La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 16 Janvrier. La chronique: gazette quotidienne. Accès à 10 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/ff3kw5bs8r/
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Vendredi 16 Janvier 1914, ■ Edition lî CINQ CENTIMES LE NUMERO. POUR' TOUTE LA! BELGIQUE 4TC année. • IU" 1S LA CHRONIQUE KU'rtlîAUX 5 et 7, Galerie du. îloi-(Passage Saint-Hubort) ■RUXIkUl GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration; N* 1881c Rédaction : N° M08 * AB ONNEMKNTS : Bruxelles : 12 fraucs par an ; ■ — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. La Province : 15 trancs par an ; — 7 fr. 50 pour six mois ; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché do Luxembourg, 20 fr. par , FONDATEUR : Victor de la ÏÏESBAYE RÉDACTEUR EN CHEF : Jeaa d'ARDENNE ANNONCES : 4e page . 30 cent, la petite liyne. — Réclames (après les spectacles), 4 fr, la ligne. — Faits-divers (corps), 3fr„ la ligne et faits-divers (lin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Rédamc Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3299 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, i> et 7. Galerie du Roi. UNE PLAIDOIRIE DE RÊVE La Chronique appelait ces jours-ci Jatte lion de 'ki Société protectrice ides animai sur "Je cas de la seconde victime du crime i 9a rue Linné : l'épagneul abattu d'un coi de Mton par un agent de police, à côté t ■cadavre ide isa maîtresse, qu'il veillait si j lousament, sans soupçonner qu'elle fût c ilormie à jamais. An moment .môme — ô tàlépathique coï: cidence ! — où la Chronique imprimait l'a; ip«l en question, je nêvais, dans mon lit, qi j'étais avocat et chargé de la -défense de l'a eassin da iM™* Sauvin. Voulez-vous ouïr cet plaidoirie du sommeil? Voici : ii M est étonnant, messieurs (tes jurés,qu'a .cours de ces débats, on ne -vous ait par. que d'un assassinat. Il y cil a eu deux. On tué une femme. On a tué un chien. Celui qu l'on accuse de l'homicide est devant vous. L canicide, pas. 'Lia justice n'a même poir songé à ll'inquiéter. n Je me vais pas l'inviter à le foire amene sur le .banc des prévenus. C'est vous qu j'invite à juger mon client avec un peu de i jarge indulgence .accordée au .meurtrier d petit chien, si vous estimez coupable il'uniqu .prévenu, malgré tous les doutes dont il de vrait bénéficier. «*« » L'accusation, qui ignore miséricordieust ment de icanicide, ne témoigne qu'horreur e implaioalile sévérité pour l'homicide. Pese avec soin Ses deux gestes, comparez les deu: cas!... On vous affirme que l'assassin de is malheureuse 'Mm° Sauvin a tué pour voler S'il a voulu voler, c'est qu'il a cédé & l'atroci conseillère qu'est la faim. Ah ! sans doute, oi irions-nous s'il faitait absoudre le misérabl< <pii, pour vivre, ôte la vie h, autrui, si le: bulles devaient ménager de fauve harbouilli tfe sang humain, sous prétexte qu'il n'avai pas mangé depuis trois jours?... «i Seulement, messieurs les .jurés, notes bien ceci : l'agent canicide n'avait même pas cette triste excuse du ventre affamé et sans omitles... Ses oreilles étaient si réceptrices qu'ailes se sont énervées des jappements di «nignon épagneul, défendant, à sa pauvre manière, à lui, le corps inerte de sa maltresse contre de hardis inconnus : d'où le coup mortel de matraque. Si vous l'interrogez, ce ro-teste policier n'oserait, ipas alléguer qu'il obéit à la peur. Un solide agent de la force ■publique ne tremble pas devant un frôle animal qui grogne uniquement ou montre uniquement les dents parce qu'il croit qu'on va faire du mal à l'être dont il était le dernier, le seul ami. Le canicide a simplement tué parce que les cris d'alarme de 'l'épagneul t'agaçaient et retardaient d'urne minute ou deux l'exécution de sa besogne. Au lieu ■d'écarter doucement ce suprême gardien de 'la morte, pour essayer de consoler plus tard — en .la supposant consolable — cette dou-Ceur souvent incuraible entre toutes : la douleur d'un chien qui a .pendu sa maltresse ou son maître !... * * * « L'assassin,lui,épargna le petit épagne-ul ! Peut-être lui avait-il, préalablement, administré -quelque narcotique, pour priver sa. victime de son seul défenseur?... Peut-être s'en était-il débarrassé d'un simple coup de pied. Dans tous les cas, il ne fut pas impitoyable à la. bête, ■puisqu'il te laissa vivre. » El j'insiste sur ce point... Oh ! l'honorable organe du ministère public a beau multiplier ses signes d'impatience, il n'y a rien d'irretovant dans ma thèse, que je poursuivrai (jusqu'au bout. J'insiste donc sur ce point que, si un ossaissin a pu commettre son hâtif homicide sans 'l'aggraver d'un canicide, Jien ne devait être .plus aisé à un agent de police remplissant !x son aise un devoir professionnel que d'accomplir ce devoir sans ajouter le cadavre d'une noble petite bête à celui de l'amie qu'elle croyait ■proléger encore...» Bien mieux : o'a-t-on -pas réfléchi que, fout en manquant d'humanité envers cet ad tnirable épagneul, l'irascible agent trahissait une des obligations de sa charge? N'in-cornbe-t-il pas explicitement, ii notre police dt tenir la main à la stricte observance de cette exhortation affichée au coin de tant de rues et de senttere : « Traitez les animaux av« douceur! u et conçoit-on, vraiment, que le fonctionnaire payé pour empêcher les charretiers ou les enfants de brutaliser nos » frè i'ds inférieurs » donne l'exemple d'un geste qu'un criminel a évité?... *»* » Messieurs les jurés, une remarque plue générale, maia non moins inhérente à moi' sujet, quoi qu'en pense l'honorable organe <îu ministère public, s'impose. Si le respec de la vie animale est aujourd'hui reçonni partout comme un signo nécessaire de U civilisation, il existe des raisons particuliè J'es pour qu'il soit pratiqué en Belgique en tore [Jus qu'ailleurs, et surtout en ce qu concerne l'animes! si justement présente comme « le meilleur ami de l'homme ». Car je vous.défie de découvrir un pays où le chier wit acquis autant de droits à l'admiration, i ia reconnaissance, à la bonté de l'homme qui chez nous. La statistique accuse, en Betg'i <!Wi l'existence de cent cinquante mi-lie chiens employés pa.r nos maraîchers et ma ratchères au service de notre alimentation ']L lui fou-nnisseiif, à notre place, un travai évalué à une vingtaine de millions de franc: par on. Loin de moi l'idée de critiquer l'ad niinistration militaire, qui fait maintenan w <*et animal « inépuisablement <[évoué » 1 collaborateur de notre patriotisme, le ton voyeur de nos mitrailleuses et le sauveteu 'Providentiel des blessés ou malades perdu sur les champs de manœuvre ou de bataille fe constate simplement. Et je rappelle à qu 'oublierait que la .race de chiens dont, l'é-pa gneiil de M" Sauvin était, l'humblë petit cou JJ® fournit préoisément à cette police qu *|J 3 si étrangement récompensée -rue Linnt -S!i ph» i-ttslligso-ts et les plus héroïqoss à 9id-es contre les terribles a.paohes. sion, messieurs les jurés, fl ne s'agit pas de Jiequérir la mort du pécheur. Mettons que l'agent en cause ait obéi à un mouvement irréfléchi et que son remords suffise à son ■châtiment. Mais si, dans un pays qui a contracté de telles délies envers l'espèce canine, tl_ nous fermons les yeux sur le meurtre d'une lx petite bête simplement coupable d'aimer et [e de défendre sa, maîtresse jusque dans la mort, au delà de la mort, ne m'est-i! pets permis de réclamer quelque clémence pour a i'homicide, qui, du moins, laissa la vie sauve ^ à l'épagneul? » ■L'influence qu'exerça cette plaidoirie sur le jury de mon rêve?... Je l'ignore. Un aboi , me méveila en sursaut. L'aboi d'un délicieux ; toutou à moi, vieilli, presque aveugle et tou-. jours vigilant. M'avait entendu, dans l'esca-c lier, un pas qui lui avait semblé suspect. Il me signalait l'approche du péril u Gébàrd Harry. é l Au jour le jour LA PqÛTSOUE Q ®ien curieuse est l'attitude de la a presse cléricale après l'interpellation V\i sur le Congo. Le plus ou moins de cy-nisirte ou de confusion .montré par la plupart de3 journaux de 'droite ne doit cependant pas nous faire perdre un instant de vue le fond môme du débat. Un article du Bien public suffirait, du reste, ' à nous y ramener. On nous y apprend '■ d'abord que, .si nous avons pu «croire que : M. Renkin allait abandonner tes missionnai-1 ras aux attaques de la gauche », nous avons ■ versé « dans une illusion naïve ». -Nos iecteuns, s'ils -se rappellent 1-e moins 1 du monde la Chronique d'hier,- -pourront témoigner que .cette naïveté n'est pas .nôtre. 1 Après ce sage préambule, l'important organe de droite, nous précise que « c'est le Bien publie, tout id',abord, qui a proposé, non pas .précisément d'exclure de l'administra-; tion coloniale quiconque serait franc-maçon, 1 mais d'interdire aux fonctionnaires colo-1 niaux l'affiliation aux loges maçonniques. Il y a une « nuance ». Déjà, dans une comédie chère à nos parents, il était, (question d'un subtil .M. Beltuc, voulant montrer la nuance. On ne doit s'étonner en rien d'un pareil distinguo, en un pareil .milieu. 1-1 n'y a pas lieu de s'y arrêter. ; Mieux vaut constater que le Bien public l persiste (natureUlement) à introduire le délit ' d'opinion iau Congo; plutôt, il écarter des 1 fonctions administratives ceux qui ne parta- 1 gent pas ses opinions et osent en professer 1 d'opposées. On nous objecte l'exemple des ' militaires, à qui l'on interdit l'affiliation aux J loges. Nous répondrons que cette interdiction est lâcheuse; nous ajouterons qu'elle j s'explique (sans s'excuser) par les nombreu- j ses sujétions nécessitées par 'le métier des firmes. Voir Vigny!... Appliquer .les mênjeis sujétions a,ux fonctionnaires coloniaux n'est t pais dans l'esiprit belge... Mais comme c'est < clérical ! , PETITE CHRONiQUE Regards en arrière 16 janvier 1912. — Le paquebot français i «r Cart'hago », assurant le sei*vicé postal entre i Marseille et Tunis, est, arrêté -par des torpilleurs italiens et conduit h Gibraltar. Dédicace. 1 Un jeune et (brillant avocat français, M® Fer- 1 nand Payen, ancien secrétaire de M° Raymond ! Poincaré, vient de /publier une « Anthologie de 1 l'éloquence judiciaire contemporaine ». L'es • gloires actuelles doi barreau y figurent, choi- 1 sies avesc un soin judicieux. De chaque avocat c illustre, une plaidoirie tout entière est reproduite. Elle est précédée de quelques pages 1 dans lesquelles l'auteur dégage et résume, de s façon très vivante, la « manière » et les qua- 1 lités de l'orateur qu'il étudie. La Belgique est représentée dans cet intéres- } 6ant volume, puisque le dernier chapitre en J est consacré à M» Paul-Emile Janson. Or, l'oeuvre est dédiée à M. Poincaré. Et, par une attention qui a dû toucher profondément £ le premier magistrat de France, c'est dans ces termes que son ancien collaborateur a inscrit •son nom au fronton de sa préface : A M. Raymond Poincaré Avocat à la Cour d'Appel de Paris i Président de la République française , 5^=9 j Mélomanie britannique. La scène s'est passée cette semaine dans un ; des quartiers les plus fréquentés de Londres. Le -plus grave journal la, rapporte : Une dame élégante monte, le matin, dans un autobus. Elle porte sous le ibras une boîte à 1 violon, -qu'elle tient précieusement : sans doute 1 un instrument de valeur, peut-être un Stra- 1 divarius, y est-il enclos ? El, l'Anglais ayant i essentiellement le respect de la musique, sans . doute parce qu'il ne la comprend guère, tout 1 le monde regarde la dame avec considération. ' Les rues de Londres sont admirables, cha- < cun le sait : et. nos meilleurs (?) macadams ur- 1 bains sont bien piètres en comparaison des routes anglaises. N-éanmoins on n'est pas, dans 3 l'autobus, à l'aibri de tout heurt : et le passage ; d'un caniveau secoua violemment les voya- : geurs et la dame. tLa dame — et sa boîte également : car celle- 1 ci s'ouvrit brusquement. La voyageuse poussa ' un cri : la peur, sans doute, de voir abîmé le 1 précieux instrument? Nullementl Car sur le ' sol roulèrent en tas choux, carottes, céléris, ' encadrant trois magnifiques « mutton chops n - et une 'belle motte de beurre ! La, boite ne con-t tenait nul autre appareil a^iusical. î -Ménagé]es, qui allez aux provisions, ne vous - laissez pas tenter par la boîte ù violon : elle r est plus élégante et sauvegarde mieux les ap-5 parences, mais le fllot vulgaire est .plus sùr. i Rires et sourires. Dans une rue du centre, devant les vitrines - d'un grand .parfumeur, des groupes menus se i forment et se dénouent, rapides. Ces messieurs rient franchement : plus énïtfmatîques, pins e inquiétant», cm dames se crenteatient de sourire. mières, cinq bustes de femmes, aux gorges rigides, comme le sont seulement les gorges, hélas I de cire, arborent chacun une perruque de couleur : du châtain le plus mauve au vert ;le plus blond. Hélas ! eflles ne sont pas ridicules, ces hiératiques figures : elles arrivent à être charmantes ; charmantes d'inattendu, d'incohérence ; charmantes d'absurdité ; charmantes, comme des futuristes qui serraient jolies femmes, — et qui se tairaient 1 Et ces messieurs rient, d'un rire' large, un peu épais; et ces dames, — blâme? ou plutôt acquiescement prometteur d'uno prochaine folie supplémentaire et exquise ? — sourient mystérieusement d'un sourire qui équivaut à un haussement d'égpauiles ; et ce n'est pas aux bustes que va leur menu et silencieux dédain. Les protégés de Jean d'Ardenne. Un confrère parisien annonce que l'empereur allemand, pour combattre une neurasthénie naissante (l'affaire de Saverne? ou le kronprinz ?) s'est mis à l'abattage des arbres. C'est là un sport, nul ne l'ignore, qui eut d'illustres tenants. Gladstone, on le sait, attribuait à cet exercice une admirable vigueur qu'il devait plutôt sans doute à sa coutume dp manger très lentement. Dans les dîners de cérémonie, il s'excusait et mâchait encore son rôti que les invités buvaient leur café au fumoir. Si bien que c'est là un plaisir illustre, le confrère rappelant avec à propos que le duc d'Orléans se plut à abbattre des ormes... Non directement, mais en vendant les futaies que la France dut sauver d'une cupidité toute orléaniste.Nouvelles à la main — Le docteur X... est vraiment un chirurgien étonnant. Je to lo recommande. C'est lui qui m/a soigné lors de mon dernier accident d'auto. Il m'avait promis que je serais rétabli en un mois... — Et il a tenu (parole? — Oui. J'ai dû vendre mon auto pour payer sa note, et voilîà comment je suis sur pied... Il CATACLYSME AU JAPOS DES TREMBLEMENTS DE TERRE SUIVIS D'UN RAZ DE MAREE RAVAGENT UNE REGION JAPONAISE Nous avons annoncé hier la catastrophe qui , î'est produite au Japon. De nouvca"x renseignements parviennent sur ce désastre. Au :ours de l'éruption volcanique dans l'île de Sa -courachima, d'énormes blocs de pierre ont été Projetés à une hauteur de plus de 2,700 pieds, !t, quelques-uns sont retombés à une distance le plus de 20 milles. Des torrents de lave cou- 1 ant des flancs du- volcan ont enseveli trois ; •illages. Une partie des habitants, pris de pa- ! lique, avaient déjà quitté ces villages. Le nom- ; >re des gens qui ont disparu sous la coulée de < ave n'est pas connu, mais il doit être de plu- < leurs centaines. -, Un ra£ de marée est venu compliquer la si- < uation à SaKourachima. Des centaines de mai-ons se sont effondrées et ont été lézardées. U , r a de nombreux blessés. Un incendie a gagné, sur le continent voisin, ( me t'orèt où se trouvaient des réfugiés. De nou- . 'elles éruptions ont lancé de la lave vers Ka-foshimâ, qui a pris feu. Les habitants se sont infuis pèle-mêle vers la gare. Il a dû y avoir ilusieurs centaines de morts. Les habitants mt pris d'assaut les trains de marchandises, 1 fui les ont portés vers le nord. On signale qu'à Kagoshima, ville qui ne : omptait pas moins de 70.000 habitants, il ne este plus personne. D'autre part, un télé- 3 (ranime reçu au bureau télégraphique de Ku-narnoto rapporte que le télégraphiste, fidèle à « on devoir, est 1e seul fonctionnaire resté â son ■ >ostc à Kagoshima, dans la fumée, au milieu i l'un désert de cendres. i Suivant des télégrammes radiographiques, ' e navire de guerre « "Kagoshima » est enseveli ous une épaisseur de 15 pieds de cendres. 600 naisons se sont effondrées. L'tle de Sakoura ; st considérée comme perdue. Elle est envelop- i >ée de masses de fumée, à travers lesquelles , aillissént des gerbes de flammes. La chaleur st si intense qu'aucune embarcation ne peut pprocher. Un typhon souffle. Les grondements outorrains continuent. Tokio, 15. — Selon une dépêche de Kumamoto lier soir,1a côte occidentale de Sakourachima a aulé. Les flammes jaillissaient de tous les cô- J és. ■ Un nouveau raz de marée est passé sur la ille. Les tremblements de terre se sont renou-elés. Des maisons, des chemins et des voies errées sont détruits sur une longueur de plu-ieurs kilomètres. Les maisons détruites sont lu nombre de .13,000. Il y a 70,000 disparas. UN PREMIER RECIT De Tokio.le 15.— Le premier réfugié est arrivé lier soir de Kagoshima. Il dit que le. bruit sou-errain et les éruptions ont commencé le 10 jan-"ier. Personne n'a dormi. Tout le monde préparait des vivres et s'apprêtait à fuir. Le 12 -•iuvier .au matin, le volcan de Ille de Sakoura-rhima est entré en éi-uption.La population s'est ilors précipitée au bord de la mer, cherchant les bateaux afin de faire la. traversée et gagner a terre ferme; Des trois tissures qui s'étaient produites sur ! es côtes du volcan, on vit jaillir des flammes l'élevant à 1,000 mètres, et une fumée épaisse : iuivie d'une pluie de rochers brûlants. Il est impossible de décrire la scène terrible, nais magnifique, de l'éruption, accompagnée lu bruit du tonnerre dépassant le bruit causé îar le bombardement de. Port-Arthur. Les habitants de la terre ferme ont envoyé ous les bateaux disponibles pour secourir les nalhoureux, mais il n'y en avait pas suffisam-nent. De nombreux réfugiés ont tenté de faire a traversée à la nage, mais la plupart ont ïéri. Kagoshima ressemblait â un champ de ba-allle. Les maisons ont été détruites par les ro-ïhers et par les tremblements de terre. Des trains spéciaux sont partis à tous les moments .pour éloigner les habitants des lieux lu désastre. Beaucoup de personnes n'ont pas pu y trouver de place et se sont accrochées en dehors des voitures. Le réfugié qui fait ce récit a dû lui-même voyager de cette façon jusqu'à Hitûyoshl. Il conclut qu'il est Résolument impossible dévaluer le nombre des morte. Oh niî 10 saura pro- LE Dr SPEHL A¥OUE Le représentant de l'Université au conseil des hospices confirme toutes nos révélations Après trois jours «de recueillement, M. le idocteuil 'Spehl /nous adresse la lettre sui-vanle, id'ans laquelle nous avons intercalé quelques sous-titres, pour en (faciliter la lecture : Bruxelles, 3e 14 janvier 1914. •Monsieur le rédacteur en ohef,. On -me communique, à l'instant, le numéro II de la o Chronique » du lundi 12 janvier, dans lequel votre collaborateur Pliilalèthe me consacre un long article rempli d'inexactitudes. Je me vois donc- dans la nécessité de vous envoyer cette lettre de rectification, en vous priant de La publier dans le plus prochain numéro de votre journal, sous la .rubrique « Les hommes du jour », à la même place et dans les mômes caractères que l'article auquel je fiais allusion. Au préalable, je tiens à vous déclarer que je suis adversaire des polémiques de presse, et que je ne répondrai plus aux attaques que pous pourriez m'adresser dans la suite. Cela dit, voici les faits tels qu'ils se sont passés : Par suite du idécès de M. le docteur Deboéck, ieux postes devenaient vacants : celui de professeur de médecine mentale à l'université, et :elui de chef du dépôt des aliénés, à l'hôpital Saint-Jean. Il me parut désirable que, conformément à La tradition, les deux postes fussent confies au même titulaire. Or, quatre candidats se trouvaient en présence, tous quatre ayant des titres scientifiques et « des titres universitaires » (l'un était chargé de cours depuis cette année, deux autres étaient agrégés, le quatrième était docteur spécial). De ces quatre candidats, deux seulement. * agrégés à l'université », avaient en même emps des titres hospitaliers. L'un de ceux-c i lyant subi précédemment un échec devant la "acuité (de médecine, il était évident que l'autre candidat réunissait, « seul j«, « toutes » les con-litions pour ètie nommé « à la fois » aux deux postes vacants. M. 9PEIIL .CHEZ M. BHACHET Dans le ,but de marcher « d'accord *avec l'université », je me rendis, spontanément et.a ti re tout à fait personnel, chez le président de a faculté de médecine et lui fis part de mes ntentions. Je lui donnai les raisons pour les-iueiles j'estimais que les hospices devaient :hoisir de candidat qui, « en ne déplaisant pas l l'université », avait en même temps les titres i hospitaliers » requis. Le président insista vivement en faveur de ;on candidat qui serait, affiimait-il, le candi-lat de la .faculté, et que j'avais écarté, parce ju'il n'avait jamais -été attaché aux hôpitaux, li comme élève, ni comme médecin, mon can-lidat présentant d'ailleurs les mûmes garanties scientifiques que lui. Après un long échange de vues, je finis par Mider dans le but, uniquement, de faire plaisir l l'université et d'accentuer la détente qui s'était manifestée grâce à mes efforts person-îeis, auxquels Qo président de la .faculté s'empressa, d'ailleurs, de rendre hommage. Par conséquent, j'acceptai de présenter au conseil des hospices le candidat du président, ion pas pour des raisons scientifiques, mais iour des raisons de courtoisie et de concilia-ion, ce que mon interlocuteur admit paitfai-ement.Or qu'a«dvint-il ? A qtieLques jours de là, dans ine séance du conseil communal, ceux qui ivaient 'qualité pour représenter l'université, ?t qui connaissaient certainement ma démarche et son résultat, ne manquèrent pas de prendre part aux manifestations de tout le yroupo .hostile au conseil des hospices, et se .rouvèrent ainsi en parfait,accord avec nos înnemis communs. D'aucuns, même, profitant d'incidents d'une nisérable importance, firent des déclarations perfides qui devaient mettre en doute notre îonorabilité, et étaient de nature à frapper particulièrement l'esprit des pauvres gens dont e patrimoine nous est confié. APRES LA SEANCE DU CONSEIL COMMUNAL Dans ces conditions, la concession que j'avais aite n'avait plus de raison d'être. La maintenir eût été' consommer stérilement le saeri-ice du candidat que j'avais d'abord défendu, ît que je considérais toujours comme le plus qualifié. Voulant, selon mon habitude, être Iranc, je me rendis à nouveau chez le président le la Faculté, cl lui dis qu'en présence de l'hos-ilité par laquelle on avait répondu â ma cour ! ;oisie et à mon désir de conciliation, je cons-i ;atais à regret, et une fois de plus, que tous nés efforts pour arriver à l'entente étaient rains et, qu'en conséquence, je reprenais ma iberté d'action; je maintenais donc mes pré-'érénees légitimes pour le candidat que j'avais primitivement présenté. M'accuser d'avoir déclaré <> vouloir voter systématiquement contre les candidats de .l'Université » est une infamie. Que se passa-t-il à la Faculté de médecincY 1 Mon candidat fut proposé et. énergiquement 3éfondu,poûr la chaire de médecine mentale à L'Université,® non pas par moi»,mai;; par un des ipIus anciens membres de la Faculté, ami dé roué de l'Université comme moi, et que je vous inets au défi d'accuser d'avoir « sacrifié systématiquement les intérêts universitaires » !... On passa au vote : sur 17 votants, le candidat du président obtint 8 voix (il n'eut donc pas, au premier tour, la majorité absolue), mon candidat G voix, le troisième candidat, agrégé également à l'Université, n'obtint aucune voix, enfin le quatrième candidat, docteur spécial, obtint 3 voix. Au second tour, deux des trois membres qui avaient voté pour ,le docteur spécial reportèrent leur Suffrage sûr le candîofcrt du prtfb'idcnfci LE MEDECIN CHOISI eo Le candidat que j'ai présenté au conseil des (.Cj( hospices n'avait donc obtenu, au premier tour co de scrutin, que deux voix de moins que le can- dr didat le plus favorisé, et il suffisait du dépla- cernent d' « une » voix pour qu'ils fussent ^ égaux. Tout cela démontre nettement que je j n'ai pas défendu un incapable ou un ad ver- tic saire de l'Université. le Si j'avais eu l'intention d'être, désagréable à la Faculté, j'aurais présenté aux hospices le candidat qui avait'incontestablement « Je plus de titres scientifiques » des quatre candidats en en présence, qui avait de plus « tous les litres de hospitaliers », mais qui n'avait recueilli « au- d'i cune voix » à la Faculté : loin de là, j'ai dé- fendu au conseil un « véritable universitaire » su qui était le « second candidat » de la Faculté. En ce qui concerne mon rôle au conseil des ne hospices, depuis que j'ai l'honneur de faire par- (lu tie de cette administration, je n'ai jamais cessé 110 de défendre de toutes mes forces, et tous mes 01J collègues du conseil pourront en faire foi, si- non toutes les o personnalités » universitaires, xe au moins les. intérêts de c renseignement uni- He versitaire », et ce sont deux choses très diffé- i rentes. | | Et, pour employer une expression de votre ad ^ collaborateur, je ne veux en citer qu'UN EXEM- an PLE ENTRE CENT : j'ai obtenu du conseil des en hospices une concession que « jamais aucun ' conseil n'avait accordée », au sujet de l'inter- ^ vention de l'Université dans la nomination du j)0 professeur de cliniques légales; or, c'est là une tei question d'une importance capitale au point de qU vue de l'enseignement clinique universitaire po dans les hôpitaux. tai Un dernier mot pour finir : votre collabora- 1 teur. prétend que je représenterais au conseil des hospices le « groupe libéral », c'est-à-dire jQl l'élément doctrinaire. Ceci fera sourire tous ' j ceux qui me connaissent, et qui savent que je q-, n'ai jamais cessé d'appartenir ouvertement et se nettement au parti progressiste; je n'ai jamais J fait partie d'aucune autre association politique que de l'Association libérale, et je n'ai jamais eu lé moindre contact, avec la Ligue libérale. Qui donc, dans ces conditions, a pu me prendre pour un « doctrinaire »? Veuillez agréer, monsieur le rédacteur en a chef, mes-salutations distinguées, E. SPEHL, Proresseur de pathologie générale ( à l'Université libre de Bruxelles. ^ CONCLUSION ^ ■J,u. letlTC qu'on vient de lire confirme tout ^ ce que noué avons révélé. 1115 ■M. Spelil feit les aveux suivants : an 1» Il était désirable do voir la chaîne et hi -clinique de médecine mentale confiées au 1 •îiïftne titulaire: 501 2° M. Spehl avail promis ait président de g" ila l'acuité de médecine de recoûunander au dei eoivs'eil des hospices île candidat, de ladite Fa- qiu •m'Hé; i'ii: 3° Après la séance du conseil communal, len M. Spehl a changé d'attitude.et iveomiuundé tioi au conseil des tiospices un autre candidat, qui a été désigné par ledit, conseil. suc Nous n'avons pas avancé autre chose. mu ■Mais M', le docteur Spehl ajou-lc un rensei- Cie gnement nouveau, qui achève de caractéri- qu, ser sa manière : , ei « Si, ctit-.il, j'a/vais voulu éfe désagréable ii .à la F.anju'1-lé de médecine, j'aui-ais pi'ésenlié u. aux hos-pices la candidat qui av<iit le plus u de titres scientifiques..., qui avait, dé plus, cle « tous les titres hospitaliers, mais qui n'avait ces ii recueilli u aucune voix » à la Faculté. » Ce qui revient à dire que .la. Faculté n'a ' uçcondé aucune voix au candidat le plus mé- J?" rrtanl... }et On peut se demander pourquoi, lorsque M. ( Spehl eut repris sa libe:rté d'action vis-èt-vis tra «:1e la Faculté, pour les motifs honorantes que i/u "on sait, pourquoi, disons-nou.s, il n'a pas tnt .recommandé aux hospices ce candidat, qu'il r'il jugeait «-le plus méritent », et pourquoi il en j}". a fait désigner un autre, qui était, a-t-il dit, « son candidat- ». tol U anive donc au docteur SpehJ d'iappuyei-, ]e au conseil des hospices, des candidats qu'il ha. juge n'être pas les plus méritants. I.a chose l surprendra de lu part, d'un mandataire qui qu invoque habituellement sa conscience quand cM •on oppose à son avis l'avis contraire et généralement unanime de ses pairs de la Fa- t cuilté de médecine. 84 L'aveu est à retenir. ce] Quant à la qualification politique que se j donne M. Spehl, elle nous importe peu, mais nous sommes suripris d'apprendre que sa 'qualité de « progressiste » ne l'ait pas empêché de devenir le mandataire des « doc- ( 'trimaires », comme les sentiments qu'il nour- me l-it à l'égarid de la Faculté de médecine et de 1(M l'Université ne l'ont pas empêché d'accep- r| ter le rôle de porte-parole de cette Faculté et de cette Université au conseil des hasipicës, p Wle qui lui a été proposé et qu'il a accepté, , «nais qu'il remplit 'de la façon que l'ai peut <J * apprécier. "el PhilalèthE. P1'' la >—+<»—: tj0 AU CONSEIL PROVINCIAL OU jj' % tfl Séance du lb janvier. se M. le président Duray est â son poste, ainsi m; que M. Mathieu, vice-président, et M. De Brau-were. secrétaire. Les sténographes aussi, — j tous sans casque, — ce qui, après l'accident de |,0 mardi, 11e manque pas de crâneriè. La séance est ouverte à 2 h. 1/2. M. de Dieudcnné.inembre de la droite, se fait ,J,J l'interprète de l'assemblée pour féliciter M. Du- 111 ray de se retrouver au fauteuil présidentiel et ra associe à ses félicitations M. le gouverneur et su MM. De Brauwere et Fontaine, qui se trouvaient à ses côtés. M. Max s'associe aux paroles de son collègue catholique. « jU M. Duray remercie avec effusion ses collé- • j 2ues des manifestations si sympathiques dont ni il a. été l'objet en cette circonstance. M. le gouverneur, en montant â la tribune, lève d'abord les yeux vers le lànterneau, puis, sans doute rassuré, il remercie, à son tour, l'assemblée et dit sa joie d'avoir vu M. Duray si heureusement échappé au grave danger qu'il a ce couru. ti'1 LA QUESTION DE L'AVANT-PORT 1 M. le gouverneur. — On peut envisager la question du plus grand Bruxelles, à raison de la situation spéciale qu'occupe la capitale. Il est d'accord, sur le fond, avec la villa, en ce tr qui concerne l'avant-port. Il entend laisser de €1 côté les questions du passé et les controverses qu'elles soulèvent. C'est surtout la Société du oanal- ot des installations maritimes que rl l'avant port intéresse. C'est elle qui de^ra l'ad- mprend pas que le prix du voutement d-Senne serait de beaucoup diminué si l'on -lé-lait l'abaissement du plan d'eau du canal. Le tiseil provincial va-t-il demander à la /Société canal d'arrêter son travail jusqu'à • <' pie ; communes aient statué sur leui's limbes" i doit se féliciter des discussions qui se Liduites. ./orateur passe en revue les différentes' sol lins qui ont. été mises en avant. Il estime que fait même d'avoir porté le projet de vctvj Limexion devant le conseil provincial montre désir du gouvernement d'examiner la ques-n. U est,-d'àvis que c'est vers l'ouest que uxelles doit s'agrandir, que cela doit se faire prenant des communes entières et. qu'il faut mander au gouvernement de saisir le conseil m projet mûrement étudié. Il insiste encore [• la nécessité urgente de l'avant-port et. 11111e l'a signalé M. Laneau» d'installations l- la rive gauche. - Au moins, interrompt M. Jacqmain, Je tun-l de Laeken servira à quelque chose. Ce à oi M. le gouverneur répond qu'il faut rendre mmage à la prévoyance de ceux qui l'ont :é, ce qui est d'une bonne ironie. A. Laneau dépose un amendement se rap-Dchant de celui de M. Glieude, sauf à n'anne-r que les parties de Neder-orvér-Heembeek et ,ren, limitrophes du canal. rtM. Sooghen et Ghcude s'y rallient. A. Richard en dépose un autre, qui tend à mettre la proposition de. loi Hanrez, sauf à nexer MolenbeeK et Laeken en entier et non partie. A. Hansez. — Ce qui domine le débat, c'est e l'avant-port soit situé sur le territoire de uxelles. Schaerbeek, dit-il, voudrait l'avant-rt sur son territoire, mais en y annexant des ritoir'es d'autres communes. Il n'admet pas 'il puisse être question de préfet de police ur une capitale qui compterait 400,000 liabi-îts. Il se rallie à l'amendement. Laneau. A. le président propose d'entendre encore le mier orateur inscrit et de ne voter sur les rerscs propositions que dans la séance d'au-ird'hui.A. Nérinckx (Hal), dans l'intérêt du canal de arleroi, qui est, dit-il, le bras droit du port, rallie à l'amendement Laneau. ,a séance est levée à î heures et demie. LA CHAMBRE E PROJET POULLET }uatre heures de discussions, .précises jus-'à lu minutie, sur les "articles 17 et 18, re-ifs à l'intei-venlion gouvernementale dans frais imposés aux communes — et le ba-ne des augmenlations des instituteurs et ititutriçess. Quiatne heures de discussions nihilécis par quatre minules de vote... a Machine parlementaire fonctionne sans, iplesse depuis quelques jours. Ses rouages neent, ses commandes s'encrassent, son ren-nent est nul. Ou a Timpression très nette • ses organes essentiels sont fatigués et que mre fausse son mouvement. Elle ira diftici-lent jusqu'à l'époque de la Grande Répara-1, en mai prochain... près l'installation de M. Golenvaux, qui cède à M. Petit, député catholique de Na-r, décédé» M. Schollaert, mécanicien cons-içieux, a remis en marche la machine cli-îtante et la mouture de la loi Poullct a été riss sans entrain... LA LOI SCOLAIRE n en est. resté à. l'article 10, qui fixe la part l'Etat dans les charges imposées aux finaudes communes par cette loi. -1. Delporte déclare que les subsides mis à la position des communes sont loin de com-isei' les sacrifices que leur impose M. Poul- 1, Buyl. — Lorsque le barème communal des itemeuts des instituteurs est plus favorable : celui qui est. repris par la loi, l'Etat doit crvenir à concurrence de 50 p. c. dans les férences. Continuant, le vaillant député >stende prouve que la loi avantage de telle on les écoles adoptablcs, que les communes j dévouées à renseignement officiel auront it intérêt à sacrifier celui-ci à celles-là. Tout projet est toujours et partout inspiré par la ine de l'enseignement, public. /I. Rens appuie et démontre fort bien à 2lle main-mise sur l'enseignement visent les ricaux. VOTES e texte du gouvernement est adopté par voix, contre 54. Les amendements sont, — 1 va de soi, — rejetés impitoyablement. [ en est. de même pour l'article 17, — malles attaques de M. Buyl. ON CONTINU?: .'est, ensuite, le tour de l'article 13, qui aug-nte, tous les « deux ans », l'instituteur de francs et de 100 francs, tous les « trois » ans, stitutricé, jusqu'aux înaxima de 1,500 francs ir les uns, et de 1,000 francs pour les autres. ;onime la. plupart des amendements relatifs :et article tendent, à égaliser les traitements 1 instituteurs ei des institutrices, le président )pose de 11e plus en tenir compte, puisque Chanibiv ;i tranché précédemment la que.s-u de principe. I.a droite veut bic-n l'aire du iiinisme, niais ça. 21e peut rien lui coûter!... /opposition proteste avec une douceur lasso, nergie de M. Schollaert n'y résiste pas. On cutera donc, — ou à. peu près. four à. tour, avec une ténacité méritoire, VI. Persoons, Buyl, Ocmblon, puis M, Suiia- I font appel aux sentiments de justice de la •Ljorité. 21'le. ne marche^ pas, la majorité. Elle est de is. (M. Poulilet n'entend ni iles reproches, ni invites. U accueille de la même façon les res objurgations du banc d'Ostende, l'appel traînant .du ba nc de Giarleroi, les paradoxes Llleurs du banc de Liège : M. Woeste a l'œil r lui. M. Buyl constate qu'avant le scrutin de in 1912, de nombreux députés cléricaux ont omis toute espèce de choses qu'ils oublient ijourd'hui, avec une désinvolture toute par- -mentaire .. Delà, non plus, ne touche pas la droite. O11 a . au .laire valoir qu'il n'en coûterait que sept nt mille trancs pour rendre justice aux ins-utrices, — le projet doit être voté « ne varie-r ». VOTES II y a 80 voix contré 52 et 7 abstentions, con-s l'amendement Royer, qui établit l'égalité ttre éducateurs masculins et féminins ! On écarte également les autres amendements il a gauche, t-article 18-est; vot:é. La discus- ■ on de l'article 19 est ensuite entamée...

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