La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 10 Juin. La chronique: gazette quotidienne. Accès à 16 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/9z90864r89/
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Mercredi 5 0 ju!n 1914. — Edition C CINQ CENTIMES LE NUMERO P.OUR' TOUTE L'Ai BELGIQUE 4 7'o année. ~ 1 >> ' LA CHRONIQUE f BUREAUX '/ 5 et 7, Gtlcrie du Roi (Passage Saint-Hubert) ■RUXIU.lt GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration ; N* ¥ ® 1 fc Rédaction ; N* 1-4LO® * ■ ABONNEMENTS î FONDATEUR : Bruxelles : 12 francs par an; — 6 francs pour six mois; — 3 francs pour trois mois. il îlf7CÏ)4VI? La Provlncb 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. VlCtO? (16 là illikjwAi ili Tous pays de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Qrand-Duclié de Luxembourg, 20 fr. par an. RÉDACTEUR EN CHEF: ANNONCES . 4« raffO : 30 cent. In pelite Hpnc. — Réclames (apres les spectacles), 1 Ir, la ligne. — Faits-divers (corpsj, au. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. îa ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. Jcau d'ARDEME î La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3299 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, i> et 7, Galerie du Roi. IAR0C MNQDIS par M. Rcnc Vauthier membre du conseil colonial Le idernier acte 'de fa conquOt-e proprement dite du Maroc par la France vient de n'accomplir. Dans l'angle nord-est. du pays, à dislaB.ce senstbksMemt égale de lu capitale; Fez ut de la frontière algérienne,subsistait comme i,n ilôt isolé et intangilble, la ville indigène de Tara. .Effle terrait la route historique qui, du coite dfe I&iSyrte èQ'océan Atlantique, réalise Liié <ie Mole l'Afrique idu iNord. La voilà reconstituée comme au temps de la domina-lion romaine. Ce itait n'a pas qu'une valeur de souvenir, d'ordre rétrospectif. (Aujourd'hui encore, et à juste ititre, pensons-nous, une importance consMéraM'e y est accordée. lu prise de Taza a nécessité un effort militaire asse?. sérieux, tout an moins de longs et iMOttffieniï préparatifs. .Non ipas que te position, en rallie-mémo, fflt particulièrement difficfte à emporter. Mais eile était Ile centre die ce qui résistait encore ù te domination étrangère. Les tribus avoi-sinantes étaient connues pour leur humeur gUentoe et fleur farouche esprit 'd'indépendance- oui les avaient toujours fait craindre el éviter par lies sultans, leurs souverains (liiilôt nominaux. Do fait, .dans la région montagneuse des Tsouil, la colonne Gouiraud, ou celle >de l'ouest-, eut à soutenir des combats assez'diurs. Tout est fini ù ipmésent. La jonc-lion avec .la codonae de l'Est, du généra! Bamngarten, s'est opérée lieuTeusament. La soudure entre l'Algérie et le Maroc est définitive, et aanicèsonnée par 'la soumission des tribus qui s'interposaient sur cette ligne de communication naturelle. *** Quaad on songe qu'il, y <a deux ans, l'actuel résident-généraS, le général Lyautey, étafit assiégé dans Fez, en pleine révolte, .et bien près d'être enlevée, on peu* mesurer le chemin parcouru depuis lors. Leis étapes en ont été, la prise .de (Manrakoeh, si brSlam-■nient exécutée par île général Mangin, la pacification des différentes zones du nord el ilu sud, précédemment oeeujpées, enfui la liaison, tant désirée,, wvec l'Algérie. A cet égard, on se demandera peut-être l'on a fini par où l'on aurait îiu-jsi lien 'pu commencer. C'est, en somme, la continuation logique de la conquête algérienne <fue toute la conquête marocaine. Dès tors, c'est .de l'Algérie qu'aurait pu être conduit tout Ile mouvement. Au contraire, il a eu. son point de départ à Casablanca, sur la côte. A vrai dire, c'est en ce point que s'est ■passe le premier -incident qui a motivé k débarquement ides premiers marins français. On ne l'a point provoqué, mais comme i; arrive toujours, en paTeâl cas, on l'a largement u'tilïsé. De fil en aiguille, on a abouti i l'œuvre méthodique dte conquête. Les pessimistes appellent cela l'engrenage, des gens simplement avertis, la force des choses. Dtspurs des .années, en France, l'on clevai s'attendre h l'ouverture de la crise marocaine. Quand clic a éclaté, il a été dévolu ; un ministre parfaitement radical de pmendri nui»décision rapide. M. Be.rte.aux ne craigni. ■pas d'ordonner la première marche sur Fez Ses successeurs n'ont pas eu de peine ù ré piler le mot : « J'y siuis, j'y resite. » * * * .•Arrivant par la mer, il était difficile qu< les Français fussent imités 'et suivis pa.i des (Concurrents, -plus ou moins jaloux. C'étai Je casas belli, ente puissances euro pêennes; pour le prévenir, 61 n'y avait encorf rien de tel que de prendre tes devants. •Si les Français ornaient agi par l'Est, oi ils étaient seuls, qui sait si leur marche er avant m'eût pas donné le signal à un débar quement désintéressé d'une autre .puissance Quel imbroglio alons ! Taudis qu'-Jl a été des plus simples, de re mettre la m-arohe sur Taxa à plus tard, et dt la reprendre à loisir, au litre d'une opération de police intérieure, que plus personne n'étai en situation de gêner. la isdlution trouvée ne manque pas d'élégance, comme disent les mathématiciens e on est tout disposé, en France, à en fain grand honneur au génénal Lyautey. Le fait est qu'en .deux ans, R a (poussé con laête et pacification au Maroc, au point oi la tance était ù peine parvenue en Algérie après vingt ,aius d'incessants et coùteuj efforts. !>e façon relative, et même de façon obso lie, l'affaire du Maroc a entraîné moins di sacrifices en hommes et e.n argent San: doute, le fnaintieu sous les armes de troupe: expéditionnaires, à 'raison d'environ 75,OCK hommes, et 200,000,000 de dépenses à fond: perdus, chaque année, constituent des char ges sensibles. Mais, d'autre part, il faut considérer li valeur exoeptionneBle qu'offre le Maroc, sur tout pour la France, et aussi ce fait, — qu cliez nos voisins retient toujours l'attention — qu'eu égard aux effectifs exagérés la pro portion des troupes métropolitaines est ex «wiyement minime (une dizaine de mil!-hommes environ). Si bien que l'entrapras-e marocaine ne pa rai! assurément pas excéder les forces et le: disponibilités actuelles de la. France. ♦ * * La jonction, à Taza, du Maroc et de i'AI Série a été un peu iregarilée comme la rem centre, en un tunnel, dès deux équipes di travailleurs occupés à le forer par chiaqui tout. Le dernier coup die pioche a été donné, k dernière cloison a cédé; le chemin est ouvert Au point de vue pcflitàque, le résultat es patent. Mais Iles conséquences économiques ni sont pas de moindre importance. Dans les statistiques commerciales du Ma roc, on s'attache d'habitude .aux parts. Ainsi sur un mouvement général d'une centaine <!i millions environ, à la veille de la conquête les Anglais venaient en tête, dépassant ui peu les Français eux-mêmes. Ce commerce a d'abond un peu fléchi, suit de "Ta guerre, puis il a repris et augment notablement. Rien que par Casablanca-, 1: France distance ses nivales. Midis à côté d ce commerce centralisé .dans les ports i traité, il se produit un actif échange de mor chandises, jet un non moins va et vien d'hommes par les frontières tenrestueis com niunes à l'Algérie et ;au Maroc. De tou: twmps, si l'on tenait compte de ces transac lions, l'Algérie et la France réunies, jouis Datent sur les marchés du Maroc d'unie pri manté incontestable. Situation qui, èwiidem ment, empruntera une force nouvelle au fa: essentiel qu'il n'existe, désormais, plus d barrage d'aucune espèce entre les deux pays qu'au contraire, ils sont nelliés .par un grand'route 'libre qui demain, vraiaeanbltablc ment, recevra un chemin de fer . L'Algérie, en plein essor -aujourd'hui, preri dia une part grandissante ù fa prospérit future du Maroc. Comme on le voit, ce nom de Taza, n'es pas seulement évoçateur d'un fait miilitair notable; il répond1, en plus, ù de très vivante et pratiques réalités coloniales. RENE VAUTHIER. >-o+o~: MUS FAITS.JWÛS mm\ LE NOBLE JEU De braves gens du Bordelais assistaien à une course de taureaux, car. chose mura semblable, il y a de braves gens qui se dor •neiti des joies de brûles. Je suis, pour ma ipeurt, naiureltement dit 'posé à souhaiter qu'ils soient noyés, ôcrc bouiillés, brûlés, me r cl usant à n'avoir pa de haine pour des êtres qui se divertis s er, à Vôtripemeut de chevaux et au massacr d'un taureau. Cependant, /'ai entendu de bons plaidoyer artistiques en faveur de cette {été /êrocc et qui sait, elle entre-tient peut-dire une bri t alité nécessaire au fond des raccs qui, s an elle, acquerraient la coupable veulerie d mouton. Puis, je concède qu'un spectacl d'autrefois qui survit, en nos temps de cle> gymen verdâlres, avec son faste de sanc d'or el de soleil, mérite quelque respec Alors, je voudrais demander grâce, simpk nient, pour les chevaux, le taureau moi raiiit, foudroyé au soleil dans l'ivresse roug de sa fureur, ayant un sort plus beau, plu digne d'envie que son frère assommé dan la fade, gluante, obscure atmosphère de l'i clmudoir... Il faudrait, peut-être aussi, songer l'homme; mais, fe n'y puis rien, ma sympt tlvie va au loro, el i'ai un four applaudi clu heureusement un loro qui venait d'ouvrir l la cuisse de son maladroit assassin. Si lue que fe comprends admirablement les brave gens du Bordelais dont un exploit est. ain. narré : Hier, a.u cours d'un combat de tawrwv: aux environs de Bordeaux, un loréade maladmit ne réussit pas à tuer le lawreai bien que l'animal, ait reçu dix-sept cou], d'épée. Le publie, furieux, se prcciphla dur. l'arène el attaqua le toréador. Il se produ sit une violente bagarre, d'où la police lir le toré-ador gravement blessé et le conduis à l'hôpital. El c'est très bien, volià qui réalise la pic: de loros, selon mon cœur affamé de juslu et où le goût des beaux spectacles lutte coi tre la pitié... pour te toro, bien enlendu; voii qui met plus de justice dans un combat in■ . gai Le toréador courant autant de risque que le taureau. ; Ce serait parfait si, désormais, le publ se chargeait d'aballre ranimai, fe veux dit le combattait survivant, la plaza de lorét dor, succédant à la plaza de toros. Peut-être, il est vrai, le recrutement dt toréadors deviendrait-il plus difficile. Tar pis. nos. —-— Au jour le jour U POJJT10UE La Métropole, grand journal cléric «1 et a-nversois, nous donne d'excellei . te.s nouvelles do la Commission d- XXXI. d Noua voulions aiKtt-re i' ■ bouchées doubles, a dit un des membres : 1 celle-ci,... pour aboutir avant décembre, < i manière que le gouvernement puisse alab , rer un projet de réforme commuualc et pr I vinciale pour la fin de cette année ou le con ; mencement die la nouvéTle... On aboutira. Le môme journal insère des considérâtkxr tendant à montrer que ta réforme est désir--i par nos trois partis. Devant cet accor - coyez-vous que île Bien public s'entende avi i son collègue en ciléricaîismio ? Détrompez-vous 1 Voici son impression, d'une énergie n mtralite (c'est le anot, d'ans sa concise fora - lapidaire), c Notre avis est que, pour la Con mission des XXXI, l'iimportant est moins i - faire vite que de faire bien. » , iPauvons-nous sans maiiiee, ajouter qu sans doute, pour notre clérical confrère, c! fera bien- sitôt qu'elle ne fera pas vite C'est ainsi que s'affinme, en toute oecasio: - à propos de toute initiative, cet antagonisn - des éléments disparates dont se compose ' parti clérical et don! les querelles, aujoti : d'tiui, menacent d'entmlne.r le pays part les .plus dangereuses réactions, et les contr i coups, iplus péril"eux encore, de ceffles-cc. (Et c'est ce moment que le XX" Siècle oh>: t siit pour rappeler .comment, voici trente an les aléraaaux arrivèrent aiu ■pouvoir'... : -On ne saurait trouver un souvenir de co: traste meilleur pour relever les périls i ■ l'heure présente. PETITE CHRONIQUE i Regards en arrière 10 juin 18-10. — Inauguration du -Musée de i Versailles, consacré à toutes les gloires de la > France. A propos de l'Affaire, i Les deux journées qui viennent de s'écouiler - ont été consacrées — dans le -procès Wîlmart t et consorts — à M. le juge d'instruction De vos. Déposant sans papiers, sans notes, sans i mémento d'aucune sorte* — on sait que Ha loi . l'interdit à tout témoin — i!l a fait depuis lun-. di .matin la. narration détaillée d'ime affaire . complexe entre toutes, ,et qui-, pour les neuif . dixièmes, se résume en des discussions de I chiffras. Et tout le monde a admiré la prodi-} gieuse mémoire dont faisait preuve le narra-^ tour. (Ce n'est pas son semi mérite. Il faut lïec-on-naître qu'il fait ide .la cause un exposé très objectif, très clair. Evidemment, ses interprétations seront contredites par les avocats des , prévenus, mais sur :1a plupart des faits matériels l'accord règne : et, de ces faits, le juge s'attache à indiquer aussi bien ceux qui peuvent être favorables aux prévenus que les au-très.3 Nous sommes loin du juge d'instruction d'autrefois ('oet autrefois date d'il y a quelques années à peine!) accusateur jusqu'à la partialité, hautain jusqu'à la grossièreté, opposant une fin de non-r.ecevoir aux requêtes » les plus justifiées de la Dâfense. & Si nous .insistons sur ce point, ce n'est pas pour le seul plaisir de faire l'éloge, même justifié, d'un magistrat : c'est parce que ce juge fut, il y a deux ans, .très injustement attaqué, pour avoir «laissé s'échapper Nestor Wiflmart-On bflàma sa mollesse, on alla jusqu'à evo-" iquer avec, admiration la « manière forte » da toi autre magistrat instructeur. Or, la manière .forîte, la plupart du temps, c'iest la violation des droits de la Défense, des s règles de d'humanité. t Chargé idepuis une heure d'une grosse ins-e truotion à peine commencée, averti par le ■•conseSil du prévenu de l'impossibillité ,où s* .v trouvait celui-ci de se rendre au Palais de jour-môn>e, le juge n'avait aucune raison — i ne connaissant même pas le -dossier — de y (prendre des mesures de ligueur. 11 n'en pri! '/ pas. t» On voit aujourd'hui que s'il agit de la sort; . c'était, non pas par une incapacité •que cer •tains ne balancèrent pas à lui reprocher — r' mais par une compréhension de ses devoir; ,[ qu'on voudrait rencontrer souvent, très sou-vent, chez les membres de la magistrature. c •9 Le « belge » des Parisiens. . 'Un journalliste parisien envoyé à Bruxelles pour suivre le -procès Wi/lmart envoie à soi , journal un compte rendu qui commence pai II un diiialogue « en belge ». « Ohoïihôhï ! ça vaut le voyage, saies-tu. > Et plus iloin : a « Prendrez-v.ous un quartier pour trente 11 jours, monsieur Z Saies-tu, le procès à Nés 5 'toi* qu'il durera un mois de bon, vous pouvez :'L croire... » Qu'estice ,que ceila peut bien vouloir dire ' , Chez quelle peuplade féroce, le bon repoi-tei a-t-iii entendu ce cri de gtterr.e .« Ohoïliohï » ' ( Quant à /la langue qu'il emploie, nous pou ' vons lui certifier que ce .n'est ni du belge, n du wallon, ni du maroliiien... ni même ,du fia ,s anand 1 Au fait, l'auteur l'a peut-être inventée Mais pourquoi se donner .tant de mal? n Que les journalistes p;irisi.ens se contenten; li d'écrire le français. C'est déjà suffisammen difficile, et cela ne leur arrive pas itous leï jouis, contrairement à ce qu'ils ont l'air dt croire. e Saiiït-Médard exagère. !- En vérité les traditions s'en vont de partout s 11 est difficile de pousser le servie© d'informa tion jusqu'au séijour des Bieniheureux, .pour \c tant su. un confrère,,grâce à quelque tour di c sa façon, réussissait ià déjouei- la vigilancj de saint Pierre, il .est probable que .nous er •apprendrions de belles sur ce qui se passf .s llà-liautl 11 est évident qu'il y règne dans tous le: services, un déplorable laisser-aller. Le dé .partemeut des saisons est tenu en dépit di bon sens. Tous les soirs, on oublie d'allumé: - une bonne moitié des étoiles. La grosse lam <pe de soleil est insuffisamment approvision née d'.huile. Nous allons au-devant d'un dé isastre. Les employés aux bureaux de fia m3 téorologie. se sont mis en grève, et cette situa tiou affola nos honorables vieux majjoi's Quant ,à saint Méldard, il est prouvé que o vieillard devient absolument gâteux. A te' point qu'on songe à le remplacer : jadis iJl s< contentait de lâclier ses eaux sur l'univers 1 pendant quelques semaines. C'élait agaçant ■:i mais cela ne continuait pas. A 'présent, il- ; s cliangé cette eau en neige et en glace. Ces '' pourquoi Paris s'est éveillé, lundi matin, sou ila. neige î y n faudrait absolument trouver un moyei i- pour ^c débarrasser du bonhomme. Du traii i- dont il va, il finirait par faire des incongru 1 m tés sur nos têtes. Or, saint Médard n'est pais un oiseau. (5=55;^) i, Libre-pensée. Il y a eu un congrès de la Libre Pensée Cella plonge dans l'hilarité (le « XX0 Siècle » qui, depuis iquinze jours, avec raison, ne lais • se pas passer une occasion de rire, même un 10 mauvaise. Il lui en reste ,si peu! 1_ Donc, -le ■« XX0 Siècîle » rit, parce qu'il me en 'OppoftUian ces mots : Libre-Pensée, ave ces autres mots : tolérance et respect. On fai • ce qu'on peut. Mais il éclate parce qu'aprè '•c avoir affirmé le caractère sectaire de lia !o scalaire, et la nécessité de lutter énergique i, ment contre elle, un des congressistes a de ie claré : te r. « Nous pourrions nous rattraper puissarr • nient, dit-il, dans le domaine si important, d 1 renseignement professionnel, ménager, indus > ii iel, etc., cela avec l'aide des grandes adm: r.istrations publiques. » 3 Sur ce, notre confrère de triompher, en ce lignes d'une ironie puissamment inédite : i t Bravos, applaudissements à droite. Penseu c'u Centre, « laudamus te, benedicimus te! C'est un attentat, un crime, l'abomination d la désolation, de la part des pouvoirs publics,l que d'aider par deo subsides, l'enseignement catholique. Mais aider les libres-penseurs à se « rattraper » dans le domaine important de renseignement professionnel : cela .n'a rien de contraire à la vraie liberté... Très bien. L'organe .gouvernemental prétendrait-iii que lés pouvoirs pulïlics ne doivent «pas favoriser renseignement, professionnel ou purement salaire? C'est pourtant une de leurs missions essentielles. Et iien: n'est mieux que de le favoriser selon les principes de la libre pensée, c'est-à-dire en laissant chacun libre de tout engagement moral, seul maître de sa pensée et de sa conscience... C'est-à-dire en faisant exactement le contraire du gouvernement qui a fait voter et s§ prépaie à appliquer l'odieuse loi scolaire. <r=^=S> Le drapeau rouge. Les 'journaux conservateurs de Paris (et même les autres) parlent sans irrévérence d'une cérémonie au moins curieuse. On « reconstitua » cette « oriflamme » dont nous savons vraiment bien peu de chose pour espé-ïer lia (faire revivre. Cependant, on y est taillé bravement et on « leva » (ce terme est 'étrangement profané idans certain monde)!l'orjfliamme comme avant .Bouvines. «Il y eut des pages, « comme à un sacre ou comme à l'opéra, ■» dit un confrère, et les « Ibannières ides ducs •», escortant l'ori-llamme en .toc... Mais ce qui doit sauver celle-ci, de pareils voisinages, aux yeux des républicains, c'est que la seule chose dont on soit sûr là son propos,, c'est qu'elle if ut un drapeau rouge, oh ! mais d'un rouge à ravir la « sociale » tout entière!... Et ce sont <là petites ironies rqui forment les derniers bonheurs do ce subtil M. Bergeret. Le Cathay se civilise... La Chine vient d'adopter le système métrique !.«, Peu à peu 3a vieille Ghine disparaît, celle des pagodes en porcelaine et des mandarins aux ongles géants, la Chine des dragons dorés et des jonques rouges sur des fleuves bleus. Ses oMciers ont pris à Berlin la raidéUT teutonne; elle a ses forts armés par Krupp et par le Creusot; .l'Empire du Milieu esl gouverné par un Président et désorganisé par un Parlement; (eraiï va d a Pékin à Canton: Ilahyang fait ronfler nuit et joui- ses hauts-fourneaux ; sous .la lune pâle, les coo'Lies fument la cigarette, et les Tao Taïs boivent du whisky !... iMiais où ■ sont Confucius et les sages d'an tan ? Gloire moderne. C'en est fait! Malgré une certaine prévention du public sportif, ou mieux du public « tenniste », MUo Suzanne Lenglen, Française a conquis île .titre de « championne » du monde, pour le tennis. MUo Lengflen est âgée de quinze ans. A ce • âge, elle devient une reine du monde, avan même la majorité des souverains de droit di ; vin. D'après les photographies que tous les journaux nous donnent, eMe ne semble pa; tjtolie... Mais elle a tant de temps, encore, d( le devenir l Et on nous apprend qu'elle pos sède une rare volonté avec laquelle elle pour ra conquérir cette performance là, comme le.' autres... Le plus amusant est que la fillette s( ' mit à Ifaire du tennis par ordonnance du me ■ decin, et sans but sportif ; voilà un mort i col* qui a l'ait une gloire sans s'en douter. Nouvelles à la main ' — Expliquez-moi doue la mobilité de nos lé gislateurs : à la guerre, si je vous sauve, on ni' décore: si je me sauve, on me fu&ille. — C'est que je ne vous vaux pas. ElVCOïtSS Urv MOT SUR LA VIVISECTION ' A bord de la «Princesse Alice» ? d'Anvers à Hambourg. . Il m'arriva -l'autre .jour de mêler ma faibli -voix au conceri de clameurs indignées qui i provoque .de temps en temps (il n'est pas as . sez nourri) les exploits de messieurs Iles toi' tionnaires en. chambre dits vivisecteurs. Ui „ grand journal parisien, dans un article sen . eationnefl', avait re-mis la question sur le ta , pis en dévoilant des horreurs encore inédite: à l'actif de ces « physiologistes ». .Depuis, le même journal — une' « tribune li j bre j> — a donné la. parole à un défenseur dt [ la vivisection. ; Car il s'en est trouvé un. J'ignore s'il fu. tiré au sort ou si, spontanément, héroïque ment, id s'esrt dévoué. J'ai cependant quelqn L peine à admettre cette dernière hypothèse t, parce que d'héroïsme suppose la conscience 5 or, cet avocat d'une cause .honteuse ne un parait pas avoir été très conscient 'de la har , idicsse de son geste et ide la vigueur des ri i 'postes que celui-ci pourrait lui attirer. * * * > C'est un savant. 11 est de l'Institut. Il s'ap pelle Richet. Le professeur Chaides iRichet. Etre .professeur et de l'Institut n'imipliqu pas nécessairc-ment l'obligation de s'être dé foarrassé de la dose de ... naïveté que tou exemplaire de l'espèce humaine apporte ei ' naissant. Le professeur .Richet en a peut-êtr ^ conservé de trop, et île « Matin », en pubdian sa prose, poussa un peu Iloin le souci de fl'im t partialité. « .Soyez antivivisecteurs, mais n'exagère; ( rien », commence .par nous d'ire cet homun conciliant. Il est bien aimable; il nous .per " met d'ê.trd lanltiiviviseicteuTd ; seilllement^ C; suite de son article essaye de nous démontre qu'il ne faut pas l'être : la vivisection n'es pas ce qu'on pense ; Ses tortures .qu'on s plaît à étaler n'existent pas ; il n'y a pas é< . cruautés commises : « tout ce martyrologe a complaisamment exposé est une légende » - aujourd'hui, on endort les animaux : « c'est " 3à une règle absolue que tous les savants 6-sont imposée » ; donc d'animal ne souffr , pas... etc., etc. Depuis quand cela?... Le professeur Riche . est doué, comme on dit à l'Institut, d'un cer r tain culot. Alors, les centaines de témoigna „ ges recueiSlis partout sont faux?... Les hon e nêtes gens 'gui ont vu cés choses atroces oi sont des imposteurs, ou ont été dupes d'iUlu-sions ?... Bref : « la vivisection n'existe .pilus en tant qu'atgent de douleur >. Du haut de sa chaire i}>rofessorale, M. Richet laisse tomber ces affirmations catégoriques. Seulement il négflige de «fournir la moindre preuve de ce qu'il avance ; et, comme je viens de le dire, les témoignages contraires abondent au point que l'on ne sait <à qui entendre. * * * Ce qui acheve de mettre au jour la mentalité de M. Richet, c'est la puérilité — poui* ne pas dire autre chose — du procédé qu'il emploie en .terminant son plaidoyer : il en est encore à nous reprocher de réserver notre pitié aux victimes ide la vivisection, alors que tant d'autres y ont droit : celles des abattoirs, des tirs aux pigeons, des chasses à courre, des courses de taureaux — et enfin des innombrables -victimes des calamités diverses auxquelles la pauvre humanité continue d'être livrée : « Mais toutes ces douileurs humaines ne sont'que fariboles aux yeux des antivivisecteurs, conclut cet homme étonnant, et ils aiment mieux s'émouvoir sur le -cœur d'une grenouille décapitée. » * ** J'aurais vraiment mauvaise grâce à entre prendre de réfuter ces « fariboles », — pour employer l'expression du folâtre M. Richet, lequel, évidemment, n'a rien, lu ni rien entendu des expressions de notre pitié, et qui [feint (de croire que cette pitié ne s'adresse point «à tous les objets susceptibles de la solliciter. Restons donc antMvisecteurs, sans même avoir peur d'exagérer... . Jean d'ARDENNE. - ■ 1 j » ^ wm u ■ » oui ou mom LE EDI A-T-IL TÉIOMÉ Si SATISFACTION? Démenti d'un démenti Nous avons enregistré, samedi, la « rectification » qu' « un officier de l'entourage du ministre de la guerre » avait cru devoir demander à l'un de nos rédacteurs au sujet de l'article signé XXX, — intitulé : « la Revue du 20 mai », paru le 4 juin, — et dans lequel il était affirmé que le roi Albert, — en faisant part à M. de Broqueville de « la bonne impression » que la revue avait laissée au roi de Danemark, — s'était abstenu d'y ajouter l'expression de sa satisfaction personnelle. De toutes parts, on nous affirme que cette rectification est sans objet. Et on nous, le prouve en nous faisant- parvenir le texte complet de l'ordre du jour lancé par le ministre de la guerre, que nous croyons devoir reproduire « In-extenso ». Nous mettons en italiques (le passage qui traduit l'appréciation du roi Christian : Ministère de la guerre Bruxelles, le 22 mai 1911 Cabinet iN° 3251/R . ORDRE OU JOUR i »Sa i.Mojosté .Ir» Roi an'a fait l'honneur de . m'écrire ce qui suit, au sujet de ,1a revue et . du défilé kIu 20 courant ; « Sa Majesté le roi. Chris lia n X m'a fa il part i de la bonne impression que lui a laissé la ■ revue et le défilé des troupes de la 6e divi- > s ion d'armée renforcée cl de la division de cavalerie. » En Irans-meliant cette appréciation flatteuse, aux officiers, sous-oi'îiciers ot soldats, j'y joins il'expiressÊon de ma satisfaction. } iLjo imin'islre de )!a guerre, ;(âigné.) :Oh. de /BROQUEVIUUE. Ce texte ne laisse place à aucun doute. Le roi Albert a l'ait part à son ministre de « la bonne impression » du roi Christian, — I sans plus. Si notre souverain avait formulé ' une appréciation personnelle favorable, M. de Broqueville n'eut pas manqué de l'enregistrer. > Le ministre de la guerre s'est borné à joindre l'expression de sa propre « satisfaction » à 4 l'appréciation du roi Christian. [ Remarquons, d'autre part, que l'appréciation du souverain danois mérite bien plus i'épi-thète de « polie » que celle de « flatteuse » employée par M. de Broqueville, attendu que le roi Christian, d'après le témoignage du roi Albert, s'est borné à faire part à son hôte de la * « bonne impression » que lui a laissé la revue. * Il serait difficile d'être plus réservé dans l'éloge et l'appréciation ne nous semble rien moins que flatteuse. * Au fond, le ministre de la guerre s'en est parfaitement rendu compte, car lui-même n'a pas c osé employer de terme plus expressif que le mot. banal de « satisfaction » pour formuler sa ' propre appréciation. Tout ceci démontre le fondement des criti-; ques que nous avons formulées. Echos militaires LES BUF1EAUX DES AUTORITES MILITA3RES Dans lies corps de troupes, les bureaux des î chefs d'unités sont installés dans îles caser- - nés ; les autres autorités diverses et les chefs t de service reçoivent une indemnité dite pour i frais du bureau, et doivent en prélever les > frais de location et d'ameublement de locaux t non xmïlitaires pour l'installation de leurs bu- - reaux. Le -ministre de Ta guerre, dans un but d'éco- : nomie budgétaire, a décidé qu'en principe -les ï autorités militaires et des chefs de service en - question auront, à l'avenfr, leurs bureaux l éîabllds autant que possible dans un bâtiment " militaire ou à défaut dans un immeuble loué, t- non par d'occupant, -mais directement par l'E-î tat et meu'bdê également par celui-ci. i Toutefois, transitoirement, les officiers qui î auraient contracté des engagements de loca- ; tion, continueront jusqu'à extinction de ces - engagements à .jouir de la. partie de -leurs ï frais £e bureau destinée à satisfaire aux dites î obligations. Quant aux instalLla'tions des bureaux ide ,1'E- t tat. c'est-à-dire à leur ameublement, le ser- - vice du génie dans les places fortes et celui - des bâtiments civils dans les autres garni- - eons en assumeront la réailisation et la ges-î tion. L'AFFAIRE Wilmart Contrefaçon de 60,000 Obligations du Chemin de fer Gand-Tcmeiizen Audience du mardi 9 juin. Malgré la difficulté d'entrevoir les prévenus, le peu de chance, encore, de les entendre, l'aridité de ce débat d'affaires, il y a des gens qui attendent, dans le couloir, dès avant 8 heures. Bientôt, dans la salle, sept gendarmes se préparent au 'service. Le photographe d'un journal parisien se présente et se voit refuser, par le président, l'autorisation d'<• opérer ». Il revient, pourtant, et sollicite de Wilmart ce que le magistrat lui a refusé : — Cela m'est égal ! répond Wilmart,qui prend la « pose ». LE JUGE D'INSTRUCTION CONTINUE A DEPOSER L'audience est reprise. Elle sera consacrée toute entière à entendre la fin de la déposition de M. Devos, juge d'instruction. Certains des prévenus ont fait procéder à une contre-expertise. Leurs rappoits rencontrent ceux du juge d'instruction. M® Morichar demande que les experts confrontent leurs travaux.M® Morichar précise, ensuite, quelques chiffres pour limiter le terrain du débat. Il rend d'abord hommage à l'instruction. Celle-ci parla, au début, de 30 millions. Maintenant, elle porte sur 17,200,000 en tout. Le juge d'instruction réplique qu'il dut, dans son mandat d'arrêt, à fins d'extradition, viser le préjudice maximum. Me Morichar approuve et résume le détail de cette somme dont restent G millions pour lesquels Wilmart est comptable. Ils sont entrés dans les caisses de Gand-Terneuzen. 1,800,000 seulement servirent aux dettes personnelles de l'inculpé. Cette dernière somme est compensée par ses appointements, dit M° Morichar. Le substitut et le président protestent vivement. On ne peut entrer ainsi déjà dans le détail du débat. M0 Morichar prend acte que S millions formeront l'objet du débat. | Le président s'informe d'une lettre datée fin septembre 1912, du frère d'Ithier, engageant l'administration à se montrer prudente en raison de bruits fâcheux. Cependant, Itliler signa encore des titres en octobre. M° Limage précise' un autre point : Ithier s'est rendu chez Wilmart et lui demanda des explications; Wilmart le rassura. LE ROLE DES DIVERS PREVENUS Waechter était en relations constantes avec Wilmart. Il fit des opérations de prêts pour Wilmart en titres irréguliers, depuis 1903, pour une somme considérable. Le produit brut des reports est de 7,900,000, pour le groupe Waec'i!-ter, dans laquelle somme plus de 200,000 de-Dethier. Il restait dû, sur l'ensemble, 5 millions, au 16 octobre 1912. Waechter a servi d'intermédiaire à Nestor Wilmart; i! place ses titres chez les agents de change, dans les banques. Les rémunérations qu'il touche consistent en une majoration du courtage. IL a prêté son nom à Wilmart et signe les effets des opérations de reports. Il est servi par son influence de « rédacteur du bulletin financier d'un important journal bruxellois » (la « Chronique »). C'est Dethier qui manipule et transporte les fonds et les titres, établit les 1 comptes des sommes versées, etc. Waechter et Dethier ont dû savoir le nombre ée titres réguliers en cours et, par là, se rendre compte de l'existence de titres irréguliers. Ils s'excusent en faisant remarquer qu'ils n'ont pas tenu de livres de sortie. Pourtant, Waechter -et Dethier étaient renseignés par Rasquin sur la marche des affaires de la société... Songez qu'en 1911 ces titres sont au nombre de 19,000, alors que le nombre régulier est 12,500. D'autres raisons encore viennent. établir , ce point. Dans l'instruction, Dethier affirme certain détail que nie Wilmart. Des documents paraissent établir que Van Rentenïyck ignora, jusqu'à une époque assez difficile à déterminer, l'existence des titres irréguliers. Un autre document semble indiquer que Wilmart n'avait pas expliqué -encore, en 1907, à Waechter. le prétexte à l'existence des titres irréguliers. LES TiTRES BRULES Cette explication (dont il est question à tout propos) se résume ainsi : A la suite d'un incendie au siège de la société, on a dû réimprimer des carnets de titres. Mais on avait déjà détaché certains titres de certains carnets, lesquels titres existent ainsi forcément en double. M° Jamar doute que l'explication soit entièrement l'œuvre de Wilmart. Waechter ne s'en servit pas à l'instruction. Un vif incident se produit au sujet de l'invention de cette fable entre le tribunal et M" Huys-mans.Waechter ne se souvient pas des détails qu'on lui demande, mais reconnaît les documents qu'on lui montre. Dethier écrivait sous la dictée de Waechter ou, simplement, d'après ses instructions.Le juge d'instruction examine quels furent les cas de double emploi connus par Dethier. En janvier 1909, il en connaît 37. Le défenseur fait remarquer que ce qui. nous semble d'une parfaite évidence, maintenant que nous sommes avertis, pouvait paraître bien moins nettement à quelqu'un dont rien n'avait éveillé la défiance et qui n'était pas préparé à si invraisemblable situation. Waechter et Dethier, assure le juge d'instruction, étaient au courant des raisons véritables pour lesquelles les titres irréguliers étaient créés. Ils protestent n'avoir cru qu'à des besoins de la société. M. Devos signale au tribunal ce qui permet d'apprécier leur attitude : les opérations relatives aux titres irréguliers sont faites par le personnel de la société. Dethier s'est rendu très souvent au bureau de Gand-Terneuzen. Le produit des reports sert à faire des versements pour le compte de la société, pour des appointements d'administrateurs en retards. 500,000 francs de coupons ont été trouvés chez Wilmart, lequel, est-il dit, n'en avait pas besoin et se trouvait crédité de leur montant dans les livres de la Société Gand-Terneuzen. LES DOUBLES EMPLOIS Les doubles emplois ont été connus rie Waechter, Dethier, Van Hentenryek. Ils en ont fait des listes qui n'ont pas empêché des opérations sur ces titres. On se bornait :'i tacher qu'ils ne ne rencontrassent pas dans la même banque. Nous verrons, continue le juge d'instruction, qu'on a fait des opérations, alors que ces titres portaient des numéros déjà existants en d'autres banques. M0 Jamar précise que Waechter est venu spontanément au Palais .fournir des explica-

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