Vendredi 19 Uctobre 1917 JOURNAL QUOTIDIEN ■— JLe Numéro : 15 Centimes 4* Année. — N" 1053 PRIX OES ABONNEMENTS 2 mois (noveinl.re, décembre), fr. 7.60 ; 1 mois (novembre), fr. 3.3Û. iemandes d'abonnement sont reçus» exclusi-tstncni par tes bureaux st le* facteurs des postes, — te» réclamations concernant les abonnements doivent fut adressées inclusivement aux bureaux de poste* MS1IIISTRATI0II ET RÉDACTION ; 01 « Honlagne-aux-Horbes-Potagôres, Bruxelles. LA BELGIQUE PRIX DES ANNONCES Petites annonces, la ligne, ir. 0.75. — Réclames avant les annonces, la ligne, fr. 1.75. — Corps du journal, la ligne, lr. 7.50.— Faits divers, la ligne, fr. 5.00. — Nécrologie, Ja ligne, tr. 3.Ë0. — Coin des Eleveurs, la ligne, lr. 1.50. Bureaux de 9 à 17 heures. Diractiaa ei Atalnistralioa : VI m'Vuh-r8s JOS. MORESSÉE, DIRECTEUR LA GUERRE 1,173° joîiï* de guerre Eisa à signaler. La guerre sous-marinî Londres, 18 octobre i On annonça officiellement que douze na virCB jaugeant plus de 1,600 tonnes et &r navires jaugeant moins do 1,600 tonnes on *tô ooulcs la eemain© dernière. Cinq na vires ont été attaqués «ans résulta^ ( * * * * Ixmdres, 18 octobre i D'après le „Morning Post", les paris an gilais do la mer du Nord sont ferais a trafic depuis vendredi à minuit a * * Copenhague, 17 octobre : La Gonféraico des marina scamdunaves apres de longues délibérations', a décide . r unanimité do recommander a la Oonft renée internationale des gens de mer, qn doit se tenir à Copenhague avan* la ti de cette année, la création d'une li^uo ii ternationale de tontes les associations (J martins. comprenant tontes les nations. » 0 * Amsterdam, 1? octoûre i On mande ci' Ymurien que le capitaine a voilier norvégien ,,.Bethei", qui vient d ^tj ooulé, atfiriflb avoir vu couler également barque „£su)eralda" qm es rendait h New castle avec une cargaison, de bois. c*. ÏSerlm, 17 octobre : "Un oonvoi compreiant 15 navires ai poss hier soir à Marsiener. Un grand vapeur, visiblement poussé ver la côte par le courant et le van-lt, s es échoué à 2 h. '/, dut matin, près du bateau phare de SeibatKen, à Laerodsen. Il s agi tiu vapeur roumain „Romama'J, ]&ngoan 4,000 tonnes, qui transportc.it des munition à -Arkhangel. Deux vapeuls se sont port: au secours du vapeur, mais le sauvetag est contrarié par le violent vent d'ouest. . 4 * Milan, 1:7 octobre î Lo „Secolo;; annonce qu'un vaste inoes die a éclaté <\ boni d-'un navire américai Qui £0 trouve dsuis le port de Gênes. L censura a supprima les détails. » • * Berlin, 18 octobre : Un transmet de Lugano an „13erlin< ITageblatt" une information oiftcidlo d l'Agença Stefani annonçant que le paqtu bot „CittA di Baii", qni a étj torpil] dans la mer Ionienne, avait à bord le consuls grecs» qui revenaient de Turquie notamment M. Tinara, consul général d Smiyrne. Les noms de ces consuls ne s trouvent pas dan» la lista des escapés. • « a Melbourne, 18 4 octobre : Le trafic maritime de F Australie es'j sus pendu dans une certaine mesure à la su.il d'une grève provoquée par im conflit enti 2a Fédération des armateurs et le Syndicî des gens de mer. Les marins de la Noi voile-Galles du Sud ont l'intention di'assur* lo service, ai les marins de Victoria pe sistent à chômer. * <" A Amsterdam, 17 octobre : On mande do Batavia que l'emportatio du riz die Rangoon vers les Pays-Bas et 1< Ine'îes néerlandaises a «'te frappée drintei diction. On orcit- que cette interdiction ei connexe à la question du transit de sabî et de gravier à travers les Paya-Bas pou la Belgique et l'on s'attend à une intei die Lion analogue à Saigon. La mesure al teint surtout la côte orientale de Sumatra, qu reçoit principalement do Rangoon ses aç provisioanements de riz. EN iUfSEiaUE Londres, 18 octobre : , On mande de Washington au „Times' que le gouvernement a abandonné sa résis tance do principe contre une» participation <tes Etats-Unis à la Conférence des Allié à Paris. Une décision définitive n'a toute l'ois pas encore été prise. Suivant une autre information envoyée d New-York au „Tiines", le gouvernemeu américain décidera de se faire repr-sanbar ; la prochaine Conférence de Paris pour ex primer son opinion au sujet des question militaires et politiques qui restent ouvertes Les délégués américains ne «ont pas enoor û«'signés. En tout cas, le général Pershing l'amiral Sims et l'ambassadeur des Etats Unis en France assisteront aux séances e discuteront la question du tonnage, l'aide dit Japon et les moyens de renforcer le blocu contre 1" Allemagne. * * Amsterdam, 17 octobre : On mande de Washington que les mai sons di exportation américaines a/ufcorisées i envoyer dfes marchandises à leurs filiale* étrangères doivent fournir la preuve qu< leurs expéditions ne parviennent ni diree tement ni indirectement à l'ennemi ou i un de ses alliés, qu'ils ne font pas la coin meree aveo l'ennemi ou avec un de se; alliés et qu'aucune marchandise epeporté* n'est vendue ou livrée sans l'ajatortelitioE écrite du consul amérioain compétent. Paris, 18 octobre : * Lu journal à gros tirage reçoit un télégramme de Washington disant qu'en verti de son pouvoir dâctatorial, M. Wil^oni £ décrété en principe la mise soï-os séquestr< des propriétés appartenant à de« sujefc d'Etats ennemis et l'annulation dje> tous lft brevets leur accordés. * Copenhague, 17 octobre : On transmet db Stockholm à ïn „Natio nnl Tidencte" un avis de la légation euA ûoise à Washington, annonçant me lu ici qui oblige les neutres à s'enrôler dami 1'ni-mSe n'a j>,aa encore été votée par le Oon. grès, mais que celui-ci en sera saisi à brel délai. • L-ondietf, 18 octobre : On mande de Nflsv-York au „Tim£S" : — Las Anglais ont saisi à Halifttt daa ea.es postaux suédois scellés «lïpèdffa die Stcokholm et oontenant des documents diplomatiques pour la légation de Suèd'a à Washington; les sacs ont été amenés à la légation d'Angleterre à Washington. La rai-nistre du Suède s'est vainement adi'e^é à M. Lansing pour obteoir la resMtutioii des Bacs postant; le secrétaire d'Etat américain l'a renvoyé à l'amba£8a<Te d'Angleterre, où on a demandé au ministre d'ouvrir It» s col i"s en présence de fonctionnaires anglais pour que ce?0i[-ci puissent constater que Iœ sacs n.-! contiennent rien dg «aspect, Lç mini-ira de Suède a refusé (te faire ctroifc il cette lîjmande, estimant qu'el]a Était ipoon^ - m - gg EESS*: oiliabîe avec sa dignité; il a dpimandé télé-graphicxuemer.t des instructions à son gouvernement.* « * Washington!, 17 octobre : Les grèves continuant dans les districts charbonniers de rillmois, le gouvernement a déclaré, aussi bien aux propriétaires des mines qu'aux ouvriers, qu'il se chargerait lui-mûme de l'exploitation des charbonnages si la production était menacée. » * * Paris, 17 octobre : Ou mande de Buenos-Ayres à l'Agença Havas : " — Lés grévistes ont fait dérailler un ^ train qui s«j rendait à îSosario et qui était gardé militairement. La locomotive et plusieurs wagons ont été renversés. Quatre hommes ont été tués. * * * Pans, 15 octobre : On mandle de Buenos-Ayres à V Agence 1 Havas : — Un accord provisoire est intervenu entre les compagnies de chemin de fer et les grévistes. Le travail a été repris samedi. i o — • Les événements de Rssgle Pétrograd, 17 octobre : a Voici comment, cfcns les hautes Opères ue la marine, on envisage la situation actuelle dans la Baltique : — Notre flOiito est serrée de près dans u la zone de combat par des forces navales '3 allemandes quatre fois supérieures, mais a en revanche notre armée se trouve en plus - favorable posture. Lo vent dju nord! qid v souffle depuis deux ;'ours s'oppose à un débarquement de nos renforts dans la baie de Tag-siacht, au seul endroit où il soit ^ possible ; par contre, leur débarquement dans l'île d'OeSel ne dépend! pas des con-4 ditions climatériques, et c'er-t oo qui ex-^ plique l'effort ininterrompu que font les torpilleurs allemands pour avancer jus-^ qu'au Moonsund, d'où ils» pourraient menacer nos lignes de communication et les 3 attaques prononcées sans relâche par nos 8 troupes qui surveillent nos voies de eom-0 munication. Le temps presse : aussi, hâtons-nous l'envoi de nos renforts, dont la contre-attaque est imminente. ^ Londres, 17 octobre : a On mande de Pétrogradi au .,Daily Mail" : — Une grande inquiétude règne à Per-nau à la suite de la prise de l'île d'Oesel par les Allemands. Depuis trois jours, on T entend dans la ville une violente canonnade 0 du Snd'-auest. Il est interdit autx habitants de Pernau de se rendre à la cût2." ^ (D-'auties ;ournaus font rassortir quiei lo , quartier-général russe a éfcâ transféré de ° Mohilef dans la région ds Dorjjat. ^ Parjs, 16 octobre* : I^es critiques militaires parisiens estiment qu'il est possible que l'armée et la flotte allemandes préparent une grande opération combinée contro la Finlande. L%,Echo die Paris" t'cr«t s ^ — La situation inquiétante dans le , golfe tïe Finlande, et il ne faut paj> s'étonner que M. Keretoski ait pris au grand L~ quartaer général des mesures pour l'êvacua- * tion d'Ilelsingl'ors et de lieval." De Pertinax dans l'„Echo de Paris" : — L'occupation de3 îlos est l'événement militaire le plus important qui soit survenu détails la prise de Riga. Nous sommes à la ^ veille d'une action militaire et politique ^ d envergure qui a pour but do raire de ia " Baltique une mer allemande." J Le „ Petit Parisien" écrit : — Les opérations de la flotte allemande dans la Baltique prouvent à l'évidence que les mutineries de marins dont on a parle !' n'ont pas été importantes et qu'elles n'ont certes pas eu de graves conséquences. Les Allemands ont visiblement pour but de s'emparer de solides pointa d'appui dans la Baltique pour être en mesure de combattre le plus avaiitagoussmeut possible 1a flotte russe. Sans perdre un instant, il faut que. le gouvernement russe organise enfin énOr-giquememt la- défense nationale. ' Le „Pa.ys" estime que les îles d'Oesel et - dé Dago ont une extrême importance stra- 1 tégique et permettent aux Allemands de con-5i trôler . tous les points d'appui russes. - L'heure a sonné pour la i'ioti'o do l'En-lente de forcer l'entrée de la Baltique; elle g doit_ aller au secours de la Russie : il t s'agit du salut commun. Dans „ L'Œuvre1 ;, le général Verraux apprécie a.ussi la situation avee beaucoup de pessimisme. Les Russes perdent actuel, lemeni, dit-il, une base excellente, ca qui c&t un événement extrêmement regrettable* Malheureaisement, les milieux russes influents ne semblent gnèr® s'en' préoccuper. Le débarquement sur les deux île» permet de conclure à une offensive allemand contre la Finlande. Toutefois, un dé-barquemCnt à Hango ou à praômit/é d'Hel-singfora rencontrerait de grandes difficulté en cette saison. Néanmoins, l'occupation d'Oesel et de Dago menace immédîatjementj le front finlandais et celui de l'Esthonie." Le „Mafcm-", do même que le f,Temps'', ne pense pas que iPétrograd àoit menacée, mais estime qu'une attaque contre Reval est certaine. L'„Inlransigeant;' souligne l'importance stratégique do* îles d'OeseL et do DagÔ, 0l es3t aussi dravis que les Allemands atta-que-ront Reval. Dans la l?Libe^", le lieutenant-colonel Rousset estime que la saison est trop avancée pour que les Allemands maroîient con-. trô Pétrograd. Toutefois, il est possible l Que l'Allemagne gong® à exécuter une opé-, ration politique et, militaire contre la Fiii-. lande et peut-être aussi contre l'Èsthoniei, où des tendances séparatistes sa t'ont ;iour. ]\lal-j heureusement, le désordre efe la dépression morale «ont si grands em Russie qu'il ne lui e&t guère possible de s'opposer à 1-offensive allemande. o Bâie, i7 octobre ; I>u colonel EgU, dans iQ3 ,,'Ba^ler Nach-i richffitti" ; , ^ — L'occupation par les Allemands des îles d'Oesel et de Dagô est la conséquence forcée de la prise de Riga et de Duna-mund'e. Leur première opération combinée de l'armée et de la flotte a étâ couronnée d'un plein succès. Nous ne sommes pas surpris que les Allemands aient préparé comme d'habitude leur opération avec prudence et minutie ; mais, menue en tenant Compte de l'affaiblissement de la Russie, le fait d'avoir vu les Russes gG défendre si pitoyablement dépasse toute imagination. Stockholm, 17 octobre : L'attitude des troupes russes Qui occupent les îlejs Aland soulève une vive irri-talion à Pétrogradi. L'amiral Werc^rewski, ministre do la marine, ayant télégraphié à la commission permanente de ces troulpes ses instructions concernant les mesures ù prendre contre une attaque éventuelle des AlIo2nahdst là ô^minis^locQj a répond|u que les troupes ne défondodront les îles qu'à la condition que le gouvernement provisoir< s'engjage à, enitamer le plus tôt pcssîbh dos pourparlers de paix eb leur donne h garantie qu'il les entamera, en ajoutant qui sril décide la continuation de la guerréLeile: partiront immédiatement pour Pétrogradi e réclameront ie châtiment des ministi-es. * * * Milan, 18 oofeobro i On mande de Pétrogradi anï „Corriered< la Sera" l'arrivée à, Pétrogi'adl d'amiraux anglais chargés de la réorganisation de la flotte russe. * * * Londres, 18 octobrre : Ou mande de Pétrograd au ,,Daily Te legraph" : —^ Les élections pour l'Assemblée ûonstl tuante sont fixée au 25 novembre. L'As sefmblée se réunit-a le 13 décembre. Les bolchevistes ont l'intention de convoquer le 25 novembre une réunion générale des Conseils de» ouvriers et soldats i l'effet de troubler les élections. A. Karkof et à Tambof, d,es progirozns on- eu lieu. , * * * Stockholm, 17 octobre : Aux élections pour le pr^-Pari^men-misse, les socialistes révolutionnaires on obtenu 2Gl siàges sur 808. A l'issue du. Congrus d^mocratiqu«3, l'ancienne formule de paix „6ans annexion n indemnité" a été votée à l'unanimité. Il £ été décidé de porter ce vote à la connais, sance d,u monde entier par voie do mani î'eRte. m ♦ « Pétrograd, 17 octobre : M. N'ikitine, ministre des postes, a ét exclu du parti socialiste pour l'attitude qu'il a prise dans la grève cLes cheminots * * * Pétrograd, 17 octobre : Le gouvernement a autorisé l'exportation aux Etats-Unis de toutes les marchandise! dont l'exportation était interdite ;usquà pré sent par suite de la guerre. c f ♦ Ee-trograd, 17 octobre : Le gouvernement provisoire a décidé di maintenir l'heure d'étâ pendant l'hiver. * * * Pétrograd, 17 octobre : A propos d'une déclaration du ministre du ti'a\-ail disant que la Russie envisageai la possibilité de vendre la Sibérie à l'un de ses alliés, le ,,Itusskoié Slovo" tciifc : _— Si le gouvernement vendait la Sibé rie, qui est notre grenier, la Russie apr& la guerre dépendrait de l'étranger. Nbi^ protestons énergiquement conti'a semblable projet. i i , i Tiflis, 17 octobre : Le Congrès national des ouvriers a dé cidié de faire confiance au gouvernemen provisoire et de lui donner son appui sani restriction. — & DÉPÊCHES DIVERSES Paris, 18 octobre : La majorité de 57 voix obtenue hier ô ia Chambre par le Cabinet l'ainlevé est la pius faible qu il ait enregistrée jusqu'à présent.* * * Paris, 18 octobre : Tous les: journaux estiment que le Cabinet Painilevé examinera l'attitude qu'il doi-prendre à la suite du vote émis hier pai la Chambre. Le Conseil des ministres dé libérera demain à ce sujet. * * » Paris', 18 octobre : La Cour de rassation a décidé qu« M. Monier, président de la Cour d'appel, accusé d'avoir conseille Bolo Pacha, comparaîtra le 6 novembre devant un Conseil supérieur, dont le15 membres sei*ont nommés par la Oour de cassation. f « * -Taris, 17 octobre : De M. Camille Devil'ar, dans le ,,Rap. pel" : — Nous manquons de bases certaines pour évaluer l'importance véritable de nos ré cenjts succès militaires. Ce que nous savons, avec certitude, c'est qu'avec notre tactique actuelle, ca attaquant avec une vigueui presque égale que naguère, nous ne fat sons plus autant de prisonniers et notre butin en matériel de guerre est plus maigre. Tandis que loi s de l'offensive en Champagne, em semptemhie 1<J15, plus die 25,000 hommes et un grand nombre de caillons d« campagne étaient tombés entra nos mains, à La dernière batuiile près dJYpres, non g n'avons pas fait quatre mille prisonniers et notre butin semble n'avoir été que relativement peu important. A quelle oausc faut-il l'attribuer î Est-ce au fait que l'ennemi, grâce ài une meilleure tactique, peut sa borner à faire défendre se3 positions par des effectifs rédiuits 1 Ou bien l'ennemi réussit-il à ménager ses hommes et son matériel en abandonnât ses positions à. temps eu en reail^nçflnt au Système qui consistait à ne laisser dans sèa lignes aucune lacune Çi... * » m Paris,- 18 octobre : Les fabriques de chaussures, de même que les magasins de vente, sont mise? sous le contrôlé de l'Etat. • * * Berne, 17 octobre : Le Conseil fédéral etxamine en ce moment la question de forcer les déserteur!? et les réfractaires qui se trouvent en Suisse à travailler aux champs. Il" s'agit d'environ 12,000 hommes. * * fi Amsterdam, 17 octobre : On annonce officiellement que la Convention hollando-aïïemande relative à ia fourniture de charbons allemands, a été approuvée par l'Allemagne. * * A Berlin, 17 octobre : A partir du 1er janvier 101S, les pièces d'argent de 2 mark n'auront plus cours légal. * * * Londres, 15 octobre : On mande de Rome au ,,Daily Tele-graph" : — Un certain nombre de députés ne sont pas satisfaits du Cabinet Boseili; ils estiment qua la président du Conseil est trop âgé. D'autre part, un accord partait ne règne pas toujours entre 1^ ministras. Enfin, en estime que quelques ministres sans portefeuille n'ont aucune raison de conserver leurs fonctions. Én somme, une crise ministérielle n'est pas impossible. Si elle se produisait, aucune modification n'interviendrait dans La direction de la guierre ni dans les relations de l'Italie avec les Al-iiés, étant donné qu'eile aurait un caractère purement parlementaire. Dans les milieux politiques, on croit généralement à une combinaison Orlandç-Sotinino-Nitti. COMMUNIQUES OFFSCIELS Coajsuiiïçjués des Puissances Centrales. Berlin, 18 octobre. Officiel dte» ce midi: Théâtre de la guerre à l'Ouest, i Armées du felct-mar^chal prince héritier : Rupprccht de Bavière : Au centre du front en Flandre, le duel d'artillerie a aussi été violent hier; il est devenu plus intense, surtout dans la soir.e et ce mutin, près du bois da Houthulst et , au sud de Passohendaele. Nous avons repoussé d'importants détachements/ die reconnaissance ennemis, qui ont pris l'offensive à diverses reprises près de Draaibank. Ent-ro le Canal de La Bassée et la Scarpe, ainsi qu'au sud de Saint-Quentin, la canonnade est devenue plus violente, tandis que des engagements se livraient entre avant-postes. Armées du prince héritier allemand : Au nord-est de Boissons, les opérations plus actives depuis des jours déjà, se sont transformées en une bataille d'artiiillerie, qui s'est engagée dès hier matin, depuis la pont ! de l'Ailette jusqu'à JJraye ; elle continue avec de courtes pauses seulement. Les batteries des secteurs avoisinant sont aussi entrées dans le duel d'artillerie. Depuis l'Aisne jusqu'à ia rive orientale ' de ia Meuse, la canonnade a sensiblement augmenté ^'intensité sur de nombreux " points ûij front. Sur le front au nord-est de Verdun, des troupes d'assaut badoises ont exécuté) hier un hardi coup de main près de la hauteur » 344, à l'est do Samogneux; elles ont pénétré dans les tranchées française^ détruit cinq grands abris et fait prisonniers les soldats qui les occupaient ec qui survivaient aux corps à corps.. Le soir, l'ennemi a dirigé deux contre-attaques contre les parties , da tranchées que nous avions conquises; il ' a été ohaque l'ois repoussé. Nous avons descendu hier au total treize avions, Éu guise de représailles pour les attaques aériennes dirigées centre Fiunpîort-sur-ls-Mein, la villo de Nancy a été de nouveau bombardée. Théâtre do la guerre à l'Est : L'inventaire du butin que nous a-vons fait sur l'île d'Oesel donne jusqu'à présent le résultat suivant : 10,000 prisonniers appartenant à deux divisions russes (quelques centaines d'hommes seulement ont réussi à atteindre Moon) ; 50 canons, parmi lesquels 1 des canons de côte de gros calibre intacts 1 et quelques batteries de campagne, de nombreuses armes et d'autre matériel êa guerre. Des parties de nos forces navales ont pô-nétté à travers les champs de mines die la baie «a Riga jusqu'à la sordo méridionale - du Grand Mounsund, où une vingtaine de t navires de guerre russes se sont retirés 5 après un -court combat. Lus batteries russes établies près de WoJ, sur l'île de Moon, et près d--i Werder, sur la côte do 1' i~stIioiiie, ont été réduites au silence. D'autres unit» s ec no^re flotte se trouvent dans la partie orient-le du Kasser Wik ; elles barrent le passage voi's l'oaiest. Entra la Dwina et le Danube, en dehors , ae quelques ^ vaines attaques d'éelaireuffs rujsses, pas d'opération- importante à signaler.Front macédonien. I.-a situation n'a pas changé. V * & ' Berlin, lS octobre. — Officiel d'hier 6oir: En l'iandre, au nord-est de Sc.-iseons et sur la rive orientale de la Meuse, vif combat d'artillerie. Le 1 est, rien de nouveau jusquà ce moment. * * * Beft'lin, 17 octobre. — Officiel : En septembre, sous l'action de nos moyens de combat, nos ennemis ont périr au total 374 avions et 22 ballons cn|>tiis sur tout le front. Nous avons perdu, par contre, 82 avions et 5 ballons ; pp.rmi ceux-ci 38 avions sont tombés au delà de nos lignes, tandis que 44 s'abattaient dans notre zone. Des 374 appareils ennemis, 862 ont été mis hors de combat sur te front occidental ; sur ce infime front, 76 des» S2 avions allemands perdus sont tombés. Les pertes de nos ennemis se détaillent de la manière suivante : 324 appareils descendus au cours de combats aériens, 4=0 tombas sous le feu de nos canons die défense, 6 soiiB le feu de notre infanterie et 4 par atterrissage forcé à l'arriére de nos lignes. 167 de ces appareils sont en notre pouvoir, cit il a été constaté que 207 d'entre eux sont tombas au delà ds nos lignes. Le chiffre d'avions ennemis abattus en septemr !>re constitue un record1. I * Berlin, 17 octobre. — Officiel Sfcir le thââire de la guerre dan$ la met du Norf-j nos sous-marins ont encore coulé l6,OOC} tonnes de jaugé. Parmi le3 navires détruits, il y avait : le voilier français .,Jacqueline" (2,899 tonnes), ainsi que lo vapeur belgie „Nervier" (1,759 t.), chargé de planches; puis un voilier anglais de nom inconnu, en route pour l'Angleterre aveu une cargaison de poissem. En outre, nous avons torpillé, prjS t^e la oôte anglaise, le vapeur arme anglais ,,Petcrhen" (3,381 t ) ; toutefois, ce navire, qui donnait! fortement de la tende, a pu être échoué sur la grève. * « A Vienne, 18 octobre. — Officiel d'hier : Sur noire front de l'Est et en Albanie, l'activité - a repris par endroits. Dans le secteur du monte San Gabrielc, nous avone encore repoussi des attaques italiennes. » * <« Sofia, 17 octobre. — Officiel : k>nr le front en Macjdioine, violente canonnade d-:s deux côt-S du lac de Prespa efe à l'ouest du Vardar. Dans Aa boucle de ia Czerna et au sud-ouest de Doiran, des d'tachemeiits de recoupaissance ennemis ont été repoi ss-.'s. Dans la vallée de la Stroiv ma, grande activité aérienne. Des aviateurs allemands ont descendu deux avions ennemis au cours do combats avisas ;l un des appareils esb tombé derrière nos Vignes. Sur le front die la Dobroudscha, nous avons repoi;ssé par notre feu un important détachement de reconnaissance ennemi qui, au moyen d'embarcations, tenait d'ap^n-o-cber la nuit de la rive droite du Danube, au nord du village de Pcrkesch. -— —.*>> .... Boi-liu» 17 octobre. — Otriclouoc : Ijs, 16 aciobre, eur le champ do batoiilLo .pria- ' cipsi du frent ca Flandre, le feu d© lartiiïerie est defe-u > pi' .-» viole: î ij a continu,- d'une façon presque iuiiit ri'ompue durant toute ]a nuit. , Jîos position «'t^bliia dUii^ la région db Dr^ai. i baaile et su;l du bois d'IIou'jhulst ci Zan-lvootrde ' o!.î ét-j bcnibard'.'ca avec une pt:;rtic.v,liiTe vio- 1 Ieii"'o- L'inJn'ntdrija enn.eaile n'a pas a-tita/qu^ ( Moti-o oitihierio a eîfLcr.wtiij^nt continué à bojor j fuîrdçij lea lmll'arï©3 ei les instûllntàoiis eunemica ; et y a provoqué de uornbi^eusos explosions. Au ccuis d'une attequo aûrienin» ciWcmie cxé. su!1'© la n|alt sur la vU!e d» Brugtea — attaque ! qui n'a pas occsnskHinî de drlgXte d'ordft-e mili. tii-o — 16 habitants ont encoaa i'lô tu'.'e, uit gr.wJ n«mbirj& bloss'e ^ do nombreuses d^lruilfs, Nos aviateurs ont encore une fois attaqué Dun~ k'oi'qufi ; i'ia ont âéiruii de grands hangars établie eur 1«3 quais et piuejieur3 hall du chjamp d'aviation do Saint-Pol. En Artois, l'artillerio a £16 plus activa. Au nord d« ïa Scarpe, tro'is patrouilles ennte-nidefll ont été ropouetsé^ et ont eruibi d'e foUos pQrte3, tandis que de3 opérations exé(5ut<cc3 par no# pa-trondïles coûtaient deo poitcs appréciables à ï'«*n-ccmd, au niord dArlou.x. D© forte3 attaques d'ar-tiUciio diri^é^s contre Saint-Quentin: ©t des deuoe côl'-'a de la ville, ont occasionné do nouveau^ dégâts au centre ae la ca'fc\ Sur lo front do l'Aisre, lo violent fera d'artillerie a Continué le jou^ et la n.uH, sur lo Chemin dfcs Damsa et dans le cain de Liffiuax-Do3 ApSnationB de patrouilles nous ont valu dos p;îkjowuioifi. jDe« dêu(r tiôtCB dte Kfëima et enr Ica deux rives de la la cao|ontuatio devcnlue plus violente l'aprèSt^indi ; eilQ a ecta. tinisô jusque trrd dans la nuit-t S!ur io théâtre de la £i:erro à l'Est, aprèa l'occupation de la presqu île da Scorie, i'ilo d'Oesel «st à pKa-nt coTupfljyo"':eut en nola-e pouvoir. Au sud de Baranovâtschi, sur lo chemin, de fer Kov.&l-Ltick, préa de Tarnopol et r.ar lo Zbruffis inférieur, ainsi que daiys la région do Czçrm>wltz et da Rad&utZi. les opératiar:» ont tV {Jus actives par intermittence. Dans la vaille de la Bietrltza infcrie»iue. au nord du Hrebin huit attai<]Uics do pwiroluillea enlnfen-ies oiq égO ne'-tla-enent remuas <&. • a * Berlin, 17 octobre. — Officieux : Poursuivies par des parties djo la fl'.iie alie mande, les forces navales russes, eamp.r^nant des \-nisscsxux die ligne, dos croiseurs cuirassé, daa canonnières, dos tor[)i;laur9 et un porte-marin, fuient rajpiid«ment veis l'est et 6e retient der-rifire leur barrage de mines. Il ne roîte plus aucc troupes ruesca qui 6o tiouvcJ. t encore sur la presqu'île de Sworbe la rnoindro cliance de se sauver. La conquête de l':Je d*iOeSe! a non se-'îomcnt assuré à la <i;ariiia ailemande la possession, da la baie de Els$, domin e jusqu'à présent p'ar les canons de g*o3 cal'ibre anfejo-rueSes pceiL e près-le Zcxcil, surjla côte ml-Và^ianalo dw l'îie; cllo a en outre complètement modifié la situation etra-t-'gique dans la Baltique en faveur do l'Allemagne. Los deux piliers notre situe tion actuelle sont, è, l'ouest la baie de Klel et à le£i cello d© Itîga, a\ec Oe'^el cornu:© poiul d'appid. Faisant pendant à K'cl, qui barro le passée aux navires venant de la rnei du Nord p=r le canal Lapercur GniH-iume, Oesel est un des battant de la perte qui ouvra sur la baie de Finlande ; c fc~t poiïr cola que cette île a pour nous une doublo importance, vers lou'sSt et ver s la nord, et qu'dlo forma la base de notre prô-poudcjanca d'ans la Baltique. En outre, cire Coaivi-e ikjs arincoa op^ra|ut A. l'est de ioj Dwina et Ur.ife Jh. Courjande et, grave menace pour les Russes, r.ows ouvre Ja route vers l'ilstUonio. Quant h l'espoii- avoué par le-s Anglais d0 eb fixer dni'S l'est de la Bi'Jtiquo il s'ost d finiiive-mo. t rvauoi.i depuis la eonqufde d Ceeeil. La eol-laboratio;a de l'armé© de la flotte est t,oui ours oxtr ia.ement dfficile à organiecr, à raison de la tranaiiissiol-ii compliqu;'© tî}'ordres divelrgeuls • lea op rations contre Oestel en con^iiCaant un type qui restera olassiqua. Ces op'îratlons notant pas encore terminées, il Sckju' pisOTatm-é de djolaner dc3 détails sur la paiticip'dwon qu'y ont pj'ise les diverses e-l:xs"es dto navires. Ii y a jieu do faire observ'ei yue nos nav'res qui ont réussi à convoyer uno ici portante 'lotte de transport, malgré la pr'sence dcj> foit'es navales runses, dont la ccvnpxi': l!ion est ci-dessus indiqu,^, et grAœ au iioH0 esprit de sacrifie© de fleura équipage^. a.,e sont er« r a. lit- qua de petite nioyous parmi ceux dont dis-pct?o la gu.c-rr-î nav>t-. Leur travail m réalité n a e'i qu un carax^Jro préparatoire et ne rcpiv. ~<^ifcra cr.coro dans la suite de3 opératio-n?, que dc« meures de prceaiuion prisée en vuo do la v'ic-tcure, qui na peut »iro obtenu© que moyennant lintCi-veniion <isî» na\:reK ^ tio iiaut bord. Communiqués des armées aillées Paris, 7 - ooîobre. — OKiciel de 3 11. : in Ba.gicxae, nos paUuuLlIos, au cours tte reconnaissances [kjuss.'cs Cîi avant de u(W «ouvellas listes, ont l'amené uue trou-laine do prisonniers. .Nous a v'ons repous-sj plusieurs coups de main au sud-est de Juvincourt, vers le mont Cornillet et sur le front au nord du bois de Chaume. Dans cette dernière région, la lutte d'artillerie a pris vers la fin de la nuit une grande intensité. De notre Cofc.i, nous avons réussi un coup de main sur une tranchée ennemie au pied des côt-^ de Meuse qui nous a permis de ramener cies prisonniers. Bien à signaler sur le reste du front. Aviation. — Hier, vers 19 hcn.ies, d?ô avions ennemis ont vioiemmenfc bombardo isancy. On signale de nombreuses victimes aans la population civile : dix tués et une quarantaine de bleas's. .DaUlS.ief? journées d:s 15 et 1G octobre, cinq avions ennemis ont ét^ détruits : quatre par nos pilotes et un par le- tir de nos canons spéciaux. En ou ire, vingt appareils ennemis sont tombés, désemparas, dans les 'J.-ii 8 ennemies a la suite de combats aériens.Kotie aviai.on de bombardement a effectué diverses sorties. Les établissements mi-l'uiH'ea: do VoUiUngCn, le» gnres de Thion- , viko, Meat-res lez-Metz, WoipHir, les usinas , (lHagonuango et cafes de Eomfcacli ont , reju ue nombreux pi'ojcciiles. a T» * * Pans, 17 octobre. — Officiel do 11 b. : Vives actions d artillerie en divers pointa ( au Iront, particnlièrâment dans la x^teiotn iii plateau d'Aillés et sur la rivo droite Je la Meuse. Eu Ars'onne, dents coups de main onne- i mis ont oolnplitement éohoué. * . i * t* Londres, 16 octobre. _ Officiel : Aujourd'hui, nos patrouilles ont été actives sur le front de bataille ; elles ont faut quelques prisexaniers. Grandje activité c de l'artillerie de part et d'autre. Grâce au . temps clair, nos batteries ont été en me- i sure de contrû^attaq.uer efficacement. Un petit d.'licliement de troupes du South-Aiidlimd a pénétré la nuit dernière dan si les tranchées ennemies é&iblies àme la réoûon J ;]o lùoneux; il a infligé des pert^ °aux I troupes qui les défendaient. Au nord de ( Lens, nous avons encore prononcé la nuit i un autre raid fructueux, qui nous a vadu i les prisonniers. c Ce matin, un détachement de reconnais- £ sance ennemi, qui tentait d'approcher de 1 aos tranchées établies au sudrouost d^Ache- c vn:ie, a été mis en fuite par nos fusillades i 3c le feu de nos mitrailleuses ; il a subi v l'es pertes. ^ Le 10 octobre, dans la matinée, nos r, iviateurs ont. efficacement coirabctr^ avec i, L'artillerie ; ils ont pris de nombreux cli- v îhés. 17infanterie ennenlie a été mitraillée ( i. faible hauteur. Pendant la journée, nous l- ivons lança deux tonnes d'explosifs sur un r ,'rand déport, de munitions établi p(rès de Oourtrai, ainsi que sur des positions et les abris ennemis situés sur le champ de bataille., La nuit, nous avoais lancé im i -erUin nombre de bombes sur divers Imta 0 lan's la zone de défense avancée de t'eni- ienii. Au couira de combats aériens, trois j Lvions allemanefe ont é.fcé descendus et' deux-, c tésemparés, forcés à atterrir. Trois de nos ippareUs ne sont- pas "rentré. Borne, i? ocio^re. — Officiel : s. Au sud de Môri, des oatrquidea Ruki- lv chiaines ont attaqué nos petits pjstcis avanr c fa;- l'ennemi l^s a refoulés et a fait quelques prisonniers. Du secteur duj Monte Nei'o jusqu'à ia mer, l'artillerio autrichienne a été très active hier ; nos batteries ont partout efficacement répondu au feu ennemi. Sur les versants septentrionaux du Monta San Gabriele, no3 fusillades ont dispersq o*?s détachements ennemis. Au nord de Selo, nos vaillantes pa,. trouilles ont pénétré diins les tranchées ennemies et les ont bouleversées. Aujourdi'liui, à différentes reprises, Isb aviateurs autrichiens ont tenté de survoler notre territoire ; attaqués par nos escadrilles de chasse et bombardés par nos canons de défense, ils ont été forcés de ro» brousser chemin. Quelques aviateurs ennemis seulement ont réussi à atteindre et à bombarder Staziono Per la Caria ; Ls explosions n'ont fait ni victimes, ni ôégâte. a • a Pétrogradi, 17 octobre. — Officiel • Les Allemands ont refoulé nos troupes vers 15Ro de Moon, par la digue qui ia ielie à l'île d'Oesel, et ont coupé la communication par terre entre les deux îles. Les Russes qui se trouvo-it dians Pile d'Oesel sont complètement isolés. Les témoins oculaires racontent qirfnn dreadnought ennemi est entré vendi'odi dtms le champ de mines. On a entendu une explosion ; puis, le navire do guerre a continué ài se diriger vers la côie. D'autre» renseignements font défaut. Dépêches Diverses Bornes 17 octobre : Le ,,Secolo" écrit que la visite des èvê-ques français au Vatican, conforme à la tradition des visites épis{copa]es!, est em rapport avec les missions politiques spè. ciales se rattachant au message pacifiste du Pape. » Homo, 16 octobre : Le Pape, i-ecovant les èvêques i'ranr-ais, leur a dit qu'il était nécessaire de faire de la propagande eu faveur d'une paix honorable dans l'intérêt da la chrétienté et de l'humanité. a Madrid, 18 octobre : Le Conseil des ministres a décidé de j-a. mettra en vigueur les garanties constitutionnelles.1-e gvn*-'ral Mariaa a noinmà ministre de la guerre. » Loncres, 17 octobre : Du ,, Manches ter* Guardian : -E*. Cû moment, l_;UigletciT3 a plus dâ 85 divisions sur tous les iionts. » Londres, 1G oetobie : Un certain nombre d'unionistes combattent énergiquameut lia réforme électorale et césircnt en tout état de cause qu'elle ne soit pas appliquée à l'Irlande. Par contre, ie.» libéraux et le parti ouvrier ont décidé >'Q voter le projet, a a - a Manchester, 17 octobre : 7 ,,iMancn&ster Guardian" annonce que la grave qui a, pour des causes inconnues, diverses filatures de coton d Oldham, pi>end de l'extension e'- s'étend maintenant aux filatures de Mi:ï,llet>on et de Jontcion. Le 12 octobre, plus de 6.000 ouvriers étaient en gi-ève entraînant le chô-iiia-ge de 70 filatures avec au moins îî millions de broches. * a Londres, 18 octobre-: La difiicul'té de se procurer des vivres Licvieut telle que le „Daiîy Mail" réclame le rationnement obligatoire immédiat. * * Londres, l-j octobre : Malgré les difficultés financières crois-santés, ie gouvernement anglais vient d'ètra torc-j ao iiorîer à 11 livres storling es 11 livres 10 les salaires mensuels des îraie-lots et chauffeurs de la flotte marchande, l"i n'étaient que de 10 livres et do 8 livres 10 précédemment et, que de 5 livres 10 e'. de li livres avant la gueriu. L'augmentation pour les grad::s plus «levés cet proportionnelle, l-o pis est que l'augmentation de solde accordée h lor oc-lobre aux solti'.te et matelots et qui cotte à 1 Etat 1 milliard de s'he^lings pai-!i'a aucunement apaisé lo méeonten'jC3iie*ît 10 l'a.rméo et ds lt flotte. Mardi dœiùei.' une délégation d'os syndicats ouvriers est illée demander an ptemier ministre de pot. er imniédiatenient la solde à ;s slitlliags liar jour, ce qui constituerait v.ne alpeSso de 2 1/2 milliards de sheliings. Malgré impossibilité absolus de donner sr.ito à •-eue demande, M. Lloyd George n'y aras >pposé un refus catégorique : i! a " promis 1e soumettre la question au Cabinet. Londres, 1S octobre : l.o président do la li-'publique perlu;. aise st arrivé aujourd'hui à Londies. * * a Londres, 17 octobre : Le rapport aunuel sur les Indes britanniques vient do paraître : il avoue que ia .ituation sanitaire y est tout à fuit mau^ (aise. * * a La Haye, 17 coiobre : Le 'Bureau de Correspondance annonce* ue le Conseil <}-' Etat est déjà saisi du pro-et de loi régiant ie service civil oblig-a-où-e.* * * Rotterdam, n octobre : On annonce ia mort inopinée de M. F~ ~L. Goffart, consul général de Belgique à {otlertbm. Il était né le 24 avril lï>74.An. 'ien. lieutenant au 7e, licencié du deg-re su-lerieur en sciences commerciales et oonsu-lires, il fut^ vioe-cons-dl Cai-acas, vice, onsul à Sainte-Croix de ïénériffe, attaché tu déplrtament des affaires étrangères de Etait indépendant du Congo, à BriteoUes, liargé du cours da géographie industrielle t commerciale ans Ecoles spéciales anne-éas aux facultés ds droit et des sciences e l'Univarsité de Gand, membre dû la com-îi^siœn chargée da ta publication (Vu Bu.1-»in (% colonisation oomparée, chef de <8-ision à l'OTu» colonial du ministère des olonies. Rentré ou sorvice consulaire pour » durée de la guerre, il fut consul génA. 11 à Messingue, puis à Rotterdam. * 4= C Chrastiania, 17 oetolne : Lo journal „ïidens ïegn" annenee que 'Angleterre a encore dénoncé les accords distant avec le3 importateiurs norvégiens n ce qui concerne les huiles-, les couleurs, M savons, les bougies1 et les matières pre-lières pour la fabrication du papier. Pari», 17 octobre* : D'après les journaux, les dégâks (i&w- io'nnés par VincendSa de Salonijne s'clo-ant à 96 mijJ.iona da franc»

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