La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 01 Fevrier. La chronique: gazette quotidienne. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/2j6833r39z/
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I)[mani!i»e 1er février 11»A4. — Edition B CINQ CENTIMES LE NUMERO P.QUR TOUTE LA BELGIQUE tï's année, - Ko 31 LA CHRONIQUE BUREAUX 5 et 7, Galerie du Roi'(Passage Saint-Hubert) BRUXELLES GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration : N* Î 8§lc, Rédaction : N' 14Ô§ & ABONNEMENTS : Bruxelles : 12 francs par an; — 6 francs pour six mois; — 3 francs pour trois mois. La Province : 15 francs par an ; — 7 fr. 50 pour six mois ; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays'de l'union.-postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la HESBAYE RÉDACTEUR EN CHEFs Jean d'ARDEME ANNONCES : page : 30 cent, la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), 1 fr, la ligne. — Faits-divers (corps), 3 fr. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue i l'Agence-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Télépfa.À. 3399 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, o et 7, Galerie du Roi. L'ENJEU D'USE QUERELLE par M. Fulgence tasoû membre da la Chambre des représentant! Je crois (bien que «'«est "fini, cette fois, qi: le ballon antimaçannique -est crçewé, et, si te iennemis de la tfiwiCimaçonïï>e(rie -continue': à'dépouiller les papiers 'des Hoge-s pour livre à ta imaid version des familles fanatiques < aux isévéïrités gouvernementales .les noms d quelques francs-maçons obscurs, petits font âiomaires «et employés, commerçants -et ai [dustriefts, ila ifrande -Britat renoncera. à soi [tenir qu'un (complot ta été ourdi (au sein de floges pour combattre les (missions dams le colonies. IL>attaque (avait été ihfajbiilement «menée, ave leiusemble; al iy eut quelques inofes .discordan tes, il •e'sft vrai, mais, jam de nuire, elles en 'reiït pour effet de idaubier l'ardeur -des lassiail liants iet ide Iles unir iphis étroitement. On vi id'aincienis (frères ennemis rivaliser «de vin llence; Je XXe Siècle, (à certains -moments,sur passa le Patriote. [ Le Journal de Bruxelles sut ce quMil ea poilte de dire «ce que l'on pense et de soufteni; Ce qui est da vérité. Jil fut quasi considéra pomme un (traître. IJ y eut -aussi, .parmi -le: oheiis des missions, un homme -qui fit -preuve de quelque indépendance, ce fut Mgr Nève îbbô de Saint-André -lez-Bruges, supérieur des missions -bénédictines. Il subordonna so-r adhésion à da campagne à -la. condition -d< jnettre ihors cause Je ministre des colonies e bon 'nombre de ses agents; il -n'était,, prêt i tonner son adhésion que. si la lettre collective des chefs -des missions était modifiée iams île seins exclusif d'ume manifestation -de îolidarité «antimaçoninique. *** iCeite 'restriction ai1 éliait point pour plaire [ceux qui rêvaient de soumettre la colonie è ta BUiprémaltie des missions. Elle énervai! lussi la lihèse du -ccwnplot; en reconnaissant yt iproalamamt que ibon nombre de fonct'ion-wires étaient favorables aux missions, — misant son appréciation, Mgr Nève 'décla-•ait que ses é'daMissemenbs n'avaient reçu le ila part du «ministre et de «ses principaux pnetionnaires que ides marques de syimpa-hie, d'pjnfcârêt et d'encouragement, — il leven-ai-t -difficile -de soutenir que J'adminis-ration 'Coloniale était aiux mains, d'un pouvoir occulte dont la politique poursuivait la lest rue'lion -d e l'œuvre des missions. r-Maitt c'-est-'le passé, cela, et, s'il plaît à fueiques Bach i-Jkm z o uc ks de continuer à aarj île coup de feu contre .les agents francs-paçons, d'affaire resltara sains importance. & querelle de M. Brifaut avec ila f-ranc-ma-bnrienie passe à l'aiitri ère-plan, mais il y a une question qui domine tout, c'est 'l'intérêt le la colonie : son «avenir «et sa -prospérité k>nt étroitement -liés à 'lia vaileaiir de ceux qui mt la charge de -l'administrer; «si, par une àcheuse résolution, on portait atteinte à .la fécurité des agents, des -magistrats et des pncf-ionnaires du iCongo, si on en compro-pettait le recrutement déjà si difficile, on )orteriait «un coup "fatall à la colonie. Elle a •ramd 'besoin >d'assistance -et de dévouement; 1 y faudra de l'argent, mais iil y faut surent ides hommes. Or, les hommes pourvus Je toutes les qualités /qu'on -doit exiger des fcianiaux ne sont pas 'talllement nombreux îu'ii faille alarmer «les meilleurs, par la pâlte de suspicions mesquines ou de vexa-ions politiques. Sous ce rapport, l'ordre du jour de M. woestc est inquiié-iamt. ■L'e vieux ministre d'-Etat n'a eu qu'une H'éoccu/pation : rétablir îles bons rapports en-K le groupe Brifaut et de ministre des colories. Ce sentiment part d'un bon naturel, et lui ne cherchera à le contrarier. Nous sou-îiaiitons voir M. Woeste réussir dans son rôle de pacificateur; ii a si souvent ia marin rude pour ses amis — les amis désobéissants, bien entendu, — que c'est un spectacle ainusant de le voir s'ériger en indulgent pi>l«ie de la paix. * * # i Queredile de ménage sans importance, qui B arrangera de toute manière, nul n'en (toute-; si l'autorité de M. Woeste n'y suffit pas, il y en a une autre, supérieure à la Sienne et plus efficace, à laquelle on ne mah-Pe(Pa pas de recourir; mais la question gou-pinementaile, mais «le sort de la colonie vont- rester subordonnés à ces misères? [ Dans son ordre .du jour, M. Woeste n'a pas F 1110^ .pour rassurer îles fonctionnaires frappé de suspicion, injustement accusés ! Loin Pc là, il les enveloppe d'une espèce de blâme pt "de désaveu. [Après avoir invoqué l'acte de Berlin, pour ^dégager exclusivement tout ce qui a traii Px l'iissions, pour rappeler « que les puis-| sauces se sont engagées à protéger toutes i ^ mstitu lions et entreprises religieuses, f sc^ntifiques ou charitables créées et or-f p^ées dans l'-intérôt des indigènes — el P a protéger d'une manière spéciale des mis-f sionnaires chrétiens... », le chef de la droite pjcxute : I <« Considérant que la volonté du gouver-1 rie,1Tlen'(, des Chambres et du pays est de P donner à ces dispositions une exécution | Pleine et entière (personne à la Chambre, P ^ Sénat, nul détenteur d'une partie quel-pque des pou voirs publics n'a exprimé une PPmion contraire, cette manifestation es! ponc fort inutile); | "'Consiçl^ant que les fonctionnaires et les [magistrats de la colonie, sont tenus-de don [ ^ei\ temple complet et loyal do ces dis i' 'positions... » ln^!/0llÙ,.le blû,m€' à Peine déguisé, bJûmt tin P^que nul fonctionnaire n'est con L- Cu , ,a,^oir dérogé à ces dispositions, n (Dpr ril 1 ■av'oi.r: On veut donc frap rlppi-,eS aIf€n',s innocents, f«rapper en masise UTJ» d« griefs et des accusation ministre des colonies a mis à néant mQ fa^e .de s-e rafe à -pareiill. 3 Iution, et nous espérons que la droit'i aura suffisamment conscience du mal qui e pourrait résulter pour chercher un autre de oouomOTt à la disouission. L'ordre du jour d M. Brunet ne contient rien que tout espa-j équitable -tout bon pati'iote. ne .puisse pie: ! moment approuver. Il .est la conclusion logi que, essentielle du débat. Il mérite de ral ta' toutes les bonnes volontés, è F. MASSON. H t An jour le jour LA POLITIQUE » Si foiie que soit la confiance des clé jS ' ricaux dans un régime électoral soi ; «Aj giieusement « truqué » par et poun . eux, il est évident qu'ils prennent leurs . préoamttonjs en vue de l'avenir... De là, no-. tamiment, cette campagne pour mettre mieux t encore la maiin «ur un Congo déjà conquis, . cette loi; sua- l'enseignement... Un ensemble . fnappiant en vue d'.assuror les situations- futures.( Or, uaie des meilleures façons d'avoir eji-, core ide l'argent seanble se préparer dans la i presse oiàràMe : l'aïugimentation des tnaite-' ments du clergé. Comment n'y avait-on pas ' songé pttus Wt? C'est si simple ! Comme on fit pour la campagne coingo-l laise, ce sont de petits journaux de province, «sans conséquence», que l'on charge d'amor-| cer l'affaire. l!»s le font avec des naïvetés qui, >du .reste, ne donnent que mieux le change. C'est ainsi que l'un d'eux réussit cette é-nor-mité : n Poiui-quoi, inteiToge-t-iJ, n'a-t-on pas encore augmenté les traitements du clergé? C'est qu'il n'aime pas à demander, n On ne saunait présenter une observation Fflois saisissante... d'invraisemblance,fa mendicité, souis toutes ses formes, étant une des spécialités de tout ce qui appartient an clé-pèalisme.Voici, entne mille, une curieuse preuve de la chose. Un dle nos lecteurs, en province, vfient de recevoir une lottre dans laquelle la « supérieure » d'un couvent lui confie que l'hiver ayant été rigoureux, il lui fallut beaucoup de charbon. Lia note s'en monte â trois cents francs. Elle prend « la- respectueuse confiance -de les demander ». Tout, cela est fort naturel — pour les gens d'Eglise. Mais nous croyons que si les traitements du olergé ne sont pas Augmentés, ce n'est pas qu'il ne sache demander; c'est que de ministère est aux aibûris et craint l'.inévita-i»le ré vieil du pays devant le trésor bientôt vide. PETITE CHRONIQUE Regards on arriéra i" février 1911. — A Jercey Oity, en fera de JNew-York. une explosion de dynaanito déta-iiit trois bateaux et tue -un-e vingtaine de portefaix. <r=^ Un centenaire. Voici 'cent ans qu'est né un admirable architecte : Viofliet-lfriDuc. Un journal sagace et artiste demande s'il ne vaudrait pas,mieux fêter Tropman, l'épouvantable meurtrier? C'est qu'en effet, en étudiant avec une science presque divinatoire "l'art ogival, le -grand architecte s'imagina pouvoir « faire du gothique » tout comme les gens du XI11° siècle. Nous nous rendons compte aujourd'hui que Ce fut là une erreur funeste, et les monuments ainsi « restaurés » nous semblent des espèces île « faux en architecture ». Anatole France précisait naguère ce point de vue en disant que des vieux monuments français avaient eu pour ennemis les Huguenots, au XVIe siècle, les Jansénistes, puis les Sans-Cuilottes ; Viollet-lé-iDuc, enfl-n. « ...Et, ajoutait-il, le plus funeste aura été île dernier.» La ibesog.ne de ce dernier <fut faite, chez nous, par 'les gens de saint 'Luc, tqui n'approchent pas de Vioilet-le-Duc... Aussi, ont-ils réussi à faire plus de mal sans avoir de dixième de son talent... A l'index. Une idép-êehe annonce ique les œuvres complètes de Maurice Maeterlinck sont mises à l'index. Dans ee catalogue des livres défendus, elles voisinent avec pas mal ti'œuvres non moins admirables, et, chose amusante, d'eeu-i vres irréprochablement orthodoxes, qui y fu-j rent inscrites par ce Mgr le Bureau que sont : îles congrégations romaines. Pareille défense; ne peut toucher tque des « pratiquants » ; pour i les ^autres, elle servira seulement à leur montrer quelle vague de réaction sévit. Voyez-la atteindre celui qu'il faut regarder comme un des premiers auteurs de ce retour au mystère, dont «la polémique cléricale s'applaudissait encore à propos d'un discours du déplorable M. Paul Bourget. (r==^> Apôtres de l'Allemagne. On lit dans le « .Tournai » de Paris, sous la signature de M. Jean de Bonnefon : « Il ne faut pas en vouloir aux missionnaires italiens d'être Italiens. Il faut même pardonner aux missionnaires de Scheut d'être les apôtres de l'Allemagne au Congo et en Mongolie. » Apôtres de l'Allemagne, nos barbes scheu-toises ? S'il en est ainsi, à quel titre M. de Broqueville réoliame-t-il pour les missionnaires de Sclieut le premier rang dans la colonie belge, et de quel .droit M. Brifaut qualifle-t-il de nationale la casserole où illes fait mijoter pour l'amour de Jésus-Christ ? A -moins que l'écrivain français ignore que Scheut, d'où, en 1695, le maréchal de Villeroi bombarda Bruxelles, est un hameau d'un des faubourgs de la vilile. En tout cas, il y a là une bizarrerie qui valait la peine d'être signalée : par ce temps de casseroles, on ne sait jamais. Une vieille réputation. On peut s'étonner que les juges parisiens aient estimé que la réputation de George Sand vaut 5,000 francs. C'est bien peu s'il s'-agit ' d'une femme ; c'est beaucoup s'il s'agit ,d' « elle »... Celle d' a Elle et lui » aussi bien que de •« Lui et elle ». Car voici où tes juges ; deviennent étonnants. Ce pourquoi ils accor-î dent à une vague descendante une sorte de pourboire -de deux cent cinquante louis, cette réputation qu'ils entendent protéger, George e iSand eut soin que personne n'en ignora le ca-t raotère. Ce sont des aventures publiques, dont - chacun peut, au prix d'un volume, apprendre - les (moindres détails, qu'on fait cependant dé-. 'Censé de mettre 'au théâtre. Il y a là un tel parti pris d'ignorer, qu'il fait figure de simple hypocrisie. Cela au bénéfice d'un de ces vagues parents, qui ne comprennent pas que les ' gens célèbres n'appartiennent plus à leur famille, -dès lors qu'ils appartiennent à la collectivité.Splendid. —■ Restaur.-bar des Folies-Bergère. Toute la nuit : concert, Tango, attractions. <5=^9 De l'inconvénient d'être grand homme. On nous dira que voilà un inconvénient qui touche peu de gens. La chose n'est pas si certaine. Il arrive bien souvent que la gloire choisit ceux qui s'y attendaient le moins. En tout cas, combien de nos contemporains se sentent destinés à l'immortalité ? Ce sera pour consoler les autres que nous allons donner un nouvel exemple de l'inconvénient d'ère grand homme. De récentes publications de documents (M. Brifaut, par extraordinaire, n'en était pas...) viennent de nous rappeler que Wagner fut uni homme odieux ; voici qu'on nous offre 'les papiers de Juliette Drouet. « On sait, déclare pudiquement le journal académique qui les résume, la pla.ee qu'elle tint dans la vie de Victor Hugo. » Ceci entendu, lisons : « Hugo .n'était alors que poète et non encore un des plus gros .actionnaires de la Banque de France. Aussi « les comptes du faux ménage » témoignent «d'une modestie et d'un ordre tou-j>-chants >» (sic). « Argent de la bourse de mon » Toto, 10 francs; argent gagné par mon adoré, » 55 francs ; argent des jetons de l'Académie, » 36 francs. » N'est-ce pas que Toto adoré fait très bien ià, entre Juliette et l'Académie, vieille dame qui, au reste, en a vu bien d'autres !... Mais l'inconvénient d'être grand homme, pour que la postérité, qui vous imagine auréolé de nuit, et grandi de solitude, vous imagine en « Toto adoré »... <r^> Eloquence du barreau. D'un procès-verbal de cette semaine au tribunal correctionnel, nous extrayons cette phrase qui, — si elle n'apporta pas grande lumière sur le procès, — jette en tout cas un jour singulier sur les notions anatomiques et mécaniques du rédacteur : « Le wattman reçut un coup dans le ventre du frein. » On ne sait si le frein s'est bien rétabli des suites du choc... A la quatrième chambre de la cour, une des illustrations de notre jeune barreau plaidait hier. C'est un artiste, un lettré délicat. La phrase suivante lui échappa pourtant : « Vous aviez,vous, les avocats, un personnel, un ingénieur technique... » La v-ue de l'ingénieur non technique nous remplirait d'aise, osons l'avouer. Nouvelles à la mai» — Alors, ça s'arrange, cette affaire Poutilof ? — Oui, nos voisins .voulaient simplement nous tailler des Krupp... ières. < i^ossiisri interprète de son œuvre i Rares sont les compositeurs qu'on voit interpréter eux-mêmes les rôles qu'ils ont créé. Rossini, pourtant, le fit lin jour et nous avons retrouvé, dans une vieille livraison de la « Revue des lettres et des arts », le compte rendu de cette représentation unique dans les fastes de la musique. C'était en juin 1830. La duchesse de Berry, voulant fêter royalement son père, Ferdi-Inaiid Ior de Naples, musicien passionné, avait. I imaginé une audition d' « Il barbiere di Sivi-glia », dans laquelle on vit et entendit Rossini en personne dans le rôle de Figaro. L'auteur du « Barbier » avait alors 37 ans. Le rôle d'Al-maviva était conflé à un jeune lieutenant de la garde royale, M. de Sui'gy; une des plus brillantes cantatrices de salon, M11® Dubignon, prit celui de Rosine; un conseiller d'Etat avait accepté celui de Bartholo. Aucun des arïistes mondains n'ayant voulu coiffer le chapeau de Basile, on avait eu recours à la basse Santini, qui appartenait au Théâtre italien. Et c'est Ha-beneck qui dirigeait l'orchestre. Balzac, on -1e sait, pour la première des -t Ressources de Quinola », avait espéré un public spécial : des têtes couronnées dans les avant-scènes; dans les logés, des maréchaux, des duchesses, des ambassadeurs et des ambassadrices; au parterre, rien que des chevaliers de Saint-Louis... Eh bien! ce rêve ici se trouvait réalisé. L'étincelante ouverture fut jouée en perfection. La sérénade d'Almaviva s'acheva au milieu des bravos. Mais l'enthousiasme dèvint du délire lorsqu'on vit paraître Figaro, c'est-à-dire Rossini, leste, joyeux, fringant, rajeuni, la guitare en sautoir, résille sous le sombrero espagnol, gilet et haut de chausse de satin, et en avant le « largo al factotum » ! On avait entendu dans ce rôle Laiblache, Tamburini et Ronconi, merveilleux tous Jes trois; mais La-blache était trop grandiose, Tamburini trop bonhomme, Ronconi avait plutôt l'air d'un Figaro de grand chemin que d'un barbier de bonne maison. Rossini, c'était la perfection idéale, ce "je ne sais quoi que rêve, au théâtre,' le dilettantisme des hommes d'imagination et qu'il est donné à si peu d'atteindre : tels la Malibran dans « Otello », Henriette Sontag dans « Dona Anna », Rachel dans « Her-mione », Nilsson dans « Ophélie », Desclée dans « Froufrou »» Mouhet-Sully dans.« Ham-let ». Rossini, dans cette célèbre cavatine dont il était maître à tous les titres, produisit une illusion singulière : il semblait la créer à mesure qu'il la chantait. Toute la soirée ne fut qu'une longue ovation. Les plus grandes dames de la Cour jetèrent leurs bouquets au délicieux Figaro, et la duchesse de Berry. ravie de « son » succès, envoya son chevalier d'honneur pour le complimenter et lui dire qu'elle le retenait à souper. P. DÉROULÈDE IMPRESSIONS PERSONNELLES .Ce fut vraiment 1111e belle el noble figure française, et, dans un avenir plus ou moins lointain, quand ses traits se seront ennoblis ét- agrandis par le reçut des années, i! aura «a légende, il feria tout de même figure de .héros. Il eût voulu d'wtt autre héroïsme, cet homme qui a.vait vu la guerre et la défaite idans .toute ,son horreur; cet homme, qui avait ,PQrtéj s-ous les baffles prassiennes, son jeune frère blessé à mort dans le charnier de Sedan, avait rêvé d'abord de mourir à l'ennemi. Puis, quand il eut compris que, déc-i-■dém'cn.l,. c'était là un rêve impossible, il souhaita du moins .de mourir ù la tâche, dans isoii rôle' d'excitateur de fouie; malade à ce if-oint que, durant cess dernières années, ou m'osait pas le laisser seul, il n'en voulait pas moins rornplir complètement et jusqu'au bout son rijle de président de la Ligue des patriotes. 11 était de toutes les manifestations, de toutes les cérémonies, payant de sa peir-•sojuie dans quelque coin de la Franco qu'on d'aippelât, taisant trembler. ses amis, qui se 'demandaient toujours s'il n'aillait pas leur rester dans les bras, désirant au fond cet :àecident libérateur ; c'eût été une façon de mourir debout Une telle destinée prête sans doute à des ironies faciles. Le siècle n'est pas tendre ù ceux qui ont la nostalgie de l'héroïsme guerrier : _ ils peuvent s'attendre à la réproba--t van rdffl&rèbe des gens raiisonnaM-es qui n'.aiment pas la guerre, et qui ont évidemment raison de ne pas aimer la guerre, ou au sourire gouailleur de toutes les bonnes personnes qui n'aiment le panache qu'au théâtre et. ne comprennent pas qu'on complique ila vie ajvec des questions de - sentiment -national.* * * Oùroutède rapprit à ses dépens. -Dàrouilède?... Oui, sympathique, sympathique évidemment, disaît-on. Mais c'est un il-ilumiiné, un fou. On répétait beaucoup cela, en Biiance, il y a .une quinzaine d'années. On l'a dit plus encore en Bellgique, où l'on n'a évidemment pa:s les mômes raisons que les F'ràngais de comprendre le sentiment initial dont «'est formé un Déroiuilède, où l'on ne •petit avoir les mômes souvenirs, les mômes rancunes, et où l'on a toujours considéré ;a:vee Une méfiance évidemment légitime les rôves de revanche qui animaient les Chants du Soldai. Convenons, d'autre part; que cet aspect du sentiment, de l'espri-l français, que rapré-isente tpn Déroulède nous, échappe générale-, aurait.■ Tirés capable d'héroïsme quand c'est néccàsffiafe, fort bon soldat à l'occasion, le Belge, — tant Flamand que Wallon, — qui tient à sa réputation de bon sens, considère toujours aveç une méfiance un peu étonnée, iun peu ironique, cette humeur guerrière, qui lui ,parait n'avoir d'autre but qtu'elle-môme, oetite notion de l'honneur, chatouilleu-se, délicate, un ,peu théàtraie, ce sentimentalisme collectif qui fait, du .patriotisme français une véritable passion, où il entii-e plus d'impulsion irraisonnée que d'intérêts positifs,toute cette ohevaferie moderne, enfin, qui semble liai peu n dessous de pendule » à un peuple qui sait trqp bien le prix des choses. -Pourtant, aujourd'hui, il faut que l'on rende justice à Déroulède et aux sentiments ■qu'il ,a .représentés; il faut qu'on lui rende justice, non seulement en Finance, où c'est tait, mais môme dans toute, cette pair.tie de' l'Europe, où l'on s-e rend compte que la France est. restée le champion naturel de la civilisa'iiori la plus avancée, la plus ,progressive, ki .plus généreuse et la plus humaine. **» Il est (iaciile de dire « Ces senitimenis, ce patsriotàame romian'fiiqiue, un peu déclamatoire, tout cela, c'est périmé, c'est démodé, ce n'-est pois politique. » L'événement, n'a-t-ii pas prouvé que ces: sentiments, en France, étaient toujours vivants, toujours actuels»que c'est Déroulède qui avait raison de ne pas craindre le ridicule en jwiant de la plainte éternel'le de l'ALsa.ce-Lorraine. Aujourd'hu-i, c'est Dérouilêde qui est dans le train, c'est Déroullede qui est le grand homme de la jeunesse, de la pins grande pa.rtie de la jeunesse, et ce qui est démodé, c'est « l'artiste* a ie q-ui se moque de la pa/tirie », comme disait Verlaine. Ceux qrui, il y a dix ans, faisaient le rêve généreux des Éfcasts-Uniis d'Europe, s'en étonnent et s'en inquiètent. C'était cependant bien taôle à prévoir pour ceux qui sa,vent la plaee que 'tient, dans le caractère français, dans le cairaictère populaire français, ce senii-ivientalMsane chevaleresque, cotte humeur mousquetaire et romanesque dont Déroulède était l'incarnation. Et peut-être bien que cet ensemble de sen-fciïMJïitJs n'est en somme que la forme parti-ouiliène qiue L'inis-tïnci vital, l'instinct national, doit revêtir en France. Ces sentiments forment. le contrepoid.3 nécessaire de cette démocratie humanitaire qui, si elle s'exagère., finit par se charger de toutes les forces de dissociation que comporte un pays. N'a-t-on pas remarqué que les étapes de ce revirement qui a ramené la nation vers la .conception .simpliste d'un Déroulède, -c'est Fachoda, c'est Je coup d'Agadir, c'est Kiel et Tanger, ce sont les mnnileistaitions brutales par lesquelles «les puissances conquérante-s ont montré qu'enûre elles, une grande .puissance qui veuit.se maintenir rie saiurait renoncer à rim-j meur conquérante, qui est pôur edic l'humeurj défensive. Au surplus, n'oubliions pas que le patriotisme le plus guerrier, en France, ne petit' nlus ôtre menaçant pour aucun peuplé. La f'>rme de l'iBbart français, l'étiage de la "eivi-/liisa-tion en France, -tout s'oppose à ce qu'on ipuisœe voir en el-le une'menace .pour la liberté des pen.iples. H apparaît de plus en plus, au [ coth'tra.ire, que sa force de résistance est au-•jouirtd'hfui, ,dans notre Europe armée jus-f{îu'aux dents, la principale garantie de la îi-bea^tô des peuples. Peut-être fmira-t-on par s'iaipercevoir qiue Je patriotisme guerrier d'un Dérouijède a servi, somme toute, la. paix de ■l'Europe. *** Ht puis, que l'on ait pu craindre — ou ■qu'avec raison l'on ait .cessé de craindre — d'attitude «te Déroulède, ce qui eniporterà J'ainiveirsèlile s-ympathie dons ce pays, comme ■dans tous les pays où- l'on parle français, c'est cc qu'il y eut, toujours, chez Déroulède, de spontané, -d'amballé, de généreux. Xç-n sou-itement il se serait fait tuer pour ses idées, niais,, ce qui est parfois plus difficile, il s'est iruiné .pour elles. Au travoas du monde poli-lifjue conteniipoinain, tout peuplé, d'intrigues, ■de combinaisons, d'affaires, il passé avec de grands''• gestes enthonnsiaste-s, poursuiv;tnt 'avec un désintéressement absolu un grand irôve "généreux, insoucieux non seulement du jpénil, mais' des ennuis, du ridicule, ayant foi ■dans ilè; patrie, .diaais-il'aimltiié, dans l'héroïsme, wnifianrt, malgré tout, dans l'aivenir de son idéalisme impénitent; ceux-là mômes qui suivent le mieux ce que c'est que le droit et l'avoir, ne peuvent se défendre d'un certain irespect pour ces h-ommes^là.' Sains ' doute, il iut conduit par bien des illusions. Mais, somme toute,-c'est lui qui'eut raison contre ,1e subtile'Renan, qui lui disait an cominen-icement ,de .sa oaiuriôre : « Jeune homme, jeune homme, la France se meurt, ne" troublez pas ison' agonie ! » L. Dumont-Wilden-, LES POUBELLES IXELLOISES ! iBW.es sont très toien, ces boîtes à ordures («« ibacs » en -bruxellois) adoptées récemipent par i'administration communale d'IxéHes, qui a trouvé un moyen ,infaillible de -les imposer ii -ses ajcLministrès, — en fies Heur fournissant gratuitement. (D'abord, Hes pei>apecMves «des rues d'Ixelles, avec ces engins uniformes ail ignés sur les trottoirs, acquièrent une "tenue décente qu'elles n'avaient guère autrefois, sous le règne de la fantaisie. '(Et puis, des nouvelles boîtes étant closes, leur (contenu' -ne s'étale plus aux yeux et à l'odorat offensés ides passants. Enfin, c'est plaisir de voir fonctionner le véhicule spécial affecté,à ?a vidange :1a boîte s'y adapte et son contenu s'y déverse, grâce à un système de glissières,-sans qu'on* en voie rien et sans laisser échapper ni poussières, ni senteurs. Feu Poubelle, — le préfet de la Seine qui donna son nom à ces modestes accessoires de la civilisation, — s'il revenait, n'aurait certes que ,des .félicitations à adresser à son collègue -Duray. , Mais il -est difficile de contenter tout le ■monide, — c'est entendu. Le régime actuel a^en-•contre de l'opposition chez beaucoup d'Ixel-lois, qui — tout en reconnaissant ses avantages — en trouvent l'application défectueuse et réprouvent, comme contraires à une hygiène bien entendue, cer tain es mesures prises en l'occurrence par réidilité. On se demande d'abord si l'obligation de se procurer — à prix kTargent cette fois — une .séconde poubelle municipale, au cas où Ja première -ne suffirait, pas, est conforme à la légalité et pourrait* être sanctionnée judiciai-rement... Mais ce premier .point étant plutôt ■du domaine ide la ohicane, il n'y a pas lieu il'.y insister. C.eci paraît plus sérieux : Il y a non seulement un -matériel nouveau mais aussi un -nouveau règlement, en vertu duquel les détritus ménagers ne ©ont plus enQevés que trois fols par semaine, au lieu -de l'être tous les jours, et; pour certains quartiers, dans l'après-midi seulement. Là-dessus, nombreuses protestations et réclamations. On réclame surtout en ce qui. concerne les quartiers pauvres, à population dense, où l'hygiène la plus élémentaire exigerait un enlèvement quotidien. Les boîtes nouvelles ont beau être pourvues de fermetures liermétiques, les gens du peuple, et même de la petite bourgeoisie, .qui en font usage, n'apprécient pas assez les nécessités hygiéniques pour veiller avec soin à les tenir closes. L'administration objecte que renlève-anerit.quotidien .n'avait guère de succès, et que les f^ens .s'aJwtenaient trop souvent de s'y conformer, en gardant leurs boîtes chez eux jusqu'à ce qu'elles fussent pleines. On riposte <jue, au lieu de se plier à ces mœurs vicieuses, •il appartient à une administration éclairée d'employer tous les moyens possibles de les réformer : la masse (doit être éduquée ; ce n'est pas aux éducateurs à «descendre à son niveau. Quant à l'enlèvement tardif, il paraît intolérable. Iai commune d'Ixelles, en ces questions d'hygiène publique, a donné trop de preuves d'intelligente sollicitude pour que ses administrés puissent se résigner aujourd'hui à voir ce qui ne se voit dans aucune- cité bien tenue : îles poubelles' — ouvertes ou fermées — traînant sur les trottoirs jusqu'à deux heures de l'après-midi. Telles sont les observations qui résultent d'une expérience déjà suffisante. Un Ixellols (intermittent) fort désintéressé .dans la question, en ce qui le regarde personnellement, prend la liberté de les présenter à qui de droit. J. d'A. Cniis iwsoiss La colonie bulgare s'èst réunie hier dans lesi salons du consulat général de Bulgarie à l'or ' casion du 20° anniversaire de la naissance duj prince Boris. Elle a envoyé au prince un télégramme de chaleureuses félicitations. $ * * Le conseil communal se réunira lundi prochain. Séance d'ordre purement administratif. * * * M. Corin a engagé pour la saison prochaine la plus grande partie de sa troupe. En l'ont partie : ténors, MM. Lemaire, Guyrc, Maury, Maudier; chanteuse d'opéra comique, M»0 Dil-sori; diigason chanteuse d'opérettes, M1110 Lucy Raymond; baryton de grand opéra, M. Closset; basse noble, M. Legros; basse chantante, M. Veilles; deuxième basse, M. Viroux; deuxième baryton, M. Maréchal; maître de ballet, M. Leroy; premier-chef d'orchestre, M. Frigara; deuxième chef, M. Tarpe; première danseuse, MUe Friquet. * * * Dans l'affaire des conseillers communaux, je Vous ai écrit iiier que l'instruction était à la veille d'être close. C'est un conseiller communal libéral qui accuse un autre conseiller libéral de lui avoir avoué qu'il avait frappé le conseiller Bongcrs. ** * Pour vous donner une idée du désarroi : Un coffre, pour arriver de Genck à Anvers, a mis cinq tours. ■ Marc Grégoire. HORS FRONTIERES Samedi 31 janvier. Malgré des coquetteries intéressées et des avances indéniables, aucun des membres de la Quadruple-Entente balkanique ne se sou-de de faire le jeu de la Duplice orientale : la Serbie et la Grèce ont payé pour savoir que Eendirach't maiakt mac M. (Noire ami Champal nous pardonnera cette citation éminemment nationale et conciliatrice.) Pour Vinstant, les uns et les autres se tiennent sur une réserve courtoise autant que prudente... en attendant le jour, qui parait assez proche, d'une nouvelle bagarre générale.*** Le tour que VAngleterre nient de jouer à CAllemagne ne manque pas de sel : le sel I uManlique vaut parfois le sel al tique, sur-! tout quand il se fait, apprécier sur les rives jadis heureuses de lUelles-poni el de la Pro-pontixle.On croyait donc, outré Rhin, avoir monopolisé les fournitures militaires el maritimes en Turquie : belle occasion pour refiler à plus que bon compte les vieux fonds de tiroir et les rafiots près de naviguer par le fond. Mais voici que l'Angleterre vient de se ■révéler comme s'élarU, par contrai, assuré la fourniture de tous les armemerUs navals, cô-tiers et flottants, — de la Porte ce qui lui donne le champ large, puisque cela va de la' flotte combattante aux fortifications du Bosphore et dès Dardanelles. Décidément, VAÙemagre n'est pas encore -pu pouU pour enlever à la perfide Albion la vieille réputation commerciale de celle-ci. L'affaire Poutilolï Le gouvernement russe n'avait pas attendu les invites du gouvernement français pour agir De Paris, le 3t. —- Le « Temps » publie la dépêche suivante de Saint-Pétersbourg : « J'apprends de la source la plus sûre qu'avant même d'avoir reçu la visite de M. Delcassé, c'est-à-dire, il y a quatre jours, M. Kokovtzoîf ayant eu connaissance, le. jour même des négociations engagées entre la Banque privée de Saint-Pétersbourg et l'usine Poutiloff, avait , fait savoir à cette dernière que le gouvernement russe s'opposerait à tout accord avec la maison Krupp. On peut donc considérer que le gouvernement russe avaiL de sa propre initiative, pris les mesures nécessaires pour rendre impossible la combinaison qui a provoqué dans la presse parisienne l'émotion que l'on sait. » Vîckers-Maxim dément toute participation De Paris, le 31. — Le journal « Excelsior » publiera demain matin une interview de M. Barker, l'administrateur de la compagnie Vic-kers, qui a mené toutes les ..négociations pour les affaires de Russie, et qui était de passage à Paris rentrant à Londres. Voici un extrait des déclarations de M. Barker : « La compagnie Vickers, je vous le déclare de la façon la plus formelle, nous dit M. Barker, n'est absolument pour rien dans l'affaire Poutiloff. Elle n'a aucune attache d'aucune nature avec la maison Krupp en Russie et ne s'est jamais trouvée dans aucune combinaison industrielle.d'exploitation avec la société Krupp. », Dans les Balkans <( Diviser, c'ost régner », dit l'alliance lurco* bulgare De Constantinople, le 31. — Des renseignements de divers côtés ont annoncé, comme possibles et désirables, des négociations directes avec la Grèce. On apprend de bonne source ' que des tentatives ont été faites auprès de .la Serbie pour la détacher de la Grèce en faisant luire à ses yeux la possibilité d'une expansion du côté.de Salonique. J'ajouterai que ces. ouvertures n'ont pas été/prises au sérieux à Belgrade et que l'entente serbo-grecque demeure aussi intime qu'auparavant. Pour l'instant, une tenue correcte est de rigueur De Sofia, le 31. — La reprise des relations diplomatiques entre la Grèce, et la Bulgarie est imminente. On commencera par nommer des chargés d'affaires. L'opinion grecque célèbre les prémisses de la triple-entente balkanique D'Athènes, le 31. — Commentant, la rencontre à Berlin de M. Venizelos avec l'héritier de Roumanie, la presse y voit un premier pas jvers une alliance gréco-serbo-roumaine, qui assurera, contre les velléités de reconquête turco-I bulgares, l'équilibré balkanique et la paix en Orient, Un coup de maitre de l'Angleterre en Turquie De Saint-Pétersbourg, le 31. — La « Gazette de l'a Bourse », dans un démenti relatif au bruit de vente du croiseur « Molkte » à la Turquie,et qui semble inspiré de source allemande, déclare que l'Allemagne aurait volontiers vendu à la Turquie plusieurs bâtiments ae guerre de type ancien, mais qu'elle ne peut le faire pour des causes qui ne dépendent, pas de sa. volonté. Le journal aurait obtenu à ce sujet et d'une autre source des explications suivant, lesquelles aurait été conclu entre les gouvernements anglais et ottoman, il y a trois ans et pour une durée de vingt-huit années, un contrat spécial accordant à des maisons anglaises l'exclusivité de la construction ou de l'achat, des bâtiments, de guerre destinés à la Turquie, ainsi que la construction des fortifications dans le Bospnore et les Dardanelles. Aucune autre puissance ne pourrait donc participer à l'œuvre du développement de la marine ottomane ni a la fortification des détroits. BULLETIN TÉLEGRâPHiQUE AUTRICHE-HONGRIE A la Chambre hongroise, le comte Tisza marque le froid entre 3a monarchie et la Roumanie De Budapest, le 31. — Le comte Tisza, président du conseil dès ministres, a répondu à une interpellation du comte Bethlen, membre de l'opposition, au sujet des déclarations du comte Czernin, ministre d'Autriclre à Bucha-rest, concernant les'rapports entre la politique

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