La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 24 Fevrier. La chronique: gazette quotidienne. Accès à 17 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/v69862fv41/
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LA CHRONIQUE ABONNEMENTS • FONDATEUR : RÉDACTEUR ES CHEF ; ANNONCES ; ¥ page : 30 cent, la (îctllc lipio. — Retînmes (après les spectacles), l Ir, la lipie. — Faits-diTers (corps), 3 (r. .n , ^ .-•'«* * ■ ~ • 1 la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne.— On ne garantit pas les dates d'insertion. Province : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 7o pour trois mois. Victor de la HESMYE Jeau d'ARDENNE La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Àgence-RécIamo GocUs,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph.A. 3299 .. ,.Kdî l'union nostalc. 30 fr. par nn. — Hollande et Graid-DucM de Luxembourg. 20 fr. par an. la publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal,!! et 7, Galerie du Roi. EUX MOTS a rien qui ait la vie plus dure qu'un idées changent, se modifient au gré e, des passions et .des circonstances : s restent, symbole de notre paresse les croit in offensifs, les vieux mots, ls -ont été vidés de leur sens : erreur v ils- ont une histoire, et, par consé-Is charrient des souvenirs. Généraie-> sont die mauvais souvenirs. >urs derniers, à Bruxelles, n'a-t-on certaines gens retirer de l'armoire iill-es idées et aux vieux mots ce vo-îssablcment fatigué et moisi : doc- *** Ja nous reporte loin en arrière ! Peul-ux qui ont lancé si opportunément liUiètc ont-ils voulu s® rappeler le yà lointain de 'leur jeunesse, de temps toux fractions (lu parli libérai! se rc-rageusement l'une sur l'autre la res-ité du désastre de 188-1 en effet, J'élément modéiv du parti binaire avait sa doctrine. Bour-3 croyaient à la mission de la classe se, estimaient que Je peuple ignorant Stre tenu en tutelle, craignaient !e universel et condamnaient I'inter-d« l'État en matière économique et ba doctrine était essentieUleinent térienne. itre fraction-du parli, la fraction ra-,progressiste,avait sa doctrine aussi, ne, «lus ouverte aux idées nouveJ-éliait résolument démocrate, vague-nittiicaine et p,!us ou moins sympa-j sociailisme. C'était donc sur lie ter-idées que le parti libéral se divisait, tentps sont changés. Plusieurs dé-ipétées ont Induit les libéraux à la . U?s idées ont marché avec le siè-■libéralisine pur, le libéralisme doc-qui n'a jamais prétendu, du . reste, îlabilité de sa doctrine, s'est modifié en comble, peut-on dire, et s'est rap-u radicaJisme, qui, lui, ne changeait *** trouverait plus aujourd'hui un libo-:e dans la province la plus reculée, ;n.dre dans son intégrité la pure doc-îanchestérienne du ,, laisser faire, asser », et s'il en est queilques-uns i le fond de leur cœur, attribuent les ssent-s au suffrage universel corrigé, ivé par le vote plural, il n'en est ni ne convienne que, dans notre état politique actuel, Je suffrage univer-t simple est inévitable et nécessaire, longtemps,il n'y a plus qu'un parti I n'y a iplus qu'un programme libé-fllques nuances près. rs, que signifie ce mot doctrinaire presque comme une injure à des qui ont rendu à leur parti les ser-;s phis signailés ; ne traduirait-il pie relie de personnes, une querelle une querelle de coterie ? * * * à Bruxelles, et à l'imitation de Bru-tans toutes les grandes villes du ux mondes libéraux : l'un, pilus fer-i aristocratique ; l'autre, plus coniba-violent, plus rigide peut-être clairs irie anticléricale. Ce<3 deux mondes t, se côtoient, se coudoient, et, m'al-se pénètrent assez peu, de sorte fractions du parti, qui ont fusionné :rra.'in des idées,existent encore dans ii's. Mais, il n'est rien de plus fane de voir ces divisions qui, d'ail-'atténuent, transportées sur le ter-i tique. leur du libéralisme historique, c'est donné une philosophie généreuse et >ive à la clasise bourgeoise. Il a composer aux démocraties, qui s'orga-, le respect des idées, de la culture, vilisation, de ce cju * il y avait de p rems r-héritagc du régime aboli. Il y a ans-la mesure où réussissent les cho-naines, c'est-à-dire qu'il a réussi à II dans ce sens, dans ce sens sur-.1 rôle n'est pas fini, car les dômocra-lemain ne .ressembleront vraisembda-,pas à celles que prévoyaient nos an-•e 1830 à ISIS. Celles qu'on voit poin-ït autrement exigeantes et violeni-falit aires. *** e nous osera nier qu'il y ait, à l'ex-auche du sociailisane, des. gens pour culture, la. civilisation, n'ont aucune d'importance, et qui transforme-folontiers le .parc de Versailles ou le les Tuileries en champs de pommes ; ? Certes, il se trouve dans le socki-léme des esprits éclairés qui ne de-it qu'à résister.à celle meute lourde-?alitaire. Mais il n'en est pas moins ie c'est dans la bourgeoisie libérale [•t en conaissant le prix .de la culture, l compte des concessions qu'il faut oeux qui n'en ont point, qu'on doit l'arbitre nécessaire entre des conser-qui no veulent rien apprendre,ni rien et des • révolutionnaires qui ne.de-it qu'à faire table rase du vieux et à tout recommencer sur de nouera is. and l'Ole, que Ile (libéralisme -peut jouer jouer, il ùe idejvra. -uniquement. à ses \ sa philosophie, à ce qui a toujours J «à ses divisions, à ,oes idées de liberté Gérance, que •personne n'ose attaquai il, et que si peu de gens savent eppli sa «doctrine. Or, ces idées ne sont is communes à tous des libéraux ? Est autre doctrine 'libérale ? Ailors, que si aujourd'hui le vieux mot doctrinaire ' L. Dumont-Wilden- MENUS FÂITS,_PR0P0S MENUS LE MEILLEUR DOCTEUR Quel est selon vous le meilleur docleur? C'esl, direz-vous, celui qui guérit, vite el à bon marché. Voilà, en ef[el, une définition qui. parait, acceptable, mais la justice et lu Faculté ne l'acceptaient pas jusqu'ici. En e[-{et, la première vient de poursuivre, à la de-mande de la seconde, un guérisseur qui. opérait dans les conditions susdites, mais qui n'avait pas de diplôme, ou plutôt il en avait un, mais c'était, falsifié par lui, celui de feu son beau-père. Et-c'est ce qui l'a sauvé ! Car, poursuivi non seulement pour exercice illégal de la médecine, mais pour faux el usage de faux, il fut mené en cours d'assises à Blois devant le jury, et le jury ce sont des hommes, c'est-à-dire des êtres qui sont parfois malades et qui, dans ce cas, demandent, simplement, à être guéris. Ils acquittèrent le faussaire, qui fut subsi-diairement porté en triomphe par les gens de son village. Il a maintenant acquis une profitable publicité, et pourvu qu'il n'ait jamais la •faiblesse d'acquérir un vrai diplôme sa fortune est faite. Au point de vue de la Faculté, c'es-t évidemment scandaleux, et ce qui est le plus scandaleux, et aurait dû déterminer plus de sévérité de la part de la justice, c'est- que Vaccusé avait réellement guéri d'innombrables personnes. Ah! s'il avait tué le client à toul coup, on aurait pu lui pardonner, il aurait ainsi démontré in anima vili (c'est le client), la vertu du vrai diplôme par le vi.ee du faux. Le client était fait, mais la■ doctrine .était sauve, et le prestige de la peau d'âne luisait, sur le palais de justice de Blois comme sur m nouveau Thabor. Un funeste jury a changé ce triomphe en iéfaite, el voilà que l'accusé, acquitté avec félicitations, va retrouver la confiance d'un village oit les gens sont assez abrutis pour lemande-r à un docleur de les guérir, el non s'il a un diplôme. . C'est abominable ! Bob. 5— An jour le jour LA PûTsTIQUE à— La question de l'intégrisme n'attire iaT» pas encore l'attention du grand pu-iblic ; bientôt peut-être, «le deviendra un des grands facteurs de no-,re poiiliiqùe. On sait de quoi il s'agit. Depuis toujours, il s'est trouvé dans le parti clérical des gens Trétemkvnt représenter la doctrine pure,dans sa force intégrale. De pareilles gens sont surtout redoutables pour les catholiques, parce qu'ils représentent des principes contre lesquats les « modérés » ne peuvent, en effet, s'insurger, sans ruiner les bases mêmes du pouvoir religieux. Depuis quelque temps, se. sentant approuvés en haut lieu, ils sont arrivés à dénoncer les autorités plus hautes,ù se jouer des droits les pins incontestés. En France, ils viennent de faire déposer des supérieurs généraux de congrégations. En Allemagne, le h Centre », le faimeux parti politique et catholique qui sut réduire. Bismarck, vient de devoir se défendre par une déclaration des plus vives, dénonçant les intégristes comme des adversaires dignes de tous les mépris. En Autriche, ce sont les jésuites (?!) qui se voient également réduits à une résistance irritée. Enfin, le XX" Sicclc dénonce les intégristes avec une énergie montrant que la question ne lui semble pas dépourvue d'actualité en Belgique. De fait, l'intégrisme s'affirme ici dans :1e mouvement syndical chrétien qu'elle menace d'une lointaine dissociation... pour commencer ! L'intégrisme aime la diffamation, l'espionnage, la délation, érigés eu actes de foi par l'Inquisition, dont il se voudrait la forme moderne. Nous venons do voir tout île paît clérical approuver ces procédés politiques... Mais cependant, nos adversaires voudraient que l'intégrisme, chez eux, n'aillùt pas beaucoup plus loin. PETITE CHRONIQUE «egardt en arrière 214 février 1-S11. — Le Reiclistag adopte en seconde lecture le projet de loi augmentant les effectifs de paix. Au Palais. 'Les .travaux que nécessite, au Palais de Justice, le igramd déve'loppeniènt des affaires judiciaires, .se poursuivent avec une lenteur que l'on aurait tort de qualifier de sage. En attendant qu'on modifie le Code d'instruction criminelle, on a complété les locaux du parquet. C'est toujours ça. Deux cabinets de substitut ont été créés l'an dernier dans le couloir qui mène de !!a^ salk des référés aux bureaux du parquet. Ët, depuis quelques jours, on a, ouvert, au bout du couloir, une antichambre idestinée aux visiteurs qui désirent'parler, soit à un substitut, soit au procureur du roi lui-même. Ces visiteurs, jusqu'ici, attendaient en faisant les .cent pas devant le cabinet du procu reur du roi. (Cela était absolument ridicule e1 inadmissible, et l'on a eu raison de change] cet état de choses. Donc, une antichambre existe. Seulement ,1e plancher n'en est pas .peint, îles papiers di mur tombent en morceaux, et le seul orne ment de la pièce consiste en une table e quatre chaises d'une émouvante modestie. On songe -en haut lieu — 'paraît-il — à ins taller dans cette chambre un mobilier, à col 1er aux (murs des .papiers neufs, à -poser ui tapis sur le parquet, et même à nettoyer de fenêtres. Cette rumeur a .circulé au Palais. Mais ell a rencontré, il faut bien l'avouer, beaucou] d'incrédules, — que des souvenirs illustre viennent fortifier dans leur doute. L'habiîude. Petit émoi, hier, vers midi, avenue Louise Une motocyclette passait, emportant un jeun homme et une jeune fille. Mais cette dernier n'était point assise dans -la chaise latérale, suspendue entre deux roues, à laquelle nous ont habitués les side-cars : elle reposait, des jambes gentiment «ballantes, sur le confortable porte-paquets placé à l'arrière de la machine et munie, pour la circonstance, d'un dossier. On se retournait au .passage de la moto, on souriait. Pourquoi? mystère. Les 'londoniens, depuis des 'années, voient .centifois par ( jour passer seanlbla'bles équipages. ,11 n'est [ même pas rare ide .voir combinés Hes différents accessoires de la ■motocyclette et un père em- < menant à la (fois sa femme et son bébé (voire son' chien) à ses côtés, et sa fille aînée, assise ( derrière lui. 1 Simple affaire d'habitude. Au même moment < d'ailleurs, passait au-dessus de Bruxelles un ' aéroplane. Quelques têtes se levèrent, une se- * conde, et ce fut tout. Ceci étonnait moins que c cela ! 1 Splendici Bar (Folies-Bergère), toute la nuit, K (^=ê> Gaitês d'audience. ( L'un est uii défenseur de la veuve et de ^ roitphelin, — de la veuve et de l'orphelin ca- ' tholiques. El rendrait des -points en sectarisme 5 à >Me W.oest-e, et ,les ligues moralisatrices n'ont •pas de plus (fervent adepte. ^ L'autre a de l'esprit. Ils plaidaient la semaine dernière, l'un con- j tre 'l'autre, une affaire quelconque. EH, tous deux s'étant assez fortement animés, les ré-pliques se croisaient, brèves et rapides. ^ — Vous voulez ex-asperer mon client! clama , le clérical pudique. | — Du tout, je cherche simplement la vérité, i . — Mais elle est dans un puits, et, sur ce puits, vous mettez un couvercle pour l'empêcher de sortir ! L'autre «fut d'abord ahuri de ce débordement d'images. Puis, se reprenant, il s'inclina vers ' son adversaire, et, avec un sourire : — C'était pour vous -être agréable, mon cher ] confrère. Dans l'appareil où elle se fût trouvée * au sortir du puits, vos yeux n'eussent jamais ^ supporté sa vue ! j Héroïsme féminin. Il ne faut pas nous laisser hypnotiser par l'exotisme; une de. nos ,dernières petites chroniques relevant un trait d'héroïsme japonais, nombre de nos lecteurs nous ont écrit à ce | propos. De toute cette correspondance, il res- . sortait un certain découragement : « C'est chez f les jaunes qu'il faut aller chercher une leçon!» ] Quelle grave erreur! Jamais l'héroïsme n'a ( été plus commun, plus répandu; il en est de- ; •venu banal : on ne le remarque plus : C'est ainsi que l'on raconte le trait suivant, i de la femme d'un marin, commandant un sub- \ •mersible : Un envoyé du ministre de la ma- t line vient -lui apprendre la disparition du na- 1 vire et la mort de son mari. Elle interrompt les condoléances et demande brièvement : Y a-t-il eu faute de mon mari? Sa responsabilité est-elle engagée? — Non, madame, répond l'envoyé. Un moment de silence. « Et maintenant, dit la veuve, je puis .pleurer.!.»Quelle antique Pôrtia eût eu pareille gran- . deur et pareille simplicité? Le chant du cygne. Hélas ! ce n'était pas fini. Les conférences ; ont succédé aux conférences, les triomphes mondains aux triomphes mondains. Et pour 1 clôturer le cycle — car dérision suprême! il y eut -un -cycle — de ses-conférences à l'Univer- ! sité ides Annales, Mme Sarah Bernhardt organisa une sorte de petite représentation . Lisez ce qu'écrit sur ce sujet le « Figaro » : Sarah Bernhardt, ayant parlé des femmes françaises et de nos poétesses d'aujourd'hui, voulut nous convier à les admirer avec clic. Et de celles qu'elle préfère entre toutes — de Mme Jane Catulle-Mendès, de Mmo Henri de Hégniei1, de Mme Edmond Rostand, de M»>° Hélène Picard, de Mmc.Delarue-Mardrus,-de la comtesse Mathieu de Noailles — elle lut des vers. Et ce fut un spectacle touchant et d'une grâce infinie : autour de l'artiste, sur la scène, étaient groupées, très émues, celles dont elle lisait les .vers. La plus célèbre d'entre ces poétesses s'était comme blottie dans un coin de la scène, etc., etc. Certes, parmi ces dames, 'beaucoup firent preuve- d'un grand talent. Et Mme Sarah Bernhardt lisant leurs vers, comme M^ Sarah Bernhardt lisant n'importe quoi, dut être infiniment émouvante. Certes. Seulement, cette petite apothéose, vue à distance, nous semble organisée avec un peu trop d'éclat. .Nous sommes habitués — malgré toutes les (féministes — à considérer -la modestie comme une qualité essentiellement, profondément féminine. Et quand nous savourons le compte-rendu de-cette cérémonie, nous nous attendons, malgré nous, à apprendre qu'avant le ibaisser du rideau, et pour répondre aux sollicitations impérieuses des spectateurs, [\Imo Sarah Bernhardt a dû jouer — de façon exquise d'ailleurs — une scène des « Précieuses ridicules » et une scène des « Femmes savantes ». (5=^9 Un héros malheureux. En général, on n'écrit que la vie des grands hommes. C'est très intéressant. Mais ce qui serait peut-être plus intéressant encore, ce serait de nous raconter la vie des simples, des ob-curs...?Voyez, par exemple, l'existence de cet autre héros de Sidi-Bra-him : le hiissard Tbis... On vient de le découvrir. A vingt ans, c'était un beau cavalier de France, allant sabre au clair tout droit vers l'ennemi. Un cavalier romantique poursuivant à coups de pointes les guerriers en burnous, d'Abd-ei-Kader. Plus tard, , on le retrouve commerçant, établi à Paris. Un notaire le ruine. Un notaire pas romantique pour un sou. Alors This se remet au travail. Ej\ 1870, il est porte-drapeau et se bat à Champr ' gny. En 1914, il-est vieux, fini, malade et pauvre, très pauvre ! . Ce n'est que dans les contes de fées que les bons chevaliers et les princesses sages unissent dans le bonheur et là joie, i^a vie vraie, on l'achève comme on peut. Plus souvent mai 1 que bien. Au fait, il vaut peut-être mieux qu'on ne nous le dise pas trop ni trop souvent? Pour être un véritable héros, il faut sans doute avoir, ' au-dessus de toutes les qualités, celle de t.riom-} pher de la guigne toujours et partout-. Ce doit 5 être très difficile sinon méritoire l Nouvelles à la mafn — Les Américains n'osent pas intervenii e contre P'anclro Villa. — Non> Wilson ne se montre vraiment pas... e jBryan. LES EXEMPTIONS lu service militaire Aux 1er,mas de «l'article l i- de ik Joi sur la imjlîice, îles infirmités et lies -maladies qui lonnent droit à une exemption .soit défmi-ive, soit temporaire,sont déterminées par un Vrrôté noyai!. -En vue ide réviser les tableaux les motifs d'exemption établis en conformité les iloifs précédentes, île -Roi «avait chargé de e-travail Une commission dont il vient d'-a/p-H'ouver Ile rapport et Iles .conclusions. Ce 11-e 'onimisskm était présidée par M. 'Maurice Uriniez, m canine de la. Chambre des représentants, et .composée de fonctionnaires du lépartenient de il'in lé rie irr et de médecins nil itaires et ici vite- Tout en établissant un nouveau I.-ableaU les (motifs d'exemption, avec des commen-aires relatifs ià l'iaippilica-tion des-indications le ce tableau, île rapport de .«l'a commission met (diverses .considérations et formule cer-ains vœux. Voici îles principales de ces con-iidémtionsL'exame-n du cons'eiil d'aptitudé ne doit pas ilre une recherche ide ic-lmique hospitalière; 1 ifaut au médecin chargé d'examiner les re-:rue« une «Ponmation .spéciaile que les études es iplu-s ibrillantes ne sauraient donner.. Il erail désirable de recourir ù. des spécialistes [ue pourrait ieriter d'étude ide cette branche ntéressanle de il'iantihropoilogie et que leur iituatio'n imettrait là. d'abri de sollicitations ro.p if-aieî'1'es à prévoir ; malheureuseanent, da :»i en a décidé autrement. LES DEBILES Il importe d'exa.miner dans d'avenir l'uti-isat:on miilitaire des déciles, de plus en plus i ombreux dans îles devée-s. Car,(l'année hellge le -possède pas, comme d'autres .pays, des services •auxiiH-aires. -accessibles aux- .jeu-nés ;"ens trop ifai'blès ou atteints d'infirmités in-:ompatlbiles «avec le "«service actif, et qui se-aient désireux souvent de -remplir leurs devoirs civiques. Dans .le même ordre d'idées, la comtmis-;io.'i a estiiinô qu'il serait .bon d'appcûer J'at-•enlion des 'Organismes 'de préparation au service «militaire sur «l'utilité qu'il y aurait, à :ombattre, dès .r'adoîescence, par un régime iliysiqùc approprié,,-les fâcheuses prédispositions .à ia .faiblesse de icoaii-pléxion (tue nui-ril'eslent trop de sujets. La question .mérite pi'un •j'eiiviisage, caav, au point de vue de la •a ce r ' 'Cille offre. u n in té rè t p rim or d i al. •On"'constate que la plupart des 'jeunes Con-s, exemptés pour une année, se voient 'd'usés pour les «mêmes motifs .lors des-'ses-iions uiltérieures. La loi «pourrait donc, en ."ue- de simplifier îles opérations.du conseil l'aptilude, réduire de trois à deux le nombre les examens de,ce conseil. MEDECINS CIVILS ET MILITAIRES (La mise en observation de certains miliciens d'ans îles (hôpitaux militaires, où ils sont exclusivement .soumis' à l'examen de.s m'decins de l'armée, îles soustrait, dans une certaine, mesure, à 1'.appréciâtion du méde-u'n civil. Iil 'semble donc désirable de per neltre, id<ans revenir, aux imôdecins civils l'être représentés idans les examens ex:-,feant la mise en observation, et la commission préconise, dans cet ordre d'idées, .l'or-»aCniig!a-lion, à Ha -lin de ila. session, de séances spéciales idu conseil pour l'examen des hommes ayant ©u«b! ur.e mise en observation lans un hôpital an il i te ire. L'adoption d'une mesure -de ce genre ne serait pas -une mar ■pie de .méfiance à d'égard des .médecins d> l'armée, mais permettrait, de (mieux répon lire à l'esprit de la loi et de resipecter les pré rogaiives 'des juridiclious contentieuses. ■La commission réola-me aussi il«a disposi lion pour chaque conseil! d'aptitude d'un ,lo cal. convenablement aipproprié, où le siïje puisse étire examiné entièrement dèshebilili sans être vu de ses compagnons, et qui soi cuniplèlement pourvu d'installations hygié niques et de moyens antiseptiques. LES FORMULES MATHEMATIQUES •La commission attire, enfin l'ai k?n i iori su Jes difficultés qu'il y ta à prononcer l'exeinp lion pour 4'aibilesse de complexion : car, Uni dis que sous l'influence des exercices mil: laires, îles .bien doués verront leur état phv si-que se fçurtifibr, un certain nombre de fa: ble-s verront leur.état d'insuffisance s'açcro! tre, et deviendront des victimes toutes de sigilées pour les maladies infectieuses ( ■pour la tuberculose. Or, sur ce terrain, il aura toujours diversité d'appréciation t'. nant en partie à la personnaililé et à la l'oi mation .scientificpte"du -médecin ; cette aipptx cmtiun dépend tout autant des condition psvchologiques de .l'examine leur, à qui il e; fort difficile de se soustraire à rinfliience c r ses impressions antérieures : tel homme, .d. |cl a ré 'faible aujour'bui, parce que succédai à quelque sujet robusle, serait, considéi comme très satisfaisant deinarn, s il in te rompait une série do médiocres ou de tr( faibles. C'est, pourquoi ila commission s e-ralHiée à la fixation de l'appréciation par d< formules mathématiques empruntées" a U" 'lihrôpologie. -Ce moyen, quoique impartai est le seul qui établisse une loi égale po\ ilous, laissant peu de latitude à l'examm i.'iir et, .partant, peu de' chances a 1 arl. traire et aux erreurs d'appréciafion. — Glirmpjiœcii Je puis vous assurer, de source certaine, q lu rattachement clés chemins de fer au min tore de la marine n'est qu'une solution pro' soii'e... en attendant que. l'administration ' railway soit soumise.à un régime spécial c fait, en cé moment, l'objet des études du gc vernement et des .techniciens. M. Segers i consenti à accepter ce rattachement qu a < conditions. Il n'est pas impossible, m'a-t-on dit, que nouveau régime ne touche l'exploitation port d'Anvers. *** La représentation de « Buterfly » avec ^ Irossî, au profit .des enfants martyrs, pror | d'être un gros ..succès. Marc Grégoiri ta Mb tempête Elle a souillé eur le sud de l'Europe EN MER DANS LA MEDITERRANEE De Perpignan, le 23. — Une violente tempête .s'est abattue ,sur les côtes de lia Méditerranée, rendant la navigation périlleuse. Dans le Nord de l'Espagne, notamment, dans la province de Lérida, la tempête a atteint les proportions d'un cyclone. Les récoltes ont été en partie détruites. LE a WALDECK-ROUSSEAU » CHASSE SUR SES ANCRES ET S'ECHOUE De Toulon, le 23. — La préfecture maritime a été avisée ce matin que le croiseUiSeuirassé « Wa-ldeic k-R o uss ea u », dans une rade abritée, s'est échoué au golfe Juan, où se trouve actuellement l'armée navale, et a réclamé le se-cours de deux grands remorqueurs. La direction du mouvement du port de Toulon a envoyé, immédiatement au golfe Juan les remorqueurs «Goliath» et « Travailleur». Le «Wal-deck-Rousseau » porte le pavillon du contre-amiral de Ramet de Sugny, commandant l'escadre légère. C'est un des croiseurs-cuirassés du dernier type. La situation du navire .ne présente aucune gravité. On espère le remettre à flot dans la matinée. C'est bien sous 3'effet de la violente tempête de cette nuit que le « Waldeck-Rousseau », chassant sur ses ancres, a été poussé vers la côte et s'est échoué. Le navire se serait enfoncé de trois mètres environ dans la vase e{ les algues, mais on confirme que sa position n'est pas dangereuse.ECHOUAGES AUX BALEARES De Palmàs, le 23. — On mandé d'iviza : Par suite de la tempête, trois vapeurs mar-• chanlds étrangers se sont échoués dans J'avant* port. L'un -des vapeurs, le «Aline Montreniz». est français; le deuxième, le «Haavic», est n.or-wégien e-;t le troisième, le «Nautick», est danois. Les équipages sont sains et sauis, sauf .l'équipage du vapeur danois «Nautick», qui court un grand danger. Le renflouement a commencé dans Ta matinée.UN NAVIRE A LA COTE EM BISCAYE De Londres, le 23. — Une dépêche reçue de l'agent du Lloyd's au Cap Lizzard annonce (jue, d'après une dépèche sans fil du vapeur al-i lemand « Trautenfeid », le vapeur allemand Wildenfels », allant â" Calcutta, envole des signaux de détresse. Le « Wildenfels » se trouverait dans le golfe de Gascogne au nord du cap Finistère. Un radio-télégramme ultérieur dit que le « Wildenfels » n'a plus maintenant besoin de secours. L'équipage est sauvé. SUR TERRE DES TRAINS SE RENVERSENT DES VILLAGES S'ECROULENT EN FRANCE De Paris, le 23. — On signale des tempêtes dans diverses régions de France. Dans ta Vendée, des trombes d'eau et de grêle ont causé de graves dégâts. La mer est démontée sur les côtes. Dans l'est, la tempête a également causé des ravages. Aux environs de 'J'oul, une tourmente a démoli la toiture de 85 maisons d'un village et une partie de l'église a été événtrée.-. A Nice, à la suite d'un violent ' coup de vent et d'un raz-de-marée, les contre-torpilleurs « Bouclier », « Casque », « Dague » , et « Boutefeu », arrivés à Nice vendredi der-1 nier et amarrés au quai du Lazaret, ont subi ' quelques avaries en talonnant contre le quai. Le « Dague » a une voie d'eau à. l'arrière. Le « Casque » a l'arrière un peu aplati. Le .vapeur « Jarlot », venant d'Alger, n'a pu entrer dans le port que ce matin, après avoir louvoyé toute la nuit. Une violente bourrasque a passé sur 1 Tanger. Les croiseurs « Cosmao » -et « Cas-sard » ont chassé sur leurs ancres et ont dû relâcher à Algesiras. - LA TEMPETE SEVIT SUR TOUTE L'ESPAGNE De Madrid, le 22. — Des tempêtes de vent et clc pluie sévissent dans toute l'Espagne, principa l lement dans le centre et le nord-ouest. Les com munications télégraphiques et téléphoniques sont presque partout interrompues. On signal) ■- sur de nombreux points des dégâts importants ;- On mande de Bilbao que plusieurs personne h ont été blessées par la chute de toitures la nui ;i dernière.. Plusieurs trains, arrêtés par le vent e ont dû renforcer la traction. ,• EN SUISSE, DES TRAINS EN MARCHE v SONT RENVERSES l " De Berne., le 23. — Au moment où l'expres 's. du Loetschberg, arrivant de Kandersteg à l heures quarante, sortait du tunnel, les deu derniers wagons ont été renversés par une tei j rible tempête de « foehn », la plus violent qu'on ait vue depuis vingt ans. Un voyageur d t. Lucerné, blessé mortellement, a succombé pe après. Trois autres voyageurs ont été blessé: Le personnel du train vst indemne. La circi lation est interrompue. On a transbordé 1( - voyageurs car la violence de la tempête a en péché de déblayer la voie. On espère y arrivi cette nuit et rétablir la circulation pour clemai matin. Sur d'autres points des Alpes suisses, c signale des tempêtes de « foehn ». comme j mais on en vit de mémoire d'homme. je GRANDE NEIGE ABAT FORMIDABLE VEN IS" De Kandersteg, le 23. — Sur la ligne c ;i" Loetschberg, l'ouragan a cessé complètemei Ju II a été suivi d'une chute considérable de neig 111 Ce matin, la couche de neige atteint 80 cen u mètres, t a es — 7 — — — ——— LA « CHRONIQUE » EST EN VENTE I ce. c]11 A Nice, â la bibliothèque de la gare. A Menton, à la bibliothèque de la gare. A Monaco, à la bibliothèque de la gare. A Saint-Raphaël, h la bibliothèque de la ga pnr A Monte-Carlo, à. la bibliothèque de la ga îet A Avignoi, îi la bibliothèque de la gare. A Beaulieu-sur-Mer, à la bibliothèque de gare. AU CONSEIL COMMUNAL DE BRUXELLES LE RETOUR AU CALME M. Ad. Max, bourgmestre, préside l'assemblée clairsemée de nos mandataires communaux. Un calme impressionnant, — le beau calme auquel on n'était plus-habitué' déjà, — règne sous les somptueux lambris de la salle du conseil. M. Anspach-Puissant fait, au nom du docteur Depage, une rectification de détail à la sténographie de la dernière séance.. L'ANNEXION DE MOLENBEEK M. Huisman-Van den Neste. — Il y a un an que j'ai proposé d'annexer Molenbeek à. Bruxelles. Il importe de prendre une décision le plus tôt possible. Molenbeek va, en effet, renouveler ses contrats pour la fourniture du gaz et de l'électricité. M. Max. — L'étude de la question est terminée et le rapport sera soumis prochainement au conseil. MM. De Mot et Conrardy appuient les" observations de M. Huisman-Van den N'este. UNE RECTIFICATION M. Bauwens. — Des journaux cléricaux mènent grand bruit autour de l'acquisition, par les hospices, d'une maison située rue Haute. Us font remarquer la grande différence entre le prix payé et le chiffre atteint à la première séance d'adjudication. J'ai compris la. raison de ce tapage lorsque j'ai découvert que'le propriétaire de l'immeuble vendu porte le même nom que moi. On va colportant que cet immeuble appartient à un membre de ma famille, d'autres précisent : à ma sœur. Or, il n'en est rien. La propriétaire m'est absolument inconnue. Il n'y a aucun lien de parenté e'ntre elle et moi. J'ai tenu â arrêter immédiatement cette calomnie. POUR UN MUSEE GOTHIQUE M. Max annonce au conseil que le comte . Gustave de Marchant d'Ausembourg, décédé récemment, a légué à la ville deux immeubles sis avenue Louise, 518, et boulevard de la Cambre, 101, plus une somme de 500,000 francs destinée à créer et à entretenir un musée gothique. Le bourgmestre propose au conseil de voter des remerciements à la mémoire du généreux donateur. Adhésion unanime. LES SYNDICATS D'AGENTS DE POLICE M. Hubert estime que le droit d'association j des agents de police n'est pas suffisamment ! respecté à Bruxelles et il déposé un ordre du jour qui reconnaît ce droit au personnel communal tout entier. M. Max. — Nul ne conteste le droit d'association de notre personnel. Ce que je ne puis ad-metire, c'est la formation de syndicats d'agents affiliés â quelque parti que ce soit. L'opinion publique estimera que c'est là une attitude juste et prudente et" tout le monde m'approuvera.M. Bauwens estime qu'il est contraire à la Constitution de sévir contre des agents à raison'uniquement de leur affiliation à un syndicat.Les avis étant partagés, la question sera soumise â la section du contentieux. Elle sera ensuite l'objet d'une discussion approfondie. THEATRE FLAMAND Le conseil épluche ensuite le cahier des charges dressé pour la concession du « Vlaamsche Schouwburg ». Les membres du groupe socialiste s'attachent à faire préciser tout ce qui est relatif aux salaires et aux pénalités du personnel.Le cahier dès charges, légèrement amendé dans le sens de ces observations, est voie à l'unanimité des trente-deux membres présents. AUTOS-FIACRES M. Solau développe son interpellation o sur les mesures à prendre en vue de la stricte application du cahier des charges relatif a la concession des emplacements sur le territoire de la ville. » M. solau rappelle d'abord la grève de chauffeurs qui a éclaté il y a deux mois; il déclare que les waitmen ne demandaient aucun avantage : ils réclamaient l'observation stricte du cahier des charges. Deux in tractions y avaient, en effet, été constatées^ On exigeait des employés trop d'heures de travail et on leur infligeait des retenues injustifiées. Il y a cinq semaines que ces griefs ont été portés à la connaissance des "autorités communales et, jusqu'ici, aucune démarche n'a été faite auprès de la compagnie. La ville de Bruxelles a pour ' devoir de ne pas laisser perdurer cette mal-' heureuse situation.Je demande au collège quel-' les mesures il compte prendre pour faire exé-. cuter strictement le cahier des chargs. D'autre 5 part, je désire que les chauffeurs qui roulent t sans autorisation, — les jaunes, — soient tenus de se conformer aux règlements. M. Max déplore les actes de violence dont, certains grévistes se sont rendus coupables. (Protestations.) Des atteintes à la liberté du travail ont été relevées. Des pierres ont été jetées contre des voitures. Des agents ont été mo-s lestés. De pareils faits sont de nature a faire tort â la cause des chauffeurs. M. Desmet. — Si le cahier de- charges avait * été observé, cela ne serait pas arrivé. (Bruit.) M. Max. — Je regrette que, par votre atti-e tude, vous puissiez paraître approuver ou excu-(, ser de pareils excès... ,, M. Desmet. — Non. Nous ne les approuvons pas. M. Max. — Je vous en félicite. Si des retenues sont faites sur les salaires des chauffeurs, en. s principe et à nous en tenir aux prescriptions i- du cahier des charges, nous ne pouvons l'ad-'i- mettre. D'autre part, lorsque M. Solau est venu n rne voir avec une délégation des grévistes,nous avons été d'accord pour dire que le coût de» 1 l'essence et celui des uniformes ne peut être a l~ la charge des chauffeurs. Mais, dans la réalité, que se passe-t-il ? La'direction fait aux chauffeurs une ristourne sur la recette brute, T qui, à en juger par les chiffres qui m'ont été soumis, paraît équivalente à la charge dont se plaignent les chauffeurs. Pour l'essence et la 1 ' livrée, c'est donc une question de fait. U faut établir surtout si les compensations consenties Li* par la compagnie sont équitables. Quant aux retenues, il faut tenir compte des responsabilités encourues par les chauffeurs. Agir autre-— ment serait donner une, prime aux chauffeurs négligents ou sales. Le cahier des charges doit être observé loyalement aussi bien de la part de la compagnie que de la part des chauffeurs. Et nous tiendrons la main à ee que cela soit tait. (Très bien.) M. Berghmans. — Le contrôle de la Brussels-Mntors a été fait par vos bureaux, monsieur ,p- le bourgmestre, et mal fait. Quelques visites ne .'e peuvent suffire pour exécuter vos ordres. Nous avons le droit de ne pas avoir confiance en une compagnie qui vole ses ouvriers. la M. Camille Huysmano. - Il faut que les abus' soient très graves pour qu'une jeune organisa- Slardi 'i î lévrier 1914. — Edition A CINQ CENTIMES LE NUMERO POUR TOUTE LA1 BELGIQUE .«fyo année, — N» S-4

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