La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 19 Septembre. La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/qz22b8wq7r/
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1ere Année- No. 17 Dimanche, 19 Septembre 1915 La Belgique Nonuelle ABONNEMENTS: ^ Continent. 1 an 15 fr. 6 mois 10 fr. 3 mois 5 fr. s'abonne : 43, CHANCERY LANE, LONDRES, W.C. t ce qui concerne la Direction ou la Rédaction doit être adressé à Mr. HENRY WYERS, Directeur. Téléphone : Holborn 212. 44Plutôt mourir de franche volonté Que du Pays perdre la Liberté" Le Numéro Hebdomadaire: Royaume-Uni, 2 Pence; Continent, 20 Centimes (Belgique, 10 Centimes). Registered at the G.P. O. as a newspaper. Royaume-Uni, 1 an. 12 sh. 6 mois 8 sh. 3 mois 4 sh. On s'abonne: 43, CHANCERY LANE, LONDRES, W.C. Tout ce qui concerne l'Administration ou les Annonces doit être adressé à Mr. JEAN EVRARD, Administrateur. Téléphone : Holborn 212. Pour distraire ceux qui se battent pour nous Le "Mariage de Mlle Beulemans," au îront.—Notre excellent comique, Gustave Libeau, a donné une série de représentations au îront. Ces spectacles en plein air ont eu un énorme succès, et nos soldats convalescents, particulièrement, ont été heureux de retrouver là quelques moments de bonne gaieté et parfois aussi de douce émotion. Au ban des Nations Qu'un peuple, animé d'on ne sait quel naïf idéal de ■force brutale, veuille opprimer, voire asservir ses voisins et ses émules, cela est déjà difficilement concevable aux temps où nous sommes, car les leçons de l'histoire et le développement de l'esprit critique ont permis à tous ceux qui dirigent les hommes d'acquérir le sens des réalités. Mais que ce peuple voyant, après un an d'efforts surhumains, ses espérances à tout le moins compromises — d'autres diraient totalement déçues — jugeant qu'il va devoir, demain, rentrer, à titre de simple acteur — plus mortifié que les autres par les fatigues de la tragédie — dans cette société des nations qu'il avait pensé diriger selon les caprices de son bon plaisir, que ce peuple mette son suprême orgueil à défier toutes les lois humaines, à se rendre à jamais haïssable par son entêtement cynique dans la perpétration des cruautés les plus inutiles, voilà qui est plus surprenant encore et plus inexplicable. Tous les jours, le divorce s'accentue plus profondément entre les Barbares et les Civilisés. Chaque semaine rend le fossé plus large. Ce qui apparaît à l'évidence, si l'on envisage l'action des trois copains de la nouvelle Triplice — une Triplice d'où l'Italie, comprenant qu'il est dans son destin de défendre l'honneur latin, s'est évadée pour faire place à l'Ottoman— le plus féroce et le plus odieux depuis un an ce n'est certes pas le Turc. Sans doute il s'est offert comme on pouvait s'y attendre, quelques massacres d'Arméniens, histoire de sacrifier à une tradition de son fanatisme sanguinaire. Mais, sans doute parce qu'il est un adepte tout récent de la sacrosainte Kultur il ne peut prétendre à rivaliser, dans le domaine de la vilenie morale, avec le complice boche. Celui-ci tient à affirmer en toute occasion sa supériorité inégalable. Il n'est point d'effort qu'il néglige à cet effet. * * * Que nous montrent, par exemple, les faits d'une huitaine ? Un nouveau transatlantique coulé sans avertissement — après que Berlin eût paru déplorer l'anéantissement de l'Arabie — et la presse teutonne invitant la foule à applaudir à cette récidive. Le bateau allait aux Etats-Unis : aucun prétexte à trouver pour en expliquer la destruction. Si l'on n'a pas des centaines de morts à enregistrer, ce n'est certes pas au torpilleur, qui opérait à la faveur des «mbres du soir, qu'on le doit. Autre fait : les visites des Zeppelins sur le district de Londres. Des bombes jetées au hasard dans une agglomération surpeuplée. Résultat nul au point de vue militaire. Par contre, nombre de malheureux, hommes, femmes et enfants tués, mutilés, blessés plus ou moins gravement. Par hasard, il y a deux ou trois soldats parmi les victimes. Est-ce pour les toucher nominalement que les monstres aériens ont fait le voyage ? Ils ont aussi déterminé des incendies, des dégradations d'immeubles, et donné de l'ouvrage aux vitriers. Des êtres inofïensifs ont été atteints lorsqu'ils se croyaient en sécurité. C'est la menace permanente sur le sommeil confiant des petits, sur le repos des femmes innocentes et des travailleurs fatigués. Les journaux ont conté que, lors d'une première visite des dirigeables teutons, on trouva Parmi les morts un homme et une femme qui avaient été surpris à genoux près de leur lit, dans l'attitude de la prière... .Voilà des victoires dont le Kaiser peut s'enorgueillir si les succès plus décisifs lui font défaut. Autre fait, fait de guerre celui-là. Dans les Vosges, les Allemands reprennent un bout de tranchée pour le reperdre ensuite. Par la valeur de l'attaque ou par son ingéniosité stratégique ? Nullement. Par l'aspersion de liquides enflammés. Aux incendiaires de villages, aux docteurs ès asphyxie succèdent les pétroleurs de tranchées : le progrès continue. La science allemande accepte la plus dégradante servitude en contribuant par des trouvailles criminelles, à des tricheries exterminatrices auquelles on n'eut jamais pensé qu'un gouvernement prétendument civilisé pouvait se résoudre. Cependant la diplomatie de l'ennemi a tenu, elle aussi, à se distinguer. En pays neutre elle fomente des grèves, suscite des intrigues inavouables, dépense l'or sans compter dans les œuvres les plus suspectes, pratique l'incorrection avec un entrain vraiment impressionnant. Cette procédure biseautée, a tellement indigné les Yankees — dont la longanimité avait pourtant montré d'inépuisables réserves — qu'elle a valu au sieur Dumba, ambassadeur d'Autriche, la plus avilissante mesure qu'on ait, de mémoire d'homme, prise à l'égard d'un diplomate. Le Président Wilson réclame officiellement le rappel de cet indésirable courtier marron avec lequel on estime que d'honnêtes gens ne peuvent désormais se commettre. Pour son complice Bernsdorf, représentant du Kaiser, ce geste humiliant et justicier constitue un avertissement salutaire, car son audace pourrait lui attirer, à lui aussi, une mésaventure non moins cuisante s'il ne juge à propos de la refréner. * * * Voilà le bilan d'une petite semaine de morale kulturesque en action. Lâcheté, déloyauté, cruauté, inhumanité inique, méthodique et délibérée, tel est le système adopté par les Huns pour démontrer qu'ils étaient seuls en mesure de régénérer la décadente Europe. Et personne ne peut prétendre qu'il faut leur pardonner parce qu'ils ne savent ce qu'ils font. Tout cela est froidement résolu comme l'avait été le parjure qui nous a valu l'invasion. Il y a des chefs pour décider et préparer les crimes, il y a des millions d'hommes pour les admettre et les approuver. A quel degré de régression sont-ils donc tombés dans leur inconscience ? Leur délire agressif méconnait volontairement toute morale sociale. Il semble qu'on ne doive plus attendre d'eux aucune initiative digne, honnête ou simplement humaine. Or, l'avenir est devant eux, gros de menaces de jour en jour plus précises. L'heure approche du grand règlement de comptes. Les Austro-Germains ont beau se dépenser en efforts meurtriers et prodiguer tout ce qui leur reste de réserves offensives, ceux d'entre eux qui ont gardé quelque clairvoyance doivent comprendre aujourd'hui qu'il ne leur est plus possible de conjurer les destinées. Et c'est dans ce moment où le sort qu'ils se sont préparé les conduit vers les jours sombres, qu'ils se mettent comme à plaisir, par tous leurs actes, au ban des nations, qu'ils fortifient quotidiennement chez tout ce qui a le goût de la vie libre et droite, la haine que leurs traîtrises et leurs férocités ont fait naitre. Il semble qu'un orgueil dément les incite à s'insurger contre tout ce qui est honneur et justice, à se placer en dehors de l'humanité. Chaque jour grossit la somme de leurs forfaits inoubliables. A tout instant ils se chargent de prouver que lsur existence en tant que peuple fort représente un péril lont la civilisation n'entendra plus tolérer la menace. Jn jour viendra toutefois, qui n'est peut-être pas si éloigné que d'aucuns le supposent, où leur rage êtue et appliquée fera place, après quelque épreuve lécisive, au sentiment de la définitive impuissance, "e jour là, ils connaîtront, pour eux seuls, cette terreur lémesurée, cette épouvante sans limite qu'ils dési-aient tant faire éprouver aux autres. C'est qu'ils ientiront alors qu'ils se sont aliéné tout droit à la :lémence, tout recours aux lois qu'ils ont si cynique-nent violées quand ils se croyaient sûrs de l'impunité. 3our s'être conduits en bandits implacables, pour ivoir tourné en dérision le malheur de leurs victimes nocentes, pour avoir cent fois montré leur mépris de a probité élémentaire, ils se trouveront à l'heure de la léfaite, dans l'obscur désarroi de ceux pour qui est norte toute espérance. Il en est une cependant qui leur restera — et qui mpêchera peut-être qu'ils soient traités aussi dure-nent qu'ils le méritent — c'est que leur destin leur era dicté par des vainqueurs civilisés. En leur mposant la paix future, ceux-ci, sans doute, auront à œur de ne rien oublier de ce dont il faut qu'on se ouvienne. Mais on peut dire que le sort des Huns raincus par les Alliés sera, malgré tout ce qu'ils mt commis d'exécrable et qu'il faudra punir, autre-nent enviable que n'eût été celui de l'Europe sous eur despotisme, si quelque fatalité maudite avait >ermis au Crime d'écraser la Justice. Figures du Pays Emile Verhaeren La Belgique est partout honorée. Il y a quelque temps, les artistes anglais se cotisaient pour offrir à la National Gallery une œuvre de notre talentueux statuaire Rombaux. A Paris, la grande revue litt'raire d'avant garde, le Mercure de France, ouvre une souscription dont le produit permettra de présenter au Musée du Luxembourg un portrait de notre grand poète Emile Verhaeren. Cet élégant geste d'hommage remet en lumière le- nom de l'autezir glorieux de la Multiple Splendeur, qui, avec Maurice Maeterlinck, représente si noblemetit notre puissance intellectuelle dans l'élite littéraire -eu/opéeune. Profitons de cette occasion de saluer l'homme et l'œuvre. Il y a d'ailleurs un réconfort à s'acquitter d'un tel devoir. La foi fervente dans un avenir plus harmonieux, l'enthousiasme dans la vaillance de l'effort, l'énergie, la confiance, voilà les éléments essentiels qui animent le lyrisme de Verhaeren et sa philosophie. Il est optimiste avec passion, comme il est patriote. Car il aime son pays avec une ardeur et une tendresse frémissantes. Combien de poèmes finalement émus ce fils du Polder—il est né à Saint Amand, non loin d'Anvers—n'a-t-il pas consacrés à la terre natale, depuis les lointaines Flamandes jusqu'à ces récents cahiers de pieuse évocation dont l'ensemble doit s'appeler Toute la Flandre ? Ce n'est pas dans les limites de ce médaillon qu'on peut envisager l'apport d'un tel poète. C'est à peine si l'on peut esquisser la courbe de son évolution. Sensuel dans les Flamandes, âprement mystique dans les Moines, il écrit, en proie au maladif désespoir, la trilogie des Soirs, des Débâcles, et ces Flambeaux noirs où Von trouve des vers si fortement imagés sur Londres. Le symbole s'élargit et s'extériorise dans les Villages Illusoires, les Villes Tentaculaires, les Campagnes Hallucinées. Le malaise ambiant intéresse désormais plus le poète que son propre drame intérieur : aussi bien dans les Apparus dans mes Chemins, sa vision du monde s'est éclairée. Désormais, s'il chante la vie moderne dans la vaste complexité de sa grandeur et de ses activités, il puise dans le pathétique spectacle des destinées humaines, des thèmes de ferveur, d'énergie, d'allégresse et d'espérance : La vie est à monter et non pas à descendre ! Proclame-t-il, et ailleurs il jette ce cri d'enthousiasme : ...Vivre, c'est prendre et donner avec liesse ! La Multiple Splendeur, les Rythmes Souverains sont pleins de ces poèmes généreux et palpitants, où il semble que l'on sente, par instant l'âme même de la vieille Europe se hausser vers les horizons radieux. C'est cette magnificence exaltée qui a amplifié la renommée de l'écrivain, tandis qu'il s'attestait dans les Heures Claires comme le plus pénétrant des intimistes, dans le Cloître et dans Hélène de Sparte comme un dramatiste vigoureux, ailleurs encore comme un critique d'art subtilement intuitif. Il avait, dans toute l'Europe, et notamment à Berlin et à Vienne, comme à Moscou et à Londres, d'innombrables admirateurs. Il n'en était pas moins un serviteur profondément attaché et résolu de la culture française, et c'est dans cet esprit qu'il présidait à Liège, quelques semaines avant la guerre, une manifestation dans laquelle les artistes avaient voulu honorer son ami, le pur poète Albert Mockel. La guerre a dû secouer douloureusement l'âme pathétique de cet Humain supérieur. Quel deuil pour ses rêves de concorde, quel deuil aussi sur l'image vénérée du pays natal ! Sa douleur et sa fierté ravie, il les a traduites en strophes gonflées de fraternité meurtrie, lorsque, dans Ceux de Liège, il célébra l'héroïsme : De ceux qui sauvèrent le monde, Là-bas, à Liège ! Son indignation, il l'a exprimée en pages vengeresses, dans son beau recueil de la Belgique Sanglante, récemment publié à Paris. Cette offrande de sa tristesse et de sa confiance, le poète se devait de l'ajouter à la couronne de la Patrie. Paris a consacré Verhaeren. Il est juste que, dans un musée de la Ville Lumière, on puisse bientôt contempler son visage aux traits ravagés, à la moustache de reître, ce masque pathétique où tant de douceur s'unit à tant de volonté. C'est son pays tout entier qu'on trouvera dans ce portrait, son pays dont il incarne si fortement l'âme compliquée, tenace et paisible, attendrie et violente, aussi pieusement inclinée devant ses souvenirs que farouchement attachée à son culte de la Liberté... La part des Anglais .L aurre soir, au moment ou un z,eppelm survolait certains quartiers, les mes regorgeaient de monde, et les badauds ne semblaient nullement se douter qu'ils risquaient de recevoir quelques éciais de shrapnells sur la tête. Dans la foule, pas mal de promeneurs dont le savoureux accent de terroir ne laissait aucun doute sur leur nationalité ; il y avait des Belges, des Italiens, beaucoup d'Italiens et des Français. Tout ce monde était naturellement très loquace et les stratèges en chambres ne manquaient pas de donner leur avis, indiquant ce que l'on aurait dû faire pour éviter l'arrivée du Zeppelin... De grands génies méconnus sans doute, dont la guerre a surexcité les nerfs et exacerbé le jugement s'indignaient, critiquaient, déploraient l'indifférence des autorités, l'inefficacité des mesures prises. — Les shrapnells sont lancés trop bas. — Il n'y a pas assez de canons, il devrait y en avoir cinq cents ! — Que font les aviateurs ? Autant de mots, autant de bêtises, autant de propositions dont une minute de réflexion et un peu de bon sens suffisent à démontrer l'inanité. Avez-vous remarqué que, quand un homme est dépouillé complètement par un autre homme en qui il avait placé toute sa confiance, il se trouve pas mal de gens pour dire : — Ca devait arriver, il n'avait qu'à prendre ses précautions. ~ 1 Voici la scène 1 de la jolie pièce de François Fonson : sur le plateau, Lucienne Roger, la charmante créatrice de Suzanne Beulemans, que tout Paris a applaudie, et Vitry (Albert Delpierre). Le toit qu'on aperçoit derrière la scène est celui de la chapelle ; la scène a été érigée sur les dunes mêmes. Ces intéressantes photographies ont été prises par Madame De Broux-Chômé, femme du commandant, infirmière à la Panne.

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Cet article est une édition du titre La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1915 au 1916.

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