La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 29 Août. La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant. Accès à 16 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/7w6736n58t/
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1éte Anné e.—No. La Belgique Aouuelle I ABONNEMENTS: Royaume-Uni. Continent 1 an 12 sh. 15 fr. 6 mois 8 sh. 10 fr. 3 mois 4 sh. 5 fr. On t'abonne : 43, CHANCERY LANE, LONDRES, W. Tout ce qui concerne la Direction ou la Rédaction d( être adressé à Mr. HENRY WYERS, Directeur. Téléphone : Holborn 212. "Plutôt mourir de franche volonté Que du Pays perdre la Liberté.''1 Le Numéro Hebdomadaire: Royaume Uni, 2 Pence; Continent, 20 Centimes (Belgique, 10 Centime Reaisteredat the G.P.O. as a nemsvaoer. ABONNEMENTS: Royaume-Uni, Continent. 1 an 12 sh. 15 fr. 6 mois 8 sh. 10 fr. 3 mois 4 sh. 5 fr. On s'abonne: 43, CHANCERY LANE, LONDRES, W.C. ) • Tout ce qui concerne l'Administration ou les Annonces doit être adressé à La nouvelle artillerie belge La voici à l'exercice, dans un joli paysage du littoral que tous les Belges reconnaîtront non sans émotion... Confiance Il y a quelques jours, Jules Destrée, admirable professeur d'enthousiasme, donnait à ses auditeurs de l'Hôtel Cécil une précieuse leçon de confiance. La confiance et la patience sont les armes les plus nécessaires à l'heure qu'il est, elles sont le pain et le sel qui doivent alimenter notre vie désorbitée. Et, bien qu'il faille nous mettre dans la tête que la guerre n'a pas seulement pour but le rapatriement de deux ou trois cent mille réfugiés dans une Belgique plus ou moins libérée, si l'impatience est dans une large mesure compréhensible, il semble plus malaisé de justifier, au point où nous en sommes, la perte de la confiance. Il y a, à ce point de vue, un rapprochement à faire, sur lequel on n'a peut-être pas encore suffisamment insisté. Il s'agit de comparer un instant la confiance que nous avions il y a un an avec celle qu'il nous est possible d'avoir aujourd'hui. Le parallèle mérite certes d'être tenté. Lorsqu'on se reporte au début du fatal mois d'Août 1914, et qu'on envisage la situation de l'Europe surprise par l'agression germanique, ce qui paraît rétrospectivement difficile à admettre, c'est que nous ayons pu être soutenus par la certitude immédiate du triomphe final des Alliés. Tel fut le cas cependant. Il y avait évidemment beaucoup d'ignorance dans la confiance du grand nombre. Après un an de guerre, en voyant de quelle puissance l'Allemagne a disposé, nous pouvons juger plus exactement les raisons qu'elle avait de se croire irrésistible dans l'attaque brusquée dont elle avait fait son plan de conquête européenne. La Belgique n'avait qu'un rempart infime à opposer à la ruée. La France n'était pas prête. L'Angleterre ne pouvait jeter sur le continent que le faible contingent de son armée régulière d'an-tan. La Russie mobilisait avec lenteur. Cependant, les Teutons formidablement préparés et approvisionnés, poussaient leur invasion rapide. Supposez qu'ils n'aient pas été retenus chez nous, peut-être pouvaient-ils en hâte gagner Paris et l'investir, atteindre Calais d'autre part et menacer gravement l'Angleterre. Tout cela était possible avant que la Triple Entente fût à même de réaliser et d'organiser sa capacité de résistance. Sans doute eût-on résisté désespérément mais, à voir ce qu'on a dû sacrifier aux premiers bonds du monstre, on imagine à quels autres abandons il eût fallu consentir si son élan primordial n'avait été paralysé sur notre sol. C'est à considérer les événements de cette première année'que nous nous représenterons quelle fut l'étendue et la* gravité du péril que nous avons couru. Pourtant,J la confiance régna chez le grand nombre, dès les premiers jours. Confiance instinctive et sentimentale, à cette époque déjà lointaine, et qu'un froid raisonnement eût peut-être fait vaciller, si l'on avait eu la nette et complète vision des choses. Confiance aujourd'hui comme alors basée sur l'idéal impérissable que nous avions à défendre, mais fortifiée désormais par la rigueur de la logique, et l'enseignement des circonstances. A l'heure actuelle, on peut dire aux pessimistes qu'ils retardent, et que s'ils ont pu jadis se croire autorisés à douter du succès, ils n'ont plus aujourd'hui de motif de persister dans leur attitude. En insistant ils commettent une ineptie et un acte malfaisant. Et les Russes ? di^ez-vons. Les Russe? ont battu en retraite, c'est entendu. Les Français n'en ont-ils pas fait autant, il y a un an ? Les armées du Tsai ne sont pas plus anéanties que ne l'étaient, il y a un an, celles de la République. Sachons donc, dans l'immense bouleversement auquel nous assistons, voir un peu plus loin que l'incident du jour. Depuis un an, qui donc s'est le plus gravement épuisé ? C'est l'assaillant sans conteste. Est-ce que cette simpk constatation n'est pas l'approbation implicite de la méthode adoptée par les temporisateurs qu'inspire la sagesse de Joffre le Patient ? Celui ci a une première fois choisi son heure, et ce fut la victoire de la Marne Laissez le donc libre de la choisir une seconde fois Considérez qu'en ce moment la seule nation qui parle de paix et semble pressée de l'obtenir, c'est l'Allemagne. Cela n'est-il pas un bon signe ? Un seu monarque s'est cru obligé de promettre à son peuple la paix pour Octobre : c'est celui qui a déchaîne le guerre. Que fera son peuple en Novembre quand i verra que la promesse n'est pas réalisée ? Il ne se révoltera sans doute pas mais le peu qui lui reste de résistance morale ne va-t-il pas, devant la perspective des affres d'une campagne d'hiver et de ses résultat; plus que problématiques, s'effondrer tout d'un coup i N'est-il pas visible que cette perspective même motive en ce moment l'offensive acharnée et imprudent) contre la Russie ? Sachons attendre, et nous verron; des choses qui nous dédommageront... L'Allemagne n'est pas un peuple économe. Elle le prouve tous les jours depuis plus d'un an en prati quant en toute occasion le gaspillage de ses forces, qu'il s'agisse du capital humain ou du capital finan-eiçr l'ne telle prod'fïPUté conduit les mieux pourvu? à la disette. Cependant la Belgique a tenu bon, elle a par deux fois endigué l'avalanche. La France a émerveillé le monde par l'élan fougueux, puis par l'invincible et tranquille fermeté de sa résistance. L'Angleterre a, sur mer, annihilé tous les espoirs qu'avait pu former l'Ogre ; sur terre, elle a réalisé le miracle de susciter et d'organiser de magnifiques et nombreuses armées. La Russie a supporté le choc le plus meurtrier en infligeant à l'ennemi des pertes colossales, et ses reculs équivalent peut-être à des victoires si l'on songe au piège qu'à la faveur de la saison propice et des renforts prochains ils constituent pour les troupes épuisées du Kaiser. Il y a huit jours, sa flotte infligeait à Riga aux forces navales allemandes un désastre qui représente certes le succès le plus mémorable que les Alliés aient jusqu'ici remporté sur les eaux. Et voici que l'Italie s'est engagée dans la lutte et [ montre par une suite méthodique de gains notables la valeur de ses armes, voici que l'héroïque Serbie : rentre dans l'arène, et que l'incendie s'allume au profit : des Alliés, du Nord au Sud de la péninsule balkanique. ; La Roumanie s'oppose au passage des munitions teutonnes, Bulgarie et Turquie se préparent à se mesurer, le peuple grec acclame Venizelos l'interven-? tioniste, malgré Tino compromis par les télégrammes i échevelés de l'Impérial beau-frère. Hier la Turquie agonisante s'est attiré l'ultimatum de l'Italie qui va ; demain se trouver aux Dardanelles à côté de la France et de l'Angleterre. On prévoit pour un avenir très {Tous avons souvent raconté que notre héroïque roi aime à partager la rude existence de ses troupes. Cette photographie montre le Roi Albert près d'une tranchée, s'entretenant familièrement avec un groupe de soldats. proche le forcement des détroits. Ce sera l'approvisionnement illimité des Russes, l'échec fatal à l'influence, germanique, et le signal de l'offensive générale qui donnera le coup de grâce au " chien enragé de l'Europe." Et c'est quand tout cela se prépare et commence à s'accomplir que d'aucuns, hypnotisés par Varsovie, par Kovno, par Novo-Giorgievsk, croient le moment venu d'être pessimistes ! Le pessimisme serait maintenant démodé chez nous s'il y avait jamais été possible. Il n'y fut point en honneur chez les esprits courageux parce qu'ils se sentaient soutenus, à l'heure qui semblait désespérée, par le sentiment de la plus juste et de la plus noble des causes. Mais il pourrait bien devenir à la mode au delà du Rhin, car il n'est pas possible que tout le monde y soit également aveugle. La preuve qu'on commence à y prendre une plus exacte notion des choses, c'est qu'on n'y parle plus aujourd'hui, après avoir rêvé la conquête du monde, que d'obtenir une " paix honorable." A la vérité, dans ce moment où la consternation devient visible malgré les apparents succès de l'Est, une bande de professors surexcités lance un manifeste qui dicte à l'Europe ses conditions et prévoit à quelle sauce chacun des Alliés sera dévoré. Cela aussi est fort opportun, pour le cas où quelque civilisé naïf s'apitoierait sur la mésaventure des Huns et serait enclin à croire que la guerre leur a appris quelque chose et que, vaincus à demi, ils renonceraient à leurs illusions dominatrices. Confiance ! L'adversaire commun se fatigue et s'épuise tous les jours davantage pour essayer d'en imposer plus longtemps, sans espoir de pouvoir indéfiniment réparer ses forces décroissantes. Par-contre, les Alliés aguerris sont, comme un athlète à l'entraînement, mieux " en forme " de jour en jour. L'heure approche où le Kaiser et son peuple halluciné sauront ce qu'il en coûte d'avoir aussi criminellement] détruit la sécurité du monde, d'avoir semé tant de deuils et de ruines, d'avoir aussi cyniquement anéanti, pour les profits de leur ambition, le Droit qu'a chacun de façonner dans la paix sa destinée la- L'heure du Châtiment. Sous ce titre, notre confrère E. H. Savino (Simplice du Matin d'Anvers) nous envoie le remarquable article que voici : Ayez-vous remarqué comme ce mot " paix " réparait, fréquemment, depuis quelque temps, un peu partout, dans les déclarations des chefs d'Etat, des ministres, voire dans les journaux et dans les conversations privées ? Il y a trois mois encore, on ne l'eut pas employé sans une certaine gêne. Il éveillait l'attention et une attention soupçonneuse, rébarbative plus que bienveillante. C'est qu'il s'y rattachait une idée de pusillanimité, presque de trahison. Aujourd'hui encore, cette espèce de répulsion hautaine subsiste ; mais elle s'atténue. Il y a une nuance. Et de ce qu'on n'écarte plus le mot avec le même dédain, il semblerait que la chose ne fût plus aussi éloignée. Il en est de la paix en ce moment, comme du point lumineux que l'on aperçoit par intermittence à l'horizon d'un océan déchaîné et qui indique un phare. Parfois il se montre, parfois il disparait ; mais savoir qu'il est là, que tôt ou tard l'on y atteindra, réconforte toujours un peu. A part cela, pour continuer l'hyperbole, nous sommes encore au large et la tempête fait rage. Il se passera donc vraisemblablement du temps, hélas ! avant que la barque chargée des bonnes volontés ne puisse atterrir. Ce n'est pas que, pour exprimer cette opinion, nous partions de l'avis de ceux qui ne croient la paix possible que dictée par la Quadruplice à l'Allemagne terrassée, humiliée et repentante. Dès lors, d'après cette littérature, la guerre aura vécu, les peuples désarmeront et l'âge d'or renaîtra sur le monde. Ces théories sont fort séduisantes. Mais elles se rapprochent trop de celles qui nous ont conduits où nous en sommes, à nous laisser désarmés devant l'Allemagne, pour qu'on ne les accueille pas avec une certaine réserve, justement en prévision de l'avenir. Quant au retour de la paix, en le subordonnant à l'assujettissement complet des deux empires centraux aux volontés des puissances alliées, c'est à dire à leur anéantissement politique, il est clair qu'on le recule aux plus extrêmes limites des probabilités. Quarante quatre ans d'efforts en vue de parachever l'œuvre de 1870 et d'étendre son hégémonie, quarante quatre ans pendant lesquels chez elle, l'idée et l'éducation nationales, la science, l'industrie, les lettres et même l'art ont convergé vers la guerre ont fait de l'Allemagne une puissance formidable. Quand elle crut que c'eût été une faute que d'attendre davantage, d'accord avec l'Autriche sa complice, elle tomba sur les nations ses rivales et ses concurrentes qui, livrées à d'éternels conflits d'opinions ou trop confiantes dans la stabilité de l'équilibre européen, dans l'humanitarisme du siècle, étaient restées impréparées. Elle comptait sur cette brusque agression et sur son organisation de fer pour s'assurer des succès foudroyants.

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Cet article est une édition du titre La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1915 au 1916.

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