La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 10 Octobre. La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/bn9x05zf0p/
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-t a ' ~ m ~ nn Dimanche, 10 Octobre 1915 In Belgique Donnelle abonnements;: ' Continent. 1 an 15 fr. 6 mois 10 îr. 3 mois 5 fr. On l'abonne: 43, CHANCERY LANE, LONDRES, W.C. Tout ce qui concerne la Direction ou la Rédaction doit être adressé au Directeur. m'i mn "Plutôt mourir de franche volonté Que du Pays perdre la Liberté Le Numéro Hebdomadaire: Royaume-Uni, 2 Pence; Continent, 20 Centimes (Belgique, 10 Centimes). Registered at the G.P. 0. as a newspaper. abonnements: Royaum Uni, 1 an. 12 sh. 6 mois 8 sh. 3 mois 4 sh. On s'abonne: 43, CHANCERY LANE, LONDRES, W.C. Tout ce qui concerne l'Administration ou les Annonces doit être adressé à l'Administrateur. Téléphone : Holborn 212. Ferdinand, le Kaiser-Judas de Bulqarie Ces [deux photographies représentent le Tsar Ferdinand de Bulgarie—que son astuce et sa fourberie ont fait surnommer le Mauvais Génie des Balkans—dans deux circonstances où il put donner la mesure de sa dupliciti. Ici, à la droite de l'ancien Président Fallières, il l'assure peut être de son inaltérable dévouement à la France, tandis que là, il prépare vraisemblablement avec le Kaiser son fameux coup de traitrise à l'égard des Russes. Neutralité et justice internationale Les Alliés combattent pour la civilisation ; l'Allemagne vise à l'hégémonie mondiale et, par son rêve de domination universelle, menace également toutes les nations, grandes ou petites.' L'immense majorité des neutres s'empresse de le reconnaître... mais poui réaffirmer de plus belle sa neutralité ! L'Allemagne massacre et torture un petit peuple par cet attentat elle foule aux pieds le principe mê"i< qui consacre et garantit l'indépendance de tous le; Etats. Ce crime ne provoque aucune protestatioi: officielle. Quelques poètes célèbrent l'héroïsme de la victime, les âmes droites s'apitoient sur son martyre, les cœurs généreux multiplient leurs témoignages .de sympathie. Jamais les peuples n'ont jeté autant de fleurs sur la victime qu'on égorgeait ; mais aucun ne s'est jeté entre elle et son bourreau ; en dehors de; belligérants, aucune puissance n'a osé s'insurger, ne fût-ce qu'en paroles, contre ce qui était à la fois une iniquité flagrante et une menace indirecte pour tou: les Etats. La guerre actuelle regorge d'horreurs ; mais cette faillite de la justice et du droit international n'est-elle pas la plus douloureuse de toutes les constatations ? Quand plusieurs peuples sont en guerre, les neutre; ont, d'après les conventions internationales, er théorie le droit et pratiquement l'obligation de favoriser également la bonne et la mauvaise cause La conscience des particuliers se soulagera par quelques déclarations platoniques mais, comme l'argenl n'a pas d'odeur, les scrupules ne tiendront pas devant la tentation du Business as Usual. Les neutres ont mesuré depuis longtemps toutes les horreurs et l'injustice de l'invasion allemande ; ils lui permettent néanmoins, par l'importation de vivres et de munitions, de prolonger la lutte. Si, dès le début des hostilités, le coton avait été déclaré contrebande absolue de guerre, l'Allemagne serait depuis-longtemps à bout de ressources, on aurait sauvé des millions de vies humaines, assuré le triomphe immédiat de la justice et restreint, dans des proportions ^appréciables, la plus horrible catastrophe que le monde ait jamais connue. Mais il y avait une difficulté politique ou diplomatique à déclarer le coton contrebande de guerre. En d'autres termes, le Massacre a continué impitoyablement, parce qu'un état neutre, d'ailleurs .parfaitement conscient du crime de l'Allemagne, tenait à lui fournir à prix d'or la Matière première de ce crime. Les nations n'ont pas compris que la neutralité entre le droit et la violation du droit ressemble S|ngulièrement à la complicité du silence ou de l'abstention devant un crime qu'on a le pouvoir d'enrayer. Jjien plus, fournir à un injuste aggresseur les moyens •je soutenir son attaque, c'est mettre entre les mains ™ 1 assassin le poignard dont il va frapper sa victime. |-es conventions nationales n'y changent rien du tout : passer des munitions aux belligérants est un jete moral ou immoral, suivant qu'il contribue au nornphe de la justice ou de l'injustice. Tant pis P°ur la neutralité, si elle impose des obligations con-'aires ; elle est en ce cas elle-même une monstruosité, yuand un peuple défend dans une cause juste sa Vle et son existence nationale, ne semble-t-il pas qu'-aucune nation ne puisse, sous peine d'abdiquer son Ij'opre droit à l'indépendance, collaborer de près ou ! ,e-ii°m, au cr'me ni même garder un silence qui équi-. e à une approbation ? Outre les intérêts supé-,euis de la justice, l'impérieuse voix de la conservait11 Personnelle devrait lui interdire cette conduite. ar' quel droit une nation qui a aidé un injuste ai f16SSeur a ^ou'er aux pieds l'indépendance d'un ' 11 e peuple, protesterait-il contre pareille attaque, le jour où elle en serait elle-même victime. Il ne lui resterait plus qu'à subir la loi que est son propre ouvrage. Ce sera la honte de cette guerre que le spectacle donné au monde par les pays neutres. Les uns, tout en compatissant aux souffrances des faibles, ont favorisé également la justice et l'injustice ; d'une main, ils ont bandé les plaies de la victime, de l'autre, ils passaient au meurtrier l'arme qui devait élargir la première blessure ou en infliger de nouvelles. D'autres pays, à la veille d'intervenir, semblent écouter de quel côté le vent souffle et être prêts à jeter leurs forces dans le plateau qui fera pencher la balance . " Pas de sentimentalité ! de la politique pratique ! " c'est le mot d'ordre, comme si ce qu'il y a de plus pratique au monde, c'était les odieux calculs d'un étroit opportunisme et non pas le maintien des principes qui sauvegardent l'existence des peuples et garantissent les progrès futurs de la civilisation. Il serait injuste de jeter la pierre aux neutres, sans > interroger notre propre conscience. Qu'aurions-nous fait à leur place ? le grand coupable, est-ce bien eux ? n'est-ce pas plutôt la conception que nous ; nous faisions tous de la neutralité ? et n'a-t-il pas fallu les horreurs de cette guerre mondiale pour nous dessiller les yeux et nous faire toucher du doigt l'injustice d'une organisation internationale où quelques peuples ont à défendre seuls contre un injuste aggresseur la civilisation européenne et doivent encore > tolérer, pendant qu'ils versent leur sang, la collaboration avec l'enneij^jk^eux dont ils défeneient pratiquement les droits. Dans le domaine privé, il suffit que quelques individus aient un intérêt commun pour qu'immédiatement ils se groupent et se coalisent en vue de le défendre. Que sont les nations elles-mêmes ? Sinon un vaste syndicat, la coalition des honnêtes gens qui assument la mission d'assurer l'ordre, la sécurité et la justice dans les relations entre les citoyens ? Le principe qui a présidé à la naissance des sociétés et des nations ne devrait-il pas créer sur une base élargie la coalition de tous les Etats en vue de défendre le droit de chacun d'eux de vivre et de se gouverner par lui-même ? Si la justice nationale assure le triomphe du droit dans les conflits entre particuliers, pourquoi une justice internationale n'assurerait-elle pas, par la coalition de tous les peuples, le triomphe du droit international dans les conflits entre les différents états ? Si l'on a supprimé l'anarchie privée, pourquoi tolére-t-on l'anarchie internationale ? Le nationalisme a été^ comme la plupart des théories en isme, à la fois une erreur et une vérité : une vérité en ce qu'il affirme le droit de chaque peuple à l'autonomie et à l'indépendance, une erreur en ce qu'il ignore pratiquement la solidarité entre les nations et la nécessité pour toutes et chacune d'elles de défendre collectivement les principes et les idées qui sont leur raison d'être et leur patrimoine commun. Ne serait-il pas temps de substituer à ce nationalisme étroit une théorie plus large, une théorie vraiment internationale qui sanctionnerait efficacement les droits de tous les peuples, en assurant à chacun d'eux l'appui de toute la collectivité contre tout : aggresseur injuste ? I AVIS IMPORTANT. Nous rappelons encore à nos estimés Lecteurs qu'ils ne doivent en aucun cas, payer " La Belgique Nouvelle " plus de : 2 pence dans le Royaume-Uni, 20 centimes en France et en Suisse, 10 cents en Hollande. Nous avons maintenu le prix de 10 centimes pour nos Lecteurs, résidant en Belgique noa occupée. 3La Belgique IRouvelle. Figures du Pays Maurice Lemonnier Un homme fort, au masque puissant, à l'abord, franc et sympathique, travailleur infatigable, d'une grande fermeté de caractère : tel est Maurice Lemonnier, échevin des travaux piiblics que les circonstances ont appelé aux fonctions de 'premier magistrat de la capitale belge. La tâche à remplir est dure autant qu'ingrate, mais fymurice Lemonnier. admirablement doué, est homme à :coir.plir pisqu'.iu bout nv.\ toute l'énergie ■ Mg: 1 nécessaires. A la mort de M. le Bourgmestre Demot, le premier échevin — Maurice Lemonnier — se vit confirmer le titre de " f. f." de bourgmestre ; mais celui que les événements actuels devaient élever à la direction des affaires communales et qui n'avait jamais considéré d'ailleurs que l'accomplissement de son devoir, dans ses fonctions d'échevin, reprit son poste aux travaux publics lorsque Adolphe Max fut nommé bourgmestre ■ le destin réunissait d'admirables forces de résistance pour notre chère ville de Bruxelles qui, une fois de plus dans l'Histoire, allait hélas ! connaître la rigueur des fatalités politiques ! Dès que l'héroïque bourgmestre Max eût été arraché à sa chère capitale par les tortionnaires (udesques, çe fut Maurice Lemonnier qui lutta contre eux, à la tête de ses fidèles compagnons. On sait que plusieurs gouverneurs allemands se sont succét} à BruMlles, tous aussi implacables : von Lutwig cependant se signala par sa brutalité et son insatiabilité. Les réquisitions pleuvaient sous son règne (!) — Mais, objectait Lemonnier, je ne puis vous fournir tout cela ! Nos ressources sont épuisées, vous le savez bien. — Tant pis, répondait l'autre; si mon ordre n'est pas exécuté, je vous ferai arrêter. Et c'est sous cette menace constante que, stoïquement, le bourgmestre de Bruxelles lutte pour ses administrés contre la rapacité de l'ogre allemand. Le jour anniversaire du " viol " de la capitale belge, le 20 août dernier, Maurice Lemonnier avait évoqué ce douloureux souvenir en une sorte de proclamation émouvante et pleine de dignité, absolument exempte, cependant, de tout caractère agressif. Insulte à l'armée allemande " clament aussitôt les maîtres de l'heure, et ce ■jour-là, Maurice Lemonnier n'échappe que par miracle à la déportation en Allemagne... Nous n'étonnerons personne en disant que les Allemands rendent de plus en plus pénible l'alimentation des usines communales en charbon, en huile, en matières premières quelconques et la capitale doit cependant être éclairée et chauffée ! D'autre part les œuvres des soupes et des restaurants populaires, créés parMaurice Lemonnier sont des services d'une utilité essentielle, mais d'une conduite accablante et il faut tout le dévouement, mis au service du grand bon sens du premier magistrat de Bruxelles pour en assurer l'organisation parfaite. On n'en sera que plus profondément touché encore d'apprendre le fraternel souci qu'éprouve Maurice Lemonnier pour le " glorieux absent." Récemment, obsédé par la pensée qu'Adolphe Max souffrait de l'insalubrité de sa détention à Glatz, il parvint, secondé dans sa courageuse démarche par la haute et bienvaillante intervention du , ministre d'Espagne à Bruxelles, à obtenir des autorités allemandes que le prisonnier fût transféré à Francfort, où, sur sa parole de ne pas prendre la fuite, notre vaillant bourgmestre jouit actuellement d'une liberté relative. Nous venons de donner un aperçu de l'œuvre accomplie jusqu'à présent par Maurice Lemonnier, et de la valeur de ce magistrat prédestiné aux dévouements. Fils d'un ancien fonctionnaire de haut mérite — l'obligeant et populaire percepteur général des postes de Bruxelles — Maurice Lemonnier avocat, ingénieur, administrateur de premier plan, député de Bruxelles depuis de longues années, semble très ^désigné, de l'avis de beaucoup de nos concitoyens, pour occuper après la guerre, un poste de ministre dans la constitution probable d'un ministère d'union : ce ne serait que le couronnement mérité d'une vie de dévouement, d'abnégation et de travail. Enfin n'oublions pas, avant de clore ces notes hâtives et forcément écourtées, de rappeler qu'un de ses frères, M. Alfred Lemonnier, est le directeur de /'Indépendance Belge, le vaillant journal quotidien dont la publication à Londres est si appréciée par tous les Belges qui lui i doivent des heures de réconfort et de puissant soutien moral. Les Lemonnier doivent être comptés parmi les meilleurs enfants de la Belgique. La Victoire L'impression en Belgique [„-■ > «ir<?,des Alliés a produit sans doute une énor; seiKSitl '.,i a réiranger; eïi iiohatSi«, en Aiigietenc," France, chez tous nos amis et même, et surtout peut-êt chez tous nos ennemis, ccmme le fait très justeme observer notre excellent confrère les Nouvelles. Mais en Belgique !.... On s'imaginerait difficilement à l'extérieur l'émoi da lequel nous vivons depuis quatre jours. Car nous save tout, vous le pensez bien. On n'arrête pas les nouvel quand elles ont un tel retentissement. Elles volent s l'aile du temps. Elles imprègnent l'atmosphère, el sont dans l'air que l'on respire autant que dans spectacles que l'on voit et les bruits que l'on entend. C'est jeudi que les bombardements ont commen Tout de suite, croyez-moi, nous avons eu de série pressentiments. Comme on voyait que cela durait comme toujours nous interprétons ic.i les événemei en notre faveur, on s'est dit ; " c'est peut être le gra branle-bas qui commence." Vendredi et samedi, comi les canonnades continuaient avec une intensité redoubl on s'exclamait partout : " Cette fois, ça y est ! Ne sommes sauvés " ! H Et l'on ne s'abordait plus q pour commenter la grande nouvelle. Ce qui n'a pas peu contribué non plus à nous doni tout de suite le sens vrai des événements, ce sont < petits papiers lancés le dimanche ig septembre, a p: fusion sur Bruxelles par un aviateur allié. Ces papi< comme vous l'avez dit, étaient des encouragements, nous invitaient à la confiance et à la patience en ne annonçant que " la délivrance était proche." Dès lo pour des gens aussi sûrs que nous de la parole de lei amis, comment douter dès que nous entendions le canoi Nous nous sommes dit immédiatement : " Voilà, nôtres sont gens loyaux et honnêtes ; les moind: " chiffons de papiers " venant d'eux ont la valeur c traités les plus solennels. Us tiennent ce qu'ils c promis : la justice est en marche " ! A propos de cet aviateur ami qui est venu au-dess de Bruxelles, je demande à ouvrir une parenthèse pc vous conter une bonne zwanze dont les Boches ont été nouveau la victime. Vous savez que l'aviateur av< lancé avec ses petits papiers des drapelets aux coulei alliées et des journaux français. Les Allemant furieux, mais là furieux comme vous ne vous figurez p qu'on puisse l'être, avaient fait des recherches min tieuses, mis tous leurs limiers en branle pour retrou-v journaux et circulaires. Quantité de gens fure visités sans aucune raison. Il suffisait que vous regardi un soldat de travers ou que vous avez un certain air i rire pour que l'on vous fouillât séance tenante des pieds la tête. Vous vous doutez bien déjà de ce que l'on < abusa. Il y eut quelques arrestations qui, pour plupart, ne furent pas maintenues. Mais, dans la semaine, des lettres anonymes arrivère à la Kommandature pour dévoiler que l'on cachait d tas de journaux dans les maisons de 1? rue Haut cette rue maudite qui, depuis le 4 août, est devenue, l'on peut ainsi dire, la bête noire des Bochcs. Et voilà comme quoi, samedi dernier, une nuée ( soldats s'abattit tout à coup sur la rue Haute, qui f barrée aux deux bouts, où personne ne put^plus entre dont personne ne put plus sortir. Toutes les maisons < furent visitées de haut en bas, tous les habitants furei soigneusement fouillés. Il y eut là des scènes inénarrable on se " paya," la tête des Boches copieusement. Ceux-passèrent toute la journée dans la rue où ils ne déco vrirent d'ailleurs que des journaux d'avant la guerr Cela ne les empêcha pas d'opérer quelques arrestatioi arbitraires pour sauver la face. Je fermerai la parenthèse en disant que cet incident : beaucoup de bruit, mais s'oublia vite cependant. I grosse voix du canon que sur les dunes du Parc de £ Gilles par exemple, on entendait rouler sans discontinue nous rappeia à la réalité.

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Cet article est une édition du titre La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1915 au 1916.

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