La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

1602 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1915, 18 Octobre. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 30 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/6d5p84554b/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Lu fi en 18 Octobre 1915 IM* 337 Lundi 18 ÔctobVe 1§fS LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION Qi} ^oiïta~gnG-ii\?îL-IZer'bes-l?ot&çfèTes, J3JEÎXJXPÀÏjIJES bureaux ! de 9 è 17 heures Jos. MORESSÉE, Directeur JOURNAL QUOTIDIEN 1 LE NUMÉRO s 10 CENTIMES ! Petites annonces. ..... la lign#, fr. 0.40 Réclame avant les annonces . — 1.00 Corps du journal < . , . , — 4.00 Faits divers ....... — s.00 Nécrologie .->■. — 2.00 U SUERRE 441° jour de guerre ' Les opérations commencent; à prendre c .iéveloppement en Serbie. Dans l'angle fora au noivi-ouosù du royaume par la Drir et la Save, les troupes commandées par général autrichien von Kovess ont obli< les Serbes à disséminer leurs forces : apparaît toutefois que leur rôle est jusqu'i démonstratif si l'on tient compte du p< d'étendue do leur avance dans la Mascht\\ et iki sud do cette région. Plus vers F est, l'armée von MiackeaisK progrès^, au sud d'Obrenowaoz, sur la K lubara, l'affluent de la Save qui constii* la meilleure voie d'accès en Serbie occides talc. Cette armée, qui s'est déployée c éventail au sud de Belgrade, agit égal ment avec énergie d'ans cette région : el s'y trouvait, aux dernières nouvelles, élevai les fortes positions; que domine le moi Avala. Enfin, les troupes commandées par le g néral von Gallwitz s'avancent vers le su des deux côtés do la vallée de la Moraw* grosso rivière qui longe, sur une grand partie de son cours, la voie ferrée d'impoi tance essentielle lielgrade-îsisch-bofia. Elle s'y sont emparées des hauteurs au- sudi c Semendria, qui est en leur pouvoir, et 01 également élargi vers l'est leur cerc d'opérations dans le secteur do Poéhart watz, dbnt les Searbes ont été contraint ' d'abandomier les derniers ouvrages fort: liés et la ville môme. . L'armée serbe se trouve ainsi menacée a noid et à l'ouest* sur un front étendu, par de forces austro-allemandes considérables. Mulgt son infériorité numérique avouée et en dop: do la puissante artillerie de ses adversaire} ello serait certainement] en! situation de s'o] poser vigourcusiesneoitJ à l'invasion si ell n'avait aLÏail'O qu'avec les Ainstro^-Aïk rnands. En ce cas et à supposer même epi la pression de leur défensive deviemie irr« sistible, l'armée serbe conserverait auj pis aller la latitude de battre successâvemea en retraite le long des 400 kilomètres qi ' séparent le Danube de la frontière gréc< serbe. Mais on sait que l'intervention des Bulgare provoque une dangereuse complication de ] situation, en mena-^aiïti do couper la retrail aux troupes serbes qui combattent dans ] nord. Tout d'abord, l'offensive bulgare commence dans le sectaur de Knasjewat: IKitile forteresse située sur le Timok sujpi rieur entre les places fortes de Nisch. < do Zaïtschar. Depuis, les attaques- se soi généralisées tout le long de la frontiès serbo-bulgare. Les troupes; du «tsar ïVjrd nand ont franchi le Timok moyen esifi Negotin et ZàUehar et se faonfc coiparé< des forts qui défendent cotte plaoo à l'es Leur première attaque sur Kràsjewata s'e développée, et plus au sud les Bulgares oj commencé une ofiJensiwe étenduo dans» 1 région qui environne la forteresse de Piro 'Située sur la voie ferrée à 12 kilomètre do la frontière entre Niisch et Sofia, Pire constitue un vaste camp retranché dont 1 ceinture mesure 35 kilomètres et dont 1 cours de la Nisawa, affluent de la Morawï facilite beaucoup la défense vers "l'est. En tro Pirofc et la frontière grecque, les Buï gares ont pris l'offensive, nota mn lent dan la vallée de la Wlasina, le long' du chemi do fer Ivustcndi 1-U skub, et enfin sur 1 Strumit&a supérieure, où ils no se trouver guère qu'à une dizaine do kilomètres d; chemin de for Salonique-Usklub-Nisch. La plan des puissances centrales ec dei leur nouveaux alliés appn-ralit fort simple. 1 consiste à serrer le gros des forces serbe entre les armées von Mackensen et voi Galhvitz au- nord et l'aile droite bulgare ai sud, et à obliger ces forces1 à accepter ui combat décisif avant que le corps ectfpédi tkxnnaire de la Quadruple-ïintento ait pi venir à leur secours. Le salut de l'armée serbe, à la voilL d'être écrasée par le nombre, dépend dom avant tout de la rapidité avec laquelle a secours pourra être organisé. Or, même ci tablant sur la neutralité bienveillante de h Grèce, la situation no se présente pas fa verabUement dans cet ordre d'idées. Avan de pouvoir marcher de l'avant, le cexrp; oxpéd'itionnaSro, dont le débarquement ; Salonique n'est pas encore terminé, aur; besoin d'une certaine période do prépara tion. Ensuite, en supposant qu'il puisse étro transporté j>ar la voie ferrée Salonique Uskub-Msch, il faut retenu- que les sensi blés différences de niveau de cette voie n'; •permettent pas l'organisation de longs cor vois. Un spécialiste autorisé vient cFesti mor que le transport d'une division d 15,000 hommes avec train et matériel y de mandera de trois à quatre jours, ce qui re vient à dire que, par for, une expôdktio] 5o 150',000 hommes ne saurait; se mettre ei ligne de bataille dans lo: pcoteur de N>isc: avant im bon mois. Il va, de soi que si 1 chemin do fer venait à être coupé par le Bulgares — nous venons do voir qu'xl oj est très menacé à peu de distance de li frontière grecque — et si leurs divisioni venaient à attaquer ,les Alliés, cette pé l'iode d'attenté pourrait notablement se pro longer... DAMS LES BALKANS Paris, 16 octobre : Le général Sarrail a le titre de ^com mandant en chef do l'armée français* d'Orient". Londres, 16 octobre : L'ambassadeur serbe a remis au gouver usaient anglais une note l'informant qu< lo Cabinet grec ne considérait pas que h „easus fœderis" prévu dans le traité serbo-grec s'éfiait produit. En conséquence, k Grèce no viendrait pas au secours de Iz Serbie. i. Pétrograd, 16 octobre : L'Agence télégraphique de Pétrograd dé. ment la nouvelle que la Russie aurait l'intention de faire passer des troupes à travers la Roumanie. Londres, 16 octobre : ' Le Foreign Office annonce : La Biiljrario ayant déclaré au'elle trouve en état de guerre avec la Serbie e qu'elle est alliée aux puissances centrales, l'Angleterre lui a fait savoir, par l'entremise d'u ministre de Suède, qu'à partir du J 5 octobre, à 10 heures du soir, l'état de guerre existe entre l'Angleterre et la (Bulgarie.Londres, 15 octobre : L'ambassade serbe annonce officiellement ^ que la Serbie a déclaré la guerre à la Bul-garie, l'armée serbe ayant été attaquée pai ia les Bulgares à la frontière, près de Zait-scher-lJadowisla.;e :1 'Rome, 15 octobre : ii ijo „Giornale d'Ifcalia" prétend que la :u Bulgarie a affirmé à la Grèce qu'elle n'a a conclu, ni avee l'Allemagne ni avec l'Autriche, aucun traité touchant aur intàr&s >n grecs. Cette communication a pour but j- d'empêcher l'intervention de la Grèco dànt te la guerre. , i- . v n »\ïiIao, 16 octobre : y. On mande do Bucarest au' „Secolo" qu( [0 le gouvernement serbe a transféré son siège xt û. Mitrowitza. , lt Lugano, 16 octobre : . La décision de ne pas envoyer l'armée . italienne aux Balkans a été prise, dit la „Sfcampa", au cours de l'entretien que l' M. Salandra a eu récemment, au grand f quartier général, avec le Roi et le généra] Oadorna. ■ ( s e iBucarest, 16 octobre : ^ D'après une nouvelle du Bureau de la e Presse serbe, des troupes françaises et an- '• glaises sont arrivées à Nisch. s L_ Athènes, 17 octobre : La Maoédoine grecque est envahie pai u des réfugiés venant do la Macédoine serbe, 5, Leur situation est malheureuse. Les auto- e rités grecques, qui doivent déjà s'occuper j, d'un certain nombre de réfugiés venant de », la Turquie et qui doivent, en outre, qou- h vi"ir les dépenses que nécessite (la mobili- e sation, ne peuvent pas intervenir dans unie >- large mesure. ^ Rome, 16 octobre : Lo gouvernemenu a offitcâellement invité lti lo roi Pien-e do Serbie à séjourner eu Ifca-L1 lie si sa santé l'obligeait à quitter son j- PaJs- , . Londres, 10 octobre : s Le ministre de Roumanie a notifié au a Foreign Office la neutralité de la Riouina-e nie élans la guerre serboJbulgare. n Pétrograd, 10 octobre : ', Lo „RiefejCh" prétend que la Russie n'a > pas d'armée pré'bo à êtvo envoyée dans les it Balkans. L'unique but de la Russie est it actuellement de rejeôer l'ennemi hors des e territoires qu'il a envahis. En potirsû3vant i- ce but, la Russie rend également un ioi- e portant service à ses alliés. ^ Paris, 16 octobre : •j, U'no dépêche adîressée à t'agence Havas do Bucarest le 13 octobre, et retardée en a transmission, annonce que le Conseil des ^ ministres, sur la proposition de M. Bra- s tianu, a décidé d'observer une stricte neu- ,r, tralité. Toutes les mesui-es militaires com- a mandées par la situation sont prises à tou- û tes les frontières. ' Athènes, 16 octobre (retardée en trans- ^ mission) : s Le correspondant privé do «"agence l Woltï apprend de sourco spéciale qu'à Mar- a seillo on fait des préparatifs pour embar- Lc quer, à destination do Salonique, deux cor^s 1 d'armée, comptant environ 75,000 hommvrs. Quelques transports, emportent une dizaine de mille hommes, seraient déjà partis. ^ «Pendant la semaine écouléo, 4,(XÛ hom- 3 mes ont débarqué à Salonique, où il y a x actuellement 20,000 soldats. { La décision du gouvernement grec do l maintenir la neutralité du pays c3t g^néra- . lement saluée aveo satisfaction. I rff SUR MER i Cadix, 17 octobre : l La canonnière espagnole ,,Ponce do l Léon" a été éperonnée par un vapeur près - do San-José et a coulé. L'équipage a été i sauvé. , ^ | DÊPÊCH£SJDIV£ESES Paris, 16 octobre : M. Viviani a l'intention d'offrir lo porte-j feuille des affaires étrangères à M. Léon - Bourgeois, sénateur radical, qui a été plu- - sieurs foi.-? président du Conseil et niinis- a tro des affaires étrangères. * « * Berne, 16 octobre : 1 .Les journaux suisses disent qu'une in-1 formation, dont la publication a été auto-1 risée par la censure russe, annonce que la 3 livraison à la Russie élu matériel dj guerre s par les arsenaux, de l'Etat japonais sera i payée par la cession de toute l'île de Sa- ' chaline. ; * * # Paris, 15 octowc : Lo géiiéral Marchand, qui a été récemment blessé en Champagne, est rentré jeudi soir à Paris. Son état est satisfaisant. * i * * Rome, 15 octobre : M. Zupelli, ministre de 3a guerre, est parti pour le front. Il va conférer avec le - Roi et le général Cadbrna. * * •- * * Londres1, 16 octobre : Le ministre anglais de l'intérieur a déclaré au Parlement que le nombre total des étrangers internés en Angleterre s'élève à 32,400. * * * Madrid, 16 octobre : Le Conseil des ministres a fixé l'ouverture des Cortès au 6 novembre. u " « Pétrograd, 16 octobre : D'après le „Riotsch", l'évacuation de Riga continue. Les voitures des tramways électriques sont envoyées à Moscou. ♦ * * New-York, 10 octobre : Le syndicat de garantie do l'emprunt franco-anglais n'a pa» mis en souscription i publique la totalité de l'emprunt, fcoit 500 millions de dollars. Il a retenu environ la moitié. * * * Copenhague, 16 octobre : 1 Le Tsar, qui s'est rendu au quartier général du général Russki, était accompagné du général Poliwanow, ministre de la guerre. j + * * Copenhague, 16 octobre : Le ministre danois des, affaires étrangères fera prochainement, aux deux Chambres, des communications confidentielles concernant la politique extérieure et la situation commerciale du pays. « • * Berne, 16 octobre : Le. gouvernement français avait autorisé trois marchands de vin suisses à fairo passetr en transit par la France 750,000 hectolitres de vin espagnol, à condition quo celui-ci no soit pas envoyé à un pays ennemi de la Quadruple-Entente. Le Conseil i fédéral vient d'être télégraphiquemenfc avisé , que cette autorisation a été rapportée. ♦ * ♦ La Haye, 16 octobre : L'exportation de l'étain est interdite. * * » Londres, 16 octobre : Le ,, Central Newsr" annonce que les directeurs des théâtres de Londres projettent d'organiser leurs représentations! dans l'après-midi. Cette mesure aérait la conséquence des nombreuses attaques aériennes qui se sont produites dans la soirée. H * Londres, 16 octobre : Uh conseil de ministres extraordinaire «e réunira incessamment, sous la présidence de M. Asquith, pour prendre une décision au surjet du troisième emprunt de guerre an-glais.Les négociations poursuivies entre le ministre des finances et les grandes banques de Londres ont amené un accord; do prin-! cipo. L'emprunt sera émis avant la nouvelle année. PAUL EYSCHEN Le ministre d'Etat du Grand-Duché do Luxembourg, dont nous avons annonoé la mort récemment, naquit en 1S4.-2 à Luxembourg. Il était fils d'un homme d'Etat. Après avoir fait ses études esn France eu en Allemagne!, il s'établit avocat dans sa villw natale. En 1866, il fut élu. mismorp ce la Oliam'oire des" députée; mais1 conimo il n'avait pus 2-5 ans accomplis, il dut se -sou-metîfere à réélection. Aussi bien au PalaJis de justice qu'au Parkmentl il ne tardai pas à se faire remarquer et, en 1868, il était choisi comme rapporteur du projet de révision die la Constitution. En 1876, il eatrai'ô au gouvernement, tout d'abord comme directeur des travaux publics et ensuite comme directeur de la justice. Apres avoir été pendant plusieurs années ministre du goaver-Djoment grand-ducal à Berlin, il fit parvie, en l^S5, d'un ministère do passage, cein-stitjué après la démission ,du min.suo Blochausen, impliqué dans une affaire de spéculation financière, démission provoiju-o par un rapport do M. Eyschm au Koi grand-duc. Enfin, en septembre 18S8, il lut nommé ministre d'Etat, poste qu'il a occupé jusqu'à sa mort. Ixa GrandîDuché n'a eu qu'à se louer du chef do son gouvernement pendant plus d'un quart de siècle. C'es'b à lui qu'on doit les embellissements de la ville dei -Luxembourg qui font i'admiration de tous aujourd'hui.L'agriculture a trouvé en M. Eyschetn un protecteur éclairé. Sous son inf.uv.nce, do grandes étendues da terrain jusqu alo; s inoulteia s'ont devenus fertiles et prospères. Et, chose curieuse, ce développement elo ^agriculture s'osb effectué sans contrarier, comine cela amve ti-op souvent en d'autres pays, l'extension de l'industrie. L'in^li-uo-tion professionnelle des artisans a fait également de grands progrès sous ïe gouvernement de- M. Eyschen. Enfin, a-u point de vue social, il a créé, en faveur du monde ouvrier, un système d'assurances module et uue protection efficace du travailleur. Au point d>3 vue de la politique intérieure, il a toujours tûché de tenir le gou-vcrnementJ au-diîssus de la politique de jiar-tis. Temporisateur habile, il no brusquait jamais les choses et se gardait de po er la question de confiance, quand il sentait! — eu son flair d'homme d'Etat le trompait rarement — quo la majorité n'étai'; pas favorable à ses projets. En c»ei qui concerne la politique internationale, qui demande l>eaucoup de doigté dans la situation spéciale do son petit pays, il se montra toujours à la hauteur de sa Sache. Avec beaucoup d'habiieté, il introduisit, en 1890, le nouveau chef de l'Et t, le duo Adolphe de Knssau. Celui-ci^ da môme que son fils, le grand-duc Gui.la-.unio, et pl«o tard sa pe-.ite-fille, la duchesse Ma-rie/-Adélaïde, lui :rent toujours reconnaissants de ses conseils et dos efforts qu'il fit pour faire aimer la dynastie. Malgré son grand âge et la guerre mondiale, qui amenait dans le Luxembourg l'e>ccupation étrangère, M. Eyschen fut à la hauteur <3^3 circonstances en ces temps difficiles. Il a tout fait pour maintenir intacts Icft droits du GrantVOuché au point do vue international et atténuer, dans la mesure du possible, la consécjuenice de la . crise actnielle. Il n'y a pas longtemps encore, nous l'avons vu se r>an.lrc personnellement eii Suisse ijour y négocicxn, alvec succès, l'approvisionnement de 6on pays en aliments et matières premières de^tin-'es à la continuation eia l'industrie si florissante ' avant la guerre. Certes, le Gi^nd-Diiché n'a jamais manqué de ministres capables, et nul douto que ! le successeur do M. Ityschcn ne conduise à bon port la barque de l'Etat; mais il e t. de fait que lors du grand règlement de ' comptes, lorsque les canons auront c'de la ■ place aux diplomates on regrettera l'ab- ' sence, non seuIcm.Tnt à la Cour granel-du-cale, mais encore dans les chancelleries, du sage mentor qu'était Paul Eyvschen. Hier encore, il était à la tâche; anjoar-d'îhu'i il n'est plus. Pour nous servir cîo la -parole el'un po- to luxembourgeois, il ..m»vrfc de La mort du chêne frappé par la foudre''. Son souvenir sera ini^éri'isalle au-si bien ckms son pays uu'à i'^an^er e« dans l'histoii^ Les Faits du Jolis Une boutade du „ Continental Times", qi a toutes les allures d'une histoire vécue : — Cela remonte au elébut des hostilités Quelques journalistes anglais et américain étaient réunis au bar du Savoy-Ilotel, Londres, et devisaiient les événeu43ntis. — Quoi de nouveau, aujourd'hui? de mande l'un do nous. — Rien ele bien important, riposte u socouel; cette damnée censure ne laisse rie passer. —• Cependant, opine un troisième, il cou faiut quelques nouvelles à transmettre. '■— Inventons donc quelque chose. — Parfait ! Mais mettons-nous d'accorc pour qu'il y ait concordance entre nos ir formations. — Voyons, que câblons-nous ? desmand un Américain. Il y a urgence; dans un heure, mon „canard" va sous presse. ;— Disons encore un mot du courage ac mirable des Belges et de l'héroïque défens de Liège. — Ajoutons que le général von Emmie est tombé devant Liège; o'est d'un effet cei tain. — Aeîopté ! Les formules télégraphiques sont remplie et transmises au bureau die l'hôtel. Plu tard, un des confrères américains me cor fia que, ne voulant pas demeurer en rest do „humbug" sensationnel, il avait oâbl à son journal que le général von Emmie avait été abattu d'un coup de revolver pa lo Kaiser lui-même, dans un accès de ce 1ère terrible provoqué par le. désappointe ment, elevant son impuissance à s'empare des forts de Liège. Quelques mois pï.is tard, rencontrant 1 rnâmo confrère en Hollande, je lui soumj une information, où il était dit quo les troi: pes du môme général von Emmich s'étaler: particulièremeïit distinguée. — PcjUi importe ! me répondit cet eucCu lent Américain. Je l'ai tué à Liège, il ce dono mort, et bien mort. Mes lecteurs n'er tendront plus parler de lui." Un fameux chirurgien viennois, dans un conférence récente* a parlé des elil,ïérenl .■genres de mort et notamment do la moi sur le champ de bataille. il affirme que "lo soleLat tué au milieu d combat par une ballo re;ue élans la tôt meurt sans ressentir aucune douleur. MCfcn au moment ou la balte pénètre dans i Brâjiu, lo soldat no rcfloaiii rlïn, car la v: te:'<se de La balle est plus fraude que 1 vitesse avec laquelle les nerfs trausm.t'.e^: au cerveau la sensation do la douleur; 1 morb survient dono avant que eo.le-ci a: été ressentie. Cela est, du iyiste, prouv encore par œ fait que les blesses ne sa vent souvent pas qu'ils sont blejisés et n s'en rendent compte que lorsqu iis tombeui où lorsqu'ils voient leur sang coûter. Les débuts de la cinquième arme romon tent à un peu plus de cent vingt aais, ca c'est le 2-6 juin 1794 epio, pour la premièr fois, un aérostat fut employé dans une op<î ration de guerre. Ce jour-là, l'armée fran çaise, sous les ordres du général Jourdan aj>rès s'être emparée la voilio do Charloroi livra bataille aux Autrichiens près ele FI eu rus. LFaction s'engagea sur un demi cercl de dix lieues d'étendue; la lutto fut achai née et la victoire longtemps disputée. L ballon, on s élevant au-dessus eles combat tante, put donner d'utiles inelications au gé néral français. Les „oiseaux" ont fait quelque chemin depuis ce temps-là... Au début de la guerre, les boulanger; fraagais furent classés en deux catégories Les uns durent répondre à l'ordre ele mo bilisaiion, les autres bénéficièrent dim sur sis d'appel. Ceux-ci continuèrent, dès lors d'exploiter lour étaUissemen'.., les autres du rent abandonner à leur femme lo soin d. diriger leur commerce. Les boulangères elont les maris sont mo bilisés depuis plus d'un an et qui son exténuées par le dur labeur qu'elles ont d( fournir, demandent qu'on rappelle leurs ma ris qui resteront mobilisés à doinicilo et qui l'ewi comble les vides ainsi créés au fron on l'appelant sous les armes ceux qui on jusqu'ici bénéficié d'un sursis (l'appel. E c'est pour expe)ser leurs doléances qu'elle! viennent ele se réunir sous la présidence di M- Longuet, député de la Seine. On a annoncé que le célèbre théâtre d Covent-Garden à Londres a failli être 1; proie des flammes. Lo désastre fut conjuré £r-1co la promptiude de secours énergiques Il y a un peu plus ds'un sièclle qu'ui terrible incendie détruisit de fond en com ble ca théâtre. Sauf la richo collection d< perruques et quelques costumas d'artistes rien n'édhappa au fléau destructeur. A oo propos, un mat de Shoridan, l'il iustro auteur dramatique. Sheridan était 1 propriétaire du théâtre et membre du Par lemout. Lo Parlecnent siégeait ce soir même et loi-sque les nouvelles do l'incendie furcn xmnues, par déférence x>our Sheridan, ui ijournement fut voté. Sheridan protesta vi serment contre cette interruption des débat; ies affaires j>ublif[ues poiu* un intérêt per -onnol. Il quitta oe}>enelant le Parlc-ment e illa, avec un de ses amiis s'attabler à 1; ierrasso d"un café voisin du lieu du si îislre. Là, do vaut une bouteille do porto .1 suivit les progrès de l'incendie. Coin m-m s'étonnait de son sang-froid, il répondi i~veo un flogme tout britannique : „Ce se :ait un peu fort, avouez-le, qu'un hoinrm ïe pourrait pas boire un verre devant soi eu." Le théâtre fut reconstruit et rouvrit jortes au mois el'octobro 1812. En 1831, oi r ajouta le portique dorique et la colon îade actuello. Le gouveimement allemand «'est excusé io co que des dirigeables allemands oui îu-rvolé le 8 octobre le territoire hollandais. Il ajoute que e?e nouvelles instructions mt été données aux commandants des dirigeables et aux- pilotes des avions pont qu'ils évitent dans tonte la mesure du possible do survoler le» territoires do oavf autres « COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués allemands s 'Berlin, lïï octobre. — Officiel : à, Théâtre de la guerre à l'Ouest-. Des attaques ennemies faites au moyen ^ do grenades à mains dans les régions de Verinellos et de . Roclincourt sont restée in-a fructueuses. I Le versant ouest du Hartmannsweiler-kopf a été à nouveau évacué par nous cette s nuit-, conformément à notre plan et sans quo nous ayons été dérangés par l'ennemi, dont nous avons complètement boule-> versé les tranchées. Près de Saint-Sou plot, au nord-ouest do Souiain-, le lieutenant Boelke, au couirs d'un 0 combat aérien, a forcé un avion français a q descendre. C'est lo cinquième appareil ennemi dont il a ainsi provoqué la chute .- dans ces tout derniers temps. a Outre l'ordre du jour du général Joffre du 14 septembre, l'ordro du jour suivant, 1 trouvé le 13 octobre, sur le corps d'un of- - ficier el'ota-t-n'ojor français, montre ce que nos ennemis attendaient ele leurs dernières entreprises dans l'Ouest ainsi que les forces 3 epi'ils avaient concentrées dans ce but: s —« Grand quartier général des armées do - l'Est. Etat {major général, 3e division. Grand 0 quartier général, 21-9-15. Confidentiel : û Avis aux groupes d'armées du nord et du 1 centre : r Ka pidssance formidable du choc que les aimées françaises et anglaises von'c porter ^ est à faire comprendre à tous les régi-r ments, eu vue do l'attaque, à peu près de la manière suivante : 0 Sont) destinées autx opérations, 35 divi-s sions sous le général de Castelnau, 18 ^ eu-' visions sous le général Foch, 13 divôsions 7 anglaises» 15 divisions de cavaleJrie, e.ont 5 angla^*es. Se tiennent prêtes, en outres pour l'attaque : 12 divisions d'infanterie et u l'armée belge. I^s trois quarts eles forces fraa^iaises prennent part à la bataille gêné-" raie. .Eîiles' scQ'ont soutenues par ca nons lourds et 3,000 oanons de canipagne, dont l'approvisiomiemeiit en munitions elév 0 passe de loin tous oeiix dont ils ont uis-s posé depuis le début de la guerre. Toutes * les conditions sont réunies pour arriver à un suoexâ certain, surtout si on so rappelle quo 15 divisions et 300 oanons lourds seu- II lement ont ]>ris part à nos dernières at?a-c ques dans la région d'Arias. (signé) J. Jortre/î THûûia.vi ife la guerre à l'E-et. 1 Armées du mai*échal von Iîindenburg : t N'os troupes ont rejeté l'ennemi hors elo 3» ses positions à l'est de Mitoju. Au nord et .t) au nexrd-est de Gross-Eckau, les Russes oni . u ét5 reCoulds jusque sur la M&se; ils ont - laissé 5 officiers et plus de 1,000 hommes a entra nos mains. t De fortes attaques russes ont été ropous-sèos devant Dunabourg; les Busses y ont perdu on nrisionniers 4 of/iciers et 440 hommes. Au sud de Smorgon, les attaques russes " ont été égnjlement repoussèes partout, en L pai-ties pair des corps à corps. Armées du général von Linsingen : I^es Russes ont été également rejet6$ an , delà elo la Styr, près dti Mulcz^yce- Des ^ at-, taefues lusses sur lo Korrnyn ont échoué. Théâtre d» la guerre dans les Balkans. 3 Des deux côtés de la ligna Beï-rads.i-Pa-" lanka, nous avons pris le Petrovgrob et e 3 monti Avala qui domina la contrée, ainsi que la Y. K. Kamen et la. hauteur située au sud de Ripctek (sur le Danube). La région montagneuse au sud do Belgrade 5 est amsi <mi noteo pouvoir. L'arméel élu général von Gallwitzj a re* jeté l'ennemi elo la Podunaolje, derrière la Ralja, au sud-ouest dé Semen<lria, ainsi quo des hauteurs proches da Sapina et do Makci. L'aiinnSe du général bulgare Bojadj.ff a foj-cé le passag'o du Timok inférieur et a [/ris d'assaut le mont Glogovica (à l'est de ivnajewatz) haut de 1,198 mètres. Elle s'est emparée de 1S canons et a fait) 200 prisonniers. Des troupes bulgare^ se sont également avancées da ns la d inaction de Pirot. lies années elo Mackensen ont pris jusqu'à jr^set^t 68 canons asrbes. « « s* Vienne, 17 octobi'e. — Officiel d'hier : Front russe. ^ Dans la région du Styr inférieur, à 20 km au nord de liafalowka, les troupes austro-hongroises ont rejeté l'ennemi de plusieurs do ses positions qu'il a défendues aveo opi- 0 niâtrete ; elles ont ensuite repoussé une 1 contre} attaque des Russes. , Sur le rostaut du front élu nord-est, rien • do nouveau. i Front italien. Dans le Tyrol, sur les penchants nord de 3 l'Altiàsfno (au sud-est de Riva), nous avons i fait échouer une atta/pie italienne. Dans les Dolomites, l'artillerie ennemie a ■ canonné hier vivement la région de Corto 3 et le Monte Piano. , Dans lo territoire du littoral, plusieurs » secteurs du plateau de Doberdo ont été exx-■' posés au fou de la lo'urdo artillerie ita-1 lien ne. 11 n'y a i>as ou de combattu cj'in-" fanterie. 1 Front du Sud-Est. ' 17offensive des alliées progresse. '{ Les -troupes ..austro-hon^roises opérant jdans la région do Belgrade ont poursuivi l'ennemi jusqu'à élistance d'assaut des fortifi-' cations de l'Avala et ont pris les forts re-' tranchements que les Serlies avaient con-sti/jrits sur les hauteurs au sud de Vinca. k Sur le champ de bataille, une de nos divi-[ sions a recueilli 800 ennemis morts ou grièvement blessés. Des forces bulgares ont forcé à beaucoup i d'endroits le passage de la crête des montagnes entre N ego tin et Strumitaa. Les ouvrages du front est ele Zajecar sont pris. V • * Con^antinople, 16 octobre. — Officiel du quartier général : Sur le front du Caucase, dans la région située à l'ouest de Ken tek, nous ayons re>-poussé les Russes qui avaient essayé d'attaquer notre position à l'improviste. L'ennemi a subi de forteis )>ertes. Sur le front des Dardanelles, fusillaeles de part e>t d'autre à quelques endroits. Près elo Sedd-ul-Bahr, dans la région de Kersvisdere, une mine, que nous avons fait sauter, a détruit un blockhaus ennemi avec le concours de notre artillerie. Ailleurs, rien à signaler. Communiqués des armées alliées Lexndres, 16 octobre. — Rapport officiel du maréchal sir John French : La seule modification do la situation au sud du canal do la Basséo consiste dans le fait que les Anglais ont amélioré do nouveau leurs positions dans la redouta liohen-/jollern et se trouvent encore actuellement en possession de) tout lo terrain gagné lo 13 octobre. « ii » Pétrograd, 15 octobre. — Officiel élu grand état-major général : Sur le front de la Dwina, le combat continue. A de nombreux endroits, le duel d'artillerie est el'une violence extrême. La situation générale est inchangée. A l'ouest du lac d'Obole, nous avons pris le village de Gawranzy et, à 2 kilomètres au sud-ouest de celte localité, nous nous sommes emparés du cimetière situé au norel do la ferme do Gireische. Sur le Pripet, dans la région do Newed, nous avons rejeté l'ennemi au delà du fleuve. Pendant qu'il attaquait dans la région du chemin de fer, à l'ouest de Tarnopol, l'ennemi a été pris en flanc et repoussé avec de fortes pertes vers la Strjrpa. Dans la nuit du 14 octobre, l'ennemi a entrepris quatre attaques et s'est jeté à 1a baïonnette, le nivme jour, sur celles do nos troupes qui se trouvent dans les environs du village d'Iiajworonka, sur la St-rypa, ;t l'est de Trembowla. Par une violente contre-attaque, l'ennemi a été repoussé et s'est retiré en désordre dans ses tranchées. Dans la même région, l'ennemi a également attaqué hier. Jvos deuiehemieaits l'ont laissé approcher très près do leurs lignes, puis ils l'ont, par une contro-îulaque, re> poussé de nouveau vers la Strypa. Dépêches Diverses Par>s, 17 octobre : Le gouvernement a décidé de réglemente* la vente de l'alcool dans toute France. * * * oncisuania, io oci. L'ambassade norvégienne à Washington télégraphie que le gouverneur du Canal de Panama a déclaré qu'on ne savait pas encore quand le Canal pourrait être rouvert. Il conseille aux mt vires clc no pas prendre la route do Panama avant d'avoir obtenu de nouveaux renseignomonta. * * Washington, 15 octobre : Le président Wilson a approuvé le pre*-gra.ni-no de constructions navales que lui. a projiosé le ministère de la marine: Ca programme prévoit, la construction, en cin/i ans, do dix dreadnoughts, do six croiseurs et el'un granel nombre ele sous-marins et ele con.tro-to rp i 11 eurs. La première année, on construira deux 'dreadnoughts et deux croiseurs.La dépensa totale sera d'environ 600 millions ele dollars. * * Milan, 16 oetobro : Le ,,Corriere délia. Sera" déclare que M. Sonnino n'est pas indisposé. #• * Paris, 16 octobre : La Chambre a adopté le projet que la Sénat a déjà approuvé et qui ouvre des crédits supplémentaires pour l'acquisition du qîréaies et de farines destinées à Vapprovi-siemnement de la population civile. 1 ^ ministre du commerce a annoncé que lors?^r,o cotte loi sera mise on vigueur, les droits d'entrée sur les céréales étrangères seiont rétablis. Au cours de la discussion, plusieurs orateurs ont fait ressortir que depuis le début de la guerre, les exportations do céréales on Suisse ont considérablement augmenté. Il y avait lieu ele craindre, ont-ils dit, que cosi céréales soient envoyées de Suisse on pays ennemis. Ils ont demandé, en conséquence, quo lo gouvernement prenne des mesures pc)ur mettre fin à cet état ele choses. ministre du commerce a répondu <^ae des céréales françaises n'étaient pas expédiées on Suisse. 11 s'agit uniquement d'envois faits en transit et qui sont proportionnés aux besoins do la Suisse. * * * Luxembourg, 17 octobre : Le gouvernement luxembourgeois a l'intention de frapper 150,OGO pièces de deux sous et 50,000 pièe>es d'un sou pour obvier au manque do monnaies elivisionnaires. * i - * * Abboville, 16 octobre : L'élève-aviateur sergent Thomas est tombé au cours d'un vol d'eissai. Il est mort s>ur le coup. » • » Pétrograd, 16 octobre : Un ukase proroge lo moratoriuim de douze mois. » ♦ » Rotterdam, 16 octobre : On mande de Paris au „Nieuwe Robter-damsche Courant" que M. Aristide friand remplacerait il. Delcassé eti que M. D'upuy deviendrait garde des sceaux. * ♦ Rotterdam, 17 octobre : M. Hadje Mische, ministre de Bulgarie à Londres, qui est nommé ministre à La Ilayo, est arrivé ici. Vienne, 17 octobre : Par l'intermédiaire du minime des affaires étrangère», l'ambassade austror-hon-groise à ifedrid a fiait parvenir au Consistoire épiscopal de Cracovie 3S,5G6 couronnes, produit de collectes faites par le Comité madrilène „Pro Polonia" en faveur, des Polonais habitant les territoires ravages par la guerre. Le roi Alphonse a donné 10,000 pesetas. « * • Londres, 16 octobre : Lo ministre sir Edward Chrson a donné sa démission. On ne connaît pas los motifo de sa refaite.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes