La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 03 Mai. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 05 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/gq6qz23x43/
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Lundi 3 Mai 1£15 N° 176 Lundi 3 Mai 1915 LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION S, Rue Montugiie-de-Sioa, ïî, BRUXELLES Bureaux : de 10 à 17 heures inc MnRP?iSÉE. Directeur. JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO : 10 CENTIMES i j La petite ligne. . . . . » • . 1 Réclame avant les annonces ...... 1.00 ANNONCES Corps du journal . 4.00 ) Faits divers ........... S.OO J Nécrologie ........... 2.00 LA GUERRE 273"" jour de guepra Pendant la journée du 30 avril, les belligérant" ont concentré leurs efforts dans les secteurs sud-eti de Verdun, où ont eu lieu de sérieux combats a infanterie, et dans la région qui s'étend au noiC. d'Ypres. La dépêche de Paris clu 30 (23 heures), confirmée par le rapport du maréchal French qu< nous publions aujourd'hui, annonce que les rran çais avancent dans la direction de Steenstraete. L-communiqué de Berlifi que nous avons insère hier siitère l'affirmation que les attaques des Allies ont échoué aussi bien sur la rive est qu« sur la rive ouest du canal , . En résumé, il ne s'est passé le 30 avril aucun fait de guerre qui s'impose spécialement à l'attention, si ce n'est la continuation du bombardement de Dunkerque par l'artillerie allemande. Nous avons attribué hier l'initiative de cette opération, assurément inattendue, à l'escadre ennemie précisément signalée, au large de la côte belge, par une phrase du communiqué de Paris immédiatement suivie d'une autre phrase annonçant le bombardement de Dunkerque. Nous nous trouvions de-<fant deux hypothèses, celle du bombardement par terre et celle du bombardement par mer. La première apparaissait peu vraisemblable.Nous «vons rappelé hier qu'entre Dunkerque et le point le plus rapproché du front de bataille_— qui est If village de Lombartzyde, à Test de Nieuport — la distance est de 33 kilomètres par la route et de 30 kilomètres à vol d'oiseau. Il est évident, en outre, qu'une artillerie lourde ne peut être mise en position à proximité immédiate des postes avancés. Dès lors, il fallait que les Allemands, pour pouvoir bombarder Dunkerque, eussent amené sur le front des en-pins de beaucoup plus puissants, sinon au point de vue destructif, à tout le moins comme portée, que ceux employés depuis le début de la guerre actuelle et dont la portée n'a jamais été estimée à pLus de 19 itilomètres. La réalisation de la seconde hypothèse, celle du bombardement par mer, de son côté ne laissait pas d'être assez surprenant. Elle impliquait en effet, de la part de la flotte anglaise, un rôle d'une passivité peu compréhensible. Impressionnés par la coïncidence signalée plus toaut, nous avons cependant préféré nous arrêter à la seconde. Le communiqué de Berlin que nous »vons inséré hier montre que nous avons eu tort. Les termes par lesquels il annonce à nouveau le bombardement de Dunkerque, ne permettent plus !?e douter que les obus envoyés sur cette place forte proviennent d'une batterie terrienne. Du reste, s'il «.ait possible d'accepter l'hypothèse d'un rapide bombardement par une escadre allemande surgie devant la ville par surprise, la présence persistante et l'action renouvelée de cette escadre dans les eaux Ju Pas de Calais devenaient inconcevables. Il faut donc admettre dès à présent comme certaine l'intervention dans la guerre terrienne, en nombre plus ou moins respectable, d'engins capables de porter la inort et la destruction à 30 kilomètres et même au-delà. Quant aux conséquences de cette intervention, tout en laissant aux spécialistes d'abord et aux faits ensuite le soin de les préciser, on peut logiquement semble-t-il les faire entrevoir en la tenant pour capable de compromettre la sécurité des villes fortifiées ou servant de base d'opération que l'on croyait jusqu'alors situées dans un rayon échappant à l'action de l'ennemi. Le bombardement de ces places par des canons de siège à longue portée est évidemment une éventualité plus redoutable que celle résultant du jet de bombes par les aéroplanes ou Ils dirigeables, dont elles avaient seulement à s'inquiéter jusqu'ici. Il y a là un facteur nouveau, et certes non négligeable. A moins que les projectiles des nouveaux oanons soient d'une efficacité particulière, leur intervention^ ne paraît cependant pas de nature à pouvoir in-' fluencer directement les chances respectives des belligérants sur le champ de bataille même. Les conditions dans lesquelles se pratique la guerre moderne de tranchées ne permettent guère, en effet, d'attribuer une importance spéciale a la portée des canons, mais bien à leur puissance de destruction. * * * En ce qui concerne le front oriental, le communiqué de Pétrograd du 30 avril insiste de nouveau — ceux de Berlin et de Vienne sont beaucoup plus, laconiques — sur de nombreuses manifestations offensives allemandes et autrichiennes, aussi bien à l'ouest du Niémen et au nord du Bobr et du Narew, au'en Pologne, en Galicie, dans les Carpathes et cans le nord de la Bucovine. Aucun événement d'apparence décise ne se dessine cependant encore colle part. Des nouvelles opérations qui se déroulent au nord de la Lithuanie dans le secteur de Schaulen, la dépêche de Pétrograd ne dit rien. Nos lecteurs ont vu {lier que, suivant Berlin, les Russes ont incendié puis évacué cette ville de 18,000 habitants, pour se: ■replier ensuite dans la direction de Mitaïu. ■ . SURMER Londres, l*r mai : L'Amirauté a autorisé la reprise du trafic oommer-[ liai entre l'Angleterre et les Pays-Bas. Le transport de© passagers n'est pas encore permis. Christiania, lor mai : Le capitaine du vapeur Habit, de Stavanger, est arrivé d'Angleterre. Il raconte que la navigation a été Wîerrampue entre la Hollande et l'Angleterre parc.» qt>e les Anglais ont posé un nouveau champ de miner, -pour se protéger contre les sous-marins allemands. Flessingroe, lw mai : Les paquebots Meeklernburg et Princes Juliana, de la Figue ZeeLand, i»pren.«iront demain le tverviee posta] avec f Angleterre. Le transport des passagers reprendra i*o.isemblabIement luiidi. Londres, 2 mai : Un vapeur. ru-sse, chassré de bouille, aTrrftit été un sous-marin allemand, près d<\; î;es Rls&k-et, à la Jôte ouest L'équipage a été sauvé et ame- à l'île Vaientia. Bordeaux, 2 mai : Le su perd readno^gh t Languedce a été lancé hier la marànée «ri présence du m-iniefcre de la marine | «t de nombreux sénateurs et députés. a Le lancement a réussi; toutefois, par suite de la yj r-ceee acquise, le cuirassé a touché La rive opposée ojy il ^démoli troie canots et tué trois pei^nnes, Le^-Lan- ?îi«<ioç a été rcoflouié <Lài*s la soirée à inàreo.ljaute. — ' • ♦» - - ' • ■ • ' ■ Congrès iHterosîioaâ! des Femmes Avant "de continule^r lé compte rcn-JKud'e cet iifiporta/nt xmgrès, il rue sera pais iiniutils d'éclaiïèir un maie n tendu. Certaines femmes ont pensé qu'en condamnant 1» guerre en principe et en mettant en relfoef ses trop nonV brelises et. trop évidentes horreurs, on méconnais ai < par là l'héroïsme déployé par les officiers et les soldat.-bombés au champ d'honneur, par ceux aussi qui dura m de longs mois auront souffert, après le froid, le chaud, poiis 1-es fatigues, les an go lisses de toutes sortes. Qu-e.3 pays, quelles mères et quielil.es épouses pourraient permettre qu'on portât a-mai atteinte à 1:honneur de ceu x qui se sont sacrifiés à la plus noble eaute : celle de lia Patrie ! Cette réserve ne peut empêcher que l'on- déplore 1rs guemre et qu'on recherche les moyens soit de la rendre moins fréquente, soit même de La supprimer à jnrnéJ.s. Reprenant ses travaux, Le Congrès, dans sa séance d.c mercredi soir, -s'est occupé de la responcabildté éduc-a-t.ive des mères, spécialement au point de vue des sentiments pacifieteis. Une déléguée américaine a dit à ce sujet : — Lps mère-s ont T'obligation de veiller à ce» que leuft* «nfante, en adtmirnant 1 • g grands hommes de. leur pays, ne méprisent pas les héros (l'es autres nations. Su-rton<t, Les enfants doivent être élevés d'ans l'admiration d>" ceux qui se dévouent pour les autres dans les œuvres de la paix. » Mme Anna Lindhagen, sœur dm bourgmestre de Svfoekhol.m et elle-même membre du Corbsetîl commuihal, dénonça les peuples eux-mêmes comme responsables de la guerre. EIIp cita I'eccemple de La. Suèdie, qui accepta, il y a quelques années, que la Norvège se f-éparât cTetle et refusa d'^n venir à une guerre contre lo <iro.it de son an-eien-ne associée. Une Anglaise, Mifts Petbich Laurence, de Londres, établit quie dans 1-es guerres modernes W feomn-cs ont plus à souffrir eneore que le>s combattants; c'e?-t aim-ii que dans la guerre amglo-boer cinq fois plus de femmes et. (T'enfanta que dp eombatta-n-ts périr^t. Une Hongroise, Mme Rosika Schimimer, vint ensuite déclarer quie sans doute tous les partis se promettent lia victoire, mais qu'em réaJi.t<é, pour'lies femmr^s, la victoire de l'un ne signifie autre chose que îejR souffra-nœs d'autres femmes. "Elle ewp^e donc dans le monde enti-pr4 lee voix do toutes les femmes s'élèveront enfin pour criée « halte ! » à ceux qui dans les tranché-'s versent le stang. Au cours de la r*4u.n>i<on, îa secrétaire avait fait connaître l'adhésion de 25,000 Wnm-es aux idées dfei Congrès. On anmo-niça ausfvi l'arrivée de© déléguées belges, qui avaient tiû faire à pie»d le» trajet EiRschen-Pos,çiridiaél. ++ DÉPÊCHES DIVERSES Rome, *80 avril : Ijc 4 mai, le ltoi se rendra à Gênes, à bord du yacht Irinatia, et assistera à l'inauguration du monument Garibaldi. Le Roi sera acoompagné des ministres de lo guerre, de la. marine ©t des finances. # * * Amsterdam, 30 avril : L'exportation du goudron de houille est interdite. ♦ * • Madrid, 30 avril : l/d congrès socialiste, qui devait se tenir au Ferrol, a/été"interdit parle gouvernement. M. Dato, président ion conseil" a ^déëîaré que cette mesure était nécessaire, 4tant donné que les congressistes ne défeâdent pas la paix, mais cherchent à troubler le pays. I^e député Koriabero a été chargé par les organisa teurs du congrès de demander au gouvernement de rapporter son interdiction. Si sa demande ne réussit pas, des contre-manifestations auront lieu. La garde civile de tout le district est déjà convoquée. *** Czernowitz, 30 avril ; Un aviateur russe a jeté des bombes sur les casernes de Czernowitz; plusieurs soldats auraient été tués ou blessés. * * * Dunkerque, 30 avril : Deux avions allemands ont survolé la ville- cette nuit. —— Compiègne, 30 avril : Un taube. paraissant venir de la direction de Lassi-/gtty, a survolé la ville ce matin et a i été, doux ou troi? bombes sur les H^nës télégraphiques, i/es dommages sont insignifiants et le service télégraphique n'a pae été interrompu. * * » Washington, 1°* mai : M. Wilson a accepté d'être nommé arbitre dans le traitéTrarbitrage qui va être signé entre les Pays-Bas ,et la Chine. *** Washington, lcer mai : À la demande de M. Dernburg, le président Wilson a demandé_.au gouvernement russe qu'un délégué de? ,/Etats-Unis soit autorisé à visiter les camps de prisonniers en Russie. • ** Rome, 1er mai : M. Sonnino a hier un long entretien avec M. Tit-toni. Dans la soirée, M. Ronnino a reçu l'ambassadeur d'Espagne et l'ambassadeur suisse. » * # New-York, 1er mai : Le gouvernement des Eta.ts-Unis ne délivrera pas de passeports aux Américains qui voudraient voyager en Europe uniquement pour leur agrément. * * * Berne, 30 avril : Le Conseil fédéral suisse a décidé, à la demande du &épart&ïïenr tonrtftire, de rappeler sons les drapeaux, pour le 10 mai, la 69 diveion, qui avait été licenciée fin novembre, en même temps que Les 2e et 4* divisions. Ce? deux dernières divisions sont de nouveau sous les drapeaux depuis mars dernier. La G° division formera la réserve, qui manque aotuei. tement à l'armée suisse. Londres, 1er mai : D'p.près une dépêche Reufcer, les obus tombés hier sur Dunkerque sont d'um calibre de 380 millimètres. ■ » ~ Amsterdam, 1er mai : _ _ / Les journaux holîa.nda.ia disent aue ^rppe.ringhe à pea.ucoup souffert du dernier bombardement par le® j canons allemands. Il en esst de mémo de dont la t Grand'Place efb.]» mo principale ne socnt'pîuÊlîue ruine®. T^î. viille a été abandonnée depuis iongtomps par les habitants. Londres, 30 avril : Le^ gouvernement a l'intention d'instituer une com-nyssion pour Se ocotrôLe de l'exportation du charbon. On pense que tous tes aavir ^ r - rta,nts, à ÎVrcéption /rs vapeurs appartensot à des lignes régulières, devront obtenir de Iti cw«m mi Psion care licence les antori-satmt à. -emporter la, quantité de charbon qu'ils désirent embarquer. La production du. charbon en Ayvrleterre a diminué au point qzi'il sjsmble nécessaire de conserwar les stocks disponibles pour les bewins du paye. La diminution de la production e«t évaluée*, pour la première année de guerre, à 40 milldono de tonues, et eiîe est duo tnxrto^ji k ?a présence de 150 000 ouvriers mineurs à l'armée. D'wn au tre côté, Iteo besoins de P Amirauté spnt douze fois plus grainda an',en temps de paix. LES FAITS DU JOUR Dans le sud du Pays de Galles et dans le Monmouth-shire, i( règne un grand m^cont entement au sujet des prix élevés du pain, qui, depuis le début de la guérie,, v>ont montés de 3 pence par pain de quatre livres. Une pétition sera envoyée au gouvernement pour lui démontrer que les grandes boulangeries font des «< bénéficiés de guerre » excessifs et que la. haussé est loin d'être justifiée. 11 sera signalé, notamment, que la » Spillers and Bokers ;> a réalité", pour l'exercice finissant ie 1er février 1915, un bénéfice de 367,865 liv. st., contré 80,000 liv. st. ga^aêes l'exercice précédent. Les restes mortels du lieutc?uv.t Gladstone oi,t été enterrés soienf.ollemeati, "avec les. hond'étfrs mtht-ftires^ a Hawarden. Cb nombreux membres du Parlement as-sis taient aux funérailles. Le cfi,b]e transat^ntique «ui relie Brest à New-York, •.•:om:r.ur)/-ï:H-iii P.ét:ta ro;upu depuis deu.x ; mois. Il vieiit d'être, reiais^ip..service. Dans différentes villes britanirques, des mesures sont prises pour détruire les œufs des mouches, que l'on ôraint tout- particulièrement en cette année de guerre. Les autorités- locales exerceront une surveil;ar.ee mi-âutieusè sur les é table s et les fermiers seront obligés d'enlever toutes les semaines les déchets . A Birmîn'rk'v". t^u"* \r- ■■■-■ de décombres seront fréquemment inspectés et désinfectés. On espère a.rrive> ainsi à ifétr.uue .a ; t raude partie des îéufs et diminuer au moins do 70 p. c. le-nombre des mouches. A la Chambre des Communes,, le gouvernement»/tin• {fiais a déclaré que des entomologues distingues se sont. rendUs au front pour étudier Je s mesures propre.^ à cor;iî)at.tre les mouch-ee- et les autres insectes qui, ên été. pourraient provoquer des épidémies. Dans îa e.-mfr£p r}r> TToTînii^s,Jl, y abonda n ce-rTT^T>rd i-ïudxej^Gcun6SQÎes.v-E n te n n n r-/nal, ces-vol'atlTen':?e;:nortent- ce:irement vers l'Ar.gîe-/'terre, à raison de 5 et 6 francs pièee;Actuellcinent„'cette : exportation dst totalement arrêtée et des centaines d'éleveurs ne peuvent pas v débarrasser de leur ma r eh an-, dise, qui doit passer toute dn.ns les tst»"ima.cs hoîlàn- ; idais. ïl s'ensuit qv nir I h 2 fr^ca" on peut s'en pro-Wr#»r les spécimens les' plus 'savoureux, pesant j'us-que t livres sur pied. î '-s gourmets et les gourmauds delà T'égion sont à la fête. La Commission peur l'armée nommée par la CJiambr'-française e£l favorable an projet Dnlb?e7.. (' puct-wf voudrait voir apt-oier sons les armes"l-ou's *e = me--.- du • "vs eri."e€at. de servir. Le3 employés d^-s ^dmîn'isty^-tîons serri'«t.nt remplacés dans'îevr s-erviee par des militaires blessés on par les femmes, {es reeVrs, les fi'des elles sœurs des militaires tués ou invalides. On fabrique actuellement, à P.Tsenal de Wolwieh, un appareil nommé Traejers, qui éclaire la.nnil ia..xr.î}jrQ: toits des obus. L'appareil, fixé à !n base du proi- ctîle, a la forme O^uiiVpvH.it pigeon. Il est rempli d'une matière pori'explo^iv<\ qui produit me flamme tri ? vive. Cette i'iHMme s'alr.r :e au moment où le projectile quitte la bouche du eau; n. On peut suivre ainsi, la trajcc' /ire jusqu'à une dis. tance de 10 kilomètres. Les journaux français annoncent qu'une mine flottante a éié dernièrement-trouvée dans le canal de. Suez. Dès soldats hindous auraient eu outre découvert, à quelques kilomètres de la. cote, une caissette contr nani des explr^ifs pour mine-a On sera:t très inquiet, la tnine avant été trouvée dans la > route fcùivie par lés grands bateaux. Ordie a été donné de faire des reéhcrchcstninutieiises dans le Canal. Le « Messatggero » «pp.r ik! que le gouvernement ir-^ I&Sn a donmé sa. ptr6:niesfv> de ne pas app .V r e. a»j I»2«s <Lv%-j>eanx la « guardia r. obi je » du pape, ri -un jour La mobi-iisa^ion étaé.t d"éeré:"ée.'On -sait que ce.tte garde noble se recaiite exciusivem"-n.l parmi i-s me-mh: de !a • plu-s haute noblesse. « Cette décision du gouverne nient italien est motivée par son désir de ne pas priver le pape de sa. garde, d-ant ces temps critic-u- s, ttçôaro Le « il. .Sr-saggero ». Le sacrifie;, n'est pas coo:-,idérable pour l'armée italienne, puisqu'il ne s'agit en tout que d'une cinquantaine de jeunes gens. « Mais il est étrange, ajoute Le journal italien; que ces jours-ci un jeaine noble sY>-' fait admettre dans la garde sans aucune formalité; il semblait être bien pr< s/sé... 1.- • vrai que- d'a-ut-ms membres de la garde papale ee ©ont mis à la disposition du ministre de la guerre italien. Dans une lettre de soldat publiée par un journal flamand. Mi et je Bœuf nous est représentée comme ee.it : « Connaissez-vous M.ie-tje Bœuf, iin-e vieili-e de 68 ans"? Elle habite.une petite maison le long du canal, au sud-ouest de Dixmu.de, à 20 minutes du Hooge Brug, près de l'habitation du cantonnier. Je ne dis pas qu'el'e soit i une moderne Jeanne d'Arc, mais elle est sans doute j plus qu'une femme ordinaire. Sa maison a été ccmplè- 3 tement rasée. Elil-e ne veut pas fuir, et s'abrite dans la ! cave. Tous les soldats connaissent Mjtelje et la véiîèrent j comme leur propre mère : tous les jours, elle, prépare leur café et leur popote. Lorsque le bombardement devient trop intense, les j soldats l'enlèvent de force et la conduisent dans les tranchées, où elle trouve un peu plus de sécurité. Journellement, Mietje reçoit la visite d'officiers supérieurs, ■ quii la remercient die ce qu'elle fait pour les troupieire et la félicitent de sa conduite courageuse 1 » Mietje doit être et sera.décorée 1. r M. Ribot, ministre français des finances, séjourne à, Londres depuis vendredi soir. A V olberg, en 8 û ?de .^e" réuni r a, "du 25 au 27 juin prochain, le congrès Scandinave pour la Paix. A la Chambre des communes, le postmaster-general a déclaré qu'aai tot-al 35,000 employés dé son admînisr-tration se sonit enrôlés dans l'année: 700 à SCO dJeaitre eux ont été tués à d'eamemi et un grand nombre ont été blessés. Leurs emplois sont tenus par 20,000 hômmes ayant dépassé la limite d'âge du service militaire et par 5,000 ; femmes. L'administration Of^cupe 6,00t3 Çéliba.taires. Or étudie la question de les employer plus utilement à l'armie-ou dans les fabriques d'armes. Un 'signe di&tmctif spécial sera créé pour lee; soldats ! /belges qui ont été nais -en non activité pour la -durée de j l& guerre. La. Commission militaire de la Chambre française,qui examine le projet Dalbie^, aurait accepté deux proportions de ce pr<ijet : l'une appelant sous les armes avec ,'la levée de 1917 les fils d'étrangers qui ont opté pour • ' h nationalité française^ et l'autre, appeJant immédiatement sous les arm.es les contingents créoles des Antilles, de 1a Réunion et de la Guyane, notamment 1 s levées de 1.8-59 à 1916. Ces contingents seraient employés immé4iat-emeiat à la défense nationale. Le correspondant militaire d-u « Times » annonce que le gouvernement anglais estime qu-e Les exigences des. tainenrs, qui derniand^nt une augmentat'on de salaiiree,. 9on*t justifiées; toutefois, il eut cF'avis q-ue oetbo aaigmen- ] tatâon ne^doit pas être uniforme poair tout le pays. Les ; propriétaires des charbonnages du ewl du Pay-s-d-e-1 Oaltrs, qui ont <îes contoadB <5e fourniture rémunéra-1 tears avec l'Anârsyuté, peuvent payer nn salaire plus ? élevé que les chaiÎK>nniea*s du ITortinimberland, qui n'ex-p«rt«it ptes. Le çouvemeîjwitt cherchera un terrain d'entente et provoquera le plua rajndefment possible unie oonféa-ence entre patrons et ouvriers. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués allsmanda Berlin, 3 mai (Communiqué officiel d'hier) : Théâtre de la g lierre à l'Ouest. En Flandre, après -line forte préparation par l'ar tillerie, l'ennemi a de nouveau essayé d'attaquer no' nouvelles positions au nord-est d'Ypres. Les Fran çais ont attaqué énergiquvment entre le canal et 1-route d'Ypres à Saint-Julien, tandis qu'à l'est ci-cette ligtie les Anglais ont attaqué mollement. Pa suite de notre feu efficace dirigé sur le flanc e: dans le dos des assaillants de nos positions d< Brcodseinde et de Veldhoek, leurs efforts ont com plètement échoué; trois mitrailleuses sont restée entre nos mains. En Argonne, au nord de Four de Paris, nos at taques ont fait de bons progrès; malgré leur vio lente résistance, les Français ont perdu plusieur tranchées et 150 prisonniers. Entre la Meuse et la Moselle, il n'y a eu de com bnts violents que dans le bois Ee Prêtre, où le: Fi-e.nç^is ont attaqué plusieurs fois en colonnes ser rér-s. Nous avons repoussé ces attaques, qui à cer tains endroits ont conduit l'ennemi jusque dans no tranchées, avec de fortes pertes pour lui ; nous avon. fait 00 prisonniers. Hier, deux avions ennemis ont été de nouveau mi hors de combat ; l'un a été descendu près de Reims l'autre, qui faisait partie d'une escadrille au nord ouest de Verdun, a été forcé à un rapide atterris sage. Théâtre de 1a. guerre à l'Est. Dans le nord-ouest de la Russie, nos opération: font de bons progrès. Près de Shawlen, 400 Russe: ont enrr>-.~ été fait prisonniers. Au cours de la pour suite des Russes en retraite, des avant-postes aile roands ont atteint la région située an sud-ouest d< M il: au. Dans la région de Kalwaria, nous avons repous *é des attaques russes on infligeant de fortes perte: à l'ennemi ; >300 prisonniers sont restés entre no: mains. * * » Vienne, 2 mai (Commir-rinuê officiel à*hier) : En Pologne russe, on sir^nale de violents com bat-- d'artillerie qui, à quelques endroits, ont dun pendant la nuit. Nous avons chassé les troupes rus ses de couverture de plusieurs de leurs positions Dans la. Galioie occidentale et les Carpathes, pai de changement. Entre les vallées de l'Orawa et d< l'Opor, l'ennemi a entrepris h'er aussi plusieurs: vio lentes attaques contre les hauteurs que nous lu avons pvires ; il a été de nouveau, repoussé avec de: ne tes très fortes et a laissé WV) n^isonniers entr< nos mains. Dans le sud-ést de 'là Gàlirie et en Bu coxu'ne, il v a eu quelques combats d'artillerie d< roTirte durée. Au sud de Zalszczyki, une de no« batteries a fait sauter un déoôt russe de .munitions Sur le théâtre méridional de la guerre, il ne s'es.' rien pas^e d'important dans ces derniers temps, sauj des combats isolés d'artillerie le long de la fron tière. A l'est de 1 rebinje, des troupes monténé^ri nés. qui s'étaient avancées trop loin ont été dis ^ercéef- r»ar notre artillerie, qui a, en outre, détrui leurs abris. 4- Cc^m^nlQuês des arroéss s!îj^r,s Paris, 30 avril (Communiqué officiel de 23 heures) : Nous avons marqué hier d'un point d'interroga tion la localité de Vinqennes signaîée comme ayar; été bombardée par un dirigeable français. C'était à toute évidence une ereur de transmis Jio" • c'cn^giagggg^uj[fcu de V»Wp qu'i iaut lire. *-* * Paris, I" mai {Communique officiel de 15 heures) .. Aucun changement sur tout le front n'est à signa £er depuis le communiqué d'hier soir. Vendredi soir fil est tombé sur Dunkerque environ 10 olî0ê."H"y'"! : eu plusieurs victimes. * * » \^Paris, 1" mai (1Communiqué officiel de 23 heures) La joBrnée a été relativement calme. En Belgique, rien de nouveau à signaler. En Argonne, dans la nuit de vendredi à samedi deux attaques allemandes ont été repoussées prè; de Bagatelle. Dans le bois Le Prêtre, nous avons pris plusieur tranchées; nous avons fait 130 prisonniers et nou avons pris une mitrailleuse. Nous nous sommes main tenus sur le terrain gagné. Au matin, un de nos avions qui survolait la Som me a été atteint par usi éclat de shrapnell qui a tra versé son réservoir. Malgré cela, il a réussi à reveni dans nos lignes après avoir survolé les ligmes aile mandes à quarante mètres seulement de hauteur Pendant son vol difficile, l'appareil a été criblé d balles, et au moment de son atterrissage l'artilleri ennemie l'a pris sous son feu. Malgré tout, les deu: aviateurs son-t indemnes. * * Londres, 30 avril (Rapport du maréchal Sir Joh, French) : La situation est inchangée sur notre front. Dans la région d'Ypres, l'artillerie a montr. beaucoup d'activité. Les Français, soutenus par no tre artillerie, ont avancé à notre aile gauche. A l'est d'Ypres, notre artillerie a descendu ta avion ennemi. * * î^ondres, 30 avril (Officiel de VAmirauté)-. A 6 différents, des troupes ont debgrqy, sous la protection d-u feu de toute la fïofte. Le: opérations des premiers jours ont permis à de fort détachements anglais, australiens et français d< [s'établir sur trois points importants : les Australien et les New-Zélandais occupent notamment les..g£îj tes mférieErcS—de SâriEair.l au nord "du Cap Tepé lés .Anglais sont au'Sïgj'Tekkç près de la baie Mot to, et les Français sont sur la" côte asiatique, prè; de TConm-ICile. Le 26 avril, au point du jour, l'ennemi était en oore en possession du village de Sedel-Balir, qu forme un labyrinthe de cavernes, dejranchées e d'obstacles de toute nature. Cette position a ét< attaquée de front par les Anglais .'à travers les ré seaux non endommagés cte fils de fer barbelés. Su / ce point de la presqu'île, nous avons pris pied. Les Alliés ont avancé le 27 avril et ont occupé, vers la soirée, une ligne fortifiée allant d'un point au nord du cap Tekke à la batterie Totts. Entre-temps, les Australiens et les New-Zélandais se "son i: - avancés avec une grande intrépidité ; après plusieurs ; ^ corps "S' corps, Iennemi, qui contre-attaquait vio-" lemment, a été repousseT" 1 Dans la matinée dû 27 avril, un combat acharné • s'est livré contre une division turque, qui attaquait r JSaribair, après l'avoir violemment bombardée. Les Australiens et les New-Zélandais ont arrêté l'atta-lue ennemie et ont réussi finalement à passer à l'offensive.s Les troupes turques, près de Koum-Kale, ont entrepris, le 26 avrif, quatre contre-attaques, mais les - Français ont conservé toutes leurs positions et ont fait 500 Turcs prisonniers. ? , Les pertes de l'armée .de débarquement ont été < I lourcfespcela"vâ°3e^MT et les' pertes "des équipages | -{ ddS"rra vires cle guerre sont également nom braises. ; Le débarquement a dû se faire en face d'u^Tad- ? - versaire pourvu des armes les plus modernes et qu; ; avait placé des obstacles en fil de fer barbelé aussi i bien sut terre qu'en mer. D'autres difficultés encon i ont dû être surmontées. Des vaisseaux de guerre turcs ont essayé, à d.i ffé-; rentes reprises, d'intervenir, mais Ils se sont retirés I , chaque, fois que le cuirassé Queeii-E;i$abeth s'ap- - profjjaii ; ce dern-er a cependant réussi à surprendra , et à couler un navire de transport turc jaugeant S.000 tonnes. * * * ; Pétrograd, 30 avril (Communiqué nf'-.icl du ■■ grand état-major général) : Sur le front à l'ouest du Niémen, nous avonr bombardé, à courte distance, l'avant-garde aile-' mande. Près d'Ossowiec, l'ennemi a attaqué nos positions près du village de Sosnia, mais il a ét< ■ repoussé. i Les attaques infructueuses de l'ennemi ont conti-i nué, pendant toute la journée du 28, entre la Pisa et la. Skwa et sur la rive droite de l'Omulew. Le lendemain, l'ennemi s'est retiré dans le secteur Pisa.-Skwa sur son ancienne ligne de tranchées. Près du village de Ladnowjetz, le 2S au soir, les Allemands ; ont subi des perles sensibles à la suite de quatre vaines attaques. Près de Stajoriba, (les détachements ennemis, qui avaient pris l'offensive, ont été : repoussés sur leurs positions. Sur la rive gauche de la Vistule, des détachements allemands, qui essavaient d'avancer, n'ont i pas réussi dans leurs tentatives. ; En Galicie, pendant la nuit du 29, dans la ré-. gion de Gorlice, nous avons repoussé une attaque . ennemie. Dans les Carpathes, près de Polen, le 28 au soir, les Allemands ont repris l'offensive, mais sans succès.Plus au nord, près du col d'Uzsok, à proximité ■ de 1a forêt de Kopolowitz, les Austro-Hongrois ont entrepris une attaque dans la. nuit du 29. Nous les avons laissé approcher de notre réseau de fil de fer barbelé et nous les avons dispersés par un feu meurtrier. Dans la région du Strij, aux environs de Golo-wetzsko, nous avons passé à l'attaque. Nous avons pris d'assaut les tranchées ennemies et nous avonf fait prisonniers 700 hommes et 7 officiers. En Galicie, un essai d'offensive de l'ennemi en-, trepris très tôt le matin du 29, au nord de Nad- worna, a été arrêté par le feu de notre artillerie. * * * Pétrograd, 30 avril (Communiqué officiel de Vé tat-major général de l'armée du Caucase) : Le 2S avril, les combats se sont poursuivis par des fusillades et par l'action des mitrailleuses dans la région au-delà du Ischorok. : Dans la direction d'Olty, nos troupes continuent ieur offensive avec de bons résultats. V Sur les autres parties du front, pas de change-'al ments. i .++ / Dépêchas diverses Athènes, lor mai : Le,- gébarqn/iiment des Alliés sur la presqu'île -de. Ga-lipoli a continué jeudi pendant presque tonte la mati , n£'e. Trfïs avions turcs ont tenté de jeter des bombée sui - les navires des Alliés postés dans le Détroit. Une escadre alliée est entrée jeudi dans le Détroit et a bombardé pendant sept heures les forts turcs, an-5 pu-yée par une autre escadre postée dans le Golfe dt 5 Saros. * * Washington, 30 avril : Le gouvernement des Etats-Unis a soumis au généra? Villa, d'une part, et au vénérai Caranza, d'autre part, - un projet neutralisant Mexico, ainsi que la ligne de : chemin de fer reliant la capitale à Vera-Cruz. M. Wilson a pris cette initiative, la vie et les propriétés des 25,000 étrahngcTs résidant à Mexico cou-^ raTht des dangers. Le général Villa s'est déjà rallié au - projet* américain et on pense que le général Carranza î l'approuvera également. ^ ^ ^ Lgs îiouveli^ concernant le .(Uj^cdSfirmenit que l'ennemi a lancé des «rrc-nrdcs d-r 1 3§0'inmîmètres sur la ville. Pendant le bombardement, des hydroplan es anglais et français n'ont pès découvert, au cours de leurs vols de reconnaissance, un na-i vire ennemi à hauteur de Dunkerque. Une o> une composée de 10 petite navires cniras-.és se trouvait devant Ostende. Les bombes tombées sur Dunkerque ont été lancées par des canins qui &e trouvent dans les li- / Pétrograd, 30 avril : Hier soir, vers 8 heures une explosion s'-.- t produit® dans la fabrique d'explosifs d'Ôkhta. ]'h>-i;urG bâti-\ weaits ont été endommagés et un atelier d'une imnor-^ tance secondaire a été détruit. Les réparations, qui in-5| téressent surtout les toitures, seront terminées rapide-'I ment. Le dépôt de munitions et d'obus chargés n'a. pas été atteint. Le tramil dans 1a fabrique ne sera suspen-du que pendant les quelques jours néees^iires au dé. - ; hîayemenfc. Le nombre des victimes n'est paa e&cora ; ; fixé. ! * * # , j Conenhappie, 1- m ni : 3 | Neuf aviateurs allemands ont jeté 120 bombes bui PLomsha. ; ; *** i ï Londres, 1er mai : h ' Les représentants des propriétaires de chnrbonnajrc? ; |et les déicîru.-'is des syndicats de mineurs se sont réun:8, ' pous la présidence de M. Asquith, pour examiner le " « supplément de guerre » que demandent lea ouvriers. : KLes pourparlers n'ont pas aboutL

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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