La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 06 Août. La chronique: gazette quotidienne. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/4b2x34n755/
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«5Jea(li *' a<>"' — EDITION SPECIALE CINq CENTIMES LE NUMERO POUR TOUTE LA BELGIQUE 4E>V# année. — I*0 Sêlîi RTT k îf A TTT * _____ ___ __ ______ . TÉLÉPHONES i et 7, G»lerie du Roi (Passage S*int-Hubart> •''*•%»*,,, Çt j\ ihC 8 QTTOry^ T 1 ) T H Administration : N* 7881 l brux3M.uk» ^"$0 ~ Rédaction: N* MO§k A.BOPÎ ÏÏBMERT8 î FONDATEUR : REDACTEUR iSPl OUEF : juwun^c. j . v- patfo ; ou eem. t« ywutî iigno. — nraamw myrca ivo spoowu^/, * j., «« us»o. — »■«- «. Bwielub ' 12 francs par » ; - 6 francs pour «i mois ; - 3 francs pour trois mois. ... , , v„ , 1MPIWVP la ligne et faits-dircrs (an), 2 !rja lis„e. - Sécrolosics ; 9 frj» liSne -On nDear»ntit pJs les dates désertion La Province • 15 francs par an ; — 7 fr 50 pour six mois; —» 3 fr 75 pour trois mois VlClOF UC là llMAllll -'C3IÎ U AiU'iiillVK La publicité commerciale est exclusivcmcnl reçue à l'Agenfce-Rcclame Godts,2, place de la Bourse, a Bruxelles. Telcph. A. 319» Tous pays de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande fit Orand-Duché LtiXçîçbouTg, 20 ?r. par an. La publicité financière, les petites annonces ot les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, 5 et 7. Galerie du Roi. "ijKtraasacwpnif Il PROCURATION DU HO! J L'ARMEE Le Roi est parti mercredi matin de Bruxellc: pour aller prendre le commandement en che de l'armée. Sa Majesté a adresse aux troupes la proeîa mation dont voici le texte : A L'ARMEE DE LA NATION Soldatâ, éans là îiieïilldrê provocation de notre part Uri Voisin, orgueilleux de sa force, a déohirl les traités qui portent sa signature et violé le territoire de nos Pères ! Parce que nous avons été dignes de nous mêmes, parce que nous avons refusé de for faire à I honneur, il nous a attaqués. Mais te monde entier est émerveillé de notre attitude loyale ; que son respect et son estime vous réconfortent en ces moments suprêmes ! Voyant son indépendance menacée, la Nation a frémi et ses enfants ont bondi à la frontière, Vaillants soldats d'une cause sacrée, j'ai confiance en votre bravoure tenace et je vou3 salue au nom de la Belgique. Vos concitoyens sont fiers do vous. Vous triompherez, car vous êtes la force mise au service du droit. César a dit de vos ancêtres : « De tous les peuples de la Gaule, les Belges sont les plus braves, » Gloire à vous, armée du peuple beige. Souvenez-vous devant l'ennemi que vous combattez pour la liberté et pour vos foyers menaces, SouvonGz-vous, Flamands, de la bataille des Eperons d'or ; et vous, Wallons de Liège, qui êtes en oc moment à l'honneur, des 600 Fran-chimontois.Soldats ! Je pars de Bruxelles pour me mettre à votre tête. Fait au palais de Bruxelles, ce 5 août 1914. ALBERT. ■— — f t.'Allemagne ayant envahi mardi matin le territoire belge, le gouvernement du roi Albert en a informé aussitôt l'Angleterre et 1s France, qui ont annoncé l'envoi immédiat d'importants corps de troupes pour aider la petite, niait vaillante Belgique à repousser les Allemands. LA NEUTRALITE La Triple-Alliance, ainsi nommée, sans doute, parce qu'eli'c ne 'comprend plus que tteux puissance*associées, a reçu, diploinuii-quement .pariant, le cou'p de mort. Avant même qu'elle ait reçu le baptême •lu feu, elle se voit désunie, sinon divisée. La retraite de l'Italie s'esl, du reste, accomplie avec toute 'l'élégance voulue. Le .pacte «l'alliance a élé conçu au point de vue dé-feusif. Or, ia .poBHique, qui a conduit l'Autriche ù Belgrade ou, plutôt, sur la route de ■Belgrade, et l'Allemagne à Liège ou, .plus exactement, à proximité des forts de cette place, obéit à une pensée manifestement •agressive. Certains penseront qu'une alliance, de quelque nom qu'on la décore, n'offre de sens et d'utilité que. si elle sert à queilqué chose, en cas de danger. A cet égard, l'amitié que ilémaigne l'Angleterre ù la France cft il la Russie 'paraîtra, aux gens non prévenus, comme ayant pîus de prix pour celles-ci que Palil;ance tras iconditionneile de l'Italie pour i'Allemagne 'et pour .l'Autriche: Mais, devant la voix du canon, qui est-ce qui s'occupe encore de ces distinguo si.i6ti.te, où e.vcelleat les descendants et fidèles disciples de Machiavel. Le fait acquis, qui est à la portée des «plus obtus, c'est aujourd'hui que l'Afema-yne supporte seule la plus Sburde partie du raids de la lutte si follement engagée & la fois contre la France, l'Angleterre, la Russie, sans pailler de la vaillante petite Belgique. , Dans cos conditions, comment la maîtrise de la Méditerranée ipeul-cile être encore disputée à la France? Celle dernière, .par ses moyens propres, conlre.balançait déjà toutes ■les fonces qui étaient destinées « lui élre opposées dans la mer .latine. Et voilà que, dans cette zone, ces forces sont amputées «de la plus grosse moitié! C'est là un résultat qui, quoi qu'il arrive, 'i" 'fait, pas précisément honneur à la diplo-tnaliie geranankftie. Le bon sens le plus élémentaire montre qu'rl était quasi impossible d'entraîner le fpeuiple italien dons un conflit oui est la négation même de l'idéal de liberté et d'indépendance pour lequel ce peuple si fier et si intelligent, n'a cessé de tous temps de com-Ibattre. La diplomnlie n'a été, en ceci, que S'interprète .fidèle de la conscience et de ta volonté populaires. C'est de quoi nous le Solicitons et de quoi nous nous félicitons nous-mêmes sincèrement RENE VAOTHIEFI. LA « CHRONIQUE » EST EN VENTE : A PAPIS. dans tous le? principaux kiowqnes des boulevards, chez notre dépositaire général, H" veuve ENGLEBERT. rue de Maubeuge, ça. fit dans le* bfblloth^ooes de du Nnrrt. A Tourcoing, û la bibliothèque do la are. LA HOLLANDE fera respecter neutraliî par les armes Ce qu'on dit à, ia Légation des Pays-Bas Bien amusant le contraste des deux .lé^r; tions, pourtant voisines, pour qui fréquent naguère le sombre hôtel allemand, et qu maintenant, pénètre dans celui de Néerland fleuri iet riant, évoquant le pays des tulipes -alors, du reste, que celles-ci se «sent éclipsée jusqu'au printemps prochain, si lointain, pli loin, sans doute, qu'aucun printemps ne 1 parût jamais d'août... Accueil courtois, k piïle, net. Un secrétaire nous confirme : — Le neutralité néerlandaise sera absolue -et défen'due. Ceci est le point important. Il a officiel. — Les envahissements de troupes allemar des ^ers TLLbourg ou vers EySden sont-ils coi Armés ? — Ils sont démentis. — Quelle serait l'attitude du gouvememci: néerlandais -devant "des vaisseaux anglais v< nant par l'Escaut secourir la Belgique? — Nous ne donnons aucun renseignemer sur -ce point. Et voici un accueil et une netteté qui do vent vraiment -faire oublier le proverbe sur 1 pays des eaux tranquilles et profondes. LA DESTRUCTION OU PONT DE DOLHiMI DES LOCOMOTIVES AUGMENTENT LA DESTRUCTION Après la destruction du tunnel de D&Lhair plusieurs locomotives du dépôt belge de We! kenraedt ont été conduites à 2 kilomètres d Do.lha.in et 10- ont ét'é successivement mise en marche — à grande vitesse — dans la d: rectum de l'obstacle formé par le tunnel. Les mécaniciens étaient, évidemment, def conclus 'des machines. Celles-ci sont venues buter contre les rocher amoncelés sur la voie avec' un fracas époi van table. Les débris de ces locomotives oonstituen wtuellement un amas de 'débris tel qu'il fan Irait un temps consklérable pour ■déblaye Bette voie. Il en sera de môme pour toutes les voie ferrées venant d'Allemagne' ce qui rer.'d l'ir vosion difficile, car les troupes de Guillaum II n'ont plus que les routes à leur disjiositio: et le passage en sera rendu très difficile aiïss par là destruction des ouvrages d'art, pont? Viaducs, etc. De plus, les forces de la position de Liège renforcées par les régiments venus hier d Bruxelles et Louvain et, ce matin, par cou: ïui arrivent du Hainaut, permettent de garde très fortement tous les passages. LA CHUTE DE L'AIGLE Des aviateurs allemands survolant Liège un aviateur belge s'est précipité sur un àpp-a reil allemand en fiorme d'aigle et l'a coup 2n deux, puis a continué ça route. L'aviateur allemand a été tué.' LES ALLEMANDS NE RESPECTENT PAS LA CRÔIX-ROUGE Un pha.rina.-ien, porteur d'un brassard d la Croix-Etauge, rénovant un tué à Haccourî x été tué par des Allemands contre lesquels leur attitude agressive, il avait décharg son revolver. LA POS!TÏ"FORT1FIÉI D£ LiÈOE Le théâtre {ks j)!'etuièi'«s boslililés La' position fortifiée de Liège compren iouze forts, six sur chaque rive de la Meuse savoir ; Sur la rive gauche, dans le âens du Nord, d \\ rd-Est, du Sud-Ouest,, les forts de Pontiss: Liers, Lantin, Loncin, IloUogne-aux-Picrrcs e PlcmaJle; Sut là rive droite — cel'.e que les Allemand Dut essayé d'abOMler — dans le même sen :juj la rive gauche, les forts de Barclion, Evi gnée, Fléron, Chaudfontaine, Embcurg e BoncelLs. Le front Est de là place dû Liège, vaillair aient défendue à cette heure par nos brave soldats contre les envahisseurs germain: comprend donc la série des six forts, é.chc-lcr aés suivant une courbe d'environ huit UiK mètres de rayon, sur la rive droite de 1 Meuse. Ce sont, du Nord au Sud : le fori de Ba: :hon, dominant les hauteurs de Wàndre et d Cheratce, en face de Iierstal; le fort d'Evi jnée, en avancée sur Le plat, au de Hervé, ci tre les villages d'Evcgnéo c«t de Tigné.--; e foi Je Fléron, à cheval sur la rouie de Liège t-Ierve; les forts de Chauf ont aine et d'En bourg, l'un couronnant la colline de la riv droite de la Yesdro, entre Chaufontaine c Chèvreinont, l'autre dominant la eu t . enti la Vesdre et l'Ourthe, à l'en;rée du ba:;s;n c: Liège; enfin, le fort de BoncelL's, entre l'Ou tlie et la Meuse. ' Ce sont évidemment les trois premiers, cou qui commandent les voies du plateau c E-Ierve, qui s'opposaient tout d'abord à la ma che des Allemands. Ceux-ci essaient de tcu lier la position par le Nord et de traver&sr ' Meuse dans les parages de Visé, dont le poi est' délruit. Ici se trouve le fort de Pomà se, premier de la série de la rive gauche; du cû du Nord, qui c; mmande le cours du fleuve c aval jusqu'au point où celui-ci commt nce se rôle de frontière naturelle entre la Belgiqi et la Hollande. La première force allemande dirigée cont nous, comprenant une avant-garde de cavaJ rie. de l'infanterie et de l'artillerie légère, e arrêtée, depuis avant-hier, par cette défeai puissante que la bravoure et l'énergie de n soldats sauva vendre infranchissable. LA IDE^EHN-SE le Sa ligne de Liège Les troupes' belges résistent avec succès aux Allemands tA BES1.G-IQÏJE ÊTE^ FràBi D®' SBS EîmFJkMTS — 1 tan fait d'armes —*— LE 12* DE LIGNE TIENT TETE, PENDANT QUATRE HEURES, A DES FORCES ALLE-MANDES SUPERIEURES EN NOMBRE ET EMPECHE CELLES-CI DE PASSER. De la « Meuse » : Nous venons d'assister, avec notre ami le peintre Edward Masson.aux plrases réellement admirables et émouvantes d'un combat que nos soldats du 12° de ligne ont soutenu sans reculer d'un pas pendant près de quatre heures contre des forces très supérieures de troupes allemandes échelonnées depuis le pont de Visé, jusqu'au delà de la Berwinne et descendues par les routes de Fouron-le-Comte et de | Genck. Le combat commença un peu après une heure de relevée. A ce moment arriva sur le halage une reconnaissance de cavalerie allemande Qui se retira presque immédiatement pour faire place à une avant-garde de fantas- ^ sins qui s'avança rapidement jusqu'au pont ! de Visé. Ce pont n'ayant été qu'en partie détruit par ;le génie, cette avant-garde s'engagea sur la partie restée intacte de son côté. Mais le 12e de ligne veillait, abrité sur la rive gauche, derrière des pans de muraille et les maisons voisines, au-dessus et sur ;e lialage. Et. tout à coup, comme sur tout le long du halage ; de la rive droite s'avançaient en masses profondes le gros de l'infanterie allemande, flan- ( quée d'une batterie de canons et de miim:l-leuses, la fusillade crépita, furieusement, de la | rive gauche : le demi-peloton du 12° de "ligne venait a nouveau d'ouvrir le feu contre les Al- s lemands. j Immédiatement, les Allemands ripostèrent de ia rive en même temps que ceux qui ^ avaient pris possession des maisons longeant ^ la Meuse de ce côté faisaient pleuvoir une f grêle de balles sur nos soldats. Bataille sur toute la Signe Dès ce moment, la fusillade crépita sans interruption des deux côtés des troupes enne- . mies, mais presque seules les balles de notre ( vaillant 12° de ligne portèrent, nos soldats se ] trouvant parfaitement abrités. ] Et, durant une demi-heure, ce fut une fusil- ; lade furieuse, et nos soldats soutinrent sans t faiblir un instant, ce vigoureux, combat. ] Puis les Allemands mirent dans la campagne voisine de la Berwinne, en face de Lixhe f et d'Hallembaye, leurs canons et mitailleuses j en batterie et ouvrirent le feu, tandis que leurs pontonniers commençaient à construire un pont de bateaux sur la Meuse. C'est alors que les forts de Rarchon et de Ponti&se appuyèrent le feu du 12° de ligne et commencèrent à démolir le premier ouvrage des pontonniers allemands, en infligeant des pertes sérieuses aux troupes- allemandes. Durant plus de deux heures, le combat continua sans le moindre avantage pour les Aile- | manda. Le demi-peloton du 12e fit des prouesses de valeur et, pas un instant, le major Collyns et bs au'.r-s officiers ne quittèrent le premier rang, dirigeant avec une habileté et un sang-froid remarquables la défense de la Meuse et ( tenant ainsi en échec les forces allemandes. d Entre temps, d'autres actes de vaillance ? étaient accomplis : un ingénieur de Visé, M. i Armand Gilbert, qui était arrivé en motocy-c'ette sur le quai du halage au moment du combat, s'offrit, au major Collyns <\ donner des indications sur la situation des troupes aile- j mandes, et il commença, de Visé à Noville, le long du halage, un va et vient Qui eut pour résultat h: ureux de fournir de précieuses indications au commandant du 12e de ligne. M. G'.ib rt monta aussi â. plusieurs reprises daus le clocher de l'église de Lixhe afin de juger de , l'emplacement exact en profondeur des forces ennemies. j Actes d'héroïsme A un moment du combat, les officiers (Tétat- ; ! major s'avancèrent jusqu'au tablier du. pont j pour juger sans doute de la situation des ; troupes belges, ni -.is, à cet instant, on vit un sergent, d.nt nous n'avons malheureusement ] pas pu connaître le nom, sortir des rangs et < se découvrir sans songer aux balles ennemies ' qui pleuvait-m véri!3blen;<ent autour d.s officiers. et des soldats; et l'on eut sous les yeux | ce coup d'audace incroyable : le sergent • s'avança résolument à découvert et, par un feu ndnvrablem nt dirigé, abattit en quelques ; s'.coudes plusieurs officiers qui furent aussitôt. emportés derrière les lignes allemandes. T-ut cela fut fait simplement, avec sang-froid et le désir ardent de contribuer à la dé fense de notre territoire envahi. Signalons également la belle conduite de MM. Florent Cerfont et de son fils ainsi que , du pontonnier de l'endroit, qui s'employèrent j vaillamment à donner des indications à nos officiers et cela sous le feu des Allemands. Nos pertes Mais, hé'as ! si les p rtes furent très sensibles du côté ennemi, nous eûmes à déplorer la mort de doux de nos défenseurs, deux braves soldats, qui tombèrent sous-les balles allemandes. D'autre part, une dizaine de nos soldats furent blessés penc'ant le combat; ils lu rent successivement transportés par M. le docteur Waroux, faisant le service de la Croix-i TioMôr-i fini était. avi-iVi'- .m automobile sur le -< =— Un autre engagement * Le 2tf lanciers, commandé par M. Morisseaux, , eu à sputenir un combat contre un détache-tent de uHiu^s, dans les environs de Thimis- , il*. i Les Allemands se montrent très osés et des-ïDdent le long de la li^ne de ia Vesdre. Ver-ers serait occupé par les u"2l!ans-Des estafettes allemandes paiv0U1'ent, nous t-o.i, le plateau de Hervé en portant ^es clra* . ;aux blancs. C'est évidemment de la ruSe. Un acte odieux t Au cours de ce combat où les Allemands fu-mt tenus en respect durant plusieurs heux-es J ir le 12° de ligne, l'ennemi commit un acte lieux et digne des temps barbares : alors le "nos soldats ramassaient leurs deux cama-ides mortellement frappés et qu'ils déoyaient le drapeau de la Croix-Rouge, les \ Uemands dirigèrent -le feu sur le groupe de 1 ildats qui s'avançaient pour emporter leurs ï ères d'armes. Cet acte de sauvagerie souleva au suprême £ ;gré l'indignation de nos soldats qui conti- c aèrent avec plus d'acharnement encore le t imbat. 1 Le fort de Barchon tire sur un aéroplane allemand \ ■ 5 .heures, a)ors que la.fusillade laabils- v it du côté des assaillants, oirvit apparaître, ment du côté de la frontière hollandaise, i'i' avait dû survoler auparavant, un aéro-.. i -allpmand. dont le pilote venait recon-litye les positions de l'armée belge. •' Aperçu par l-e fort de Barchon, il subit à plu- J surs reprises le feu de ses obusiers, mais ne t pas atteint. * II. évolua quelques instants à 800 ou 900 niées d'altitude, puis reprit la direction de l'Ai- ( magne après avoir survolé le fort de Pon- A >se. Le 12° de ligne regagne le fort i de Poatisse A 0 heures, le combat était terminé et le 0 de ligne, qui' venait d'infliger un notable liée à l'armée allemande, se reformait en co-nne et regagnait, en chantant, acclamé clia-ureusement par la population de l'endroit, s retranchements en avant „du fort de Pon-ise où ils allaient à nouveau se préparer à " cevoir les Allemands. Cette journée de mardi marquera pour Tarée belge un fait glorieux aux pages de no-e histoire nationale. Honneur au 12° régiment de ligne. — »♦•»-< LE ROI ALBERT coiiiDiawler» on chcf s troupes belges et françaises en Belgique Par suite d'un accord avec la France, le . -mmandemont en chef des troupes belges et i ançaises alliées opérant en Belgique contre s Allemands envahisseurs a été attribué au 1 Albert. 1 HOLLANDE SALUE i la vaillante Belgique i ( D'Amsterdam, Le 5. — Le « Hiuidelsblad » sa- 5 e le noble enthousiasme qui anime les Wal- ^ ns .et lies. Flamands, i créés par un voisin lissant à sortir du fourreau le glaive pour la ; te nse de leur sang -et de leurs bi<ens. Partout exprime le dé voisinera; pour ce jeune roi qui donné une fière .réponse aux propositions de illemagiie qui outrag-ent un peuple libre. Il ! i résulte que les Allemands trouveront de-vm eux des hommes dans ie vrai sens du ci. Toute la Belgique a été spontanément ectrisôe, et Bruxelles a arboré le drapeau tri-»lor.e.'J ous.les Belges, sans différence de partis ou ; langue, s'étant unis dans la même pensée pour le même culte, c'est-à-dire la patrie, îttie union fait du petit peuple belge un puisait adversaire qui se battra a^c un effort 1 irhumain, une ténacité et une persévérance ( idomptablies pour la liberté. î >-*9^0!»-■< | APPSL A L'ACTIVITÉ \ 6s G-biès civiques doi actives ; Par arrêté royal du 5 août, la garde civi- l ue non active de toutes les communes du ! oyauni-e est appelée à l'aicl'vité. Les homrp.os ccmiposant les gardes civi- ( Lies appelées à ''l'aeLivitc ponteroni, Vrane i lanière apparente, c'-unuie signes distinc-fs ; ! 1° Au bras gauche : un bi'assa-rd aux cou-îurs r.a! ion aies; ; 2° A la coiffure : une cocarde aux mêmes ■ Dulçurs. i Ooiieuî les âllemls ONT OCCUPÉ VEBV1ERS s » ~ r De Verviers, le 4 (10 5i. matin). — De 1' « Ex press : Une pointe d'avant-gaixle des .u'blan: vient d'arriver à Dolliain. Ils ont pénétré en Belgique par la route di Baelen. vers 9 heures. On a vu d'abord uni estalette de deux cavaliers, que celui de no; amis -qui les aperçut .le premier prit pour de: lanciers belges', il se rangea sur J'a-ccoteinen de da route et reconnut vite Tuniiorme l.égen daire d«s dragons. .Les d»ux -cavaliers s'arrê a tèrent un instant, "Consultèrent une carte e ' enfilèrent au pont de Dolliain la rue montueu se qui conduit à Thôtel-ide-ville, dont san doute ils ont pris possession. .Le reste "de La troupe arriva quelques ins tants après, composée d'une soixantaine d ^rnciers. Ce fut, dans Dolliain, un indescripti île énioi de cris, de pleurs, une ruée de fem mes et d'enfants refoulés dans l'entrée de leur > demeures. A l'heure où nous écrivons — 10 heures 1. " minutes — on Signalé qu'ils' dttt été vus des cendant de Stemibert. ILS SONT A VERVIERS! 3 Vers 10 h. un quart, quatre uhlans sont ai . rivés sur la place du Marché, venant de Stem bert Jls ont mis pied à terre et ont pénétré à Thô tôi;-de-VLlle, dont ils sont sortis, un iii&tan anrès" accompagnés d'un officier de l'état-ma " jor de la gai-I'.e ■clique et se sont dirigés verî la rue de Heus/.- AUTRES b^TAILS Sans entrer à Thôtel-de-villt?,- ,le niajor (xli i vier et le Cthef de là patrouille sont au: } bureaux de Tétat-major, rue des Carmes< aV(?( > M. Spinhayer, échevin, et M. J. Courtois. Pendant ce temps, le reste de 3a patrouille ; est reparti pour Stembert rendre compte ai - commandant allemand qui suit avec d'autref > troupes. Voici comment les choses se sont passées à l'hôtel-de-ville : jLa patrouille de six uhlans, à son arrivé* devant l'hôtel-de-ville, a été reçue par le major de la garde civique Olivier portant le dra-" peau du parlementaire. LES UKLANS PASSENT RUE DU PALAIS Un peu avant 11 heures, les uhlans, au nombre de-cent cinquante, sont passôs rue du Pa-. Jais et rue d'Ensival. > Un officier de la garde civique les précédai' en auto, avec un drapeau blanc. La troupe n'avait pas d'allures belliqueuses . et des soldats retenaient l'allure de leurs clie-. vaux pour parler à des curieux sur la rue. •Certains d'entre eux disaient qu'on leui avait dit que les Français étaient entrés en Belgique. ; AUTOUR DE VISÉ i Ou se liât toujours D'Amsterdam, le 5. — On mande de Maes triclit qu® le combat à U frontière belge con tinue. On entend distinctement le canon. Le feu est visible du haut du beffroi. Dans la ma tinée, des aéroplanes et un dirigeable ont sur volé Maastricht. Des masses de chevaux aile rnands sellés sont entrés en galopant en ville la nuit. Us ont été capturés. iCinq mille nationaux allemands en fuite ont passé ici ,et ont été embarqués la nuit dam un train à Aix-1 a-Giia'pelle.Liambulance d'Eys ^ den est comble. Le bruit court que des Aile rfiaiids occupés à construire un pont sur la Meuse à Visé onfi subi de grosses pertes. Cinc cents Allemands auraient traversé Ta Meuse près rte Visé. Les Belges font flamber les approche; de la ville Les Belges, dans tout le rayon d'action de . forts, ont mis le feu à ce qui peut gêner le ti de nos canons, si bien que toute la vallée d » la Meuse semble obscurcie par la fumêfc. t » Visé, line partie de la ville brûlé; aux envi rons, flambent des groupes d'habitations. L'approche du rayon d'action des forts esl non seulement défendue, antipatriotique, cil est, de plus, dangereuse, nos canons ne ces sant pas de tonner au moins à de longs intei valles. i ,j | ; LES «SGiaiS : ET LES FRANÇAIS li^ BKLGIQSJE Les trouipes envoyées au secours de l'ai , niée licige pu.r la France et l'Angleterre pou 3 coopérer, sous le coniimandenient suipéricu dit Roi Ailbert, à l'action contre lies Aile mands violateurs de notre neutralité et en va hissfemvî du sol belge au mépris des'traités ont pénétré, hier, mercredi, à travers nctr territoire. I! nous est impossible de dire par queliîe ? voies et vers quelles positions, les Anglais ^ d'une part, et les Français, d'autre part, s-sont avancés. 1! nous est, de mèirue, in tendit de révélé - Teffeictif de chacun des deux con lingents. X ' iBornons-nous à révéler que les générau: | Jol'fne, (gén'éraMssinne français, et Freneh - commandant en chef du coips expédition e nuire anglais, étaicmt hier sot à Bruxelles Parloul n .«s variants alliés ont été accueii lis avec l'entiliousiaiiin-e que Ton devine. Ajoutons que la belle résistance opposé par les Belges au VJJ® corps prussien, qu s était chargé dVmporter la position fortifié LIÉGE .TIENT BON ; ATos troupes repoussent 1 l'attaque du VIIe corps prussien ' Les 'Allemands ont atlagué hier, mercredi malin, la position foEtiflée de Liège avec una s grande violence. Mais nos troupes leur ont opposé une ré' sistance adiarnée. Une contre-attaque des Belges, développée avec le plus magnifique héroïsme, a eu pour s effet de refouler les assaillants. Voici la dépêche, de source officielle, qui - nous apporte cette heureuse nouvelle : LE VII» CORPS DE L'ARMEE ALLEMANDE, QUI COMPREND H0,000 HOMMES, A ATTAQUE MERCREDI MATIN LA POSITION DE LIEGE ENTRE LA VESDRE ET LA MEUSE. . NOTRE ARMEE DE CAMPAGNE S'EST PORTEE A SA RENCONTRE, A RESISTE A L'EF-t FORT DES PRUSSIENS, PUIS A MENE UNE - CONTRE-ATTAQUE, QUI FUT COURONNEE 5 DE SUCCES. LES ALLEMANDS DURENT LACHER PIED. LES NOTRES COMMENCERENT ALORS LA POURSUITE, REJETANT LES ALLEMANDS VERS LE NORD. VERS CINQ HEURES, PLUS UN SEUL SOLDAT ALLEMAND N'ETAIT VISIBLE. NOS BRAVES SOLDATS ONT FAIT DES PRODlv'ES de BRAVOURE. UN SEUL t^CADRON DE LANCIERS A COMPLETEMENT DËVP.UIT SIX ESCADRONS DE UHLANS. ' LES ALLEMANDS ON7 SUBI DE TRES GRANDES PERTES. PLUS DÉ HUIT CENTS DES LEURS, BLESSES, ONT ÉTÉ RELEVES PAR NOS SERVICES D'AMBULANCE. Nouveaux détails MERCREDI, A 9 HEURES ET Dfc.Wl!E Dll SOIR, ON ANNONCE QUE LE GENERAL LE-MAN A REMPORTE UN SUCCES COMPLET A LIEGE. PAS UNE SEULE ATTAQUE ALLE-MANDE N'A REUSSI. NOS TROUPES N'ONT PAS FAIT UNE GUERRE DE FORTERESSE, MAIS ELLES ONT MANŒUVRE ET FAIT, PAR CONSEQUENT, UNE VERITABLE BATAILLE DE CAMPAGNE. LES TROUPES BELGES ONT DONNE AVEC UNE EXTRAORDINAIRE ENDURANCE, ETANT DONNE QU'ELLES COMBATTAIENT SUR UN ^ FRONT TRES ETENDU ET QU'ELLES ETAIENT ATTAQUEES ENERGIQUEMENT PARTOUT. LE VII* CORPS ALLEMAND A FAIT UNE ATTAQUE DANS L'INTERVALLE VESDRE-MEUSE. QUARANTE MILLE ALLEMANDS ETAIENT ENGAGES CONTRE UNE DIVISION BELGE DE VINGT-CINO MILLE HOMMES. L'ATTAQUE A ETE REPOUSSEE, ET LA CONTRE-ATTAQUE BELGE A REMPORTE UN SUCCES COMPLET. LE VII" CORPS EST EN RETRAITE, ET UNE PARTIE AURAIT PASSE ( EN TERRITOIRE HOLLANDAIS. ; LES TROUPES BELGES SE SERAIENT AR- RETEES A LA LIGNE FRONTIERE. 5 LES BELGES ONT RAMASSE 800 BLESSES DANS LES LIGNES ALLEMANDES. ON CROIT QUE LE SECOND CORPS ALLE-s MAND, LE Xe, FERA UNE ATTAQUE DE NUIT. è < v_ Les blessés allemands â Bruxelles Mercredi, S h. soir, o . Un train' spécial a ramené if-JJruxelles-Nord 800 bilessés allemands. Lés pertes essuyées par le 7e corps prussien seraient très importantes/ iL'ÀlIemagne n'ayact pas obéi mardi, à minuit, à la sommation de l'Angleterre d'avoir à respecter * la neutralité de la Belgique, le roi f Geofges V a déclaré la g«erre à r«mp»reur Guillaume II et prescrit à l'ambassadeur Britannique à . Berlin ds réclamer ses passeports r < LES PREMIERS COMBATS AH ! QUE NOUS POUVONS ETRE FIERS DE NOS SOLDATS! Avec quel serrement de cœur on a appris, mardi soir, que l'armée belge était aux pn-' ses avec les troupes allemandes ! Que d'yeux 0 se sont mouillés à la nouvelle que des convois de bl, ssés arriveraient à Bruxelles dans 1 la nuit ! Que de poings se sont crispés à la pensée qu'on massacrait les nôtres là-bas sans x que notre Belgique, si profondément bonne, si ' hospitalière à tous, si foncièrement pacifique, ~ fût pour rien dans le conflit des passions eu- • ropéennes ! Mais aussi quelle fierté nous avons ressentie en constatant, dans ce pays qui, depuis bien-e tôt cent ans, sauf les escarmouches de 1830 et ii 1831, n'avait plus connu la guerre, la van-

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Cet article est une édition du titre La chronique: gazette quotidienne appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1868 au 1918.

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