La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 31 Octobre. La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/tq5r786z9n/
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1ère Année.—No. 23 Dimanche, 31 Octobre 1915 La Belgime Domelle ABONNEMENTS Continent. 1 an 15 fr. 6 mois 10 fr. 3 mois 5 fr. en s'abonne: 43, CHANCERY LANE, LONDRES, W.C. Tout ce qui concerne la Direction ou la Rédaction doit être adressé au Directeur. Téléphone : Holborn 212. V— " Plutôt mourir de franche volonté Que du Pays perdre la Liberté Le Numéro Hebdomadaire: Royaume-Uni, 2 Pence; Continent, 20 Centimes (Belgique, 10 Centimes). Registerea ai the G.P. O. as a ncwspaper. ABONNEMENTS: Royaume-Uni, 1 an. 12 sh, 6 mois 8 sh. 3 mois 4 sh. On s'abonne: 43, CHANCERY LANE, LONDRES, W.C Tout ce qui concerne l'Administration ou let Annonces dot être adressé à l'Administrateur. Téléphone : Holborn 212. Le Martyre d'une infirmière anglaise Miss Edith Cavell ( x ), qui a été exécutée —lire : assassinée— par les Allemands à Bruxelles. Cette héroïque infirmière avait été surnommée "la Florence Nightingale de Bruxelles." On la voit ici entourée d'élèves-ambulancières, dans l'établissement qu'elle dirigeait avec un dévouement inlassable. Guerre et faillite Est-il étonnant que, dans la hâte;de|,voir la fin de I cette horrible guerre, beaucoup de gens prennent ! leurs désirs pour des réalités ? Que de fois nous a-t-on annoncé que l'Allemagne entamait ses dernières j réserves, consommait ses derniers vivres, dépensait ses derniers marks ! L'argument de la faillite est un de ceux qui ont été produits et réproduits avec le plus d'insistance. Les | réminiscences classiques aidant, on s'est persuadé ! que la "hideuse banqueroute" était le plus grand des fléaux et gue, pour s'y dérober, l'Allemagne se soumettrait au besoin à la défaite. L'ennemi marche à grands pas vers la banqueroute, c'est plus que probable ; mais il semble tout aussi certain que cette perspective n'entravera pas sérieusement ses opérations militaires. Un Etat peut parfaitement se ruiner et continuer néanmoins les hostilités. Si la banqueroute suppose l'épuisement financier du gouvernement, elle n'implique pas celui du pays tout entier. L'Allemagne—le peuple alle-i m and—possède toutes les ressources financières j voulues pour prolonger la guerre pendant des mois encore et peut-être durant des années. La difficulté de se procurer chez lui des matières indispensables jointe à l'impossibilité de les importer de l'étranger contre remboursement en or, est le seul obstacle qui pourrait paralyser l'action de ses armées. Tant que cette double éventualité ne se produit pas, l'ennemi peut envisager sa situation financière avec un calme relatif. Sans doute, ne pour-ra-t-il après la guerre faire face à ses engagements ; mais ses citoyens ou bien ne voient pas ce danger, ou bien l'estiment moindre que le désastre qu'entraînerait une défaite. Les Allemands se partagent actuellement en deux catégories : la majorité garde une foi absolue dans la victoire finale, une minorité —qui est en même temps la portion la plus instruite du peuple—est revenue de ses premières illusions et escompte tout au plus une paix " honorable." Les uns et les autres, pour des motifs divers, souscriront généreusement à tous les appels de fonds que leur adressera le gouvernement. Ceux qui croient encore à la victoire définitive de : la Prusse espèrent, en retour de leurs sacrifices pro-j visoires,rde grosses indemnités de guerre, la conquête de territoires d'une richesse exceptionnelle, des traités douaniers assurant au commerce allemand un essor prodigieux et un développement que la plus brillante organisation ne pourrait lui donner en temps ! de paix. L'Allemagne évidemment a soin d'entretenir ! les illusions de son peuple. Peut-etre est-ce une des raisons pour lesquelles, dans sa récente campagne en [ avcur de la paix, à côté de déclarations qui avaient tout l'air d'un aveu de la défaite et même d'un cri de grâce, elle prodiguait les affirmations tranchantes [ >bravaches sur son absolue confiance dans la vic toire finale. A supposer d'ailleurs que ces convictions fléchissent et que les enthousiastes d'hier retirent leur crédit au gouvernement, il resterait à ce dernier un autre moyen—plus dangereux, il est vrai— de dénouer le cordon des bourses privées : ce serait de réclamer d'autorité, par exemple par voie de contributions de guerre, les fonds que les citoyens ne voudraient plus lui accorder spontanément. Les Allemands dont la confiance est ébranlée, seront peut-être, si paradoxal que cela paraisse, les plus acharnés à soutenir le Gouvernement de toutes leurs ressources financières. La guerre actuelle n'est pas une guerre comme les autres : l'Allemagne a substitué la lutte des peuples à la lutte des armées. Elle l'a fait avec une barbarie inouïe et avec un mépris complet des conventions internationales. Le cours des hostilités a en outre dévoilé l'étendue et le danger de sa sournoise pénétration économique : ses commis-voyageurs qui cumulaient cette profession avec celle d'espion, ont partout préparé la voie à ses généraux. Enfin la mégalomanie caractéristique de la mentalité boche a justement effrayé ses voisins ; et, parmi les ennemis coalisés contre elle, il n'en est pas un seul qui ne lui refuse les conditions de paix qu'il accorderait à tout autre adversaire moins dangereux, moins barbare et moins déloyal. La guerre, en mettant à nu les sentiments d'un chacun, a appris aux Alliés combien peu comptaient en ce pauvre monde les conventions et les scrupules internationaux, s'ils n'étaient appuyés de rigoureuses sanctions économiques. Et celles-ci, ils sont fermement décidés à les appliquer sans merci. Comme châtiment de ses crimes, l'Allemagne doit s'attendre précisément au contre-pied de ce qu'elle rêvait : aux mutilations territoriales, aux lourdes contributions de guerre, à des traités de commerce qui enrayeront à la fois son espionnage et sa concurrence déloyale. Evidemment, elle ne se résoudra à ces humilations qu'à toute extrémité et ne ployera le genou que lorsqu'une main de fer la courbera jusqu'au sol. L'enjeu de la lutte est trop vital pour que ceux mêmes qui ne croient plus à la victoire complète, ne soient prêts à dépenser leur dernier "pfennig," tant qu'il restera une lueur d'espoir et la moindre chance d'échapper à l'irréparable désastre. Si l'Allemand se distingue par de monstrueux défauts, on lui doit cette justice que son patriotisme est tenace et dur comme du granit. Il faudra pour l'effriter, des victoires plus apparentes que celles que les Alliés ont remportées jusqu'à ce jour. Le spectre de la faillite ne fera tomber les armes des mains des soldats allemands, que quand tous leurs espoirs auront été successivement ruinés, quand ils ne pourront plus escompter ni la lassitude ou la désunion de leurs adversaires ni de nouvelles complications diplomatiques. La perspective de la banqueroute n'est pas par elle-même capable d'arrêter un peuple qui lutte pour son existence nationale et ce serait une illusion de compter l'épuisement financier du gouvernement allemand parmi les facteurs qui décideront de l'issue de cette guerre. La finance n'est ni le point faible, ni le £ point vulnérable de l'ennemi. La guerre ne finira que faute de combattants. L'immense étendue du front de bataille jointe à la diminution progressive des réserves ennemies nous permet à ce sujet des espérances dont l'échéance n'est pas lointaine. F.D.R. Le dernier crime f! _ I L'opinion britannique vient d'être fortement secouée par le récit abondamment détaillé d'un des plus récents crimes teutons : le martyre de la nurse anglaise Edith Cavell, exécutée à Bruxelles le 12 octobre, pour avoir facilité l'évasion de quelques compatriotes. De tels forfaits émeuvent profondément parce qu'ils sont emblématiques. Rien ne pouvait mieux mettre en lumière l'esprit de haine implacable et barbare qui anime les Allemands à l'endroit de tout ce qui est Anglais, que cet assassinat sournois et ténébreux d'une femme que son uniforme eût dû rendre sacrée, et qui naguère encore prodigua ses soins sans distinctions aux soldats d'Outre-Rhin comme à ceux des Alliés. Gott strafe England ! C'est le mot d'ordre. On ne pardonne pas à la nation anglaise d'avoir en épousant la cause du droit, en mettant sa force innombrable et multiforme au service de l'équité outragée, anéanti le rêve de domination européenne caressé par la horde pangermaniste. C'est Ipour s'être dressée devant les Huns, qu'Albion reçoit l'honneur de leur plus vigilant ressentiment.Aussi S'expliquent les raids des Zeppelins, le torpillage de la Lusitania, l'assassinat de Miss Cavell, comme les mauvais traitements spécialement réservés aux prisonniers anglais dans les camps d'Allemagne. Rien de tout cela n'était nécessaire, rien dans ces exploits j")v. jjuu v o.i L dàsQier 1*- muiiidic dVcuitcige aux armes du Kaiser. De tels actes dénotent une mentalité efffroyable parce qu'ils ont été mûris pour la sombre et basse, et exclusive joie de nuire, par des êtres qui les savaient sans excuse. Ils sont odieux parce qu'ils prennent pour victimes les plus faibles et les plus innocents. La guerre est la guerre, c'est entendu, et n'a rien de commun avec les aspirations de la morale sociale. Mais entre adversaires qui ont gardé quelques notions du respect de soi-même, il peut-encore régner une certaine morale tacite. Il y a des choses qu'Anglais, Français et Belges sont incapables de commettre, parce qu'ils ont le sens de ce que commande à chacun l'intime dignité humaine. Ils sont civilisés, ils ont en eux comme une vieille tradition d'honneur. De celà, les Huns ont dès le premier jour fait bonne litière. Ils ont, dès leur entrée en campagne, attesté la sauvagerie sans scrupule de la brute des cavernes, dans leurs exterminations méthodiques. Ils continuent, approfondissant tous les jours par une trouvaille nouvelle le fossé d'horreur qui les sépare désormais de l'humanité. Ils laissent à d'autres les sentiments chevaleresques. Impressionner, intimider comme les cannibales qui se couvrent la figure d'un masque grimmaçant, semer la terreur par le cynisme de la férocité, voilà la tactique de ce "surpeuple", qui s'annonçait comme le régénérateur du vieux monde. Les Anglais se rendent compte à présent, depuis qu'ils sont particulièrement touchés par la lumière des faits, de l'étiage moral d'un ennemi ainsi inspiré. Ils ont connu les hécatombes de femmes et d'enfants dans leurs eaux et sur leur sol même, et voici qu'une fille d'Angleterre succombe héroïquement à Bruxelles, parce que son courage tranquille a surexcité les bourreaux à la solde du Kaiser. Par la leçon de ces drames, ils comprendront mieux ce qu'a souffert notre malheureux pays. Que de massacres d'innocents, que de crimes à jamais inexprimables jalonnèrent à travers bourgs et villages la route de l'invasion ! C'est par milliers que sont tombés les non-combattants dans les ruines fumantes des vieilles demeures où la vie avait été si longtemps paisible. Peut-on s'en étonner, est-il encore un forfait invraisemblable, en présence de l'encyclopédique barbarie allemande ? Elle est savante, ingénieuse, raffinée, et se perfectionne de jour en jour. Dans le cas de Miss Cavell, on a vu comment des fourbes s'entendirent,—pour empêcher leur victime d'être sauvée,—à berner les ministres d'Amérique et d'Espagne. Ce fut une monstrueuse et sinistre comédie, dont le von Bissing qui opprime nos provinces ne manquera pas de retirer un lustre supplémentaire. .A lire le récit de cette tragédie, il semble qu'on soit replongé dans les temps mélodramatiques où le poignard, le poison et la lettre de cachet sévissaient sans merci, et où la félonie des tortionnaires mettait une volupté sadique à tromper les espoirs des innocents. C'est le dernier crime—ou plutôt le plus récent. Il reste à se demander ce qu'inventeront demain les champions de la "Kultur", pour parachever l'œuvre de honte et de sang qui les voue chaque jour davantage à l'exécration de la postérité. Croquis Londoniens Faubourg d'automne Bien loin du centre bruissant des affaires, c'est un des cinquante faubourgs faits de villas identiques dont les rangs coiffés de leurs chapeaux de tuiles rayonnent uutour d'un carrefour mercantile. La rue est déserte entre les cent petits jardins en avant-cour. Une auto, une voiture de livraison, une miss à vélo, deux promeneurs à tète nue, le facteur, le nettoyeur de la voirie qui enlève les feuilles mortes : voilà la vie restreinte de l'avenue en ce matin d'automne, dans ce quartier ou plane comme la torpeur d'un éternel dimanche. Là-bas, un train court au ras des toits, puis disparait au milieu des arbres vêtus d'or pâle. Point de bruit: l'impression d'une paix familiale enclose aux murailles des cottages riants derrière le rempart bien taillé de leurs plantes vertes. Le luxe d'une bordure de chrysanthèmes, la royauté de quelques roses attardées ou d'une sombre clématite fait une parure de bon accueil aux auvents hospitaliers. Les choses vous saluent avant que n'aient parlé les hôtes. Sur le trottoir asphalté s'entasse la litière des\jeuillts de platane. Entre les hauts nuages d'ouate blanche et grise, un soleil nébuleux diffuse une clarté convalescente. A quelques pas, la lignée des villas s'interrompt, et l'avenue se borde d'un grillage devant lequel des bancs invitent à la flânerie. C'est l'occasion d'une découverte. En cet endroit le paysage dévoile la vision d'un vallon de prairies et de bouquets d'arbres, coupé de routes blanches, jalonné d'avenue distantes qui jusqu'à la crête du coteau opposé alignent la vague immobile de leurs toits semblablememt découpés. C'est le calme dans la vague brume de l'heure placide. Le décor n'a pas l'air d'être éveillé. Dans le velours des prés, dés troupeaux de moutons sont comme des jouets abandonnés sur un tapis. Un petit bois, à quelque distance, déploie le rideau mordoré de ses frondaisons. Sur la colline, en face, s affirme dans la grisaille la vaste architecture d'un ancien palais d'exposition, avec ses halls, ses vitrages, ses campaniles. Et l'étrangetê de ce site composite, à la fois champêtre et citadin, et de cette atmosphère de quiétude assoupie' c'gs$/ ■ ' ; 'jjb penser à la mer. Il semble que ces qvmues/i conduisant à la plage ou viennent mourir sur tes galets, dans une plainte perpétuelle, les flots d'une marée apaisée, et que le palais d'en face soit un casino qui domine l'étendue sans limite des eaux vaguement étincelantes. La paix ambiante, c'est celle des cités balnéaires qui sont l'asile du loisir. Voici des femmes et des enfants qui sortent d'un jardin : dans leurs lainages de couleur, ils vont sans doute sur la dune voisine respirer l'air tonifiant du large. En ce pays insulaire, on a toujours l'impression que les nuées en voyage viennent de plus loin que les terres, et que la côte est constamment proche pour les fils de ce peuple dont l'orgueil est de régner sur les vagues. C'est ainsi qu'une nostalgie maritime s'accuse dans le visage des choses, [vivifie les sensibilités, élargit et pimente d'un attrait indéfini-sable le charme puissant et secret des belles heures automnales. Elle ajoute au prestige mélancolique du déclin le subtil sentiment de la plus vaste et de la plus fière des solitudes. Charles Delchevalerie. Les propos du grincheux JL I Cl Les dangers de l'éloquence —Pouvez-vous me dire, vous qui me lisez, sur quels fondements se base la prétention des gens qui parlent bien, à gouverner les peuples ? Qu'est-ce que l'éloquence a de commun avec la politique, la stratégie, l'économie sociale ? Vous n'allez pas prétendre que quiconque est éloquent possède nécessairement un génie universel. Il me serait trop facile de vous répondre que bien que peu de discours des grands orateurs ont été jugés dignes de nous être conservés. Et encore, la quantité d'idées, de pensées que contiennent ces morceaux d'éloquence n'est-elle pas bien considérable. Et si on abstrayait du fatras des belles paroles les ideès contenues dans les plus beaux discours des plus notoires orateurs contemporains, on serait étonné de la pauvreté du néant devant lequel on se trouverait. Remarquez d'ailleurs que la plupart des grands hommes dont s'enorgueillit l'humanité ne furent pas des hommes éloquents. Les grands penseurs et les grands philosophes, les savants et les inventeurs illustres, les poètes les plus inspirés furent presque, sans exception, de très piètres parleurs. Et ce n'est pas d'hier que date cette constatation que ce sont précisément les tonneaux les plus vides qui font le plus de bruit. Et cependant voici belle lurette que les peuples abusés suivent les beaux parleurs et ne veulent être guidés que par eux. Comme les fauves suivaient Orphée à la lyre divine, les foules suivent les parleurs aux gosiers mélodieux. Mais, hélas ! les parleurs ne sont pas des guides bien sûrs. L'histoire nous fournit d'innombrables exemples de leurs erreurs et des méfaits de l'éloquence. Les Athéniens étaient tous des gens fort éloquents et parmi eux le grand Périclès se distinguait tout particulièrement dans l'art des belles phrases. Périclès et les Athéniens n'en furent pas moins battus à plate couture par ces sombres

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Cet article est une édition du titre La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1915 au 1916.

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