La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 13 Juin. La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/p55db7x044/
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1ére Année.—No. 3 Dimanche, 13 Juin 1915 In Belgique novbelle Direction, Rédaction, Publicité: 43, Chancery Lane, London, W.C, Le Journal ne pouvant rep;ndre des manuscrits, prie les auteurs d'en garder copie. Les bureaux sont ouverts de 10£ à 12J et de 2\ à 5h., le Samedi excepté. — w Téléphoné: 212 Holborn. "Plutôt mourir de franche volonté Que du Pays perdre la Ltberte. Le Numéro Hebdomadaire: Royaume-uni, 1 Penny; Continent, 15 Centimes. Abonnements : Royaume-Uni, Cont nent. 1 an 8 sh. 10 fr. 6 mois 4 sh. 5 fr. 3 mois 2 sh. éd. 3 fr. On s'abonne aux Bureaux du Journal: 43, Chancery Lane, Londres, W.C La crise ministérielle belge prématurée Nous avons signalé l'article de l'Indépendance Belge, dans lequel ce journal déclarait que pour éviter les méfiances et préparer dans une paix morale relative les grands travaux qui devront être soumis à l'opinion publique dans l'avenir, la Belgique devrait posséder un gouvernement national." Nous nous demandions comment il serait répondu à cette suggestion. Nous pensions qu'un groupe de parlementaires formulerait à la suite de l'article de Y Indépendance Belge que nous estimions concerté, une demande de convocation du parlement... Cette intervention se produira-t-elle ? M. Carton de Wiart n'à, en tous cas, pas attendu que des parlementaires fassent leur,.... la déclaration de l'Indépendance Belge pour répondre à ce journal. ! Extrayons de cette réponse les passages exclusive ment politiques : " Je crois, pour ma part, que les hommes, les plus autorisés de nos trois grands partis nationaux, ont à l'égard les uns des autres la confiance absolue, que tous et chacun subordonnent leurs intérêts de partis aux intérêts suprêmes du Pays. Je crois que ma conviction est partagée par la presqu'unanimité de nos concitoyens. Et je crois, enfin, qu'eux, comme moi-, éprouvent un sentiment extrêmement pénible en voyant attaquer cette foi qu'ils ont embrassée avec joie et fierté. Sans doute, et vous avez raison de le dire, les partis reparaîtront après la guerre, les anciens ou d'autres ; mais jusqu'à ce que la Patrie soit définitivement sauvée, nous pouvons bien nous faire les uns aux autres l'honneur de croire que rien ne compte pour nous l que Son Salut." Cette réponse ne nous étonne pas. Elle était indiquée dans son essence. Certes, l'Angleterre a tout récemment substitué au précédent cabinet, un ministère national, mais l'Angleterre a le bonheur de régler ses affaires de politique intérieure chez elle ! Voyez-vous, line crise ministérielle belge, loin du I pays, de la population, à St. Adresse ? ! N'insistons pas sur le ridicule d'une telle idée. La Victoire par le Travail i" Si nous avions autant de munitions que lès Allemands en ont dépensées en Galicie, l'ennemi aurait déjà été chassé de France et nous aurions pénétré en Allemagne." C'est ainsi que s'est exprimé à Manchester, la semaine dernière, Lloyd George, le premier titulaire du nouveau Ministère des Munitions. — L'ennemi a pris quelques uns de nos canons qui avaient bombardé ses colonnes jusqu'au dernier obus. Ainsi parle le communiqué russe rendant compte de la chûte de Przemysl. — Il nous faut des obus et encore des obus pour submerger l'ennemi sous un déluge de fer et de feu. Il nous faut des canons et des canons pour augmenter la puissance foudroyante de notre artillerie, pour remplacer les pièces fatiguées par cette débauche de projectiles. " Ce n'est pas tant l'armée allemande qu'il nous faut user, que les industries militaires allemandes, fatalement destinées à manquer, avant les nôtres, de matière première et de moyens financiers. Ces phrases sont extraites d'un très intéressant article de M. Charles Humbert, sénateurde la Meuse. *** Certes, il a fallu du temps pour que les Alliés se I familiarisent avec les nouveaux procédés de combats inventés par les Teutons. Leur excuse, c'est qu'ils étaient essentiellement pacifiques et que, jusqu'au bout, il n'ont pas voulu croire à la possibilité d'un retour offensif de la vieille barbarie. Quel homme I civilisé aurait d'ailleurs pu supposer qu'il se trouverait quelqu'un, en ce siècle si fier de la douceur de ses mœurs, qui oserait froidement déchaîner sur le monde une catastrophe comparable à celle dont nous avons actuellement le triste spectacle ? Les Allemands eux, on l'a assez fepéfé, n'ont eu ; que cette préoccupation unique ; préparer le guerre, ■ s armer pour la conquête du monde. La guerre était le but suprême auquel travaillait tout le peuple. [ bes instituteurs dans les écoles, les savants dans leurs | laboratoires, les politiciens, les bureaucrates, tous I elaient attelés à la même tâche. Le bonheur du J peuple était le cadet de leurs soucis et l'enrichisse-I ment du pays lui-même ne les intéressait que pour I au^n.t qu'il contribuait à augmenter la force agressive. I * iais les Européens civilisés ne pouvaient admettre H <Tle quelqu'un se trouverait qui osât froidement I ec aucher ce formidable appareil. Les Allemands I e cessaient d'ailleurs d'affirmer que s'ils préparaient ainsi la guerre, ce n était que pour mieux garantir paix... Et puis leurs socialistes avaient inven l'Internationalisme ~ et dans tous les pays dém cratiques on croyait à la bonne foi de ces gens on était convaincu qu'en cas de besoin ils ne ma queraient pas de faire échec à toutes les velléit belliqueuses qui pourraient venir, non pas à l'Ei pereur qu'on considérait comme le grand ami la de pa de la paix armée, bien entendu !—mais à son tri remuant héritier. Hélas ! l'Europe a été odieusement trompée f à l'aurore du jour, enfin venu oû l'ambition ge manique se croyait prête pour la conquête < l'univers, les peuples que l'Allemagne avait décii de réduire à l'état de servitude furent complèteme: pris au dépourvu. Ils avaient pour eux leur courage, le souver d'un passé glorieux, la confiance dans la justice i leur cause. Mais allez donc avec cela au deva: des obus de 420 et des gaz asphyxiants.! Ils avaient aussi, heureusement, leur promptitui d'esprit, un magnifique don d'improvisation, le initiative. Surpris tout d'abord de voir l'ennei s'enterrer et vivre à la manière des taupes, ils eure tôt fait de l'imiter et ils ne tardèrent pas à le dépass dans l'art de construire des tranchées. Ils coi prirent ainsi que la vaillance et l'héroïsme, les grand vertus militaires des temps passés, ne sont plus qu'i luxe et que, dans la guerre moderne à l'allemanc tout le génie consiste à se cacher le mieux qu'on pe et à envoyer ensuite le plus loin possible la pl grande quantité possible de projectiles. Et les Alli se sont mis à l'oeuvre. Ils ont rapidement ég£ l'adversaire ; mais il s'agit de le dépasser. Et c'est cela qu'ils travaillent aujourd'hui avec une merve leuse ardeur. La besogne est rude. Songez donc qu'une no officielle de Pétrograde af&rme que lors de l'attaq des lignes du Dounaietz, les Allemands ont jeté s les Russes, en l'espace de quatre heures, 700,0 projectiles de tous calibres, représentant le charg ment de mille wagons et qu'une même quanti d'obus a,vait été préparée à pied d'oeuvre pour développement de l'offensive ! *' * * La guerre prend donc l'aspect d'une lutte entre 1 usines austro-allemandes et celles des pays allii C'est l'abondance et l'habileté de la main d'œuv qui décidera autant que la vaillance et le nomt des soldats, de la victoire définitive. Les perspectives, si l'on envisage la guerre sous c angle, sont toutes en faveur des pays alliés. Si production des usines allemandes et autrichienn est formidable, celle des usines anglaises, français et italiennes peut aisément, quand toutes les mesur seront prises, la dépasser rapidement. En outre! Alliés ont la possibilité d'avoir recours à l'aide d usines américaines et japonaises. Enfin, ils ont po eux la certitude d'avoir jusqu'à la fin, en grande abon ance, la matière première. Us peuvent à ce point vue, compter sur la production du monde entii alors que les empires du centre doivent se content de la production de leur sol et de celle, très restreir du Luxembourg et de la Belgique envahis. Ce n'est pas non plus la main d'oeuvre qui manque aux Alliés. Le tout est qu'ils sachent organis comme il convient le travail national. Cette orgai sation est devenue, en France comme en Angletelle souci principal des gouvernements. En France, la mobilisation avait quelque p désorganisé l'industrie. Mais, depuis quelque temj on renvoie à leurs usines les ouvriers et les ingénier sous les armes. On a compris que les services qu' pouvaient r,endre par leur travail sont plus efficat encore que ceux que rendait leur courage sur champs de bataille. Dans le Royaume-Uni, tous les efforts tende également à faire rendre leur maximum à toutes ! usines qui travaillent pour la guerre. On a p des mesures pour éviter désormais toutes les tentati\ de grève. Les "ouvriers comprennent bien l'imp< tance de leur rôle. Ils savent qu'ils sont les artisa indispensables de la victoire et ils ont enten l'éloquent appel que leur a adressé le Capitai Guest, membre du comité parlementaire de recru' ment et aide de camp du Maréchal French. — La ligne de soldats qui protège l'Angletei a dit notamment le Capitaine Guest, n'est qi 50 milles de sa "rive ; elle a supporté vaillamme toute une avalanche de poison, de balles et de mitrai et elle accomplit depuis 300 jours et 300 nuits, sa intervalles de repos, des exploits presque incroyabl Comme ouvriers de l'industrie, vous vous êtes me très supérieurs à tous autres en temps de paix. Vo n'allez certainement pas faire défaut maintenant ces braves ! Joyeusement, sans se plaindre, défendent vos foyers, vos femmes et vos filles au pi de leur propre vie. Je ne puis croire que vous vouliez pas participer, chacun dans votre métier, à sacrifice national. Dans la fabrication du mater de guerre, toute minute peut créer un autre obus être un moyen de sauver l'existence de plusieurs ces braves. Comment pourriez-vous, un seul instai penser aux courses, au football, au cricket, à c congés ou à des grèves, lorsque vos camarades font hacher pour vous ? la Ces paroles ne sont-elles pas comme un résumé té avant la lettre de l'admirable discours prononcé par o- M. Lloyd George à Manchester ? et Les voix les plus autorisées dans tous les pays q- alliés qui luttent pour la liberté et la justice contre és l'oppression et la barbarie proclament les mêmes 0 n- vérités. . n ix Au travail donc, ouvriers des pays alliés ! Vous g >p contribuerez à la victoire tout autant que les soldats g sur le champ de bataille. :t, Et que les ouvriers belges réfugiés en France et c r- et en Angleterre, s'il en est encore qui sont inoccupés, a Je se hâtent, eux aussi, de faire leur devoir. Ils doivent c lé contribuer à hâter la délivrance de la Patrie. Nos c rt braves soldats sur le front ont besoin de leur aide, s de l'aide de tous. _ . I ir La victoire est aux pays dont les usines produiront c le le plus. Cela signifie que la victoire des armées ^ it alliées est absolument certaine. s ïe ~ J ur j "I Le Premier Coup de r er Canon ; n- c es c m Vous en souvenez-vous, Liégeois ? Cela se passait r [e, le mardi 4 août, dans l'après-midi. Et, depuis, la j ut tragique musique ne s'est plus interrompue. t us II semble en vérité que jamais l'été ne fut plus ^ és radieux, que jamais la nature ne fut plus innocem- ■lé ment généreuse à étaler sa magnificence que durant i à les premiers jours de la guerre. , il- Ce mardi, l'heure initiale de l'immense cataclysme sonna sur un paysage dont la sérénité était la plus e te parfaite image du bonheur inoffensif. Certes, il y t re avait eu, par les routes du riant pays de Liège, des n ur préparatifs insolites. On avait vu passer des troupes. c 30 Dans les villages, les nôtres réquisitionnaient les d e- chevaux, les bestiaux, les véhicules, les fourrages. g té Mais il s'agissait, dans la pensée du grand nombre, t le : de simples précautions de sauvegarde. La vie sociale n'était pas encore suspendue. On voyait encore jaillir la fumée des cheminées d'usines, et courir le es panache blanc des trains, au loin, sur les railways n :s. que l'envahisseur n'avait pas asservis. ^ re Et puis, pensait-on qu'on pût attaquer un peuple P re qui n'avait fait de mal à personne, et qu'on pût avoir s la volonté de s'entretuer quand le pays des ancêtres, c et comme pour distraire l'agresseur et lui faire honte, h la s'était paré de toute sa splendeur ? Jamais la courbe p es des collines n'avait paru plus douce sous un ciel plus •• es léger, jamais les roses n'avaient jeté un plus vif éclat ^ es dans la paix des jardins, jamais, au bord de nos es rivières scintillantes, la masse des feuillées ne s'était es inclinée avec une grâce plus molle et plus charmante, ur Et tout à coup, dans ce calme vivant des choses f' d- loyales et confiantes, les coeurs des hommes se mirent j( de à battre à coups précipités. On venait d'entendre e ?r, une rumeur sourde et profonde, qui se répercute c er encore dans les mémoires. Le premier coup de canon p te ■ des forts avait retenti, le premier coup du canon de r la défense ! Il annonçait à tous que le pas des Huns | ra en armes avait souillé le sol de la Patrie. er Minute terrible et solennelle ! La violation d'un îi- pacte sacré marquait le début du duel à mort entre "e, la vieille civilisation et la nouvelle barbarie. Et dans cette lutte implacable, le destin assurait à nos pro- c eu vinces belgiques, douloureuses à travers les siècles, g )s, à la Cité ardente à qui son passé vaut de compter au p tjs nombre des patries classiques de la liberté, l'honneur c ils de subir le premier choc. ... c :es Premier coup de canon de la plus monstrueuse ^ les des guerres de l'Histoire ! Il galvanisa toutes les énergies en affirmant l'indomptable volonté de la j nt résistance. Il fut la réplique méprisante jetée à- !es l'Ogre qui avait, reniant ses serments, demandé à r ris passer par chez nous pour mieux surprendre ses £ -es adversaires. Il fut héroïque et téméraire comme e >r- tout ce qui doit sauver l'honneur au prix du bien r ns être, de la sécurité et peut-être de la vie. du Sur Liège qui s'exaltait en acclamant les cohortes c ne de volontaires, le coucher du soleil ne fut pas moins a :e- fastueux, et la voix grave du bronze ne troubla pas s les rondes d'oiseaux qui tournoyaient au dessus des c re coteaux. Là bas, vers Visé, aux rives de la Basse- l'à Meuse, et plus haut au long des vergers du Pays nt d'Aubel, la boucherie commençait avec l'invasion. Ile Premier coup de canon, signal du carnage néces- î ns saire pour conjurer les pires conséquences du grand 2S. crime patiemment organisé, de quelles horreurs, de n- quels deuils sans nombre, il devait être suivi jusqu'à us cette heure où nous sommes, et quels désastres s : à suivront encore avant qu'apparaisse, entre les nuées, c ils l'oiseau qui portera le rameau d'olivier ? La Camarde c ix passe, bondit, s'en donne à cœur joie, fauchant c ne les jeunes vies dans leur florissante espérance. Les s ce mères attendent que la rouge moisson soit terminée. ^ iel Cependant, aussi" longtemps que nous vivrons, nous et garderons dans l'oreille la sourde, l'émouvante, la de fière et vaillante rumeur du premier coup de canon ît, qui, dans la gloire de l'été pacifique, fut pour l'hu- a es manité surprise, l'avertissement du veilleur, l'appel * se de la sentinelle résolue à succomber pour la sauvegarde t européenne. I Plus d'hésitation ! Accomplissons tous notre devoir ! N'est-il pas saisissant de constater la magie pérée par le canon sur l'état d'esprit de ombre de nos compatriotes ? Oh ! je ne fais pas sulement allusion à l'élan sacré provoqué par le intiment de la conservation nationale. Dans cette irconstance, point ne fallut de propagande pour mener les Belges à faire leur devoir ! Non, je veux onstater surtout avec quelle promptitude l'état de hoses présent a assaini le raisonnement. Je me Duviens de l'époque fort lointaine où M. Georges ,orand qui vient d'achever avec quel succès la ampagne, qu'il a entamée en Italie dès le début des lOstilités, pour amener ce pays à entrer en lice, je me ouviens, dis-je, de l'époque où ce citoyen courageux t clairvoyant, commença sa propagande en faveur [e " la nation armée," le seul remède, pensait-il, à 1 débilité de notre système militaire et aussi à la lingrerie de notre pays pour nos moyens de défense. )uelle masse formidable de brochures répandues [ans le public pendant des années, que de conférences .onnées partout par le vaillant homme ! Faut-il appeler les innombrables articles de journaux écrits >ar M. Georges Lorand, en faveur de la même ques-îon ? L'insuccès du propagandiste dans l'opinion 'ublique et aussi dans les milieux militaires fut otoire. Parlait-on encore à la fin du XIXe siècle .'armée, d'invasion, de -massacre ? C'était l'âge ,'or moral combien confiant et périlleux, où par xemple, un brave conseiller, communal de Schaer-eek pouvait dire sans provoquer d'hilarité : "Je 'aime guère pour la décoration de nos voies publiques, ss représentations d'animaux au combat—(Il s'agissait e l'achat d'un groupe du sculpteur Léon Mignon) lorifiant par le prestige de l'art, la brutalité, le riomphe de la force, dans ce que celle-ci a de plus dieux." Les officiers accueillirent presque tous avec com-îisération, les suggestions de M. Georges Lorand. but le monde soldat pendant peu de temps our l'éducation militaire, puis après, quelques smaines, tous les ans, mais c'est une garde ivique générale cela ! Il vaut mieux avoir 150-000 ommes bien entraînés qu'une armée pareille. Le ropagandiste eut beau exposer, que le système de la nation armée " adopté par la Suisse admet-.iit une formation plus prolongée pour les roupes d'.artillerie et de cavalerie, et que organisation militaire suisse donnait des résultats )rt remarquables. On continua de sourire. Un :>ur cependant, le gouvernement belge consentit à nvoyer un officier pour suivre les manœuvres de ette fameuse armée suisse ! M. Lorand avait dû ien " tarabuster " le ministère pour obtenir ce ésultat ! On ne connût jamais quelles déductions î gouvernement tira des constatations faites par sort nvoyé.... On sait qu'il y a deux ou trois ans, Guillaume II assista, lui-aussi, aux manœuvres de la garde civique " helvétique... Sa " réserve." pru-ente vis à vis de la Suisse prouve que le foudre de uerre germanique reconnaît quelque valeur aux etits fils de Guillaume Tell, tous armés en prévision lu retour d'un nouveau Geisler. Après avoir fait bserver qu'une fois de plus la Suisse semble devoir chapper à la tourmente de destruction, constatons [ue, dans son récent discours sur l'avenir de la Belgique, M. Carton de Wiart faisait allusion à la Lécessité de l'octroi de frontières normales, pour ssurer la défense du pays, le ministre dit notamment ncore : " Et l'on a vu les conséquences de la faiblesse lumérique de notre armée." Aujourd'hui donc, peut-on dire, les circonstances nt rallié tous les bons citoyen au principe de la nation .rmée. Sans pensée aucune de reproche — elle erait inutile et cruelle — disons, que s'il y a vingt inq ans on avait écouté " l'amiral suisse " (ne dé-lomma-t-on pas ainsi ironiquement M. Lorand ?) le char de l'Etat voguerait " certainement encore en ileine eau belge ! * * * Mais, le discours de M. Carton de Wiart a fait ensation surtout parce qu'il a envisagé la consé-[uence de l'agrandissement du territoire belge. Le .istingué orateur a exposé, avec quelque pré-aution, ses vues qui sont, sans doute aussi celles de es collègues du gouvernement. Nous trouvons .ans un article du Temps ce qui parait être !a syn-hèse de cette partie du discours de M. Carton de Viait : " La Belgique nouvelle, appuyée sur des initiés éprouvées, devra pouvoir disposer de fron-ières facilitant l'organisation de ses forces mili-aires. C'est une des garanties de la paix future. Jne telle conception n'impliquerait aucun esprit de

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Cet article est une édition du titre La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1915 au 1916.

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