La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 17 Septembre. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 17 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/6m3319tg2g/
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Vendredi 17 Septembre 1915 A N° 306 Vendredi 17 Septembre T915 LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION 31, I\lontagne-aux-Herbes-Fotagères, BFjTJJCFIT,TiTS3 BUREAUX : DE 9 i 17 HEURES Jos. MORESSÉE, Directeur JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO l IO CENTIMES ' Petifés anhonces. • • . i~ < Il liJM, Ff, 9.49 Réclame avant les annonces » — ^ i.OC ANNONCES Corps du journal . » — h 4.0C Faits divers ....... — 8.00 Nécrologie . . ; . . . . . — 2.OC LA GUERRE 410" jour de guerre L'onsemble des nouvelles relatives au front Driental fait rassortir de nouveaux progrès de l'offensive austro-allemande dans les secteurs de Dunabourg et de Wilna et sur la Schara ; il met, d'autre part, en lumière le caraotère vigoureux de la contre-offensive menée par les l^usses depuis le nord de Rowno jusqu'aux environs de Zaleszcf&yki sur le Dniester. Sur la Dwina, les troupes de von Below ont engagé la 'lutte pour la possession de la tôte de pont située à l'ouest de Dunabourg. Plus au sud^ouest, dans la région des lacs, ellc^ combattent près de Sokteli, qui est à mi-chemin de Dunabourg et de Swenzjani, à 113 kilomètre de la voie ferrée Varsovie-Pétrograd-. La dépêche de Berlin signale, sans autre précision, le progrès des mouvements offensifs prononcés par les Allemands à l'est d'Olita et de Grodno, le long de la Meretschanka et dans la direction de Lida. Elle annonce, en outre, que la Schara a été atteinte en plusieurs endroits par l'aile droite des années von Hindenbuirg, ainsi que par l'armée du prince de BÎavière. Quant aux troupes de von Mackensen, elles poursuivent leur avance vers Pinsk. 0 0 0 Dans la région des forêts et des marécages qui s'étend sur la rive méridionale du Pripôt, le long des deux rives de la B.tyr, les contacts entre les détachements do cavalerie ennemis sont devenus — nous l'avons fait prévoir hier — plus fréquents. Toutefois, cette contrée est d'un accès si difficile qu'il est peu probable que les hostilités arrivent jamais à y prendre Le développement qu'on leur connaît sur les autres parties du front. En Wolhynie, sur la ligne Klevan-De-rashno-Z'widze, délimitée de l'ouest au nord par 'la Stubla et le Goryn, des contre-attaques russes ont provoqué de violents combats. Il en a été de môme près de Dubno et aussi dans la région comprise entre le cours supérieur de l'Ikwa et les sources du Goryn, où la lutte a été particuiiÈaxament acharnée. l>es actions sérieuses sont également signalées par Pétrograd à l'ouest de Tarno-pol, ainsi que dans le secteur du confluent du Dniester et de la Sereth. D'une façon générale, le communiqué russe du 14 affirme que les Russes ont eu l'avantage dans tous les combats provoqués par la contre-offensive de leurs armées du sud. En date du 15, Vienne considère en bloc que les fortes attaques dont les Austro-Allemands ont été l'objet en Wolhynie et en GaKcio sont restées irdfructueuses pour l'adversaire. En attendant que la suite des événements vienne éclairer la situation, nous nous contenterons de la résumer pour le moment), en tenant pour établi que les Eusses, à îa faveur de renforts qui leur ont assuré la supériorité numérique, sont parvenus à enrayer le mouvement offensif récemment entrepris par leurs adversaires en Wolhynie et ea (xalicie. Lâ Question d'Orient r r —- lii. — LES PEUPLES BALKANIQUES ET LA GUERRE ACTUELLE (1) LES ROUMAINS La politique poursuivant l'idéal, la politique idéaliste cuinme on la nomn<e parfois, basée sur le fanatisme, ou sur une sentimentalité maladive, n'a guère de rapport avec la politique des réalités, la politique réaliste, s*appuyant sur des faite et non sur des chimères. S'il arrive que les deux genres de politique puissent se concilier, les affaires marchent généralement à merveille; mais s'ils se trouvent en désaocord, l'on constate, neuf fois sur dis, que c'est la politique des réalités qui réimporté.Il convient de ne pas perdre ce principe de vue en examinant la situation de la Roumanie par rapport aux deux groupes de belligérants ou, si l'on préfère, la situation de la Roumanie vis-à-vis de l'Italie. Toutes deux appartiennent à la famille des peuples la/tins ayant entre eux de profondes affinités de sang et d'âme, ce qui constitue un lien éminemment solide. Ce lien se trouve encore renforcé par le fait que les deux peuples, l'un à l'ouest et l'autre à l'est, poursuivent la rédemption de leur s frères de race encore „uon libérés''; que tous deux portent l'irrédentisme sur leur drapeau politique : l'Italie contre l'Autriche-Hongrie, détenant 750,(M> sujets de langue romane à sa frontière occidentale; la Roumanie contre cette mêane Autriche-Hongrie, qui compte, dans ses marches de l'etët, en Transylvanie et au delà, près de 5 millions de sujets de langue romane également. Jusqu'ici les intérêts des deux cœurs latines, l'Italie et la Roumanie, sont en parfaite harmonie et feraient de leur alliance dans la présente guerre une chose toute naturelle. Mais en Russie, en Bessarabie, entre le Prouth et le Dniester, la Roumanie convoite également environ deux millions de ses enfants, parlant le roumain tout comme ceux de Transylvanie. Elle ne s'en trouve séparée que par le Prouth (voir la carte) souvenir amer, après la guerre russo-turque de 1877--79, elle qui croyait obtenir ta Bessarabie en récompense de l'aide très efficace qu'elle avaiH prêtée à îa Rbissie, *luel ne fut pas son désappointement quand, Congrès de {Berlin en 1880, cette partie l'héritage de l'homme malade fut adju-S°e à la Russie. Ici encore il reste à choisir entre la politique idéaliste et la politique réaliste, entre i?a ^f^sylvanie et la Bessarabie, entre "Autriche-Hongrie et la Russie, entre les puissances centrales et les puissances de . (1) Voir les numéros 296, 298 et 302, fi* 9 et 13 septembre 191Ô, l'Entente. Lequel de ces deux groupements a le plus de chances de remporter la victoire finale î Là gît le lièvre. Qui donnera la réponse décisive à ee moment de la lutte 1 La retraite des armées russes vers le centre de l'empire, la reddition successive des places-fortes sur la Yistuie, le Narew, le Bobr efc le Niémen, le port de Riga menacé, fournissent aux hommes d'Etat de 'Bucarest ample matière à réflexion, de même que la résistance du front allemand, depuis Nieuport en Flandre jusqu'en Alsace, à l'ouest de Baie. Le peu de progrès de l'armée italienne sur l'Isonzo après trois mois d'efforts et l'absence de succès marquants des Alliés aux Dardanelles, ne sont pas de nature à dissiper l'impression fatalement produite par les événements en Pologne. On s'attendait généralement à ce que la Roumanie ne tarde pas à aller rejoindre la nation soeur, l'Italie, dans le camp de la Triple-Entente. Toutefois, à considérer les choses de plus près, à la lumière de la froide raison, la politique hésitante du ministère 'Bratàanu no paraît pas tellement surprenante, surtout depuis que des hommes d'Etat russes responsables de leurs paroles ont naguère déclaré sans ambages que la Russie voulait la possession de Constfonti-nopte et la maîtrise sur les détroits, le Bosphore et les Dardanelles. La réalisation do cette volonté — mettons de ce désir — impliquerait pour la Roumanie, et aussi pour la Bulgarie, la meniace latente -de l'isolement, de» l'„inacoessdbilité" aujx grandies routes maritimes du monde, par .. la fermeture des détroits, ce qui équivaudrait pour ces pays à une mise sous tutelle économique par Russie — exactement comme l'est actuellement la Serbie vis-à-vis de l'Autriche-Hongrie — et par extension vis-àr-vis de l'Allemagne. La fermeture des détroits par le fait de la guerre à l'heure présente produit déjà ses effets inéluctables sur la vie économique en Roumanie : elle se voit forcée de vendre aux puissances centrales la production de ses sources de pétrole et le superflu de sa récolte. L'exportation de ces produits constitue la principale richesse du pays et représente à elle seule près d'un milliard de francs par *n. Nous le répétons, les hésitations de la Roumanie ne sont pas faites pour étonner. Ses intérêts les plus graves sont en jeu et ses décisions doivent être le fruit de la réflexion la plus mûrie. • • • EJn parlant de Bucarest, nous entendons par là les milieux gouvernementaux, et udBtitoent lia population en générai qui, comme partout ailleurs, est tout bonnement impulsive et ne raisonne que peu ou prou. D-ans le grand public, la politique auti-gcfjyvernjemeutalo, la politique de Jonesoo, compte beaucoup de partisans. En Roumanie, surtout dans )la cap^J-le, qui est devenue une belle grande ville très moderne, à culture toute occidentale, la vie se répand très au dehors, dans les lieux publics, les vastes et luxueux cafés, les jardins où l'on consomme en écoutant de la musique, etc. Ce sont les conversations animées, les éclats de voix, les gesticulations, l'agitation, plus apparente que réelle, des Méridionaux. Eh! bien, à entendre tous ceux qui sont revenus de là depuis le début de la guerre, à lire tous ceux qui nous écrivent du pays roumain, la grande voix du public se porte, enthousiaste et bruyante, vers les puissances de l'ïintentie. | La vue d'un officier français — il en est i passé quelques-uns par Bucarest, depuis un an — donne lieu à des manifestations de sympathie non équivoques, allant jusqu'aux | ovations ; par contre, une parole, un geste en faveur dtes puissances centrales 'y sont rapidement réprimés et le parler allemand, en public, à peine toléré, voire pas du tout. C'était surtout le cas pendant le premier mois de la guerre. A n'observer que la vie extérieure et exubérante des Roumains et le langage enflammé de la grande majorité de fleurs journaux, l'intervention de la Roumanie ne pouvait être mise en doute. Depuis quelque temps, la tournure des événements, sur le théâtre de la guerre, semble avoir calmé bien des ardeurs, et la circonspection, la prudence, la réflexion paraissent descendre des régions supérieures pour se répandre parmi la masse. Dans l'intérêt do la vérité, il convient ! do signaler encore que, dès la déclaration ' de la guerre et bien avant, il a existé et ! il existe encore un groupe d'hommes, pas fort nombreux, il est vrai, mais composé d'éléments très sérieux, qui estiment que la Russie est la grande, la plus redoutable ennemie de la Roumanie. ,La politique de celle-ci, d'après' eux, doit s'appuyer sur rcs puissances' adversaires- de la diplomatie panslaviste et, en l'occurrence, sur l'Allemagne et l'Autriche. Ce groupe a attiré l'attention sur lui, surtout depuis que l'un de ses chefs incontestés, M. Peter Car», ancien ministre et ministre d'Etat, dans son journal ,,Moldavia", a lancé à ses compatriotes un appel suprême — c'est le mot, le lead'er russophobe étant moribond) — pour les conjurer à se ranger du côté des puissances centrales'. A titre documjentaire,. nous transcrivons . quelqu.es passages de cet article-manifeste sensationnel, qui sonne comme le testament politique d'un homme d'Etat d'incontestable valeur. M. Peter Carp pose d'emblée le problème do l'intervention de la Roumanie dansf la lutte, —• La réponse à cette grave question, «lit-il, ne peut pas se trouver dans les cris de la foule; mais par une étude approfondie des intérêts de la Roumanie. L'avenir économique de la patrie dépend des embouchures du Danube, et il y va de l'existence du royaume d'en empêcher la domination par tout autre que nous-mêmes. Si nous gagnons la Transylvanie et,, n'obtenons pas les bouches du (Danube, \ nous sommes perdus et les Transylvaniens j avec nous. Si, par contre, nous réussissons ! à nous étendre jusqu'au Dniester, la question transylvanienne restera à l'état de problème que les générations futures pourront résoudre en toute confiance et sans conflit avec l'Autriche-Hongrie. Il est évident que la maîtrise des bouches du Danube est liée à la neutralité des détroits, neutralité qui est d'une importance capitale non seulement pour la Roumanie, mais pour tous les Etats balkaniques. En un mot, nor-re intérêt à noua noua pousse à conquérir la Bessarabie et à aider à garantir la neutralité du Bosphore." I/article^maniEeste entre ensuite dans des considérations aboutissant à La conclusion suivante : — Notre honneur, nos intérêts, notre conviction et notre bon sens portent vers une alliance avec l'AllIemjagne qui peut nous protéger et assurer notre avenir... Au début de la guerre, le Conseil de la cou-ronme ne s'est pas prononcé en faveur de la neutralité du pays, mais il a écarté ma proposition de se ranger immédiatement du côté de l'Allemagne, comme il a rejeté également l'idée de s'allier à la Russie. A la piaoe de la proposition de rester neutre, combattue par moi, il a _ été adopté une proposition de M. Marghiloman tendant à attendre les événements ,,l'arme au pied". Voilà l'exacte et entière vérité." Ije ministre d'Etat essaye ensuite de prouver que la politique de neutralité constitue un danger pour le pays et pour la couronne. —» Nous avons, dit-il à propos de ce dernier point, un jeune souverain vers lequel tendent toutes nos espérances et qui s'évertue à conquérir deux importantes choses qui lui manquent encore : l'autorité à l'intérieur et la confiance à l'extérieur. La neutralité ne lui procurera ni l'une ni l'autre. Mais si, au règlement final à la fin de la guerre, on laisse la neutre Roumanie faibîe et isolée, alors les mécontents se tourneront vers la couronne." Enfin, se résumant : — Le Tsar nous promet les parties roumaines de la Bukovine et do la Transylvanie, mais il garde le silence concernant les comitats de Korosch et de Marmarosch et il prétend lui, à toute la mer Noire, les détroits inclus. Ce seraient là les conditions de paix de la Russie. Dans ce cas, l'immense enthousiasme de toute la racf serait vite évanoui, et nous nous vèlaiong en faoe du proche morcellement des ' éléments roumains. La Bukovine dovien^rii russe jusqu'au Sircth et partagera le sort, de la 'Bessarabie, c'est-à-dire la dénatura^ lisation. Marmarosch sera égalemont arra-? ché de la Transylvanie sous prétexte qu'il y a là des éléments ruthènes. Le <Banat" ira aux Serbes et Kôrosch aux Hongrois.... Ainsi seront définitivement perdus pour nous les Roumains de la plus grande partie de la Bukovine, ceux de Marmarosch, de Kôrosch et du Banat. L'élément slave s'étendra lentement, mais sûrement, nous enserrant. comme dans un étau d'airain... La libre Roumanie d'aujourd'hui descendra au rang de vassale de l'Empire du N'ord, et lo couronnement d'Alba julia sera if> couronnement d'un Ponia^owski et non celui d'un Michel le Vaillant. Et que nous proposent les Puissances centrales 1 Elles nous offrent toute la Bessarabie, c'est-à-dire un accroissement de population de doux millions d'hommes; elles nous garantissent la neutralisation de» détroits, c'es'j-4-dire notre indépendance économique et elles délivreront nos frontières de toute pression panslaviste." (A suivre.) H. L. II. SUR 'MER Londres, 15 Septembre : Lloyds annonce que, près de Gravesend, lo vapeur ,, Modes ta", de Christiania, est entré en collision avec le steamer „J3ata-vier IP, de Rotterdam. Le „Modesta" a été endommagé. New-York, 15 septembre! : Le sous-marin „F. 4", qui avait coulé au mois de mars dans le port de Hononulu, a été renfloué. Il gisait à une profondeur de 90 mètres. Madrid, 1.6 septembre : Le vapeur espagnol „Valbancro", qui se rendait de Barcelone en Amérique, a été capturé parce que l'armateur est sujet allemand.Copenhague, 15 septembre : Le schooner à moteur ,,Norte", qui, chargé de bois, se rendait do Christiania à Londres, a été détruit par un sous-marin allemand au moyen do bombes. L'équipage a été sauvé. Londres, 15 septembre : Le schooner à moteur „Bien" a brûlé jusqu'à la ligne de flottaison. JJéquipage a été sauvé. DÉPÊCHES DIVERSES Londres, 15 septembre : Le collaborateTU' parlementaire du „Daily Nfews" annonce que ie Parlement se réunira deux ou trois fois par semaine et ne prendra que de courtes vacances à la Noël. I^aris, 15 septembre : /Le „Journal" annonce que le înlinistoe de , » guerre déposera demain, à la Chambre, j irn projet de loi' fixant au 15 septembre fl'appel sous les armes de , la classe .d<i 1917 eT'fë' TnaiîïtiQi ' de la'-classe de 1888 sous les drapeaux. — •* — i * * * Londres, 15 septembre : Le correspondant à Pétrograd du „DaUy Chronicle'' annonce que la population évacue complètement- des villes et des villages du gouvernement de Grodno. Des milliers de fuyards, qui se rendent à Baraaowitch, se réfugient- dans les bois et souffrent énormément du froid et do l'humidité. ŒJaranowiteh est le point «1e croisement des chemins de fer Wilna-Rowno et Brest-Litowsk-Minsk.♦ * * Londres, 15 septembre : _ Le gouvernement français vient de créer le sous-jgprétariat do l'aviation . dont ili était question^depuïs - qu^ue temps." M. René Bernard» ancien soas-secrétaire d'Etat aux finances, a été placé à la tête du nouvel organisme. + * * Londres, 14 septembre : Le ministre Mac-Konna a annoncé à la Chambre des Communes que la vente des ^ous de guerre de 5 sh&lings, do 10 shel-Iings et de 1 .£, ainsi quo des certificats de 5 .£, a donné jusqu'au 4 septembre 2,473,000 £. Ce chiffre no comprend pas les souscriptions aux certificats de l'em prunt repues par l'intermédiaire des bureaux de postes et des banques et s*élevant, au 4 septembre, à 30,614,000 £. , , • * • • Londres, 15 s^fptembre s. La légation de Perse à Londres communique ce qui suit aux journaux : D'après des télégramme» du ministre persan des affaire^ étrangères, le gouvernement prend toutes les mesures qu'exigent la situation à Ispahan et les mouvements révolutionnaires qui se produisent dans le sud de la Perse. Les affirmations répandues dans certains milieux que le gouvernement persan n'aurait rien fait pour empêcher des violations de sa neutralité sont complètement erronées ; bien au contraire, depuis le début de la guerre, le gouvernement persan consacre tout son temps et prête toute son attention à la sauvegarde de cette neutralité dans le vrai sens du mot. Celui qui connaît la situation militaire, politique et financière réelle du pays pourra seul se rendre compte de la tâche écrasante que le gouvernement persan a assumée pendant ces douze derniers mois. Il est exact que, récemment, quelques incidents se sont produits que personne ne regrette plus que le gouvernement persan ; mais les autorités à Téhéran ne négligent rien pour offrir des réparations suffisantes et pour prévenir le renouvellement de pareils faits. Au surplus, on ne doit pas perdre de vue que, depuis le début de la guerre, le gouvernement a fait tout ce qui était en son pouvoir pour éviter les luttes religieuses ou les antagonismes entre tribus. Et cependant, le gouvernement persan a reçu des protestations contre sa façon de maintenir sa neutralité, jugée trop bienveillante à l'égard dte| la Grande-Bretagne et de la Russie. ^sam 'iî'»» .ftU'kT >■ ftfl! im' Paris, 16 septembre : M. Ribot, ministre des finances, déposera aujourd'hui, jeudi, une demande de crédits de 6,lQO.OOO.ffiy millions de francs pour couvrir les frais de guerre d!u dernier tri-; mescre de 1915. Le total des crédits do guerre votés par la Chambre atteindra ' donc 28 milliards, dont 6 pour 1914 et 16 pour "les neuf premiers mois de 1915. Londres, 16 septembre : On annonce officiellement que le crédit de 250 millions de £ que le gouvernement demande est non seulement) destiné à la flotte et à l'armée, mais encore à d'autres buts financiers. • • Berne, 16 septembre : D'après un journal milanais, F état de santé du général Cadorna laisserait à désirer depuis quelque tempe. E'çi faisant observer que la censure a laissé passer cette dépêche, les journaux suisses ajoutent que ceifte nouvelle pourrait être l'annonce dr'un changement dans le commandement italien. . JParis, 15 septembre : J*'Le ministre de la marine a autorisé —Chntanr»!),'-député de Bordeaux, . ancien fsous-secrétaire d'Etat, à se rendre aux pour examiner lo service saui-trjire et; Te service d'intendance du corps expéditionnaine français. i . •. -V 1|Sofia, 15 septembre : ^Les ministres des puissances alliées ont "émis, mardi, une note complémentaire à VI. Radoslavof. Cette" note fait connaître là réponse' du gouvernement serbe aux propositions de l'Entente. De nouvelles concessions de territoire en Macédoine serbe sont offertes, à la condition que la Bulgarie attaquera immédiatement la Turquie. On dil encore que La note préciserait, en outre, que le territoire < dé serait occupé par les troupes de l'EnfeKlè," afin d'offrir la garantie réclamée par la Bulgarie ; mais il ne serait pas question d'une cession de territoires grecs dans cette note. On ajoute, en fin, que la note aurait été remise à la Bulgarie, pour éviter qu'elle ne se lie ailleurs et pour qu'elle n'occupe pas les territoires qui lui ont été cédés sur la Ma-ritza par la Turquie. * ♦ * Washington, 15 septembre : On dit que le président des Etats-Unis consentirait à soumettre l'affaire du torpillage do l^Ara^^* à la Cour d'arbitrage de la Haye. Pour les autres questions de principe, qui ont été exposées dans la note américaine, M. Wilson ne voudrait pas abandonner la position qu'il a prise. • * • Rome, 15 septembre : L',,Osservatore Romano" est heureux de constater que l'intervention du Pape, sollicitée par des personnalités catholiques françaises, ait réussi à amener un accord entre la Franco et l'Allemagne, accord qui a fait former les camps de prisonniers au Dahomey et les camps établis dans les tourbières du nord de l'Allemagne. jfy * * • \ /Pétrograd, 15 septembre : , On a déposé sur le bureau de la Douma des projets de toi. prtfrmnwrt, ù'■■■. . 1° U abolition des privilèges de la noblesse des pays baltiques ; ;> 2° Des indemnités pour dégâts de guerre ; L3° Une amnistie pour les personnes ban-; es. % [l a été déposé enfin une demande d'interpellation au sujet de la Finlande. N'éw-York, 15 septembre : I-e Dr Dumba, ambassadeur autrichien, a déclaré qu'il avait prié son goirvernement de lui accorder un congé, afin qur'il puisse éclaircir les circonstances qui ont amené le» Etats-Unis à demander son rappel. ♦ * • Rfame, 15 septembre : La „Gaz«tta dejl Popolo" annonce que M. Garroni, ancien ambassadeur italien à Constantinople, a eu un entretien au quartier général aveo le Roi et a rendu visite, hier matin, à M. Giolitti, qui réside en ce moment à Bardonecchia. Le journal italien pense que cette rencontre se rapporte vraisemblablement à un événement qui mûrit actuellement dans certains milieux politiques. * * • Londres, 15 septembre : En attendunt que des mesures soient prises contre les entreprises des sous-marins allemands, le trafic commercial maritime des ports de Marseille et de Bordeaux est au grandit» COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués allemands Berlin, 16 septembre. —> Officiel de midi: Théâtre de la guerre à l'Ouest. Rien d'important à signaler. , Théâtre de la guerre à l'Est. Armées du maréchal von Hindenburg : Sur la rive gauche de la Duna, nous progressons dans la direction de Jakob-stadt en livrant des combats heureux. Près de /L&ertvieinhof, les Russes ont été rejetés sur la rive est. Au nord et au nord-est de Wilna, notre offensive progresse. Au nord-est de Grodno, l'ennemi oppose encore une résistance tenace à notre marche en avant. Armées du maréchal prince Léopold dô Bavière : La situation n'a pas changé. Armées du maréchal von Mackensen : A mi-chemin entre Janowjo-Pinsk, less Russes ont de nouveau essayé d'arrêter notre poursuite. Nous avons forcé les positions ennemies et capturé six officiers, 746 soldats et 3 mitrailleuses. La région située entre le Pripjet et la Jasioldia et 1a ville de Pinsk est en notre pouvoir. Théâtre de la guerre au Sud-Est. Comme los jours précédents, les attaques des Russes ont échoué devant les lignes> aile* mandes. * l Vienne, 16 septembre. — Officiel d'hier î \ 'Front russe. \ A la frontière de Bessarabie, nos trou-]Çs ont repoussé une attaque russe. Sur le Mnpafcer et à l'est de Buczacz, le oalme a wgné. Sur tous les autres points de notre front de Galicie et de Volhynie, il y a eu Jle nouveaux combats acharnés ; les efforts pes Russes sont restés inefficaces. Au nbrd-est de Dubno, une contre-attaque ennemie, qui a échoué, a coûté dé nombreux tués aux assaillants ; nous avons en outre capturé 6 officiers, 800 prisonniers et 3 mitrailleuses. Des bataillons de la land-vrehr hongroise et le régiment d;infanterie n° 79 d'Otocan, se sont de nouveau particulièrement distingues dans celte action;leurs chefs ont donné de multiples preuves d'énergie et d'initiative. Dans la région boisée et marécageuse du Styr et du Pripiaty, notre cavalerie a rejeté, les jours derniers, de nombreux détachements do cavalerie ennemie. En Lithuanie, les forces austro-hongroises, agissant do concert avec nos alliés, j ont atteint la Szczara. Front italien Dans la région-frontière du Tyrol, duel gl'artillerio comme d'habitude. A l'est du ol de Lodinut, nous avons pris l'offen-ivo et conquis les positions ennemies du ■ jiindenig-Kofel et de la crête au sud-est du Gronzberg. Dans le territoire du littoral, de Javor-cck à la tête de pont de Toimein, l'artillerie italienne a canonné nos positions avec une intensité croissante. Dans la région do Javorcek et du' Vrsic, des attaques ennemies se sont écroulées. Dans le secteur de Doberdo, l'ennemi a de nouveau essayé en vain de se rapprocher de nos lignes. * * ♦ Constantinople, 16 septembre : Officiel dm grand quartier général : Sur le front des Dardanelles, la situation n'a pas changé. Près d'Anaforta, dans la nuit du 13\ au 14 septembre, nous avons réussi à surprendre à l'improviste, par des manoeuvres hardies, des forces ennemies que nous avons dispersées et mises en fuite. Près de Sedd-ul-Bahr, sur notre aile gauche, nous avons fait sauter une contre-mine qui a détruit les sapes ennemies. Sur notre aile droite, nous avons, en lançant des bombes, empêché l'ennemi do creuser des tranchées en zigzag et lui avons infligé des pertes. Dans cette région, notre artillerie a réduit atiux batteries ennemies au silence. Nos batteries du détroit ont., lo 13 septembre, canonné efficacement des troupes ennemies dans la région du' cap Hellas, le lieu do débarquement de Tekke Burnu, le secteur do Sedd-ul-Bahr et les batteries ennemies de Hissarlilc, qui tiraient sur notre infanterie. Devant IIissailik> une batterie ennemie a été réduite au silence. Le 14 septembre, les mémos batteries du détroit ont détruit une position de l'artille. rie ennemie près du lieu de débarquement de Sedd-ul-IBahr. Sur les autres fronts, rien d'important. * Communiqués des armées alliées | ; Paris, 15 septembre..— Officiel de l'5 heures. • En Artois, dans les secteurs de Neuville et do .Brotencourt, combats à la grenade, accompagnés do quelques actions d'artillerie. Lutte à coups do bombes dans la région de Lihons, à l'ouest de Chaulnes et au bois de Saint-Mard, à l'est de Tracy-le-Val. Canonnade assez vivo au nord du camp de Châlons. Lutte do mines dans la partie ocoidentale de l'Argonno. La nuit a été sans événements sur le reste du front. * * * Paris, 15 septembre.— Officiel de 23 heures: Au nord et au sud d'Arras, ainsi que dans la région de Royo, les combats d'artillerie se sont poursuivis avec intensité. Sur lo plateau de Qu'onnevières, lutte à coups do bombas et de grenades. Sur le canal de l'Aisne à la Marne, l'activité des deux artilleries s'est concentrée suit le front Berry-au^Ba-o-La Neuville, où l'ennemi s'efforce depuis quelques jours de nous déloger de notre tête de pont de Sapigneul. En Champagne, lutte d'artillerie, qui s'est ralentie vers la fin de la journée. Sur les Hauts de Meuse, nos observateurs ont constaté la destruction d'une batterie ennemie. En forôt d'Apremont, au bois Le Prêtre et dans la région do Saint-Dié, on signale aussi des actions d'artillerie, où l'avantage nous est resté. •*« Londres, 14 septembre. —> Officiel du Bureau de la Presse : ♦Pendant la nuit du 13 au 14 septembre un zeppelin a survolé la côte orientale an glaise et a lanoô des bombes. Les canon^ antiaéronefs fixes et mobiles ont été mis e action, Pour autant que l'on sache jusqu'';. présent, il n'y a pas eu de victime, ni tk. dégàts matériels. En dehors des quatre personnes signalées hier oommo ayant été blessées par le* dirigeables qui ont survolé la côte de Ken:, trois personnes ont encore été blessées, c. qui porte à sept le nombre des victimes. * * • Rome, 14 septembre. — Officiel du gran:. quartier gén^érul : L'ennemi, qui a reçu ces derniers jour.' d'importants renforts, a tenté, sur plusieurs points du front, d'exercer une forte x>res-sion sur nos lignes au moyen d'attaque> d'infanterie, précédées et accompagnées d'uc violent feu d'artillerie ; toutefois, ses effort sont restés vains. Des entreprise enne mies du même genre ont été signalées dans la vallée de Popena et le long de la crCt des Alpes Carniennes, depuis 1e cours supérieur du Degano jusqu'à la partie sup^ rieure du Chiarso. Des avions ennemis1 ont survolé Vicencc «ai ont jeté des bombes, qui ont légcrouiei.' blessé quatre habitants. Ils ont survolé également Tolme^o et les affaissements de Plezzo et de Caporetto. Une autre escadrille a tenté un nouveau raid contre UUme. mais elle a été attaquée, repoussée et poursuivie par nos avions de combat. Sur le Karst-, les camps ennemis établie près de Nabrcsina et près de Conien on' été efficacement bombardés par nos aviateurs.* 0 0 Pétrograd, 14 septembre. — Officiel dv grand état-major général : L'avance allemande continue dans la région des lacs de Pikstetrn et de Sanken e. près de Rak'îschki, à l'ouest de la ligne J akobstadt-D wiusk. Aulx environs de 1a gare de Podbrodse. dos attaques ennemies répétées ont) été re poussées. Les attaques allemandes à Fouet i do Podbrodse, dans le secteur de Mei :oha-gola, ont été très vigoureuses. Sur lo front qui s'étend' des environ.6: d'Orany jusqu'à proximité des villages limitrophes de Kossowa, l'ennemi a continué à avancer prudemment vers l'est. De très violents combats se sont livrés sur ce front, ainsi que dans les environs de Mosty ci de Szeiniaki, à l'ouest de Slonin. Au sud de la Pina, la cavalerie ennemi* s'est retirée dans la région du confluent de la Turija et du Pripet. Près do Zwizdje, dans la région de De-rashno, nous avons franchi avec succès lé Goryn ; nous avons avancé en combattan' et nous avons fait prisonnier tout uin bataillon autrichien. Dans les secteurs de Deraslmo et de Klevan, l'ennemi a attaqué, mais noup avons arrêté son offensive. Par une forte contre-attaque, nous avons ensuite progressé dans la région située à l'ouest de Klevan ; au cours do cotte action, dans un combai livré près du village d'Oloszwa, nous avons fait plus de 1,300 prisonniers. A l'ouest do Wiszniemiec, sur lo Goryn supérieur, nos troupes oivt refoulé l'ennemi hors duj village de Rydoml et do ses environs.En Oalicio, en poursuivant l'ennemi qui se retire vers l'ouest du front de la Sereth, il y a eu quelques -«ifs engagements dans la région des villages de Gliadka, do Le-brow et de Joscfowka, à l'ouest de Tarno-pol, ainsi que près du village <le Dizwiniacz, da.ns les environs de Zaleszczyki. Au cours dus combats livrés, le 12 septembre, près de Jozefowka et do Dzwiniacz, nous avons fait prisonniers plus de 2,7CO soldats et 35 officiers ; nous avons pris, en outre, 4 mitrailleuses. * • * Pétrograd, 14 septembre. — Officiel de l'état-major de l'armée du Caucase : Le 12 septembre, dans la région côtière, canonnades et fusillades. Dans la direction d'Olty, escarmouches entre patrouilles près de l'en. Dans la direction de MelashgorcT, nos troupes ont repoussé les Turcs hors du village d'Ardzijg. Sur le reste du front, aucun changement. Dépêches Diverses /sofia, 15 septembre : ^ j Depuis Quelques jours, les__Serbes foiti-1, /fient fiévreusement leur frontière ciucote ue \ la'IBùlgarîe.'"C'est particulièrement dans la | directiôà''d'e Kustondid et de Sultantepe, lo-I calités qui ont joué un rôle important dans f. la dernière guerre balkanique, que l'on construit de forts ouvrages. * ♦ * Rome, 15 septembre : Î-jQ Conseil des ministres vient de décider le blocus effectif de toute la côte de l'Asie-Minoure} comme premier acte d'hostilité contre la Turquie. Uae escadre italienne, qui était" téiiue p'rete^ vient do recevoir les instructions nécessaires. Le blooua avait été déclaré déjà. * * * Londres, 15 septembre : Le Comité exécutif de la Fédération des chgiujnots a commencé la discussion ~7tcs*" exlgence^de ses membres et a décidé de no pas soutenir les exigences de quelques groupes» de la Fédération, mais bien celles qui sont oonnues à tous les cheminots de" la Grande-Bretagne. Le Comité est disposé à négocier soit directement avec les sociétés exploitantes, soit par l'intermédiaire du tribunal d'arbitrage du département du commerce. Il fait ressortir que les suppléments de guerre accordés jusqu'à présent sont absolument insuffisante, étant donnée la hausse des prix de toutes les denrées alimentaires.0 ♦ • Londres, 15 septembre : En sollicitant de nouveaux crédits de guerre, M. Asquith a déclaré qu'en ce moment les dépenses atteignaient journellement 3,5$),QûO £y de sorte que les nouveaux crô-Mits suffiront jusqu'à la troisième semaine ile novembre.

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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