La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 25 Avril. La chronique: gazette quotidienne. Accès à 16 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/416sx65n94/
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Samedi «î» nvrll ï »*-*.. — Bdlticn C CINQ CENTIMES LE NUMERO POUR ÎTOUT» L"S fiELGIQUB «7» année, - nro 11 v LA CHRONIQUE BUREAUX S et 7, Galerie du Roi (Passage Saint-Hubert) ■RUXILLI» GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration : N* 7 881c, Rédaction: N* 1408& ABONNEMENTS : Bruxelles : 12 francs par an — 6 francs pour six mois ; — 3 francs j)our trois mois. # Là. Province : 15 francs par an ; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois, Tous pays de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la il ESSAYE red acteur en chef : Jeaa d'ARDENNE àKNONCES : page : 30 cent. la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), 4 fr, la ligne. — Faits-dirers (corps), 3 fr. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. îa ligne. — On no garantit pas les dates d'insertion, -a publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts,2, place de la Rourse, à Bruxelles. Téleph.À. 3299 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, 5 et 7, Galerie du RoJ. LA POLITIQUE AU VILLAGE Le hasaftl d'une courte excursion en pro vincc m'a fait 'rencontrer, dans un compartiment de clicinin de fer, un ancien aimi, qut j'avais iperdu de vue depuis longtemps, cl qui exerce, dans une petite ville des Flandres, la profession do médecin. Généralement, cilles sont assez pénibles, ces rencontres d'anciens amis : on s'est connu ; quelquefois on s'est aimé d'une sincère affection. Dans tous les cas, on a partagé quelques idées, quelques sentiments. Puis, la vie vous ia isépanês. On se retrouve, on croit avoir millile choses à, se dire : « Que fadts-tu ?... Te souvieiïs-tu ?... j> Le thème est vite épuisé, et l'on s'aperçoit qu'on n'a plus rien ide commun. Peut-être cola tient-il à ce que, te iphïs .souvent, 'des jeunes gens qu'on a connus pleins de promesses, sont màtùs, ; rabotés par la vie, et cessent d'être 'des hommes pour 'devenir des pantins professionnels, des machines ù gagner de d'argent ou | dos 'épaves sociales. Mais, il me suffit de cinq minutes de conversation 'pour m'aperce» I voir crue ceflui-ci cuvait isu réagir : ce praticien de province, presque ce praticien de campagne, otteBé à !a iplits dure besogne, avait pu maintenir ea personnalité ; il lisait- dos journaux, des revues, des livres, connaissait les grandes questions du jour, et vivait encore d'une vie de 'l'esprit. A la question nécessaire : << Que deviens-tu ?... » — Je vis, je travaille, et je une défends de «non mieux contre l'atmosphère provinciale, nie répondit-iil. — Tu os content ? — Je me résigne. Ma profession m'absorbe beaucoup, et die n'est pas toujours aanu- . saille. Mais |je .me garde 'farouchement quelques lloisirs pour lire, et pour tapoter mon vieux piano. -Et puis, je fais 'de (la politique... — .De Ja politique, toi ? **♦ Je l'avais connu fort indifférent sur ce chapitre. 'Libéral- par tradition de famille, mais sans passion, et tolérant par scepticisme et curiosité d'esprit. — Mais oui, mon cher, me dit-il. J'ai fait de la politique. Je n'o.i pas pu m'en dispenser. Dans ces petites -vîtes flamandes, il est impossible de no pas faire de politique. » Quand je suis 'Venu d'installer ici, j'étais bien résolu à .vivre en dehors des partis. Je venais de me marier, j'avais besoin de gagner nia vie tout de suite. Le hasard d'une parenté une fit. choisir ce pays, dont je suis, du reste, originaire, mais que je connaissais peu. Je n'afilais pas à la messe parce que je n'avais pas la foi, mais considérant que la religion est une affaire de conscience, j'étais plein de respect pour les croyances des outres ; sacihant, par expérience médicale, quel réconfort le catholicisme apporte à certaines taies douloureuses, je me serais fait le plus grand scrupule d'en écarter quiconque, et je croyais bonnement que je pourrais, dans certains cas, très bien m'entendre avec M. le cua«é pour apporter un peu de soulagement aux misères humaines. O naïveté rie te jeunesse! J'ai été bien vite contraint d'en rabattre de mes rêves. Je n'étais pas établi depuis lui an, que je m'apercevais que, non seulement le curé de ma paroisse, mais tous les curés des paroisses environnantes, me faisaient une guerre sounde et cela, non- seulement dans ma profession, mais môme dans «lia v.ie privée. H fallait bien me rendre ù l'évidence : j'étais surveillé, espionné. Dans les premiers temps, nous eûmes toutes les peines du monde à garder une servante : les unes après les autres, toutes les filles du pays que nous engagions renonçaient à. notre service, sous des .prétextes mystérieux et futiles. Enfin, l'une d'eïles avoua : M. le curé avait été trouver sa mère, et lui avait exposé qu'il était dangereux pour l'intcirôt de son Mari, petit employé de l'administration, et pouirTâmo de sa fille de la laisser s or Tir chez un ennemi de Dieu. Ce n'est là qu'ira incident minuscule et ridicule, mais je te le cite, ■parce qu'il est typique. Et c'est, ainsi du petit au grand. Je trouvais ridicule qu'il y eut, dans les villes de province, deux sociétés, rigoureusement divisées par un infranchissable fossé. H me Semblait inouï qu'il ne filt pas possible de jouer au piquet avec un homme sans partager son opinion sur l'Immaculée conception, et rinfaillibiiljté du pape. J'ai bien été obligé de reconnaître que, chez nous, ou ne peut se passer do prendre cette importante information avant de se lier avec util voisin. Et voilà pourquoi, de libéral indifférent que j'étais, je suis devenu onliclé-ri"al, bêlement antidtàiùeal, connue j'aurais lit autrefois... » * * * le ne rapporterai pas toute la conversation qui se prolongea, quelque temps. Mon ami me rapporta mitle petits détails typi-'iues, d'où il résulte que le clergé de Flandre n'es! vraiment plus occupé que de !a propagande politique, de la discipline des taies et des votes. Autrefois, il y avait encore clans quelques villages de bons vieux cures qui se contentaient d'exercer leur mi-ïiislère avec zâle, mais une fois hors de leur 'iglisëy se .montraient d'humeur tolérante et facile. Mais, aujourd'hui, ils ont disparu. On il l'a:! que le mot d'ordre est venu d'en haut. Guerre au libéral, au sceptique, à findifîé-Ji' il ! Celai qui n'est pas pour nous est contre nou«. Kvidefmment, cette discipline coinlmliivc ^•l .une farce. Mais les dirigeants de l'Eglise voient-ils ,pas que c'est une force qui peut devenir dangereuse pour ceux mêmes qui a ploient? Quo.de rancunes ces procédés allument, que de représailles ils autoriseraient. Dans .d'autres pays, le catholicisme connaît de mauvais jours. Est-il sûr de ne Pas voir un jour, chez nous, un revirement terrible ? •' y a quelques mois, causant ayee un familier de M. Clemenceau, je m'étonnais d£ ce qu'un esprit de'Cette valeur et de cette ci ture, un esprit à la fois positif et scepliqi se fût. montré en tant de circonstances d'i anticléiiicallisme forcené et assez élémentair — N'oubliez pas, .me réipondit-on, que i\ Olcmenceaiu est le fuis d'un bleu de Vendé Il a été le -témoin, durant son enfance et se adolescence des vexations, des humiliation des dénis de justice sans nombre, dont so père, un des seufe républicains du pay; fut victime de la part de la réaction cléricai et, monarchiste. Il n'a jamais oublié ce!; C'est un teiriipéraanent combattit : il .veng son père. Je me souvenais de cette conversation e entendant le médecin de campagne me n conter les niiîfe incidents minuscules et exai pérants, qui lui avaient fait oublier son sce{ ticisme bienveillant. L. DUMONT-WILDEN. MENUS FAITS, PROPOS MENUS A PROPOS D'UN GOSSE Il était bien gentil ce pèllt « Vaughan > qui vient de mourir ù 10 ans. Les Belges, ci villégiature' hivernale à Beaulieu-sur-Mei allaient le voir, le dimanche, à l'église où i assistait, aux derniers rangs des chaises ù la grand'messe, avec sa mûre et soi « grand » /rire. C'était un bonhomme char mant gui ne «savait pas tenir sur sa chaise>i {ùl-ce pendant le prône de M. le curé, /til-c. pendant l'élévation. Il donnait bien du tin ïotiin à sa maman, gui sentait sur elle et si progéniture les regards, sans douceur, tl< ceux de Belgique qui cuiraient un momen dans l'église pour la voir, pour les voir- Lt'i-bas, dans le chœur minuscule,un grant vieillard, coi/lé d'une imprévue caloUe noire spectateur impassible des cérémonies di culte, étalait sur un vasle manteau noir im prévu des tailleurs de Begent Street, la cou léc de lumière d'une barbe d'argent. On le saluait bien bas, et elle aussi, aprè. tout, on la saluait très bus quand, après h messe, elle moulait dans l'automobile qu suivait celle du grand vieillard. On voit, au Cap-Ferrai, le jardin, mainte nant dévasté, oit poussaient, somptueuse: et luxuriantes, les /leurs qui servaient exclu sivemenl à orner la chambre de jeux des en jants. C'étaient des roses et des lilas au cœu, de l'hiver, puis on dépouillait les amandiers et surtout il g avait, aux Cèdres, d'admira blés cerisiers nui ne vivaient que pour U moisson de fleurs qu'ils donnaient aux petits Qui sait la Jolie d'amour qu'cilt pour cet enfants le grand vieillard, qui avait perdi son fils cl héritier. Après sa mort, les cillants retinrent, e> étrangers, au beau domaine où leur mère ni put rentrer; ils demandèrent à revoir « fr chambre de ixi.pa ». A quelle singulière destinée a peul-êtri échappé ce petit qui est mort (je songe ai Jack d'Alphonse Daudet), et dont l'imprë voyante mère avait compromis ta sêcurih matérielle (cc n'est pas un mystère) qu'aval voulu assurer le grand vieillard. N'est-ce pas une chose stupéfiante que nor seulement — après tout, cela se comprend -sa mort ne soulève aucune pitié, mais qu'a la relatant personne n'ait l'air de soupçonne; que sa mère ait pu pleurer comme une sirn pie pauvre jemme. BOB. Au jour le jour LA POLITIQUE Cette fois, une note de politique, plui 1 grave qu'il n'en fut jamais, nous es if ou raie par le Pourquoi-Pas ?, mon ^"v tirant que l'esprit le plus fin comme !;: 'gaieté la plus vive sont vertus belges. Or itouite cette verve nous donne le mot final di cet incident Vcrhaereii, qui s'ouvrit dans no; colonnes. Donc, des cléricaux ont argué, en justice qu'Emile Verhaeren n'était pas Beige. Ainsi ils n'ont pas hésité à soutenir une contre vérité, par simple « travail électoral ». En ■suite, ils ne craignent pas de nous rendre 1 risée de l'Europe .(qui bientôt s'amusera d l'anecdote, on n'en peut douter), en traitan de la sorte un poète de renommée urlivei scitte. Ainsi, pour les cléricaux, le talen n'existe pas; Ile patriotisme n'existe pas sitôt qu'il s'agit de leur petite ignoble eu: sine électorale. C'est toute une mentalité ! C'est ce qui sépare à jamais les dSéricau do fous les autres Belges. .Pour eux, (a pat ri avec .son ensemble .de gloires, de génie a. partenant à des opinions diverses, ne forai •pas un tout. Soyez certain qu'ils préférer au poète génial, chantant la foi traditior nèfle, le concierge d'un de leurs cercles, c d'instituteur d'école côngrégailisîe, aflimiar so'lennemenl que Verhaeren est étranger. PETITE CHRONIQUE Regards on arriéra 25 avril 1910. — Lo dirigeais « Zeppelin II est détruit à Weilburg (Hesse-Nassau). Contraste. On discute la roi scolaire au Sénat : le s; vi3z-.rous ? 1.1 est excusable — dans Ja mentalité a^tue;].' du public — de l'ignorer. Le débat est calme pourquoi voulez-vous qu'on s'en occupe? A J Clrambre, c'était passionnant : lès députés s'a xrapaient ; les gros mots sonnaient ; il y ava « -des gjifl'es dains l'air », —• comme disait justement un honorable député. Pensez don ma chère : on pouvait chaque /jour attend une séance à boucan I Au Sénat, on discute avec fermeté, mais sai passion excessive. Si l'on se dit de dures v rites — ou de flagrantes erreurs ! — c'est, J_ plupart du temps, en un style presque acadé-,c inique, où la forme habille le fond. n « Je n^icsite pas à dire à l'honorable minis-v tre, dont nul, plus que moi, n'a.pprécie le ta-j lent et la courtoisie, que sa thèse me paraît absolument contraire aux idées que professaient îles illustres fondateurs de notre nationalité... » '* A la Chambre, certains eussent g... crié : 3* « Vieaix satyre, as-tu fini de violer la Consti-11 tution? » C'était la môme pensée — autrement exprimée.CP^zE) Grosse nouvelle. il Nous indiquions l'autre jour l'Importance _ qu'ont prise les titres dans le journalisme con-temporain. Le titre souligne, absorbe, supprime l'article, pour peu que la nouvelle ait quelque intérêt. Plus elle est étrange, plus le titre grandit. Et nous signalions, notamment, celui dans lequel on nous apprenait que la rosière d'un petit village avait assassiné son s. nouveau-né. ï Pourquoi donc un journal français, qui s'occupe activement du vote des femmes, vient-il d'annoncer, — en capitales imposantes : , Mme Annie de Pêne / croit que les femmes voteraient sagement. I Est-ce donc là, — pour M1110 de Pêne ou poulie journal, — une nouvelle si surprenante ï ] Pour notre part, sans être spécialement féministes, nous ne nous serions jamais permis des majuscules d'une aussi perceptible ironie ' { Une municipalité pressée. Aux dernières élections communales, La f Panne, récemment gratifiée de l'autonomie, s'est donné un conseil communal homogène ( et clériGal. Aussitôt entré en fonctions, celui-ci s'est mis en devoir de voter des taxes et des , impositions, en tâchant, bien entendu, d'en faire porter la plus grande partie sur les propriétaires de villas, qui ne votent point, et sui les commerçants de la station balnéaire, cjui . votent mal. Seulement, il s'est montré un peu pressé. Il a établi une première taxe -sur les . égouts qui a été approuvée par la députation 1 permanente et qui est donc parfaitement régulière; mais, la trouvant insuffisante, il y a joint une taxe complémentaire qui n'a pas encore été approuvée, mois que le receveur com- ■ munal ne s'est pas moins empressé de perce- ■ voir. Quelques propriétaires ont protesté : œ Faites comme vous voulez, leur fût-il ré-i pondu; vous serez tout de même obligés de la ■ payer : un peu plus tôt, un peu plus tard ! » Dame ! la députation permanente de la Flandre occidentale est cléricale aussi, Ces messieurs s'entendent comme larrons en foire. Le jeu du Roi. •Comme il est terrible d'avoir autour de soi une armée de reporters qui, à forcé de vous regarder, arrivent à ne plus bien vous voir ! ! C'est «ainsi ,que parviennent à la postérité des détails qui n'étaient pas faits pour cela : « De ; temps en temps, le Roi regarde l'heure à sa 1 montre, en ise cachant derrière son pro-' gramme. Mais l'encre du programme déteint sur ses gants blancs qu'il essuie, en les frot-' tant sur # son tibia (sic). Nouvelle course, - George V tire sa jumel'le, serre les sourcils. Il i montre du doigt son cheval à M1»0 Poincaré, • qui se penche sur la côte et sourit de tout • l'éclat de ses dents blanches. » Ainsi :1e Roi a joué, gagné, en bon Anglais qu'il se montre. Encore qu'on ne nous dise pas le chiffre de ses paris, il ne semble pas avoir imité le « bon Roi » qui, pour guérir les courtisans de leur fièvre de jeu, risquait solennellement un « petit écu ». Mais aussi comment être sage avec ce sourire de Mino Poincaré, dont la beauté remporta incontestablement un des grands succès de 1' « Entente Cordiale » ? Pour la dentelle. L'Union nationale dentollière. L'Union nationale dentellière en vue du perfectionnement de la main d'œuvre, vient de > mettre en pratique un système d'apprentissage : intuitif, plus rapide, moins routinier que celui : en usage aujourd'hui : rationnel et moderne. En môme temps, l'Union nationale dentel-. lière a fait appel à quelques jeunes filles des , divers centres de production, afin de leur per- - mettre de venir suivre les cours de technique - et de dessin, et de profiter de leur séjour A ! Bruxelles pour assister à des cours d'art uéco-, ratif et, éventuellement, de broderie. I Tous les cours donnés par l'Union nationale dentellière sont « gratuits ». j Ces jeunes filles, choisies avec le plus grand soin, après avoir suivi ces cours pendant deux : ou trois ans, porteront dans leur région, au profit des jeunes ouvrières, les fruits de leur apprentissage perfectionné. Elles seront aussi à même de donner à. ces ^ dernières quelques notions de dessin; nui L> doute que les essais mis à exécution éveille-' ront chez nos jeunes ouvrières de province II (éloignées de tout centre d'art), un goût plus i raffiné et un graad désir de perfectionner la - main d'œuvre dentellière. I II résultera, en tout cas, de ces mesures, une { amélioration générale pour l'industrie et « une augmentation de salaire inhérente à une meilleure main d'œuvre ». L'Union nationale dentellière est heureuse d'unir ses modestes efforts à ceux tentés par notre gracieuse souveraine, par : 1° La création de cours de technique et de dessin dentelliers; 2° La délivrance de diplômes aux fabricants » soucieux d'une main d'œuvre irréprochable et qui auront produit des dessins artistiques nouveaux;3° L'octroi de prix aux ouvrières dentellières qui se distingueront par la parfaite exécution l- de leur travail, et -5° Un apprentissage méthodique et perfec-e tionné, respectant les anciennes traditions du : métier, u Mouv8lles à la ma!» Une petite femme, mince et "fluette, est entré< '' chez le boucher. e — Qu'y a.-t-il. Madame, pour votre service? — Monsieur, je vaudrais bien avoir de 'la poils tri ne. ^ L'autre, goguenard : — Le fait est, Madame, que ça ne vous nuirai la pas» ILA TÉLÉGRAPHE SAIS Fil AU COi^GO Un nouveau poste de T. S. F., destiné au sei vice public international, a été ouvert à Basa rikusu, sur la rivière Lulonga, le G mars dei nier. Ce poste, qui est l'ancienne installatior de Lowa, qui a été déplacée, est appelé à amé liorer les communications entre Coquilhatvill' et Uwangi. * Actuellement, la colonie possède 12 station de T. S. F. se répartissant comme suit : Banana, Borna, Kuisliasa (en voie d'achève nient), Coquiîhatville, Basankusu, Uwangi, Basoko, Stanley vil le,- Kindu, Kougolo, Kl koudja, Elisabethville. D'autres stations sont projetées, notamment <j Lusambo, dans le Kasaï, à Kilo (centre mi nier important), à Albertville, sur le lac Tan ganika, qui établiraient les communications avec le réseau de T. S. F. de l'Afrique orientait allemande. Quant au fonctionnement des communica tions, il paraîtrait que les résultats ne sont pas très Satisfaisants. Entre Kikoudja et Elisabeth-ville1, les communications sont régulières, mai: entre Kougolo et Kindu, elles laissent à desirer et les messages venant d'Elisabetliville mettent en moyenne dix jours pour arriver. Entre Stan-leyville, Basoko et Uwangi, le temps néces saire à un radiogramme pour parvenir est df huit jours environ. Ces retards sont dus, d'abord, à ce que le? transmissions ne peuvent pratiquement se faire que pendant les heures où la température n'est pas trop élevée et, ensuite, au court laps de temps que passent les opérateurs des postes de T. S. F. à la transmission des messages. K. Echos militaires POUR LES MILICIENS ET MILITAIRES EN CONGE, RESIDANT EN ANGLETERRE A la suite d'un accord intervenu entre le département .de la guerre et celui de la marine, les miliciens et militaires en congé résidant en- Angleterre, jouiront d'une réduction de 5(1 pour cent sur le prix du transport Douvres-0 s tende, lorsqu'ils seront astreints à rentrer en Belgique pour l'un des motifs suivants : a) Convocation aux opérations de milice (convocation devant le conseil d'aptitude ou de révision, à la lecture des lois militaires, au service actif, ou mise en observation dans un hôpital militaire) ; b) Convocation aux opérations d'incorporation ; c) Ra.ppel sous les armes. A l'effet de» jouir de cette réduction, les intéressés devont être porteurs -d'om réquisitoire spécial, en échange duquel ils obtiendront à bord des malles de l'Etat un demi-billet simple pour le parcours susdit. Un autre réquisitoire, du modèle prescrit par le^ instructions en vigueur, leur donnera droit au parcours en chemin ,de fer depuis Ja station d'Ostende-Quai jusqu'à .destination. (Les miliciens ou militaires obligés d'accomplir le voyage de retour en Angleterre pourront bénéficier éventuellement des mêmes avantages. LES EXAMENS POUR L'AVANCEMENT DES OFFICIERS Les épreuves de résistance physique et d'aptitude théorique 'pour ^avancement des officiers, en 1914-1915, viennent (d'être réglées comme suit : îles capitaines commandants candidats majors, et nommés sous-lieutenant, pendant (les années de 1889 à 1892, seront convoqués respectivement en août, octobre et novembre; les majors candijdats lieu tenants-co-ilonels, et 'sousilieutenants des an-n'ées 1883 à 18S5, seront .convoqués en septembre. Des réclamations s'étant •produites au sujet de l'inexactitude du classement, fait jusqu'ici séparément dans les grandes unités, il est décidé que lie chef id'étaUnajor de l'armée, les commandants de 'division, .le gouverneur de la (position fortifiée d'Anvers et les inspecteurs d'armes se réuniront pour dresser le classement définitif des candidats majors, les résultats de (l'épreuve n'intervenant que .pour départager ;des candidats ide valeur à. peu près égale. •En somme, l'épreuve est ainsi réduite à un examen soi-disant efficace sur l'aptitude au commandement, et les nominations se feront •uniquement au choix. Il y a là. un non-sens : ou :bien les candidats ont manifesté dans leur service ;des assurances permettant de conclure qu'ils 'feront de bons officiers supérieurs et, dès-lors, l'examen est inutile ; ou bien le choix sans examen est impossible, et, dans ce cas, l'iépreuve ititoit être P.a seule base de l'avancement. Ajoutons toutefois .que bon nombre d'officiers prétendent qu'un examen n'a aucune signification en l'occurrence, et ils font remar q.uer, non sans raisons, que dans J'indusrtie dans le commence, idans les administration^ privées et, même, dans les 'administrations pu hliques, on n'a jamais songé au système de examens .pour régler l'avancement ;' partout on se 'borne à voir des gens à .l'œuvre, et l'or n'instaure .pas, comme dans l'armée, un sys tème iqui consisterait à payer les gens, noi point pour les services qu'ils rendent, mai: pour les examens qu'ils passeraient continuel lementou qu'ils feraient subir non .moins con ftinuelïement. En vérité, aoijouscriiui, nos offl ciers s'occupent 'bien plus de se préparer au: examens nombreux échelonnés sur . toute 1; durée de Heur carrière, que de .faire leur m£ lier. NOS OFFICIERS AU MILITARY HOLLANDAI ■Sur invitation faite par ,1e ministre des Pays Bas à Bruxelles, le ministre de la guerre vieil d'autoriser les officiers belges à prendre pai au concours hippique international qu'orgL nise la Société pour l'encouragement de l'éU vage des chevaux aux Pays-Bas,' et qui aur Jieu cette année, à La Haye, du 23 au 23 jui prochain. L'INSTRUCTION DU TIR DANS LES TROUPC DU GENIE A l'avenir, les troupes du génie des pos tions fortifiées, y comprises les compaignk spéciales, n'exécutc-ront plus leur tir dans lt camps, mais s'exerceront uniquement dans lt stands de leur garnison. Cette mesure, qi permettra d'intensifier l'instruction techniqu grâce à la suppression de .séjours inutiles dai les camps, sera appliquée dès cette année noi le génie de Liège et de Namur ; elle ne poun toutefois recevoir une solution à Anvers qu . l'époque où le sfaind de cette ville sera ic talléi A LA CHAMBRE La Chambre continue la discussion général " du projet de loi sur les assurances, sociales ' La séance se traîne d'abord dans un calnn 1 plat. La parole est à M. Persoons qui, devan une assemblée clairsemée et d'ailleurs soinno ' lente, traite avec beaucoup de clarté des rap ports de la loi nouvelle avec le corps médical M. Persoons. — L'obligation s'imposait puis qu'après vingt années de liberté subsidiée, 01 11e compte chez nous que 500,000 mutualistes dont 250,000 sont inscrits dans les caisses de réassurance. Il est faux de dire que, par l'effet de cette législation, l'ouvrier perdra de sa liberté. Si, n'étant pas assuré, il tombe a charge de sa famille, quelle liberté aura-t-il'; Celle de mourir de faim ! Le projet du gouvernement écartait du béné-, flee de la loi les ouvriers à domicile. J'ai obtenu de la commission qu'elle leur soit applicable...M. C. Huysmans. — Mais nous ne savons si le gouvernement se rallie à cet amendement. M. A. Hubert. — "Si. Nous sommes d'accord. M. Persoons. — 11 faut que les conseils régionaux, où s'affilieront les ouvriers non mutualistes soient aussi assurés des mêmes avan tages que les mutualités. Je suis converti à la pension gratuite. Là où elle existe, l'épargne augmente et les charges de la bienfaisance diminuent. Je voterai donc ce principe... M. C. Huysmans. — ...Convertissons quatre membres de la droite et la victoire nous est assurée ! M. Woeste. — Vous allez un peu vite en besogne.M. Persoons. — Nous avons les déclarations électorales ét les promesses de certains membres de la droite. M. M. Crick. — M. de Béthune s'est fait inscrire. Il"'s'expliquera sans doute? (Hilarité à gauche.) M. Persoons. — Le projet impose aux mutualités le service médical et pharmaceutique. Toutes ne pourront supporter ce fardeau. Rien que pefur la lutte contre la tuberculose, il faudra des ressources considérables. Le gouverne ment propose 5 millions pour construire des sanatoria. Mais il 11e prévoit rien pour le dépistage de la maladie et les secours à Ta famille. M. C. Huysmans. — U importe surtout de prévoir la maladie et de la soigner au début. M. Persoons. — Le corps médical doit pouvoir déterminer lui-même les conditions de son concours. Il réclamé aussi la liberté du choix du médecin pour le malade. M. Persoons termine par un appel chaleu. reux à la bonne volonté du gouvernement poui combattre le fléau de la tuberculose par tous les moyens. Ce n'est pas seulement un devoit d'humanité, c'est un devoir de bonne administration financière. UN VIF « ECHANGE DE VUES » Comme il y a encore quarante « orateurs » inscrits et que les huit séances restantes 11e pourront suffire à vider le débat, M. Vander-velde propose de l'écourter en mettant un frein à l'éloquence de nos honorables. M. Vandervelde. — M. C. Huysmans, dans le dessein d'aboutir plus tût, a suggéré l'idée de limiter le temps de parole ou le nombre des orateurs. cest uDsoiiiinent indispensable. Nous ne pourrons évidemment pas en finir si les quarante orateurs .encore inscrits veulent prendre la parole. Pourquoi 11e pas fixer jour pour finir ia discussion générale Y M. Pechcr. — A gauclic, nous sommes d'accord là-dessus. M. Woeste. — Il y a nombre de points qui n'ont pas encore été examinés. Dans ces conditions, comment écourter la discussion. N'a-ton pas discuté sans entraves la loi scolaire? Pourquoi agir autrement dans le cas présent? M. Vandervelde. — La question scolaire n'a rien de commun avec le débat actuel. Nous n'avons reçu le rapport de M. Versteylen sur les assurances sociales, — un fragment- de rapport, — qu'au mois d'avril 1914 !... L'opposition n'a rien à se reprocher, mais la droite veut faire une parade électorale et déclarer au pays que si la loi sur les assurances sociales n'est pas votée, c'est à cause de l'obstruction de la gauche à la loi scolaire. Il faut que cette manœuvre soit dénoncée et que les responsabilités soient établies. Si vous ne vous ralliez pas à une motion aussi sensée, c'est que vous 11c voulez pas aboutir. M. Woeste maintient que « le débat doit avoii toute l'ampleur désirable ». Dans ces conditions, .M. C. Huysmans propose formellemeni de siéger le matin pour gagner du temps. M. C. Huysmans. — M. Woeste est adversaire des lois sociales comme de l'obligation scolaire. Sa tactique n'a d'autre but que d'en retarder le vote ! M. Monville. — Mais quel est l'avis du gou vernement ? M. le président. — Mais c'est à la Chambre seule qu'il appartient de régler son ordre di jour. M. Paul Hymans. — Mais j'insiste pour con naître la pensée du gouvernement. En réalité tout dépend de lui. Il faut qu'il nous dise s'i a l'intention d'aboutir ou non. Sinon, 011 nou; fait assister à une comédie et nous ne voulon pas nous y associer! Le seul projet qui ne soi pas étudié, c'est celui du gouvernement! 1 doit donc s'expliquer... l'vT. Hubert, ministre de l'industrie. — Si 1 1 gouvernement a déposé un projet, c'est qu'i ; veut aboutir... M. 0. Huysmans (ironiquement). — Trè . bien ! (Rires.) M. Hubert. — Le projet est sur le bureau de 1 Chambre depuis novembre 1912. C'est la loi scc : laire qui nous a empêché d'aborder le déba I plus tôt. (La gauche proteste et interromi: - avec vivacité.) l.e projet du gouvernement c. excellent et je le défendrai. Mais c'est à 1 , Chambre à décider. Le gouvernement est toi ,J jours très respectueux de ses volontés. (La gai - che sourit.) t t M. Vandervelde proteste contre « les flagrai - tes contre-vérités » dites par le ministre. * M. vandervc'.rlo. Le rapport a été distribi r, le 2? février. C'est le 18 mars que la Commi sion spéciale a eu sa dernière séance. Or. à ( moment, la loi scolaire était déjà renvoyée a S Sénat. M. r>. Hymans, — Cela est péremptoire ! i_ M. Vandervelde. — Il est impossible d'about en huit séances de quatre heures. Que veut-or s on a le choi*. Siéger le matin ou disjoind-s le projet et ne jeter à la classe ouvrière, cornu s une aumône électorale, qu'une légère augme jj tation de la pension de vieillesse. Nous déno „ ç.ons cette politique au pays. La responsabili du gouvernement est engagée. Il faut que noi LS I sachions si on ne nous prépare qu'une faus II j couche! (Très bien.) 'à R La Chambre est houleuse. La gauche n'e s- étend pas être victime dès tripotages électora | de la droite. M. Woeste est inébranlable, Paul Hymans, aux applaudissements de l'opposition, flétrit la duplicité de nos gouvernants et de sa majorité. ECHEC ET MAT... La Chambre est en présence de deux mo* ' tions : M. Vandervelde propose de clôturer la L discussion générale jeudi; M. C. Huysmans propose de siéger le matin pour en finir. On décide de procéder à un appel nominal. La motion Vandervelde est adoptée par 53 voix contre 41 et 9 abstentions. C'est un échec très net pour M. Woeste !... L'INSTRUCTION CONTRADICTOIRE dVI. Carton de Wiart, ministre de la justice, dépose le projet de loi portant révision du Code d'instruction criminelle, et instaurant .'l'instruction contradictoire. Ll est renvoyé à une commission spéciale. RETOUR AU DEBAT iLa fin de la séance a été prise par un discours fort sensé de M. Mansart, qui passe au crih'Le Jeprojei gouvernementa'I et montre qu'i] est inefficace et îrfàumplet. La séance est lavée à 6 heures. Séance du 2i avril LA LOI SCOLAIRE La séance est ouverte à 2 heures. M. de Favereau présraê. M. BRUNARD s'attache principalement à démontrer j inconsututionnalité du projet de loi. On veut employer les fonds de l'Etat à soutenir ides iécoiles politiques. M. Brunard ne croit pas aux garanties dont a parlé M.le ministre. Dans les ,êcoTes libres, les instituteurs pourront donner renseignement qu'ils voudront. Ils pourront suivie rexemple tfe ce prêtre qui, lors id'unie récente campagne -électorale, traitait les adversaires du gouvernement de « cochons ». L'orateur s'excuse du ternie. II . demande à M. Pouilet si l'on permettra aux instituteurs des écoles congrégianistes de propager de pareilles doctrines ? M. POU.LLET annonce qu'il répondra en 'temps et en lieu. M. BRUNARD termine en faisant un appel à la résistance. M. FiLECHET, .rapporteur, démontre que le gouvernement a méconnu la volonté des Constituants qui voulaient des écoles accessibles à tous. Il dénonce l'appétit des congrégations. La loi est néfaste et antinationale. Elle auia des conséquences déplorables pour l'avenir du pays. M. DESCAMPiShDAVID dit qu'il ressort, tout au (moins, de l'extrême animation des débats auxquels 011 vient d'assister, que la loi scolaire, l'éducation de la jeunesse, sont considérées, .par tous les partis, comme des choses de la .plus haute importance. Le gouvernement ne songe pas à mettre la main sur renseignement, ni à attenter ià la liberté des consciences. L'orateur combat l'argument d'inconstitu-tionnalitjé. Le Congrès n'a pas imposé à l'Etat l'obligation d'organiser l'enseignement public, mais il lui en a laissé le droit. 1/orateur s'occupe ensuite des modes d'intervention. L'Etat crée des établissements d'instruction ©t subsidie des institutions libres. Ces subsides doivent a'iler à toutes les institutions .qui ont un but d'intérêt général. C'est le parti libéral qui a essayé d'isoler toutes les écoles libres et de donner la première plate à son enseignement. .« Vous avez les premiers méconnu la volonté des Constituants ! » M. Descamps-David examine ensuite si l'Etat peut accorder des subsides avec garanties sans attenter à la liberté de l'enseignement.Evidaniment, oui! Lorsque l'Etat dit : « J'accorderai des subsides moyennant de i aile s garanties, il fait une offre, rien qu'une offre ! » L'institution peut refuser. 11 n'y a là aucune contrainte.MOTION D'ORDRE M. HANREZ propose d'interrompre la discussion scolaire pour discuter les budgets, qui sont là l'ordre du jour. Il est d'ans .les traditions paitletuientaires de discuter les budgets d'abord. iM. COPiPIiETERS demande qu'on s'occupe des lois sociales. Qu'on siège, au besoin, le matin. M. LEKEU appuie ia .proposition de M. Cop-pieters.M. POULLET trouve cette tentative d'obs-, traction, commte il dit, inattendue.' 1.1 fait un ; appel à la. bonne volonté de la gauche. li y avait un accord tacite entre les partis pour passer .à la discussion" scolaire d'abord. [ M. GORLET proteste. ; M. LEKEU rappelle à la droite ses procédés i vexatoires. .Les séances imposées. Vous avez t tout.Te .temps pour nous imposer votre loi.Vous 1 avez la majorité. L'orateur est fréquemment > interrompu par la droite... 1 M. VAX DEN PEEREBOOM dit que la loi scolaire doit être votée avant tout. On a dit que 5 mon influence décline. Mais je ne cherche pas à exercer une influence. Je combats avec la * droite /qu i s'est a:dm i rahlem ent canduitie durant t ces débats. Comme d'habitude, M. Van don i Peerenboom réussit, en disaii* des choses, or-i dinaires d'une voix très ca'lme, à déchaîner le a /tumulte dans l'assemblée. J" Par assis et .levé, .le* motions de MM. Iïanrez 'et Coppieters sont rejetées. REPRISE DU DEBAT I- M. MAONETTE déclare qu'une loi de l'importance de .la loi scolaire 11e saurait être dis-é culée avec assez do soin. U fait ressortir l'es-^ prit de la loi, son but, ser, tendances. Ce n'est ^ qu'un simulacre d'instruction obligatoire.Vous 11 êtes 'que des résignés de cette instruction, et vous la sabotez. Votre but est bien de ruiner ir l'instruction officieLle et de ia remplacer par • fl'instruction congréganiste ! lf, La liberté du père de famille n'existera plus, n- Déjà, hl n'a plus le choix de la langue dans II- laquelle son enfant sera élevé. Les. parents se-té ront obligés d'envoyer leurs enfants à des éco-iS les qui ne-leur conviennent pas... «< Nous ne voulons pas, disait M. de Lantsheer, de (l'école neutre... Nous n'en voulons pas parce que nous n- n'en voulons pas ! » Vous répétez cela comme s:;| des enfants .obstinés, sans vouloir tenir compte Vî.l d'aucune objection. Vous avez la majorité,

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