La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 15 Août. La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/hd7np1xq4w/
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1ère Année- -No. 12 Dimanche, 15 Août 1915 In Belgique Aonbelle ABONNEMENTS: Rovaum Uni. Continent 1 an 12 sh. 15 !r. Téléphone Holborn 212. 6 mois 8 sh. 10 fr. 3 mois 4 sh. 5 îr. On s'abonne : 43, CHANCERY LANE, LONDRES, W.C. .... j ■ Tout ce qui concerne la Direction ou la Rédaction doit Le NUmePO Hebdomadaire ! être adressé à Mr. HENRY WYERS, Directeur. y "Plutôt mourir de franche volonté Que du Pays perdre La Liberté.' Royaume-Uni, 2 Pence; Continent, 20 Centimes (Belgique, 10 Centimes). Rcgistered ai the G.P. 0. as a newspaper. Royaume Uni. Continent. 1 an 12 sh. 15 îr. 6 mois 8 sh. 10 fr. 3 mois 4 sh. 5 fr. On s'abonne: «3, CHANCERY LANE, LONDRES, W.C. tout cequi concerne l'Administration ou les Annonces doit être adressé à Mr. JEAN EVRARD, Administrateur. La duperie de la Paix On annonce que le pape se conformant, en apparence, aux exigences de sa mission, après avoir adressé aux belligérants un appel dont la nresse quotidienne a publié le texte, s'apprête à présider prochainement un consistoire en faveur de la paix. Tout en respectant strictement l'indispensable trêve des partis qui est la garantie de l'union défensive, tout en s'interdisant toute appréciation dans le domaine de la politique confessionnelle, il est bien permis de se demander, au point de vue général, si le geste pontifical est opportun. Certes, la paix est chose hautement désirable, et n'a pas cessé d'être le bien le plus cher aux yeux des hommes de bonne volonté. Mais si l'on voit maintenant les pacifistes les plus fervents demander que la guerre continue jusqu'à son résultat définitif, c'est que la paix n'a de valeur que dans la liberté, dans la stabilité, dans la justice. Toute paix autrement comprise est pire que la guerre momentanée. La paix dans laquelle nous pensions naguère nous complaire était précaire et soumise aux embûches. L'ex-p.érience a prouvé que l'esprit d'un passé r»"—— r — ~ M 1 — — r cruel, que l'on croyait suffisamment contenu == par l'effort civilisateur des démocraties, pouvait avoir de terribles retours offensifs. La paix nécessaire au monde de demain ne doit plus être assombrie par de telles menaces. Il nous faut la sécurité durable, la concorde dans la loyauté, l'entente dans une harmonie internationale basée sur la probité, sur le respect réciproque, sur la volonté de progrès sans arrière pensée de despotisme. Cette paix là, la seule possible, peut-elle, nous le demandons aux plus impartiaux, être conquise autrement que par les armes ? * * * Quelle utilité peut bien avoir en ce moment la bénévole tentative pontificale ? Qui parle de paix pour l'instant, en dehors du Vatican, et qui a intérêt à l'obtenir ? Qui parle de paix ? L'empereur allemand, les journaux allemands, et ceux qui à l'étranger estiment que l'heure pourrait être venue de s'entendre avec l'ennemi sont — à part quelques candides idéalistes — singulièrement suspects de sympathie germanophile. Guillaume II annonce à sa sœur que le drame touche à sa fin, et promet à son peuple, pour octobre, une paix qu'il pourrait, dit-il, faire conclure dès demain. Preuve que la guerre commence à peser dur et à coûter cher à l'Allemagne, qui, pourtant, est bien loin d'avoir réalisé ses espérances d'il y a un an. Les journaux d'Outre-Rhin envisagent les possibilités d'arrangement : ce n'est donc plus chose interdite et ces éventualités sont de nature 'à plaire à ceux qui lisent... Tels chefs socialistes allemands demandent qu'on en finisse -— et bien que l'autorité les ennuie encore un peu, on peut déduire de leur initiative qu'elle leur est inspirée, soit par les dirigeants qu'ils ont jusqu'ici si docilement servis, soit par l'opinion populaire qui les rend assez forts pour qu'ils puissent parler en son nom sans trop de danger... Une nation en proie à la congestion de la force matérielle et au délire mystique de la domination s'est longuement, sournoisement préparée à une agression formidable, qui devait étendre sa puissance dans des proportions démesurées. Dans l'aveuglement de sa folie, elle ne connaissait plus d'autres règles que la satisfaction de ses ambitions. Elle se croyait invincible et, quand le moment lui sembla venu, elle profita du premier prétexte pour se jeter comme un fauve embusqué sur ses rivales surprises. Il se trouve que des prouesses d'héroïsme inattendu ont assuré à ces dernières la possibilité de la résistance, mais l'assaillante, un an durant, garde encore tout le bénéfice de sa préparation criminelle. Néanmoins, comme il serait trop monstrueux qu'elle pût accomplir des miracles, le moment vient où elle sent que ses ressources diminuent, et que ceux qu'elle n'a pu écraser tout de suite vont devenir plus puissants qu'elle. A cette heure décisive où la chance va tourner, où l'Allemagne s'areboute'dans un suprême sursaut de violence et veut donner le change sur ce qui lui reste de faculté{nuisible, à l'instant où elle appelle sous les drapeaux les hommes de cinquante ans, où ses banquiers attirent l'attention des pouvoirs militaires sur la détresse financière du pays, le pape lance, de son côté, un appel à la paix. La réclamer maintenant, n'est ce pas plaider pour le fauve et faire les affaires de Caïn ? Et convient-il d'intervenir ainsi dans le procès avant le jugement ? Ecouter ce conseil, obéir à cette prière, n'est-ce pas soustraire le criminel au châtiment, et lui permettre de se préparer à récidiver plus commodément et plus intelligemment ? * ♦ * Certes, il est du ministère du chef de la Chrétienté de recommander aux hommes de jeter bas les armes et d'oublier leurs discordes dans une immense étreinte Le Sports de? Prince?... Allemand? Les "héros " allemands n'oublient pas les leurs. Tous, depuis le Kronprinz et son frère Joachim jusqu'au dernier des landstiirmer, collectionnent les souvenirs de leurs exploits. Le cliché représente, dans une gare belge, un train chargé du produit des pillages allemands. Les "héroïques" déménageurs, fiers de leur œuvre, prennent des poses avantageuses.-—Il y a sans doute des taches de sang sur les meubles volés. Mais cela n'effraye pas les ménagères allemandes. . . . évangélique. Mais il est dans son ministère aussi de faire triompher la justice, caution de la seule paix qui soit digne d'être désirée. La justice ne peut permettre d'arrêter les hostilités aussi longtemps que celui qui a fait tout le mal reste un danger pour ses victimes. On ne saurait assez le répéter, l'intérêt de la civilisation, pris dans son sens le plus'élevé, dans ce qu'il représente d'aspirations vers la concorde, est l'enjeu de la guerre actuelle. Ce que défendent les soldats des Alliés, ce pourquoi tant de héros ont succombé, c'est la cause même du Droit, c'est le trésor des plus .belles conquêtes, c'est^Ie patrimoine du progrès social. La coalition s'est faite dans la loyauté, au nom des plus nobles idées qui aient orienté l'effort humain. Faut-il que tout ce qui est en question, tout ce qui va être sauvé, par la plus héroïque énergie de sauvegarde qui ait uni les hommes depuis que la terre existe, soit compromis par une paix qui serait un traquenard ? Faut-il qu'une duperie sans précédent vienne aggraver des forfaits inoubliables, et rende inutiles des sacrifices surhumains ? Oserions-nous encore honorer nos morts après les avoir trahis par une acceptation dégradante ? Ils sont tombés pour la liberté européenne, les yeux remplis du mirage de la résurrection des patries reconquises et assurées d'un destin désormais garanti contre les pièges de la Barbarie. Pouvons-nous admettre qu'ils se soient immolés pour un mensonge, et qui voudrait leur infliger cet outrage posthume ? Aussi bien, quand le Souverain Pontife lance son appel, on ne comprend pas comment, parlant au nom de la morale chrétienne, il peut traiter de la même façon, considérer comme égaux dans la lutte, ceux qui ont commis le crime et ceux qui se défendent. Il y a là un déséquilibre qui nous laisse stupéfaits, et dont les croyants seront peut-être particulièrement étonnés... On craint de voir dans cette anomalie une indulgence inexplicable. On est induit à penser qu'elle fournit un argument de singulière valeur à ceux qui prétendent que trop souvent l'Eglise a pris le parti du Césarisme, et réservé ses indulgences à ceux en qui s'incarnent les tyrannies du passé... La vérité, c'est, semble-t-il, un ministre anglais, M. Edward Carson, qui l'a formulée en un seul mot, dans un récent discours. Aussi longtemps, a-t-il dit, que la paix ne pourra être la chose sincère, loyale et sereine que les Alliés entendent réaliser, aussi longtemps qu'il ne pourront faire triompher une paix qui assurera dans la sécurité et dans la liberté la vie des Nations, le mot de paix sera immoral. Et sans doute tous les chrétiens qu'ont indigné les horreurs prodiguées par les soldats du Kaiser, tous les catholiques qui se souviennent, sont-ils de cet[avis... Dan? Tranchée? Ce cliché montre des soldats belges à l'oeuvre dans les tranchées. Au moyen du périscope ils surveillent l'ennem prêts à tirer dès qu'une tête se montre. Eux-mêmes sont parfaitement à l'abri derrière leur rempart de terri Ils n'ont pas besoin de se montrer, le périscope voit pour eux et grâce à un ingénieux dispositif nouveau, il peuvent se servir de leur fusil, sans s'exposer. Derrière le rideau de fer Ils ne voulaient pas la guerre, vraiment, les Allemands ! Leur Kaiser l'affirme et appelle son vieux Gott et sa conscience à témoin. Si ces gens, pendant quarante ans, n'ont vécu que pour préparer la guerre, s'ils ont accumulé les armes, militarisé tout un peuple, répandu sur le monde entier le réseau de leur espionnage, ce n'était qu'afin de mieux maintenir la paix... Après tout, qui sait si le Kaiser n'est pas sincère ? Peut-être bien ne voulait-il pas la guerre. Mais c'était à la condition que le monde se soumît à toutes ses volontés, acceptât tous ses ordres, se courbât sans discussion. Ah oui ! Si de cette façon, la " Pax Teutonica " avait été acceptée par l'Europe, le Kaiser eut certainement préféré ne pas recourir au sort des armes. Lorsque l'Allemagne pacifique s'est jetée sur la Belgique belliqueuse, elle était magnifiquement préparée. Elle avait tout prévu et, pour être certaine qu'il ne manquât pas un bouton de guêtre à ses Uhlans, elle avait remplacé les guêtres par des bottes. La belliqueuse Belgique, elle, manquait de boutons, de guêtres, de bottes et de beaucoup d'autres choses encore. ■ cl u.c ucautuup auuta Elle avait tout de même quelques canons allemands, quelques fusils allemands et quelques cartouches. Mais elle avait surtout le courage de ses soldats et la ferme volonté de tout le|peuple de vivre libre. A la France aussi, il manquait beaucoup de choses. Mais, elle aussi, elle avait des hommes résolus et le 75, ce petit jouet que les Allemands n'aiment pas beaucoup. Quant à l'Angleterre, il lui manquait bien davantage encore. En dehors de sa flotte, obligée de cesser de combattre faute de rencontrer des vaisseaux ennemis, elle n'avait guère que " la méprisable petite armée du Général French " dont le Kaiser ordonna l'extermination immédiate. Hélas ! Tous ces méchants réunis ont réussi à empêcher le Kaiser de faire son entrée solennelle à Paris, de faire sacrer le plus niais de ses fils Roi de France en la cathédrale de Reims, d'installer à Calais le canon " kolossal " qui devait bombarder Douvres, voire Londres. De la mer jusqu'à la Suisse, ils ont opposé à la ruée allemande un formidable mur de poitrines, de baïonnettes et de canons. Tous les efforts et toute la rage des Teutons sont venus se briser là. Les Allemands se trouvent en face d'un rideau de fer qu'ils ne peuvent écarter en aucun point et derrière lequel il se passe quelque chose-quelque chose qui inquiète singulièrement le Kaiser et qui commence à jeter l'épouvante parmi ceux de ses intellectuels chez qui l'esprit de système et] de généralisation n'a pas définitivement tué toute intelligence.Derrière le rideau, il y a la France, il y a l'Angleterre qui, après un instant de bousculade et de désarroi, se sont ressaisies, ont repris tout leur calme et tout leur sang-froid et, méthodiquement, sans fièvre, sans hâte dangereuse, préparent le formidable appareil de force qui doit venir à bout de l'ennemi. Ce que les Allemands avaient mis quarante ans à réaliser, tes Anglais et les Français le réaliseront en moins d'un an. Les vieilles usines et les usines toutes neuves, improvisées, travaillent avec une ardeur égale, jour et nuit, à produire des armes et des munitions. Les savants dans leurs laboratoires cherchent et trouvent des moyens inédits de détruire les bêtes malfaisantes. Les inventeurs mettent hâtivement au point d'ingénieuses mécaniques susceptibles de multiplier la puissance des armes. Quiconque est bon à quelque chose, travaille et les autres attendent et patientent. En Angleterre, la " misérable petite armée du Général French " est devenue une armée formidable qui inspire l'effroi à l'ennemi. Alors qu'au début elle se composait, en tout et pour tout, de moins de 200,000 hommes, elle compte aujourd'hui, après avoir eu environ 400,000 hommes mis hors de combat, plusieurs millions de combattants. L'armée française, elle aussi, malgré ses pertes, est aussi solide et plus nombreuse qu'au début de la guerre. Quant à notre petite armée belge, jamais elle ne fut aussi belle d'entrain et d'enthousiasme. Des volontaires, par milliers, ont comblé les vides de ses rangs. Magnifiquement entraînée par une année de campagne, elle attend avec une impatience fébrile que l'heure sonne. Les espions de l'ennemi qui ont réussi à passer de l'autre côté du rideau de fer et qui voient les peuples acharnés au grand œuvre, s'énervent et s'inquiètent. Les rapports, qu'ils réussissent à faire parvenir à leurs chefs, ne doivent pas précisément contribuer à faire régner la confiante à Berlin et à Vienne. C'est par là peut-être que s'explique le changement de langage du Kaiser. Il ne parle plus de conquérir le monde au pas de course, mais simplement de sauver l'honneur allemand — quelle association de mots ! -7-d'assurer la liberté de l'Allemagne, de maintenir la situation de l'Allemagne dans le monde. C'est cela

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Cet article est une édition du titre La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1915 au 1916.

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