La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 08 Fevrier. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 28 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/q52f767r64/
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PRIX DES ABONNEMENTS «mois mirs),lr.7.60;l mois(lérr.)lr. 3.80. Les demaniei d'abonnement sont reçue* exclusivement par les bureaux et les facteurs des postt£-m Les réclamations concernant les abonnements d°[<*>t> tire adressées exclusivement aux boréaux de poète. "ADHIHISTRiTIOM ET REDACTION : BoMagnc-iiux-Hertw«-Potao*re«, 31- PRIX CES ANNONCES Petites annonces, la ligne, fr. 1.00. — IiéoIamM avant les annonces, la ligne, ir. 2.69. — Corps dm journal, la ligne, tr. 7.5*>. — Faits divers, la lign^ ir. 5.00. — Nécrologie, la ligne, ir. 3.60» — Lois• des Eleveurs, Avis de sociétés, Annonces notai ialet,> la ligne, ir. 2.C0. Qureeu* do 9 à 17 Heures. Direction et Administration : %£ j? ,yV(? oe«« <os moRCSSÉe. oineortun I Aujourd'hui : 'DEUX pages, j LA GUERRE 1,284* jour de guerre , Bien ù signaler. Négociations de paix Pétrograd, 6 février : Les commuoâott.tiou« télégraphiques directs ivec Bre«*-Liiovsk étant interrompues depuis quatre jours, auouiie information officielle h ii oté publiée concernant les pourparlers paix. » * • Pétrograd, 7 février : . _• t L»e journal „Miaûhl qui parait a Kief, &crû que le secrétaire général de 1 Oukraino ue so dec.dem sans doute pas à conclure inio paix 'séparée avec les Puissance^ confies. Il préférera conclure un accoiti par equet les deux parties contractantes s'auraient à mettre fin aux hostilités et à ie-noudro les relations politiques et coinniei-jiales. Pareil a>cord amènerait pratiquement e môme résultat qu'une paix s-iparéei, tout ai ménageant la situation partioulièfttnent liflioilo de la Rada centrale do P Outrai ne. ♦ » • Berlin, 6 février : Le gouvernaient polonais a été avisé ju'il serait admis, sous une forme ou sous me autre, aux négociations de paix de !irest-Litov8k. Une décision est intervenue t ce su;et aux récentes délibérations officielles qui ont Ou lieu à Berlin. * * # Varsovie, 6 février : Un journal do Luolin a publié l^e 2 février in communiqué dfu Cliub polonais d'opposi-ion où il est dit outre autre : — L'affirmation de la délégation alle-Bumâe à Brest- Libovsk a dit stnoîeanônt la mérité quand elle a affirmé que le peuple polonais, céaoiu à créer , un Etat polonais indépendant, s'est prononcé unanimemeut On 'aveur de la séparation d'avec la Russie, Il /■ a là une situation de tei& horg de tout sonteste et de même il est incontestable que tes organismes d'Etat. provisoirement constituas représentent effectivement le pp-ys. * * * Sofia, 6 février : Le général Preporez écrit : — L: s bolchevistes sont complètement isolés, aussi bien à l'intérieur £o ta» Russie qu'en dehors, de relle sorte que la Quadru-plioa n'aurait rien à perdre s'ils venaient \ rompre les négociation® d'une ppix qu'ils le songent pas h ooncluro- Les uélagations les coalisés ont bien fait de ne pas oôdier lorsquo M. Trotzki a refusé de reconnaître la délégation de l'Outra me. Les bolcho-,'i^tes no voient dans la Conférence do Bre>t-Litovsk qu'une occasion de faire di3 la piw Mganik en faveur de leurs idées1. Ils sont iujourd:hui au tournant de leur histoire : il si d'ailleurs permis de douter qu'ils aient û droit de représenter la Russie, car ce ie sont pas eux qui ont été élus légitime-aent par lo peuple. Les événements de Russie Londres, 6 f&vrier : Du correspondant à Jaesy du u Times w • — Quelle que soit l'attitude qu'adopte lo ouvernement maximaliste, il est évident que 3s soldats russes ne 6e battront plus, tout u moins sur le front roumain. Aussi long-împs que quelqu'un travaille en faveur de \ naix, que ce soit Kerenski, Lénine ou 'jmporte quel autre, il est leur homme ; lâis dès qu'il fait mine de vouloir le3 ra-lener à la bataille, sa popularité tombe à Iat. „ ^ * * Londres, 6 février : Les rencontres sanglantes entre Roumains ; maximalistes continuent. Ces derniers re-rent leurs troupes du front et les concen-ent en Bucovine et dans l'Oukraino. On st sans nouvelles du ministre de Roumanie Pétrograd. * * m Copenhague, 6 février : On annonce que 26,000 soldats polonais ( i toutes les armes, conduits par un géné- ! .1, ont pris la ville de Rogatieff, y ont ] ssous le Conseil des ouvriers local, ar-té les commissaires du gouvernement raaxl-aliste et saisi une somme de 1,600,000 rouas à la Banque d'Etai. Les hostilités s'é-ident aussi au gouvernement de Smolensk au district de Siemenskiji. L'état-major g6-iral polonais a publié une proclamation ' clarant que le gouvernement do Mohileff * :a partie intégrante d6 la monarchie polo- ( ,ise. *** f Stockholm, 7 février : D'après des informations (le la frontière r Ilandniaa, la nouvelle do l'arre'tition du L iniralisâime russe Kryl&nko et de son état- . njor par les Polonais à Pétrograd a pro- r iqué une énorme sensation Dûs que la « avcllo a été connue, le Conseil des oom- 1 ssatreg du pruple s'est réuni en sAinoe 1 traordmaire. L'ancien commandant en chef Brusù'.of a arrête à Hosoou par ordre da Soviet. . * . ' Pdtrogmd, 7 fivrier : • « 9omité ex£oatif des soviets consiûàre t tl-velO).paœei)t du mouvement contre-révo- r lOmttUre de la bourgeoisie polonaise et do légions comme menaçant directement le îvoir des sovietg et les conqu "les de la oi!ut-!on. En conséquence, il a ordonné C ^•Aitoon (fes rapr&entants de la bouT- g nsio. deg propriétaires terriens et de» chefs 2 parti des cadets, qun font cauee commune r îc ses adversaires. La Fédération des p :!>ri '"a'res fonciers, qivi est on relation n :cte aveo loi oontro-révoluttionnair^s, a et i v io hors la loi. Le prince Svintopol ^ rsky et l'archevfqoe Steek (?) ont été ? aveo ra^santimenfc du parti sooialisC-onais. 1 •° 1"artie'' général ^ nrond hs sure qiw comporta la Mb,,î,riOT mlitMre TOlivemfflnrat a cwmmeno^ uns pronn- „ 1 _ permï les troupes polonaises pour le-- st app à arrêter leurs officiers et 1er r état- ét >n simale do Eo«a,(«ohef que les esprits unenoent à »s montrer awt^. LY(nt-ma- fl-rr^té; les soldats clair- rra\i^ Avenir le jouet da la iku nsie. su socialiste a transmis à % PéTrnlî "n "!,™^"n Oîman- ,1 t nT3C"' « ,a ms- $ et des anvs- M. iW1vn,-r ,1 palonaii qaî sont, Ro â«l S ■««"■•W* OTt bé à la P": V ^'l'tefois, dis à <10 ■ t les hr>lehcv,!)te, sont a,avi j, dal ^ or; „ * . 001 fis, (> février : lan l'Agence Ha vas : n télé?ramffie du commandant des] î troupes maximalistes opérant sur le Don annonce que la situation est devenue grave sur lo front qui fait face au générai Kale-dino. Le commandant réclame a'urgenoe des ronforts, sinon, dit-il, la révolution sera menacée. 20,000 hommes de la Garde Roue© ont été concentrés dans les environs de Charkof ; ils marcheront contre Kaledine. Dans lc3 environs de Norujesch ^ »v oro-neçoh ?) un combat s'est livré le 31 janvier entre maximalistes et cosaques qui se sont battus pendant aeizo heures. Les maximalistes ayant re«,?u dus renforts, les Cosaques ont été forcés do céder. , On mande de Samara, en date du 30 jan-k vier : - Ce matin, les troupes maximalistes 60 sont emparées de Karagala (gouvernement d'Orenburg). n 5 Pétrograd, 6 février : Un conflit a surgi entre les généraux Ka»edin<; et Alexéief. Celui-d estime noces-saire d'engager une lutto énergique contre les raaximaliàtes, non seulement dans la région du Don, mais dans toute la Russie, tandis que le général Kaledine, qui sait que les sympathies du prolétariat et des cosaques vont aux principes maximalistes, se prononce ouvertement pour une attitude plus conciliante. A la suite de ce oonflit, le gé-néral Alexéief a concentré une armée de 30,000 hommes, avec laquelle il a quitté la région du Don. L Institut Sraolnv a pris des mosurcs pour savoir quelle direction il a pri36 et l'aTrôter à temps. Le rand conseil économique adjoint au Conseil des commissaires du peuple a déclaré propriétés de l'Etat toutes les usines du bassin du Donetz abandonnées par leurs nropriétairos. ♦ * Pétrograd, 6 février : Le commissaire du peuple pour la guerre a autorisé la création d'un département musulman.Lo commandant du district de Pétrograd a ordonné la constitution du 1er oorps de la Garde Rouge des paysans et des ouvriers. * * * Pétrograd, 6 février : Le budget des cuites a été supprimé. « * ♦ Paris, 6 février : L'Agence Havas apprend de Pétrograd ^ que le gouvernement maximaliste a décrété j la séparation de 1 Eglise et de l'Etat, l'abolition de tous les privilèges et concessions ainsi que de toutes les restrictions à la [ liberté de conscience. Personne ne peut se ' soustraire à l'accomplissement do ses devoirs * civiques sous le prétexte de ses conviotions 3 relieieuses. L'Etat seul confiera aux ci-- toyens des fonctions civiles officielles. L'en-sciguemoxit est enlevé à l'Eglise. L'obliga. tion de ^instruction religieuse est abolie. Aucune communauté religieuse no jouira plus de privilèges ni do subsides de l'Etat. La main-morte est supprimée. Les biens religieux font retour à l'Etat; le3 bâtiments et û ïos objets du culte 6ont mis gratuitement à la disposition des paroisses. lt • s Pétrograd, 5 février : s Les milieux ecclésiastiques protestent énor-r giquement contre le décret visant la sépara-3 tion do l'Eglise et de l'Etat. Le patriarche . de Moscou a frappé les bolchevistes d'excommunication majeure. Dimanche dernier sont sorties do toutes les églises des proces-" sions auxquelles près do 100,000 personnes ? ont pris part : cette manifestation impres- 1 sionnante n'a donné lieu à aucun trouble. « * * Pétrograd, 6 février : Les journaux de Moscou publient uno lettre du patriarche orthodoxe Tiohon prêchant le soulèvement de tous les fidèles contre les maximalistes. L'Institut Sinolay u annoncé aux moines du couvent d Alexandre Lewski qu'il "interdisait la procession qui devait avoir lieu demain pour protester contre 1"occupation du couvent. » * * Londres, 6 février : On mande do Pétrograd qu'un cortàgto do plusieurs milliers de feanmoo s'est organisé pour protester conrtro l'occupation du couvent d'Alaxandire Newski. Sur son passage, entre la perspective Newski et la cathédrale de Kazaci, l'évôque de Pétrograd et nombre d'autres ecclésiastiques ont, oélébre des services religieux on plein air. Le comité de défense die Pétrograd avait le matin mélme interdit la sortie du cortège et retndiu l'évôque et les autres ecol'ésiastjques respocsai>los du maintien de l'ordre. Les soldats dfci la Garde Rouge ne se sont pas montrés. * ♦ • Pétrograd, 6 février : Lo troisième Congrès général des Conseils des ouvriers, de3 soldats et des paysans, a approuvé los décrets du gouvernement maximaliste, partageant les propriétés foncières entre ceux qui désirent cultiver la terre. ♦ * Stockholm, G février : On mande do Pétrograd : — La nuit du 4 février, la clianelle ûu palais de la grande-duchcsse Maria-Pawlona a été pillée ; tous les objets précieux ont été volés. .La môme nuit, une bande armée, compo- I sée d'environ 500 hommes, a pénétré dans plusieurs magasins du district de Wesnes-î senski : 14 bijouteries, 17 magasins de confection et 4 pharmacies ont été pillés. Lo district a été cerné par les soldats, ap-Duyés par des automo.biloe blindées et dos mitrailleuses. Toute la nuit, on s'est battu avec acharnement. 120 personnes ont été tuées ; le nombre des blessés est très Important. „ * ♦ * Milan, 7 fâvrifcr : Le „ Derrière rîella Sera'' annonce que l'ambassadeur d'Italie à Pôtrograd a ra;u l'ordire d'examiner la question de la reprise des relations» diplomatiques aveo le gouvernement maximaliste. *** Pétrograd, 6 février : La Garde Blanche finlandaise, que la Garde Rouge avait refoulée hors de la région do Viborg vers le nord, s'est recon-oentrée ot a pris Xl'offonsive, après avoir ( rtçu d'importants renforts, et menace sé-neusement Viborg, dont la garnison s'ap-prete à défendre la forteresse. Les commu-?r^ti0.ns P®1" cbwnin de fer sont do nou-mm Jrntcrron}Plie9- Lo lî'aln qu'avaient pris j ™ p^amenc' ^ Salldnd. P°»r se rendre Tnm^ors0' m Suise°' Pu | Stockholm, 6 février : 1 De I* u Aftonbladet „ : 1 — Les troupes gouvernementales se sont 1 cmpnrees mardi après-midi, aprèe un combat 1 scharne, de la ville d'Uleaborg ; ellca ont ' i ) efficacement appuyées par l'artillerie ve- \ lant du sud. La ville était en flammes sur 1 Plusieurs points. „ **• Stockholm, 6 février : ? Il n'est personne à Helsingfors qui Soit „ rar de vivre. La brutalité do la soldatesque „ 'yant Indigne iusqu auï classes ouvrières, ; a chef de la Garde Rouge a donné l'ordre e tusuler sur place ceux de soa hommos ta seront pris sur le fait. Cependant mardi, I. behubertson, le médecin de la Croix-n ^ I?rri!té 8llr In Voie publique S j'\ Çou,î0 et f,isillé- L» légation la Ot, ? S L Stockholm invite les Finlan- ]. tt?e vo^," f0ïm°r un.corP3 expédition- x -i v?,0.nta ro- L®8 nationalistes suédois iur In ,i'iSwCur C0'f uno ?cli0Q au*iliaire , nde rétabhsoement (je j ordre en Fin- Stockholm, 6 février s* Par ordre du ministre de la marine, !j re commandant de3 navires envoyés en Finlande ramènera 200 Suédois dans leur pays. * * * Berlin, G- février : Le président die la délégation du 26o corps d'armée a ;tdressé à la Rada contrôle ne Hiaf le radiotélégramme suivant : — A l'heure historique qui sonne pour la nation de l'Oukraine l'événement de la paix et dio la liberté, une bande q/ui d'clare la guerre à la révolution et à la cause sacrée du peu-ple veut arraoher le pouvoir à la Rada centrale pour le confier au chef du nouveau ^uvernement oonstitué h Kharkoffl. Indigné de cos a^iasOTien-ts à l'extrême, le 20e ootjjs déclare, au nom de 50,000 cosaques, qu'il entend ne pas tolérer que l'Oukraine soit traitée de la sorte par les séides des commissaires du peuple et qu'il prendra les armes au premier appel «3e la Rada centrale. Dûfc-il oouvrir de ses cadavres les ohamps do bataïllo, il veut que tous les fauteurs de trouble? bolchevistes soient ba- la^jrôs jusqu'au dernior. » * * Pétroerad, 5 février : La Douma de Sibérie s'est ouverto h. Tomsk et représentera le pouvoir exécutif sur tout le territoire de la Sibérie juseju'à la convocation de 1.Assemblée législative. Elle comote 800 membres. * * • Paris, 6 février : L'Agence Havas apprend de Pétrograd que l'ambassade chinoise a remis une note, dans laquelle elle oppose un démenti formel aux bruits d'après lesquels la ville de Khar-bine aurait été occupée par des troupes chinoises. La note ajoute que los troupes chinoises oui ont été envoyées à Kharblne m'ont d autre mission que de maintenir l'ordre ; elles sont en excellents termes avec les Russes, de sorte que le bruit d'un conflit sino-russe est dénué de tout fondement. J-.a ffuerre navale Rotterdam, 6 février i Du „Maasbode" : Les vapeurs ^Braeside' (569 tonnes brut) da Sunderland, ^Enl^mdene (459 tonnes brut) de .Oardiff, ,,Comingby" (279 tonnes brut* et „Formbfy" (1,282 tonnes brut) de Gtos-gio-w, la barque à moteur „ Clémentine (878 tonnes bruit), qui naviguait sous pavillon français, et le voilier anglais ,,Douglas Ilaigi" (90 tonnes brut) manquent à l'appel- EN ITALIE Luganio, 6 février : L'arrestation de M. Riocardi, le plus grand éditeur italien (% littérature théâtrale, a oxcitiô la surprise générale à Rome. M. Riocardi serrait impliqué dans l'affaire Cailloux. DÉPÊCHES DIVERSES P<aris, 6 février : La Chambre a voté à l'unanimité la loi sur les pensions militaires. * • « Paris, C février : Le Congrès des syndicats métallurgistes a eu Kou hier à Paris; un millier ce d&ô-gu&3 représentait plus do 180,000 ouvriers. Lo Congrès a voté une motion adoptant lo point d© vue du Congrès socialisée db Oler-monJt-Ftarrand; il salue la déclaration de lord Lonsiowne ainsi que l'act'om en faveur do la paix exercée par les révolutionnaires russes et les socialistes italians et préoonise une paix san3 annexion, et sans indemnité et la constitution d'une Lteue d&s Nation». « * * Paris, O février : Pjndant son transport à travers Paris, la carcasse d'o l'avion allemand descendu près do Virey a été presque entièrement détruit» par une foule surexcitée. Il a fallu réquisitionner un important détacshomenit de policiers pour sauver les débris. ♦ . * * Berlin, 6 février : < La prochaine séance du RedSchstag aura lieu lo 19 février, à 8 heures de l'après- midi. M « *5» m Berlin, 6 février : Parlant de la visite du comte Ozernin à Berlin, la ,,Galette de 1 'AUstoa-^ne<3uNord"' dit quo les chefs austro-allemands onfjd^senté toutes les questions politiques et éeonomi-ques courantes, surtout celles concernant l'alimentation. Il a été constaté qu'un accord complet existait sur tous I03 points. _ * * * P,ucape3t, 6 février : l'O parti gouvernemental qui! \-ient de se constituer sous la présidence do M. Weokerlé, président du Conseil des minis'rcs Hongrois, a pris pour titre : ,,Parti constiîlultionncl de 1848". * m t Bucarest, G février : Lo feldt-maréchal von Mackensen a tcanv. mis au commandant en olief des armées rotr maines à Ja^sy un© déclaration ^ai'e sous la foi du serment par des sujets «wtri-eliiens dénon'*ant leg traitements inhumain13 dont les prisonniers de guerre allemande sont l'objet dans les para os dA priso .nl^ en Roumanie et notamment dans celii de Sipots où, die 17.^'K) prisonniers, il n'en re^fca plus que 4,000 en vie. Le reûd-mnré-ohal invite le commandant en ohef roumain à exercer désormais le contrôle le plus mrfrt à cet égard, en 1'avertiasant que ra les ga rantie3 les plus formelles conoemanit le traitement humain des prisonniers de guerre ne lui sont données il usera des plus sévères représailles oontre la population roumaine ies territoires occupés. * * * Londres, 6 février : On mandle d'AHhèmes au „Times,' : — T.-cg trownes s'étnmfi mutinées vendredi i l'A mi a et diirs d'anitres ports gre?s, le îouverniefment a chargé M. Venizélas de dissoudre la. dwmbïïu Cette mes«re a été >rise pou# éviter qnie la Chambre se rfaniss^ nerorerîà, car on a do* motifs de croire que ;opiposition veut eimpfoher la mobilisation. r,o gouviesmisment espère que, n^étant plus >rot§flfàg par Vinxm unité pari «m an tryire, îes ' vdpntâs se garderont df organiser un mon-reoient Oiun pourrait avoir pour conséquence ««r arrestation. * ; On signale d'autre part que les mutine- 1 les dans les ports ont été provoquées par 1 3 arjtat^rs civils ot que los officiers et ous-officiers n'y ont pas participé. Cent mmianto Personnes suspectes ont été arrô- Sea A Athènes. ] ♦ * • (- Rome, G février : ^ a De l\,Os*e-vat->re Romano" : E Nous sommes autorisés à annoncer qu'à f t. suite des' d^arohes faites par le Pap<\ 1; i gouvernement austro-houprois a consenti S renvoyer dans < ^nir pays tons les i*ri»>a- n 0rs do guerre italiens atteints do tubercu- l se. ♦ * « Londres, G février : ^ Le ,, Daily Mail" annonce que la Confô- ir ucc des Alliés a demandé qjue les arméi U de l'Entente soient renforcées par un million et demi d'hommes et que les effectifs de l'artfHarie soient augmentés d'un, quart. Une o£2ansive 143 pewt être tentée par p Entente 1 que lorsque ces conditions seront remplies j » jusqu'alors, toute la, question consiste à tenir t^to à l'offensive allemande sur le front à k l'Ouest. • * • 5 Londres, 6 février : Le „Times" dlitJ qu'une délégation ffou vruc-ra anglais s© rendra prochainement à 1 Paris dans le but d'amener, avant la réunion du Congrès int erallié convoqué à Lon-' drea pour le 20 février, un aocord eutre le" ^ socialistes et les ouvriers anglais et français ^ suit l'organisation d'un Congrès intaiatio-" nal socialiste qjui se tiendrait en Suisse. La 1 délégation sera» vraisemblablement composte des membres du oom i té parlementaire des J trtadôswunione, MM- Thomas, Thorne et Be-5 vermann, à qui se joindront MM. Purd.y et Kenderson. ♦ * * Ixmdrep, 6 février : Lord Rliomdûa publie un appel invitant tous ceux qui ont accumulé des vivres chez eux à Ijôs mettre volontairement à sa disposition pour être répartis entre la population : il leur donne une semaine pour effectuer la livraison et promet à ceux qui se rendront de leur gré à son invitation de leur rembourser la moitié du prix auquteL leurs vivres seront vendus. * * * Londres, 6 février : Lors de la récente ntia po aérienne »u» Londres, une bombe a détruit le ma'ériel, les machines et les archives du journal ,,.John Bull", uui n'a plus pu "reparaître depuis. La ,,Jonn Bull", qui tire à un million d'exemplaires, est édité par M. Bot-tomley, partisan d'une guerre à outrance. o * * Amsterdam, 6 février i A Amsterdam ot à Rotterdam, les _ grA-vis tes ont décidé de rei/rendre le travail, le mouvenusnt étant tirop peu important pour donner un résultat. ♦ ! # # La Haye, 6 février : Le ministre de la guerre a déclaré à la 1 seconde Chambre qu'on ne pouvait songer en ce moment à démobiliser, car la guerre 1 étant torminée à l'Est, elle peut devenir ' d'autant plus violente à l'Ouest. EN AMÉRIQUE 5 Ixmdi-es, G février : On manda de Washington à V Agence Rcutsr : En y comprenant la nouvelle avance de 155 millions de francs consentie à la France, les Etats-Unis ont prêté jusqu'à- présent aux Alliés 4,694,4.00,000 dollars. , OPINIONS ET COMMENTAIRES L'offensive allemande Du Daily Mail : — L'offensive allemande à l'Ouest aura lncon-testablemetnt Calais pour premier objectif. Si elle réu.. issaitj les importations en Angleterre de-viënciraifcnt plus minces encore qu'elles le sont en oa moment. En conséquence, nous devons tous économiser sans retard nos vivres. Provisoirement, les Alliés ne peuvent compter que sur eux-mêmps, car il est évident que M. Baker, ministre américain de la guerre, s'est montré trop optimiste en disant qu'un million de soldats américains étaient prôts. Du reste, quoi qu'il en soit, ces guerriers ne «ont pas encore arrivés en Franct?. » La situation vraie en Angleterre. Le drame qui se dessine à l'horizon et qui va se jouer en Angleterre entre la bourgeoisie possédante et 11* iprolétariat .ouvrier commenos à préoccuper, à juste titre, 'es esprits les plus rassi». Un journaliste de marque y consacre les lignes suivantes : — Les classes dirigeantes pourraient bien, dans un avenir prochain, ep repentir amèrement de j leurs flatteries à l'adresse des ouvriers, dont nous avons été témoins ces temps derniers. La tyran- \ nie prolétarienne Se fera d'autant plus lourdement sentir à l'heure actuelle, et surtout après la t guerre, que les hommes de gouvernement auront •' été plus prodigues d'enoens à son égard. Il ne ^ sera plus alors, et déjà il n'est plus question & 1 cette heure, d'une lutte entre le capital et le tra- ' vail, comme Le fit remarquer le Times, il y a \ quelques jours à peine : il s'agira d'une lutte a r mort entre la nation travailleuse et la nation individualiste.M. Asquith n'a pas craint d'affirmer, en août 1917, parlant à la Chambre ds Communes, que l'Angleterre est redevable aux ouvriers de toute? sa ipuissance sur terre et sur mer. Ceci n'est en ; aucune façon conformé à la vérité. Bien au contraire! Les ouvriers ont rejeté la plus grande partie des charges que la guerre a entraînées sut j le dc« des classes possédantes, qui se sont offert ] corps et biens à la Patrie, tandis que les ouvriers f étaient pour la plupart dispensés du service mili- j taire. Les ouvriers ne se sent jamais «embarrassés des actes du Parlement, et lorsque les grèves, dé- 1 clanchées par eux, étaient reconnues contraines à la loi, ils en organisèrent de nouvelles. La pre-mière de leurs exigences n'était pas consent ile f: qu'il en surgissait une seconde, suivie d'autres 1 aussitôt t Les sacrifices pécuniaires consentis par eux a sont rt3StéS loin de ceux imposés à la bourgeoisie, quoique leurs salaires eussent été portés de a 600 millions de livres, avant la guerre, à 1 mil d Jiard de livres sterling. Les cinq sixièmes des t: frais de guerite furent couverts par l'impôt sur ^ le revenu et les successions. Le rentier s'est vu contraint de céder à l'Etat le quart, puis le tiers de son rtevenu, et à mesure que le coût de la vte augmentait, les impôts se sont aggravés, tandis que les salaires allaient toujours croissant. La bourgeoisie dut Se saignea- aux quatre veines pour rendre la vie agréable au prolétariat. Un hebdomadaire anglais est allé jusqu'à prétendre que v MM. Asquith et Balfour n'ont pu se soutenir si Sl long-temps au pouvoir que paroe qu'ils ont acheté la nation travailleuse au moyen de l'argfent des classes aisées. Jamais un membre de la maison ^ des Tudor ou des Stuart n'a été flatté comme le h prolétariat actuel. Depuis des années, on répète à ^ son de trompe que le travailleur anglais est le ^ sel de la terre, le.sel d|e la nation anglaise, que a le Royaume-Uni lui est redevable de Sa grandeur et de sa puissance. Et il a fini par le croirie. Il est fort à craindre que toutes ces flatteries et ces ^ grands mots ne mettent la cervelle du Jtean Prolo n? anglais à l'envers, et si un homme à poigne ne ^ prend pas les r fines du pouvoir en mains, on CL pourrait bien récolter avant pteu ce qu'on a semé.» vi La guerre des sous-marins. Da l'amiral Degouy, dans Y Information : — Le3 pertes de notre marine vont croissant. Les Expériences faites d<vuis les trois années que ^ dure la gu/erre sous-marine 11e laissent subsister aucun doute à cet égard. A l'optimisme de com- 'ri mande qui retarde le plus possible l'aveu des ^ constatations ou ne le fait qu'en cachette, répond Tr la vitalité persistante djes engins destructeurs en 5ai nemis dont on nous annonce régulièremetut l'anéantissement complet ot définitif. Je com- je prends très bien qu'on prenne la précaution de ioufemr ije -moral de la population, en cherchant ph ï xui cacher que toutes les privations qu'on lui m pose sont dues aux succès de3 sous marins alle-nands. Malheureusement, le grand public est trop as-ntelligent pour qu'on ouisae continuer à lui con-er des sornettes... » ^ Communiqués Officiels Communiqué! de» Puissance» Centrales. Berlin, ? février. — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre A l'Ouest. A proximité de la côte, duel d artillerie. Au cour s d'une attaque prononcée à l'ouest de Zandvoorde et de combats livrés entre avant-postos en Artois, nos détachements d infanterie ont fait des prisonniers. Le soir, l artillerie anglaise a do nouveau été active sur ies deux rives de la Scarpe et à l'ouest de Cambrai. Eu Champagne, une attaque française a échoué. Dans la région de la Meuse, l'artillerie ost? restée active dans la journée, à la suite d'une opération do reconnaissance fructueuse que nous avons exécutée au sud-ouest d'Ornes. Le vizo-feldwebel Esswein a descendu, durant les trois derniers jours, 6 avions ennemis.Des autres théâtres de guerre, rien de nouveau à sisrnaler. • * * Berlin, 6 février. — Officiel du soir ; Rion de nouveau h signaler sur les différents théâtres de guerre. * * ♦ Berlin, 7 février. — Officiel : Nos sous-marins qui travaillent sans relâche dans la Manche, y ont encore coulé cinq vapeurs, un voilier et un chalutier anglais. Les vapeurs étaient presque tous chargés ; l'un d eux a été torpillé dans un convoi protégé par des chalutiers à vapeur tandis qu'il se rendait à Cherbourg, ou il transportait du matériel de guerre. Vienne, 6 février. — Officiel de co midi : Pas d'événement particulier à signaler. • * ♦ Sofia, 5 février. — Officiel : Sur le front en Macédoine, à l'ouest du lac de Presoa, canonnades de violence variable la nuit. Sur différents points entre le Vardar et le lac de Doiran, duels d'arti'jle-rie assez violents. A l'est du lac de Doiran et sur la Strouma inférieure, nos détachements d'infanterie ont dispersé plusieurs importants détachemonts de reconnaissance anglais. * * * Constantinople, 5 février. — Officiel : Aucun événement important à signaler. Constantinople, 6 février. — Officiel : Sur le front on Palestine, nous avons repoussé une attaque ennemie sur la route de Jérusalem à Nablus. Par ailleurs, rien d'im-portant à signaler. Communiqués de» armées alliée» Paris, 6 février. — Officiel de 3 heures : Lutte d'artillerie violente vers la fin de la nuit, dans la région clu bois des Fosses. &n Wœvre, nos patrouilles ont ramené de*» prisonniers. Nuit calme sur le reste du front. * * * Paris, 6 février. — Officiel de 11 heures : Journée calme sur l'ensemblo du front, sauf dans la région d'Auberive, où les deux artilleries ont manifesté une certaine activité. peux coup3 de main tentés ce matin, oar l'ennemi, dans la région du bois des Fosses, ont été repoussés. Aviation : Dans la journée du 5, une de nos escadrilles de bombardement a survolé Sarrebruck, lançant avec un plein succès, sur cet important nœud de voies ferrées, 3.610 kilogrammes de projectiles. Attaqués nar plusieurs groupes d avions ennemis, nos équipages, acceptant la bataille, ont abattu d appareils ennemis et sont rontrés au complet dans leurs lignes. • * * Londres, G février. — Officiel : Nous avons efficacement repoussé les at taques tentées, la t nuit, par l'ennemi, près do Méricourt et d'Avion ; quelques prisonniers sont restés entre nos main3. Pour le reste, en dehors d'une certaine activité réciproque de l'artillerie à proximité d'Hargicourt et au sud de Lens. rien a signaler. Au commencement de la nuit, l'ennemi a attaqué un de nos postes établi à l'ouest de Zandvoorde ; G de nos hommes manquent à 1 annel. Ce matin, un autre détachement alle-•n and, qui tentai t de pénétrer dans nos lignes pies de Neuve-Chapelle, a été repoussé et a subi de3 pertes. Dans la journée, nos pa trouilles ont fait un certain nombre de pri sonniers^ dans plusieurs sëcteur3 du front. Avant 1 aube, la canonnade ennemie a ét*'-violente prés du bois d'Havrincourt ; dans la journée, l'artillerie allemande a aussi été très active au sud et au nord de Lens ainsi qu à proximité de la route de Menin' * * * Rome, 6 février. — Officiel ; Nos escadrilles ont d ployé une grande activité et fait des prisonniers. Canonnade violente dans la région traversée por lo canal do la Bnjnta, ainsi que le long du Piave. Grande activité aérienne tout lo long du front. De3 escadrilles do bombardiers italiens ot anglais ont très efficacement attaqué hier des trompes ennemies prés de Primo-lano, ainsi que le champ d'aviation ennemi établi près do San Gincomo Veglia. Nos avions ont provoqué un vaste meen-d e dans un dépôt de munitions établi près de £fon Stina, sur 1a Livenza. Cinq appareils ennemis ont été descendus, dont deux par nos aviateurs et trois par les aviateurs anglais. Hier, après le coucher du soleil, Venise a- été de nouveau bombardé; il en a été île m§me de Mestre et de Trévisa. Ni vio-rime, ni dégât. PETITES NOUVELLES JUSTICE POPULAIRE C'était Jeudi soir, vers 7 heures, place de la Bastille, , Paris, raconte le XX» Siècle. Une receveuse des Tramways Parisiens ayant d.t a un soldat français amputé d'une jambe : « Vos pa-■eils seraient mieux & la morgue qu'ici •, le pu-liic s'émeuta. Un soldat Irançais exigea-que l'in-llgne virago fit des excuses immédiates au ma -leureux mutilé. Sur le refus de la receveuse, .a oulc se plaça devant la vo.ture du tramway et léclara que la circulation ne reprendrait pas ivant que des excuses eussent été faites. La po-ice fut impuissante ; force lui fut de conduire la eceveuse au poste des tramways. U, on dut lui n-ver copieusement la tête, car bientôt l'éne:gu-néno revenait humb ement demander pardon au nulilé. Et alors, docile, le public s'écarta; la cir-ulation dos tramways, interrompue pendant 1ngt minutes, put enfin reprendre. L'INGÉNIEUX IHOU'fAKD Un automobiliste de Parts, raoonte une feuille i drisienrie. stoppa l'autre jour à l'entrée du bols '' Boulogne et s'amusa a regarder des gamins ' és occupés h (aire la petite guerre. Les gosses, j ivisés en deuoi camps, jouent, è la tranebéo. , rfes amusé, notre ami appelle le chei des assai!-' .n.ts et lui dit : — Si tu prends la tranchée avani cinq minutes, ' te donne dix sous. Trois minutes après, le chef revient Iriom- f nuit : [ — J'ai ia tranchée I s — Voilà cinquante centimes. Mais ootnment i-tu fait î — Je l'ai achetée deux bous au commandant s ineml I. PETITE GAZETTE Les petites mascottes. Vous les avez certainement vues aux vitrine» de quelques-uns de nos magasins, ces petite® mascottes, si môme vous ne vous êtes pas deciûôi encore à en acheter une ou môme plusieurs pour les camper sur une étagère, sur Je com d'un guéridon ou de quelque cheminée, et en faire a rvs! comme les petites déesses lares de votre foyer. N'est-ce pus qu'elles ont un air drôâchon? Je n« 1 sais si la frmiousse de l'une se différencie en réalité de la frimousse de l'autre .J'opine ^ croirt qu'elles sortent toutes du même mouie et qu'e;le* ont toutes été faites d'après le môme modèle, el cependant elles ont l'air, tout en étant de ia môme famille, de ne se ressembler pas. Ceile qu» je regardai tout à l'heure m'a fait l'effet d'être tout ù fait différente de sa voisine, soit que se« ' yeux fussent placés un peu plus haut ou un peu plus bas, soil que le nez do l'une s'allongeât un tantinet davantage que le nez de l'autre, ou encore que le dessm — le trait — de ia bouche de celle-ci ne fût point le môme que celui qui marquait le bas de la binette de l'autre. C'est très curieux l Jvlois peut-être aussi sont-ce les détails ou môme simplement les nuances de leurs toilettes qui les font paraître différentes a ce pumt que, quand on a fait l'acquisition d'une de ces petites horreurs, on tâto tout de suite son porte-monnaie pour voir s'il n'y aurait pas moyen d'en aefteter une deux.èine. Horreur? Non pas! Tout au p;us pourrait-on, si l'on s'obstinait ù vouloir leur chercher querelle, leur reprocher d'avoir Tair un lanl soit peu canaille ! Encore, n'est-ce point cela : c'est autre chose d'impalpable et qu'en tout cas je ne parviens pas à dôiinir. Mettons qu'elles sont tout à fait gentilles, voulez-vous? et faites au tour pour jouer le rô.e de porte-bonheur que l'on attend d'elles. Somme> nous enfants tout de môme — et moi tout le premier — d'imaginer... Car nous nous lmaguiom cela, nous, les êtres de baute civilisation, que ces machinelles inanimées peuvent écarter de nos maisons l'ange aux ailes noires. Vous me dire* «non» et vous direz «non» en haussant les épaules à tout qui vous posera la question, mais dans votre for intérieur — fa.tes-vous-en l'aveu en rougissant — vous croyez cependant, .>ans y croire, à !a possibilité de ce rôle bienfaisant que votre imagination, ne fût-ce qu'un instant, leur a prêté... Tout donc n'est pas adorable en elles. Mais, dites, cette petite mèche de cheveux blonds, ou bruns, ou noirs, ramenée sur leur front, et ce grand ruban qui, au sommet de leur or Ane, s'évase en a:les de libellule, et ces robes qui leur «bouffent» sur le ventre, n'est-oe pas amusant comme tout et môme comme le reste î Une observation curieuse que j'ai eu, a leur propos, l'occasion de faire, c'est qu'elles n'ont pas la sympathie des enfants. Je me suis arrêté hier, tenant une de mes petites amies par la main — six ans1 — devant une vitrine derrière laquelle plusieurs de ces marmousettes semblaient nous faire comme un peu la nique : — Tu veux que je t'en achète une, de ces poi> pées i — Non. Eiles sont toutes laides. Et puis, c'est pas des poupées. Les poupées, c'est plus grand l» C'est vrai! Les poupées, pour les petites filles, c'est de grandes filles. Tandis que, pour les grandes personnes, ce sont de toutes petites filles de rien du tout, des brimborions comme ces marcottes, précisément. Il n'y a que les grandes personnes pour en vouloir Et une autre remarque qu'a ce dernier propos même j'ai pu faire, c'est que ccs mascottes font surtout envie aux grand-mères. Expliquez-moi cela, s'il vous plaîl : Ma s, sans autrement chercher et si vous connaisse* une grand'maman, une surtout qui a perdu ses petits-enfants et que la guerre tient éloignés d'elle, faites-lui donc cadeau d'une de ces pnupi-nettes-Ià. Je veux qu'on me coupe !e cou si vous ne la voyez pas sourire, si mêma^es yeux ne deviennent pas comme un peu hum.des, si, comme d'instinct, elle ne se met pas a donner une lègene chiquenaude au pli intempestif qu'à cet -»n<iroit fait la robe, ou encore si, du bout du.doigt, elle ne frôle pas la mèche blonde, ou brune, ou noire, ramenée sur le front, a la hauteur des sourcils... 11 me semble que j'avais d'autres choses a vous dire, des choses moins banales et cent fois au moins plus gentil.es, h propos de ces mascottes : je dois les avoir oubliées en cours de route... Perdu et retrouve. Vous rappeiez-vous qu'il y a quelques jours je vous ai fait savoir, sous ce même titre, qu une damé avait trouvé certain jeudi soir, sur .e terri-, loue de la commune de Saint-Gilles, un p^rte-~ monnaie contenant une trenta.ne de francs? bwe le tenait, me manda.trelle en outre, a .a hsp>sir tion de qui l'avait perdu, sur ies indications précises qui, par mon intermédiaire, pourraient lui parvenir. La propriétaire du porte-monnaie, toui voiiiine le porte-monna.e d'aiiieurs, s'est retrouvée - de quoi il ne faudrait pas conclure cependant que tout ce qui se perd se retrouve... — La personne qui avait perdu ce porte-iu^n-naie, m'écrit aujou'd hui mon amiable correspondante. est une bx-ave méangôre, mere de quatre enfants, hab.tant rue d Inonde. 11 y avu;t. i<ui« ce porte-monnaie, de j>elits billets, ma.s en ,utre, dissimulé dans une pochette spéciale, un bidet de 20 mark, montant des économies rèa-isées sou à sou et tenu en réserve pour foire face au.\ Irais de la première communion de i'ainé de^ ni mis. Vous jugez de la joie de ta maman l... Oui, oui, je vois d'ic* la petite scène auenui'is-sante, mais je ne pense pas sans mei-ancone a ta réception que vont avoir .es treize ^ers..inn-a -treize : chiffre fatal 1 - qui, a ia suite de m ieo-ture de cette annonce, étaient venues me vuh uu m'avaient écrit pour porter ù ma connaisance que ce même jeudi sou, sur ce même 1er:notre ue la môme commune de Saint-Gilles, ei.es ava.ent perdu chacune un porte-monnaie contenant •. iia-cun une trentaine de francs. Ce que j'en «i note, sur des fiches spéciales, des «particularités»' Il y avait le porfc- monnaie avcc fermoir <. . ro-chets, le porte-monnaie avec une fermeture s patie de cuir, le porte-monnaie avec ure pi.tque de fermeture, la plaque étant en nickc., ou en cuivre, ou en fer-blanc, ou en qui;.que autiv métal. Dans ceiu.-ci, il y avait autant de ?ra;:eS en bilieis, autant de monnaie, et dans cet i lire, outre de l'argent, des bons des Magasins communaux, une photographie, une petite me. lie le . neveux, une médaille, et dans ce troisième. >uire de l'argent aussi, une petite lettre piiée en que. tombant en morceaux et signée « l'on ioup » . J* mourrai sans savoir pourquoi ia jeune flll* qui » perdu ce dernier porte-monnaie a tant roug .-n nie spécifiant cetie dernière « purfccu an!** • 11 j'en aurai du regret jusqu'à mon dernier moment, parce que ça doit être extrêmement iîilére«i.sr»nt.. De tout quoi il résulte — et c'e>t boonpriii-nt .à que je voulais en venir — que donc ce jeudi- A U a été perdu au mo.ris treize porte-m,.nnuie -m le territoire de Saint-Gilles, tous ayant été .t-rius par des personnes appartenant 3u beau ->< \t N'est-ce pas Stupéfiant? Et quel psyehu.-.^ue "* se perdrait lui-même à vouloir Irouvor a ' ! ..e pareille énigme? Je ne puis m'empêcher, en guise de cunoiusi de plaindre, outre les personnes qui ont , in leur porte-monnaie et ne l'ont point celU r trouvé, les commissaires de police d^ quart.-ont ù recevoir leurs plaintes. Quand on v , que ces honorables représentants de la f a -blique sont des «feignants», je vous ni.! répondre carrément : « Non !... » Aux buanderies publiques* Les diverses mosurcs prises jï ch» buanderies publiques ont re;u : -m •• plément ce pe'ifc bout de ro.^len'.on: • '.i a bien son importance : — Il ne pourra être pr'sjnf au 1 que six pièces par semaine et par ! sonne." Ceci pour telles personnes qui avaic t pj^ndredi OTJRWAL QUOTIDIEN" — Le Numéro : 15 Centimes 5' Année. — i# 1161

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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