La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 12 Juin. La chronique: gazette quotidienne. Accès à 25 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/t14th8d963/
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Veutiredi 1 » juin toi A. — Edition .% CINQ CENTIMES LE NUMERO POUR IT.OUTE LIS BELGIQUE 4 7a année. — H» 1S» LA CHRONIQUE ^BUREAUX 5 et 7, GaJario rtu Roi-(Passage Saint-Hubert) ■RUXELLIt GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration; N* 7 991e* Rédaction : N* MO» * ABONNEMENT8: Bruxeu»"es ; 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. La Pwwtnck : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous/pays de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la HESBAYE RÉDACTEUR ES CHEF: Jean d'ARDENNE n,^Ti i —»nvmuuiBMWi ANNONCES ; 4» pago : 30 cent, la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), 4 fr, la ligne. — Faits-dirers (corps), 3fr. la ligne et faits-diTcrs (ûn), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On r.e garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts,2, piacc de la Bourse, à Bruxelles. Tclcph. A. 3299 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal,.'» et 7, Galerie du Roi. ? LA JEUNESSE .H) M Arrivé è un certain âge, qui varie se - fcs individus tel te professions, tes hoaiir iî qui ont <flKHjuS curiasi-iié d'esprit ou de s (imenil, 'se tournent tous anxieusement v sô [a jeunesse. Que sera. la génération S9 nient ? Comment .considérera-t-aHe i'œu ~ de J» génération «fui agit en ce moment, qui bientôt prendra ses invalides ? liés lit | mes <1® quarante-cinq si cinquante <ans se îj demandent toujours avec une certaine Z J®4- 10 Oïl se souvient de l'espèce de niauTO tumeur avec 'toque®e ,51s aeouejlireiit Ja meust enquête d'Agathon. J.1 s'agissait d« ~ jeunesse française. .Mais nous sommes - fris <le la Foiaifloe, 'tant au point de vue tellectual qu'au point de vue géographiq I que certains toits notés .par Aga'IHion, s' pliqumient fooit bien ù lia jeunesse btflge. Z ©ans tous îles cas, .l'espèce de dédain 0: lequel te jeunes .Français de 1912 traitai I ta génération ananebiste et esthéticienne 1889, 'tombait de tout son .poids sur tes I teUectuels belges 'de lia même générati iAnssi, tes 'affiinnaitooiis, d'ailleurs un j : naîvoiœpit catégoriques de J'enquête exe rent-eiïes chez quelques écrivains mûrisse--5 une véritable- indignation •: — 'Eli quoi ! nous aussi, nous avioMis l'enthousiasme, de .Ta .foi! Nous croyions la Beauté; soûls .prétexte de iuir les vaii idéologies, ces jeunes gens d'esprit positif 0 sportif nous paraissent en train de mous mener à une véritiaMe barbarie. Z Et dans 'des articles indignés, des ét vains qui .ignoraient ipeut-être- un peu ti co qu'ils avaient été eux-mêmes, sïii gnaient du manqué de irespect, d^a^altisi: des jeunes générations, et de t'âpreté, du niant, qu'elles semblaient décidées ù met dans l'adulte «pour 3a vie. * * * Mais quel crédit. Xaut-i faire aux craqueté Voiei qu'un jeune romancier belge, leaucoup de Calent, M. Max Deauvïtle, j Mie, sous ce joli litres, le Méfier d'homme, un portrait ,de jeune .'tomme qui earactôr aussi un .type contemiponai-n et qui est b différente du jeune animal de proie en < certains ont voiilu voir .le jeune liomnae l'avenir. Le personnage de M. Deauviilo, au ci traire, fatigué d'iaivamce, dédaigneux de ti 1 effort ayant pour ipJii'krsopliie une sorte de taiiyme résigné, se laisse flotter .au gué 1 i événements comme un bouchon au flll 1 l'eau. Elevé pair des iparcnts qui no s'eut* I dent .pas, dressé depuis'l'enfauoe à cnaânt avant ,tout tejé, scènes et à ne prendre de l solution qu'au dernier moment. Il est gen intelligent, bien que sans grande curies ' d'esprit, niais liucapaibte .de comprendre tragique ou même (le sérieux de Ha vie. Entraîné par veulerie dans une avenu sentimentale, il finit par être ;la cause in recto du suicide d'une pauvre petite faim qui lui ressemble. Il en souffre, .parce qi est genii!, parce qu'il ne manque pas cœur, mais il n'en souffre pas trop, pai ! que ila souffrance aussi demande de l'effo du ^'6 lieux, t'ait de pettil.es louches finement observé 1 av«c un liumoui' à d'anglaise, ce roman, c est un des plus jolis, des plus fins, des mie ; w«w que It'on ait pulKliés depuis fart loi temps en Belgique, ne prétend pas à la j i nérailisation, mails il- répond à d'autres : mans de 'ta mémo génération. Il m'ia rappôlé, bien entendu de la ifaç j la plus 'légitime, les Indifférents, de Je. Giraudoux, certains personnages de Gttarti Uiiîs-Bliilijppe, dé Francis de Miomandre, même de Marcel Bouilenger. ibe Jacques Blondeal de M. Deauviile leur ressemble pas, cair vraiment il ne ri semble qu'à lui-même, il doit avoir été c servé sur nature, niais il- est de la même 1 pèce humain®. Et pourquoi cé3a ne suffirait-il pais à l'c --valeur des mœuirs qui fait le sociotogi pour découvrir qu'il y a là Je Irait carac ristique d'une génération? * * * 'En .réalité, il y a un caractère général. Ou:, cette même jeunesse .qui veut Ci sportive et .positive, qui dédaigne les cl mères politiques et tes chimères sociales, q veut a vivre sa vie », ne croit qu'au plais immédiat, et tient plus à la fortune qu'à (foire, a, d'autre part, une forte tendance se laisser atitar aux événements et, chez 1 Jypes un peu affinés, à 11e considérer da ,a vie et dans te monde que dos formes pi ou 1110ms délicates et des sensaition's plus 1 moins agréables. U- sont, deux aspects d'un même déséqui kre moral. ■t'a jeuness'e, inéme cette qui, par liaibitu c! par tradition de famille, appartient, ù. d f-'ufe oonfessiaBnéls, A perdu depuis Ion temps la toi religieusé, ou du moins cette I 'fanquilte et solide qui peiimettact aux hoi mes d'autrefois, même quand ils avaient u; J"'i-v;té inMifetudlile, d'ooceipter, pour to: '• grands problèmes qui tourmentent "j'isciénce .humaine, d'anciennes so'Mticn fi paraissaient tout à fait satiafaisa w. eBe a perdu [(lus récemment sa. confia n i.ms tes grandes idées pair tasquoilas les fi "niiédriahs de ta Révolution avaient rôvé 1 ^"iptajcer les dogmes. ■Elle a vu que Ha .justice sociaiie, la déni '■1 e, |o progrès, ne sont, le plus solive: [t!" des mots dont tes partis .se servent, poi Worev leurs iiiftéréts. Que de doctrines, qi . Plijtoscuph.iea .successives n'a-toile p: "tiiisées ? Ne sachant à Maquaiile reccrur: cherche à s'en passer. Indifférenlte à to: ''L'se laisse vivre, et ne songe qu'à tirer e'itçur parti de l'iheure présente. - on a vite fait de voir quel est le vie ") A Paris, chez Calman-Lévy. affreux que ,cc -ricliftisime laisse dans de je ■nos ùmes ardentes ù vivre. C'est alors qu'i temvient le iragimatisme multiforme, déci ipar Agathon, retour an ca'tliolioiisme, n par. qu'une religion est iiécessair» à l'action s Ion ciale et que le .oatholicisme est traditionni les «n France et en Balgjque », — étrange adli en. Bion à une retligion qui se dit la ralàg'kin i ers Vérité! — nationatlisine, goût de l'aclion nui du sport, du sport qui empêche de penser, vre iBïle s'est dite pleine d'espoir, de contkm et en ta vie,,la jeunesse d'aujourd'hui : au fou un- cd,ie ai .hérité de toutes les maladies dont noi te avons souffert, et son clvunt de conifiian. an- n'est si bruyiant que parce qu'aile tient ova: tout à se .rassurer sur son avenir. lse 11 est vrai quelle a la volonté de guéi et de retrouver t'équilibre moral perdu d a puis si longtemps. C'est énoiane. /j1 L. DUMONT-WILDEN. ue, 1EHUS FÂSTS, PROPOS MENU mt LES DEUX HUMANITES (le On s'aiierçoit bmsqucmenl qu'on est t nl* dehors de la vie actuelle. Cela arrive dan« h m- conditions les plus diverses. Je me promèt <tens un iardin avec un jeune homme t ,c" vingt ans. Passe à nos pieds, à travers l'a lls lée, m magnifique carabe doré, «j/, nerveu, cuirassé d'or cl d'émeraude, m condolUé. , précieux et jéroce. Mous nous arrêtons pot 1 a te suiurx du regard. Je dis « Quelle bel j armure u; el mail compagnon traduit : u Oh 11 il a soigné sa carrosserie ... » ra- , C est que mon compagnon jail de l'eau! ■ri- l'l0,"t-c ; là où, me lui suggérée une iina[ •on Onerriére et romantique, mon ami, me jj. ierne ami, « eu une pensée pratique cl fam le liirc. Vais-fe lui reprendre? ,v_ Mais l'auto furieuse, dévoreuse d'air, a 1 tre poésie autant qu'un légendaire prince 1 proie. Et puis, bientôt, mon compagnon pri; lanier a réparé en deux temps el Iro mouvements ma bécan e blessée, de eu g 9 qui je demeurais impuissant el lou.t bêle. . l'ai regardé [aire sans suivre son opératio; )u_ sans comprendre; il me paraissait qu'il éla ■jj d'une autre race, d'un autre temps que nu. ise Même impression à la lecture des déba en de l'aliairc Wilmart. J'en suis au B. A. B mi <fé to finance. Je inc .suis lait expliquer pli de dix fois, depuis le début de celle a.venlur ce que c'était que « faire du report ». Lt m. compétences ont bien voulu m'milier ami wj îles sourires indulgents; mais, ou je n'ei tends pas leurs explications, ou je les aubl à mesure. J'ai, d'ailleurs, l'impression ni (1(, la « phynanec » c'est quelque chose d'enfai ,n_ lin et. de primaire, mais qu'il faut s'y jeh [re à corps — sinon à fonds — perdus. N'einp pjj.. clie, qu,e par incapacité d'attention, par ii in volontaire dédain, je n'y comprends rlci jjV. mais là, rien du lout... ;.c Et, cependant, voilà le grand ressort 0 la vie contemporaine; cl, cependant, la sp [ire euhilion a ses vertus et sa poésie, elle mei j; les hommes, elle change les conditions v nc taies, elle déforme et reforme la. terre. fil ?iovs, nous trou-vans plus simple de dir. de en général : « c'est de la finance », devai :ce une affaire comme celle de Wilmart, 0 rt telle, au Ire, qui annexe à l'humanité des te res infertiles. ;s El voilà le schisme paient entre deux e. nj pèces d'hommes, l'homme d'écriture et h ux lettres, l'homme de machine et île chiffres.. ig. non. !é- ->-«♦•—<- Ân jour le jour Lin es;. Là POUJIOUE r.e iLe Courrier de Bruxelles nous expl 's- A» que u combien de pape à raison. M- Nous étions sùtc .d'avance que Je. paç s- ia liaison pour le Courrier, ceilui-i n'ayant pas d'outre motif d'existei' que il b- défendre ïatuitlà. Par contre, .ce qui est tri nitéressant, c'est d'admirer tes raisons qu é- '.e journal cflérieat donne des instructior.s d Pie X. lKles .sont admirables, vraiment, at uni-râbles d'ingénue cynisme. ,l>onc, M faut ... avant tout » poursuivi ■« dans les associations professioiinelMcs, u re but in-anail et religieux »... Car (savoure ù- d'aveu ingénu), sur le terrain de l'inféré! ui nos ad'veiisaires peuvent toujours offrir plu ;ir d'aivantlages apparents... Ainsi, ne pouvant la .avec tout l'appareil gouveraementol, offri à anénie autant que les socialistes, les clér es eaux en sont réduits à déclarer qu'il s'agi ls deremiiKlBeer nia base, de l'intérêt»ipar la bas îs religieuis'e,icar cela base religieuse,dans le sya >11 <l.i:cat, rait les ouvriers; la base de l'iîi'térêt le divisé ou peut les divisër».'En veine d'aveu,! li- bon Courrier ajoute que mies 'intérêts ne son pais .les mêmes pour tous, surtout en fa.it d le grève ». Nous le croyons... « Si nous mômes 38 nous mettons en avant l'organisation des in g- térêtis matériel^, laissant ù l'écart les jiilé oi irfifts TcltSgieux, les oiwiers feront coimm n- nous; i'is poursuivront, u avant tout » de le intiérôts .matériels et ce sera ceux-tlà qui gui is deron't tous leurs actes. » Donc, de l'&vei la des oléricorax, si les ouvriers consultent leur îs intérêts, :i!s s'écarteront des clérièaitx... Mai a- le Courrier ajoute un argument oui va gai le der tous les « syndiqués cUréfiens » sous 1 !s joug : « la. domination du socialiisune serai Je la destruction de l'industrie » libre, aux ou vriers... Vous concevez qu'à cette pensée 0- toutes les .revendic-ations ouvrières scron I, aimiihillées... •r Maintenant, donc, apparaît te danger d. >e da campagne «sociale)) .des cléricaux. Coron <s cette campagne fut uniquement en façade r. ce qui devait arriver arrive : ne pouvant plu, !> t ramper d'aivantage tes ouvriers, on se trouv. le .las avoir organisés en vain; 011 se trouve le: 'avoir jetés .au socialisme, non aux justes re le vendications de celui-ci, mais au pires exogé rations des appétits dénis... Belle besogni cléricale. PETITE CHRONIQUE Regards en arrière q- 13 juin 1798. — Prise de Malte par 35-oni , parte. ,J> <r=^S5 Rapprochement instructif, le II était néce-ss-air^ -autant qu'instructif, c el '"approcthainent de notre souscTiption. natie :iîale en rhomisur de celui qui donna Ui empiire .colonial à la Belgique. a-\-.oc -cette de j" pêche récente de Grèee : 1S Athènes, 3 juin. La fête nominaie du Roi a été célébrée ave , enthousiasme. A cette occasion, une souscrip lion nationale a déjà recueilli trente million pour offrir au pays un Dreadnought. ir 'N'oublions pas que la Grèce est uai pay: e- misératfle encore, gorti à peine d'une guerr ruineuse et épuisante. Tâchons de ne pa paraître, nous autres qui sommes ricihes, par .cimonieux en fait de gloire lorsqu'on nou ~ comparera à ces pauvres... S<5==s=£) Au port d'Anvers. La statistique avec sa .précision- rnathémati que et se-s données irréJfutaWes nous inidjqui •mi'eux la situation de notre port naticn-al qui n l'es ipTus loiiigs commentants. M. Frédéric Peters, greffier cLe la Gliia.mlni te <1q commence d'Anvers, .vient de publier, d'an: 'e 'son offk# de statistique universel, 'des ren&ei l- -^nemonts uniques sur les statistiiques de cen: c, qu'atrô-'viaî'gt-uûi ports du monde, deipui: ■e 1850 jusques et y comipris 1912, couvrant don» ,r un© aicsivité mcoidi-aile d'un demi siècle. ie Anvers voyait arriver à elle, en 1SG0, 2,54' • navires; en 1912, G,973. L'imipoitalion, qui éîai ' on 1860 de 335,29^,000 francs, a passé à 3 mil •iiarfds 2-i3,i77,S91 francs ; ce qui constitue um J~ s-pleindi'd-e progression. 1(1 D.e 288,207,000 francs, en 18G0, l'espontatioi n -s'est é!e;véje à 3,050,436,590 francs. i- En dix ans, de 18G0 à 1870, le chiffre des en :trées .à presque doufalé, passant de 2,547 i a -*.125. PI s'est très peu accru, pendant la pé \e riede de 1870 à 1880, \car il n'atteint à' cetti }_ «iate que 4,582. Mais de 1900 à 1910, il pass: ;s 5,24i à G.770, en dépit de la. conc.urrenc! ^ -redontahle que lui livrent ses deux rivaux , Hamibourg et Rotterdam. ? Hotteridam s'cfforce .par tous moyens de bat ^ tre notre1 métropole, et on déployé dans cetti . r.utfce wn-e activité et une ténacité remarqua L toies. '•s' XI se comprenid qu'Anvers, serré de pré; A .dans cette lutte d'où dépend son avenir, ré -.s- -clame impérieusement l'exécution des Ira », vaux maritimes qu-i sont indispensables à S; •s vitalité. 'C j. Yvette Guifbert et les suffragettes. ■p Les suffragettes continuent à épouvante-: ^ Londres c-t ile monde. Partout ou -propose de: moyens de répression. 11 y en a qui préco nis-aât le fouet. C'est trop..., tpuis elle! ' pourraient en redemanider ! D'autres p arien kle tbannir les disciples iclè miss Pa.nfchurs }~ dans quelque île déserté et lontaine. li 'Les femmes éMes-mômes s'en -mêlent Yvette Gu.iibert vient d'écrire une ilettre ou 'c verte aux suffragettes dans .le « Daily Telle >- gra;ph ». Dans cette lettre, -elle blâme .le: il moyens employés. -Et elle termine' ainsi : j. « Reposez vos nerfs, prenez des vaca-ncc: .calmes et tranquilles, et réfléchis'sez, réflé ohissez... '' » Qu'une ère nouvelle et oharmanta soi-! donnée au monde par vous, mes sœuas di u Londres, et ique vos armes soient des bou quets de fleurs, des sourires et des larmes... ■ Comment, des fleur?? Eh bien I il ne man >- querait plus -que ça qu'elles se -mettent à non-e battre, nous autres pauvres hommes, avei des fleurs ! ! ! Lg duel sous la pluie. M. Hewry Déren-ger, directeur de V « Ac tion », -et M. Ponso.t, député, se sont battu: rnai^di tau iParc des Princes. -La rencontre r été interrompue par -une averse .qui 'a trempt nos deux mousquetaires jusqu'aux os. Cet incident rappeîlile le. fameux duel d.( Sainte-Beuve. En ce -temps, (Sainte-Beuve coHa.borait ai « .Globe ». ï!l ise prit de iquereille ave.c .M. Du ■- :bois, un des actionnaiies du journal. » Or, à .l'instant où l'on /arriva sur le ter e rain, il ise anit à pleuvoir A torrents. Sainte :: Beuve avait apporté des -pistolets à pierrt 0 datant Idu XVI° siècle et »un parapluie ! At s "noment de (faire -feu, ile icriiique s'abrita, ave< c Ha plus grande .précaution, .sous son para e :nuie. Protestations des témoins. Résistance de Sainte-Beuve : « Je veux bien être tué, s'écria-t-il enJl-avec -colère, niais je ne veux pas m'enrhu c mer ! » 1 .UI fallut .bien accepter ces conditions. Ajou z tons que quatre (balles furent échangées i mais, iheure.usement, sans résultat. S Le froid dans le Midi. v La période de .froid et d'humidité que nou-_ venons ide traverser a provaqué un peu par , tout des accidents bizarres. A Bruxelles, il y , a eu une épid.'6mic de .grippes, de rhumes cl -e (lîèvro \das foins. A Paris, on a vu de-dames vêtues de fourrures jusqu'à la fin du ' mois de -mai. A Londres, il a été question ; de icontinuer la saison d'hiver dans Ses " grands théâtres. 'Mais tout cela .n'est rien à côté de ce qui 1 s'est passé à L'Isletsur-.Sorgue (Bouches-du- - Rhône). Là tous îles reootfds ont été battus. - En effet, on y a Irouvé, en «plein mois de > juin, un homme mort dot -froid ! C'est un î nommé Isidore Peyssen, âgé de Irente-qua- - tre ans. Ce n'est pas pour rire de son mal-! heur, -mais faut-il1 être du Midi, tout de j même, pour exagérer de lia. sorte ! s (r5^) L'inutile leçon. L'effroyaîble explosion qui a coûté la vie ; à tant de personnes a été provoquée, non " na.r le vent, comme on îl'a dit d'abord, non } ar une déchirure, mais par l'inflammation i des gaz — occasionnée elle-même par l'allu-t mette d'un fumeur. Evidemment, on ne pourra jamais éviter . tous les accidents, prévoir et prévenir tou-, tes ,1-es .imprudences. ^Mais on .est déconcerté . .-levant la quantité d'accidents, de catastro- qu'un peu de bonne wlonté éviterait, , Sans parler des gens noyés pour n'avoir ; pas vérifié, en s'embarquant, où se trouvait ileur ceinture de sauvetage, des piétons écrans pour n'avoir pas regardé vers leur gau- * rhe en .quittant le trottoir, combien, de sinis-Ires effroyables n'a-t-on pas à enregistrer, dus uniquement à Vimprucîençe des fumeurs? On fume dans les cinémas, on fume d'ans les hangars, on fume, malgré .toutes les défenses, dans les expositions, on tfume dans les wagons de bestiaux ou de volailles, on . fume près des barils de pétrole, ou de poudre-, o.n fume près des ballons. Et, non contents de fumer, .la plupart des spectateurs 1 jettent auprès d'eux leur allumette au petit [ bonheur, sans prendre soin de H'êtein-dre. { C'est une mode qui est devenue un instinct. Si on édiciait des défenses sévères et si on s'occupait — contrairement à ce qui se paisse -aujourd'hui — de les faire respecter, on aurait, en supprimant ou en réprimant 1 le geste machinal de quelques promeneurs, ." préservé de la mort, chaque année, des milliers d'existences. Nouvelles à la main ' — On prétend disait dans un cercle d'amis " une petite dame, on prétend que chaque Femme î a sa- corde sensible; moi, je vous défierais bien de trouver la mienne. — Je vous crois volontiers, répondit 1111 imper, t ruent, 011 -ne vous a •• jamais connu que des ficelles. LE HoTaIBEKT ÂU CARflP DE BEVERLOÛ La fia des manœuvres de la 3e division d'armée. -- Le 1 thème des manœuvres. -- Une revue des troupes 1 il)e notre correspondant) Bourg-Léopold, 11 juin. Le Roi est arrivé .ce matin au camp, ii 8 h. 20, par train spécial, pour assister aux lnanœu-vres de là 3e division d'armée, qui se terminaient aujourd'hui. •Cette division comprenait les 9e, 11®, 12° et li" régiments de ligne, soit quatre brigades, commandées par les généraux-majors. Gillis, Bertrand, Vermeulen et Andringa, et dédou-4 Idées, suivant le système nouveau, au moyen ' de trois classes rappelées sous les armes. La division comptait en plus le 2° lanciers, un . escadron- de chasseurs à cheval, un groupe ' d'artillerie, le bataiïlodi du génie divisionnaire- et les corps accessoires, soit ensemble près de 18,000 hommes. C'est la division la plus forte que le Roi aura vu manœuvrer au i-Lini]), et c'est ce qui explique sans doute la fouie •énorme que l'annonce de la venue du . souverain avait attirée vers Bourg-Léopold. ; jamais, Certes, un tel .concours de monde . n'aura assisté aux manœuvres. Les trains, ( les vicinaux déversaient, dès les premières ^ iheures du matin, d'innombrables curieux ; dans le camp, tandis que, sur les routes, c'était une- procession incessante de piétons, de cyclistes et de voitu-res de tous genres. LA MANŒUVRE Il ét'a-.t 8 h. 45 quand le Roi parvint au l'ara.cjuement n° 1, où se trouvait un poste sanitaire sous les ordres du médecin principal, le colonel Vonick&n. Il y fut reçu par le lieutenant général L'email, commandant la divi-, -3ion ,qui lui exposa Ue .thème de .la manœu-| vre, dont le signai fut donné à 8 h. 50. La mainoe-uivre consistait : d'une part, dans .la conduite d'une attaque de front contre une ligne de défense reconnue faible ; d'autre paît, dans lia défense d'une position na-' itureilement forte contre un ennemi de beaucoup supérieur, et enfin, pour la fin, dans l'exécution d'une contre-attaque par un régiment. d'infanterie à effectifs de guerre. Les . chefs des deux partis n'eurent aucun thème ; t». résoudre : ils 'avaient à exploiter toutes les ressources de la tactique pour remplir au , mieux leur mission d'attaque ou de défense. La défense avait surtout à surveiMer un . front de bataille de 1,400 urètres au plus, s'étendant entre le Genieentetoosch et les du-1 nos de Kamert, que .le groupement d'attaque . reçut l'ondre -d'enfoncer par échelons, -le ceai-tre en avant, de façon à couper les forces , de .l'adversaire en deux, suivant la chaussée . d'Heeihtel. C'est cette concentration de l'attaque et de ■lu défense sur ce front étroit de 1,400 mètres qui fit la beauté du spectacle et sa gran-. deui-. Les sipectateurs massés sur îles dunes et sur la route n'en perdirent pas un détail. Es virent .les forces imposantes'de l'attaque descendre rapidement, par saccades,du nord-, ouest au sud-est. L'action battait son plein à 9 heures et demie. Les canons tonnaient . du côté flu camp et dans les dunes, où les : a pins bas retenaient des nuages de fumée bleue; la fusillade crépitait partout sans interruption; les mitrailleuses .faisaient entendre leurs pétarades régulières, tandis que, dans le ciel 'bas où une allouette Chantait epand'ument, juste au-dessus du Roi, ïfe' avions du lieuteiTant .Demanet, dont l'escadrille est au camp depuis quelques jours, ■bourdonnaient avec allégresse. On sonma lia .charge bientôt; puis la fin de K=a manœuvre, à 10 heures et demie. Lo Roi revint- alors au baraquement 11° 1, où -le «lieutenant général Léman, fit la critique de la manœuvre devant tous les ofU-ciers supérieurs et où le souverain «félicita ".•haleurefusemenx ceux qui avaient d.ir-igé -les tog>érati o.ns. UNE REVUE SUPE«B£ Pendant ce temps, les troupes se massaient •e.n Oigne au sud de la chaussée d'He.chtel, où :e souverain les passa en revue, au galop, là niid'i. Peu après, le défilé avait lieu suivant une ligne perpendiciuiaiire à la chausée et allant vers le nord. Les troupes défilèrent « guide .à droite », •la compagnie des écoles en lignes de peloton, l'infanterie par bataillon en masse, .l'artillerie au trot, les lanciers au galop par es-cadron, en bataille. Le spectacle de ces masses imposantes de troupes évoluant, on bon ordre, musique en 't;}.te, sons le ciel tnoWiecnenté, couvert do nuaigcs lou-rds; était superbe do granlf.ur et de majesté. Aussi la. foule énorme, massée •autour du Roi, applaudit-elle clialeureuse-■nien* en criant : « Vive l'année! vive le Roi! » Le Roi repartit pour .Bruxelles à 2 heures, •tandis >que la pluie .commençait ù. noyer le-'-curieux •innombrable.', répandus dans la plakie. A LA GLOIRE DE LÉOPOLD II La souscription nationale pour l'érection du monument a déjà produit : francs .Nous avons publié l'appeil du comité national pour l'érection .d'un inonum-ent au roi LéopoW II. Nous avons dit aussitôt, comment toute la tradition de no tire joumaii nous faisait accueilltir, avec enlhousiaaint, ce projet d'un hommage-nécessaire .-ni prodigieux I011-dateur de noire empire -colonial], au Roi patriote et cïaiivoyant aivec génie. Une première liste de souscription vient de paraître, rassemb!lanl tes plus grands noms. So-n total, qui s'élève à ce jour à la somme fie -tilt,-iîoj francs, permet d'affirmer que l'iwmtnagè -sera digne de lia Beilgique .comme du granid Itoi dont -la gtoiie devient la sienne. *** Des comités sont en voie de formation dans c'naque province, sous la présidence des gouverneurs. Chacun d'eux centralisera les souscriptions de sa province. Les sommes destinées à la souscription peu-\ eut être versées dans tous les bureaux de poste du Boyaunie (compte « chèques-postaux » n0 6,030) ainsi qu'aux guichets des sièges et agences de la Banque nationale de Belgique et de la Société générale d.e Belgique au nom de M. le trésorier général du Comité national du monument de LeopoUl IL Des carnets de bons nominatifs de souscription de fr. 5, 2, 1, fr. 0,50, 0,25 et 0,10 seront prochainement mis en circulation dans tout le royaume. On pourra s'en procurer en s'adres-sant aux comités provinciaux ou au secrétariat général 34, rue Royale, à Bruxelles. Toutes les souscriptions, même les,plus minimes seront publiées dans un recueil spécial, dont des exemplaires seront remis à Sa Majesté le Roi et aux Chambres législatives. PREMIERE LISTE DE SOUSCRIPTION Don de Sa Majesté le Roii .... 100,000 S. A. R. la princesse Stéphanie de 'Belgique, comtesse Elemer de Lo-nyay et S. A. I. et R. la princesse ■Napoléon née princesse Clémentine de Belgique 20,000 M'M. îles ministres à porteil'euiïle . . 5,000 .La Banque Nationalle de Belgique . 50,000 La Société Générale de Belgique . . 50.000 Lvl. le baron Empain .... . 50,000 M. Ernest Solvay 50,000 M. le baron Lamibert ....... 25,000 -Société Jodin. Cockeriil-1 20,000 Banque belge pour l'étranger . . . J0,000 Banque d'Outremer 10.000 iM. Raoutl AYatoequé. industrie-l.niein-M'e et questeur de la .Chambre des 'repréiseintan-ts 10,000 .Caisse générale de reports et de dépôts . . . 5,000 M. le ha roii Coppée ....... 5,000 M. le baron Gofilnet, gr-and-maître de la maison de S. M. l'impératrice Chaiiotie, secrétaire honoraire des commandements du Roi .... 5,000 M. le baron Constant Gofiinet, j-nten- da.ii t 'lionoraire de la Liste ci .ville . 5,000 Société nationale des Chemins de fer Vicinaux : : : 15,000 Société royal':e d'encouragement de logique 5,000 Compagnie du Chemin de fer du Bas-Congo au iKatanga et Compagnie du Chemin de fer du Kafanga . 3,000 Crédit Foncier de Belgique .... 3,000 Société internationale forestière et iiiinière du Congo 3,000 Société Union minière du Haut-Ka- tanga 3,000 Le cardinal-archevêque et les évêques de BeilgiiCfue 2,500 lies officiers flu régiment des grenadiers . . : 2,1500 .M. Josse Al'lard 2,000 M. le baron Brugmann 2,000 ,.M. le chevalier Edmond Carton de AViart, secrétaire honoraiie du Roi. 1,000 Cerdle cle H'Union 1,000 Cercle du Parc L000 Compagnie du Kasaï 1,000 •M. le baron de F a ver eau, ministre d'Etat, gouverneur de la Banque Nationale de Belgique 1.000 M. Joseph Devolde.r, ministre d'Etat. 1,000 :M. le baron Alfred d'Huart, membre du Sénat 1,000 M. le comte John d'Oufltremont, •.grand-ma.rénli al honoraire de (la cour : 1,000 ■La famiille Dumont de Ciiassart . . 1,000 1. Greimer, ndministrateur-direc^ur générait de la Société John Cocke- rill, à Serai ng 1,000 •M. Jean Jadot, gouverneur de la .Société Générale de Belgique . . . 1,000 M Fer.nand Jama-r, 'directeur de la .Nationale de Belgique 1,000 M. le baron Janssen, vice-gouvorneur de la Société Générai]e de Belgique-. .1,000 Le Jockey Club de Belgique .... 1,000 MM. F,-M. Ph.ilippson et C" . . . . 1,000 AI. Frans SeliolUaert, ministre d'Etat, /président de -la. Chambre des représentants i-000 Société anonyme des Atefliers de construction de !a Al eu se 1,000 M"» la duchesse d'Ursel-fde Mun . . 500 .Comptoir d'Escompte de la Banque Nationale de Belgique, à La Lou- Aiière :■ . . 500 M. .Cooreman, ministre d'Etat, directeur de la Société Générale de BeH- igiiq-ue : . . . 500 M. le comte Jean- de Mérode, grand-, -mjaréoha-1 de- -la cour 500 -M. de Bo. membre du Sénat .... 500 M. de Sadcneer, ministre d'Etat,membre du Sénat, ancien -président de la Chambre des représentants . - 500 M. la baron de Woe!lmont,grand-maître de la .maison de S. M. la Heine. 500 M. le comte Hippolyte d'Ursel ... 500 M le comte Grëlnd.l, ministie- d'Etat. envoyé' extraoïtlinaire .et ministre plénipotentiaire 500 iM. le lieutenant gens-na-l Jungtolutli, '^JclijUic'.ant général, chef de la rnai- yon xrt-ijitaiiv dw f??i 50C A suivre.) EN ITALIE Les troubles terroristes continuent La reprise du travail se fait çà et là'... De Rome, le? 11. — Des dépêches de Florence, Turin et Gênes annoncent la reprise du travail. A Milan, quelques corporations chôment encore, mais le service des chemins de fer se fait régulièrement. Tous les magasins sont ouverts et les journaux ont paru. Mais à Naples et à Gênes, la grève continue . De Naples, le 11. — La grève, continue. La-ville est cependant plus calme. La plupart, des magasins sont ouverts. Le personnel des tramways ayant voulu, reprendre le service, la direction, afin d'éviter des incidents, a décidé d'ajourner la reprise du service. A Gênes, les journaux ont paru. La grève continué dans les environs, notamment à San Pier d'Arena et à Sostri. A Imola on incendie le Palais de Justice Do Bologne, le 11. — On annonce que le Palais de justice d'Imola a été incendié. Les pompiers de Bologne sont partis sur les lieux. ... à Rome, il y a encore un mort De Bari, le 11. — Un des manifestants blessés hier est mort ce matin, à l'hôpital. C'est un repris de justice qui a été atteint au moment où il tirait contre la police. Le gouvernement prend des sanctions De Rome, le 11. — Le ministère de l'intérieur a suspendu de ses fonctions en le déférant au conseil de discipline du ministère.le vice-préfet d'Ancone qui, au cours de l'après-midi du 9, céda la direction du service d'ordre à l'autorité militaire, sans autorisation. Le préfet de Pérouse a été envoyé à Ancone, où il a pris immédiatement la direction du service de la préfecture. HORS FRONTIERES Jeudi 11 juin M. Itibot semble avoir résolu élêgamnient le problème de sa majorité, laquelle, comme mil n'ignore, doit cire républicaine. Cette solution consiste à défalquer purement cl simplement du total de l'opposition de gauche les lOi voix du groupement socialiste unifié. Or, tout portant à croire que les défections el les abstentions se feront sinon nombreuses, au moins appréciables dans les rangs radicaux, étant donné lu présence de MM. Bourgeois el I)essaye dans le cabinet, le ministère Itibot serait assuré d'une majorité républicaine considérable, copuposét de la •gauche radicale, de la fédération des gauchies el de l'Alliance démocmtique, environ 2û0 voir, contre lût) aux radicaux unifiés et républicains socialistes. Aussi bien tout le monde s'acharne à démontrer que M. Ribal a extrêmement évolué vers la gauche. ,\oits verrons demain si la Chambre acceptera ,celle démonstration. * ^ Ijcx suftriagelles (lëviemwnt de plu* en plus odieuses el peuvent s'accuser de retarder, d'au moins einijt ans, la cause du vole, des . [on m es. Elles devmienl pourta nt se rappeler quel tort Le (Vrni.aii.ismr a /ail à VIrlande. Le procédé qui. consiste à s'aMaxjuer aux . souvenirs historiques du peuple U1. plus tra-(/Uioivibalisite du monde ne leur sera pas de bon rapport et les mesures de répression justifiées par leur outrance rencontreront, en Angleterre, Vapprobation unanime. Dans les Balkans La Turquie, par ces persécutions officielles cou tre les Grecs, adopte une attitude inimicale, vis-à-vis de la Grèce. De Londres, le IL — Le « Times » apprend d'Athènesj et do tConstantinople, en concordance, la nouvelle que, dans ces derniers temps, la haine entre Grecs et Turcs est devenue si grande que l'on doit craindre sous peu le commencement d'hostilités ouvertes. Ce'serait probablement pour le moment où les navires de guerre achetés récemment par la Turquie seront en sûreté dans les Dardanelles. Aussi bien à Saint-Pétersbourg qu'à Bucarest, l'on commence à craindre une nouvelle guerre entre la Turquie et la Grèce, et c'est pour l'étouffer dans son germe que le ministre des affaires étrangères russe, M. Sasonoff, se rend à Bucarest pour y discuter avec les hommes d'Etat roumains les moyens qui pourraient aplanir les difficultés. La Russie, tour comme la Roumanie, est fermement décidée à empêcher de nouvelles perturbations dans les règlements intervenus dans les Balkans, et certainement les deux gouvernements prendront toutes les dispositions pour empêcher une nouvelle prise d'armes. Réussira-t-011 ? Ceci est une toute autre question, car le gouvernement turc continue systématique-. Trient sa campagne d'expulsion contre les Grecs qui habitent la Turquie. Jusqu'ici, la po-Hce a expulsé plus de 90,000 Grecs de la Thrace seule. Des bandes sans cesse grandissantes djémigrés arrivent à Salonique. Elles sont dans un état de dénuement complet, et le gouvernement grec a fort à faire pour leur procurer h tous un entretien convenable. Le gouvernement grec a réussi à en caser 55,000 en Macédoine sur les terres abandonnées par les émi-grants turcs; mais il en reste néanmoins des milliers qui sont à charge du gouvernement et qui campent devant Salonique. C'est au tour, maintenant, dos Grecs de l'Asie-Mineure. Des bandes turques armées attaquent les villages habités par les Grecs et les mettent à fou et à sang. La Grèce ne restera certainement pas impassible. L'emprunt bulgare De Berlin, le 11. — Dans les milieux financiers, 011 dit que la « Disconto Gesellschaft » aurait offert au gouvernement bulgare une avance d'environ 100 millions de francs garantie par des bons du Trésor avec, comme condition, un droit d'option pour le futur emprunt.La Russie reconquiert son influence dans les Balkans De Saint-Pétersbourg, le 1.1. — U faut voir dans l'entrevue de l'empereur Nicolas et du

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