LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS 1 2 mois (févr., mars), fr 7.60;1 mois(févr) fr. 3.80. Les demandes d'abonnement sont reçues exclusivement par les bureaux et les facteurs des postes. — Les réclamations concernant les abonnements doivent Jira adressées exclusivement aux bureaux de poste, ADMINISTRATION ET REDACTION: Alontagne-aux-Herbos-Potagèros, 31, Bruxelles. K» 1V3LV£\ TlZi .11 ■jmy.v.aj, '. ■? RjaJUmHJi.il.--. ■ PRIX DES ANNONCES Petites annonces, la ligne, fr. 0.70. — Rdclamm avant les annoncesf la ligna, fr. f .70. — Corps du journal, la ligne, Ir. 7.60 — Faits divers, la ligne» fr. 5.00. — Néorologie, la ligne, tr. 8.50 — Coin des Eleveurs, la ligne, Ir. 1.50. Bureau* de 8 à 17 neurat, Direction et Administration ;i? ,VVG6 103 MORESSÉE. DIRECTEUR LA GUERRE 1,255° jour de guerre Iïicn ^ signaler aujourd'hui. Cette formule revient de plus en plus fréquemment sous la plume des chroniqueurs militaires, l'armistice fuyant réduit les belligérants ù l'inaction sur les fronts les plus étendus. T.e schéma ci-dessous montre clairement la situation créée par Parmisuice : d£s 4,700 kilomètres que mesuraient les divers fronts avaut qu'il ff.t conclu, il n'en reste que 1,900 le long desquels les hostilités continuent.Enoor# faut-il tenir compte qgje de ees Allenby a essayé d'exploiter slratégiquement sort succès et de rejeter les Turcs hor.i de la ligne Jéricho-Ramallah oft ils s'étaient établis pour barrer la route vers le nord. L'aile gaucho d'Allenby, appuyée par les forces navales, avançant contre les Turcs du côté de la mer, et ceux-ci se voyant menacés d'être tournés, le géuéral anglais semblait à même d'exercer 6ur un adversaire plus faiblo une forte pression. Cependant on a pu se rendre compte que la menace de flanc ne suffisait pas ù contraindre les Turcs à se replier vers le nord, en abandonnant Ramallah. Ils ont, au contraire, établi un barrage au sud do la ligne Jéricho^Ra-raallah, h quelque six kilomètro3 au nord do Jérusalem. Allenby s'y est vu arrêté après de violents combats. Il compte visiblement 6ur la supériorité de ees effectifs et de eon artillerie, car il a, ai:luit qu'on peut s'en rendra compte, atlaqué. la position turque de front et essayé do pcrccr au centre de la lign» Jérusalem-Safat-Ramallah-Nablus, c'est-à-dire 6ur la route principale qui mène vers !o Nord. En même temps, il marchait sur l'aile gau- 1,900 kilomètres, 500 33 rapportent aux fronts en Asie, qui ne reprcS3n;ent que des théâtres de la guerre secondaires, et 450 a-u front eu Macédoine, qui, lui non plus, n'a pas la métae importance que les autres on Europe.En sJjmmo, si l'armistice se prolonge, les opérations militaires capables d amener une décision vont se concentrer sur les 050 kilomètres du front à l'Ouest et les 300 kilomètres du front en Italie, soit sur moins de Î^OOO kilomètres au total. • * ♦ Les éléments nous ayant manqué jusqu'ici pour documenter no3 lecteurs sur la marche des opérations en Palestine, nous reproduisons avec empressement les consi<l6-rations qu'un écrivain militaire neutre émirent, M. Stegemann, Tient de leur consacrer, dans son arîdclc-revue qu'a publia le ,,Berner Bund'' du 2 janvier : — Après l'occupation do Jérusalem, le géuéral Négociations de paix (Brost-Litovsk, 8 janvier : Cet après-midi a ou lieu une délibération des présidents d'es diverses délégations réunies >ci laquelle assistaient M. von Kuhl-man, lo comte Czermn, M. Popol» M. Trotfcki, lo grand-vizir Talatt Pacha et M. Wsewolod Boulujbovytch, secxvian'e d'Etat de l'Oukraine- Ii a été décidé de tenir une séance plénière àsmain matnn à. 11 heures. Le soir ont continué» les pourparlers entre les délégués Puissances Cenlralcfi et ceux de l'Oukraine. * » * Berlin, 9 janvier ; On manda tîo la frontière suisse au ,,Ber-liner Tagoblatfr" que le „Daily News" et lo „Daily Telegraph" ont écrit, sans que la censure anglaise s'y soit opposée, que dles divergences do vues se sont produites entre Jes Alliés à l'occasion de la conférence de BrOst-Litovsk et qu'elles ouït rendu impossible la rédaction d'un manifeste commun en réponse aux propositions do paix do Brest-Litovsk.• • * Berlin, 8 janvier : Le radiotélégramms suivant a été lancô de Pétrograd le 6 janvier, à 9 h. 40 : — M. Lloyd George émet l'avis que la Russie doit délimiter ses frontières ve*s l'Allemagne o; l'Autriche-Hongrie avant qu'il pulisse être question pour l'Entente do négocier une paix générale. Do leur côté, les journaux do l'Entente insinuent <]u il y aurait avantage pour les Alliés à négocier la paix sans la Russie, qui a l'aili défection et n'agit plus que pour son compte personnel. Si l'on veut trouver dans leurs commentaires la trace d'un revirement, c'est d'un revirement dans le sons do plus de sincérité. L»>3 Alliés estiment qu'il y a avantage pour eux à laisser l'Allemagne commencer par régler ses comptes avec la Russie en so dédommageant à ses dépens, puisque c'eot elle qui est la moins capable de lui résister. Plus elle prendra de dédommagements dans l'Est, plus il sera facile aux gouvernement^ allias do s'entendre avec elle dans l'Ouest. 11 est bien certain qu'ils pourraient arriver au môme résultat par la conclusion; d'une paix général?, mais en ce cas tout le monde s'apercevrait qu'ils trahissent la Pologne, la L'thuanie, la. Russie et la Roumanie et qu'ils considèrent ces pays comme la monnaie qui doit lo.ir servir à r-'^ler leurs comptes avec l'Allemagne. ils trouvent beaucoup plus habile do s'arranger de tellj sorte que la Russie fasse une paix séparée. Cela leur permettrait de proclamer maintenant que les Allemande usent de violence l'égard de la Lithuanie et île la Pologne et d'oi tirer profit par la suite pour en décliner la responsabilité vis-à-vis de leurs peuples. Tel est le plan do l'Entente. • *Y ! Berlin, 8 janvier : De la „Gazetfce do l'Allemagne du Nordl" : «— Divers journaux du matin ont an-nonci que le Chancelier avait convoqué pour lundi les chefs des partis parlementaires à une délibération strictement confidentielle. Nous apprenons qu'aucune délibération de ce genre n'a eu lieu cliee le Chancelier. Une lettre émanant des milieux parlementaires que publie le ,,-Bcrliner Lokal Auzeiger'' reproduit une assertion d'-j:\ publiée ailleurs en affirmant que dans la con». duite des négociations à Brest-Litovsk, les d^égnés allemands ont d)iivie de la voie qui leur avait été indiquée. -C'est inexact. Pas plus en ce qui concerne les délibérations qui ont eu lieu déjà qu'en ce qui concerne les délibérations futures, il no peut ftre question pour les d'iégu' s allemands^ de poursuivre un autre objectif que celui indiqué dans les instructions qu'ils ont reçues. Vienne, 8 janvier : pivers journaux des pays neutres reproduisent une information de l'Agence Télégraphique de Pétrograd annonçant que le gouvernement des soviets n'accepte pas les propositions allemandes relatives à la Pologne, ]a Courlande et à la Uthuanie. Le référendum dont il y est question, Ag<fcec, sera l'expression de la Vo- de Et Rubcbe, l'Emma ils do la Bible. A certains endroits, les Turcs ont cédé du lorrain, mais ils ont empêché la trouêo et maintenu au centre, près do Tell-ol-Ful, la hauteur 81-1 qu'ils occupaient. A l'aile gauche, sur la ligne de hauteurs Bel-Aman-Bel-Ezza, au nord d'Emmatis, ils ont repoussé l'attaque. L'essai d'encerclement do leur aile gauche, dans la direction do Jéricho, a, semble-t-il, rencontré des difficultés. Ou verra si lo général Allenby renforce à nouveau son aile gauche pour exercer sur les troupos appuyées à la me» une pression décisive, ou s'il essaye encore une lois de percer au -centre. L'avenir nous apprendra si les attaques d'Allenby n'avaient d'autro but que d'assurer la possession de Jérusalem ou si elles avaient comme objectif des opérations décisives dans la direction de Damas. Il est clair en lous cas que les difficultés de l'offensive anglaise s'accroissent & chaque pas, avi fur et & mesure qu'elle avance dans la région montagneuse de la Judée. La concentration des troupes turquos et alliées des J Turques en Syrio décidera do la 6uitc des opérations, dont il faut provisoirement attendre le développement. » lontô d'un groupement de citoyens influents et de propriétaires fonciers, non cel'e de la volonté populaire. Il serait ridicule do parler, sous le régime de l'état do siège, tl'iu.e expression libre de la- volonté populaire* Le gouvernement allemand consent évacuer parmi les territoires occupés par se» armées ceux qui font partie do la Russie, mais refuse d'évacuer la Pologne et la Li. thuanie. Il est impossible la Révolution russe d'accepter pareille offre, et "'lo no l'acceptera jamais. La Révolution de.s ouvriers et soldats ne se livrera jamais'à un groupe impérialiste quel qu'il soilt.'' Le Bureau dv3 correspondance viennois fait suivre cette Information de l'observation Suivante : — Cette information n'est nullement conforme il la réalité des faits. Lo texte de la réponse faite le 28 décembre par la d^légjv-tion russe a déji été officiellement publiée ! et est !e suivant : I — Notre point de vue est qu'il est impossible do trouver une v'ri table expression d'e la volonté populaire, dans les ré. ! g Uns dont il s'agît, en dehors du résultat ' <Tun vole librement émis en l'absence do | troupes étrangères quelconques. Dans ces conditions, nous demandons en y insistant • que certains points de ves propositions soient plus clairement et nettement précisés. Nous nous rallions toutefois à, 1 id o do créer une commission spéciale qui sera chargée de l'examen d^s conditions techniques dans lesquelles sera réalisé le référendum proposé et de fixer le délai d'évacuation d'es territoires on question." + * Bcrl n, 9 janvier : De la „Gazet'o de l'Allemagne du NonVr : — 1-e ,,Djen'; pritenti que ies conditions suivantes de paix auraient été proposées par l'Allemagne : La Russie cédera son artillerie de gros calibre à l'Allemagne et la flot.e As la mer Noire i\ la Tur^uae. L'Allemagne aura le droit pendant quinze ans d'importer librement en Russie en franchise de tjus dro.ts. Toutes les marchandises importées d'Angleterre et do France en Russie devront transiter par l'Allemagne. Toutes 1rs troupes russes opérant avec les Aili.s so-ront démobilisées. La Russie ne pourra s'immiscer en aucune manière (îaCs les .né- ' gociattons entre les Puissances centrales et ' les Puissances alli ez, pas même pour lo règlement des questions bulgare et serbe. ( L'Allemagne pourra, ,~i e'jc lo juge néces- 1 saire, so fournir d'artillerio de petit calibre ' en Russie. ' Dos informations fantaisistes du même 1 genre ont <tï dôjli plusieurs reprises caractérisées *pâr les autoriU's comp:'ten.os al- ( lemaneles comme de méchiintcs inventions , f celle du ,,-Djen" n'a évidemment d'autre j but que d'entraver les négociations de paix- 1la guerre navale Amsterdam, 8 janvier : Du ,,Dolftér Courant'' : , Pendant le voyage ce retour du navire ,£""C;T° ,jTromp' qui vient de lenlrer en Hollande, un incident s est produit dans l'océan Atlantique J-e commandant d'un navire de guerre < anglais ayant donné ara ,,Tromp" l'ordre d0 ( stopper, celui-ci a continué sa route. Lo ( navire anglais tira alors un coup de fCu ( d'avertissement et renouvela sou signal, ( mais nonobstant le ,,T^omp', çontîiuua sa route et demanda par signal si l'on ne f voyait pa$ qu'on avait affaire à un navire 1 néerlandais. Le navire anglais réjpandit qu'il lo savait fort Lien, mais que lo ,,Tromp" devait stopper parce qu'il ava't des passagers bord'. J-o ,,Tromp" fit alors ce te réponse, qui eût fair honneur ù, l'ami- 5 ral Tromp lui-même : „PrCi au combat 1'' ^ Paralysa d'étonnement par une pareille au- ij dace, le comiuandiant angilais no sut que s répondre. g L'incident a été diis2;ité i\ la séance se. g crête que la seconde Chambre néerlandaiso p a tenue peu après l'arrivée d*u "yTionip", ^ Flessingue, 8 janvier* ; 6 Le vapeur „Kurland' , de la Compagnie d do navigation Océan, a ooulé en décembre r diormer. a • * * Copenhague, 8 janvier : On mande/de Stockholm à la „Nafonal Ti Tende" : — Le navire „^linerve',l transportant en. tre autres 35 tonnes d'huito do macbine, est arrivé d'Abo. Le service pour passagers, suspendu depuis le début de la guerre, est ainsi rétabli entre la Suède et la Finlande. Ijq nouveau brise-glaces ^HcUodalV' est parti le 12 janvier ]>our la Finlande ; il avait à bord des passagers et dC3 marchandises.# » * Christiania, 7 janvier : Par suite do la guerre, la flotjte marchande norvégienne a jierd'u en 1917 41'A na-vires, jaugeant 648,912 tonnes. Des accidents lui ayant coûté, en outre, 66 navires, jaugeant 87,898 tonne?, elle a perdu au total 477 navires, jaugeant 730,911 ton-•ncs ou . 28,76 p. c. de son tonnage du à -but de 1917. En 1917, 21 navires, jau^c^nt 24,242 tonnes, ont sombre oorps et biens. EN AMÉRIQUE Londres, 8 janvier : On mande do Washington au „Morning IW : — Un important mouvement se dessine apx Etats-Unis en faveur de la paix j il est fomente par des agents allemands et des traîtres. Les pacifistes prétendent que ' l'Allemagne a prouvé quelle désire sincèrement la paix et que si la Russie parlent à s'entendre avec elle, il est hors de doute que les Alliés, dirigé» par M. "Wilson, peuvent aussi négocier uno paix honorable avec ks Puissances Centrales, s Ia3 correspondant du ,,Morning Post'' ajoute : — On se rend parraitement compte à ls Washington de la situation grave que créent les négociations do paix de Jire-t-3 Litovsk. Il paraît certiiin que les Alliés o prendront d'es mesures pour arrêter les intrigues.o * * « e New-York, 8 janvier : J Us chemins do fer américains ont r&-A duit leur traf-c au minimum. Une des plus 10 fortes compagnies a supprimé 153 train* de 3 voyageurs. 3 s Washington, 8 Janvier : Lo contrôleur du combustible a rocom-c mandé au ministère do la guerre d'autori-^ -or l'exportation do charbon aux pa\s de L. l'Entente exclusivement pour leurs besoins militaires ou on échange de produits dont les Etats-Unis ont un besoin urgent. ♦ * * ILeccfecs, 8 janvier : s On mande de Washington au „Time^ : a — I-e ministère do la guerre a été avisA qu'une bstaiile est ongagy^ depuis dini-an-o che entre des soldats de Carranza et de j. Juarea et les partisans de V'lia. Ce dernier s'est emparé dm raneho Augustin vis-à-vis s do Valoen. Des troupes américaines sont envoyées it la fronticro du Taxas, mais on i- assure nue, bien qu'elles disposent d'artille-n rie, ellel» nro sont pas en mesure de meure o en fuite, lo cas «'-cnéant, les partisans -'le Villa qui voudraient pénétrer en territoire n américain. • * *. is Buenos-Ayrcs, S janvier : n Les chc-nino{s ont d'eidrt de se mettre en grève jie.idant quarante-huit heures. L- ^ EM ITALIE o u Berlin, 9 janvier » On mande de Lugano au ,,Bcrliner la-" geblaft" : t Le froid rigoureux et les fortes chut s 0© 0 ne'.ge ont amenô forcément un temps d ar-«, r«t sur le front do bataille italien entra t Asiigo et le Piave j il ft^ra vrJisomblable-s meat assa'. long. A c rains en'JroiJls, uno couche do neigo épaisse' do plusieurs ^aè-0 très rend los opérations absolumei-tl imj[K>s-t sibles. fceuie, la canonnade continue sans arr.lt. Les Italiens procèdent à un nouveau groupement de leurs troupes; celles qui ont été éprouvées dans les d'erniets comljc.ts sont ramenées l'arrière des lignes et remplacées sans doute par des soldats anglais et français. » Rome, 8 janvier : Lo journal officiel publie un décret instituant un ministère des pensions et des secours militaires. M. Bissolati e-t désigné comme titulaire de ce port^fouille. ♦ + 4> Zurich, 9 janvier : Do PAgence Télégraphique de la pre.yj suisse : — Tandis qu'au début de la guerre, l'habitation do M. Giolitti, située Via Torina, devait Otre surveillée jour et nuit et que la vie de cet homme d'Etat était mémo m%ia-cée, il a cf; ovationné à Rome il y a quel, ques jours et li fouJo l'a escorta triomphalement do la garo à son domicile. Aujourd'hui, la police surveille lo palais de M-Hcm-nino et M. Salandra a dû quitter ^a capitale. Les carabinieri et un peloton soldats an «riais montent la garde jour et imiit devant l'ambassade d'Angleterre. La palais Farnèso, où hab-'to l'ambassadeur de France, est is^lô f.ar un Cordon d une vingtaine de soldats. Devant le Quirinnl, la place e«t sévèrement barrée, Quoique un grand nombre de .blessés soient en. traitement au Palais royal- A proximité du Palais se trouve ,1a Consulta,, où M. - Fonnino ne va que sans escorte, car aujourd'hui à Rome il est l'homme le plus haï. « Les événements de Russie Genève, 8 janvier : tr- Sir George Buchanan n'avait pas encorç quitté Pétregrad samedi donner- Il a <}>-clari ces derniers jours au correspondant do l'Agence liadio qu'il n'avait dans aucun cas 1 intention d abandonner son poste, qued jue la vie pourrait deyemr . «bfîjTiïe gi Pétrograd pour 1 ^ Alliés. Il ajouta que serait une grande faute do rompre ouvertï- ment avec- le.s maximaliste®. * * * Stockholm, 9 janvier : On mande do Pétrograd : — Le capiaino Smitli a rendu visjte t M. Xrutziii et l'a informé du voyage i| sir Buchanan ; il a demandé que les lii-gages de 1 ambassadeur no soient pas siités à la frontière- M. Trorzki y a m>*-senùi, à condition que les Alliés s'eug® gent à acoordcr le môme . privilège aux i O-présentants à l'étranger des commissaires du peuple. Dans les cercles politiques, on pense que sir Buchanan a re;u instruction de~Loii-drcs de quitter Péti'ograd aussitôt que los représentants des Puissance» Centrales y arriveraient. * * * Berlin, 9 janvier •. al On transmet do Copenhague au ,,Berline* Tageblatt*' une dép- cho de Londres à l'„Rx-n_ trabladefl" annonçant l'imminente nomina-e, tien de M. Rendors on au poste d'ambassa- a- deur d'Angleterre à Pétrograd. * * » et Paris, 9 janvier : On mande de Pétrograd à l'Agence Havas : »st — La „Novaïa Chisn" annonce que les il pourparlers entre la llada de 1 Oukraûne et n- le Conseil des commissaires du peuple auront lieu à Smolensk. La Rada demande quo lo territoire d'3 l'Oukraine soib évacue par 10s troupes maximalistes et <iue les r- troupes oukraiLieunes pu^-sent ' librement îv- rentrer dans leur pays. L'Institut fcmoluy i- est d'accord à ce su.et ; il demande, en a- outre, que les troupes maximalistes qui lu marchent contre le général Kaledine soient n- autorisées à traverser l'Oukraine. Des d'ié-gués de la Rada seront adaiis au Conseil ut des commissaires du peuple. • ♦ Berlin, 9 janvier : D'après uuo information adressée do Stockholm aux journaux suisses, le procès Soukhomlinof viendra eu appel dans la première semaine de fevrier. » )£ * * Londres, 8 janvier : ie Le „Times" apprend que lo gouverne* meut bolcheviste aurait offert do c'ider du blé à la Norvège : il s'agirait du blé em-magasine sur la côte orientale do l'Ame* ^ riquo et que ce pays avait mus à la dis-n i>osition de la Russie à l'époque où P6-trograd et la Finlande étaient à la veille de la famine et. où l'autorité finlandaise e~ avait lancé un appel d'se»péré à la Suède, à l'Amérique et à l'Angleterre pour denan- der l'envoi d'urgence de ccréales. + * ^ Paris, 8 jiinvier : Ll0 On mande do Pétrograd à l'Agence Havas : Uno explosion a provoqué un incendie dans les hangars où sont remisés les hy-droavions du port de Pétrognad. Bâtiny^nts eo appareils ont ctj détruits. Vingt personnes ont ét- tu ees ou blessées. * . ♦ • ^ Genève, 8 janvier : ng D'après uno communication du d^pflrto-^ mcr.t français do l'intérieur, la Frauco a non seulement décidé do reconnaître la Finlande, mais aussi la République ©ukrainienne. Ce:te reconnaissance sera notifiée u dès qu'aura eu lieu l'installation d'uni haut • " commissaire de l'Entente fl Kief. |J- * fie * * Stockholm, 8 janvier : 'nt Un corps estudiantin d'Upsal a envoyé aux étudiants t'inlandails lo message suivant . : — Le» étudiants d'Upsal envoient aux camarades finlandais leur salut fraternel. * Ils prennent chaleureusement part à votre sort dans ces temps difficiles' Nous avonb / le forme espoir que la PinlanOe libi© et. autonome marchera vers un aveuir heureux. >.i « is ♦ * Stockholm, 8 janvier : 3n On mande de Pétrograd quo Vladivostok [e_ serait au pouvoir des maximalistep, qui A,0 ont occupé Lt ville sans rencontrer grande 3 c résisrance. re » ♦ Paris, 8 janvier ï J.e ,,Temps" annonça qu© les relations & nt extrêmement tenduos entre Pétrograd en et la Roumanie par suite de l'arre#[ation du maximaliiste Rochal. Le gouvernement a l'intention d'ordonner des mesures de io- presailles contre la Roumanie. • * * Vienne, 9 janvifcr : Ou mande de Copenhague la 3)Wiener Q_ Allgotneino Zeitungj" : — Dos informations de Pétrograd disent ,'e 'lue le roi Ferdinand do Roumanie aurait x annoncé au gouvernement maximaliste qu'il ra quitterait la Russie et partirait pour l'An-^ glctTrre si les Rwsses concluaient une paix ao sépare avec les Puissances Centrales. Le è- gouvernement a l'intention do ne [ennettre ,s. à la famille royale do Roumanie do traver-iS ser librement la Russilo qu'à la oondition ,u qu'ello so fixo, pondant la durée de la gjucrro, ni darJ? iui pays neutre. et FAIJS SAILLANTS L'indépendance de la Finlande est aujourd'hui un fait accompli. Les deux pays qui eussent pu élever des prétentions à la suzeraineté : la Suède — un dixième de la population finlandaise e parle suédois et l'on sait que la Fini and o - iut autrefois province suédoise — et la Russie, viennent de reconnaître la jeune république. D'autres Etats ont imité leur exemple. Au cours du XlXc siècle, la lutte contre l'hégémonie russe fut très vive. Profitant do wi la révolution de 1905, les Finlandais intro-^ duisirent chez eux lo suffrago universel, pro-i- portionnel et direct, avec droit de suffrage > et éligibilité des femmes. Le mouvement do la réaction qui se manifesta sous lo gouvernement do Stolypino avait menacé à nouveau les_ tendances séparatistes do la Finlande, - mais la. dernière révolution russe a permis l- aux Finlandais do réaliser leurs aspirations, f- Ils auront à surmonter ù l'intérieur do i- nombreuses difficultés avant quo la situation », y devienne normale. On en a vu récemment i. la preuve par 1 opposition qui s'est manifes- téo entre partis bourgeois et socialistes. ;, La population finlandaise, relativement peu ^ nombreuse (3 millions d'habitants), mais qui £ s'accroît dans les proportions a un pourcen-e ta go supérieur mîmo à celui do la Russie, ?t est sobre, laborieuse et cultivée. Les ri-i- chesses du pays, consistant en forêts en mais ieurc partie encore inexploitées et dans l'in-a dustrie du bois, lui ouvrent un bel avenir. s II n'est pas douteux quo la jeune république occupe une placo intéressante dans lo prochain concert des peuples européens. , DÉPÊCHESJMVERSES Londres, 8 janvier : ^ Dans les imii: ux parlementaires du, parti ^. ouvrier, on dit que la ConférenccT" annuel o ^ do "la fraction parlementaire ouvrière, qui so tiendra prochainement à No.tingham, aura à »e prononcer sur neuf résiliations ^ qui demandent quo les représentants du ; parti ouvrier quittant le ministère anglais. P Cola équivaut ù une tentative de briser la -^ coalition aOtueUo sur laquelle M. Lloyd George s'appuie. On voit dans celte tenta-ti\o la première attaque concentrée des pa~ tiifistes contre le cabinet de guerre. * * !> Pans, 8 SLg^ier : On annonce la mort du général Grossetti, - ancien commandant de l'armée française en Orient. h • Paris, 8 janvier : L'aviateur "français Décade, c'ieva'.Liïr de < la L-égion d'honneur, est tombé nu cours d'un comÇnt aorien. t > Pari--, 8 janviar : i LMgeuoc Havas annonce que iJimancho < • sera dans tons les (liocôse3 db Franco cm i jour de prières pou? le suooie doi armées I aX'iécs. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués des Puissances Centrales. Berlin, 9 janvier. — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Armées du fold-maréchal prince héritier Rupprccht de Bavière : Sous la protection d'une violente canonnade, des détachements de reconnaissance anglais ont attaqué la- lisière méridionale du bois d'Houthulst. Quelques compagnies ont pris l'offensive sur le chemin de fer Boe-singhe:Staden. L'ennemi n'a réussi à atteindre nos lignes sur aucun point ; il a subi do fortes pertes sous notre feu. Dos deux côtés de Lcns, grande activité de l'artillerie. A l'est de Bullecourt, des combats h coups do grenades à main 6e sont livrés à plusieurs endroits pour la possession de petits éléments de tranchées. Armées du feld-maréchal duc Albrocht de Wurtemberg î A l'ouest de Flirey, après une "violente préparation d'artillerie, les Français ont dé-clanché dans l'après-midi de fortes attaques sur un front do 4 kilomètres. Sur quelques points, l'ennemi a pénétré dans nos lignes d'avant-postes ; toutes les tentatives qu il a faites pour passer au delà ont échoué. La nuit, nos contre-attaques ont partout refoulé l'ennemi dans ses positions de départ. Théâtre de la guerre à l'Est* Rien à signaler. Fronts macédonien et italien. La situation n'a pas changé. 5 Berlin, 8 janvier. — Officiel du soir : Sur le chemin do fer Boosinghe-Staden, une attaque anglaise a échoué. Dans la région do Flirey — entro la Meuse et la Aioséllo — des attaques locales françaises se poursuivent. Dans lo feundigau^ lorsque nous eûmes repoussé une attaque prononcee j,ar los Français près d) Ammer^vveiler, les opérations sont devenues moins actives. Sur les autres théâtres de guerre, rien do nouveau. . , , , ••• .. Berlin, 8 janvier. — Officiel : Dans l'océan Atlantique et dans la Manche, nos sous-marins ont récemment coulé cinq vapeurs et un voilier. Tous le» vapeurs, sauf un, étaient armés et voyageaient en convoi* Un de nos sous-marins a r'ussi, giàce à son endurance et à ses manœuvres habiles, à détruire trois vapeurs fortement chargés faisant partie du même convoi1. Un do ces vapeurs était lo vajpeur anglais ,,Bernard" (3,682 tonnes), qui transportait du charbon a Gibraltar. Un autre était lo „Bristol City" (2,511 tonnes), chargé do marchandises diverses, mais surtout de produits chimiques à destination de Nevn-York et qui, aux dires do son équipage, avait uno valeur d environ 40 millions de mark. Le torpillage du vapeur „ Bernard" appelle l'attention sur le commerce anglais du charbon, quo nos sous-marins ont complètement désorganise. Dans le discours fameux qu'il adressa en 1915 aux ouvriers mineurs du Pays de Galles, M. Lloyd George avait 0 dit que le charbon était lo sang de la nation. Avec le produit de l'exportation de son charbon, l'Angleterre payait naguère une grande partie des marchandises qu'elle importait ; aujourd'hui, elle étouffe sous la poids de ses stocks de oharbon en excédent-, faute de navires poiu les transporter par-delà l'océan. Dans le pays môme, le chemin dè fer ne suffit plus aux besoins du trafic. Vu l'énorme accumulation qu'en . entraîne la réduction de? services do cabotage, le charbon s entasse sur le carreau des mines en stocks qui pèsent sur les prix, rend la restriction do la production et le chômage obligatoires où diminue la valeur des exploitations. Récemment encore, dans une seule mine, deux mille ouvriers ont dû étro renvoyés. En rovanche, la pénurie de charbon va croissant partout). En Francq, les théûtxCs ne sont plus chauffes. A New-York, les rues no sont [vas mieux éclairées que dans un village. En Italie, les chemins de fer et môme plusieurs usines importantes travaillant pour l'armée ont dû restreindre leur exploitation au-dessous de toute limite raisonnable. Lo mémo oharbon qui coûte en Angleterre 30 mark la tonne coûte en co moment en Italie, à raison des manœuvres illicites dont 1q commerce en est l'objet, 5tX> à G00 mark la tonne. La pénurie de charbon est un des récifs sur lequel se brisera la nef do l'Entente. » » ♦ Vienne, s janvier. — Officiel de ce midi: Sur lo théâtre de la guerre à l'Est, aj> mistice. Sur le tirva.tro de la guerre italien, entre la Brenta et le Piave, activité intiermit-ronto do l'artillerie* * * * Vienne, 9 janvier- — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre à l'Est. Armistice. Théâtre de la guerre italien. Par su te du temps couvert), les opérations se sont bornées t\ quelques attaques i d'artillerie. Dcrlin, 8 janvier. — Officieux : Malgré le mauvais temps, le» <1cuï artilleries orit «Hi actives par interiuitte.uce dana certain* < secteurs front à l'Ouest, notamment en i'iao. iFre, à l'oueet do Caaibrai cl» dans le Sundgau. i A l'ouest de Cambrai, dos compagnies anglaises \ oui sul>i un ôchcc meurtrie*. Après une courte • pr paratjon. d'artillerie, à 3 li. '30 do l'apr s-niitli, sur un Iront d^environ C00 mètres, lc9 co». lonnec d'atta(|ue britatmhqaes se £ont lauc<.cs à ( l'assaut de nef? lignes i'e sûreté lea plus avanciez établies h Hasl de ilullecburti. L'cnueu.i a -t; rejyous-' par lo feu de notre artillerie et par dos Corp1? à oorps ; il a subi de fortes pcrio*. Un graïud nombre de soldats an^,l lis tu b gisent ! devant nos traneh c3 et nos obstacles. Sur du nombreux pflftut' du front à l'Ouest, l'ennemi . coiktinue Ses attaques do reconnaissance d ses- , p r es. Les patrouilles ont it- partout i".cltenicnt ^ iopousa.os ; illos ont ctô forces «le rcrflupr c dans i-u-rs trajichOes, poursuivioi par une iri l 1 de bail s. n —♦ I Communiquer ces armees alliées à Paris, 8 janvier.— Officiai de 3 heures : a En Ghampaguo, activité r ciproque des ! deuix artilleries dans la région dos monts. Sur la ri\e gauche ce la ileuse, après un ' vif bombardement, l'ennemi a tent; d atxir- a der nos ligues dans la région dlbthin-. T court. Nos feux ont brisô ces tentatives et c infligé des pertes aux assaillants. Do no- e tro côté», nous avons réussi, sans perîes, uno incursion dans les ligues ennemies à a l'ouest de Bourcuilles. Nuit calme partout u ailleurs. a Aviation. — Dans la journée, du 6, nos J pilotes ont abattu ou gravement endommage* J six avions ennemis. Nos escairilles do ii bembardement ont effectué plusieurs opéra- u tions dants la nuit dîu 5 au G. Les usine* d'aniline do Lu<hvigsliafen, les gares de ^ Fribourg^cn-Bnsgau, 10 terrain d'aviation ° do Nou-Brif-och, les usines de Bombach, \ Maizières, Ilagondango ont r,>;u de nom- t, broux projectiles. 6 • * • P Paris, 8 janvier. — Officiel de 11 heure*: En Champagne, nous avons repoussé uco lentativo ennemie sur nos petits poste» à l'est du Têton. Lutte d'artillerie assez vive '-ans le secteur d'Avocourt et do Beaonvam:. En Woëvre, dans la région du nord de Seicheproy, nous avons exécuté un large ïonp do main qui a parfaitement réjussi. Nos détachements ont pénétré, sur un front le 1,400 mètres environ, dans les position» ennemies, dont les défenses ont été bouleversées et les abi'is détruits. Conformément lux ordres repus, nos troupes sont ensuite revenues dans nos lignes, ramenant cent cinquante prisonniai® environ et un certain nombre de mitrailleuses et de lance-bombe®* En Haute-Alsa««, activité des deux artillerie au nord d!u canal du Rhône au Rhinu m • * Londres, S janvier. — Officiel : Hier midi, un détachement ennemi a atta« jué un de no9 postes établi prè9 de Fles-auières ; un de nos hommes manque h i appel. L artillerie allemande a été active cette mit près de Bullecourt et de Passchendaele. Co matin, appuyé par des lance-flammes, l'ennemi a attaqué par surprise et a réuss^ :i prendre pied dans nos tranchées A l'est lo Bullecourt. Grâce à une heureuse attaque, nous avons rétabli notro ligne. Nous ivons fait 18 prisonniers. A l'est et au sud d'Ypres, canonnade ennemie violente. • * • Rome, 8 janvier. — Officiel-4 La neigie et le mauvais temps ont réduit tes opérations au minimum. Canonnade* assea violentes dans lo secteur or1 entai du plateau d'Asiago et dans les secteurs do monte Tomba, du monte Feaera et du M orteil o soûleraient. Au nord du monte Lemerie, nos patrouilles de reconnaissance ont fait quelques prisonnier». Dépêches Diverse* Paris, 8 janvier : On mande de Madrid à l'Agence Havaa :] •— M. Garcia Prieto, président du Corm scil dl^fl mmistre2 a déclaré que lo gouvernement esi d'avis que le Roi ne signera pas le décret concernant la dissolution ucts Cortès cui lui a été soumis le S JiovieE seil des ministres, a déclaré que le gouvernement est d'avis que le Roi ne signera royale, de manière à pormettrtû au aou/ve-rain do se rendre un compte exact de la situation* , 1 Lisbonne, 8 janvier ; Il est inexact, comme le bruit en a ooura à l'étranger, qu'un complot oontre le gou» vernement ait été découvert. Le calme cet parfait, , Amsterdam, 8 janvier : Un biplan anglais a atterri hier près d'e Brielle. L'appareil a été démonté et l'ofri, cier qui le inlotait transféré à La Hjuye* • • • Berlin, 8 janvier : f Les r égents du royaume de Potogne, &04 compagnes du président du Conseil des mi_ niistres et des autres délégués polonais, ont été reçus par l'Empereur en présence du Chancelier et du baron von den Bussohe, sous-secretairo d'Etat de» affaires étrangères. U Empereur les a assurés de son appui et de celui du gouvernement allemand, qui les aidera à asseoir l'Etat polonais sur dos bases solides et à assure* son développement pacifique dans le 00a-cert des nations. • * * Berne, 8 janvier : L'examen des bombes qui ont étd deraîÊw rement lancées sur territoire suisse a dé. montré que les éclats en question sont de la nivlme nature que oeux trouvés naguère à Muttenz et à Menzikoa. La légation da Suisse à Paris a été chargée de remettre au gouvernement français une note protestant oontre la violation do son territoire et demandant que les couipables soient punis. * * * Paris, 8 janvier-: On ma.ndre de Melbourne au „TeiU|js" t — M. Hughes .est sut le point de donner ;a émission Quojqrto le Congrès lui tut fmodgpû sa confiance, il n'est pas encor» :oi<taiu qu'il assiste au Conseil de gvprre !o Londlwa. 3PINI0NS ET COMMENTAIRES La guerre aur mer. Le < Times > du 31 décembre constate que l'opi-lion publique s'est vivement émue en apprenant la icrto do trois destroyers anglais et la mort qui s'en st suivie, de 13 officiers et de 180 matelots. — 11 est très vraisemblable, ôcrit-il, que la perte n est due, non pas à des sous-marins, mais biea des mines allemandes, très difficiles à découvre, epuis que les Allemands lc3 font poser par leurs ous-marins. Lo fait quo ce nouveau revers atteint x flotte peu aprd3 lc3 attaques couronnées de buc-î>s des navires de guerre allemands contro des con-ols marchands protégés par des destroyers brl» tuniques, explique 1 impression profonde qu'il • rodulte sur l'opinion publique, qui attribue à. c«;to 5rio d'insuccès la nomination récente d'un nou-eau lord do l'Amirauté. > Le < Times > assure qu'il n'y a aucune raison e fairo pareil rapprochement, mais est toutefois l'avis qu'à raison de Ja vigueur et de l'ingéniosité marins allemands, 11 y a lieu do renover la .clique suivie jusqu'ici par les chefs des force» avales do l'Angleterre : — L'Amirauté, dit-il, so documente en vue d'en hoisir une, et l'on peut ôtro sûr qu'elle prendra •S mesures que comporte la situation. Il y a lieu ce propose do conseiller au public d'être rconspect. Personne no doit eonger oue le squo do pareils incidents pourrait être complètent écarté par un changement dans l'Amirauté, a flotte anglaise a uno énorme responsabilité : pa-ouillant dans un immense rayon, il faut qu'elle 1 tienne constamment à la hauteur des nouvelles éthodes auxquelles les Allemands recourent pour taquer, 6oit par leurs sous marins, soit par leurs ines, lc3 navires qu'ello est chargée de protéger dont le nombre énorme offre un champ d'action miense à un ennemi entrepronnnt. En réalité, elle à soutenir une lutte do tous los instant", inlnter-impue, contro l'esprit inventif dos Allemands qui 1 torturent les misiingeai pour découvrir des oyeus nouveaux d'infliger <lcb pertes à notre flotte au commerce qu'ello protège. Sans être taxé do prétentions excessives, nous ons lo droit d'insister pour qu'on donno toute litudo h l'esprit* d'initiative do nos marins, quant ix, moyens employer pour parer au danger, ans cette lutte de cerveaux aux prises, les Al-inands sont momentanément vainqueurs : Uron«-en îe leçon, à savoir qu'il y a dos modification* à troduirc, non pas peut-ctro dans la qualité de >s moyens de défense, mais Uaus leur application. Tello est, à notre avis, la moralité à tirer dee îureux résultats enregistrés par les Allemands en tobre, à la mi-décembre et la semaine dernière. 1 n'orientant dans co sens, la nouvelle direction 5 l'Amirauté fora ce que le pays est en droit d at-ndre d'elle, et prqvoquera la coopération onthou- .Jeudi 10 Janvier 1918 —Banni ni iiBwwMBBÉaj^^'iBBaaiaeaaaw l _ journal Quotidien 4" Le Numéro .» 16 C&nïïmês 5* Année. — N" 1132

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