La chronique: gazette quotidienne

1843 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1914, 04 Août. La chronique: gazette quotidienne. Accès à 23 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/639k35n03r/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

LA LHRONÏQUI bureaux & et 7, Galerie du Ror (Passage Saint-■RUXU.LM m. a ^TnnnrT,Tn OTTOTIDIENNI TÉLÉPHONES Administration; N* *581 Rédaction s N* 1408 ABONNEMENTS 5 Bruxki.i.ës • 12 francs par tin ; — 6 francs pour six mois; — 3 francs pour trois mois La. Provinor : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; 3 îr. 7o pour trois me Tous navs do l'union postait-, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-IHictié de Luxembourg. 20 fr. FONDATEUR : RÉDACTEUR EN CilE? Victor de la H ESSAYE Je; a d'ARDEïME 1HN0K.CES . 4» pag» : 30 cfint. la petite llfeTie. — Rèclamos (après les spectacles), 1 (r, Il ligne. — rjits-divers (corps), 3 la ligne et faits-divers (fin), i ir. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Télèph. A. 3* i „ ir.f iT,nr,r./.oc «t np/>v-AiAcrip« «snn» vf-piifts fuir hnreaux du tournai. !> et 7. Galerie du Roi. LA SITUATION L'Allemagne a adressé à la B( gkjue l'ultimatum que l'on sait. La Belgique a refusé de céder la menace germanique. L'Allemagne a insisté. La Belgique a persisté dans si attitude. Jusqu'à présent, les troupes ail mandes n'ont pas franchi la frontièi Si t'armée allemande viole noi territoire, l'armée belge lui barre la route avec la dernière énergie. L'ULTIÏtTUI AiJLisrat a.ivd A LA BELGIQUE ■C'est avec un sentiment <ie stupeur u: inime wue tes iBruxetllois ont appris lundi e ,tin, en sortant ide chez eux, 3a double n •veille de l'ultimatum posé par i'Alilemrfgw notre gouvernement et l'apparition des tr pes ■alitemanides ù ila îrofÉMêtie belge pend: la nuit. On -s'arrachait 'les éditions spéciales i jounaux annonçant les deux graves évé ments.. Dimanche, vers 7 heures du soir, M. Betow-Saleske, ministre d'Allemagne ù Iî xe/lles, .s'est présenté au ministère ides af res 'étrangères et a demandé à voir imméc tement iM. Daivignon. Le représentant diplamaitique alleimiani remis au ministre une note de son gou\ nement dont on nous assure que le sens trait à peu près Ile suivant : L'ultimatum JU UiMtUUVUUl L' Yiiomngne croit .savoir yiuô l'a rimé e i£ran-r.aise se propose d'entrer eri Belgique par la vallée de la Meuse pour attaquer l'Ailleuma-gne.Le gouvernement impérial se voit dans 'la nécessité de traverser le territoire -.belge pour prévenir ce mouvement de l'armée française. L'AHlemagne propose à la Belgique de ^s'entendre avec elle, promettant de garantir sa neutralité et .l'àntégri<té de son terroitoire et de H'indemniser de tons les dommages que pourraient éprouver ses .habitants. 'L'ÀMemagine avertit 'la .Belgique que, si, elle refuse d/'agréer sa proposition, elle devra la. considérer comme ennemie et 'lui demandera compte de son attitude après la fin «de lia guerre. M. de BellownSaleske ajouta que le gouvernement impérial désirait connaître 'dans le délai de douze heures — c'est-à-dire au plus «tard lundi à 7 heures1 du matin — la. réponse du -gouvernement hel-ge. L© gouvernement délibère M. Davi'gnon avertit imméd'ia terne n t M. de Broquevillîe et les deux ministres se rendirent au palais de Bruxelles pour communiquer -cet ultiimialum au Roi. n lot décidé qu'un conseil extraordinaire serait -convoqué, auquel les ministres d'Etat seraient priés d'assister ainsi que les ministres à portefeuille, les généraux de Selliers, ichef d'élat-imajor, de Byclcel, sons-chef d'état-imiajor et le général Hanoteanx, aide de camp du Roi. Un premier conseil dura de 10 heures du soir 1 «heure du matin et un second conseil, réuni 'à 2 heures du matin, dura jusqu'à 4 h. Il fut reconnu que la Belgique ne pouvait accepter la proposa lion allemande sans se déshonorer. MM. Vanden Heuvel et Paul Hymans, ministres d'Etat, furent priés, dit-on, de rédiger la réponse de la Belgique, que -M. Davi-. gnon porta à iki légation d'A'lllemiagne dans île délai exigé. On raconte que ile ministre des affaires étrangères aurait trouvé le diplomate allemand en costume de voyage- D'après nos renseignements particuliers, voici queiî serait le csns de la réponse du gouvernement bdlge : pi LA RÉPONSE DE LA BELGIQUE s, ï.a Belgique a déclaré qu'elle p ne pouvadt accepter la propositionsv allemande sans violer ses engage-r ments internationaux et forfaireS ~ à l'honneuj'. I/allemagne insiste § M. de Below-Saîeske, ministre d'Alterna-j gne ;l, nous assure-t-on, insisté de nouveau y auprès de M. Davignon pour que la'Belgique 1 revint sur sa réponse négative., £,a Belgique persiste Mais le gouvernement belge ne pouvait que maintenir l'attitude qu'il a prise et qui était la .seule possiMle. M. Daivignon s'est efforcé de Ja faire comprendre tni représentant v riiplamatàiTUe du gouvernement. àïlemajud, en n affirmant que notre pays était résolu h faire r respecter sa neutralité aussi bien vis-à-vis de la Fra.oce que de l'Allemagne. La Fj ance offre son concours On dit qiae le gouvernement français au- >' à la Belgique et demandé l'autorisation p ses troupes de franchir la frontière sans ilai pour aider notre pays à soutenir le c ■probante de l'armée allemande sur ne Diil, territoire. Le gouvernement belge ne pouvait aci ter cette proposition pour les mfim.es rais qui ont dicté sa réponse négative à l'Allei >r à S11®- Son devoir est, au surplus, de s'effoi d'empôoher la France et l'Allemagne de nir se livrer Bataille sur le sol belge. Nous ne devons rien négliger pour re en dehors du conflit qui s'engage. Il conv son à cet égard d'observer, vis-à-vis des deux tagonistes, l'attitude la plus cinconspei évitons de fournir à aucun d'eux le prétf d'intervention qu'il pourrait être tenté d lllC- vaquer. Les manifestations qui se sont j chiites hier sont, à cet égard, regrettables ere. Notre devoir otre Ayons du sang-froid! rèra (Soyons calmes, mais résolus. Et si, en dépit de notre attitude abs î. ment irrépiiocthaMe, l'Allemagne don suite à ses menaices, alors, de toute la f de notre bon droit, avec l'énergie du dé Mpoir, — certains, au surplus, d'être seooi à temps par la France et l'Angleterre, à nous aurions donné le gage le plus écla de notre loyauté — nous lutterions co l'envahisseur. • " —<—— — d fi lEDTfiALlTÉ BELI nou- ù et l'appui de l'Angleterre idant , des Les événements se précipitent. Et, d véne- i laquelle personne n'eut pensé, il y a c ques jours, sans s'exposer au reproelu A. de cassanidrite aiguë, nous sommes dir Bru- raient impliqués dans les hostilités. aff&i- Avec une impuidence sans pareille, le sdia- vernement allemand a sommé la Balgiqi de lui ouivrir un passage libre à traivers st nd a- territoire, pré-venant que faute d'obtempér ,ver- à cette injonction, elle s'exposerait à ftt. i se- traitée en ennemie, et pour plus lard, à d'il) vitaiMes représailles, au châtiment, quoi! l'enfant indocile. Notre réponse a été ce qu'effie devait être digne et flère. V1:; refn^ obr.nlu, h - - - sur j ir nouvelée de l'entière obserivation de nos c )mid voirs de neutralité. s ,ia iEst-il encore temjps d'en parler, de cel _om. neutralité, que l'une des puissances gara aise tes -Patine et foule, comme une pauvre t 5^ froque! r sa Peut-être que oui, si, derrière ce qui se) ,e e\ Me devenu un lambeau de fiction, il qyg a la pensée traditionneJle que s'en < faite l'Angleterre depuis le jour où elle < . sj née. . d,e_ La neutralité belge, ù condition qu d ; (j>e. soit défenduie par nous, Belges, ainsi qt s ja convient, esit devenue pour l'Angleterre article imimuaible de sa poditique ëxtérieu: iver- Il y a quelques jouirs à peine que le pl s le autorisé et le mieux renseigné de ses joi plus naux représentait encore ,l'intégrité des fre onse tières belges comme la condition si-ne q non à :!iaque.lle était subordonnée la non-tervention de l'Angleterre. iEh bien! il ne s'agit plus de frontières si [ (je plement menacées à présent, — à cet égè endi- peu importe le bien ou Ile mal fondé des nt voiles cotoorfées au su.iot d'une violation p velles colportées au sujet d'une violation pro- ( preraient dite-— mais de l'existence même de , , la Belgique comme puissance libre et indé-i pendante. " Autant nous préconisions, au début de la crise, une attitude purement expeetante de sa j part, autant il nous parait, aujourd'liui. , qu'elle peut accepter, voire solliciter les appuis extérieurs qui s'offriraient à elles, i iRar la force des choses, nous sommes ame-, nés à former l'aile gauche de la contre-offen-. sive trançaise. 1 C'est donc le moment où jamais de nous : entendre étroitement avec l'Angleterre, qui, après nous, est la plus intéressée au main-- tien de notre indépendance natàonalle. RENE VAUTHIER. 3 .. . . : LE TÉLÉPHONE MUET j Lundi matin, l'usage du téléphone et du télégraphe a été interdit au public dans les provinces de Liège, du Limbourg et d'Anvers. Dès le début de l'après-midi, la même mesure a été étendue au réseau de Bruxelles. Il s'agit, avant tout, de faciliter les communications de l'autorité militaire et des services publics en parant à l'encombrement des con-afc vexations téléphoniques qui se produit .tou- ! jours en temps die crise, j ^ | IL EST INEXACT :P Terriers ait été occapé par les Allemands lundi soir il li [- Lundi soir, un percepteur des postes de it Verviers trop zélé, n'ayant pu obtenir la corn-munication avec Welkenraedt, en conclut a ,e l'invasion et téléphona au ministère, qui, en IS vérifiant aussitôt la nouvelle, constata qu'elle était fausse. Les premiers numéros de notre précédent ti-; j.i rage portent trace de cette erreur, heureuse-?/, i ment dissipée. % CE QO OII DIT à li légation d'AMapc : >ns „ riQOS DEVONS PASSER PAfi ^ î-A BELGIQUE. " NOOS OFFRONS DE PftYEF ter LES FRAIS. " eut L'ÉTfiT-l&JOR N'A PAS LE xte ïEiïiPS D'ATTENDRE. " 'in- 11 °" A 4 .hernies, par les rues grouillantes de l'étrange activité d'aujourd'hui, grave et vibrante, nous'nous acheminons vers l'.hôtel de Tarn-bassaide d'i-VM'emûgnevau quartier Li''0'pold,don1 le ca.tme li'empêchô ipas il'inutile et sage précaution d'une garde de gendarmes. iLe concierge, ipoli, funèbre, nous fait entrer )lu" et, -sans grande attente, nous sommes reçu-iôït par un conseiller d'un certain 'âge, type Ca tnce p.rivi, qui sé met tout à .noire disposition.aprè-56S- a-voir excusé Son Excellence vraiment à bout rus _ je voudrais, monsieur le conseiller, .vou: qui demander le caractère bien exact du docum-en anl en question. S'agit-il vraiment d'un ultima ître tum ?... — ... Il s'agit bien d'un ultimatum I — Alors, il n'est pas amical? — — On demande toujours amicalement d'à bord. Et le gouvernement 'belge a refusé. I i w-3 semblé ique tîes yeux si doux se durcissent ave> * Il ie ton empreint d'étonnenient et de colère. TJJj _ Nous serions heureux, à la « Ohroni que », td'àiocueiiïiT n'importe quelle déclaratioi instructive. •M. le conseiller réfléchit, .puis nous quitt avec sa parfaite tbonne grâce et se trouve bien tôt remplacé par un des secrétaires de la le îose nation, non moins parifait, mais plus jeune, liai- Avec une complaisanco dont nous somme de règlement toucliés, il nous déclare qu'il v; nous dire tout ce qu'il peut a cette heure san manquer au devoir : ceci après avoir entend i *ou- Son Excellence, et en nous laissant libre d'u ' ■ sar.comme il nuus plaît de ses déclarations. Alors, eu un français très pur, s'aidant bien «i, t" de ca.rtes, il nous expose que «l'état-majo . ™ sait beaucoup de choses ». Il a appris que 1 '"r France a massé d'énormes forces pour atta ' quer à travers ila Belgique. « Les passage «rot si étroits ipour l'immense armée all« re : manldel Nous devons passer I Et le moi ni r retard d'ans une campa^g-ne ne se regagne jn rse- snais.. .'Nous Servons doiv\ \ la . SG>diaan de- (sic) neutralité belge.. Et ce 11'est pas la /.'c 1er! Nous offrons de payer tous les frais; nou jette demandons .eu-lcment ffu'on ne d^tru-ise pa ran- [çs P°nts et .les chemins de fer .. » dé- ~~ 'France nous en ■demandait ai tr-nt ? •C'iTi- — Il faudrait laisser passer, et que les Be V . ges intervienrient seulement contre celui qi ! ^ ferait quelque chose contre eux... es __ Ne trouvez-vous pas, monsieur le secr-taire, que ce serait un peu tard! — fL'Aillemagne garantirait l'intégrité belg< dile s'engage à laisser la nationalité intact! Iu ']l' pourvu qu'on lui permette ce passage qt un lui assure un énorme avantage, ure. _ Mais, Monsieur le secrétaire, c'est bie plus pour cela que nous cesserions d'être neutre: dus I pour cela que nous cesserions d'être neutres, mr-l'Si nous vous l'accordions! >on-| — Neutres?... Oui, je sais, serrible rêver no-quai tre .interlocuteur dont La bonne loi et l'aper--in- ception de la notion de neutralité nous angoissent. Vous le voulez par' amour-propre, ■m peut-être ? VIIV'] ^ ^ — Mais songez, monsieur le conseiller, que, l0n" rlop ni s quarante-icinq ans, ia Belgique ne 3r0" dit pas autre c-ihose ! Depuis toujours nous dé- d/' clarons rester fildèles à cetva neutralité garan-r.io par les puissances, et dont voici qu'une des plus (grandes nous demande officiellement ? la aujourd'hui de 'nous départir au détriment î sa fi'es autres I .Vous espérez, vous souhaitez iiui, l'Allemagne victorieuse, c'est votre devoir ; ajp- mais, nous, notre pareil devo.ir patriotique est de tout escompter. Que feraient de nous les me_ vainqueurs, si l'Allemagne était battue après f,en- que nous aurions manqué pour elle à notre parole de (faire respecter le territoire que, neu-[0ns tre, on nous garantit? Nous ne pouvons com-uj me. une puissance moins petite cependant, ain- niais <mC)^ns sérieuse, dire que les engagements ne tiennent que pour la paix ? -- Nous avons contre nous la France, la R. Russie, qui sait encore? Nous ne pouvons hésiter...— — Ceci est 'le point de vue allemand, mais 1® nôtre... ■ — IL'étlat!-major n'a appris qu'avanyhi|)i\ cela, que les Français se préparaient pour le ligne Givet-Namur. Cela a tout changé! (Sic.) — Aucun coin du territoire belge n'est-il en du core envahi ? , les —Aucun! (4 heures.) /ers. — Quelle a .été l'impression de .Son ExceUen me- ce en recevant la réponse belge? >. — Son Excellence était affolée (sic) ! Nou: îmu- désirons vivre en (bons rapports avec les Bel ,'ices (ges... con- — Mais permettez-moi d'insister, à titre per tou- sonnel. Est-iil possilble que Son Excellent n'ait pas su quels traités nous obligent, quel sont nos engagements devant l'Europe? Pou vait-ielle croire que nous .aLions y manquer Et si on osait supposer cela, comment ne pré p, voyait-on pas même l'objection, n'essayait-oi ai pas (nous parions, ici, au point de vue ail*1 mand) de nous dégager plus ou moins devan l'Europe? ... ' —Moi, je resterai toujours .ici, à la dispo [' sition de la presse belge. ' r v Et nous quittons le .gra.nd palais sombre plus triste devant cette bonne grâce qui sern iljl l»le ne pas môme comprendre le point de vu 'il du voisin. *** Contrairement à ce qu'annonce un confrèv ^ de suivant lequel dés négociations se seralea com- enSagées et continuent entre îa Belgique < . l'Allemagne; une personnalité émtfièrt*e no.i: utr a déclaré que depuis la réponse du gouve '» e11 nement à l'Allemagne ,notre ministre fû-s a a'elle faires étrangères n'a reçu aucune commun cation de la légation d'Allemagne. irt ti. Le ministre d'Allemagne n'a pas quitté Br j xellès ou, du moins, 11 n'avait pas quitté Br' eu se- j ,.n11no inn/ïi 7 hpiirpfi r DANS LA RUE ? ' J ' La matinée <le lunw PA^ — DimftnCîie soir, la dernière nouvelle é que l'on tMendait. le canon du cûté de Le wy. Ci'ttO nouvelle a été démentie dep lYER L'orage semblait s'éloigner de nous. Mais matin, l'Allemagne menace notre neutral Fiudra-t-.,l se défendre ? On y est résolu, t de suite. Mais le cœur se serre tout de mi Uun p(-y quand on songe' à tous ces l>i'ô gens qu'on a vu partir à la liâts pour rej die leur -égiment. Courons aux nouvelles I Déjà, dans les gi pes que nous croisons, circulent des bile .l'é- fous, l.ef inévitables histoires qu'on colpi ibran au tempi de guerre! « Les Allemands a Pam- vent. 11 y a des tués à Visé. I.iége est 1) l.dont bardé. » Nous devinons tout de suite ç e pré- s'agit d'invraisemblables canards. Les n teurs n' vit même pas le mérite de me intrer, quelque ingéniosité dans leurs racontars, reçus Nous t-aversons la place des Palais. La ie Ca- sidence loyale est gainée par des sentinc ,après en tenue de campagne. Nous nous souver bout, de la dernière revue que nous avons vu vou: ser e" cet endroit. Le public applaudissait urnent tre jeune, armée réorganisée : les grenadi ■Ittnja- les lignsrda, ils carabiniers, les artilleur les guides, sans compter nos sections de trailleus^s et nos vaillants chiens milita Alors nous eûmes la sensation qu'un gi it d'à- changement venait de s'accomplir. Nous ! isé II rapuSiliMs avec moins d'angoisse la fam t aven Question : ■ Sommes-nous prêts? • iTe Mais, tout de même, nous ne pensions ilirôni- gn'il aIlait falloir y répondre de sitôt 1 M ration tenant, lous ces soldats et tous ces offi< que nous avons vu passer en habits de Qultte sont à la Ironitîère. Ils s'y comporteront ; bien- Snement. n en doutons pas. Car les nô' la* lé- (,£Pllis Tuc le nom ûe BelSe existe, se une ' toujours et partout conduits de la sorte... mmes Plus nous descendons en ville, plus la f ■ jj devient fiévreuse. A présent, elle ne dég n ' ' plus ses sympathies. Le sort en est jeté. 1S plus ses sympathies. Le sort en est jeie. t-i jamais nous ne ferons pacte d'amitié av l'agresseur. Devant la « Chronique », c'est la cohue. ( lit les dépêches affichées. Quelques-unes se accueillies par ce beau cri qui donne chaud cœur : *■ Vive la Belgique 1 » la a- Les régiments partent. « On y vi es 5'. -, 1 le Toujours des soldats I Le 9" et le 29« de lïg ™ sont .artis lundi matin vers la frontière;, da a- un l)_f ':'n d'enthousiasme. it r . i. j nronoafia dftvant le front A I' 1 r:> ini allocution p;i'l'iotiQi Nos fanta-sifis -d'hier et d'aujojjd m.' îépt dirent par un grand cri : « Vive la Belgiqi Vive .le Roi! «.Tailli spontanément de tou les poitrines. Le régiment s'est embarqué 9 heures à la gare du Nord. On signale, du reste, des mouvements ui troupes dans toutes les directions. Vers / derghem, on a vu passer toute une divtsit ré précédée de ses équipages de ponts. Les sol il riaient et jetaient aux passants cet avertis ;e. ment typique -. « Vous savez... on y va! » te, Ji A la place des Martyrs oen Le hasard de nos «ourses nous amène, a ' environs de la rue Neuve, où il y a eu des r nifestations, devant un grand magasin ç 10 l'on considère en ville comme une firme a: er" mande. Des hreklents violents s'étant p ,n" duits, la rue est gardée par la police et par ie' gendarmerie. Nous faisons un crochet. Nous voici à place des Martyrs. Pas une &me. La pl: )e' est silencieuse, enveloppée dans ses funèb .ne et lointains souvenirs de gloire de 18301 La aussi nous avons, à des heures mo m' sombres, vu défiler nos soldats et les enfa ^ des écoles. Les belles fêtes patriotiques qu y a données ont porté leurs fruits. La Be' '"l que ne se laissera pas humilier. N'as pères p ,'ez vent dormir tranquilles : leurs tombes ne vo.ii, „ . ' vont pas souillées! ue 1 es • Bruxelles pavoise ,'uv Vers le soir, la ville s'anime sans être fié-: ^ vreuse. La réponse du gouvernement à l'ulti- lt matum, l'attitude magnifique de nos régi- ' ments a mis de l'allégresse dans tous les 1TS cœurs. . On vend des drapelets belges et aussi des . ^nsigneis angilais. Tout est accueilli avec enthousiasme.j. Vers 7 heures, une bande de jeunes manifes-tants a parcouru les principales artères du centre en priant les boutiquiers d'arborer le !' pavillon national. Les drapeaux sont aussitôt déroulés. Bientôt, les environs de la Bourse et de la Monnaie sont pavoisés aux trois couleurs. Sous le doux vent du crépuscule, les jaunes, les rouges et les noirs se déploient len-tement. On crie : « Vive la Belgique 1 » Où sont ceux qui osaient douter de notre patriotisme, il y a quelques semaines encore ? m,s II a suffit d'une menace pour nous faire fré-~ mir, tous ensemble, comme une ruche d'abeil-tes en. colère. er" Dos commerçants grattent de leur vitrine 1(<> l'avertissement traditionnel : « Man spricht els Deutsch ». ou" Les petites gens, les campagnards, les bour-ei. geois, les artisans, les ouvriers, tout le monde est d'accord pour blâmer l'agression dont nou^ j?n venons d'être l'objet. Une bonne femme ré-' sume le sentiment général : « Voih\ l'a récom-pense de notre hospitalité! » Sur le boulevard, 1-e drapeau français voï-po" sine avec le drapeau belge.. ire. ■m- La fin du jour me Les journaux paraissent, pour ainsi dire, d., minute en minute. On sait qu'ils ne contien ère, nent rien de décisif encore. Mais on achète e.rit quand même, dans l'espoir d'y trouver une et, lueur, une indication. Et c'est toujours la o.us même obscurité, la même nuit à l'horizon... rer- « Des patrouilles apparaissent... On entent aL le canon! » Oui, 11 doit s2' préparer 1à*bas de jni- formidables et terribles choses. Notre destir s'accomplit et nous ne savons pas ni où, n 5ru- comment il va nous frapper. Il faut -attendre 3ru- Vivre au jour le jour, rester calmes, sar.: quitter notre poste. L'heure do payer sonner; ta réquisitions militaire A ESi&ïJXEtJLEQ IS —- En raison de la gravité de 'la situation collège échevinal de Bruxelles vient d:insti tait une commission des prestations militai ng- composée comme suit : uis. Président, M. le bourgmestre; vice-présid ce M. l'échevin Steens; secretaire, M. Brees, i itè. de la lro division; nuembras, MM. Cayai ,0111 commandant du corps des sapeurs-pomp: ime suppléant, lieutenant Van Essen; Van Lint ves recteur du nettoyage de la voirie; supplé 3in_ DeraeymaèiClcër; Vanderpoten, inspecteur f c ipal; suppléant, Houvroy; Ramaekers, ins ■ou- rteur matériel scolaire; suppléant, Van uits broeck; Franck, chef de bureau, secrétaria 3rte suppléant, Popelier; Bail'ly, chef cLe burea.i rri_ La milice; suppléant, Dom. ,La commission est chargée de l'exécu ,j, immédiate de toutes lies réquisitions adres '"n 9ar ^'autorité militaire à l'administraton c munale en vue de la mobilisation de l'ara: logement des hommes et des chevaux, am gement des locaux, fourniture des den tlles alimentaires» fourrages, objets de couch ^ etc., etc. bons r i - i • • • . Les chefs de service qui seraient s; 1 d'une demande quelconque de l'autorité litaire relative à la mobilisation, doiven ^ ^ avertir sur-le-champ le .président et le si ' 1". taire de la commission. mi- IT , irfrS Une permanence de service est organ ,ancJ jusqu'à nouvel ordre, au bureau de 'la mi îous rue 54, 1er étage, téléphone A suse taus les i°urs' de' 7 heures du matin à 10 res du soir. Pendant la nuit, les commui ras tions S6ront reçues à la permanence cen ain- I)oli'ce« Grand1 Place, téléphone A 1067, ;iei*s l'officier inspecteur de gaivle. fglfl Bruxelles, le 31 juillet 19 di. Par le collège : le secrétaire, M. Vautl Lre<; le collège des bourgmestre et échevins, i sont plœ Max- oute 1 Les Claires coaiopi s°nnt pour ce matin 10 heures aau SOUS Lâ PRÉSIDENCE BU R Le gouvernement a décidé de conv( d'urgence la Chambre des représentants d urgence la Chambre des représentants et 1 [0>nr Sénat pour aujourd'hui mardi, à 10 heures. Sénateurs et députés ont été convoqués pa voie télégraphique. d0,; Le Roi présidera en personne cette impo3 tante sfance trt proruorreera- im discours ctan rjQ ' lequel sera exposée la situation £ , La Reine et les ieuries princes assisteront ■ ' 1a séance. urt-es ^ à En 1870 également, le Roi Léopold II pri sida la séance des deux Chambres. de A cette époque, le Roi des Belges put con 1 Au muniquer au pays deux lettres personnelle ■ on que lui avait adressées l'Empereur de fiat,' Français Napoléon III et le Roi de Prus" • s's ' Guillaume Ior qui l'assuraient, tous deux, qr " r la neutralité de la Belgique ne serait pas vi< lée par eux. Hélas! l'Empire aUemand a montré moir de scrupule en 1914. * ** aux « Moniteur » publie les dispositions qi ma- seront observées pour le cérémonial de 1 que séance d'ouverture de la session législatif, aile- extraordinaire de 1914. pro- Le Roi se Tendra, le 4 août courant, a 10 he" ir ia res du matin. au Palais de la Nation, pour faire l'ouverture de la session. à la La garde civique formera la ha'e sur >lace parcours de Sa Majesté. Les escortes seroi :bres- déployées sur la place des Palais. L'esc dron de la garde civique à cheval de Bruxc ioins les. avec étendard, sans musique, esçorteï ants ip. Roi. Le cortège s e mettra en marche dai u'on l'ordre suivant : elg;- Cavalerie de 5a garde civique avec été; peu- dard; 3 se- Deux officiers d'ordonnance du Roi ; Le Roi ; Le lieutenant général, adjudant général c Roi, chef de la maison militaire ; Le lieutenant général commandant supé-ilé- rieur des gardes civiques des provinces d'An-lti- vers et de Brabant ; gi- Les aides de camp et les officiers d'ordon-les nance du Roi ; Les officiers de l'état-major général de la jps garde civique ; în- La cavalerie de la garde civique. Le cortège se rendra au Palais de la Nation es-j par la place des Palais, la rue Royale et la rue du de la Loi; au retour, il suivra la rue de la je Loi, la rue Ducale et la place des Palais, [tôt Le général commandant la garde civique tfe rse Bruxelles se trouvera à la portière de drpite ou- du carrosse de Sa Majesté la Reine. 1er- 1 en- La ville ds Bruxelles .tre achète pour 1S 0,000 trancs en- de denrées alimentaires ine clll La ville de Bruxelles vient de prendre une mesure excellente. ,ur. Sous la direction de M. l'échevin Lemon-(Cje nier, qui s'est attelé à cette tâche avec un (')U^ grand dévouement, il a été acquis hier par; l'administration communale pour 150,000 fr. • -)Tn. de denrées alimentaires, farines, pâtes, viandes des frîgorijfères et bêtes sur pied, 20,000 kilos de chocolat, etc., qu'elle revendra au public au prix coûtant. Dès aujourd'hui, six postes fonctionneront à cet effet. Des affiches l'annonceront au public. de icn' PbtlR É¥STEH lète ™e la hausse du prix des denrées end de On nous assure que le gouvernement belge stm est en négociations avec des représentants au- , ni torisés des négociants en froment et des meu- dro. ni^rs en vue d'arriver à une entente qui au- ar.s rait pour conséquence de maintenir pendant îera plusieurs mois le prix actuel de la farine et, s Le crise jpÉine SII SITUATION a IHITAI ers; di- înt, Rien n'est plus paradoxal que ta sitvatic lin- du chroniqueur obligé de rédiger irn bullel iec- /le la politique étmmgére, alors que le lél 'e&- graphe, le téléphone ne fonctionnent plu c■■ que non seuismenl les journaux étrange ' lle ne nous arrivent plus, mais que le peu qt nous pourrions apprendre, il se pourrait qi lon nous ne puissions« le dire. Devant l'ironie des appareils léléphon'tqu . ~ moqueurs comme des yeux arrondis, on ses ;na" une curieuse détresse d'abord, puis un bie ies ^re •' n'e'Sit'-il pas absurde de s'occ ,„.e per tant du. resle du monde, alors que, set ° ' importe le loger et ta patrie? Or, ce q isis concerne Vultimatum, ce {ormida-ble aspe mi_ belge de la crise européenne, se trouve ai en plement traité plus haut. ■cr£_ Pour le reste, nous ne rencontrons qu'i certitude; nous sommes dans le cas de c sée, pilotes ostendais qui, la nuit, devinent se. lice, tement les formes monstrueuses dés va 5283, seaux guerriers évoluants lous feux éteints îeu- Il semble à peu près évident que l'Allenï lica- gne est en guerre avec la Russie. Peud-âl raie aussi, avec la FramÉ'e. Mais les déclaratio par paraissent encore manquer. Les diplomal expliquent que l'on peut ainsi être en état l-i. guerre sans déclaration. Peut-être nos h 1er ; teurs trouveront-ils qu'en pareille affaii <lol- c'est la guerre qui importe, et non sa déc ration. La présence des 'Allemands à Luxembov; au mépris du droit des gens, est certaii avouée. IÛ0 Presque avouée aussi, mais c'est plus g |0jj ta neutralité de l'Italie. Enfin, ce qui est l'a/venir, tout l'avenir, bruits de mobilisation anglaise se prononct assez sérieusement. SI .. L'ANGLETERRE ARM et le - *par Le roi George ordonne lpor. la mobilisation de la marine dans De Londres, le 3. — Au cours d'un con: nt à privé tenu' (3Ans 1a mâtinée, le Rot a sïgfte i proclamation ordonnant la mobilisation de pré- marine, Laquelle est déjà annoncée à 1' « ficiel C°™~ LA BOURSE DU COTON EST FERMEE ieUes A LIVEBPOOL des -usse Œ>e Liverpool, le 3. — Les directeurs tles que Reprises cotonnières ont décidé de fermer yîo- bourse des cotons pour une période indéfk Tous les marchés à terme sont suspend loins ainsi iqùe toutes lès transactions ù, vue jusq ce que des mesures soient prises pour sau garder les intérêts. > qui Le rôle de l'Italie reu- 1 3 Neutre dans le conilit De Londres, le 3V — Une dépêche de Rome SCQ_ annonce que <M. di (San Giuliano' a informé xel. ramihassadeur d'Allemagne que l'Italie res-tera ter,a nGutre' ses engagements avec la triplice a'. eaivisageant seulement le cas d'une guerre dé-1 J fensive. ter. LA LEGATION D'ITALIE CONFIRME CETTE NOUVELLE De Bruxelles, le 3. — La légation 'd'Italie nous communique la note suivante : « Plu-sieurs puissances européennes se trouvent en état de guerre et l'Italie étant en état de paix upé" avec toutes les parties belligérantes, ile gou-A-n" vernement du Roi, les citoyens et sujets du royaume d'Italie ont l'obligation d'observer clon" les devoirs de la neutralité selon les lois en vigueur et selon les principes du droit inter-3 ,a national. Quiconque violera ces devoirs en subira les conséquences et encourra, ile cas échéant, les '*i0I) pénalités prévues par la loi. ; rue •s Les illeiails - M le Umlmi Ua légmie ûe la France a eié intercepté iws De Bruxelles, le 3. — Le gouvernement français s'était adressé à son ministre à Luxem-ur\e bourgj M. Mollard, lui demandant de faire une démarche auprès du président du conseil non- du grand-duché pour faire remarquer à celui-; un ci que la République, en conséquence du traité par de Londres de 18G7, était résolue à respecter la i fr. neutralité du grand-duché, mais que, la neu-/ian- tralité de la Belgique n'ayant pas été re&pec-3,000 tée .par l'Allemagne, la France devra consi-i au dérer les intérêts de sa défense quant à l'attitude à prendre. Ce télégramme fut interiront c.^pté par les autorités allemandes, et M. "Mol-lard ne le reçut jamais. Au même moment, l'Allemagne déclarait qu'elle, ne violait pas la neutralité du Luxembourg, mais protégeait seulement les voies ferrées. L© coup célèbre d© la dépêche a été dépassé*, dit M. 1*1 e Si on De Paris, le 3. — Selon 1' « Excelsior », le ministre d'Etat à Luxembourg a protesté au-aelge près du gouvernement français contre la vio-5 au- lation de la neutralité du Luxembourg, mëu- Les journaux commentent la violation du i au- GramWXrché et sont unanimes à dire qu'en idant agissant ainsi l'Allemagne a montré qu'elle Mardi & août 1914. — ESlTiOM si>i

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes