séjouis, qi.i daraàeat par- :.i- 'ois (le quarante à oimuanta minute, au.- i:S- V&ssioss du niveau de la mer, produisirent ai, nr nous iieaviant tes prierairr-s- jons» une gi- mpressia.'' encfeaorjàiiairBîoeBMi pénible.^ i *>rp- >n. (uo nous desc^i-aons aur jxlia» gran-ic" pro- pa_ tondeurs, ce mouvemont. £q> faisait en un. tour )lie :a main. Connaissej^vous la sensation que ^ "on éprvufTQ quar^, on rêve, toy.-fe vous >n- 'chappe ;à que voas tombez, ;:a':a :.•*/: ^up- juc- ioaï, ao ]^*. s ou plus laaa ï C'est à peu ad- »>r^s cotte sensation 'pe attt !e i v --.Marin s''-'-'levait pra> !ue ra.. I0 • A:;-. ii--.J. K\'u WB&B&SI& OÙ le pÔlîSOOpo. 'û- anergaaik à. la surface da Peau. Nivis dv-mes pèaaager* ci reanouter preâ^io dix fais af- par jour. Laraçoei ikj»s r.macitions ci fue vis vr, }roo.,7Te&- étaient ouvertes, nous- r. i vis La- ias ssussaiiaa i3« passer. (î'im four c'aaaff-à l1-1- kiOB mie maison glacée^ C'était un ohan-^e- iséâ®Lêît de temp-ar.tjire qu'un ci'dl no ptt'i!-:i* r^s supporter lozi^;tenip-s. U na ©auto ^-tre 203 pire àuts l'enfer^ ^ . . X^a nourriture à 1 #ord- du sons-marrn efe»lt: ivei bonn^! ^t alx/r-d^nie. Lors uie nous l'avona. >71 i rencas tr^j Le sons-marin ôfaôt en roi-ta de->ur jy.us qna-ira semaines. Noaraioins, les r^o. :io- viaioas de pain et da beurra étaient :û*xi-•n- i^ante^-; ji y, avait surtout da caie en grande ô'i -.jçttHiiité; "go ApJiiS ' notre arr "fa dans la mer du ;i- Nora, lo Commandant du sous-m-îr'ni nous i1'3 promit que si nous );ai".>ntr.«ons valeur te) norvégien sa dirigeant vers l'est,, nous se-riims vais k boid de c-e vapeur. Vi-v.l Kureuv->iVl sçsacsA; noua n'avons ai^rçu au(--ai vaçrur yr~ sa dirigeait vers l'a-1. lia isoayïiftni^-t KV (Va. aewajaaaflca ma dit alors q-aa-1 aa ra»3i«t jV ÎJoms-iiiff, afin de nous mattre à- feahî; ■ll* d'un ahatatiei- danois-; mais 11341s ?Ta r-aja-'-ii coatrAmc% a«cu® ohaintecx- Par oontre, u.a.' ^ eivûJntLei- hollaodais fut arr'&i pftr um o&wp ^ cfe feu averli&acur- A bc.r> da a? navire, se tnaiviûfc un a*|nipQ^& dî pïise cotnposé dî un officier de ms-Hne anglais -et ds ekw? «c©i-me^, chan'é cFsBwnsar le navire éfensfi un ixire anglais. L'oîfioier do mariner an^iaie i;.,it pria à bord du swts-maffini. 0,tsmÈ »trk. 'T angtais, ils ra;om:.t l'ordre c*e> as rendre ea A-n^atana à bord d'un des cu-: j aot«. L3 chalutier heilaadaia fut ^.ib.'râ et prit la direction d» i» HolL'aafite. ^ Elu» tanà!, woxiB roaorjz^rKJrnes va-, chalu-"w tier aagiaifl% qui fut. oonle p^r mn o:>x*ii do "j0 ffea, après que eut puis plape 1* di-.ns- les caoïoî-'^. , ' Nous ôfcioss. à c^ me«ic©t à- prOxiunVi ào ^ l'Héiigolaa;!. l>a grands préparat'f> tiam% ■ ^ t'aita. Tous les hoïxymes, au noB^bra cfe #3, montècoHt sur lu ];ojai et, q nanti non»-. tr^»f«s dans 1 ï baie d:I16ligolc«ar3, Lorebs»-^ ;re, aomposS de 15 hommes, s- unit à- «sfr-j. cuter des chants nationaux ai'emaf^. I c f>'0' conunandittii sa trouvait à l'arriéra, ayaéit ^ ma psTtitè 3aivol^ à la mai», ma feaamet p'3 c* ïo£>{ près (w lui. j.c. coflsraMWctan* a^ady opii»>. ,a* gle sa. croix de U& au manteaa cb S^lvcig, en li'ii disant : — Tu mériterais oelis «rois, pare» que ta es la premi^rd petita fillts api ait fàâ* un voyage an&si (JaRgereinr à bord d'un sous-marin, mais seul l'Empereur p^at ta , ' la donner.'' e" La-eommanctwït, owvpœaft » .l'aida- ds f\\n canif un inoiCofiu da n*baa da a* e?o#x nfe 7' far, le damna à ma netiie fille, m itâ càr saut : l" — Gocswvti «coi m «ouTQràu d» ce, ® Toyago." t 31 lui fit «î*ajv ensuit-® <f ua joli rubaa 0i' pour sor hârM- En mame twaps, uou* partîmes pour Héligoiafid, où le cominaryJa-nk avait s-^usf doute annaaeé son arrivé^ par »» télégraphie sans1 fil. Je v.e m • ia-i-s ; aurais imaginé qu'il y eût tant de monde à rlôli-goland. Bien qi;e la population eut éfcî en-&ti vo„vée an début de la guerre sur lo aon'd-'r9 nent, il y avait encore de nornJirentc civil» ^ et piuêûear» milliers de militaires, Nowa avons <"ité mvas avec etïtbauâaama. Oronouo log'e», ma f^nme. Solveig et moi. dana ub hôtel, d'où, l'on avait une vu $ magni^que \Q sur iléli-roLind et sur la mer. Noaa avorts 6té fort b.ion traités et nos nerfs se sorrEt un poa oalmés aprè-s un sé^anr da hoife jojurs Ç0 «à bord de ce terribl e sous-marin-. Le laEid?.^ ESt main, le commandant d'Héligoland nous: vh rendit visita» Solveig reçut. ime ceiniture Oe » sauvetage en miniaiare, qui portail! Qîtte ftr inscription ; „Salnt de iM^gtâand." ïo t- commandant nous traite avec une grandie e- acuJwlità et notre rxsàitc Solveig^ ro^a-t, tant Ài ôes militai r«3 que cL?t> «ûrila„. de nombjoBtx lo ïouete en souvenir de noirs séjaar. îs-cr-e ka étioaa cerfcain€inent las premier» cfcmaî^x?.re a. qui, depuis le début de la- guerre, RÎaat w-» arriver jaur l'île eilr-bea, R- Vers midi, non s fthrear «onduit* à Krd î, dAun cr^itre-topplllenr, qui Eoua aïaççja n 1- Wilhelmaka.vea, r^oii, aoeom^^^» (î'u» ot. -e fiaiar, n?ouô psrt:m*5 jïrar H.antSonrg*. Là, b, nouff" furewâ' «anfife ,;rrr fe^a-a rw!*bç «fcf ©C5f.« I- , sot eïtt Nor*<Sfit. rtràimMi sivt 101; tir® r^ririrtin et S GOMMUmQAJI du des Puissances Ccidrales* un 4 _ !R" Scrlia, 4 marsa — OKieiel de 00 îawi : Théâtre de la guerre à l; Ouest. J Par sui;« du tesnp» brumeux, L« opôtKv-Vl.y lions sont raetees généraienaent limiiées. Sur plu-sieurs points, les entrepi'U^1 de rw>s ^ bi*ou!}>eH ont ôtô fruccuaases. Près de Chiliy, rm orttro kounno et 1 Avre, nous a\ ons ilut " tisonniers 18 Anglais; sur la roane Etam-, " ' venàon, plus de 1(K) Fiançais sont t)oait>.s entre m» maint, oi, des deuac côus de la i>oiier, dans la Hautu-Aisaca, notus avons /it oap.ui-é 87 Français. rin Tliôâtro die la guerre À l'Est, lo- P^a d'opJrii-tion importante à si'gna-ier. Le >21S froid rigoureux continue à sévir, m. Front macédonien. ia- I-<a situation est inchangée. L»e- • vf « >n. Berlin, 4 mars. — Oi'ii iel d'hier soir : r&. Aucune action importante. g1" _ # * * . . so- usetlm, 3 ma.i-s. — Ofnoiea r [ue A 1 Ouest, de nombreuses opérations de la .patrouiMa ont - to (i^ecuttos avec pi?udepea téa et hardiosaa. Maigi'é le fcempa couvert (& la me brouidiA-d souvent é]>ais, il y a eu uae le grande activité de patrouilles, acoompa^ioe [v&- àa. couiljats antre avant-postes dana le ^e''- >â. fceur die l'Ancre, où l-as> Aillais oat. subi nu des pertes sensibles. L'activité de 1 artil.«irie as. a été peu importante et elle ne s est resn- rin forcée qae vets 1; soir daus cert i. s s^c- jsi tears. Au sud ("te la Somme, les (aérations de ont ét^ moins importantes. i;Var qsiatrq points, Ce nos attaques ont infligé des per es à 1 ea- ân aeini et nous ont va.u 5 prisonniers. Dans iar La région de Moulins-soushTouveut, au nord ide ^3 1 ' A isuô, après un< violant bombardement i- onnami, nous avons repoussé ime attaque >il. prononce le soir. Une î'orte canonnade a été jus airigée oonira nos position» éiablies à l est m- d'Avaaiacmxt. Au coins de l'attaque proaau- is_ eée la 1er mars à l'est de Bouchez,, Ten- ,10 nteni a subi de fort^ par tas} noua avons oomp-ta 145 morts anglais. on Au coûta da l'attaque frucvuqusa signa.l''a de à l'e^i de la Narajowiaa, la position en;ne- ^•a- mie a étî fortemerat 0-a.dammagéa et nous ir- avons fait s.vutcr ùix boyau.v de miaes longs .u.- da vingt à qiuitrs-vingte mètres. iTit Ea iloumanio et ea Macédoine, tempêtas :ne de neige. fS- Dama le coc.raat du mois do février, ncç»9 -o- avons Hait 4,800 prisonniers et nous noas lllr 8amœc8r emparés (le 89 murai lion s es et de ae 20 lance-mir.es. 'us & !p_ Tiaune, 4 mars. — Officiel d'hier midi : eu Front de l'Est, s. L'esvtrgarisa de nos dtttacheeneate dfassaut ^a. optant a.;r les bords de la Na-rajovka-, po fait &'armas mau^onné dans noiqe coamnu-V\~- aiaivé d hier, notas a permis de câi^m*.:r âs 3 ofiieieg-s, 275 soldats et 7 nit;rarfi.v:vaas. aa E'rès de Voronczyn, e;ï Yoîliyn-t, une ns pointe du mtme goare a été poussée par Çfé uos d-iraoliom-anis jas^ju'à 1 kiîoia -tie eft&mi n- à l'iutérieiyr des positions ennemies et sur kUt- une éecsudne da front de 2 kit-un-'tacs et tre demi. A coite oaoas'ion, nos tre-upes ont saecagé de fond on comble les orgaa-sa->it. tions défensives do l'adversaire) a-près quoi, •:vi, cllos si.mt rentrées, ramenant 122 prisante- na*rs. et 4 m-UmlieuaefS canturaes. 'o_ liront itaien. m- Eâi ccirtains t<adroiàs chi secte-ar de la Su-•de gaaa, 1 îisiâl'kaie italienne a dépioj) â, ptvr LUo:iaeats, une activité vigoureuse. T3n dé-*u tâoheEQQs^ eiisiemi, avançant conli-e nos lins guas pràs do j-oureVle (aur les Ixzrdjs du ar Maso), a été immédiateseai _ refouiû daas a- 5a position. a- A l'ouest d'Asiago, une patrouille da1 ur landW^irm tyrolien ayant franchi, de nuit, .■.A '-e ravin da, l'Ao'-aeh, pris d assaut, à l'hast ïit de Canovos,,- une tranchée ibalisnne et taisé r3i ia résistance de» chaenseurs, ost reveiwaa tfe Ja- œiia peinte (te raftcmiaissanoe avec 11a ear- L».iV tain nombre (!e prisonniers. io Fcaot du- Sud-Est. sa P.i;ai à- a>gaaUr. .m. a • a » - Cî wy? cïnlinopla, 3 mars. •— CfïiCieJ <^1 ITÎI grand qibart-rer gécéars'l ; âs Sur Ls dévora froisis, pas da clu»gs»«ïai à sigailer poiu* la jouaa'e àa 2 mars, si, — *»- u- Cotîîmiiîîiaaés de» armées aiHée» et, - Paris, 3.mnra. — 0??iiial de 3 heures : l1" A u cours ùa la nuit, nos reconnaissances ; ^ on* r&usôi plusietirs cowps da nia-'ii sur ie> : tcaucliécs ouuaiaiaî pi'ès de Moaliu-saas- j i vavou'u, à l 'a^t da la cr.ia ^>'0, eii ôjret d'Aixrenu.wrt, et noua a.van» raxaesié des pri-„ sonna etr« et du matorij. W. * * -t" Paris 3 mars. — O^ci'dl de H l'oi'ros : iai -tv d'aii -Ueriob assez active entre 1 Oise ,J" et 1 Aisne, dafcï La r -g'on sud de Nouvron ^ e:, en A is-aee, dans 1? .s-eâtaur da iium-;it iiaups. P® 2oarnés tîiiîma sur ls reste» du f^oat. y>- & * & $1 Londres, 3 mar^6'— Offici# da sc-ir : • Noua avons réalisé auiourdi'hui de nou-re veaux progrès au. mord de Wai1.! encourt et ci'liaccouïi?, ainsi qu'au oorcS-ouasi da Pui-m ^ecx-aït-Mostf. Des »ontre»itfaquôl tooaies, tô érigée» dan« ia iï^iiinée contre nos posi-8»jn.s avancées a» nord^oueat de Gneuda-« cour» et au nard-ou-aït ae Lagajr-Thiiloy, Ï.5 owt c4é regov^aae» ax» dwa parias pour i- l'einn^mi. Au coirrs de« combat» livrés- an^wsœ^hui se- fîîxr PAncre, P26 prisonniers, parmi ks^uals 1 offieier, 3 mitraUiousee et 4 mortiers de ^1 tranchée? sent restas entra no^ mains, r- Daes owaç» ue main oxécut s le miattii coa--li ïre la» lignes alVîaianàa® établies vers l'An-r oie tt? CaltoflO nous ont valu 20 prisfou-^3 nierp. i- La nuit deimièra, un. détaebicsBUBZt ennemi a- a vainement tenté dia pénéirur dans, nca i- t-rânahée« établies au sud-est dje Eoclia-(g oourt. b Au oours da la journée, grande aefeivité 10 da l'artiiterie annewiio prè» de SftiUy^^aàiBi-ib sel, d'Armentières et cTY^iest ie * * * ls Jtlfime, 3 nmr/s. — 0fia.a-l du grana-qnar-it tier .général : 'a Hier aîieore, le fou de l'artillerie: ennasaie a- a été pstrbtcuîh;5i-<5meat viraient d'an» la rà-is: gioîi witatfe à- i-'est de Gërz. Notre artilla--o rio a e^^a-ceittent répendu i\ ce fou. te"' Lo so»r, un de nos déUi^hements a p a4-e tro à- l'iittp^ovista- dans' les ligne» crrajem.es !e étal**** dsfî-ns la région de Tivoli et y a it. prrrvoqtté du (ftaairoi. ;k Des avi<ms euaaetnâ» ont lancé dear- b^mt^as a mv Gorz et s«r Valor.a. Les e^ploskns rfi iriHït jwrf (K*vn;-«*•!!£•/» de d%ât«. Danft l Karst, rx>9 atâaiwt^ or.c- lancé <5* hetrobos sur les voies de commumccaioa «çtivée» à sS l*arnèrw du front car?imi. iV ■L Pétrogradl: 2 mftr^. •— Officiel clit ; ai.? ^ éte^-irKijçw* gén«fcr?rl : f.„ k> tronè à Ponestv atjioiaardes réeâ- et op^ua^Otis <îa re-airTr^i^rr'-e. g£» Or FIGIEL^ Sur la front en JJOujmaniû, dans la région sitaée au noitl de La route Jaeobeiii-i-1 : Kiîapn-itcng, Je oombvt oo;aiane. I-es Aflle-inaaàs ont (iiri^ lino eontr<v-altaqu'e conîie «v te® (fétacliemciiis roumaine qui avaieeut 00-cupo la veilla une haut air pr;s du- viltogu ^ de ltd£'.;ss-.i, au nanl de la Zaval, et les Y_ ont foa-c s a cvacirer c»sàie positon. ^ Au rrordl d'à Rimnis, nos eoiaireurs ont ^ détruit deux postes do canapigne etL.nem s r ' et ea ont ramené 2S prisoaniers ci 2 nrj-i"a l.railiieuses. D<if;écii6s Dsvefass I'ariïî, 3 mars : Le Comité de d'irecldoQ du parti socialiste a approuvé par 12 voix contre 11 le décret du ministre Thomas raadani obliga-. . toire lu recours au kit*mai d arbitiuge en cas do grèves dans les fabriques qui travaillant pour la ddonss naùoaaie. l>es Oi>ze opposants, parmi lesquels MM. Lcu-^ guet pi) Mistral, ou-|j vivcuiem craïqué ce uéerefe, qui cousu.tue, suivant laurs dêdlara-^ lions, un. cruprèiemeîit illégal sur toutes les ^ basas du droit paLuia. Ils ont protesté au nom (te la Confédération généra 1*3 du tra-^ v:ul, qui réunit la majorité des syndicats ira-nçais. Le décret sera discuté à fond a<; l'? Congres national d.u parti soeialisfle, qui Ci5 doit so réunir hindi piocha in à 'l'aies et- a r'~ porté en outre à son ordre du jour la 1 question do ia reprise des relations avec les social ta a> allemanik et austro-ihongrois. ts, v :1" Paris, 3 mars : lai „Pa.it Parisien" annonce de bonne ^ source l'introductioii imminente (tes canes '' de ofearbon dans tou-te la Fqance. Les rm-port'itions de oharboa ont accusé en février un (kficit de 38^8,060. à 400,000 tonnes 00m-5St pttpa^ivoBKRt à la moyenne des trois mois a~ précédais, lesquels avaient accusé une diniinction eoasi^rabie des imporaa-08 lions, il est imposable pour le marnent de compter a«r plus da 3 % millions de ton--O uea par mois, alors qae ies besoins s ôlè-a- vea-t de 4 ^ à 5 millions, j.a supprcs>ian us d'un certain nomV>re de trains da" cho-i ns gs (fo far a réduit Tégoramant la liadoiri, mais le 1res a doit (tre compensé par la re- r^c- e»! tion de iar eonsommaiion. « * * a» Paris, 3 mars : as Les journaux puissent un app?î aia pii'-de bîic lui reodannandlant de souscrire des b na du Tr.'^or à trois et à six mois tt des obtèga-Sona de la- Défense na4.-?ana,le. 'Ces 1 *• obligations seront émisas à 97.10 p. c., rapporteront 5 p. c. daoiarOfc et seront rem-ut boursa^as ea 152-0 et 1023. Il y aura, ea a, outra, une amissi;>n au pair da nouve les u- obliga-tstai-ï 0 p. c. à Vée-h/a-nee de ciruq ans. s. ^Iilan, 3 ma.3 : ne L'^Avaatfc'' poi»3ie te texte &z for Ire du ar jour prop «i par le a^paté IFcnrico Fevri : ai „ La Chanuar-e &e v <•'■'* »«& t autel l.i ;-c-cté d ap-ur préewfction à l'%arè des hoftnne» politiques et qui' ont prôné ^ foit dfccïdcr la. pa-:-tiei;it.i-(ion d» ITfoiiïï à la guerre et constate qne •*- ka o:«uses piivci^Uâs du manque d app/ro-■ij visiaaaŒoeîit et de la baue^e dn change ie-u-> mrsatant à la façoa imprad :.:te dont. 1 IkvJ.ie easÉ 'a c--\t gîierre et à. l'al.s.auce d'un accord ps^aialîls posdfôf avec les A. U-'a Sj.r u- le ternaiir éoonamiquo oL financier.'"' ar « ^ , • * !i Lr^ LioncÈccs,. 3 rmm : J1- La (.conseil de l'aimés a d'orotê la revi-M si on dîe t >u<os ies extiaaptioiifl do service ae-coai'i-3 à des hoaiuics âgés de moins da 31 ans, ecsiésiasiàquaîi et étiuliants ea t!>.'o-logifi y oom-pris, estiman# indispeasaiâa i'ea-Lt' rôksa/jut d uni plus graaai nombre d'hom-;acâ daikî l'armée, la guerre cbaaà eatr'o dans una iihasa critique. 1 a» ^ * r" BiOfuSre®, 4 mars : i.£> miaistre Btoîarsoa a prononcé h'er soir aa discours à Cardiî; il a dit outre autres : — Nous.- avoM dieidâ de ne riea aban-dcimer au hasard:. \jb gwivernemer.t ne psiiïiîitLi'a jamais qao les' eKectiKr de l'ar-mé« -et- sas appasjvisiaaaemeata eu misnîticos ne, répondjént pas aun oliif:res que le haut comrnaiH^ainesit estime devoir être atteints i pour que nous puissions reporter la victoire. Dca œniainss de milliers d'hosames doivent; (Are disrioscible?-, aie», iasterâts et m lâo» éqaipes, afiai que les raiforts néees-q- ss.ii**> ;l 1 nAvai% pivLssem-t être fourtiia régu-al lièrçmenti En outie, dun» le pny-s, chaque X-t An.giiûa et ohaq»ia Anglais© doivent trava-il-i- 16F iMpf.iT la gmei-re. Si les inscription» vo lonteùre^ pour le service» civil sont insuffi-saata», ]<s" gouverw«mont décrétés^ la ser-: vice obli^ltoira?" se * « mu 4 mars • a- On. manda da La IIa»ye au ,badiner Lo-kal Aiizjaigei*'' ; — La «rrviea civil en Anglaterra demanda vus tel nombre d homme# que l'évoque de Tjondres a décidé de fermer toutes ks égli- a- ses de la capitale, h 1 exception de huit et ("5'eiwr-s elles. En eonséquenea, les ewîésdia- i- tique» et le personnel de 00 église deviea- s, dront (fespenji>Us pour le sarvie» national. ■i- * ♦ n ^ T>a Haya, 3 mars : >7» Le rapport dés sections de ia première Chambre sur îa budget loua le gouvernement- d'avoir reusai à fcerair jusqu'à pré- ii csent le» Pays-Bas à l'^art do la guerre. I-5 II earu-tefcc que la dette de F Etat a, jus-ia qu'à fin 1916, augmenté de f»00 millions. i.-es dépenses provoquf-e9 par la crise >'élèvent aotoieCècnent ^ 20 millions par r- mois. Vu los circonstances actuelles, il est > impossible de procéder à la démobilisation. Il V imposa qua l Etat installe de nouv«*les Ji usines [tour la 'Ua-icatioa d'armes et de munitions, et qu'il organise ce'Isa qui e^i.H-1- tent on vue de la fabrication de matériel de guerre. Divers député® avaient insisté» Lé sur l'utilité d'une collaboration des Pays-i- Baè avec d'arbres Etats neutrçss en vue (F assurer une paix durable i'Etarape, mais la majorité s'est railae au parti de r- 1a prudence et a estimé que la Hollande». ne pouvait à aucun prix s'engager, ni Visio à-vis dn pr^sH-esrt Wilsswv, ni» vis-4-ri»- des > neutres 'TEurope. *• • * • » Beiiia, 4 mars : ^ Chi annonce de source autorisés l'rnfeâ-B Bente pa'/aeation de l'avis invitant? le pu. a ';lio à souscrire an wbdèm» emprunt- de ;«ufflrre de F Empira allemand. Le» sofcsorrp->.s tion« «pr-»nt- ouvertes pendant rme p-rrode s d'environ quatre semaines, allant du 15 murs: . • au 10 avril- Is* titres de l'csnpront cornas prendre.nt : 1^ des obligstioïis 5 p. e. émL, à à- ^8 p. e. (à p e. poer las icsenp- tkrfi. au Grvîsl Livït» bloqnxes jasau'au 1T: avril 1 Sq$> ; 2* d'S- bons du Trésor ."? U-.' c. r.«fu:a:ursaMes, qui SKBOBt ém's a» pwx de ïtà p. e. de seront «sseiatefttEw i- nino' tfîs'inefcs des-btoa^ 4V? Tràffor >omis aw-VVpjs-. ï-rant«rf, VISIONS BRUXELLOISES Le veuvage ni- do îa Halle - aux - Poissons w- go . [l08 S'il est une fàgjura, qui em^^runte à l'épo- nue de l'ium*je que nous traversons »nt soa et sa portée, c es>i. bien ceiîe qui 1 s s exprime ainsi : ,,Arriver comme maroe ltj„ ea caremo", c'cst-4^ire — chacun sait ya — s'aitaaner fort à. prapa>s. Eh ! t ija, no.,s sommes depuis quiazo jours eu oorMna, et- ^ o'esv eu va.a quo nous attendons ia laar.'e. Comme st»ur Anne, nous ne voyons rien venir, et Pâques, qsii marque Ja fiu du taïupe d'a-bstmcaee d ai;iinen.;s gras — oh ! si peu ! — sena frofeabiamec-t passe drpuis 1 " iongieraps et peu;- ira aussi la Triai!', sai.rs 0 i]i«s le poisson <j-i? nier ait consewii a revo-'"ai" n-:r à son popuiiire ma-rah^ brux<i'oi La en min que est en dou :l. c3" La balle, ca ré^nai^ à oertoins ^>u®s, f** une h» partieutiAre anwuatloa îa lon-g dfei 5U" échoppes, sur 1« ta^v dt.v ;aelles som-Cû blairât être vernis fedioaar cios bancs da Ja7 paissons aus glauques pâleurs, tandis qan das étalages mou^itt- una oâeaa- fraiclio dal-gaes, un peu auivae et talée, -es» au^ur-(V" lisii presque muetie... comme un* carpat. ^ Les oft'ri-s des m^reiauide.-. laiicJe» d aae aj.i, vojx >touOe spacale, ^jisrs vives ripostes à l1*1 ceux qui ne SfiRB^âccib pas apprCcior aw. a mè'ma ûiux renrsr arriclcs, les c-riirdas mtor-pe-1 liions, les appels, le bruit des ruisseâls-r.l:0 mesits d'eaux, lo cjcaqueniont das oolls et 18* des tonnelets qu'on dâaiiairge, la piainte (ks mannes et- des paniers Jetés sur ie sod, le?? propositions: ebs;x.?antes die?? marchandes da 1110 eLtroa.s, les avances dt-3 veadeuSas d'hui-ires, le tofetb-boftn de Va fouie, le Oqv-ge iit-s criées, tout oala a disparu. C est îu âa-ier tenant le silenye et le i^meàllemenL La haiie aux poissons est de enuc prostpie uo morwmaat. ftm^raire. ( si croil y maaeiier sur des pierres tomisiles. lï" C'est presque wne pQrtejit'baîioa qu'a ap-^ portée dans les Itabitu-ifts; bruix.elioises ia sîtispensïon des opta-'iio^s du mairoliô aux poissons. ,,Faire .te vr- ;iro !i'' était wK-ré dfua.s les trad^i-iaris, on proumût dice jlts exactement dans h*s moeurs dis rooi'.toihv do nos concitoyens, des pui-s, da caisx „n e ua-tiîs" de la capitale., des vrais Bruucelbois &n detax mots. Ces joye.gardas, •-vs.ive.ii en petites basetes ôjntiaa^, .-e reaàaienl-iis ra%_ bien exactement vers le quai um . i>o:s»à-'' lira 1er ]>our y choisir a l'intention oki dlI-. * ner familial une demi-raie bien fraîche, un ; " aiglefin, un excellent morceau ce cabillaud, voire quelques d<'iicieaae9 soles ï Ja ne mej V risqaerai pas- à i'ai'iirmer. La comptes;ee de Fut ménagera lnur était pent-îtie quel-^ quefois supérieure ea ces matières. M :ls ta-dépend'mimait <àe curieux mouvement à u'* l'intérieur de la hidle et qui dôborde à l'extérieur, da iwouîialia, <>as claiaeors, des expressions p'.ta^rç^ues, cas eXfluves spé-. '* cautx, on rencontoait parfais de ;,beii-s n a-' ' dame^ bonnes ci honné-a-s i Naargeoisos s'il en fat, mais quji ce ;'«wr-fâ remblaient piua lc2 qu'à 1'o.oàioaire e-' «c sa courre a.-aieffil Kt pas «Levant un cojnjjwiio.:^ (pai sentait ua ne peu son milieu du moment. La temps nécessaire- à ces *: on s Bnixel-l®* lois et à ces mci&emes Bruxt^loises ja>ur ,tô acheta- leur poisson ne réclamera;t pas un IU1 quart d heure. L; cependant beanooep — lo ,JX terme est im peu o.cc&ssif, disims d nc certains. — d entre ces acheteurs da ve -<Xcedi matin ne rentraioai; chez <aix qus (lias le courant de l'apa-ôs-msii. Qu^que^-arLa |>iu^ prévenants, ou soucions de s'épargner Lire ie- légitime de leur épki-usu, envoyaient leasr da acquisition à la maison par un oommissionj-o- nairo. J'en ai co&fiii imi qui ne réiuvigi-ait "i-- le do-mici.Q coa.juga-l que le soir et, la pin»-a}- isart da temps», les mains vides. Il oubxiait •o dans un en(âoit ou l'autre son poisson ou se ïo laissait subtiliser par un catopignon... facétieux. Le ,,plat de grognons", eaimme on dit ici, qui l'attendait j»our souper ne le ier corrigeait pes, la senumt» suivante, •re Et où ceux qui ,faisaient Je vendireiT' î«ssaient-ils leur tcsnps '? .Ah ! voilà ! Il y m- avait la tournée qui 11'étaii pus tout à fci-j ne celle des grands-ducs, mais exerçait une >r- caractéristique attirance. Elle était consa-ïis cr<Se et avait pour les habitués heVxtana-ut da.ires du marché aux poisaons la force its d'une mstitmtion. F'e mon temps, car ic- j'avoue que j'en fus, on cc<mmen<;ait par «s. un si'out chez Toarou, on allait prendre un et apéritif chez A.ug^ist;ine, vkfer un pale-ala à is- la taverne Albert. Cfauàoataas, si-rfler* uk^ U- ck-ani au Cheval Marin... On s'abreuvait ue dans bien d'antres liouix encore <3e* environs il- pour terminer génoraiemejit par lo lambic o da l'Ile des ilouohes. Quelques damen che-fi- mioaient de même faç.^u, s'attardant «n sr- d'interminables parlottes, enclines aux. coa-fidcaces, un peu pompettes, se retrouvant a,ussi à la Porta Bouge devant un damier vtare de bière et un sachet- de c-navettes ,o_ ôpluchees lentement, taialis que, au logis, le mari déconfit se soumettait pour évitât ,30 les scènes. Sa discipline était rûcosnpenséB dtj {x^r un Ixm souper maigre. li_ Nos marchandes de marcs, ont un lany Hit gage spécial composé, il est vrai, du beau-ta. coup do lieux communs dont elles ont eq in_ les oreilles rabattues depuis leur- «olîance. il. Elles sont servies par une volubilité qui fait pour ainsi dire contraste aveo leur particulier embonpoint. ire Les poissonnière?!, a dît queiqw'uc qui les [&m ooniaaat bien, ont la parole aisée, le vewba ./y. haut, le discx>urs imagé et tout à fait na-.0> turol, la riposte prompte, l'attaque plais fa-[S(1 cile encore, et il est extrêmement (FtngpraaK de donner prise, par urne réflexion naïve jjq sur la qualité de leur marchandise, à l'esat-ar i>éra?ice torrentieUa de leur fougueux réf»er-toire. Depuis Mme Augot, la légendaire mar-nu ohando de marée de la fin d)u XVlIle siè-^ ele, les traînions ont été religieal-iement Jê respectée», et ses descendantes eo sont trans-mis, de mère en fiàle, la clé de l'.,astico-iel '-oge" et de la mise au pas (tes clienoas lx>ûrgeoise8 trop méfiantes ou trop marc-hanî-•tu tleiLses. m Voici, de ces manières, un spécimen clas-^ ei'.pie : — Avez-vous dé la raie, madame f ^ — Est-eiîie bien fraîche ? ^ — Mo oui, sais-fcu, madameke ; elle e-t 0S anssi fraîche que vous. Mais qu(â pli entant vous avez là sur le bras, madaineke ! "vfo, Qoiat, regarder, un peu, <:a rii déyà ! Wa solioon smoeltje ! Ça. doit tirer soi! vofcî mari comme deux gouttes d'eau \ u. — l'-omlrren votre raie, madenne ? !Îe — Ma nie, madaaneka, ça cof'to fa'ois p_ £rano» cinquante, parce qne ça est po&r le vans, sa -ez-vous ! rs: — Tn«s francs cinquante ! Cest un. pea n. clier. Si c'était» encore soixante-quinze ©es»-iL tiraes... p, — Jeu de, soia';vnta-a uinze e-sntime» t A' ï-u g'ehael fa^de pour soiivan'lo-qumzo c ntimes l >a -Jet a me'tokoo da go op ha erra rtj ! Es a? eîat 00k al en Ir'n^ ? Te» psrc«?s (Je «rnweî (v. va® (Jlvinilyrl.fia lîie op actjn gtastessîT n:-- beet I Wo-^îdja gja T-errr?, anfAn ^ Iiu het u drtf-n brert^a taff n«, !•> mnrtss'îwS- I nnr'î R fVJars 1Q17 JOURNAL OUOTlDrEN — Le ISTuméro : ÏO CRntimas ' <d.9 Année. — Td1 RPR

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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