La Belgique maritime et coloniale

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s.n. 1914, 20 Juin. La Belgique maritime et coloniale. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/m03xs5ns0k/
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LA BELGIQUE MARITIME ET COLONIALE REVUE HEBDOMADAIRE (zo™6 année) Prix t 25 CentilîlÊS (35 centimes pour l'étranger) 11 N° 25. - 20=21 juin 1914 ABONNEMENTS BELGIQUE : Un an . . . 12 francs ÉTRANGER : Un an . . . 18 » Comité de rédaction : Paul Mussclie, directeur ; H. Baels, secrétaire-adjoint du Conseil supérieur de la Marine; R. de Kercliove d'Exaerde, officier de Marine; Ch. Dezuttere, secrétaire de la Commission de pêche marit. de la Flandre occ.;Eug. Gillon, ing. naval,membre du Conseil supérieur de la Marine; L. Hennebicq, président de la Ligue Maritime ; Ch. Hervy-Cousin, membre du Conseil sup. de la Marine Ch. Maroy, secrétaire de la S.B. de la L.M.B.; J. Rousseaux, C. Smeesters, membre du Conseil sup. de la Marine, à Anvers ; L. Teugels-Devos, membre de la Commission interprovinciale des Canaux brabançons ; Van Bladel, secrétaire de la L. M. B. R. Vauthier, conseiller colonial. Secrétaire-Administrateur : E. de BURBURE de WESEMBEEK. RÉDACTION-ADMINISTRATION 8, rue de la Tribune, BRUXELLES Téléphone : B. 1807 BUREAUX A ANVERS : 22, RUE DES RECOLLETS SOMMAIRE : Colonnes Les merveilles du cinéma 877 Récompenses civiques méritées .... 880 Mort de M. Auguste Tack. . ... 882 Nouvelles et informations ...... 883 Les ports de la côte belge et les voies navigables de la West-Flandre 890 Les canaux brabançons 897 Cadets d'autrefois 899 Deux grands projets allemands .... 905 Statistiques 906 Bulletin commercial 906 Notes financières 909 Avis divers 911 Les merveilles du cinéma On a assez critiqué le cinéma pour en faire l'éloge lorsque l'occasion s'en présente . Je sors d'une conférence de M. Ponting, le photographe de l'expédition Scott, et je n'ai jamais mieux compris quel parti la science et l'école pouvaient tirer de la nouvelle invention. Celle-ci n'est, en elle-même, ni bonne ni mauvaise. Le résultat obtenu dépend de l'usage qu'on en fait. On peut, à bon droit, déplorer que tant de gens désertent le théâtre pour assister aux mornes farces et aux mélos réalistes que leur fournit le film — tout au moins, le film des Picture Palaces londoniens. Mais on chercherait vainement, en ce moment, sur la scène anglaise, un spectacle aussi sain et aussi réconfortant que celui auquel je viens d'assister. Dans ces conférences, qui ont forcément un caractère populaire, M. Ponting n'exhibe qu'une faible partie des photographies et des films qu'il a rapportés de là-bas. Mais il nous en montre assez pour nous donner littéralement l'illusion d'accompagner les explorateurs, depuis leur départ de Nouvelle-Zélande jusqu'à leur arrivée au pôle. On sort de là comme d'un rêve. * * * C'est d'abord la vie à bord, la rencontre du premier berg, dont les vagues fouettent les hautes falaises de glace, la navigation pénible du 'Tvrr\a Nova à travers les glaçons flottants de la banquise, mon- 877 trant les assauts répétés auxquels le baleinier doit se livrer pour se frayer un passage, l'arrivée au quartier d'hiver, en vue du mont Erebus, le débarquement des chiens, des ponjejys et des provisions. Puis la vie danfe la hutte, au cours du long hiver austral, le travail d'observationf scientifique, se poursuivant en dépit de l'obscurité et du froid (tout ceci obteniu, bien entendu, à l'aide de la lumière artificielle). Enfin, dès l'aube, dès le printemps, les premières courses de traîneaux, le départ impétueux des attelages de chiens, le retour laborieux des explorateurs attelés à leurs traîneaux, après un mois de fatigues et de privations. Nous les voyons déployer leur tente de fin taffetas, dans un ouragan, l'assujettir contre le sol à l'aide de blocs de neige ; puis à l'intérieur, à l'abri du vent, partager leur frugal repas, fumer une dernière pipe, prendre une dernière note, et se glisser enfin dans leurs sacs de fourrure. Le film est pris d'assez près pour que nous assistions au jeu des physionomies, pour que nous ne perdions pas le moindre mouvement des explorateurs. Nous devinons la lassitude que cache leur bonne humeur ; leurs gestes frileux, la buée de leur haleine nous font sentir cruellement le froid dont ils souffraient, pendant la veille comme pendant le sommeil. Nous reconnaissons l'expression enjouée de Scott, les traits graves de Wilson, le profil taciturne du capitaine Pâtes. Et il y a quelque chose de poignant à voir vivre là, sur l'écran, d'une vie si mouvementée, si intense, ceux que nous avons perdus. Scott surtout paraît très gai. Comme nous le voyons rire aux éclats, M. Ponting nous fournit ce commentaire : « Il disait, en ce moment : « Quel plaisir nous aurons à nous revoir sur l'écran, à Londres ? » * * * Mais c'est surtout par les représentations qu'ils nous donnent de la vie animale, dans l'Antarctide, que ces films sont intéressants. Quelques-uns d'entre eux nous 878 révèlent même certains traits des mœurs des phoques, des pingouins et des mouettes, inconnus jusqu'ici, ou tout au moins discutés. Voilà des documents pris sur le vif, s'il en fut jamais ! Saviez-vous, par exemple, que, pour sortir plus aisément d'un trou dans la glace, le phoque de Weddell se taille une sorte d'escalier à l'aide de ses défenses, tout comme un alpiniste, escaladant un sérac, à l'aide de son piolet ? Autre fait, inconnu jusqu'ici : jles mouettes Skua profitent de la période de la ponte pour piller les nids des pingouins, dont elles emportent les œufs dans leur bec, sans que leurs légitimes propriétaires offrent, d'ailleurs, la moindre résistance. Ces mouettes sont les vidangeurs de la région, et remplissent, là-bas, le rôle que les corbeaux remplissent chez nous. Parmi les chefs-d'œuvre de la belle collection de M. Ponting, se trouve une série de films illustrant les mœurs des pingouins. Ces pingouins ont une physionomie à la fois humaine et grotesque qui les rend particulièrement intéressants. On les a souvent comparés à des messieurs en habit noir et gilet blanc. Mais leur taille et leur démarche suggèrent plutôt l'enfant , ces gros petits enfants des campagnes qui courent lourdement par les sentiers en se dandinant de droite et de gauche, affublés d'une culotte trop large, pendant trop bas. La nature a dû créer le pingouin dans un accès d'humour. Il joint à cette démarche baroque et affairée, un œil étrangement expressif encerclé de lunettes d'un plumage jaune-clair, et deux ailerons atrophiés dont il bat l'air désespérément sans aucun résultat, comme s'il avait des bras trop courts dans des manches trop longues. M. Ponting a parfaitement pénétré le caractère grotesque et pacifique de ces étranges oiseaux. Il nous montre le jeune mâle-prét endant déposant, aux pieds de sa future, une série de petites pierres, pour l'inviter à bâtir son nid. C'est la manière, paraît-il, dont ces jeunes messieurs, en toilette de bal, font la cour 879

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Cet article est une édition du titre La Belgique maritime et coloniale appartenant à la catégorie Financieel-economische pers, parue à Bruxelles du 1905 au 1921.

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