La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 25 Janvrier. La chronique: gazette quotidienne. Accès à 24 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/nk3611066v/
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Dimanche «a janvier 1914. — Edition A CINQ CENTIMES LE NUMERO. P.OUR TOUTE LA" BELGIQUE 4î'e année, — IV® 24 LA CHRONIQUE BUREAUX 5 et,;'7, Galerie du Roi (Passage Saint-Hubert) BRUXELLES GAZETTE QUOTIDIENNE TELEPHONES Administration : N* 788I& Rédaction: N* I40§ a ABONNEMENTS : Bruxpj.les : 12 francs par an: — 6 francs pour six mois; — 3 francs pour trois mois. La Pf.ovlnce : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tou?. pays do l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la HESBAYE RÉDACTEUR EN CHEF : Jean d'ARDENNE ^iif.aiWJMBa5ataMDMaiwwwfiiivw]i»ii iiuiimigaM ANNONCES ; 4c page 30 cent. !a petite ligne. — Réclames (après les spectacles), 4 fr, la ligne. — Faits-dircrs (corps), 3 fr. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3299 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du journal, o et 7. Galerie du Roi. A LA MÉMOIRE D'UN BRAVE par M. Paul Oyraans aumbre de la Chambre des représentants Au milieu d'une certaine indifférence, un bomine vient de disparaître, qui eut, à certaines 'heures de s®, >vie, Iles proportions du héros. iL'e général -Piicquart meurt, entouré ^honneurs offlcieîs; il y a quelques armées, îes ehels l'exilaient 'en Afrique, puis l'emprisonnaient à Paris. Que d'étranges contrastes offre cette carrière de soldait, qui loB'rïa Iles .plus ilrauts exemples du courage M. : Ce imiliBaire fut 'la passion de la justice, et, bavant 'tous Iles préjugés, se voua à la débits e id'raie cause 'individuelle qui, bientôt, irit les proportions d'une eause universelle, a «rase du droit,' de lia Royauté judiciaire, des «virago Ilivcs sacrées de la défense. Il lélait, au début, tout seul ou presque cal, avec quelques 'hommes «li coeur ferme, ésolus 'de lutter jusqu'au bout contre une mjnjon égarée, contre les forces coalisées de l'Jat-major, du gouvernement, de l'Eglise, ifo la raison d'Etat. *** Il sut se résigner h cet isolement; iil sut, 08 lia 'bataille, rester seul, n'iayant <l'au-: support que sa conscience. 11 ne fléchit s, n'eut pas une (minute de défaillance, storseul, quel couragie ! Il est bien plus fa-e d'être ibrave en 'bande; mais avoir contre i. tous ceux qui, de votre profession et por-:rt ses insignes, sont vos camarades, vos lègues, 'vos (frères d'armes, se résoudre nu crifi.ce de son avenir, tout risquer pour ivre (Tondre intime et. catégorique <le la iscience, et parce qu'on sent avoir raison ïtre la raison d'Etat, cela, vraiment, c'est l'héroïsme moderne. jH raison d'Etat, iau diire d'un moraliste, une liaison mystérieuse inventée par la jolitique pour autoriser tout ce qui 6e fait ans raiison. Et dans ce drame, qui .remonte à une quin-laiue d'années et qui a tant remué de posions, c'était avec lia raison d'Etat que ta aison pure, c'est-à-dire .la justice, était en onilit. Et c'est .un soldat qui ta fit victo-ieusc.*** Sains doute une 'petite phalange de icitoyens lait à ses icôllés. Mais encore ceux-là, bombes (politiques ou écrivains, avaient-ils l'ha-' Elude et le goût de te (polémique, de la .lutte tes idées;, ci peul-.être que l'appétit de la Blaire les excitait, de la gloire 'future, sinon «r.méd faite. I Mais (lui, officier, il était seul dans un corps où Ja soumission et lia discipline obligent, au ftnee quand les ûhefs ont parlé. Il ne cher-ait ni gloire, ni iréalame; il exiposait sa car-fère et, donc sa vie. ■ Et voilà, que les événements finirent par le venger et de réhabiliter. Et c'est un des «lus beaux spectacles que la France ait doutés au monde. ■ Dans les premiers temps, dominée par [;foo sorte d'irrsltimct de conservation, elle ■JirsvcnaiU d'une seule 'voix l'arrêt prononcé t ter les juges. Edile (reculait devant le scan-■eile, devant Je trouble qu'il déchaînerait, 'douant l'hmrtiiliat'ion dont un désaveu ■appelait îles chefs qui 'incarnaient son ar-piée.*** liEt puis, peu à peu, la (lumière filtra dans If cerveaux; l'idée agit et fit fermenter les Imes. Et, pour une idée, -toute la Finance in-felectuelle et généreuse finit par se lever. Et ia justice, la vraie, s'imposa. Ah l sans toute, ce fut une sorte de révolution morale, uivie d'une vraie révolution politique. Sans toute, de tels bouleversements hâtent l'éclo-»on dés (paissions seotiaires, qui, souvent, loniiprométtenil ou corrompent les plus no-Iles causés. I Mais cette insouciance même du péril a sa noblesse. Se dévouer à la Justice, au Droit, ■Migré tout, c'est imprudent peut-être, mais Best tout de môme très beau et très grand. Le nouveau siècle, où nous sommes, dé-tule par le 'réveil du culte de 1a Force et le lédain de ce que l'on (Convient d'appeler l'.in-Wlectuailisme.C'est un .motif de plus de saluer d'un hom-nage la mémoire d'un soldat qui fut un [rend citoyen, et, selon le sens antique, un omme. Paul HYMANS. ■ fâUS FiUTS, PROPOS MER US HEROS D'HIER ET D'AUJOURD'HUI Us {ails remettent parfois au point, en es rééditant, les grandes scènes de L'Histoire. \ous avons tous admire le vieux grognard, witinellc perdue à l'écart du camp, dans la "Jil hostile, et croisant la baïonnette devant ombre hautaine et pensive qui rôde : ' Quand vous seriez le petit caporal, vous te passeriez pas. » Or, c'était le petit caporal, 'l il ne passa pas, et le vieux grognard eut oreille bicnveillamment tirée par la pâle "tin de César, et il reçut — du moins j'aime te croire — la croix d'honneur. O'", ce vieux grognard a un petit-fils, non Mon. la. chair, mais selon Vidée et la. pensée, |w -Vorwich — Angleterre — où il est préposé 1 «i darde du vestibule du musée. Mon Dieu! l'héroïsme se niche où il peut, ns un temps où on n'a guère recours à Lui, même il est démodé comme trop coco ci ,or0co- M s'est mis bien gentiment au niveau . ,v Petits hommes et des petites dames d'au-mrtqui n'ont pas la Mlle des héros e épopée, mais, aux yeux de l'Infini répar-'nur <!Ui, de là-haut, nous tient sous x!j* Microscope, qui suit si l'héroïsme d'au-!w hvS qUi TlS(lue sa Vlace, ne vaut pas d ,lwi-, qui. se faisait, trouer la peau, mi't0n°i' ' ^01nme de A'orwich, rêvant, qui \ ' 8 (jloire ou d'augmentations de traitent, faisait les cent pas dans son vesli-une belle dame passa. Elle ternit en yi un para.pluie. Le héros s'élança : « Vo-c^VaplUlel n La belle dame hésitait, ne ■Wcmtnt jias bien : « Votre parapluie, ou l|ix>tis ne passerez pas! » La belle dan . c'était la reini. Elle dut s'exécuter. Et voilà Pointer — c'est le nom du héros célèbre. Les journaux illustrés ont sotin ses traits à l'admiration de toius les concii qes et candidats concierges du Iloyatune-U de Grande-Bretagne et d'Irlande et- des pc sessions au delà des mers. Evidemment, n'est pas dans celle manifestation spécic que nous manquons le plus de héros. Il aura toujours assez de concierges aux port des musées pour nous extraire nos pépi, des mains (d'autant plus que celte extra lion leur rapporte au minimum deux sout même si nous sommes des belles dames, t Louvre, on veillait mieux sur les paraplui que sur la Joconde, et, pendant que Palm de Norwich cueillait le ri/lard de Sa Majest un jarceur guignait peut-être une toile l'huile de valeur. Le grognard, s'il avait embroché le pet caporal, ou si, le perturbant, il avait distra le cours de ses pensées génératrices de vi toire, Palmer, s'il avail laissé filer un gri nwnéro de la collection pendant qu'il trion pliait d'un parapluie certainement inoffensi ils n'en auraient pas moins été, l'un et l'a Ire, de beaux modèles à proposer aux sièclt futurs, surtout si les siècles futurs, accei tuant la pente où nous glissons, ont de pli en plus des concierges qui sont poètes, de gardiens qui sont champions cyclistes, de médecins qui sont députés, des directeurs a 'prison qui sont en voyage et des senlinelk qui sont au café d'en face. Bob. ; —«> — ; Au jour le jour LA POLITIQUE Un des leuns venait de se rendre cov JS ' pable d'une action honteuse .entre toi \Xj tes ; la mouchardise; les cléricaux s .sont isolidiairisés avec .luii et ont liai temerbt revendiqué d'honneur de cette honte 'Lia mémo impudence se retrouve dans 1 'campagne des mômes 'cléricaux contre 1 fiianc-maçonnerie : ils affectent l'horreur de « sociétés secrètes », alors qu'eux-mêmes s servent de sociétés on ne peut plus secrètes mais asservies à leur domination. (Ce fut naguère, principaiement sous 1. Restauration française, la laineuse « Congre gation .», conspiration secrète autant que clé l'iaaile dont Stendhal notamment nous pei gnit les abominables intrigues. Aujourd'hui là besogne de cette «'(Congrégation » est partagée entre les -divers « tiers-ordres », forme: laïques des congrégations, -associations on n peut plus secrètes at politiques. Une brochure («approuvée») de l'abbi Benriot nous dit : « En entrant dans Je Tiers-Ordre, non: sommes entrés dans une famille dont le: membres se rendent, entre eux, des service, incalculables. » M. Sueur écrivait, le 17 (août 1911, dan: l'Univers : n Les tertiaires travaillent silen cieusement à des besognes obscures dont II gloire ou le profit neviemd'ron't à d'autres as soeiations. » Dams lie môme article, le Tiers Oindre est appelé une « Ecole de dé.vouemcn humble et secret ». .Il parait -que des comité* paroissiaux s'occupent .notamment de ces " besognes obscures ». D'après le Père Li Roux, « le -curé y passe tous les mois la re vue dé liai liée de 'sa paroisse ». Il prend di promptes mesures, « si quoique arme n'es pas bien fourbie ». On tâche de « rendre 1; sanctification dii dimanche .moins difficih dans certaines maisons » (page 11). On sai ce que cela veut dire. Il suffit de penser i l'oppression exercée su-r les 'consciences pa las confréries de Saint-Vincent de Paul. Il s'; occupe aussi de la diffusion de « Aa bonni presse ». La bonne presse politique évident ment. M. de Broqueviille ne .songera pas i peter l'interdit sur ces sociétés secrètes-îii !.. iLe langage des .tertiaires est égajemen assez particulier : Le (Code du tertiaire pu blie : « Combien y en a-Uil qui, 'depuis leu initiation, (sic) n'ont jamais ou presque ja mais relu la Règle, regardé le Mod.èèe, con sutté là Boussole? » 'La .formule de toutes les activités francis caines pourrait se résumer en cette simpl phrase : n Toutes Iles initiatives, même le plus osées, toutes les entreprises, même le plus hardies, dans Vobéismnce. » 'Les « initiatives des plus osées », « les en [reprises les plus hardies... » dans l'obéia sanee. Comme voilà bien la société se-crèt redoutable, iceille qui s'inspire d'un faaiatism puissant exploité par des habiles ! PETITE CHRONIQUE Regards on arriàre 2o janvier J913. — Au Maroc, une colo.nn do troupes françaises, commanclco par le. colo r.ol -Brulard, occupe, après un rit combat, 1; kasba.li du caïd Anflons. (5^=3 La concurrence. Le « XX« Siècle »» nous apprend un bier amusant exemple de la peur des concurrences dans un domaine, où il semblait vraimen qu'elle ne dût pas se manifester. Imagine; iqu'iH raconte ceci : Les mérites de MM. le; Cardinaux Mercier et Van Rossum ont m quiété les candidats iatliens à la tiare ! S bien que des journaux italiens lancent contri le cardinal belge des traits que le « XXe Siè cle » (qui doit s'y connaître) déclare veni meux... Où l'esprit de concurrence va-t-il biei se nicher? L'héroïsme simplfi. Nos lecteurs ont appris, par notre reportag rte l'accident de chemin de fer, qui s'est pre duit. à Schaer.beek, que c'est grâce au sang froid du machiniste du train-bloc, que l'on n'; pas eu à déplorer des centaines de morts. C'est merveille, avons-nous dit, que l'acc: dent, éîant donné la force extraordinaire d^ ployée par le train-bloc, n'ait pas pris les pr< portions de la plus épouvantable cafastroph-On le doit à ce que la prise en écharpe eut lie dans une gare, pour -la traversée d<; laquel] ,e, un ralentissement est prescrit. On le doit doi aussi à la fidélité avec laquelle le machinis __ du train-bloc, M. Debeuyl, observa cette pre ls cription; dès qu'au sortir du pont Teichman, !f_ avait remarqué que la voie n'était pas libre, freina aussitôt, mais ne put empêcher la cc s_ lision. » ce Si M. Debeuyl avait commis une faute, s' je avait manqué à ses devoirs, il aurait été ei voyé devant la justice et, sans doute, sévèr ment puni. Puisqu'il n'en a pas été ainsi, puisque le mî chiniste a conservé, par son sang-froid, la vj c" à beaucoup de voyageurs, ne serait-il pas d'éli h mentaire justice que l'on récompensât l'exce 11 lent homme ? Un bout de ruban fait trôs bien, même sur 1 }<r bourgeron d'un ouvrier. t, e===sS Le flamand obligatoire. ■f Nous possédons un Musée commercial qu est aussi, surtout, un précieux office de do r, cumentation. Nos concitoyens y ont trop pei ^ recours; pourtant, beaucoup déjà lui formen une clientèle fidèle autant que sérieuse.Or.cett ' clientèle se plaint, à bon droit, d'une lacun vraiment incroyable dans la documentatio] " mise à sa disposition. Voici ce dont il est ques 's taon. l" On trouve, au musée, un cahier des charges s donnant .les conditions générales des adjudica tiens de l'Etat belge. Ce cahier comporte ui s supplément, et, comme il sied, les deux docu c ments se trouvent re^^résentés par des exem s plaires flamands et d'autres français. Or l'exemplaire français du supplément n'existt plus depuis quelque temps déjà, et on ne peu _ indiquer la date probable de sa réimpression On ne peut cependant obliger tous ceux que le chose intéresse à apprendre le flamand pom déchiffrer l'exemplaire en moedertaal ! <5==^) Jacobinisme. Dans le îemarquable discours qu'il pro nonça, jeudi soir, à .la Conférence du Jeun< - Barreau (tout le anonde, hier, >nu Palais, étai i- encore sous le charme de cette causerie lé e géré et profonde), M. Paul Hymans, incidem - ment, pailla des Jacobins. Oh! pas des Jacobins au sens purement po i Hitiique du mot. « L1 y a, déclara l'orateur, des 1 jacobins dans tous les partis, — haineux, sec ■> taires, idiscourtois, n'admettant pas qu'un ad 2 versaire puisse avoir raison. » , Ces jacobins de tous les partis, il .les engloba dans run même mépris. t Le public sembla partager l'opinion de l'ora . teur. Et M. Paul Hymans montra ainsi qu'en -lui . le brillant causeur se double d'un homme de sens et de cœur. s Victime du froid. ! Il est devenu banal de dire que Bruxelles es un petit Paris. Et cependant, notre ville poti ; nière n'a pas encore tous les travers de sa somptueuse voisine. Au point de vue de nos ' comédiens, par exemple, nous sommes loin d€ s prendre au sérieux, comme les Parisiens, toui r ce qui regarde cette caste spéciale; nous n'avons pas, comme eux, le culte de nos amu-; seurs favoris, ce culte qui se manifeste par or . ne sait quel intérêt maladif pour leurs moin-( dres faits et gestes, un besoin d'informations . précises sur leur vie publique et privée, une . curiosité poussée souvent jusqu'à l'indiscrétion, I Chez nous on y met plus de réserve. On en . met même trop. C'est ainsi que l'un des artis , tes applaudis du Théâtre de la Galté a pu, l'au 1 tre semaine, passer de vie à trépas sans que personne en ait cure, sans même que la presse, en un memento nécrologique, se soit apitoyée ; sur son malheureux sort. 1 Nous voulons parler du gracieux et fluet par 1 tenaire de M11.0 de Rhétoré, au deuxième acte 1 de « Bruxelles-Tango », de ce gentil serpeni ' avec lequel, dans l'étrange et merveilleux dé 1 cor du Palais des Vices, elle dansait un pas s émotionnant. ' C'était une délectation que de voir évoluer ls ; sculpturale bayadère, la taille et les bras en - cerclés par les anneaux ocellés du reptile, e i simulant de troublantes pâmoisons tandis que . dardée de colère, sa petite langue fourchue e t méchante s'approchait de ses lèvres médu-. sées !... Ainsi devait jouer Eve avec le Satan bibli . que. Maintenant, le joli compagnon de M,,e de Rhé toré n'est plus. Notre dur climat l'a tué, en dé pit des soins qu'on prenait de lui et malgré les ^ épaisses et chaudes couvertures sous lesquelle; ' il reposait, dans la loge de l'actrice. Perte cU ' 200 francs pour sa maltresse. Perte pour le pu 3 blic d'une sensation d'art véritable. La trompeuse illusion, ï Si la circulation s'est considérablement ra } ientie à Bruxelles ; si les automobiles, même chauffés, ne paraissent pas une protection suf lisante contre le froid, il y a cependant beau coup d'honnêtes gens qui sont obligés de bra ver le froid pour faire des courses... C'est dire par exemple, que la poste centrale continue di recevoir des visiteurs gelés, certes, mais tou jours nombreux. Or, ils remarquent, ces visi , teurs, des sortes de petites rondelles de glace • des taches rondes et luisantes constellant 1< 1 trottoir comme de pièces de cent sous... Les distraits,foulant aux pieds les images d< richesse' (décevantes et malpropres comme le: véritables), risquent à tout moment de glisse: i et de se blesser. Pareille combinaison résulte simplement de; i braves commissionnaires, faisant les cent pas ; en lâchant des crachats que le froid congèl< : aussitôt... Certes, on ne saurait troubler ei - rien ces braves gens déjà si éprouvés par lé i température! Mais ne pourrait-on les prier d< > cracher au moins sur les pavés, où les glissa • des sont moins faciles ? i Sport nouveau. Un journal raconte avec enthous.lasmi l'histoire d'enfants qui se sont fait un traî neau primitif pour jouer sur la glace... Ce ta î bleau enfantin ne vous semble peut-être pa: - bien extaordinaire ; attendez 1 En voici le sel - le traîneau enfantin était fait d'une « vieil! i casserole » et le journal qui s'enthousiasme ; ce détail n'est autre que « la Presse », organ - des missionnaires, comme de tous les amis d - cet honnête M. Brifauf... (5=^9 Images audacieuses. u Les images employées par certains écrivain c novices (ou distraits) ont toujours fourni un 10 source de gaité intarissable. On se répète avef le bonheur le vers du naïf Belmontet. s- 11 Le vrai feu d'artifice est d'être magnanime. Puis les phrases romantiques dont sourïreni nos grand'mères : « Sa main était froide comme celle d'un serpent. » « Quand la mar 1 quise s'éveilla, elle était morte; » « Il portait 1_ un gilet à carreaux et un pantalon de la même 3" couleur. » Un journal de cléricalisme aigu (le « Cour l" rier de Bruxelles » pour ne pas le nommer), ,L vient de trouver quelque chose de presque aussi bien... Jugez-en : « L'arbre tombe du côté où il penche; il penche vers les doctrines au milieu desquelles il se noie. » Les arbres ne e semblent guère souffrir de la noyade... Avec cetla qu'ils surnagent... A moins que le « Courrier » n'ait la férocité de leur attacher des poids... On peut s'attendre à tout d'un admira-i teur de l'Inquisition !... Et tout cela serait très gai si le « Courrier » ne faisait ses « pata-j quès » à propos du pauvre abbé Lemire, en t train, après l'abbé Daens, d'apprendre ce que e disent les haines ecclésiastiques, même pour s des prêtres auxquels leurs pires ennemis ne " font aucun reproche de « doctrine » ou de « mœurs ». nouvelles à la mais Oh ! ces coquilles ! 1 Chez un confrère de province : « Cercle des patineurs. — On a « potiné » . ferme au Cercle, toute la journée. » Mon Diou ! c'est bien possible tout do même ! 5 — Echos militaires L'AGE D'ADMISSION A L'ECOLE MILITAIRE Une nouvelle qui intéresse les futurs candidats à l'école militaire : la Chambre sera prochainement appelée à voter un projet de loi en vertu duquel les limites d'âge pour l'admission à rétablissement précité (17 ans au moins et ' 21 ans au plus), ne devront plus être atteintes, comme actuellement, « avant » la date des examens, mais au moment seulement de l'entrée à l'école militaire. Les élèves de celle-ci pourront donc, après leurs deux années d'études, être nommés sous-lieutenants à 19 ans (âge minimum fixé par la loi); ils ne l'étaient aujourd'hui, et, au plus tôt, qu'à 19 ans et \ ou 5 mois. Grâce à cette modification, lesdits élèves pourront recevoir l'épaulette au même âge que certains sous-officiers qui; engagés à 16 ans, peuvent se trouver, à 19 ans, vu le grand nombre de. nominations faites dans le cadre, dans les conditions voulues pour être nommés sous-îieutenants. Il y avait là une anomalie préjudiciable aux-élèves de l'école militaire; il faut savoir gré à M. de Broqueville de l'avoir fait disparaître. I&r'oit, de réponse UNE NOUVELLE LETTRE DU D- JAUQUET Nous avons reçu de M. le docteur Jauquet, conseiller communal, la nouvelle lettre suivante, qui ne répond rien à nos observations et à laquelle, pour ce motif, nous nous abstiendrons de répliquer ; Bruxelles, le 23 janvier 1914. Monsieur le rédacteur en chef, Je vous remercie d'avoir si obligeamment inséré la lettre que je vous avais adressée comme droit de réponse, et je craindrais d'abuser de votre hospitalité si l'obstination avec laquelle votre collaborateur répète longuement les mêmes inexactitudes que ma lettre dément si nettement ne me portait à croire qu'il a quelque plaisir à me lire. Qu'il reprenne donc ma lettre tout entière ; je n'ai pas la naïveté de vouloir le convaincre, pour la bonne raison qu'il ne croit rien de ce qu'il avance, ni la méchanceté, de vouloir lui imposer une nouvelle confusion : il est bien : assez dur déjà, pour un journaliste, de se voir imposer la pénible besogne d'entreprendre, i pour des tiers intéressés, une méchante cam-1 pagne en ne disposant que d'arguments dont! la pauvreté et la qualité douteuse apparaissent aux yeux des moins prévenus. Je me bornerai, pour caractériser sa « ma-. nière », à reproduire quelques lignes de ma réponse, d'autant plus que l'erreur d'un typographe en a transformé le sens en changeant un mot : » Ce service s'imposait pour des raisons d'hu-» manité et d'économie. C'est une petite chose » très simple dont je n'aurais pas songé à ! » m'enorgueillir et que l'on a exagérée singu-, » lièrement. Quand la réorganisation de l'or-» phelinat s'accomplira, ce service s'imposera » et sera confié à un jeune spécialiste pour le-» quel cette situation sera un titre ayant » « peut-être » (et non perdu, comme vous ». l'avez imprimé) quelque valeur. » Peut-on dire plus clairement qu'il' s'agit d'une fonction secondaire destinée à être confiée plus tard à un jeune praticien (et je ne le suis plus, hélas 1) et que je ne solliciterai donc jamais, puisqu'elle rue conférerait, au point de vue hospitalier, un titre inférieur à ceux que j'ai possédés antérieurement. Répéter, après cela, que j'espère voir cette fonction accessoire et san6 avenir devenir dé- - flnitive à mon profit n'est pas d'une argumen- • tation sérieuse, et les titres ronflants ei par- - faitement imaginaires dont on l'entoure ne donneront pas le change et ne pourraient me ; tenter. Je regrette de devoir parler de ma personnalité, qui est loin d'avoir l'importance que > vous semblez lui attribuer par vos longues et ; stériles réfutations. Je sais que j'ai personnellement tout à perdre en prenant part à ces débats, et je n'ai pas 1a. moindre illusion sur ce point. Je n'hésite • pas, cependant, a profiter de l'occasion qui , m'est offerte de montrer à vos lecteurs corn-, bien vos accusations sont fragiles et in justifia-! bles, et je ne fais ainsi que comnléter le devoir que je m'étais imposé en prenant, au conseil communal, la défense de tiers injustement ei ' odieusement calomniés, alors que l'œuvre . grandiose et désintéressée à laquelle ils se dévouent devrait imposer le respect unanime et appeler toutes les collaborations. Bien pitoyables ceux qui méconnaissent ces grands intérêts généraux pour n'écouter que ; leurs petits intérêts particuliers ou leurs basses . rancunes ; et c'est pourtant la seule cause de cette nouvelle campagne qui, d'ailleurs, se meurt misérablement. Quant aux allusions bien inutiles que l'on : pourrait rééditer à mon sujet, je vous déclare > sans arrière-pensée que j'en laisserai entièri-L ment le petit bénéfice à leurs auteurs et me x garderai de disputer sur ce point. Quand on ^ a vingt années de pratique médicale, on ne J base sa vie ni sur la reconnaissance ni sur la générosité des gens et l'on ne compte sur d'au tre bien que celui qu'on trouve en soi-même. Veuillez agréer, monsieur le rédacteur cr „ chef, l'expression de mes sentiments distin 13 gués. p Dr Jauquït. LE LIVRE D'OR DES HOSPICES LES FANTAISIES BUDGETAIRES DU « COLLEGE ECHEVINAL DE LA BIENFAISANCE » .11 ne s'agit pas du » livre d'or », dont une délibération célèbre du conseil général des hospices et secours de la ville de Bruxelles confia la rédaction à un journaliste de talent, bombairdé fonctionnaire sous ce prétexte, ■;uvûC la charge de quelques besognes acces--soires, parmi lesquelles la rédaction de ces fameux » communiqués » à la. presse, deis-linés à répondre aux attaques .des journaux lorsqu'ils n'avaient pu prévenir cetlles-ci. Non, il s'agit du -livre d'or à la rédaction ■duquel peuvent collaborer — sians rémunération — les journaux de toutes opinions, en dressant lu. liste des absurdités, défis au bon senss et à la légallité, anomalies ou simples curiosités que l'on relève daais l'exilé ordinaire gestion du conseil des hospices. Epinglons aujourd'hui, pour y figurer en bonne place, cette petite histoire incroyable. * * * Nous avons expliqué déjà que le conseil des hospices avait réparti la surveillance des divers services de l'administration entre ses dLx membres, considérés comme les » éche-vins de la bienfaisance » ayant dans leurs attributions îesipectives : 1° La coanptaMitô, le contrôle et la recette; 2° Le contentieux et lès frais d'entretien; 3° Les propriétés; i° Les travaux; 5° bienfaisance et l'hôpilai Brugmann; 6° Le magasin central, la boulangerie, !a boucherie, la buanderie et le magasin de vô-i ciments; 7° Les hôpitaux Saint-Jean et Saint-Pierre et ki Pharmacie centrale; <S° L'hôpital des convalescents, Je Sanatorium Brugmann, l'Hôpital maritime, l'Hospice de la maternité, Je-s services de médecine et de chirurgie de l'Hospice des Enfants assistés; 9° Les Hospices de l'Infirmerie, Pa.ciiéco, Réunis, des Ur/su,Lines, Sainte-Gertnide, des Aveugles et Jouët-Rey; 10° L'Hospice des Orphelines ei l'Hospice .les Enfants assistés (sauf les services de médecine et de chirurgie). .Ce dernier service, — pardon ! aious voulons dire ce dernier « êcheviinal », —; est as-rsumé par M. le notoire Bauwens. M. Bauwens s'appliqua à sa lâch*1 avec Je zèle acharné qu'on lui connaît. Il augmenta les tiraiteaneaïts du personnel et le personnel lui-même. I& accrut le nombre des médecins de ^Orphelinat, qui l'ut porté de I à 5; au médecin en litre de rétiablissemenl, Jurent Eidjoinls — grâce aù stratagème que nous avons déjà indiqué — deux spécialistes et vieux autres médecins, dont l'un, .le plus (jeune, a pour spécialité de toucher seul une indemnité. Tout ceci concerne l'Orphelinat, des ftMes, car il n'existe pas — ou plutôt il n'existe pkiis — à Bruxelles d'Orphelinat de garçons. *** 'L'OrpliWlimat des garçons fui supprimé par une résolution du conseil des hospices en Id'àle du 7 décembre 1S10, approuvée le décembre de-la même année par le préfet de la Dyile. A partir' de ce moment, les orphelins furent mis en pension cliez des particu-iliers.Il y a quinze,ans, le conseil communal de lSruxel'les discuta l'opportunité de cette situation, niais la discussion n'aboutit ù aucune modification. (La question est très délicate. En réalité, le système de rencasernement et. le système «te la mise en pension chez des particuliers .présentent tous d'eux des, avantages et des inconvénients; et, sans .préjuger de la supériorité de l'un sur l'autre, 011 peut dire que (chacun des deux vaut surtout par la façon 'dont il est appliqué. On a vu des orphelins — logés dans de spacieux bâtiments où 011 avait la prétention de les armer le mieux du monde pour les rudes combats de la vie — se .plaindre avec raison d'être voués au sort le plus tamenlable. De même, il peut arriver que des nourriciers mal choisis tassent Ja vie dure aux pupilles qui leur sont confiés. Mais l'enaasememont est beaucoup plus coûteux et il présente le grave inconvénient de nécessiter un personnel nombreux. *** Sur l'initiative .de M. Bauwens, le conseil -des hospices a remis la question à l'étude et •chargé une commission spéciale, composée do trois pédagogues distingués, de rédiger, en une sorte de programme, ses vues en ce qui concerne tu construction et l'organisation, id'.un orphelinat -de garçons. il.a commission dont il s'aglit se livra à un tnaivadd approfondi, dont nous ne .voulons Mas discuter lu valeur. Comme nous venons de le dire, ta question est imipor:ta.nle et mérite une élude spéciale. Ce n'est pas à ce point de vue que nous en paillons aujourd'hui. N'ous entendons seulement montrer, par un exemple fraippanl, avec' 'quelle lianlaisie .(«I leiiue ta comptabilité de cette grande administration publique «les hospices, dont te déficit, qui a doublé en dix ans, va. sans oeBse croissant. iLe tflaivajl de la .com'iirissfion entrahra donc les dépenses suivantes : Coût de l'étude préparai dire, dé-.plaeemearl, achat d'ouvrages, demandes de renseignements, ci fr. 300.00 Payé pour visite d'étaiblissernenls belges et étrangers, frais de traduction et vésu-mé de documents, ci 650.00 Idem 14-4:80 Pavé aux Irois commissaires, pour fleur rapport (résolution du juin 1912), ci 4,500.00 impression du rapport, ci 1,803.50 Ce qui donne un total de fr. 7.39S.30 * ** Le conseil des hospices, en administration! 'diiligante et prudente, devait prévoir les dépenses qu'entraîneraient les travaux de. la 'commission créée par lui. A fr. 1,09180 près, il semble pourtant les ■avoir, dans ses prévisions, totalement perdues de vue ! En effet, la somme de 4,500 francs, pa.yée •'i.ux auteurs du livre La Cité des Orphelins, a été imputée sur le budget extraordinaire des hospices, exercice 1911, catégorie : travaux de construction et de grosses réparations aux bâtiments hospitaliers. (Sic.) ! Geil'le de fr. 1,803.50, représentant les frais d'impression de ce rapport, a êié imputée sur Se service extraordinaire de 1912, catégorie : frais divers et imprévus. 'Resic ] ! Philalethe. AU REICHSTAG DISCUSSION DES MOTIONS CONCLUANT LES INTERPELLATIONS D'HIER De Berlin, le 24. — Le Reichstag a discuté, ce matin, la proposition des radicaux et les motions déposées par le centre, les nationaux-libéraux, les Alsaciens, les Polonais et les socialistes au sujet des événements de Saverne et qui, dans leur essence, tendent toutes également à régler l'emploi de la force armée dans l'exercice de l'autorité publique. Aucun membre du gouvernement n'est présent.M. Muller, radical, demande l'adoption immédiate do la motion du centre. Cette motion invite le chancelier à régler l'intervention de l'armée dans les opérations de police,, de façon à sauvegarder l'indépendance des pouvoirs civils «t demande le renvoi des autres motions à une commission. « Le chancelier, dit-il, a eu une attitude plus conciliante, mais il n'a pas exposé ce qui se ferait plus tard pour éviter le retour d'événements comme ceux de Saveme. De simples résolutions ne suffisent pas. Le conseil fédéral n'a pas l'intention d'écouter les suggestions du Reichstag. » Au milieu de vives acclamations, l'orateur proteste à cette occasion contre la façon dont; le conseil fédéral traite le Reichstag. « S'il a jamais été nécessaire de montrer une solidarité parlementaire, dit-il, c'est maintenant. » C'est pourquoi l'orateur approuve pleinement la motion du centre et, des nationaux-libéraux. M. Fehrenbach, du centre, estime qu'on ne peut se fier aveuglément au gouvernement mais qu'on doit énergkjuement influer sur son attitude. (Approbation.) U prie le Reichstag d'accepter la motion à l'unanimité pour que la volonté des représentants du peuple se manifeste clairement. Il se déclare prêt aussi a accepter la motion des nationaux-libéraux. M. Haase, socialiste, déclare que, si le Reichstag avait le moindre sentiment d'amour-propre. il devrait montrer au gouvernement tout son pouvoir ei ne pas se laisser marcher sur le pied. Le président rappelle l'orateur à l'ordre pour cette expression. M. Haase en appelle une dernière fois au Reichstag pour que la légalité règne à nouveau en Alsace-Lorraine. .M. Bassermann, national-libéral, insiste sur ce point que. dans des cas exceptionnels, le droit d'intervention des militaires doit, évidemment, être sauvegardé. On passe au vote. Les motions du centre et des nationaux-libéraux demandant au gouvernement de faire connaître, au plus tôt, le résultat de l'enquête ouverte sur la validité des "prescriptions de 1899 sont adoptées à une grande majorité, contre les seules voix des droites, à l'exception du comte POsadowski, qui vote pour la motion du centre. La proposition des radicaux et la motion des Alsaciens-Lorrains concernant la réglementation de l'emploi de la force armée, ainsi que la. motion socialiste demandant la suppression des conseils de guerre sont renvoyés à une :ommission. (Appl. nourris au centre et à gauche.)L'ordre du jour porte la continuation du débat sur le budget de l'intérieur, mais, pour protester contre l'absence du gouvernement, le • Reichstag décide de lever la séance immédiatement et de's'ajourner à mercredi. Pour ce dernier vote, une partie des nationaux-libéraux désirant ne pas manifester contre le gouvernement, a voté avec les conservateurs. HORS FRONTIERES Samedi janvier. ■L'Italie, dans la question d'Asie-Mineure, finit par où elle eût dit commencer; elle s'adresse directement ù l'Angleterre. Il est évident, que ce fut un tort, à, la Consulta, de s'imaginer que, du fait de la possession des îles et de l'antagonisme lurco-grec, l'on pouvait non seulement tout, obtenir, mais encore tout garder. On oubliait que la politique du talon sur la gorge ne peut, rien rendre quand elle se pratique avec un mineur : el l'on ne peut se dissimuler que la Porte a trop besoin de l'Europe pour n'être pas sous la tutelle de celle-ci. Dans le cas présent, pour arriver à une entente avec te Forcign-Office, l'Italie devra apporter d'abord des contre-concessions, et, ensuite, donner telles assurances ou telles garanties sur sa politique méditerranéenne qui. ne manqueront pas de peser lourdement sur sa liberté d'action en Asie-Mineure et dans ia mer Egée. * * Les Etals-Luis trouvent une fois de plus l'occasion d'affirmer leur politique américaine. Il est curieux de remarquer que celle intervention dans la politique 'ultérieure d'un pays étranger u lieu sous un gouvernement démocrate. Çe qui prouve que les événements ont toujours raison des principes, chez des gens qui, pour avoir le culte du dogme, n'en ont pas ■moins l'adoration des réalités. Dans les Balkans L'Italie négocie avec l'Angleterre au sujet des concessions dans le Tatirus | De Paris, le 24. — Le « Temps » annonce que .M. Nogara. délégué d'Italie à la commission de la Dette ottomane, est parti pour Londres, et annonce qu'il va y négocier au sujet des concessions économiques que l'Italie désire obtenir dans la région d'Afdin-Adalia. On sait que jusqu'ici le gouvernement anglais a toujours déclaré que les droits de la compagnie anglaise Smyrrie-Aïdin sont indiscutables et qu'aucune concession concurrente ne peut être accordée dans la région à aucuns autre nationalité. Les chefs albanais passent la main I>e Vienne, le 21. — On mande de Valona à la « Nouvelle Presse libre » : « Il y a quelques jours le comité de contrôle a envoyé Mufid bey à Essad pacha pour le décider à donner sa démission, attendu qu'Ismail Khemal se déclarait prêt à démissionner. Jeudi, Essid pacha a- fait parvenir un télégramme annonçant

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