La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 23 Fevrier. La chronique: gazette quotidienne. Accès à 02 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/c53dz0698x/
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I,uudî «3 février 1»14. — Edition B-C CINQ CENTIMES LE NUMERO P.QUlî TOUTE LA BELGIQUE 4î'o ailuéo, — TVo :;:t LA CHRONIQUE > . - _ f BURisAUX I 5 et 7, Galorie du Roi (Passago Saint-Hubert) BRUXELLES GAZETTE QTI OTIDIENNE W TÉLÉPHONES Administration ; N* Rédaction : N* 140§ a ABONNEMENTS : Bruxkllks : 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. La Province : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duclié de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la HESBAYE RIÎDACTEDR EN CHEF! Jean d'ARDENNE ANNONCES ; 4e page : 30 cent. la petite lipie. — Réclames (après les spectacles), i fn, la ligne. — Faits-divers (corps), 3 fr. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Tclcph. A. 3299 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, 5 et 7, Galerie du Rof, ÇA ET LA POUR LES ÉTANCS DE STAELEN. Au Congrès d'horticulture réuni à G-an l'été 'demie!', M. Louis Van der Swâelmei architecte paysagiste, présenta -un rappoi sur « Le respect des Sites et iPaménagemei] île (leurs abords ». ïl commençait par dira : « Pour les Sites naturels à .conserver, no (peut être question que de respect intégra et rigoureux du sol, ide ta végétation, du té giroe des eaux, de .la disposition d'-ensembl cl de détail! ; il faut faire un dogme de 1 itCih-inlcrvenlimi absolue. « lit iplus (loin : <i .Le point délicat et d'un intérêt capital rfui duquel dépend île .plus .souvent et san que ceJu paraisse à (première vue, la sauve ijtjrde effective du caractère d'un site nain it,1, «'est ila manière dont Iles abords en au ront été 'aménagés. •» En d'autres termes, il ne suffit pas de ré tsem'er un site; il faut encore veiller à cc qu'i reste encadré congru-ment. Comment i-magi ucr en effet qu'un site déterminé, exactemen iliinité, puisse garder 'son caractère nature avec tous Iles -cli'armes, tous les avantage; qui en résultent, si ses alentours inuné diats se transforment de façon à jurer com plètement avec ce caractère ? .Ici, le cadr< joue un .rûle qu'il est impossible de mécon «altre ; si l'on n'y prend garde, il est sus captible de tuer te tableau qu'on a voiiilr conserver, c'est-à-dire de rendre cette cou sciivation à peu près va iiïe. *** L'auteur du rapport prenait comme exem |rle un 'site oanijpmois dont d'intérêt pittores que, tout à fait supérieur, .se trouve précisé ineut aux prises à cette 'heure avec de van «lalisme industriel, qui le menace de toute part : je parle des étangs de Staeden, dan; lia région nord de Genck. Oe sile est provisoirement sauvegardé, en sa qualité de domaine privé que son propriétaire entend garder intact. Il fut d'ailleurs d'objet, de la pari de ila -Commission officielle, d'un cla-sseanenl récent, — lequel n'attend plus que le bout de loi depuis longtemps imploré qui lui donnera la sanction dont il a besoin pour défier « les ■entreprises des -méchants ». tes aitenlours d-e Genck —est-il besoin de 8e répéter encore ? — offrent un paysage incomparable en nos régions, et dont on essaie aujourd'hui -d'arracher du moins quel-«pies lamboaux ô ila destruction qui -1-e guette. Parmi -les réservés indiquées, -les étangs de Sta-eta) sont au premier rang. Mais quoi ? Les charbonnages sont là, à proximité, avec -leurs cités ouvrières en formation. Si îles étangs eux-jnêmes et tes berges exquises où ils s'enchâssent restent, indemnes,que subsist-era-t-il de tout ce charme Hé jour où il se trouvera pris -dans l'effroyable entourage qu'on- ilui ipréparo ? L'intérêl aura disparu, et .l'on pourra considérai comme inutile l'effort de -sauvegarde accompli.Obéissant à ces considérations, M. Yai: der Swaeknen propose d'établir autour des étangs conservés intacts la zone d'espaces libres que réclame 'la future cité industrielle. El i! fait part ■de cette idée à 'la Comimssior des Sites.. **# Lois de ta visite que nous fîmes à Genck il y a quelques mois, pour y désigner les ré serves désirables et exprimer un vœu ei: leur faveur, nous avions reconnu la néces sité 'de ménager tout d'abord ces f-ameuî espaces llibres qui manquent dans nos vieil les agglomérations. tes citadins d'autrefois ne songèrent pai o-lis créer, la civilisation dont ils jouissaien ne leur en imposant pas -la nécessité. Nou: irions sans excuse de n'y point songer au jound'hui. Avant tonte édification, il s'agi de réserver -des terrains où d'on ne bâtir; pus, où l'on plantera, où -l'on tracera de; promenades, où d'on établira des champ: d'exercices physiques et -des plaines de jeux Et c'est ici <pie ^'appliquent les deux pré eeptes exprimés pilus haut : celui de ta con servation intégrale du site naturel et ceûu do l'aménagement de son cadre. M. Van der Swaellmen nous écrit : « L double .problème — social : réserve d'ai pur ; esthétique : sauvegarde du site carac Hrisllqiie de la Cainpine — serait résolu s tenant compte des circonstances locales qi s'y prêtent, à -merveille, on créait une zon circulaire de protection sous forme de par (i la manière 'des parcs publics d'Angleterre où d'immenses espaces libres, pelouses, pla n?s de jeux et de sports ombragées de que' ques beaux arbres, sont livrés aux récréi lions populaires. Dans ces parcs, celui de R cliemond par exemple, i-1 existe des zones ri servées, véritables bosquets sauvages où J Data ne est abandonnée à «Ile-même, et. qt sont Je refuge d'animaux et de plantes l'état naturel, lja même chose -pourrait Oti faite au centre du parc dont je parle pour Bile .restreint, ert somme, des marais <3 staelen. Le problème à étudier serait dor essentiellement celui-ci : Etant donnée d'une pari, la situation des deux charboi nages de Winterslag et de Waterscheid et ' disposition projetée de leurs installations dépendances, d'autre part, la nécessité c sauver Staelen -et -sa proximité de Genck, -'dresser un plan d'ensemble des dispositioi À préconiser pour d'à ménagement d'ur ceinture défensive autour de la réserve. » * * * Je ne saurais assez approuver, pour n fart, l'idée de M. Van der Swjielmen. Et -suis si siïr qu'elle rencontrera la môme a probation chez unes callègues -do la O.o-mmj sion des Sites, que je n'hésite pas à procl •ner d'avance que cette -cause est gagnée d ^ant notre tribunal. A Marseille, où le -hasard veut que j'-écri ceci, l'endroit semble choisi tout exprès po parier de ces espaces libres dont les néc< sités de la vie moderne imposent main nant la création, coûte que coûte, au prix d j il ït'le difficultés et des plus coûteux sacr flees. Marseille est en train d'accomplir cette b( sogne ingrate en plein centre de l'antiqu d cité des Phocéens ; le quartier compris enlr , 1-a Caii'ïebière, -le Cours Colzimce, la rue Co t bert et l'avenue de la République est en dé t inoTition. Gela ne se fait pas tout d'un cou] bien entendu ; on procède par lots. Lors d mon dernier pas-sage, il y a dix-huit mois .] peine, le premier coup de pioche n'était pa I donné encore. Actuellement, derrière I Bourse, une vaste étendue est déjà rasée e . nivelée. l.e reste suivra. i C'est pis qu'à Bruxelles, où le sabotag du quartier central n'a d'ailleurs pas eu l'ex cuse qu'il a ici : on a voulu surtout y met ti<e une gare. A Marseille, il y aura un-^ grande place derrière .la Bourse, comme il ; en a une devant, et c'est pour rétablir qui l'on a fait -disparaître le réseau serré de: ruelles bordées de hautes maisons sombres -Une d'elles .portait un bien joli nom : ru Pavé-d'Aimour. 11 -en reste un côté. De l'au tre, l'éclatante lumière arrive mamtenan sur ce pavé accoutumé à une ombre salu taire. Quant à l'amour, j'ignore s'il s'es bien trouvé de l'opération. Mais je ne h crois pas. Jean d'Ardenne. ■ Le Carnaval à Bruxelles ■ Le Carnaval ? Mais oui ! C'est une vieille habitude. Tous les ans, on dit que c'est la tin que cela ne ressemble plus aux fameuses sa turnales du temps jadis. Puis, tout doucement la ville se met en train. D'abord, on voit soi* tir, on ne sait d'où, quelques bandes de gosses vêtus de guenilles éclatantes. Ils chantent lt refrain en vogue : « Si tu veux faire mon bonheur, Marguerite, Margueriiite... ». Ensuite, avec le crépuscule qui tombe, la cohue augmente. Les vitrines des cafés s'èclai rent et flambent comme des feux de joie. Aux carrefours, on vend des branches de mimosa et des bouquets de violettes. Tout cela met dans l'air un parfum troublant. Un parfum de printemps qui donne un mal de tete et une envie de faire des bêtises ! On remarque avec plaisir que, parmi les masques, il y a beaucoup moins d'apaches que d'habitude. Chose curieuse, énormément de femmes portent le long pantalon à la turque. Presque toutes les jambes .sont invisibles, Voilà bien l'esprit contradictoire de notre mère Eve ! Depuis qu'elle montre ses . mollets tous les jours, elle les cache au moment où il esl permis de les faire voir. Cela 11e manque, d'ailleurs. pas de charme. *** Vers 9 heures du soir, le temps s'étant un peu amélioré, la foule a envahi les rues et les boulevards, bien décidée à goûter toutes les joies carnavalesques. Furent-elles vraiment dé lirantes? Soyez bien sûr que les vieux mes sieurs sont rentrés chez eux, brassant mélan colie, en songeant que, « dans leur temps » on s'amusait vraiment... tandis qu'à présent.. C'est là une manière ancestrale. A présent, la jeunesse s'est amusée autan1 qu'on s'amusait jadis. Elle nous l'afflrmerc quand les rhumatismes lui engourdiront !es articulations. * * * Rue des Fripiers... Les promeneurs occupent la rue entière, e les cochers, ceux que nous avons connus dam le bon vieux temps, avant les wattmen qui, au iourd'hui, sont en grève, pestent contre le: fâcheux qui s'obstinent à ne pas se garer. Au loin s'élève un bruit qui s'enfle sans cessi et tourne à la tempête ; bruit fait de piaille ménts de gosses, ele tambours battus ave< ; rage, de couvercles de casseroles maniés avei t ardeur et de crécelles tournant avec frénésie. ; Bien vite 011 s'écarte pour libérer la cliaus . sée... On va voir quelque chose. I Et l'on a un spectacle charmant. La band 1 de masques qui s'approche 11e compte que de j gosses. L'aîné a dix ans à peine ; le plus jeun ; suce encore le pouce de la main qu'il a libr — l'autre main tient la jupe de la grande scêu — et agite vivement les jambes pour marche aussi vite que les anciens, car les anciens von . vite... 1 En tête, une gosseline porte, au bout d'un perche, un placard éloquent : r LES BRAS-DE-FER 1 Et le chant de guerre des « Bras-de-Fer 1 1 c'est : Jan, rriijiie man, is altijd ziek, c Een, twee, drij, vier, vijf. Les passants, touchés et amusés, sourien i- Un garde-ville lève son bâton blanc pour a I- rôter un tram eiui pourrait gêner la marclr 1- et les « Bras-de-Fcr » se, précipitent vers 1 i- conquête d'autres foules. * * * a Vraiment ! L'Intrigue est morte, et nous avor 'i perdu l'habitude des dialogues d'autan -à Dieu, que ce passé est donc embêtant ! — qi e apprenait aux auditeurs les secrets des alcovt e et des loges de concierge... e Vraiment ! c Au boulevard, près de la Bourse, un masqi 5 avait arrêté une vieille dame en lui dïsai j. ces paroles mystérieuses et intrigantes : ,a — Je vous connais, saits-tu? Vous n'avez p; payé vot' propriétaire !... e La dame répondit avec non moins de my _ tôre, niais avec un courroux spumescent : — Oui ! oui ! Eh bien ! vous êtes un sa..., t sa. .. un saligaud... ie Oh! madame, et votre jeunesse? Et le tem] où vous connûtes la belle intrigue 1 * * * m On a vu la Vuil Jeannette armée d'un pai je pluie troué et portant sur le dos la cage < se tremblotait un hareng-saur, à la. gare ( 's_ Nord, puis rue Neuve, puis au Passage, pi a à la Bourse, puis rue de Flandre, puis et e core à la gare du Nord, puis rue des Bouche; où elle mangeait une sardine, puis... puis puis sous une table, dans un caberdouche de rue de Schaerbeek. vieille rue ayant gar Lir les bons principes du bon vieux temps, s- La Vuil Jeannette était sombre. Il n'y a. pi e- de plaisir, disait-elle. ;; menus faitsl_propos menus SOYEZ DONC PACIFISTE e S'il y a quelqu'un sur la terre qui soit pa- e cifique, ce doit êlre le président de celte ligue - iïilerparlcmenlaire donl le but principal est - de luire régner la paix parmi les hommes. , Ce jyrésidenl c'est lord Weardale — succ-es-3 seur de notre Beernaerl ù ce [auleuil et par i suite de l'effacement de M. Uouzeau. Lord ■i Weardale est donc professionmllemenl paci-\ fique comme un mouton, pacifique comme t l Océan, cl même davantage, car la réputation d>e pacifisme de Vocéan me parait sur- 3 laite. Si un pacifiste en tant, qu'individu a droit, en certains cas, à quelques mouvements de colère, par exemple quatre [ois par an, s'il peut sous l'influence de la température, par exemple, ou d'une rage de doits, griffer sa belle mère et boiter son concierge, le président des pacifistes doit à la cause qu'il incarne de subir beUe-mère, concierge, huissier et phonographe, avec un archangé-liquc sourire. Tel élail, tel esl, j'en suis convaincu, lord Weardale, dont on n'a jamais dit qu'il avait démérité de sa charge, en achclant un canon chez Krupp ou en boxant un policeman. Or, c'est à ce personnage sympathique qu'une suffragette en folie a été administrer une volée de coups de fouet au point de,presque, Vesilourbbr. Soyez donc après ça pacifiste! La suffragette a dit ensuite : nJe l'avais pris pour un autre. » Celle mignonne esl peu clairvoyante, à moins que le pauvre lord n'ait les moustaches du capitaine Fracasse 'U les yeux [uribondards de feu Hum bert d'Halic. La nature se plaît à ces plaisanteries, . die qui avait donné à Mollhe un aspect de oieil.be dame. N'empêche, être pacifiste et rossé, c'est trop! On pourrait peut-être autoriser les pacifistes ù porter, en tous temps, un sabre et un revolver chargé. Mais, peut-être, craindraient-ils de se blesser avec ces instruments qui leur sont, ou leur doivent être, peu familiers. Mors, vaudrait-il pas mieux leur décerner une pancarte d'honneur qu'ils porteraient sur l'estomac, cl où on lirait : « Pacifiste ! ne pas frapper ! » On se doit de proléger ceux qui nous préparent l'Age d'or. Car, ù la seconde mésaventure, lord Weardale pourrait très bien s'aller faire inscrire à l'autre ligue, celle d'en face : les belliqueux! Rnn. Au jour le jour LA POJJJIQUE .y. 11 nous faut revenir — brièvement — ^ ^ sur .le régime scolaire, au point de vive de la langue maternelle. Nous .avons dit qu'un de nos plus distingués confrères 'libéraux avait accordé quelque crédit à Ja-solution gouvernementale. Cela vaut à notre confrère force compliments cléricaux. Nous n'attachons aucune importance à cet incident. La complexité des questions politiques devient si grande que de 1 !oMes rencontres sont inévilaibles. Nous en sommes d'aufent moins fâchés que ces compliments s'accompagnent d'aveux absolument instructifs. En effet, M. Vandeperre, ikumnigant autant que olériead, déclare sans t ambages : « Les Flamands obtiennent un ; avantage sérieux. » Dès l'-abord, nous avons pu dire, ici, exue- > lenient ila même chose. Et c'est là que se trouve un des côtés antinationaux de la loi ; Poullet. Des avantages sont faits aux fïa- - minganls, de leur propre aveu, comme aux - congrégations, aux .cléricaux. : Les lois ne sont plus faites pour tous, niais pouir queLques-nns, .coutnc quelques - autres. Et c'est là précisément ce que la Consti- > tution défend, et ce qu'alile donne mission au s pouvoir supérieur d'empêcher. Car, si une 2 partie des citoyens se trouve opprimée dans ? la commune patrie, celle-ci perd, en quelque r sorte, sa puissance, et le lien national se r rompt. e PETITE CHRONIQUE Regarda en arrière 22 février 1911. — Mort subite du général Brun, ministre de la guerre français. Quand doit-on le croire? En trois jours, le «XX0 Siècle., a parlé trois t, -fois de l'acte de Berlin, et trois fois diffiérem-•- ment. Le premier jour, il approuvait sans réserve l'ordre du jour de M. VVoeste, en y a voyant la reproduction icoinplète de Pacte de Berlin. Le second jour, i'I reconnaissait que l'extrait n'était pas complet. Hier, enfin, il s parle à nouveau de la « protection spéciale accordée aux missionnaires chrétiens ». ,1 Plus un mot des commerçants, -plus un mot ,s des explorateurs, plus un mot ,des savants, plus un mot des autres missionnaires! Pas un mOl du commentaire, officiel, ca. [(i tholique, ministériel, — pas un .mot de la dé-lt claration ministérielle au Sénat, — montrant l'équivoque sur laquelle se base ce mot «spé-L5 cial» et ce mot «chrétien»' Il n'y a pas à dire, les lecteurs du « XXe Siè s- cle » sont bien renseignés ! (r==^> n Leur bonne foi. Le correspondant bruxellois d'un journa )s allemand a apprécié en quelques lignes le portée de la loi scolaire, au lendemain di vote. Voici un extrait de ces lignes, d'ailleurs for justes : )U 'u Alors qu'il existe pour les écoles communale des prescriptions légales en ce qui concerne 1 n~ programme scolaire, l'enseignement, les livre •s, classiques, les diplômes et la moralité du pei ... sonnel enseignant, rien de tout cela n'existe e: la 03 qui concerne les écoles de couvents... dé ...Pour que ces écoles aient droit aux subs; des de l'Etat, une seule condition leur es .imposée : l'enseignement de la religion. us' Le « Patriote.» reproduit cet extrait, avee 'ir dignation, en traitant l'auteur d'Iroquois et le texte de « phénomène d'indépendance ». Alors d'après le « Patriote », les écoles libres seront soumises au même contrôle que les écoles ollicieliles? Alors, notre pieux confrère supprime toute lia discussion relative aux «manuels scolaires», au contrôle, aux détails des programmes d'éducation? aux amendements de l'opposition, systématiquement rejetés? C'est d'une bonne foi délicieuse. (5===^) Le sport, catholique. Nous avons souvent signalé — avec regret — en quel abandon, voire en quel mépris, les organes de l'opposition tiennent le Spoit. Le Sport — 'à entendre ,certaines notabilités politiques, certains pédagogues connus — détournerait les jeunes gens de l'étude, de la politique, de toute culture intellectuelle. Toujours, nous avons protesté contre cette mentalité. Nous avons montré qu'à côté d'excès, évidemment condamnables.de forcenés qui le prennent comme but, non comme moyen, le 6'port présentait des avantages indiscutables, dont la vraie et saine culture intellectuelle n'est pas la dernière à bénéficier. Voici ce qu'imprime, à ce sujet, le « Courrier de Bruxelles », en un article d'ailleurâ fort intéressant : Il pourrait se passionner pour de bien plus mauvaises choses que le sport. Le sport, en lui-môme, n'est pas une tare. Au contraire, hygiéniqUement pratiqué, sans folie, sans prétention au surhomme, il agit avec efficacité sur la santé humaine. La vie au grand air développe aussi bien l'intelligence que le corps, ot, tout compte fait, je préfère voir votre fils se dépenser dans des combats de football ou des échappées de vélos, que de le voir arborer des monocles prétentieux ou des cravates aveu-glantps dans des cafés, des théâtres ou des îhé-tango. Il y a beaucoup de vrai là-dedans. Et nous devrions nous efforcer de reconnaître ces vérités avant que nos adversaires les appliquent, — et en bénéficient à notre détriment. (r=^> Un académicien au bal. Joli coup d'œil, hier, au bal de la Monnaie. Il y avait énormément de jolies femmes déguisées en danseuses persanes. Comment peut-on être Persane ? De la façon la plus simple. On met 1111 casque en perle, une chemisette, une petite jupe en toit de pagode et eles pantalons bouffants tombant jusqu'à la cheville. 11 y avait aussi beaucoup de personnalités du monde artisticpie et littéraire. El même ù 11 académicien. Devinez lequel ? Le plus populaire ! Celui dont on vient de jouer une pièce au Parc. M. Brieux, puisqu'il faut l'appeler par son «nom, était accompagné de M. Redlng. L'auteur des « Hannetons » regardait la cohue d'un;œil souriant et clair. — Allons-nous traverser cela ? demanda le directeur du Parc, en descendant le grand escalier. — Oui, traversons, répliqua M. Brieux. Et nous pouvons assurer que cette périlleuse traversée s'accomplit sans accrocs et sans avarie. La manifestation Saint-Saëns. La représentation du « Timbre d'argent ». qui sera donnée le 2 mars prochain, au théâtre de la Monnaie, sous le patronage de. la Presse bruxelloise, s'annonce très brillante. M. Saint-Haëns est arrivé samedi et a dirigé immédia-i .'ment une répétit ion avec les artistes. Le compositeur français fera, au cours de la soirée du 2 mars, ses adieux comme pianiste. Cédant, avec une bonne grâce charmante, aux sollicitations dont il a été l'objet de la pari j(i3 la direction du théâtre et des journalistes bruxellois, il a consenti à exécuter son poème .'■ymphonique « Africa » avec accompagncmeu' (l'orchestre; La première 'représentation di « Timbre d'argent » présentera de ce fait ur nés vif. intérêt. La participation du musicier français sera un des grands éléments d'atlrac lion de ce spectacle de gala. Bleu et noir. Stendhal écrivit l'ardent et dur poème di < Rouge et le noir », pour ce Julien Sorel aimé si purement (en vers!) par M™6 de Noail les; il. faudrait ce poème du «Bleu et du noir» pour dire l'étrange deuil de M»6 Isadora Dun can. Une de ces catastrophes, dans lesquelles 1; mort semble se faire carnavalesque pour êtr plus terrible, lui enleva, on le sait, ses deu: enfants à la fois. Après à peine quelque voyages, la "voici revenue à Parts, dans un maison rose et bleue, évoluant, drapée, paru: des enfants, des élèves, dont chacan devra: éveiller le plus insupportable regret. Ne serait-ce pas le traitement h'oméopatlliqii de la douleur? Se plonger dans le rappel to: turant, au lieu de l'éviter? Peut-être aussi et amour de l'art qui, chez l'étrange créatun est plus qu'une religion : un fanatisme. Nous nous rappelons l'aventure d'un « e lliète » bruxellois, déjeunant avec la belle a liste, mais empêché de; manger quoique ce l'ù tant elle lui indiquait impérieusement les raj ports de ses pas -avec les figures des -vas< grecs... Et tout cela explique comment, au lieu d'êti la Niobé farouche que voulait le dur desti: Isadora peut dire aujourd'hui : « J'organi-ma nouvelle maison... Il me faut encqfe ur quarantaine d'élèves, des tout petits, de s à dix ans, pas au-delà. Ils vivront ici dai une atmosphère de recueillement. Pour da ser, il faut cette atmosphère... » 1 II ne s'agit ici. ni du tango ni même de fourlane... t Le nouvel ermite. 3 Le bruit court que Sem se fait ermiU: s quelque chose d'approchant, 11e veut plus ri " voir ou rien savoir... Et les reporters de se p: 1 cipiter. Tout le monde connaît Sem, un dessinât® \ délicieux, qui eut l'idée géniale de s'attacl à caricaturer le Tout-Paris. Comme il fut p cisé, dès l'abord, que Sem ne portraiturait q i- les -gens du plus authentique Tout-Paris, cl cun voulut avoir cet honneur pour bien prou ver .que l'on en. est,,.Le plus piquant de l'affair est que Sem ne sait pas dessiner, mais pas di tout !... bien qu'il soit incontestablement le plu célèbre de nos dessinateurs. Et Sem voudrait quitter ce Paris qui l'ador et l'exècre ; 011 ne le pouvait permettre. Le reporters ont trouvé le dieu dans les environ de la porte Dauphine, habitant un petit appar tement au sixième, et drapé dans un pijam; de bure... Interrogé, le maître n'a pas démenti ses pro jets de retraite ; il les a simplement atténués Non, il ne renonce pas au monde : il veut seu lement se reposer un peu de vivre, de voir de; gens, de s'en moquer... S'il ne parle pas en core aux oiseaux,comme le légendaire Françoi: d'Assise, il les nourrit, ce qui est toujours ui commencement. Surtout il se déclare enchantf des mésanges. L'exemple de Sem montre combien l'huma nité est une triste chose à étudier, même lors que cette étude nous donne fortune et gloire Les victimes de Sem tiennent leur revanche elles le dégoûtent à 11e plus le faire rire. Confiance, confiance ! Un abonué des plus dévoués ne peut se con soler d'avoir appris par notre « boite du jour ual » qu'il fallait écrire : des plus dévoués avec S. Il nous oppose une découpure de jour ual... 11 suffit qu'un exemple grammatical soit pris dans le journal en question pour qu'il ait de; - hance d'être faux. Si l'abonné très dévoué veu >e livrer au petit jeu des citations, nous lu sommes fort serviteurs.. Nous lisons dans le « Temps » du vendred février (lro p., lre colonne), à propos de l'at îitude des gauches dans la loi scolaire : « Leu: résistance a été des plus brillantes. » Que notre abonné excuse le grammairien di !a « Chronique » de préférer l'autorité di Temps » à celle d'un journal un peu trop., local. Sans rancune, ô abonné des plus dévoué...s et à autant de prochaines qu'il vous plaira. Rien de nouveau .. Un journal, dans sa revue cinématographi que de la semaine, lance, sous la signature d'un des iplus ibrillants fantaisistes parisiens l'idée d'une .publicité nouvelle. . C'est la publicité cinématographique — dan les .nuages. Les nuages, en effet, forment toujours ui écran 'merveilleux -pour projections cinémato graphiques. Et la publicité dans le ciel aur; l'avantage .d'êt-re vue .par beaucoup plus d' spectateurs que la publicité murale. C'est très bien, très original... mais pas di tout neuf ! Car Villiers de l'Isle-Adam, dans un de se 1 Contes oruels » — intitulé, croyons-nous « Affichage céleste » — avait lancé la mêm idée : lia publicité lumineuse — dans le étoiles. Villiers ignorait .le cinéma, — mais Villier avait un brin de génie. Peut-être, ça se com pense-t-ii ? D'Inde ou dinde ? Nous avons acclamé comme il sied le plu Dur des prosateurs français ; il nous sera don. très doux d'avoir des -nouvelles d'Anatol France. Pr.ecisèment, on nous en donne. Il quitte, 01 ■ & sait, Paris, gâté par toutes sortes de trans formations dél'or.matrices. Ce déménagernen terminé, il rêve de voyages : « Je veux, dit-iC partir pour ce pays qui doit une partie de s célébrité à M»e ele Talleyrand. » Peut-être n savez-vous pas que celle-ci était aecoutumé de dire : « Je suis d'Inde ! » Et comme c'est bien du grand ironiste, de s gnifler un rêve somptueux dans cette équive que parole de femme prenant figure d'ave candide ! Une mise au point. Dans un article sur la désorganisation d( Ponts et Chaussées, nous avons dit que le moc de recrutement des ingénieurs avait été chanç .• ous la poussée de l'université de Bruxelles i que les concours furent écrasants pour cet , université. Une protestation nous est parvenue à ce s , jet. Nous nous empressons de la. mettre sous 1 . yeux de nos lecteurs : i « L'initiative de la création des concou a pour l'entrée dans l'administration des Pon ç et Chaussées n'est jamais venue de l'universi s de Bruxelles, et ce pour la bonne raison qi q te but de notre école n'est pas de former d j ingénieurs destinés aux administrations p . bliques. » La population de l'école polytechnique Bruxelles se recrute dans un milieu réstreii ( surtout dans le milieu bruxellois, parmi d ' jeunes gens ayant généralement des relatio dans le monde industriel et qui peuvent do '' espérer se placer rapidement dans l'industr » Au surplus, le nombre des élèves sorta i- de l'école est restreint, parce que la. sélecti r- y est sévère. t, » Néanmoins, après que la. loi de 190U eût. 1 )- mise en vigueur, l'Université libre, voulant r :s ter à la hauteur des autres, a créé les grac légaux d'ingénieur des constructions civiles •e d'ingénieur civil des mines, i. » C.es'-gradès sont bien recherchés par ;e élèves, mais ceux-ci ne se présentent généra [e ment pas aux concours des administrations ix l'Etat ; particulièrement,; en ce qui concei 15 les Ponts et Chaussées, aucun candidat de B a. xelles, à notre connaissance, ne s'est préseï: Peut-être en est-il un ou deux, des médiocr ia mais-cela ne permet, en tout cas, pas de e clure que ces résultats furent écrasants p( l'école de Bruxelles. » Au contraire, dans d'autres administratio notamment aux chemins de fer. aux téleg uhes:~aux mines et à la marine, il est arr ju que des élevés sortis de Bruxelles se prés îu (aient; dans ces concours," l'Université libr 'é- toujours remporté de brillants succès. » ur Nouvelles à la. onai* ré- ue — Les voyageurs de cet auto-car, tomb * l'eau, ont bien cbpiii leur moment... ia" — Oui, c'est le jour d'être en car naval. LA VIE A BRUXELLES UNE CONFÉRENCE DE LA DUCHESSE D'UZES. MA CHASSE A COURRE.' — LA VIEILLE FRANCE A BRUXELLES. — UNE CONFERENCE SUR CHARLES MAURRAS. — LIVRES POUR ENFANTS. L La sàlie n'eut pas luxueuse. On n'y a fait _ aucune concession au blulï tapageur des hô-. „ m°dPi-ni!s ; mais, il y règn-e une négl-i-_ genre vjeillotl-e et de bonne compagnie. Les . Imrssiei's ont cette miné dévote, confite et inoisie qu'on voit aux domestiques d'areiie-vôquo, h -les meubles sentenl la poussière ! ,, vieux l>ai<c»em;ns. Cela ne fait que 'mettre mieux en valeur l'élégante as-- s-istan'çe. Et Dieu sait si el-le est élégante, ! assistance ! Non pas de cette élégance' in-. soient e el bariolée qui sent le mauvais ton, . le -parvenu, mais d'une élégance discrète et mesurée, l'el-egance du vrai monde. ; T?.u^ ce 'l110 Bruxelles, compte de mieux est la : «,Vh! comtesse! — Ah! .baronne! Avez-vous vu la duchesse ? — Elle est charmante... » Et le fait est qu'elle est charmante, la duchesse, avec ses cheveux blancs qui ont ,1 air d'être poudrés à frimas, son sourire spirituel el bienveillant. « Tout à fait fa duchesse du Monde où L'on s'ennuie ! » -dit un balourd, qui ne sait où il doit prendre | ses comparaisons. H siagit d'ailleurs de la -plus duchesse de toutes les -duchesses de France, de la du-ohesse d Uzes, duchesse èt femme de lettres, temme de lettres et : conférencière. Elle est venue à Bruxelles, non seulement pour voir ses bonnes aimies de Belgique, mais aussi pour panier. Et de quoi parte-t^lle-? Du plus 'Cilegant, du plus aristocratique de tous les sujets : de la, chasse à courre. Gomment en jxii-le-t-Ql'le ? Mais le mieux du monde, conune ipeut en parler une du-î dlieîsse, une duchesse qui a lu le dictionnaire, 1 et connaît le's bons auteurs, une duchesse . qui a de l'érudition, mais ne veut pas trop ia montrer. *** M1 chasse u courre! Quel est le jeune BeJge élégant, genli'.liomme ou en .passe de le de-venir, qui n'ai! rêvé de la .chausse à courre ? lu d'à niant plus, complaisamment qu'elle se . pralique peu .en Belgique, le pays étant as-:• ^ cncombii1 par l'industrie, l'agriculture, et «autr-os éeUvités peu élégantes. La chasse a courre ? Les habits rouges ou bleus de roi, les chevauchées à travers bois 5 'et a travers champs, l'hallali, la curée, les honneurs du pied, noble langage de la vé-! nerie, Le .plus aristocratique des plaisirs ! ■ iUV°ir un vrai brevet d'élégance, ne l ^tut-il pas avoir assislé ù une chasse à > courre?., J'ai entendu cette remarque, tandis que i\>n faisait cercle autour de la duchesse. Là-dessus, je me rengorge : moi aussi, j'ai assisté n une chasse à. courre ! > -Ce fut une charma 11 le partie. Nous étions ; partis de Paris la veiJterau soir. C'était en ? janvier; un joli froid sec givrait les arbres du ^ boulevard. Quoiqu'un avait dit : <» Qu'il doit la ire bon en i'orel ! » O11 chasse demain à % Cainpiègne, nous suivrons ia chasse 1 » 5 hl sans réfléchir aux affaires qui pouvaient nous retenir, nous élions-partis. Nous arrivâmes/ au soi]- tombant, dans i aecneiMante maison, en plein bois. Elle était un peu froide, ce joui-là, l'accueillante maison. Pas. de. domestiques. On s s en fut au village chercher une l'emme de ; ménage. M n'y avait pas de feu*, mais le bù-d cher, élail proche : qiicÉe joie de voir flamber !e bois sec dans la grande cheminée de la saille," après avoir dîné, à l'auberge, comme de vrais chasseurs !. Au jour levant, nous montions en voiture : * rendez-vous au carrefour du Piequeré. il est ' châti'manl, le 1 endez-vous, dans kr l'orèt 1 claire, ù quoi la brume vialftlre du matin 6 donne un rien de mystère. Les piqueurs sont b idéjlà. là, el. la meute donne de la voix. En auto, en voiture, les gens de l'équipage _ arrivent, en habit bleu de roi; ils retrouvent , leurs chevaux que des piqueurs et les palefreniers ont amenés. En selle, le . cor donne, on part, on, est parti : la chasse s'élance au travers de ces grandes routes royasies, taillées en plein bois par une monarchie de chasseurs, qui ne regardaient pas au prix de ses plaisirs. :s On a lancé le cerf là-bas, du côté de Mont-le Saint-Pierre, et dans notre voiture, un hon-;é n'ête fiacre loué a Compiègne, mais dont le ■t cocher est un ancien piqueur, nous suivons e la chasse; la chasse de monsieur le -marquis!. Au boni -d'une alliée, nous voyons passer j., les caviailiers, habits rouges, habits bleus, longues amazones noires. Mois le cerf? Où est le cerf ? *** Il y a parmi nous un ami des hèles dont loules les sympathies vonl à ce noble ani-mal. Pdutôt que de voir la curée, il souhaite-te rait que le maître d'équipage lui-même fût je désarçonné, et vaincu en combat singulier ss par la iviict-iime infortunée de ce jeu barbare : u" pourquoi, diaible! suit-il alors la chasse? Les amis des bètes ont de ces inconséquences, ie n n'aura pas cette joie, pas plus que nous u. 11e verrons la curée, car, décidément, ce cerf es fait de mauvaises plaisanteries s il ne. veut us rien .savoir. Où diable se terre-t-il? La meute ne. n'est divisée, la chasse aussi. Nous croisons ie. aux carrefours des cavaliers désemparés, nt » Où est la chasse ? » demandent-ils. Nous voudrions bien le savoir... « Avez-vous vu passer dés chiens? » jté' Par instants, une sonnerie de cors nous is a.ppeilile,. mais elle est si lointaine qu'on ne peut songer à se meltre à, la recherche des (". piqueurs. Voici le maître d'équipage lui même, qui passe au petjl trot, tout .seul. «-Ce-n'est que le fils, nous dit le cocher : il n'y ,es connaît rien. Si c'était le marquis, lui-même 1e" qui conduisait la chasse, ce serait une autre de affaire. » ne Décidément, c'est un jeu de cache-cache, 'u_ cette chasse ! té- Le soir descend, le ciel s'obscurcit, voici es, des flocons de neige qui tombent. Mais m- comme la futaie est beflle avec ce jeu d'om->ur bre et de lumière rose-que nous vaut ce ciel changeant. Et tous ces chasseurs- égarés, ce ns, va-et-vient de spectateurs désappointés, ces-ra- abois de chiens dans le ..lointain et ces ap-ivé pels de cor: lui donnent malgré tout une vie en- joyeuse et saine. Tant pis : dans le merveil-3 q ieux décor des étangs d'1 Batigny nous ne verrons pas Thallali. Leurs eaux noires resteront tranquilles comme un miroir sombre, rien ne troublera, ce soir, leur paix souve-. raine. Tant pis ! » Mais non, tant mieux 1. » dit s l'ami des bêtes, Peut-être a-t-il raison. Nous n'aurons, pas suivi la chasse de M. le marquis, mais

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