La Belgique maritime et coloniale

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s.n. 1914, 21 Mars. La Belgique maritime et coloniale. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/m61bk1b29d/
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LA BELGIQUE MARITIME ET COLONIALE REVUE HEBDOMADAIRE (20rae année) »V»-< ▼ V Prix : 25 centimes (35 centimes pour l'étranger) N° 12. 21=22 mars 1914 ABONNEMENTS : BELGIQUE : Un an . . . 12 francs ÉTRANGER : Un an . . . 18 » Comité de rédaction : Paul Mussche, directeur; H. Baels, secrétaire-adjoint du Conseil supérieur de la Marine; R. de Kerchove d'Hxaerde, officier de Marine; Ch. Deznttcre, secrétaire de la Commission de pêche marit. de la Flandre occ.;Eug. Gillon, ing. naval,membre du Conseil supérieur de la Marine; L. Hennebicq, président de la Ligue Maritime; Ch. Hervv-Cousin, membre du Conseil sup. de la Marine Ch. Maroy, secrétaire de la S. B. de la L. M. B. ; J. llousseaux, C. Smeestera, membre du Conseil sup. de la Marine, à Anvers ; L. Teugels-Devos, membre de la Commission interprovincialc des Canaux brabançons; Van Bladel, secrt taire de la L. M. B. R. Vauthier, conseiller colonial. Seerétaire-Administrateur : E. de BURBURE de WESEMBEEK. rédaction-administration 8, rue de la Tribune, BRUXELLES Téléphone : b. 1807 BUREAUX A AWERS : 22, RUE DES RÉCOLLETS SOMMAIRE : Colonnes Le discours-programme de M. Renkin . . 409 Commentaires 413 La réforme des Commissariats maritimes . 414 Nouvelles et informations 417 Le budget de la marine 421 Bulletin commercial 4.37 Notes financières 441 Avis divers 443 Le discours - proaramme de M. Renkin En trois jours, la Chambre a voté le budget des colonies, après avoir entendu quelques discours très substantiels tant des orateurs de l'opposition que de ceux de la majorité gouvernementale. Tout ce qui devait être dit l'a été. A ce point de vue, ne nous plaignons pas de la concision inaccoutumée de ces débats, dont l'allure tranche heureusement avec celle de tel ou tel incident parlementaire démesurément grossi. Les mots ont leur importance, mais les actes valent encore beaucoup plus. Et après comme avant les éloquents commentaires qu'on a entendus, les cercles coloniaux directement intéressés se demandent non pas où l'on en est au Congo, mais où l'on va. A cet égard, c'est assurément l'exposé du ministre des Colonies qui est le morceau capital des trois copieuses séances des ix, 12 et 13 mars. La justesse et la fermeté des vues de M. Renkin sont des plus méritoires. On demeure d'autant plus surpris d'en voir l'aboutissement clans la constitution des commissions spéciales qui ont pour objet d'établir un plan financier applicable à brève échéance à la colonie et d'arrêter, d'autre part, les meilleures mesures, dans le domaine des hautes études, pour préparer et "former les fonctionnaires coloniaux.Les commissions ont du bon, surtout lorsqu'elles sont bien composées, mais, 409 à vrai dire, il est moins besoin à l'heure actuelle de délibérer que d'agir. Prenons par exemple cette œuvre d'ensemble que l'on a nommée la politique des chemins de fer. Tous les chemins de fer projetés au Congo sont utiles. Mais il en est de plus nécessaires, de plus indispensables les uns que les autres. Auquel donner la préférence ? C'est l'affaire de l'exécutif. Dans la commission qui va être saisie de la question, sont représentés les différents grands établis-ments financiers qui ont été chacun de leurs études sur le terrain. Les Grands-Lacs, le Bas-Congo-Ka-tanga, le Kasaï-Sankuru ont, chaque entreprise considérée à part, leurs chauds partisans. Croit-on à leur sujet, posséder d'ici à un an beaucoup de lumières nouvelles ? S'il plaît à d'aucuns, y compris les parlementaires, d'étudier encore et toujours, pense-t-on que les techniciens ne sont pas fixés depuis longtemps sur la valeur respective des différents projets ? Autant qu'on peut l'être, en pareille matière s'entend, puisque tous les chemins de fer créés en Afrique fondent leur rendement éventuel sur de pures hypothèses. Ils sont censés produire la richesse sur leur parcours, réveiller des énergies latentes, susciter le mouvement commercial dont ils devront vivre. iCe n'est certes pas sur les donnés acquises que sera calculée la rentabilité des six cents millions que coûteront les lignes projetées. M. le ministre est d'avis que le direct Bas-Congo-Ka-tanga répond le mieux aux exigences de la situation économique. Il a, croyons-nous, infiniment raison. Nous ne voyons pas en quoi ses arguments acquerront plus de valeur le jour où siégeront côte à côte, autour d'un tapis vert, les différents auteurs des projets concurrents. Le moment arrivera où il faudra les départager par voie d'autorité. Ce moment-là, à beaucoup de coloniaux, paraît déjà être arrivé. Mais on préfère sans doute prendre un grand élan pour mieux sauter. Passe encore pour les chemins de fer qui soulèvent des questions de la com- 410 pétence particulière des techniciens. Mais pour l'assainissement de la situation financière générale du Congo ? Quoi qu'on tente et fasse, uik- chose est absolument certaine : la métropole doit venir en aide à la colonie. Cela étant, voilà donc de l'argent qui va sortir de la poche du contribuable belge. Va-t-il commencer par servir à payer les emprunts congolais plus cher que si les mêmes fonds étaient appliqués à des emprunts directement garantis par la Belgique. Tant que la Belgique n'intervient pas, le trésor congolais s'obère d'autant plus, à concurrence de la différence qui existe entre les deux crédits. Cette différence, nous serons fatalement amenés à la combler. N'est-ce pas une raison suffisante pour que Pexé-cutif et le législatif ne tergiversent pas davantage ? Sur ce point, la question est plus que mûre. Pourquoi attendre avant de la résoudre, conformément au bon sens et à la saine logique ? On tombe d'accord, d'autre part, qu'il faut améliorer la formation des candidats à la carrière coloniale. Mais oublie-t-on qu\in projet complet a été soigneusement élaboré par des gens très compétents pour fonder une école coloniale. Elle avait le malheur de s'appeler mondiale et d'entasser pierres sur pierres. Il suffisait de tailler et de simplifier, mais pourquoi abandonner l'idée purement et simplement ? Les universités seront chargées d'organiser cet enseignement supérieur. Nul doute qu'elles ne fondent des chaires excellentes où professeront des maîtres émi-nents, mais il faut peu tenir compte de l'orientation intellectuelle de nos universités pour espérer qu'avant longtemps on y verra régner une atmosphère coloniale, une discipline coloniale, et, pour reprendre le mot du ministre, un esprit colonial. L'Angleterre et la Hollande se passent d'écoles coloniales précisément parce qu'elles n'ont besoin que de science et dinstruction ; leur entraînement et leur éducation coloniale sont faits depuis longtemps. Au contraire, l'Allemagne et la France, 411

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Cet article est une édition du titre La Belgique maritime et coloniale appartenant à la catégorie Financieel-economische pers, parue à Bruxelles du 1905 au 1921.

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