La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 13 Septembre. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/qj77s7kc6x/
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Lundi 13 Septembre 1916 A 30 2 Lundi 13 Septembre ~T915 ite_. LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION 31, ùXonia.gn.e-aux-Her'bes-lPotaçrères, BRUXF1T/LES BUREAUX ; DE 9 à 17 HEURES jos. IWORESSÉE, Directeur JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO s'IO CENTIMES ANNONCES 1' Pctitê's annoïicèb. la ligna, îr. 0.-40 Réclame avant les annonces . — 1.00 Corps du journal ..... — 4.00 Faits divers . . i . . . . — 8.00 Nécrologie . i . . . — 2.00 LA GUERRE 4063 jour de guerre ]7aile gauche des armées von Hindenburg a livré au sud-est de Friedriclismdt quelques petits combats destinés à élargir le iront allemand sur la l>wina. Le centre de ces armées continue à se heurter, sur le Niémen moyen et la Zelwianka inférieure, à une résistance dont l'opiniâtreté s'accroît île l'arrivée de gros renions russes, il a pu néanmoins consolider ses positions! en occupant au sud-est de Groduo les localités de ijkidol, Nïeldrasze et 'Lawna, situées dans l'angle que forment vers l'est le Niémen et son afi'luent la Kotra. L'armée du prince de Bavière est également obligée de combattre avec acharnement dans le secteur compris entre la route de Wolkowysk à Slonin et celle de Ko-bryn à Milowidy. Elle a néanmoins encore réalisé quelques progrès au sud-est de Kos-liany, aux environs de Kossow:. Quant a us j positions des armées von Mackensen, elles sont inchangées. On peut dire que depuis la Baltique jusqu'aux marais de ïtokitno, les opérations traversent une phase moins passionnante. Au contraire, la campagne engagée dans le sud de la Wolhynie et dans l'est d)e la Galicia prend une tournure intéressante, à raison de la vigueur de l'effort déployé par les Busses pour résister à l'offensive austro-allemande sur la Sereth. Ayant reçu, à en juger par la dépêche 3e Vienne, des renforts considérables», les Russes entreprennent do violentes contre-attaques, grâce auxquelles tout nouveau progrès a été interdit depuis le secteur de Tarnopol jusqu'au Dniester à leurs adversaires, qui ont même été forcés do se retirer au sud de Tarnopol sur les hauteurs orientales de la Strypa. Simultanément, l'absence d'indications nouvelles donne à pen-3ci que pl.ua au nord les positions dos belligérants no se sont pas modifiées sur le cours supérieur de l'Ikwa et du Goryn. L'arrêt de l'avance austro-allemande dans cette région1 est indispensable, ainsi que nous l'avons' dit, pour assurer la liberté d'action des troupes russes qui opèrent sur la Sereth. La sécurité de ces troui^es exige même, à certains points de vue, que cette avance soit enrayée dans le secteuir die Iï&yno. Dans ce secteur, les Austro-Alle-mand's sont parvenus à s'établir sur le Goryn à D'orashno, à 25 kilomètres au nord de Rowno : il est infiniment probable qu'ils vont tenter de tourner la place forte eu suivant la rivière qui, à 20 kilomètres de distance, l'encercle du nord au sud:. Les attaques entreprises par les Allemands au nord de Munster et sur le Hart-maimsweilerkopf ont fait renaître l'animation sur la ligne de bataille dans les Vosges. Hors de là, le calme sur le front dans l'Ouest n'est troublé que par les duels d'aï tilleriie, dont la violence persiste. Le long du front austro-italien, des initiatives prises par l'un et par l'autre parti ont provoqué des engagements dont il semble bien que le nombre dépasse de fort loin l'importance. Sur l'Isonzo, une attaque dirigée par les Italiens contre le plateau de •Doberdo a pris à la vérité une certaine ampleur, mais elle n'est pas parvenue à modifier les conditions stratégiques établies dans la réoion^ rtp.f mis. | pl|jgjg||rfi jj La Question d'Orient 111. — LES PEUPLES BALKANIQUES ET LA GUERRE ACTUELLE (1) Dan9 le deuxième chapitre de cet exposé, nous avons très sommairement caractérisé les aspirations des principaux peuples balkaniques.Ces peuples sont, en ce moment, le point ae^ mire du monde entier en raison de l'extrême gravité des événements qui semblent a la veille de se dérouler sur la soèue du Balkans, et qui fixeront peut-être pour un ong avenir la destinée des Serbes, des Roumains, des iRulgares, des Grecs et des Albanais. Ce serait la solution d'e la question. En attendant, nous envisagerons en particulier et de plus près chacun des peuples balkaniques. En somme, ce sont là les 616. monts constitutifs du problème, et peut-être an les étudiant séparément arriverons-nous i jeter un peu de lumière dans l'ensemble. LES SERBES tes Serbes 6ont en guerre et le publio îonraît mieux leur cas que celui des peu-i ï T°;sius- La population de la Serbie s est élevée à 41/3 millions d'habitants, 1 approximativement 3 millions qu'eile comportait avant la dernière guerre. La Serbie ,st mcontcstablemeat, parmi les peuples slaves du Balkan celui qui a le le ilus glorieux et dont l'orgueil national est e plus irritable. Sa position au sud du )anube et do la Save en lait l'avant-o-arde u panslavisme contre la double monarchie les Habsbourg. Cola est d'autant plus im. •ortant que la Bosnie et l'Herzégovine^ mnexées à la double monarchie et situées tussi comme la Serbie à droite do la Save, oivent êt{ie considérées historiquement ^graphiquement et ethnologiquemdnt Comme oumises tout au moins au cercle do l'in-Luenco intellectuelle et morale de la Serbie. . l^8i les Bosnia<faes et les Hcrzégo-îniens fuient incorporés à l'AutnichetfIon-no où ils allèrent renforcer de 1 1/2 mil-on les 24 millions do Slaves de la monar-hie danubienne. On comprendra .aisément que la Serbie je devait pas tarder de devenir l'instru-i> a • ^oyer Rentes les intrigues 1 -friche, inspirées et» subvention (1) Voir les numéros 295 et 298 du 6 et du septembre 19l§ nées par la Jttussie. uans les eooies et dans les églises, dans les livres et les journaux fut prêchée la doctrine pansla-viste. Le vieil orgueil national des Sorbes fut soigneusement entretenu et cuK^vé; on fit miroiter à leurs yeux une renaissance du puissant empire serbe du tsar Stéphane Doukan, un empire s'étendant de l'Adriatique à la mer Egiée, et l'on chauffa à blanc la haine du Germain et du Magyar, la terrible haine de races. On pense si cette propagande était regardée d'un mauvais cedl à Vienne et à Budapest, et si rien n'y était négligé pour contrecarrer cette belliqueuse mégalomanie ! La Serbie, ne touchant à la mor d'aucun côté, était tenue sous la domination économique de l'Autriche-Hongrie; la prospérité de son commerce et do son industrie dépendait essentiellement de sa puissante voisine qui l'étroignait au nord et à l'est. Bref, la Serbie était la vassale économique do la double monarchie. Depuis l'entréo de l'Italie dans l'arène, aux côtés des puissances de l'Entente, la situation de la Serbie est deveme reniement perpletxe. Le „,Nieuwe Rotterdamsche Courant", par l'organe de son correspondant) de Nisch, en expose la psychologie, dans un article remarquable que nous nous plaisons à mettre sous les yeux de nosi lecteurs sans y ajouter le moindre commentaire ni en tirer aucune conclusion. Les nouvelles des dernières séances de la Skoupte». china et la décomposition des suffrages du vote final en disent assez long sur l'état d'âme des Serbes, tiraillés eu tous sens. — C'est à ne plus rien comprendre à l'attitude de la Serbie, voilà ce qu'on entend dire par tous les diplomates quel que 6oit le groupe do belligérants auxquels ils appartiennent, écrit le correspondant du grand journal néerlandais. Et il y a de quoi. Depuis que l'Italie a déclaré la guerre à l'Autriche, l'occasion paraît excellente pour la Serbie et le Monténégro de faire une nouvelle invasion dans la Bosnie, et au delà du Danube, dans le Banat. Les chances de succès étant, sans conteste, plus favorables que jamais. Et cependant l'on n'y pense pas, pas plus à Cettigne qu'à Nisch. On y préfère entreprendre une expédition daDS une direction diamétralement opposée. On envahit l'Albanie. Poux celui qui connaît de plus près ce qui se passe en Serbie et qui peut voir ce qui se passe dans les coulisses à Nisch et à Krageojewatsoh, où siège la cour, cette attitude ne paraît plus si étrange ni si inexplicable. En Serbie, comme au Monténégro, la désillusion, au regard de lT®m," s'accentue do jour en jour, et le désir do s'en Séparer, et de faire la paix avec les puissances centrales gagne constamment du terrain parmi les personnes d'influence et d'autorité. Le moment ne serait certainement pas mal choisi. La Serbie n'est nullement agonisante ou près de la ruine. Mais on y est lassé de la guerre. On comprend, même dans les cercles militaires, que si le groupe des trois empires continue à garder le dessus dans la lutte, qu'après la défaite d'adversaires plus puissants, ce sera au tour de la Serbie, et que uo pouvant résister à cet assaut final, elle sera fatalement éorasée. D'autre part, l'accord de la Triple-Entente avec l'Italie a fini par ouvrir les yeux, même chez les russophiles les plus convaincus, à Nisch, à Kragoejewatsch et à Cettigne, quant à la valeur exacte delà part du butin qui serait laissée au royaume de Serbie au cas où la Quadruple-Entento remporterait la victoire finale, étant donné que, dans ce cas, l'Italie recevrait, comme prix do son intervention, les régions do T*É$riatiquè dont la possession est le plus vivement convoitée par la Serbie. Si l'on pouvait obtenir des conditions acceptables, on serait disposé, à Nisch, à faire la paix avec les ennemis d'aujourd'hui dans le but d'écarter le danger qui, du côté de l'Italie, menace la réalisation des espérances et des projets de la Serbie, voire l'existence du pays. Les succès marquants dos puissances centrales, en Galiôie et on Pologne; la posture moins brillante de l'Entente par mer et devant les Dardanelles; les vains efforts des Italiens contre l'Autriche, contribuent naturellement à accentuer cette disposition. En môme temps des voix se font entendre, insistant sur un rapprochement avec la Bulgarie, en donnant satisfaction à lâ volonté bien arrêtée de tout le peuple bulgare de recouvrer ce que, en 1013, le traité de Bucarest a enlevé à la Bulgarie. Les journaux peuvent jeter les hauts cris» tant qu'ils veulent et prétendre qu'à cette condition, il ne peut ; jamais être question d'une réconciliation ; avec la Bulgarie, les. hommes d'Etat modérés do différente couleur et déjà miûnt membre on vue du parti militaire, ne partagent nullement cette manière de voir et ne verraient guère d'iuconvéniont à céder à la Bulgarie la partie méridionale de la soi-disant Nouvelle Serbie qui, en vérité, est plutôt une entrave aux pieds des Serbes et un affaiblissement qu'une chose avantageuse et utile, à condition toutefois que la Serbie obtienne l'accès, si ardetmm&nt désiré, à l'Adriatique, accès indispensable à son avenir économique. lia ligne de conduite adoptée par les dirigeants de Nlisch, tant sur le terrain politique qu'au point de vue de la continuation de la guerre, est visiblement influencé par ces courants' d'opinions et par ces considérations. On n'entreprend! rien contre l'Autridie-Hongtie, bien qu'en ce moment précisément on pourrait fort incommoder cet ennemi tout en assistant puissamment les alliés actuels. A rencontre do cela, les troupes serbes s'avancent en Albanie, vers la cote do l'Adriatique, et les Monténégrins se mettent en route pour bon tan, avec le dessein manifeste d'occuper ces régions, que les deux Etats serbes désirent décidément conserver. La monarchie du Danube, qui fut toujours l'adversaire le plus redoutable de i'établissement de la Serbie sur l'Adriatique, qui, en'19.13, en était même le 6eul ennemi irréductible — en face du danger de voir conquérir toute l'Albanie par l'Italie n'élève plus d'objections contre la réoccupation de Scu-tari par les Monténégrins et l'avance des Serbes jusqu'à la côte près de Rodone, le meilleur port naturel do la côte adriatique. Il y a mieux, elle a intérêt à ce que cela se fasse et le plus promptement possible: il faut qu'on y devance l'ennemi italien." Un aumônier aux llardanelïes ; t. 1 Ce ne sont pas les combattants Seulement qui se haussent jusqu'à l'héroïsme antique dans cette guerre mondiale. Les aumôniers } partagent amplement leurs dangers et leurs peines, ainsi qu'il appert du récit suivant fait par un prêtre catholique attaché au corps expéditionnaire des Dardanelles : — Jcl suis le seul prêtre depuis deux » jours à me trouver sur la terre ferme et j je vous affirme sincèrement que la besogne 1 îte manque pas. Je confesse nos hommes c dans les circonstances les plus sombres, taudisi que les shrapnells éclatent au-ebssus de nos têtes et que les grenades continuent leur couvre de destruction. Durant tout le jour, je circule dans les tranchées au service de nos vaillants qui expriment le désir de recourir à mon ministère.Voilà un poilu, le fusil en arrêt, l'œil fixe sur l'ennemi, qui déclare vouloir se réconcilier aveo Diau. Je m'insinue auprès de lui, mais aux pre- 1 miers mots échangés, voilà qu'une grenade explose à quelques pas de nous, nous couvrant littéralement de sable fin. J'ai lesen- • timentj et la conviction que, depuis qoimro semaines qu& j'exerce ce ministère dangereux, j'ai pu accomplir plus de bien qu'au cours do toute ma carrière sacerdotale. Et c cette conviction provoque en moi un senti- t menb inexprimable. Cinq dimanches se sont écoulés depuis notre débarquement, et} je I n'ai pu goûter encore le suprême bonheur de. dire la sainte messe, nos habits sacerdotaux et le calice étant restés à bord des navires. D'ailleurs il serait dangereux'. d'X J réunir les hommes pour assister à l'office? divin ; leur rassemblement les exposerait 1 trop au feu do l'ennemi. Nos yeux ont vu ici des choses effroy'a- 1 bles ; lors du débarquement, notre régimjent c perdit la moitié de son effectif. Nos liom- 1 mes sont de rudes gaillards ; les Mesures 1 les plus épouvantables ne leur arraJlient * aucune plainte. Ah ! que la guerre, \£ie do près, est une chc^e horrible! Hier efiooie, r un jeune homme à mes côtés fut atteiic par 0 les éclats d'un shrapnell et nous njxvons ^ retrouvé de lui que des restes sanilants. S'il fallait recommencer, je crois smcère- a ment que le courage me ferait défaut1! non pas qu'un sentiment do crainte me ferait reculer, mais bien cet ép-c^ivantablo swptalice ^ des nerfs que provoque la canonnade incessante. Il n'est pas possible do s'imagiuerile 1 détraquement nerveux que produisent. &ss 1 explosions continuelles de shrapnells autou\ > de vous. Il m'a été donné de voir des hom- "i mes solides frappés do folie subito à la , suite dl:s ravages produits par un sln^nail, dans leurs rangs! Les nerfs d'aucun, être humain no ' peuvent résister à ces secousses. Par ailleurs, l'existence physique que nous menons ici est quasiment une vio ani- s maie. Nous habitons de véritables terriers où nous mangeons et dormons à l'abri. Il y fait une chaleur terrible et, après une pluie diluvienne cotrJme il en tombe dans ces parages, notre terrier ressemble étrangement à un ruisseau souterrain. Je no vous t étonnerai pas en disant que le confortable ." est entièrement exclu de notre „homo". De- 2 puis un mois j'ai quitté une seule fois mes c habits et mes souliers; il ne faut pas songer à se raser. Aussi nos hommes et moi-môme ressemblons-nous singulièrement à des Bédouins à la - barbe drue. t N'ous sommes assez bien pourvus d'eau ^ potable, mais quant à la toilette il no faut l pas songer à gaspiller le précieux liqui.'e. c Beaucoup d'entre nous, habitués à leur n „tub" quotidien, souffrent énormément do [{ cette privation d'eau. Notre menu no varie é guère : viande conservée et biscuit de mer, n ce derrriter dur à broyer au marteau* pilon. Voilà l'existence que nous menons ici. J'ai vu tomber tant d'hommes autour de moi, ■ i lue je suis étonné moi-mamo d'être encore. | an vie. Je m'aperçois que la grande Fau-aheuse ne veut pas de moi et j'espère donc f voir bientôt la fin de cettjo guerre sans, q précédât. j s ^ t rl SUR MER I C Copenhague, 11 septembre : f '4 Le schooner suédois „Aina" avait quitjp e hier le port de Falkenberg, chargé do bois £ rie mines destiné à l'Angleterre. Il est rea- .J tré rapidement dans le port, ayant été mps * en garde contre des sous-marins allemands 1] par -un vapeur norvégien qui avait $é ; poursuivi hier par ces submersilbles ji|s- 9 ^u/à la limite do la z?one maritime suédoise. 11 'Bordeaux, 11 septembre : j le Le vapeur „Garroni" a été attaquéi, Su o nord de l'île d'Oléron, par un sous-marçn r allemand. Il a été d'abord bombardé; pui$, r Lorsque l'équipage a eu quitté le navirÇ, c il a "été coulé par une torpille. | tj Madrid, 11 septembre : $ J.1 •Vendredi matin, vingt-huit matelots! d| rapeur anglais „Alexandre" (.2,500 tonnes)* tj jui avait été coulé jeudi par un sous-maj ^ L-in allemand à 62 touilles du cap PalosI y près de Murcia, ont étxS débarqués à Mtfe n sarron. ï ^ Londres, 12 septembre : ï On mando de Lowestofï au Lloyd1 que là t-1 ïhalutier ,<Boy Ernie" a été coulé. Ui$ Sl lomme a été blessé. £ a r Q Marseille, 11 septembre : ti Le vapeur marchand français „Aud!e" a r; îté torpillé pendant son voyago do Mur- r ;eille à Oran. L'équipage a été sauvé etr> lébarqué à Oran. Le commandant du vapeur raconte do la nanièro suivante comment son navire a été orpiïlé : si — Nous faisions route de Marseille à 8 >ran pour y embarquer des moutons. La si ner était calme ; le vapeur filait à la vi- esse d'une dizaine de nœuds. A SO milles d inviron devant Oran, nous avons rencontré ti m sous-marin- qui, s'approchant, nous a g ait stopper en tirant des coups de canon. îi Le commandant du sous-marin a fait hisser C e pavillon austro-hongrois et nous a or- z; lonné de prendre place dans les canots <ïe p îauvotage, disant qu'il allait torpiller le îavire. Je suis descendu avec dix-huit per- k sonnes dans le premier canot de sauvetage; o e second officier est entré, avec le reste b îe l'équipage et les passagers, au total ringt-trois personnes, dans l'autre canot. Le 1' rapeur a été ensuite torpillé. Nom *oamnes s< n'ayant rencontré aucun navire qui aurai pu nous secourir. . Lowestoft, 11 septembre : On annonce que le vapeur anglais ,,Cor-nubia" est coulé. L'équipage a étà sauvé. Paris, 12 Septembre : * J " On mande de Madrid au „ Journal" : — Des passagers du paquelx>t anglai: ,,Doscada", qui se rendait chargé d'or d( Liverpool à Buenos-Aires, racontent qu'î hauteur do Brest, le navire a été, pendan deux heures, poursuivi par un sons-marin Le „Desoado" a augmenté sa vitesse, c navigué en zigzaguant et a fait feu de ses oanons à tir rapide sur le sous-marin, qu a plongé,. après avoir lancé sans succès deux torpilles contre le vapeur. Des croiseurs anglais, qui avaient entendu la canonnade, sont arrivés et ont mis lo sous-marin en fuite. On croit que c'est lemêm< sous-marin qui a coulé le ,,Guatémala'' e le „Garouy". S DÉPÊCHER DIVERSES Stockholm, 12 septembre : Le bruit court que le nouveau vice-ro: du Caucase, grand-duc Nicolas-Nicolàiewitch aurait été assassiné. Oe bruit ne doit, être acçueilli que bous les plus réserves. * -'v * # Cj^ogne, 11 septembre : j&n éciit de Sofia à la „ Gazette de sÇc-,K5gne" : \ — Les négociations .. entre la Tui'quio c* la jVdlgarlo sont tOL'Diiiicûs. La nouivelle fforiSèro est bien celle qui a déjà été délimitée. Il reste encore à régler la question do savoir à quel moment les accords entreront en vigueur et à quelle époque le territoire cédé sera occupé par les bulgares. Ces deux points seront rapidement réglés. L'occupation se fera par des ^Loupes mises sur pied do guerre. Il en a été décidé ainsi, parce que, si la mobilisation devenait nécessaire, ces troupes, éloignées de leurs garnisons, seraient difficilement mises au point. On ne croit pas que la population des territoires cédés s'oppose à l'occupation bulgare ; cette population se compose de Bulgares, de Turcs et do Grecs, ces derfl niors fixés principalement autour do motika. J- La délimitation do la ligne de fron$Sre à la rive gauche de la Maritza, o'est^clire à'., l'est de oelie-ci, pourra se faire jeS une huitaine par une commission mbjte-f LocSresTTT^mHW'r lV,,Inc£ian Office'' annonce que, à la suite des troublas qui ont éclaté dans la région de Mohmand et à la frontière nord-ouest des Indes, il y a eu, 16 5 septembre, une bataille en (ire 10,000 Mohmands et les troupes anglaises. L'ennemi, qui a montré une grande opiniâtreté, a été repoussé partout. N'os pertes ont été de 3 officiers anglais et de 4 hommes tués, 53 blessés et 2 disparus ; du côté des Indiens, 31 hommes ont été tués et 4 blessés. * * ♦ J3oosendael, 11 septembre : Hier matin, 102 enfants belges nécessiteux sont arrivés à Roosendael, conduits par Mme do la Faille et M. Kollenaers, du IIuisvestings-Comité de Leyde. Ces enfants ont été amenés do Visé, de%Reeth, da iBor-gerhout, de Wijneghem, d'Anvers, d'IIobo-ken, do Contich et même de Lille. Ils ont été tous recueillis par des particuliers gé-néreux^^^t|T\'o :hington, 11 septembre : • La note américaine adressée à l'AutricIîe-pongi'io au sujet de l'amlxissadeur Duml«y — L'ambassadeur, Dr Dumba, a reconnu qu'il a fait à son gouvernemient des propositions en vue de provoquer dos grèves dans les usines américaines qui fabriquent des munitions. Le gouvernement des Etats-Unis a trouvé cette indication dans la copie d'une lettre de l'ambassadeur à son gouvernement. Le porteur do cette lettre était un citoyen' américain, qui voyageait, protégé par un passeport américain. L'ambassadeur a reconnu qu'il s'était servi de M. Archibald pour transmettre ses communications officielles à son gouvernement. Comme il a (reconnu avoir eu l'intention io former une conjuration pour entraver les industries exercées conformément à la loi par lo. peuple américain et pour détruira lo commerce légal et légitime; comme, en outre, ses relations avec un citoyen américain qui, protégé par un passeport américain, porto secrètement des rapports offi-îiels à travers les lignes ennemies en An-richa-IIongrie, constituent une violation des usages diplomatiques, le Président me charge do faire savoir à Votre Excellence pie l'ambassadeur, Dr Dumba, n'est plus iésirable aux Etats-Unis comme aimbassa-ieur du gouvernemein? impérial et royal à Washington. Convaincu que lo gouverne-nent impérial et royal reconnaîtra que les Etats-Unis n'exigent pas lo rappel de l'ambassadeur, mais prient simplement l'An-•riche-Hongrie de lo rappeler à cause de son attitude incorrecte, le gouvernement îméricain exprime son profond regret de ce ]uo pareille démarche soit devenue inévi-abJe et donne à l'Autriche-Hongrie l'assurance qu'il désire sincèrement continuer les relations cordiales et amicales qui existent Mitre les Etatis-»Unis et l'Autriche-Hongrie/ Paris, 12 sepîSnoï^r Le ,,Temps'' donne les renseignements suivants sur l'attaque qui a été faite, le J septembre, par des aviateurs allemands >ur Nancy : — Six avions ont survolé la ville pen-lant quarante minutes et ont lancé une trentaine de bombes qui ont causé des- dégâts matériels à différents endroits et ont ait des victimes parmi la population civile. Deux personnes ont été tuées et une disaine blessées ; plusieurs ont dû être trans->oruées à l'hôpital. Les. aviateurs ont également bombardé les aubourgs de Nancy, notamment Sainti-Max, )ù plusieurs personnes ont été grièvement ilessées. Un des avions allemands, bombardé par 'artillerie et poursuivi par nos .aviateurs, ;emble avoir été touché COMMUNIQUES OFFICIELS Comnaumoués allemands Quatre des personnes- grièvement blessées * ont succombé à leurs iblessures, ce qui Berlin;, 12 septembre. —- Officiel do ce midi: le nombr6 totales morts à dix-sept, Théâtre de la guerre à l'Ouest. Borne, 10 septembre. — Officiel du grandi Sur une grande partie du front, l'artille- quartier général : rie a été très active. I'°nt le long 3u front, do courges, mais Dos explosions do mines réussies ont oc- sérieuses rencontres ont continué à se pro- casionné,en Champagne et en Argonne, des duire ; ;elles ont été provoquées soit par dégâts considérables aux tranchées fran- l'activité offejusivo de nos détachements de çaises. reconnaissance, soit par les attaques que Des aviateurs ennemis ont jeté, hier ma- l'ennemi a entreprises le jour et la nuit tin, des bombes sur Ostende. 11 n'y a pas contre nos positions avancées. Ces combats ou de dégâts et personne n'a été blessé. s? sont terminés à notre avantage sur la Pendant la nuit, les docks do Londres et emie du Nagler (3,248 m.), sur lo Veltlin leurs environs ont été bombardés avec des supérieur, dans le val Prana, dans le val résultats visibles. ? Calamento (val de Stigana), sur le col _ . de bentinella et dans la vallée de Sexten, où Théâtre de la guerre à 1 Est. nous nous sommes emparés du poste d'ob- Armées du général feld-maréchal von Hin- servation et où nous avons détruit un abri dejaburg : blindé établi sur lo col de Plockcn. Sur la front entre la Dwina et la Me- L? 9 septembre, au matin, l'ennemi a restch, près du Niémen, les combats ont tento un.® opération très importante contre pris, à cei^ains endroits, un plus grand dé- n°f Posl onf j*111' Katzstein, si- veloppement. Nous avons fait à nouveau ai\ n<J ,, , ^9re^ne , ' ^ans ^ 1,800 prisonniers et pris 5 mitrailleuses. IinL (Galifcz). Apres une Ion- i Entre Joziorv et le Kiémen, les combats ga0 PréParat!on par lo feu de l'artillerie, acharnés ont continué pendant toute la jour- ^ncm:s' V<* <& née ; ce matin seulemint, l'eaaemi a cessé ™t™Ufs03'. °.f ^olumeat sa résistance. Nous le poursuivons. £££& nos gîtions, mais ris ont été re- Sur le Zelwianka, les lignes ennemies ont 1 7" Tr„ . , . . , ., été percées sur pilleurs points. L'ennemi î „ i * 1 haMl de nos a perdu 17 officiers, 1,016 prisonniers, ainsi ata .» « p°ra o.Dnséquence dto provo- 1 _ .. ^ quoi* ae légers mouvemonts de retraite do que 7 mitrailleuses. , , l'ennemi, qui a abandonné des armes, dfes , Le communique russe du 10 septembre munitions et d'autre .matériel de guerre. V e de combats livrés par la garde russe sur lcs V0p6aIlte ' du, monte ^ Mi_ V nord d'Abeli situé a 42 kilomètees a cheli) nom aTOns l s centaines * 1-çiest de Dunabourg.Des troupes alleman- do tiœils aotciehi^ du matériel télépho-d(â n'ont pas participé à ces combats; au nique et des objets d'équipement. coi taure, la garde russe a été forcée de Des aviateurs ennemis ont encore tenté far o face au nord-ouest de Wilna, o_u nous des attaques sur différents points. Pendant 1'arons attaquée et battue. Le grand quar- ia journée du 9 sentembre, ils ont bom- tiey général allemand n'a reçu aucune com- tardé les localités d£ San Giorgio, de Ba- mJiucation relative à la victoire que deux gni di Soila, dans la vallée do Ma"<no sofcats i-ussœ ont remporté sur 6 soldats (Brienta) ot de Grado. 11 n'y a pas eu°de auemands à l'embouchure de la Zelwianka, dégâts. victoire annoncée par le même communiqué ** * jpsse. Péti'ograd, ,10 septembre. — Off'ciol du f Armées du général feld-maréchal prince Srand quartier général : i Léopold dô Bavière: .A ffa"eho de la Dwina, au sud-ouost de ? En contact étroit avec l'aile droite des S' a.vaI10e^ comptent n* " -** -f "r JKJLSRfJSisîr&r" as sari «t ss&x jgs&t •*•*. t , , r.- » • 1 , t r tmuent avec la intotme violonoe. Dans la di- Koszele, la Zelwienka a été également fran- r0c(ion do D^in/ki H y a ou do3 œga^. i?" j "ii' a . . t.» „ „ tt„ monts entro patrouillas au nord d'Aboli. Des deux côtés de la routé Bereza-Kar- Su,r la routo vcnaat do wilkohlir tuska-Kossow-Slonun, l'ennemi a été rejeté. n<mi( â0l,uis lc 9 a„ a ssé 'à 1>of. Les armeos ont fait 2,7uJ pusonniers et fensivo avec d'importantes forces dos dous pris 11 mitrailleuses. côtés de la route près do Kuirldo. Nios au* Armées du général feld-maréchal von Mac- tomobiles blindéas ont puissamn^etnt aidé à kensen : repousser l'ennemi. Le combat continue. ' Nos troupes attaquent, des deux côtés de Lntro la Swenta et la Wilija, la cavale- la voie ferrée conduisant vers Pinsk. Quel- *7 , aii rie ennemies ont entrepris ques positions avancées de l'ennemi ont été k?-3 a"a(lucs looalos contre nos troupes éta- prises cette nuit par surprise. blies près de ^jirwmty. Sur les autres _ , routes conduisant a Wilna, il n'v a pas de Théâtre de la guerre au Sud-Est. modification à signaler. Des troupes allemandes ont repoussé do A l'est de Grodno, l'ennemi, depuis le nouvelles attaques, en occasioonant à l'en- 10 au matin, a fait une série d'attaques nemi do lourdes pertes. contre nos forces dans la direction do Ski- * * « del, ainsi que sur la ZelwianAa, ; son ar-Vicmno, 12 septembre. — Officiel d'hier : tillerie l'appuyait fortement.. Ces attaques Front ri'Çîd ont ^ arrêtées par notre feu. Vers 4 heu- „ * res de l'après-midi, l'offensive allemande, Derazno sur le Goryn est en notre pou- [e long- do la route qui conduit vers Skidel, voir. Près de Tarnopol, les Eusses ont a été aocomiMgû& ^>un fou trèg nourri ^ entrepri|« de .violente usants pour pénétra cauons do .ros cali1 auxquels nos batte- dans les positions des Alliés; ils ont été ries ont cfficacemonli r<sp0ndu. Vers 7 lieu- repousses avec de fortes pertes. Pins au. ,ras du soirj l0s AllûIua'nds out caoore sen. sdevant des forces ennemtes numénquei sMcinent renforcé leur feu, et ont essayé 'Xt ~ ^ auv-BfltMSî,- njjug. ayons® de poroer notre front'. Cette tentative a éga-reculer front de la Sereta aux» [gment été enrayée par le feu concentré "de 1 est de la A\i*notro artillerie et do nos mitrailleuses. «îl- -œr- ■[ 0ne attaque allemande a été ropoussée b éhé calme. Sur les hauteurs a l'ouest -de près du village Ûe Pieski, au sud des Ua Sroath inférieure, ae violents combats p0nts jetés sur le Niémen. Pendant l'ongtt- sont ongagés. A l'est de l'embouchure de gemeat, dtoux de iïos soldats se sont, de la Soreth ot en Bassarabie, la situation li a i0Ur propre initiative, glissés derrière six pas changé. En Lithuame, nos troupes ont Allemands ; ils en ont tué deux, fait pri- pris d'assaut, à l'ouest de Kossow, te vil- sonniers trois et lo dernier s'est échappé !ag° d'Alba, que l'ennemi défendait aveo Sur lo resta du front jusqu'au Pi,-ipe)t, ■opiniâtreté. l'ennemi n'a attaqué quo |jrès do Roaany Front italien. et a continué son offensive lo long de la Depuis quelque temps, l'artillerie ennemie rive gauche do la Pina. Les attaques près [fait do nouveau preuve d'une activité assez do Rozany ont été^ enrayées d'abord par grande sur tout le front du territoire du notre fou à courte distance et ensuite par littoral. Pendant, la nuit, l'infanterie ifca- nos eonjtjre-atfeaqnés à la baïonnette. lienne a attaqué notre front de Vermigliano Dans la région do Kremenec, l'ennemi a à monte Cosich dans le secteur sud-ouiest lancé sur nos troupôs des bombes dégageant du plateau de Dobeudo. Nos lances-bambos ™ £iXZ ^imyxiants et a commencé à nous ont dirigé leur feu à l'improviste sur les attaquer dans la région du Goryn supérieur, assaillants qui ont regagné leurs abris à la ' • 5<ill0I nos ^eupes eurent repoassé hâté. D?S la région-frontière de la Carin- » du ljrol, rien d m portant. Frembowla. Les Autrichiens ont été (forcés ï . r de se retirer. | Communiques cies armées aikees ^ # # Pétrograd, 10 septeml^re. — Officiel de j Paris, 11 septembre.— Officiel dfe 15 heures: l'état-major do l'arméo du Caucaco : J Canonnade interrompue au cours de la Le 8 septembro, dans la direction do Me- ■iiuit sur le front en Artois, dans le© sec- lasichgerd, escarmouches entro notre cava- leurs do Neuville et de KociMcourt, ainsi lerie et des troupes kurdes. qu'au nord d'Arras. Dans la région do Van, engagements i' Entre la Somme et l'Oise, lutte de mines en^e ayant-gardes h proximité de Kasrik. mu jours active aux environs de Fayo. Notre Sur le reste du front, pas de modifica- qitillerie a bombardé les tranchées et les "onfî-* (tavaux de l'ennemi. f En Argonne, on ne signale que des com- Dépêches Diverses Ifets à coups de bombes et de pétardb à feint-IIubert et aux Courtea-Chaussées. Londres, 11 septembre : r Lutte d'aiiilleno po^hculierement violente Deux miUe ciliq ^ mineuïs dtt. PafS » 1 est des Eparges, ainsi que &ur le front ^ Galles continuent à chômer. Ils ne veu- j ?'0 AJj011Ta"ie' au Arracourt, dans la pas reprendre le travail avant que i torôt do 1 arroy ot au sud de Leintrey. tous les ouvriers non syndiqués se soient * * • affiliés aux syndicats. Paris, 11 septembre.— Officiel de 23 heures: _ « * » Activité toujours grande do l'artillerie sur Paris, 11 septembre : le front en Artois- et au sud de la Somme, On annonce quo le gouvernement fran- aux environs do Roye, sur le canal de çais est d'accord pour envoyer une certaine l'Aisne à la Marne. L'ennemi a tenté, à catégorie de prisonniers do guerre malades deux reprises, un coup de main contre un en Suisse. Les négociations à ce sujet se de nos postes avancés près de Sapigneul ; poursuivent. il a complètement échoué. # » * * Lutte do bombes et de grenades en Ar- Milan, 11 septembre : gornie. On mande de Niisch à la „Sera" : Canonnade réciproque au bois de Mort- —• La Serbie a refusé de retirer ses maro et en Lorraine, sur le front de la troupes de l'Albanie, comme l'Italie le lui Loutre et de la Vésouze. avait demandé. Londres, 11 septembre. — Officiel du Bu- Londres, 12 septembre : i ' reau de la Presse : On mande de Pétrograd au ,,Daily Tele- Au communiqué officiel relatif aux acci- graph" qu'une conférence orageuse a eu dente produits par l'attaque des zeppelins, lieu entre les ministres et les représentants mardi soir, il convient d'ajouter qu'on a du bloc do la Douma. En fin de compte, retrouvé les cadavres des trois personnes les ministres ont promis de soumettre lee - oui avaient éoé signalées comme • disparues. Ldésiderata du bloc en haut lieu»

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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