La Belgique maritime et coloniale

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s.n. 1914, 04 Avril. La Belgique maritime et coloniale. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/vq2s46mm2j/
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LA BELGIQUE MARITIME ET COLONIALE REVUE HEBDOMADAIRE (20me année) Prix : 25 centimes (35 centimes pour l'étranger) N° 14. — 4=5 avril 1914 Comité de rédaction : ABONNEMENTS ^ Paul Mussclie, directeur; H. Baels, secrétaire-adjoint du Conseil supérieur de la Marine; R. de RÉDACTION-ADMINISTRATION Kerchove d'Kxaerde, officier de Marine ; Ch. Dezuttere, secrétaire de la Commission de pêche q ■ . _ DOliVn ■ c O marit.de la Flandre occ.;Eug. Gillon, ing. naval,membre du Conseil supérieur de la Marine; PU© Cl © 13 I PIDUIlGj DKllAtLLtS ï-»-r^T /->tt 4#» r L. Hennebicq, président de la Ligue Maritime ; Ch. Hervv-Cousin, membre du Conseil sup. r» <oat BELGIQUE . Un an . . . 12 francs de la Marine ch. Maroy, secrétaire de la S. B. de laL. M. B.;J. Rousseaux, C. Smeesters, Téléphoné . B. 1807 membre du Conseil sup. de la Marine, à Anvers ; L. Teugels-Devos, membre de la Com- BUREAUX A ANVERS i a xTP'n'n tt mission interprovinciale des Canaux brabançons; Van Bladel, secrétaire de la L. M. B. * ETRANGER : Un an ... 18 » r. Vauthier, conseiller colonial. 22, RUE DES RECOLLETS Seerétaire-Administrateur : E. de BURBURE de WESEMBEEK. SOMMAIRE : Colonnes Le rôle économique d'une marine de guerre 481 Le poisson de mer dans l'armée belge. . 487 L'écluse du Kruisschans 488 Nouvelles et informations 490 Dans le service des malles. . ... 5oi Assemblée générale de la Fédération belge de la Batellerie 5o2 Dans la pêche maritime 504 Bibliographie 504 Statistiques 5oS Bulletin commercial 5o6 Tableaux des expéditions par paquebots-poste 5og Notes financières 5n Avis divers 514 Le rôle économique d'une marine de guerre Faut-il une marine de guerre ? L'étude que MM. Ch. Maroy, avocat à la Cour d'appel, secrétaire général de la Ligue maritime, section du Braban-t, et Louis' Leconte, lieutenant au 2e régiment de carabiniers, détaché à l'Ecole militaire, conservateur au Musée royal de l'armée, ont consacré, à ce sujet, dans le Bulletin de la Ligue de la défense nationale, et que nous avons reproduite ici même, inspire à notre distingué collaborateur, M. Teugels-Devos, les intéressantes considérations que voici : L'étude de MM. Maroy et Leconte porte en exergue cette pétition de principe de Léon Hennebicq : « C'est une loi historique qu'un© marine militaire réveille la marine marchande. » Ses auteurs constatent tout d'abord que, pour défendre notre frontière maritime et Anvers (métropole et réduit national), nous ne possédons ni forts ni navires de guerre. Une modeste défense mobile est donc à créer ; on peut admettre que la Belgique ne tardera pas à. s'imposer les sacrifices que réclame cette lacune. Ce qui reste par conséquent à faire, c'est de démontrer qu'une marine marchande est également indispensable au développement de la richesse matérielle du pays. Nous devrions augmenter le chiffre de nos exportations, au moins en proportion de l'accroissement simultané de notre population et de notre production, accroissement qui est des plus considérable. De 481 plus, le chiffre de nos importations s'enfle chaque jour. En 1912, nous avons importé pour 4,681,642,000 francs et exporté pour 3,787,889,000 francs seulement.Il faut donc développer de plus en plus notre expansion, et comme c'est par mer que nous exportons la moitié de nos fabri-cats vendus à l'étranger, notre attention doit se porter particulièrement vers l'océan. Malheureusement, sur les 1 1,606 navires qui, en 1912, nous apportèrent 15,907,359 tonnes de marchandises, 1,959 seulement arboraient les couleurs nationales. La marine marchande étrangère, ainsi que l'affirmait M. Segers, ministre de la Marine, au dernier Congrès de navigation de Gand, bat la marine marchande belge d'une humiliante façon. Le préjudice' est double : nous payons annuellement 250 millions aux compagnies de navigation étrangères, cela aux taux qu'elles imposent, et ces compag'nies ne négligent rien de ce qui peut favoriser leurs nationaux. Ajoutons à cela que les intermédiaires] anglais, |allemands et autres prélèvent des bénéfices qu'il vaudrait mieux voir rester dans le pays producteur. En outre, il est certain que les maisons étrangères qui vendent les marchandises belges comme étant leurs produits, les démarquent, privant nos exportateurs d'un moyen de légitime réclame. Le roi Léopold II attirait déjà l'attention de son peuple sur cette situation en disant, en 1861 : «Je voudrais qu'aux stations d'Anvers et d'Ostende, où s'arrêtent les chemins de fer belges, tout ne soit pas fini pour nous, et que là, au contraire, s'ouvrît une large voie d'activité nationale. Je voudrais que ces stations, points extrêmes aujourd'hui, devinssent bientôt les points de départ de nombreux steamers qui, prolongeant sur la mer notre railway, lui ramèneraient le mouvement de transit qui tend à nous échapper. » Puis, le 10 octobre 1908, le roi exprimait, devant les représentants du haut 482 commerce anversois le vœu que « les Belges s'intéressent enfin à l'industrie si importante des transports par mer. » Enfin, la constante pensée du roi Albert semble se porter vers les questions maritimes. Il n'y a là rien d'étonnant puisqu'il prononçait déjà, le 29 janvier 1908, devant le Sénat, ces paroles caractéristiques : « Je n'ai pas besoin de dire que tout ce qui touche à la marine mérite, à un haut degré, l'attention du pays et la nôtre. » La Belgique est dépendante de son commerce général, et c'est de l'exportation que, pour une bonne part, elle doit attendre son pain quotidien, et, à la lettre, il s'agit ici pour nous d'une question de vie ou de mort. » Pour atteindre les marchés éloignés, nous devons pouvoir disposer de voies de transport bien outillées, bien organisées ; et, à ce point de vue, on ne peut mettre en doute la supériorité des lignes nationales ; on n'est jamais mieux servi que'par soi-même. » D'autre part, pour un pays surpeuplé comme le nôtre, une industrie nouvelle est un réel bienfait, surtout lorsqu'il s'agit d'une industrie sans limites par sa nature même et où d'autres pays trouvent l'une de leurs principales ressources... » Messieurs, les choses de la mer ont une telle importance dans un pays qui a été doté par la nature d'une côte étendue et accessible, que le Sénat m'autorisera à élargir un peu le débat et,à parler d'autres questions connexes. C'est au mieux organisé qu'appartiennent les marchés d'outre-mer. Des lignes régulières de navigation maritime sont les compléments nécessaires des voies ferrées et de navigation intérieure, qu'elles prolongent à. travers les océans. Elles facilitent l'établissement de comptoirs nationaux à l'étranger ; elles amènent presque infailliblement la création d'agences. » Mais 1a création de grands armements se heurte à des difficultés très sérieuses. Des concurrents nous ont précédés sur le terrain de la lutte. Ils se sont emparés de 483

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Cet article est une édition du titre La Belgique maritime et coloniale appartenant à la catégorie Financieel-economische pers, parue à Bruxelles du 1905 au 1921.

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