La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 10 Avril. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 19 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/7h1dj59t6g/
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LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS 3 mois {avril, mai. !ttia). tr. 11.40j f mois (avril, mai), tr. 7.60} 1 mo» (avril), I*. 3.80. In demande* d'abonnement font reçu»* e.vclnst-ftnxent (<a* (es bureaux et t** facteurs de* ; one*. — Le» »tolarnation* cotice» nant te* abonnements doivent tire ttdtessées cxolusiventeni aux bureaux de poste, ADN N1STAATI0N ET REDACTION: tSontagne-i»ux-tifcH»e^6'oiaa6rw, *1. BroxslUs. PRIX OtS ANNONGia Pititei innonces, la llçns, lx. 1.00. — ïîiclamàt avant le* mnnenam, la hgns, tr. 2.6Q. » (Xfrjn é>4 journal, la litfiio, ir. I.&o. — Vaiu Uiwt, ta 1 r. 5.GO. — Aécroloyi*, la iigns, tr. a.c-O. — Co4t% de* tleoeun, Avis de sociétés, Annonces net»talcs, la ligne, ur. 2.UO. 6wro«u» dt 0 A IT nou^a Dlrictlu I! Miinstrall» ; ïî,<Vfif,!5* IOS «OAESICt. DiRGCTCun LA GUERRE 1,346* jour de guerre Les opérations milité, es au sud de l'Oise c tiennent toujours l'attention. En quarante-hai heures, les Allemands sont parvenus à er ; foncer un coin dans les lignes françaises, 1 travers lesquelles ils ont avancé sur une di # zaïue de kilométrés leur extrême pointe, atie. « guant ies Hauteurs qui s'élèvent a l'est d 9 Coucy-ie-uhâteau. Grâce a cette poussée, ils ont pris les Frac çais de liane, ies ont fait céder et les ou forcés dje passer précipitamment sur la riv gauclie de l'Ailette. Par suite de cette opéra tion, le front français, qui suivait depuis 1 sud de Noyon jusque Coucy-le-Ciiàteau un ligne presque droite, décrit maintenant, entr l'Oise et ooii alduent l'Ailette, un arc sur le quel ies AUemaud:» exercent une piession me naçante. Le dernier communiqué officiel fran çais passe complètement sous silence les opé rations qui se déroulent dans ce secteur. La situation ne s'est mouillée nulle part ail leurs sur le front de bataille en France. Echo de Baltimore "Vous avez certainement lu le discours d président Wilson. Moi aussi, et j'en suis ei. cofe €11 tiré. list-ii, Dieu I possible que sous prétext qu'une élection l a hissé au pinacle et lui conliè l'exercice du pou von* suprême dua son pays, cet excellent M. Wodrow .prenn les citoyens qui 1 ecoutent discourir sur le buts et les idcals de son gouvernement pou un ramassis d nnbéciies et de crétins t Car ennn, que leur dit-il ? tju'il a lait de pieus et des mains, qu'il a mis tout e œuvre, qu'il n'a rien négligé de ce qu'il ta possible de faire, pour connaître les cond. lions ue paix ues Puissances Centrales,mai qu il n'y a pas réussi; que ies homme d'Etat des'dites Puissances ont esquivé 1 question et que ce sont seuls leurs chel militaires qui se sont charges d'y répondre Eii 1 bien, ceia me dépuose que peiwomn dans l'auditoire ne se soit levé pour proies ter. J'eusse mieux compris qu'un citoyei se lût écrié sur le ton d'une inuignation sin cère : — Vous nous «contez des calembredaines mon cher Wodrow, quand vous dites qu vous avez, vos alliés et vous, tout lait pou connaître les conditions de paix de l'AJe magne. Nous lisons dans nos journaux autre chose que ia cote de Wall Street et u mercuriale de Chicago. Personne parmi non n'ignore que le 12 uécembre 1910 le^» Puas sauces Centrales ont lait à l'Entente, qui n< la sollicitait môme pas, l'ollre de négocie la paix, et que cette offre a été repoussé avec dédain. Par leur refus, Albion et Marianne on proclame que les conditions de paix de l'eu nemi ne les intéressaient pas et qu'elles n voulaient même pouit les connaître. Oi ayant fait alliance avec Marianne et Albion vous êtes solidaire de leurs décisions et d leurs agissements. Donc, Vous bluffez, ol boy, quand vous venez nous dire que vou ayez tout lait pour savoir. âOui, vous bluffez. Même, si je me serval du même vocabulaire que votre ami Lie menceau, je vous dirais... Mais c'est bien inutile. Le bombardement de Pari: On s<* souvient que Paris n'apprit la nou . velle stupéfiante du bombardement par un pièce à longue portée que le 24 mars, à 1U h. 3G La nouvelle fut tenue cachée jusqu'à cette date et C'est pur un communiqué officiel insér dans le ïenips que la population en fut d'à bord Informée. L'ordre avait été donné à 1; presse d'attribuer les obus à des raids d'avions Nous extrayons du Temps : 25 mars. Il paraît que c'est un canon, et non de; avions, qui bombarde Paris. Nous voici er plein Jules Verne, Robida ou Wells. La pre m 1ère surprise, passée — nous disons surprise et non affolement — il faut s'habituer et vivre On peut compter sur le sang-froid et sur le sens d'adaptation du Parisien. Que le même sens inspire l'administration et ses mesure! dans des circonstances, qui ne devaient paî être inattendues. On a demandé à toutes les autorités des prescriptions ; il en est venu à Jet continu. Trop d'arrêtés et surtout trop d'arrêts, voilà ce qui reste d'une première expérience. Ne bombardons pas de papiers restrictifs et de prohibitions des centaines de milliers d'habi tants d'tir.e grande cité. On ne suspend pas impunément la ci:culafion et la vie d'un corps central comme Paris. Hier, sur une alerte donl on n'avait encore pu discerner la cause, tous les moyens de transport ont manqué à la fois, non seulement dans les rues, mais sur le£ lignes souterraines. Nombre d'usines ont renvoyé leurs ouvriers ; c'es fabrications d'ex tième urgence de matériel-de guerre ne peu-veut pas être soumises à ce régime. Les tran-ch£.".s aussi risquent de recevoir des projectiles ! Nous ne parlons pas des ministères et autres administrations publiques. Là aussi on est, on doit Ctre en service commandé, et on n'a ja mais entendu dire que lc3 bombardements de 1S7Û-JS71, qui étaient autre chose que la surprise d'hier, aient interrompu le travail des bureaux de la défense nationale. Personne n'est obligé d'être fonctionnaire ; en choisissant ccfî carrière, on en accepte les risques variés, ce crue feu Humbert d'Italie appelait Qli incerti del messiere, un jour qu'on avait tiré sur lui da\s l'exercice de son métier de roi. ~Ce fut d'ailleurs la tradition et la fierté de nos fonctionnaires citoyens en tout temps ; ce n est pas aujourd'hui qu'ils se démentiront. Paris sgiîs les obus. Il faisait une journée véritablement printanière et bientôt la population, quittant les caves et les abris où elle s'était réfugiée quand fi ait été donnée l'alerte, se répandait de nou-v e a u dans les rues ou se rendait à ses affaires. D'ailleurs, pas un instant la vie n'avait été totalement interrompue : une roulement ininterrompu de voitures grondait dans la ville illuminée par un merveilleux soleil ; les marchands des (marre-saisons poussaient leurs voiturettes ; les petites crémières ou les por-tour es de pain ou de journaux faisaient dans le bruit du bombardement leurs livraisons habituelles.Dans les rues, sur les quais et les places, dans les jardins publics, la foule, le nez en l'air, scrutait, pour y. découvrir les avions bombardours — avant qu'elle connût la nouvelle du tir par une pi* ce à longue portée, dont un communiqué officiel apporta la nouvelle seulement le 24 mars, à 10 h. 30 — le ciel d'où tombait une admirable lumière, l'incom-pa:a!)!e lumière d'un bleu nae \ orgueil de l'Ile de Fia::, e r;:.\ aux j u:s. File ne voyait rien, mais i il ■ croyait voir. Quoi ? Le plus 5 vivent, entendait en dire dans les groupes, (les avions lv si haut, si haut, qu'ils n'étaient plus dans l'espace que des points impercep-Ils 1 bien étte invisibles, puis qu'ils n'existaient que dans l'imagination des badauds. Des rumen-s circulaient : ces avions allemands — qui n'e.*:étaient pas — étaient des avions français camouiiés par renn^mi ! Chimères 1 La i:;::1j s'était bientôt aperçue que les pro «e. :;:cs tombaient à intervalles réguliers et, les •• <VX sur Ics horloges publiques ou ur les i; outres, c'.e attendait avec curiosité la mî note où '< ban de la chute ailait retentir. Dans l'après-midi, les boulevards ont offer leur animation habituelle et même, puisqu cette journée printanière était délicieuse, 1 foule y était plus dense qu'à l'ordinaire. Naturellement, comme d'habitude, les eu J rieux se sont en grand nombre portés ver ceux des points de chute qui leur étaien connus. i- — 1 Londres, 9 avril : D'après le Duilu Express, les journaux d 1 Paris ont transféré leur rédaction et une pai tie de leurs ateliers dans les caves. * • e Zurich, 9 avril : On mande de Paris aux journaux de 1 Suisse française : 1 —■ Ces derniers jours, des manifestations on e eu lieu place de l'C»péra et place de la Coc corde contre MM. Poincarê et Clemenceau. I Eerlin, 9 avril : ; M. Rosner, correspondant de guerre, relat dans le Lokal Anzeiger une visite faite a canon monstre qui bombarde Paris : — Pour la première fois Ce matin, notr canon monstre a tonné dans la direction d Paris. L'Empereur décida d'aller & la rechei che de l'un de ces engins ù longue portée L'auto roule sur la route où éclate partout 1 première verdure printanière. De temps e temps, on stoppe pour faire un bout de cai sette avec les troupes qu'on croise sur les che i mi lis. Nous poursuivons notre course à tre vers des villes et dès villages encombrés d soldats, à travers des bois et le long d'in e menses champs labourés. Enfin, nous appre i chons de l'endroit où se profile la silhouett à sombre du monstre. L'aspect extérieur ne raf pelle en rien celui d'un canon. Il apparat s plutôt comme une grue gigantesque qui -r Dieu sait pourquoi — est venue échouer ic: en plein épanouissement du renouveau, a s milieu des violettes et des anémones oui foi [j ment à ses pieds comme un parterre fleur l Et tout à coup un grondement de tonnerr vient rompre la paix idyllique de ce coin d s terre. Le sol s'ébranle, les arbres tremblen s comme secoués par l'ouragan, l'air mugit, un i colonne de fumée s'élance et on distingue trè s nettement dans le cir-l un sillon noir <rui coup l'horizon. ' L'obus s'élève... Il continuera sa course vei tigineuse dans le ciel. A cette allure, il poui " rail parcourir 130 kilomètres, mais cette foi il se contentera d'un but plus rapproché. S course aérienne durera 186 secondes. Un s: lence impressionnant règne maintenant. Tou le monde a les yeux ilxés dans le lointair là-bas, derrière l'horizon. Nous voyons '*e oiseaux, effarouchés comme à l'approch d'une tempête, se réfugier dans les arbres. L grue se dresse toujours, tel un animal rtgid des temps antédiluviens. Les trois minute d'attente sont passées : l'obus a déjà Jeté dan Paris la consternation et l'effroi 1 • » L'otfensiva allemande à l'Ouest 1 naie, 9 avril : On mande de la frontière française : J — Les habitants des districts français situé > sur la côte de la Mauciie ont éié prévenu > que, si l'offensive allemande continuait, cej 3 laines localités seraient évacuées pour des me 1 tifs d'ordre militaire. Tous ies stocks d'appri s visionnement du Pas-de Calais ont été tram férés dans le centre et le sud de la France. - s Washington, 8 avril : En Fronce, quatre soldats américains trou vês endormis ù leur poste ont été condamné à mort. » f » » Washington, 8 avril : L'ambassadeur de Grande-Bretagne, lor< . Reading, a donné lecture, dans un banque , à New-York, du message suivant de M Lloyd George : — Nous sommes arrivés à une phase cri i tique de la guerre. Attaquée par des troupes - allemandes en nombre immensément supe i rieur, notre armée a été forcée de se re . plier. La retraite a été effectuée avec nié lliode, sous la pression des troupes fraîche* de réserve allemandes, se succédant sanî interruption, et qui subissent des pertes énormes. La situation est envisagée avec un courage et une fermeté splendide. Le couragi opuiiûtre de nos trouj>es a réussi pour le moment à arrêter les attaques sans cet.se renouvelées da l'ennemi, et ies Français noui ont rejoints dans 1a lutte. Mais cette bataille, la plus grande et la plus grave de l'histoire du monde, ne fait que commencer. A travers les combats, les troupes françaises et anglaises sont réconfortées par le pensée que la grande république de 1 Ouesl ne négligera aucun effort pour hAter l'arrivée de ses troupes et de ses navires en Europe. En guerre, le temps est une chose vitale. Il est impossible d'exagérer l'importance qu'il y a ù recevoir les troupes de renfort américaines de ce côté de l'Atlantique dans le plus bref délai possible. » OPINIONS DE LA PRESSE Du Iierllner Tageblatt : — L'incertitude qui règne en France à l'égard du résultat des opérations sur le front è l'Ouest est rollétée aujourd'hui par une note Havas qui dit qu'on ne possède aucun indice permettant de pressentir les intentions du feld maréchal von Hindenburg, mais que, de l'avis de la direction des aimées françaises, le gros des réserves allemandes massé devant Amiens y tentera un coup décisif. * * • De M Henri Wood, correspondant de guerre de VUnited Press : — On est généralement d'avis qu'Amiens constituera l'objectif de la prochaine attaque allemande, et les Alliés ont pris leurs mesures en conséquence. Des spécialistes estiment que les Allemands amèneront de nouvelles divisions en ligne et disent qu'elles sont déjà au poste à l'arrière du front. Ce sont des troupes fraîches retirées des secteurs du front français où règne le calme et qui venaient de Russie. » LiNTERVENTiOinjU JAPON EU SIBÉRIE Stockholm, 8 avril : D'après une information reçue de Pétrograd par l'Agence Ilavas, le gouvernement russe aurait duc îaré qu'il considère le débarquement des Japonais et des Anglais à Vladivostock comme une manifestation hostile. Le ministre des affaires étrangères, M. Chichérine, a été chargé cle demander des explications verbales aux représentants diplomatiques de la France, de 1 Angleterre, du Japon et des Etats-Unis. Moscou, 8 avril : On assure que les représentants dïploma-iiques de la France, de l'Angleterre et des Kîals-Uriis ont été convoqués au ministère de l'extérieur, dès-qu'est parvenue la nouvelle du débarquement des Japonais. Le commissaire des affaires étrangères, M.Chi-'jhéiii.e, a protesté contre ic débarquement '.'5 iri. •;; '.'s ennemies sur le territoire de la ! que, et exprimé ses regrets que les Puissances nient toléré ce débarquement. . (Ii;i s'est passé à Yiudivostock, a-t-ii dit, a influencé défavorablement ies rapports enlre la République et les Puissances '>2 l Entente. Le seul moyen de réparer le mal, e t' de retirer incontinent les troupes uébarquéeSi » Les diplomates de l'Entente ont promis île !;••• . ettre ces déclarations à leurs gou-v.-i Mc mis, estimant cependant que le débarquement ne constitue qu'une «impie m«- t sure de police. Le délégué des Etats-Unis i s déclaré que son gouvernement s'est montr i opposé à cette action japonaise. Le délégua anglais estime que son gouvernement n'étai - pas partisan d une intervention étrangère 5 Tous étaient d'accord pour n'attacher a Fia 1 cident qu'une signification locale et espé raient que le conilit serait apaisé bientôt. * • • Pétrograd. 8 avril : B Un manifeste du Conseil des commissaire du peuple accuse le Japon de vouloir fair tomber la République russe. En outre, il prt! tend que les Japonais veulent s'emparer de 1 Sibérie et proclame que le Japon est l'enneci 1 mortel de la République russe. Le Conseil de commissaires du peuple exige une déclaratioi des Alliés. * Berne, 8 avril : Les Journaux suisses annoncent que le g vernement maxiuialiste a proclamé l'étal d 2 guerre en Sibérie. Moscou, 8 avril : e L'assemblée générale de la Commission cen e traie de Sibérie, après avoir délibéré sur I question du débarquement des Japonais, pris une résolution, immédiatement transmis 1 à Vladivostock, dans laquelle elle déclare pre 1 tester contre ce débarquement, que ne just: fient pas les incidents sans gravité qui se son produits. Les ouvriers et paysans de Sibéri s'opposeront de toutes leurs forces aux ter e dances impérialistes du Japon en Sibérie. L protection des étrangers est du ressort des Se vlets, qui disposent des moyens nécessaire J pour l'assumer. L'intervention japonaise n saurait se prévaloir du fait qu'elle assurer 1 l'ordre et la tranquillité : elle est .à tout i moins inopportune et assurément Inutile. Le paysans et les ouvriers sibériens ne permei 1 tront pas qu'on encourage, de quelque faço que ce soit, la contre-révolution. Ils défendror * jusqu'au bout les Intérêts du prolétariat. L'éta e de siège a été proclamé dans toute la Sibéri e et les troupes révolutionnaires sauront défer 1 dre la révolution contre les tentatives des in 2. périallste*. s * s * • Moscou, 8 avril : On mande de Vladivostock t — Le 5 avril au soir, quatre bandits ont p< nétré dans un bureau japonais ; ils ont tu s le patron et blessé mortellement deux en 1 ployés. " Les troupes Japonaises débarquées A Vlart * vostock sont commandées par l'amiral Can qui a annoncé que ses soldats venaient sia 5 plement rétablir l'ordre. » e * i * * * Moscou, 8 avril : 8 La mission diplomatique Japonaise a assur que le débarquement à Vladivostock n'eî 3 qu'un incident qui sera bientôt liquidé. Moscou 8 avril : On mande de source officieuse que des trot pes anglaises ont aussi été débarquées à Vie divostock. ^ EN AMÉRIQUE (. Paris, 8 avril : On mande de Washington au Petit Parisien .. — M. Haruch, commerçant, a été nomn par M. Wilson directeur ctes industries d g u erra. D'autre part, on dit qu'il sera sans de.il nécessaire de réglementer l'usage Journalie 5 d'objets tels que chaussures et vêtements. * Rotterdam, 8 avril : D'après un télégramme <lu « Nieuwe Ro' j terdainsehe Couiajit », les rapports entre 1 t parti gouvernemental et les partisans d M. Lnu-rier se seraient tendus davantage a Parlement canadien, à la suite des trouble et des mesures militaires prises par le gou i vernement. i ai « Morning Post » apprend d . Québec que le gouvernement aurait dormi l'ordre d étoulïer par la force toule velléit de troubler l'ordre. Les délinquants son i jugés par des tribunaux militaires et incor : porés de force dans l'armée. L'oisivilé es considérée comin^ un délit. Tous les hom mes âgés de 1(1 à Go ans sont astreints i des services civils. Négociations de paiis ! -Berlin, 8 avril : A Bucarest, le travail des commissions s< pours-uii dans les meilleures conditions plusieurs accords ont déjà été arrêtes dan leur forme définitive. Les négociations économiques avec l'Oa kraine prennent aussi une tournure favora ble. Les questions relatives à l'exportatioi des céréales sont sur le point d'être résolues, *'* Berlin, 9 avril : Certains journaux allemands et étranger se sont faits l'écho d^une nouvelle suivani laquelle le conflit russo-roumain serait ter miné à condition que la Roumanie évacue 1* Bessarabie endéans deux mois. L'Agence Wolff apprend que cette information est inexacte. Aucun traité n'a éM conclu entre les gouvernements russe .el roumain. Du reste, les conditions dont parlent les journaux ne s'accordent pas avec les vues du gouvernement roumain à propos de la Bessarabie. *** Vienne, 8 avril : Après avoir été reçu en audience particulière par l'Empereur, le comte Czernin est parti di manche soir pour Bucarest. Les événements de Russie Berlin, 8 avril : L'occupation du poste efambassadeur d'Allemagne à Pétrograd n'est pas encore envisagée, mais une délégation conduite par le comte Mirbach partira prochainement pour Pétrograd. Le comte Mirbach. ancien ministre d'Allemagne à Athènes, dirigea à Bucarest, après l'occupation de la ville par les troupes a'demandes, le département des affaires étrangères.Londres, 8 avril : Le correspondant du Daily News à Moscou demande au gouvernement anglais do reconnaître d'urgence le gouvernement bolchevistc, dont l'autorité se fortifie chaque Jour. Cologne, 8 avril : On mande d'Amsterdam ù la Gazette de ColoQne : — Le Comité principal du Soviet a élaboré une Constitution s'adaptant à une République socialiste fêdérative. » m * * Moscou, 8 avril : A la suite des événements qui se passent en Extrême-Orient, il a été décidé de transféier la famille Impériale de Tobolsk dans l'Oural. » * * Pétrograd, 9 avril î De Ylsvcstija : — Le gouvernement américain négocié rachat de la presqu'île de Ilamtschatka, qui fait partie de la côte russo-sibérienne. • * ♦ » Moscou, 8 avril : L'état de siège a été proclamé à Khar&of Sur l'ordre du commandant do la place, tous les malfaiteur.: surpris sur le fait sont slanle pedn passés par les armes. Les soldats de ia première division révolutionnaire de la ville d'Orel ont été déclarés hors la loi et décrétés d'arrestation comme traîtres à la léroluti^a. l Stockholm. 8 avril : 't ' D'après une information de source russo la i gare de Glaridaghy, située t 70 versteé de t Kharkhof. a été occupée par des troupes ou-krainiennes et allemandes. A I*oitava. Ses Allemands ont trouvé 50 millions de kilos du fro- - ment. Berne, 8 avril î L'Agence télégraphique de la presse suisse 5 apprend de Paris que, d'après des nouvelles de 3 Moscou, le deuxième Congrès de l'Oukraine « proclamé la République indépendante des So-i viets oukrainiens. Le Comité central exécutif i établira son siège à ïaganrog. i i Londres, 8 avril : On mande de Pétrograd au « Times » : — D'après les dernières informations, les Allemands, collaborant avec la Garde blan- - che, ont déjà occupé trois gares sur la licne e d'Helsingfons. Tandis que ia Hotte alW mande approchait d'ilelsingfors, les Russes ont fait sauter sept de leurs sous-marins. • • Stockholm, 7 avril : i Du « Dagene Nyheter»: 1 — La Garde blanche a fait 8,000 'prison- 2 niers à Tammersfors. La Garde rouge a eu - 2,000 tués, deint 1,800 Russes ; elle s'est dé-■ fondue désespéré nient et a mis en ligne un 1 bataillon de femmes. On s'attend à voir s tomber bientôt Bjôrnebord. " 1 Stockholm, 8 avril : Un homme digne de foi rentré de Helsing-à fors, assure que la Garde Rouge a octroyé la e nationalité finlandaise aux soldats russes com-a battant en Finlande pour esquiver la stipula-e tion du traité de paix russo-allemand qui s oblige la Russie à retirer ses troupes de Finlande.] 1 Stockholm, 8 avril : 1 On mande de Pétrograd que M. Pestrée, mi-e nistre de Belgique en Russie, aurait été blessé au moment où il tentait de passer les lignes l". des Gardes Rouge et Blanche en Finlande. » * * Stockholm, 8 avril : D'après VAfton Tidningen, le vice-consul de Suède aux Iles Aland aurait été chargé de communiquer à la population la réponse du Bol de Suède au télégramme que lui a adressé le peuple d'Aland. Le Roi y exprime sa haute , satisfaction de voir la population demeurer en communauté d'idées avec la mère-patrie et émet le vœu que le gouvernement suédois l" trouve le moyen de réaliser les aspirations des Aland ais. ét EN ITALIE Lugano, 8 avril : Lea journaux italiens se préoccupent beau-coup de la situation militaire. Le correspon-[ dant de guerre du Corriere delta Sera prépare ses lecteurs à une prochaine offensive ennemie. Les préparatifs que font depuis trois mois les Austro-Allemands sont poussés activement en ce moment, surtout sur le front dans la montagne, où l'on observe d'importants mou vements de troupes et des transports de ca nons. é Berlin, 9 avril : e On mande de Rotterdam au Berliner Lolcai Anzeiaer : e — D'après un communiqué officiel, le dépur r tement de la guerre américain aurait été avisé de l'intention de l'ennemi de prononcer une offensive sur le front italien. Toutes les troupes austro-hongroises, à l'exception des quelques effectifs qui se trouvent en Oukraine ou oui e été envoyés à l'Ouest, sont concentrées sur lf e théâtre italien de la guerre. On pense eiue j l'ennemi déclanchera son offensive sur un s large front. *** » Rome, 8 avril : i Le bulletin militaire italien annonce que é le général-major Maggiorotti, directeur gé-t néral au ministère des armes et des munitions, a été relevé de ses fonctions, t * > DÉPÊCHES DIVERSES Paris, 8 avril r | La position de M Clemenceau semble devenir plus difficile à la suite de la constitution d'un nouveau parti politique intitulé : « Coalition républicaine ». Ce parti a notamment î inscrit dans son programme les quatre points de vue défendus par M. Wilson et accepté par i les Puissances centrales ; il est surprenant qu'il n'y soit pas question de l'annexion de l'Aîsace-Lorraine. Le nouveau parti attaque violemment la politique du gouvernement et i blâme l'arrestation des pacifistes ; il est présidé par M. Dalbiez. Paris, 8 avril : i M. Poincaré a rejeté le recours en grâce de Bolo Pacha. L'arrêt du Conseil de guerre sera exécuté à bref délai. *** Berlin, 8 avril i Contrairement à l'information de certains Journaux il est inexact que le chancelier de l'Empire ait l'intention de prononcer un dis-cours à la séance de réouverture du Reichstag. Le comte von Hertling est d'avis que le moment demande non des paroles, mais des actes. • * • Budapest, 8 avril : La collision dos deux steamers u Soflé » et « Drina », qui eut lieu sur ie Danube, a eu des conséejuences des plus grave6. Le nombre des morts est estimé de 50 à 60 au minimum. L'éperon du uSofté» pénétra profondément dans l'avant du « Drina >, qui sombra immédiatement. Grâce â la présence d'esprit du capitaine du « Drina », qrri fit renverser la vapeur, le steamer put s'échouer à quelaues mètres du rivage, c-e qui sauva la vie 4 un grand nombre de voyageur».• • Berlin, 9 avril î Le groupe socialiste a déposé au Parlement badois un projet priant le gouvernement de demander au Conseil fédéral et aux autorités de l'Empire d'intervenir en faveur de la conclusion eiAre les belligérants d'accords généraux tendant à mettre fin immédiatement aux attaques aériennes réciproques contre les localités situées en dehors de la région des opérations.**» Bucarest, 8 avril4: Le u'Bukarest Tageblatt'* publie la nouvelle suivante qui, étant donné les attaches du journal, peut être considérée comme officielle : — Ces derniers jours, on nous a demandé de différents côtés si, après la signature du traité de paix, les autorités militaires des Puissances centrales quitteraient immédiatement le pay3. Nous apprenexns de source autorisée que, même après 1a signature du traité, ces administrations continueront leurs travaux aussi Nen à Bucarest qu'en province ; après comme avant, la population roumaine doit se soumettre strictement à leurs prescriptions. » **• Berne, 6 avril i L'Agence Hellénique apprend de «ourco autoris e que coiitrairetmeint aux affirmations des a^'cncea inspirée» par M. Vénizé-los, la mobilisation grecque n'a nullement donné les résultats qu'an en eep^rait et que les rjfriieuurcs se comptent par mlLliexfl fea «fcffvifiBta iistskta militoiyofc COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués des Puissances Centrales. Berlin, 9 avril. — Officiel de ce midi ; Théâtre de la guerre à l'Ouest. Sur le Iront de bataille, de violents combats d'artillerie se sont développés sur de nombreux points. Sur la rive méridionale île. l'Oise, les trempes des généraux von JScnoeler et von Wicuura ont oe nouveau attaqué. Entre l'Oise et Foieiubray, elles ont poussé de Pavant par deia l'Ailette jusqu'au canal de i'Oise â l'Aisne. Au cours de (Combats acharnes, elles se sont emparees du bois situe à l'est de G un y et que 1 ennemi a déiendu opiniâtrement. En attaquant, elles ont escaladé du nord et de l'est les versants abrupts d^s hauteurs qui se uressent a i es>t de Coucy-le-Château et ont pris «- assaut ies positions puissamment fortiiiees de l'ennemi. Elles se sont emparées de Quincy et de Lan-dricourt. Après un coi* bat particulièrement acharné, Loucy-le-Château, transforme en véritable forteresse, est torat*é£ ce matin. fin mars, ies pertes aes loi-ces aeriennec ennemies sur le théâtre de la guerre à t'Ousl s'élèvent à 23 ballons captifs et à 341 avions, dont 158 sont tombés à l'arrière de nos lignes, tandis qu'il est établi que lec autres s'abattaient au delà des posilit/ns ennemies. Au cours des combats, nous avonâ perdu 8l avions et il ballons captifs. Rien de nouveau à signaler des autreé théâtres de guerre. *** Berlin, 8 avril. — Officiel du soir : Continuant notre attaque sur la rive méridionale de l'Oise, nous avons rejeté r ennemi hors des fortes positions qu'il occupail sur les hauteurs qui se dressent à l'est d€ Coucy-le-Chûteau. *** Berlin, 9 avril. — Officiel : Sur la côte orientale de l'Angleterre, dans la Manche et dans la mer a Irlande, nos sous-marins ont encore coulé 5 vapeurs e 4 chalutiers anglais jaugeant au total ki0,iXX tonnes brut. Tous les vapeurs étaient armés et fortement chargés, entre autres un va peur marchand purticul. .rement précieux jaugeant t>,U00 tonnes brut. Un vapeur a été torpillé en plein convoi puissamment pro légé. Le capitaine lieutenant Bundius a priiS une part prépondérante à ces succès. Vienne, 9 avril. — Officiel de ce midi : En Judicarie, une tentative d'attaque ita lienne a échoué. *** Sofia, 7 avril. — Officiel : A l'ouest de Bitolia et dans la boucle de la Czeraa, l'ennemi a exécuté plusieurs ut ta ques d'artillerie dans la région de la Mo glena et au sud d'Huma. La canonnade c été plus violente de part et d'autre à l'ouesl du Vardar. Après un corps à corps livré entre des détachements d'infanterie ennemi* et nos patrouilles, nous avons ramené de* prisonniers grecs et français. Plusieurs compagnies anglaises ont attaqué ne)s avant postes établis au nord-est du lac de Doi ran ; elles ont été mises en fuite par notre feu et ont subi des pertes sensibles. Plusieurs pri&onmcro ©ont reatée «ntre nos mains. Sur la Strouma inférieure, engagements entre partouilles. Dans la vallée de la Strouma,notre major-aviateur Popkistew a descendu, au cours d'un combat aérien,un avion anglais, qui e$i tombé à l'arrière des lignes ennemies. Sur le front de la Dobroudcha, armistice. Constantinople, 7 avril. — Officiel : Sur le front en Palestine, de hardies attaques de nos palrouiLles ont eu pour résultat de repousser sur différents points des postes ennemis ; nos soldats ont pénétré sur une grande profondeur dans les positions de leurs adversaires. Sur le front du Caucase, des deux côtés du lac de Van et dans la direction de Kars,nous avons encore fait des progrès. Dans le secteur de la côte, devant Batoum, nos trou-[>es se trouvent en face de bandes de rebelles.Sur les autres fronts, rien d'important à signaler •** Constantinople, 8 avril. — Officiel : Sur le front en Palestine, des détachements de reconnaissance ennemis se sont lancés plusieurs fois ù l'attaque ; ils ont été mis en fuite par notre canonnade et par nos contre-attaques. Sur le front du Caucase, après de violents combats, ne>s troupes se sont emparées de Van. . Sur les autres fronts, pas d'événement important à signaler. Berlin, 7 avril. — Officieux : Los attaques du 6 avril out coûté aux Français des flots de sang. Les préparatifs dc3 contre-aitarpies ayant été surpris par nous en temps opportun, un violent feu de destruction fut dirigé contre les rassemblements des troupes ennemies. Sans souci de soe per.es énormes, l'adversaire répéta quatre à cinq fois sou sanglant assaut, sou-:onu pur de nombreux tanks et par son artillerie do campagne, dans l'espoir d'obtenir un résultat décisif. Mais ses batter.es s'écroulèrent les unes après ies autres ; les tauks, qui ne réussirent pas à se retirer 4 temps, fureut démantibulés et se couchèrent sur ls flanc. Après ses attaques sans résultat, l'ennemi se précipita en dèbaudads vers ^©8 points d'appui, au sud d'Albert, et notre feu ls poursuivant dans sa retraite, lui occasionna des pertes sanglantes.. L'attaque de grand style prononcée sur la rive occidentale de 1 Arre ainsi que les uttaques engagées en mêms temps par les Français autre l'Avre st Mesnil, furent menées avec vigueur, et exigèrent une dépense énorme de munitions. Elles s'écroulèrent cependant dans des combats d'arrière-garde et furent repoussees en partie par une contro-altaque qui infligea de fortes pertes h l'ennemi. Une fois do plus, l«s colonne* et les batteries ennemies furent prises sous un violent fou destructeur au moment de lour concentration.Le bombardement et la destruction de Montdi-dler par l'arUllerle lourde française continuent. e*e Berlin, 8 avril. — Officieux : Les Français, qui Ont récemment relayé les Anglais au sud de l'Oise, avaient trouvé, dans la rivière et les grands marais qui la bordeut, un excellent obstacle dressé en avant de leur front, dont le terrain légèrement en pente leur facilitait beaucoup la défense. Les crêtes des collines jumelles qui se dressent près d'Amiguy leur offraient un excellent point d'appui et le bois marécageux de Coucy une excoilente couverture à leurs derrières. Malgré ces avantages, tld n'ont pu résister à l'attaque- que nous avons déclenchée après une violente préparation d'artillerie qui a duré deux heures, et dès le matin la réslstanoe énarglque de leur position la plus avancée était brisés. Dépassant do beaucoup l'objectif fixé pour la journée, nos troupes ont atteint le oheuiin de fer Cheuny-Barisis-Gobain, qu'elles ont même dé-passé sur de nombreux points. Les FraïU Aie faits prisonniers s'sxnriment sur nu ton d irritation extrême au sujet dee Anglais, au secours desquels ils ont été forcés do voler trop t6t. Us avaient cru qus notre ofiensive échouera:t dès que les Français entreraient en scèns st ils sont furieux de n'avoir, pas plus que les Anglais, réussi à résister à notre attaque. e*e Berlin, 9 avril. — Officieux : A défaut de victoires, les Anglais tentent, sur le front à l'Ouest, en Italie et en Turquie, de relever le moral de leurs troupe» et d'ébranler la confiance dos Alliés de l'Allemagne, en répandant de fausses informations. Tout d'abord, les Anglais ont offici'jllcisent annoncé qu'Ont* mie et Douai auraient été Anquis et qu'an «aura de ces P»6r»ttoM, MO.QOO <*** tomooe enirs les mains des Anglais. Aujourd'hui, leuis aviateurs lancent des feuilles vol-nues •ur. ls front turc, près de Jéricho, on y lit la pbrave : suivante : * La guerre se terminera uaiurolleœeSt K notre avantage et c'est pourquoi l'Allemagne a demandé une paix que nous lui avons reLuseo B. • ♦ • Constantinople, 8 avril. — Officieux s Des indices certains laissaient entrevoir qae les Anglais avaient l'imeation de pa^aer le Jourdain dans la direction de Amman, afir de couper la ligne du chemin da fer, quii constitue une base dû communication importants pour celles de nofl troupes opérant dans le Uedscbas. Le but poursuivi par les Anglais visait plus pnrUculiè*o«nent la protection do leur aile droite menacée, et ils comptaient en outre influencer .politiquement les tribus de Bédouins. Des reconnaissances ennemie* s'avancèrent dono vers la rivière et euga-gèrent une action contre nos batteries postées sur la rive or entale de la rivière. A la date du 21 mars, l'ennemi effectua uns tentative de passage du Jourduin, au nord des ponts détruits, mais il en fut empt'-ebé. Le 23 mars, il revint 4 la charge avec dos forces supérieures et réussit à franchir la rivière à cet endroit. Nos faibles postes se retirèrent sur Es-Sait. Le passage franchi, <t«s forces importantes de cavalerie et d'infanterie ennemies marchèrent rapidement ''contre Amman et se déployèrent sur un large front dans la drreo tion de la ligue de chemin de 1er. Elles ne réussirent cependant à couper le railway que sur un seul point. Uue troupe peu nombreuse opposa à Amman une résistanco héroïque. Toutes les atts^ ques anglu;ses prononcées du 21 au 3U mars lurent repousséos d'uno manière brillante et leur coûtèrent des sacrifices sanglants. Il en fut notamment ainsi de l'assaut du 80 mars. D'aqtre part, une brigade de cavalerie anglaise qui s'éta.t avancée pour couvrir l'action de l'Infanterie ennemie, fut rejetée au delè du Wadl Abied, par quelques escadrons de notre cavalerie. Entre-temps, nos uroupes, amenées rapidement da nord et du sud par chemin de fer, parvinrent à dégager lours camarades qui se trouvfûent dans une situation critique. Le colonel Essad bey ayant d un coup d'œil jugé la situation, se décida à occuper immédiatement avec ses troupes les hauteurs su nord de Es-Salt et menaça gravement les communications de l'ennemi. Des charges vlo-* lentes, exécutées par les Auglais. pour nous erra-1 cher ces positions, fureut repoussées à la baïonnette avec des pertes sanglantes pour l'ennemi. , Sous la pression exercée par nos renforts, et voyant ses communications gravement compromise* . ' à l'arrière, l'ennemi se vit contraint d opérer »a ' retraite sur Es-Salt, et se retira dans les rentiers i escarpés des montagnes. Nom troupes suivirent l'ennemi sur les talous. Le 2 avril, Essad bey se résolut h l'attaque ot malgré sa résitetajce acharnée, près de Nadi Abied, parvint à reconquérir Es-Salt et à rétablir les communication* avec nos troupes venant d Amman. Nos vailiaitt* soldats, continuant leur pourau-ae, atteignirent ie mediie jour la route Es-Sait-Jéricho, malgré 4e* renforts amenés par l'ennemi. Les forces ei ne-mies se virent contraimcs, sous l'action ^fiicac* de nos cauous et des charges héroïques de noir* cavalerie, de précipiter leur retraite. Des escadrilles d'avions arresèrent largement de bombes et de balles de mitrailleuses les cuinps de l'ennemi et ses colonnes en débandade. Les Anglais voyant s'écrouler leur plan, se ruèrent dans une fuite désordonnée vers le Jourdain. On ne f aurait adresser a^'sez d'éloges à nos vaillantes troupes, aussi bien qu'à la direction supérieure, qui ont réussi par leur poursuite acharnée infliger à 1 ai" m te angla.se une délai te qui exercera une influence considérable sur le moral des tribus du déeert. Communiqués des armées aiiiees Paris, 8 avril. — Officiel de 3 heures : La nuit a été marquée par des actions d'artillerie violentes, notamment sur la rive gauche de l'Oise. Nos reconnaissances se sonT montrées trè6 actives et ont ramené des prisonniers. Sun* la rive gauche de la Meuse et en Ar-gonne, dés coups de main ennemis ont échoué. Nuit calme partout ailleurs. • - • Paria, 8 avril. — Gliieiel Je 11 heures : Au cours de la journée, la pression «is l'ennemi s'est poursuivie au nord de l'Ailette, dans la région de La llassee. ïofêt tin Coucy. lies éléments avancés de ,j$ troupes ont résisté et ralenti la marcii i ùe i'Hii-Qenni, très supérieur en nombre, es. r-1 infligeant de fortes pertes. Sur le front de ta bonnne el euti-» woHtà;-dier et .Noyon, on ne sîgndle aucune iK iiwi d'infanterie. Les deux artilleries ont manifesté une vive activité. Dans les Vosges, un coup de main emoMni a échoué au nord de la Tête-de-Faax. Canonnade intermittente sur le reste du front. * • ♦ Londres, 8 avril. — Officiel : En dehors de l'activité de l'artillerie ennemie sur différents points du front de bataille et surtout près de Bucquoy, rien d'important & signaler. La nuit, nous avons légèrement avancé notre ligne à proximité de la rive méridionale de 1« Somme, à l'est de Vaire-sous-Corbie. Au nord de la Somme,- nous avons fait quelques prisonniers et capturé des mitrailleuses dans les environs de N eu ville-Vi tasse. L'artillerie ennemie a < très active tout* la nuit le long du front de bataille britannique» Entre Lcns et le canal de La ttassée. ainsi qu'à l'est d'Armentieres, l'ennemi a aussi exécuté un vloieiit bombardement à l'aide de grenades Rome, 8 avril. — Oinciel î Tout le long du fronu l'artillerie a exécuté de part et d'autre des feux de diversion modi* rés. Les opérations de reconnaissance ont ét| moins importantes au nord de Garde et d&ot la vallée de Lagarina. Sur le haut plateau d'Asiago, les patrouillât britanniques ont attaqué, sur différents point», la ligne la plus avancée de l'ennemi. Ncut avons détruit un petit poste et fait des pd« sonnlera. Dépèches Diverses Berne, ? avril s L'assemblée annuelle du parti ouvrier dépendant en Angleterre a adopté un ortot du jour disant que seule la prochaine con* clusion d'une paix démocratique, sans bo£ agressif, est enoore capable de sauver peuples de la ruine complète et de la bau* queroute finale. En proposant cette résolut* tion, le président des syndicats miniers, M. Smillie, traita de risible el Lrivole la récent* déclaration de M. Lloyd George, disant qu* le dernier homme doit être appelé sous mc armes pour amener 1a décision. L'orateur regretta vivement que des deux côtés de 1* ! barricade des journaux ^efforcent d'atU*e£ encore davantage ia haine entre les peuples* et s'écria, au milieu des acclamations d# l'assistance: «Comme ja ne veux pas aps4 ies Allemands envahissant notre payj, je rif veux pas davantage que nos armées envi* hissent l'Allemagne !» Mme Snow, appuyant la motion, s'écrijj « Ralion6-nous au cris de : A bas Lloy4 (leorge ! J'ose espérer que vous serez tous d'accord pour le précipiter du pouvoir. Au sel longtemps que d«*s hommes comme Llo/4 George tie r ment en mains les rênes du pouvoir, 11 n'y a pas d'espoir pour notre pays nf pour le monde de voir hure l'aurore ut paix. » L'orateur féminin proposa alors, aux sé-clamations de l'assistance, la cand daUirf de lord LonadouB* m poste dt psçsniec jjlsporsdl 10 Avril 1819 JOTTKWA1, OtTOTOrgat XjO mmw9 t jg Oûnitméè é*

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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