La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

1941 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1916, 30 Septembre. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 29 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/6w96689x1c/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS AmjiMi«TP»TifiM PT ornArTî^j m Petites annonces «•••••!& ligne, fr. 0.50 ADMINISTRATION ET REDACTION Réclame avant les annonces . . - 1.25 3 mois (oct., nov., déo.), fr. 6.90 | 2 mois (oet., nov.), 4.80 | 1 mois (oct.), 2.30 Si, Monta.grne-aux-HerTbes-Pota.g-ères, BUZT3ZEL&S3 pgjx j}£S ANNONCES Corps du ^our"al —' 6.00 Les demandes d'abonnement sont reçues BUREAUX : DE S à 17 HEURES " " ~ Faits divers , -, 3.75 EXCLUSIVEMENT NtOrologia ........ i -m 2.50 au, guichet, deS bureaux de poste. Jos. MORESSEE, Directeur Coia <ta Eleveurs , « 1.03 LA GUERRE 789" jour de guerre Ua bataille entre l'Ancre et la Somm< a continué aveo un» violence croissante, mais la ténacité de la résistance djes Allemand!: a empêché les hostilités de s'étendre aua nouveaux secteurs que visent les attaquej puissantes et obstinées des Alliés. * • * Dans l'Est, les A ustro-Allemands paraissent décidés à maintenir intégralement leui nouveau front. Il y a douze jours, nom: les avons vus rétablir en Galicie celles de leurs position» qui avaient cédé sur la Nfcjarowka, entre la Zlota - L/ipa et le Dniester. Ils viennent maintenant, à la suite d'une action qui a pris une certaine importance, de réoccupetr en Volhynie, au sud - est de .Swiniuchy, le terrain qu'ils avaient perdu aux environs de Korytnica. Dans les Carpathes, l'offensive russe continue à provoquer dis combats acharnés, mais qui restent localisés. * • * En Transylvanie orientale, des combats dl'avant-postes sont engagés sur toute la 'ligne. Plus au sud, dis sérieux combats se (Développent à l'avantage des Austro-Allemande dlans le secteur de -Hermannstadt ; enfin, à l'ouest de Pétroseny, les Roumains cherchent à reprendre du terrain dairus la région du Tuiisiu £1,800 m.). On est sans nouvelles de la Dobroudscha, Eîq Macédoine, les opérations n'offrent un certain intérêt que dans' le sectjeur dé Flu«-rina et) sur le Kaimakschalan, où la contro-offemsive bulgare provoque des combats opiniâtres. Le discours du Chancelier Berlin1, 28 septembre : 3 h. 15, M. Ejœmpf, président du Raichstag a ouvert la séance et prononcé une allocution. Avant d'aborder son ordre tliu jour, le Reichstag a enitenau le discours suivant prononcé par M. von. 'Beblimannr-Ilollweg, chancelier de l'Empire allemand1 : Messieurs, Lorsque, après la déclaration dio gtierro de i Italie à 1'Autriehe-Hongrie, notre ambassadeur eut quitté llome, noius avons fait bavoir au gouvernement italien que son ar-m^e rencontrerait, aiu cours de ses combats avec l'armée austro-hongroise, d*s troupes allemandes. Depuis lors, nos soldats ont combattu avec leurs camarades austro-hongrois sur le front italien. L'état de guerre s'est ainsi établi ,,do facto", sans qu'une Majation de guerre formelle eût été faite. f/Italie a manifestement reculé devant les conséquences que ses relations économiques tveo l'Allemagne subiront fatalement après a guerre. Rome aurait voulu noÇjs endos-er la responsabilité de l'initiative, mais ious Savions aucune raison de faire son eu. Les efforts que l'Entente a faits sans re-âche pour amener F Italie à déclarer la guerre à l'Allemagne prouvent que notre actique était la bonne. Pendant plus d'un in, son gouvernement a résisté. Finalement, >lle a cédé sous la pression des poucettes but l'Angleterre se sert pour ses alliés vec le même manque de courtoisie que icior les neutres. L'Italie se trouve sous la épenxiancc de l'Angleterre au point de vue u charbon et de l'argent, et C'est ainsi ue) finalement elle nous a déclaré la guerre, -■'ost certainement pour servir les desseins o l'Angleterre qu'elle en a pris la déci-ion; on peut croire toutefois que ses pro-res visées dans les Balkans ont contribué la lui faire prendre. On sait, en effet, Lie l'Italie désire étendre son influence ins les Balkans sur des territoires qui >nt partie de la sphère des intérêts de la rrèce. Craignant d'y être complètement éli-'inéex- l'Italie voulait prendre part à l'ex-édition Sarrail, et cette parti ci'pation de-ait amener ^ de nouvelles rencontres entre is troupes italiennes et allemandes en Ma-édoine. Telle est l'origine de la déclaration & guerre de l'Italie à l'Allemagne* La Roumanie, elle aussj1, s'est jointe à os adversaires. Avant la guerre, nos rela-ons avec la Roumanie étaient basées sur Q traité d'alliance qui;, primitivement con-,u entre la Roumanie et l'A utriche-H onde seulement, avait été ensuite élargi par adhésion de l'Allemagne et de l'Italie, ux termes de ce traité, les parties s'en-i.geaient à se porter secours récmroque-ent par les armes en cas d'attaque non ovoquée de la part d'un tiers. Lors-l'éclata la guerre, le roi Carol défendit avec orgie l'opinion que la Roumanie, qui était devablo aux Puissances centrales de son is'bence poliitiqu© aspirée prindant trente nées et de son vaste développement, de-it se ranger à leurs côtés, non seulement 'Ur obéir à la lettre du traité, mais en-re pour l'honneur du pays. Le feu Roi nsi/dérait que c'était nier le traité d'al-mee d objecter qjue la Roumanie n'avait s été avertie ni consultée au sujet de la marche austro-hongroise en Serbie; mais, < wit très figé, il ne put, au sein du Con- ■ il de cabinet dlécisif, faire prévaloir son i «inion contre un gouvernement aont le pré- i lent, se plaçant au-dessus de tous les ( lités existants, avait sympathisé avec 1 intente dès le début des hostilités. Peu f rès, le Roi succomba aux suites des érao- i ns morales que lift avait causées la con- € tion que la Roumanie trahirait ses alliés, s La politique de la Roumanie, dirigée par r Bratianu, visait à s'enrichir, sans de- r 'r elle-même faire de gros sacrifices, aux e >ens de3 partis engagés dans la guerre t radiale. I/tmiqjue 'question était de près- c itir do quel côté pencherait définitivement q balance de la victoire : aussi M. Bra- c au s'empressa-tril, après (la chute de g aiberg, tte conclure derrière lo dos de son 1 iverain un traité de neutralité aveo la r ssie. g Lprès la chute do Przemysi le moment e sembla venu de s'entendro avec nos ad- e saires sur le montant de la récompense de q las, mais les pourparlers échouèrent. La n ssie désirait agrandir ses immenses tea*ri- I I toires en annexant la Bucovine et la Se lie avait jeté son dévolu sur le Banat; o la Roumanie voulait non seulement la B covine, mais encore les territoires austr hongrois s'étendant jusqu'à la Theiss. C ne parvint pas a s entendre, mais la ne tralité roumaine prit de plus en plus forme d'une tendance à favoriser umilaUér ie lement les puissances do l'Entente. Pour a is puyer la politicuc de l'Angleterre qui ve is nous affamer, la Roumanie chercha à ret air chez elle les céréales que nous y avioi ss achetées et il nous a fallu exercer une pre si on très énergique pour en obtenir la ] bération. Après la percée près de Gorlice, M. T>t; " tianu se demanda s'il montait bien le ch _ val qu'il fallait et ses pourparlers av. ^ l'Entente subirent un temps d'arrêt. C'e fi a d'ailleurs toujours la situation, militaire gj e nérale qui dicta la politique roumaine: lor a que, au printemps dernier, la grande oft'ei Q sive russe s'étant déclanchée les attaque u commencèrent sur la Somme, ^T. Braitian s crut assister au spectacle de l'écrclulcmer des Puissances centrales. Aussitôt il décid ^ de prendre part au dépouillement ae cad? ? vres dont il croyait l'heure venue. Le ' puissances de l'Entente, de leur eôt avaient, dans leurs pourparlers ave M. Bratianu, les coudées plus franches. L, s Serbie étant vaincue, les protecteur» de a petits et faiblc-s Etats n'avaient plus 0 prendre en considération les anciennes vi sées annexionnistes serbes et pouvaient s • montrer d'autant plus généreux visi-à-vis d g la Roumanie. 1 Vers la mi-août, M. Bratianu semitd'ac cord avec nios adversaires. Il se réservai , le droit dio fixer l'heure dé son entrée a ^ lice et subordonnait sa décision à certain u faits préalables de nature militaire. Jus k qu'à, ce moment-là, le Roi nous avait inva s riabletment affirmé qu'il resterait) neutre. L 5 février 1916, le ministre de Roumanie , Berlin nous fit, par ordre, la dléolaratioi # formelle que le Roi était décidé à mainte nir la neutralité de la Roumanie et que soi gouvernement était à même d'exécuter cet|t< décision. Au même moment, M*. iBratiani l déclarait au baron von den Bussche qu'ï s aohérait pleinement à cette déclaration di i Roi * t Nous ne pouvions nous laisser prendre i ■ ces déclarations. Tenus régulièrement ai courant des négociations menées par M. Bra tiarnu pendant le mois d'août, nous avons oonsUamment attiré l'attention du Roi, er lui raiipelant sa promesse de neutralité, sui les -.nenées Sebr-èteiJ de sm ministre. Nous avons agi de même à l'éffard des hommes politiques roumains qui travaillaient résolument à empêcher la guerre. Le Roi nous a déclaré qu'il ne croyait- pas que son mi-1 nistre se fût lié ou se lierait à l'Entente : six jours encore avant la déclaration de guerre, le Roi déclarait à notre ministre à Bucarest qu'il était convaincu que la grande majorité du peuple roumain ne voulait pas la guerre, et il assurait le même jour à un de ses confidents qu'il ne 6ignera.it pas le décret de mobilisation. Le 26 août, soit donc la veille de la déclaration de guerre, le Roi déclarait au représentant diplomatique do l'Autriche-Hongrie qu'il ne voulait pas La guerre. Je ne signale qu'à titre de curiosité que ce même "26 août M. Bratianu déclarait au comte Czernin qu'il était décidé à maintenir la neutralité de la Roumanie, et que le Conseil de la Couronne, qui devait bo réunir le lendemain, démontrerait la véracité de ses dires. Au surplus, Messieurs, le 23 août encore» les Puissances de l'Entente elles-mêmes n'étaient pas certaines du jour où la Roumanie déclarerait la guerre : nous le savions de source sûre. Ensuite, les événements se sont pi^cipi-tâs. D'après des informations que je veux croire autorisées, la Russie a soudain lancé un ultimatum, disant qu'elle franchirait la frontière roumaine non protégée si la. Roumanie n'avait pas djédaré la guerre au plus tard le 28 août. Je ne discuterai pas le point de savoir si cet ultimatum étaijt un coup monté d'accord avec M. Bratianu pour entraîner le Roi, mais la chose a été dite. M. B ri and, an cours d'un de ses derniers discours, a vante la beauté et la noblesse du geste de la Roumanie* Les événements politiques, dans lesquels les paroles des ministres et des rois ne comptent plus, jettent une lumière qui suscite quelque doute sur la liberté, la justice et la civilisation pour laquelle l'Entente a la prétention de lutter. Dès le premier jour, la Roumanie a subordonné sa politique de brigandage à l'évaluation de la situation militaire générale* Eh ! bien, la Roumanie sera déçu® au point de vue militaire, comme elle l'a été déjà, aussi bien qus ses amis de l'Entente, au point de vue politique. On avait fermement espéré que la déclaration die guerre de la Roumanie entraînerait la défection, de la Turquie et die la Bulgarie. Mai3 la Turquie ni la (Bulgarie no sont la Roumanie ou l'Italie* Lefur fidélité à leurs alliés, restée ferme et inébranlable, leur a valu de remporter de brillantes victoires sur les champs de bataille de la Dobroudscha. "Voilà, pour le^ événements politiques. Sur les champs de bataille, d'âpres combats/ sévissent dlans l'Est, dans l'Ouest et dans le Sud. Depuis le début de juillet, l'offensive acharnée des Anglais et des Français perdure presque sans relâche : c'est la grande offensive g-énéraJe des armées de l'Entente, annoncée longtemps d'avance, qui a commencé. Cette foi<, on< allait réussir, le front ces haïssables Allemands allait être percé, la France et la Belgique libérées et la guerre portée au ^îelà du Rhin en AUemagm)e même. Or, qu'esi-il arrivé 9 Les Français et les Anglais ont en réalité obtenu des avantages; nos premières lignes onit été refoulées à quelques kilomètres en arrière et nous avons eu à déplorer de forte» pertes en hommes et en matériel. Cela est inévitable dans le cas d'une offensive comment cée sur une aussi vaste échelle. Mais ce que nos adversaires avaient espéré et cherché, à savoir une percée de grande envergure, une débâcle de nos positions dans l'Ouest, ils ne l'ont pas obtenu. Notre front reste intact. La bataille engagée sur la Somme est dure et âpre et l'on n'en peut encore prévoir La fin. Elle exigera de nous encore maints sacrifices, quelque tranchée, quelque village sera peut-être encore perdu mais nos adversaires ne perceront pas. L'hôbilf direction dû notre armée et la brar r- voure incomparable et sanls exemple d r, troupes de toutes les tribus allemande» noi u- en sont garantes. 0- Dans l'Est également, la bataille 00 >n tinue à sévir. La grande offensive du g u- néral Brussilow ayant été arrêtée par 1 la troupes de l'archiduc Charles et du g&nfcr a- von Linsingen, de fortes attaques russes o: p- roprfis à l'ouest de Luck, sur la Najarowi ut ft dans les Carpathes : elles se sont écroi e- lées avec des pertes sanglantes pour h as Rosses. Là aussi, la bataille continuer s- mais là aussi nous résistions, grâce Lt-» l'héroïsme incomparable de 110s aimées* Depuis un an, l'Entente a mûri un noi a-» veau gTand projet dans les Balkans. C e- pro;et vise à faire sa-uter la Quadruplic ec à rompre nos communications avec l'Orieii Lit à abattre successivement la Turquie-, î é- (Bulgarie et l'Autriche-Hongrie pour pot s- voir dn%er toutes les forces unies conti aw l'Allemagne seule. Depuis près d'un ar en vue de préparer ce projet, on en+retiei u une grande armée à Ionique. Con s ta 12 it ment de nouvelles divisions y arrivent* L' la mélange anglo^français de peuples venus d< t- quatre coins du monde y est amalgamé avr îs des Russes, des Serbes, des Italiens et de à, Portugais, et la trahison de la Rouan an J «î a complété le bouquet* a De nouveau, je demande : Quel résulte « a-t-on atteint La situation de nos fidèle à ot braves alliés n'a pas été ébranlée* L'Ai 1- trioae-iïongrie est à nos côtés sur le froœ e dans F Est et dans les Siebenburgen. De e troupes turques combattent en Galicie. De troupes bulgares, allemandes et torques on vaincu les Roumains dans la Dobroudsch, ■t et se battent de concert dans la Macédoine n Le projet conçu par l'Entente de porter in s coup décisif dans la Dobrolud'scha et ei ■" Macédoine a été arrêté dès son d^btvt. U ar -- mée do Salonique n'a pu triompher d' e Faibles a;toques et dans la Dobroudscha le a troupes bulgares, allemandes et turques mai 1 chent vers le nord au lieu que ce soient " comme le pensaient nos ennemis, les R|issc 1 et les Roumains qui avancent vers le sud 3 Donc, aui total, sur le front de la Somm, 1 quelques succès de nos adversaires ne mo 1 disant pas la situation d'ensemble; poux Ji 1 reste, toutes les attaques ennemies paré< : avec succès, les desseins do nos ennemis en; ^ través pair le fait et leurs projets dans le; 1 Balkans voués à un échec. Ainsi, Messieurs, cette formidable guerr» 5 continue, et encore et toujours des peuple * 1 se vautrent dans ce bain de sang-. Dan.-' quel but t Les buts militaiies que nos adversaire av01uf.1i/ de jour en ;our plus ouvertemou ne souffrent aucune fausse interprétation : ' soif de conquête et d'extermination*, J;ai dit souvent ici qu'ils veuienib Con-_ stantinople aux liasses, l'AlsaeerLoi*rainc aux Français, le Trentin- et Trieste aux ; Italiens et en outre, maimtenant, les Sieben-' biirgen aux Roulmaijis. Nous, deipuis le premier j|our, nous n^avons fait la guerre pour rien autre que pour la défense die notre droit iï la vie, à la liberté et au développement de la patrie. C'est, pourquoi, les premiers et les seuls, nous avons pu paifter de nos dis-jxisitions en faveur de la paix. J'en ai parlé clairement le 9 déc.-mbre de l'anui e dernière et plusieurs fois depuis lors. M. As quith et lord Robert Gecil n'effacenlti rien de mes paroles en prétendant çjue nous n'avons pas posé de conditions de paix oui phiitiot que nous avons posé des coucll.tians do pnix intolérables et humiliantes. Nous avons fait notre devoir. Qui oserait exiger de nous que nous fassions une nouvelle proposition de paix lorsque nos adversaires, comme tout récemment, encore M. Briand, président des ministres 'français, proclament qu'une paix qui serait conclue aujourd'hui serait) une humiliation, que la seule pensée de faire la paix serait mie provocation et comme une profanation de la mémoire des morts lorsque certains de nos ennemis ne font la guerre que dans l'espoir de réaliser l'utopie de leurs desseins militaires 1 C'est la soif de conquête de ceux-là qui est cause de ce que tous les jours s'amoncellent des monta,gnes de morts. Dans uni de s*es derniers1 discours, M. Briand déclarait que la France luite pour une paix solide et durable, capable de garantir de toute atteinte les accords internationaux et la liberté des nations. Nbus voulons la môme chose. Nous voulons protéger a jamais l'Allemagne conitre tejute nouvelle attaque. M. Briandi croit il que les idées sur lesquelles s'est fait l'accord do nos adversaires avant la guerre : politique française de revanche, soif russe cita conquête, tendance anglaise d'absorption et d'hégémonie mondiale; croitril que les idée.-, actuelles de haine et d'extermination; croit-il que les visées au boycottage que poursuit la politique des -Alliés, non seulement pour le temps que durera la guerre, mais encore pour une longue période après la conclusion die la paix ; croit-il que tout cela préparc le terrain à des accords internationaux que seule peut garantir la dignité der. nations mise au service de la moralité t M. Briand peut-il estimer sérieusement qu'il atteindlra un but élavé et idéal, par* le moyen d'une guerre d'extermination qui fai la jeunesse de la France joncher en ce moment lefc champs die bataille dévastés d';?' k-j Somme ? Messieurs, On a récemment fait revivre une légende disant que S* M. l'Empereur aurait-, grâce à son influence sur le Tsar, entravé le développement de. la Russie dans le sente. Qfe la liberté. Cette affirmation — je dl'sire le proclamer publiquement — est mensongère et o'e»t le contraire qui est la stricte vé i rité. Au surplus, Messieurs, nous ne nous immisçons pas dans les affaires intérieur©? des nations. Que la Rui.sie décide de régiï sa si tua;.! on in térieure à la man^ro autocratique ou à la manière constitutionnelle, c'est affaire à elle : je n'ai pas uni nuat à , perdre sur un pareil sujet. Je ne représfenk. que les intérêts allemands. En période de paix, nous n'exigerons1 des autres paiis-sances, quel que sait le régime sons lequel elles vivent, que le respect du droit al le mand' et des intérêts allemands. Parlons de L Angleterre. De ce qu'elle prétend garder du butin qu'elle escomp^ die la part quelle veut s'approprier du domaine colonial, elle n'a rien dit guSqu'à présent. En revanche, sur ce c.u'ils entendent faire de l'Allemagne. LWtas.='i t* Us, :•« Anglais ne laissent subsister aucun dout< is Une Allemagne sans défense militaire, écrfl .-ée et boycottée au point de vite économe i- que par le monde entier, condamnée à u â- affaiblissement .définitif, voilà l'Allomagu is que l'Angleterre veut mettre à ses p'ied* il Tx>rsque la concurrence allemande ne ser it i-lus à craindre, que la France sera épui a ée, que tous les Alliés de l'Angleterre peu i- Jant cette guerre feront ses services de cor is vée économic^ue et financière, que les neu », f.res en Europe devront obéir à tous se à omjres et à toute? ses listes noires, il 11 1:141$ pas qu'une Allemagne impuissant 1- puisse encore troubler son rêve d'hé^mo 'e nie mondiale. C'est dans ce but que l'An s gleierre combat, qu'elle met en ligne d<-t, forces inconnues dans s m histoire, qn'ell a recourt à des moyens qui font sl'entasse i- les unes sur las autres les violations d» e Droit des gens. Aikisi, • ' Angleterre est devetwie l'eninemi 1 't plus égo ste, le plus opiniâtre, le plu; 1- acharné. 1,'homme d'Etat qui hésiterait î 11 'user contre 1111 tel ennemi de tous le: •s moyens aptes à abréger effectivement la du c ré:, dé l:i guerre, cet homme d'Etat mérite ? r;ut d'Ctre peivlu. Mes paroles vous fom e ccnna/tic, je le vois, le degré du méconten.-tement et. du mépris que provoque en mo •t l'affirmation dans laquelle s'obstinent coui s qui disent que, en vue de ména^nie.its ia - compréhensibles, obéissant à de riu-cules t tendances de rapprochement ou même à des s raisons louches et qui craignent laluniièr( ^ du jour, nous n emploierions pas contrc nos eim-mis tous les moyen® quelconque é 1 susceptibles dJi"4re employés. Songeant qut • l'étranger tendj l'oreille en quétei cllq ohacuin 1 de mes expressions, je 11'insisto pas davanr 1 ta.gc : l'heure pour cela est trop grave. Lorsqu'au mois d'août 1011 nous fi.iacs fo". 3 ces die tirc-r 1e glaive, nous savions tous qut * noiis aurions à défendre notre maison et - notre vie contre urne coalition puissante, j? , dirai même quasi superpuisiant3. Un. amotu ; ardent de la Patrie, inconnu jusqu'alors et . longtemps comprimé au fond de nos a mes, i s'est rallumé dans tous nos cœurs vaillants ■ et conscients de la victoire. AujourJ'liui, 5 après dklux années de combats et de lutte, i de souffrances et de mort, nous savons, mieux que nous l'avions jamais su aupara-> vantj, qu'il n'y a pour noirs qu'une consigne: tenir et vaincre ! Et nous vaincrons. L'hi-; ver dernier, une inquiétude avait comfcnencé i à poindre sur la question de savoir si nous ; aillions des produits alimentaires à suffisance : ils ont sulfi. Aujourd'hui, une nouvelle et bonne nécolte nous donne à î.ct égard beaucoup plus de certitude que l'année dernière* Je sais bien que malgré tout ce n'est pas l'abondance, et je connais au-si les faiblesses et les défauts de notre ori^a-msation, mais j'espère eu'au cours de vos dblibérations, vous vous ef?orcere« do nous aider et de nofus ap.porter des projette d'amélioration'.Je porta,ge la confiance aveo laquelle de , nombreuses' existences doivent» Lutter pour leur entretien. Je partage la profonde douleur provoquée par le sort de ceux qui sont tombés au champ d'honneur et celui dos mutilés. Je m'incline devant l'esprit héroïque qu'apportent à subir tous les sacrifices les femmes et les hommes, sans distinction de race ni de classe, tous unis dans l'amour sacré du pays qui renferme biens qu'ils oct conquis par lo travail et la lutte. Tout cela est gra-ifl et noble, mais plus noble et plus grand1 encore est le courage d© nos fîls et de nos frères qui tiennent tête lit-bas., jusqu'à la mort, aux assauts furieux d'un ennemi, supérieur en nombre et en armes, qui se bat avec une laavoitre extrC'me : jamais, dïtns le passj, le gvnre humain n'avait rien vu d'e pareil. Devant leur li^rcyisme, notre douleur doit se taire. Pas un mot de plainte ne doit parvenir là-ba^ à- leurs oreilles : seule la gratiitadle, la chaleureuse gratitude do la Patrie pour laquelle ils versent leur sang cloit occuper leur esprit tandis que tonne autour d'eux un feu roulant infernal. Serions-nous donc dignes d'eux si nous no donnions pas tout, résolument, pour ltss aider à vaincre ï En co moment, le peuple allemand a une nouvelle occasion de montrer, à lai souscription do notre emprunt) da gaarre, qu'il est capable de tous les sacri-Fieos, qaiil croit) l'ermiemein't à notre victoire. J'ai la conviction que nous pouvons, à ce sujet, nous fier à ceux qni sont les combattants db l'arrièru du front, que tout Allemand1 qui aime sa Patrie considère oomma un devoir d'honneur di appuyer], en livrant toutes ses ressources disponibles, le travail gigantesque do notre armée ot dte hâter ainfci la victoire. Les dente serrée?, mais les mains et les coeure large ouverts, nous voulons âtre,, derrière nos gtris dta campagne, un seul homme et un seul peuple. Je termine. La guerre est là et il ne nous est pas encore permis de penser aux oeuvres de la paix. Kécemment, je lisais ces moto: ,,La maison brûle. C'e?» d'éteindre Ici feu qu'il s'agiï : om verra :plu3 tard comment on reconstruira." C'asi vrai sans doute. Toutefois, cet incendie de la guerre nous a montré, nous le constatons, avec bonheur, e' émotion tous Ips jours, sur quelle© fondations solides et indestructibles notre maison a été construite. Qu'esl)-ce qui nous; a mis à mémo de soutenir victorieusement! lo combat- contre la inonde pros-quD tout entier, sinon cet amour du pays des pères qui enchaîne les fils dans d'in-dtet'rucMes liens, sinon la force imipéris-sablo dws bras1 et des cœurs qui via au fond du pisuple et en renaît par un étemel re-nouvaitettieiït f II faudra que ri'eni de co cuti nous permet dé subir ceLt; épreuve du feu no nous manque pendant la paix, que tout ce qui fait si merveilleusement ses preuves pendant la guerre continue à vivre et à agir encore la paix revenue. Uni travail immcns;e niousl attend ! "> Ainsi parla l?i\édéric lo Grand au moment où la guerre de Sept ans touchait , à Sa fin. 'Un travail'immense, en effet, a ét'i ie résultat de tous les combats que, depuis 150 ans, nous a,vçns eu à livrer pour notre existence. Ce travail immense, qui a été noire bonheur, doit l'être encore dans l'avenir. Les fâches formidables qui nouft attendent sur tous les terrains de la vie nationale!, sociale, économique et politique!, réclament, pour être accomplies, toutes les forces qui vivent dans noire peuple. t1 v-sr lo iWwir imriérieus de l'Etat de 1, protéger contre toute entrave et d'utiliser - pour le bien général les forces; qui «xis- - tent, qui demandent h travailler et à agir, a La voie libre pour tous les capables ! e telle est sa devise. Le gouvernemeni;. la . mettra en pratique sans restriction. Alor? a notre empire solida'iiéht fondé, chaque pierre - ,t chaque poutre y servant de soutien et - de & p'port, progressera vers un sain ave- - n'r. Alors les efforts de toutes les classes - de la société col!aîbor<sront volontiers et 5 ave» j-iio awx œuvres de la paix,, ooimiic e ils collaborent en ce moment à la lutte e sanglantj. ; DAÎMS LES BALKANS 3 ? EN GRÈCE 1 Londres, 28 septembre : L'Agence Eeuter annonce que 1c prince ï André de Gn^-ee, qui défendait depuis quel- ; que cempts à Londrco Eos désidlérata» de la t C'our de ^ Grèce, a été rappelé télégraphi- i queiaient à Athènes par le Roi. Milan, 28 septembre : * On mande d'Athènes au „Sect^o" quo l'Entente a dfébarqué 5,000 hommes au Pirée. Deux navires db guerre italiens sont arrivés devant Connthe. Athènes, 28 septejml re : Ilier, le vapeur „!Iydra" a quitté la ratio > et a rejoint la flotte des Alliés. Berlin, 29 "septembre : Le „Berliner Lokal Anzeigcr" npprend | de Paris que, d'après les dernières nou1-velles remues de 1 ile de Crctie, Je colonel Y oca,s, commandant de Lii garnison grecque, et ses otfic;ers se sont placés sous la protection1 des consuls des» puissances centrales pour ne pas devoir se joindre au mouvement révolutionnaire. EN ROUMANIE Lyon, 27 septembre : Le ,, Nouvelliste de Lyon" annonce qu'après la dernière attaque des zeppelins contre Bucarest, les autorités ont placé de® sujets allemands et autrichiens dans les éta-gies supérieurs des maisons situées à proximité du Palais royal et des caserne». SURFER Stockholm, 27 septembre : L ,,Aftenbladet" apprend de Lulea quo le vapeur allemand ,,Elvine'' a été vraisemi-blabloiment coulé au large dio la côte septentrionale de la Suède. Amsterdam, 28 septembre : Le vapeur anglais „Thelma" et le voi-Lier suédois ^'Bfângmela" ont été couM'és. Marseille, 29 septembre : Un mc-endie, qu'on a réussi à localiser, a éclaté à bord du vapeur „Californie", qui transportait 4,100 tonnes de marciian-tfises, entre autres 7C0 tonnes de benzine. Londres, 29 septembre : Llctfs annonce que le vapeur britannique ,,New;by", jaugeant 2,168 tonnes, a éto eonlé prè« 4e PeferheacS. Le vapeur „Thurso", de la Wilson Line, jaugeant 1,244 tonnes, a été coulé. Neuf hommes do F équipage oi^t été sauvés. DÉPÊCHES DIVERSES Paris, 29 septembre : Le ministre d'e la guerre a déposé à la Chambre un projet de loi organisant les Conseils d'e révision qui auront à dxaminer les hommes' dé ia classe db 1918. * * m Paris, 28 septembre : A Villacoublay, le lieutenant-aviateur Jean Ross a fait une chute mortelle ani cours d'un vol d'essai. * * * (Berne, 28 septembre : Dans les premiers jours d'octobre com-miencera l'échange du personnel sanitaire iramçais et allemand par la Suisse. * * * Zurich, 28 septembre : M. Hoffmann;, membre du Conseil fédéral a annoncé au Conseil national que lo traité économique conclu entre l'Allemagne et la Suisse, arvait été signé, dans la soirée do mercredi, par les représentants des deux E)tats. ♦ * » Giêkues, 28 septemtbre : Un, incendie a éclaté dans lo port de Vo-ghera. Entre autres marchandises do prix, 2,150 balles die coton, s'ont devenues la proie des flammes. Les dégâtis gont évalués à 2 mililiogs de liresl. On croit que le sinistre est dû à la malveillance. * * * Londres^ 28 Septembre : Le Tplsot engage les capitalistes à souscrire d"2S bons d)o l'Echiquier G p. 0. remboursables endféans trois ans^ » ♦ * Londres1, 27 septembre : Les prix des bois de mines ayant augmenté dans la proportion) de 300 à 500 % et, les importations de Norvège, (le Russie et notamment de Suèdo étant incertaines, le gouvernement anglais a décidé d'exploiter les forêts anglaises'. Le War Office a affecté un millier de prisonniers de giuerro allemands à ces travaux. • * ? La IIa5Te, 28 septembre : Lo ministre des affaires étrangères annonce que, jusqu'à nouvel . ordre, le gouvernement anglais n'accordera plus d'autorisation d'o»{ porter du caoutchouc et du balaita en Hodlancfo. * Jfe in La Haye, 28 septembre : La récolte des fomir.es de tefrrô ayant été asso/5 méd'ioc-re, lo ministlîTî do l'agriculture a pris! des mesures pour répartir les différentes périodes; de façon- i\ éviter que I03 pommes do terre de longue conservation • soient consommées avant les autres espèces. * * ♦ . — Copenhague, '28 septembre : M. Gérard, ambassadeur des Etats-Unis à Berlin, qui va partir pour les Etatsu Unds, a déolaré à un collabra4eur du », Po-litiken" qu'il rentrera en Allemagne le 1er déccimbre nrochain. i Communiques Officiets Communiqués des Puissances Centraîes., Berlin, 28 septe/mbre. — Officiel de 03 midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Armées du foldmaréchal prince-héritier Rupjpreoht de Bavière : Les attaques ennemies prononcées le 27 se/ptieunbre ayant été repoussées d'une manière sanglante, la bataille sur la Somme a sensiblement diminué hier d'intensité. Entre l'Ancre et Courcelette, une vigoureuse «attaque anglaiso.a été repoussée sur son aiîo occidentale au cours de corps à corpus, avec abandon do petits éléments do tranchées. Elle s'est écroulée sous notre feu au îuord-ouest et au nord de Courcelette. Une i'aible attaque ennemie ^rononc<'e près de Eaucourt - l'Abbaye a également échoué. Théâtre do la guerre à l'Est. Front du feldmaréchal prince Léopoldi do Bavière : Sauf une faible et infructueuse attaquo russe prononc 'e au nord - est die Godu-zischki et sauf la canonnade qui s'est rallumée sur certains points, il n'y a pas d'événements spéciaux à signaler. Lo nombre des Rîusses faits prisonniers lo 27 septembre près de Korytnica s'ewt élevé à 41 officie:s et plus de 3,000 hommes ot le butin à 2 canons et 33 mitrailleuses. Front du général (}e cavalerie archiikic Charles : Eans les Carpathes, les combats continuent. Pas d'événements spéciaux à si-, gnaler. Théâitre do la guerre dans les Siebenburgen. La résistance dO F ennemi dans le secteur de Hermannstadt est paralysée. Lea forces roumaines ont été rejetées contre la» chaîne die montagnes. Théâtre de la guerre dans les Balkans. , La situation est inchangée. * » * Vienne, 29 »eptembre. — Officiel d'hier midi : I 1 w Front de l'Est. Front roumain : Combats acharnés sur la croupe dui Tuli-siui, à l'ouest do Petrosenty. Pr<» do Niagy ^zeben (tiermannstadt), la situation est bonne. Des cou,tre-attaques roumaines ont avorté. En Transylvanie, sur lo front est», le» combats entre avant-postes continaienti dans 10 secteur de Szekoly-Ud'varhety (Odorhellen) et au sud de la Bistricioara. Front du général do la cavalerie archiduc Charles : De nouveau, l'ennemi a attaqjué eu vain, au sud-est du carrefour des trois frontières, au norl de Kirlibaba, dans la région de la Lmdova et au nord du défilé des Tartares. Des troupes allemandes ont attaqué au> sud de Lipnica Dolna, où elles onit, capturé 130 Russes et 4. mitrailleuses. Sur le front do 1 armée du colonel-général von Tersztiyanski, des forces oomma». dées par lo général von der Marwilz ont, dans des combats acharnés, reconquis la part'e de leurs anciennes positions perdue, 11 y a uno semaine, et où l'ennemi se maintenait toujours. Les Russes ont subi dea pertes extrêmement lourdes, laissant entro nos mains 41 officiers et 2,800 hommes, 1 canon et 17 mitrailleuses. Front du Sud-Est. Rîon d'important, en Albanie^ Sur mer. 1 ' Dans lii- matinée du 26 Septembre, cinq avions ennemis ont lancé, un grandi ncwnbra do bombes sur Durazzo, sans cependant causer de dégâts quelque peu important^. Deuix de nos hyxlroplanes se sont imméu diatomont lancés à leur rencontre. L'uni des doux, occupé par lo quartier-maït^ro aviateur Hascke, pilote, et le cadet die marine Dartha, observateur, a forcé, cm combat aérien, un des h*ydropîanes ennemis à des-ccndlro sur l'eau, où il a été repêché par un contre-torpilleur italien. Pourchassant] ensuite uni second) appareil, qui s'onvolait vers Brindisi, notre hydro-plano l'a abattu à 40 lieues do distance do la cct% après quoi il est allé mouillé à côté do l'avion démoli. L'observateur, un officier italien-, est mort ; lo pilote est grièvement blessé, ayant reçu une bailo dans la tête. Co dernier a été retiré die l'appareil sombrant, et transbordé sur lo nôtre, qui l'a amené à Durazzo. * * * Sofia, 28 septembre • — Officiel du 217 sep. tembro do l'état-major bulgare; arrivé en retard : Front de Macédoine : Aux abords do la S tara _ Nerecka Pla-nina, nous avous rejeté l'aile gauche do l'ennemi ett occupé la ligne allant du mont Ivisetz (1,150 mèlres) au mont Tscliitscher (1^550 mètroS). . Au Pro'nt do Lerin (Florina), vives canonnades sur la crêto du Sterkov Grob. Sur-la hauteur du Kaimaktschalan, nous avons rejeté l'ennemi ot capturé 2 canons plus uni grand nouibio die mitrailleuses et do toce-Ix>mle9.Dans la val'ée de la M'Oglenitz<% l'artillerie s'ost montrée très active. Rien do ]Xirtioulier à signaler d'e® autres secteurs du front. Fronb roumain1 : Le long du Danube, par endroits,, fusillades entre les postes de la frontière. Do part et d'autre, faibles canonnades entra les villages de Magura et de Korabia. Dans la Dobroudscha, activité [peu in-intense de l'artillerie. Mer Noire : Denix toTTpillcurs ont bombardé la villo le Nangètlia pendant trois quarts d'heure. ; ls v ont détruit plusieurs maisons et tué in enfai.t ta r tare. * * « Sofia, 29 septembre. — Officiel du 2S scip-emhro de l'état-major bulgare : Front do Macédoine : La situat'on n'a pas changé. Par endroits, faibles canonnades réciproques. samedi 30 Septembre 1916 JOURNAL QUOTIDIEN Numéro i £ô Centimes . ts~ Années — N* 676

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes