La chronique: gazette quotidienne

1062 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1914, 22 Juin. La chronique: gazette quotidienne. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/2b8v98131m/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

tuudi juin 1914: — Edition A CINQ CENTIMES LE NUMEROS POUR .TOUTE CA1 BELGIQUE «fTe année. — W 169 LA CHRONIQUE .$r" "bureaux ( et 7, Galerie du Hoi (Passage S»intHubert) ■RUXU.LH GAZETTE QTJ OTI.DIENNE TÉLÉPHONES ** « Administration: N* 799l£> Rédaction: N* 14Q§a ABONNEMENTS s Bruxelles ; 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois ; — 3 francs jiour trois mois. La Province: 15 francs par an; — 7 fr 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays'de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Ducliô do Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la HESBAYE RÉDACTEUR EN CHEF: Jean d'ARDEME ANNONCES : 4e page : 30 cent, la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), 4 fr, la ligne. — Faits-divers (corps), 31r. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. Sa ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à PAgenee-Réclame Godts;2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3599 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du journal, î> et 7, Galerie du Roi. La " Ctaie „ errai DE COPENHAGUE. iDepuis l'origine de nos congrès de .press — il y a de cela une vvugtaine d'années -•nous avons connu des hospitalités diverses •m tous tes coins de l'Europe; nous gai-don Je souvenir de -réceptions les plus flatteuse dont nous fûmes l'objet à Paris et à Londres ù Vienne et à Berlin, ù Rome et ù -Lisbonne ii Stockholm, à Budapest, ù Berne, à Boi tleaux, ù UriesÇe (il ne m'appartient pas d parler d'Aravere et de Liège). Jil nous restait à expérimenter l'hospitt lilé danoise, — et je me pliais à reconnaît!' qu'elle dépasse non seulement fouit ce qu nous avons vu jusqu'ici, mais encore loi: cc qu'il était, possible d'imaginer. Nous demeurons étonnés de ces manifeste lions, étonnés surtout de leur caractère d simplicité touchante unie ù une extrême coi dialité, et de la part que la .population entièr y prend, sans .distinction de rang ni do classc * * * Je regrette en ce moment l'obligation 01 je me trouve, au milieu- du tourbiMoh un péi vertigineux où nous sommes entraînés, d jeter sur le .papier quelques impressions ru çides ; en mérité, le spectacle auquel nou assistons mériterait da vantage. 11 faiHa.it ve nir ici pour ressentir quelque chose d'origi mal, à la fois émotionnant et réconfortant, la suite de cette promenade en Danemark mous allons être forcés de modérer notre pes simisme, de reconnaître que l'humanité peu espérer dés jours meilleurs... Ces foules d. liraves gens, hommes et femmes, jeunes e vieux, qui nous accueillent le sourire aux lé vres, nous saluant, nous acclamant, fon tournoyer en l'air chapeaux et mouchoirs constituent, un spectacle d'où se dégage un. lalSe ssimpathiê qu'il est difficile .de n'en pa: être énnu. iDéjù, lorsque nous reçûmes les invitations un détail nous avait frappés : aux associa lions de presse danoises, organisatrices di Congrès, la population entière s'était jointe en la personne de ses pius notaMes reipré sentants, — soit une centaine de signalai l'es, réunis en comité spécial, pour eoniri èuer à la réception qu'on nous préparait Ce sont les hôtes du Danemark que nou: sommes en ce moment, et l'on a tenu à nou: exprimer cela .tout d'abord de la façon la plu: nette et la plus explicite. Jamais nous n'a nions été l'objet d'une telle attention. Mais c. qui es! plus remarquable encore, c'est 1; façon, charmante' dont cille se manifeste e l'unanimité qu'y apportent les manifestants II semble q.ue le mot d'ordre ait, été donni d'un bout du ipayis à l'autre, dans les ville: comme dans les campagnes, pour nous nié nager partout le même accueil cordial. *** Et le ciel lui-même s'est associé à ceïlt •joie plénière en nous .donnant des jours en BolIeHs.: il commencèrent dès l'instant ot nous posâmes le pied sur le joli bateau, du mois, gatment pavoisé, qui nous attèiÉiait i iWaiwmttode. JusquiéJlù, nous aivions voya.gi ù .travers brumes, pluies et. bourrasques nous avions laissé Anvers trempé et trouva rt'itho de fort méchante humeur, visité Ham liourg sous les averses et Liibeck dans k brouiliawl. Brusquement, le soleil a reparu s'est établi seflidement; il a l'air de ne plus vouloir nous quitter; il illumine 'le merveilleux Sund et ses rivages exquis, dont, les Du nois comme les Suédois ont joliment raison d'êfre fiers. *** CedéLroit du Sund qui s'ouvre au voyageui arrivant du Nord, à l'issue du Cattégat, es «l'un carat 1 ère unique et d'une incomparable beauté, surtout par les temps calmes aux heures .crépusculaires. Le feuillage sombre des forêts qui le bordent, le chapelet de villa? égrenées le long de sa rive, au milieu des vendu,Pes et des fleurs, jusqu'à l'entrée de la. capitale, lui font un cadre délicieux, et la grande plaque de ses ondes, étalée verts les rives suédoises, piquée de voiles Manches pareilles à des oiseaux aquatiques, apparaît inondée d'une .lumière douce, qui donne au tableau un aspect, et un chaume poétiques très particuliers. Le vieux château de Kromborg s'y pré-Sente tout d'abord comme une sentinelle avancée, avec ses architectures Renaissance, ses flèches et ses combles vert-de-grisés, la ceinture de ,ses.bastions garnis de canons désormais inoffensifs. C'est Eilseneur, la cite légendaire. Il es.t difficile de ne point y évoquer l'ombre d'IIamlet.Et, justement, comme le bateau qui nous y conduisit l'autre jour approchait du. débarcadère, les silhouettes de deux soldais, sur la .terrasse, se dessinèrent à point pou.r réaliser les -personnages de la première scène; un montent, nous crûmes entendre des fragments du dialogue shakespearien, apportés par la brise... La .. vieille taupe » cheminant sous terre le long de la terrasse d'Elseneu-r allait, surgir ù nos yeux, '"l'sqiue le bateau sloippa, et nous fûmes aussitôt distraits de nos rêves classiques par la réalité présente, traduite de diverses flaçons aussi -péremploires, aussi impérieuses les «tes que les aulnes ; le verbe tonitruant do notre ami Schweitser, .de Benlin, remerciant, au nom Su Congrès, la Compagnie Est-Adria-t'que Danoise. La gracieuse et large récep-" à bord du luxueux paquebot Seelandia, à moteur Diesel, le.plus .perfectionné qui soit aujourd'hui; — d'autre part .les jeunes filles en toilettes claires, qui nous attendaient à descente, .les mains pieines de roses destinées à fleurir nos boutonnières. * * * Kromborg reçut notre visite; sa grande cour intérieure, environnée d'architectures des XVI» et. XVII" siècles, s'emplit un instant de cette animation tumultueuse que trois cents journalistes réunis ne peuvent se défendre d'apporter aux endroits les plus ■paisibles d'ordinaire. Et l'on alla jusque pénétrer dans les ca- ■ veaux où le héros légendaire Holgar Dans J— celui qui a passé dans l'épopée cartav J gienue sous le -nom d'Ogier le .Danois — d< son sommeil, tell l'empereur Barberons: que Heine nous a montré dans la monta# du Ivyl'tlhceuiser. Comme un Frédéric Bari e musse, la tradition .populaire a donné l'i - morta-tiUé à Holger Dunske; comme lui, il < , assis, casque en tète, son épée nue olilong s sur les genoux, dans t'ombre du caveau pi s fond, attendant l'heure... Quelle heure?... , n'y a plus aujourd'hui de raison d'àttenidr , le Danemark, c'est du moins ce qui nous ■- paru, a trouvé sa voie et est en train d't e complir noblement sa destinée,.. Lève-t vieux; rentre, ton épée au fourreau et *. - t-en prendre un repos définitif! Les pavillo e rouges à croix blanche flottent joyeuseme e partout sur le sol patrial; ils sont le symbo t je pense, d'un progrès moral et d'une pri périté matériellle auxquels il serait fort inc - port-un, pour ne pas dire plus, de vouli ç substituer autre chose. Ogier le Danois pe - dormir tranquille. * * * J'aurais tant d'autres choses à noter e core I Mais, je le répète, tout s'oppose, en moment, à l'exercice que nous appelons notre langage professionnel « faire de la c pie ». Je tiens cependant à dire que Mali nous réclama, dès le second jour .du congri et que nous nous rendîmes à son invitatio .MultoiO est. la ville suédoise qui se prèseii de l'autre cûté du Sund, en face de Copenli gue. J'y passai il y a dix-sept ans; c'ét: alors une modeste cité maritime. Je viens retrouver une viJl-e de plus de cent mille 11 bitants et à laquelle l'exposition actuelle, f] s'étale dans un large site, va donner un < sor nouveau. C'est ù l'occasion de cette c position régionale, réunissant les .produits tous les -pays riverains de la Baltique, p; conséquent des plus intéressante, que ! Suédois nous ont invités à passer une joi née chez eux. Il est superflu d'ajouter q leur hospitalité a rivalisé do cordialité, , charme et de largesse avec celle des Dono Jean d'ARDENNE. mus FAITS, PROPOS MEHU REVOLUTION 11 faut retenir de C espèce de rêvohUio qui fit d'une partie de l'Italie une républiq pendant que l'autre partie demeurait > royaume que les coups d'Etat de ce gen sont èncoi-e possibles, si mvraisenïbkibl qu'ils paraissent. Cerlcs, tapi dans son bureau, M. le gouve nmvenit proteste, cl, en effet, il peut entend ce qui. se passe à tous les ;points du pays; peut Ir ans me lire ses ordres et sa volvni mobiliser l'armée et faire charger les canon ce sans autre effort que d'employer le Ici phone. U n'a pas môme, je suppose, à esc lader cet obstacle formidable et charma qu'ân lomme la demoiselle dv téléphone. Ainsi outillé, M. le gouvernement peui ba quelle>\ parader, parler à vide, toaster, s'ei panacher. Il n'a pas à être «ter le qui-,vi comme uns sentinelle en pays hoslitle, pu, que toute clameur dangereuse viendra l'i ' teindre à la seconde, fM-ellc povssce av. (oi d'une mine,ou sur un sommet neigeux,prot: quant immédiatement sa décision répvessi et péremploire. M. le gouvernement, c'est une. grosse an gnée au cœur d'une toile aux jils tendus sensibles. Sentiment, U arrive — U arrivera — g. te révolte coupe les lits. L'outillage moder ■est d'autant plus délicat qu'il est plus perfi lionne. iL'amateur de catastrophes a beau jeu i ilemps de l'électricité et des locomotives. . moindre gesle, et ça y est. Le mécanisme s cial est faussé. 1m révolte est maitresse. Il faut pourtant dire quie la révolte s'e: jusqu'ici, montrée hésitante. Il n'y eut g. .llonnol et ses amis gui. lurent, des liomm de progrès. Les autres, révoltés au bénijicc d'une id ou pour de l'argent, ne mirent pas encore main sur le grand, levier. La révolte de rtomagne n'est, qu'un essai, mais gui détc minera peut-être des imitateurs. lin jour, un capitaine de Kœnenik s'in laUe.ru au. bureau d'un chef de gouvernent^ après avoir enfermé ce chef dans une a moire, et là il organisera la révolution. Amusant roman à écrire, mais peut-ât faut-il se hâter, si l'on ne veut être devant par les faits. BOB. — >- -<.♦ o» Au jour le jour U POLITIQUE Un journal catholique s'indigne qu'f Kl m prête » au gouvernement des pr ILva jete d'emprunt, d'augmentation d< tarifs de transports, etc. .On ne prête qu'aux riches, pourtant, -c'est-à-dire, en l'espèce, à un goiwerneme: endetté qui n'en est pas il son premier e pédientpour tâcher de masquer son marasn financier. iDonc, notre confrère s'indigne. Car if vc là, de la part de l'opposition, une manœuv électorale. Déjà! On voit, que, de paroi coups, nos adversaires — à en juger par dessein dont ils nous soupçonnent — ont a coutume de les préparer longtemps à 1' vance! .La manœuvre — d'après notre confrère ■ la voici ; certes, toutes ces intentions soi gratuitement prêtées au cabinet. L'aven te montrera. Mais le coup est porté.Et qua.v les électeurs demanderont des esplicatioi aux .mandataires des. partis d'opposilio: ceux-ci leur .répondront : « Ces projets exi taic-nt, mais, grâce à nous, on n'a pas o. les réaliser! » Que nos adversaires se rassurent : nos pr pagandistes auront encore quelques autri arguments à leur servir! N'empêche que celui-là les chiffonne. 1 su& & ;ii^wntirami»«agix»TOm«af3e3aHa«gpi»',TT»fg«M ■ 11 n n ■ ni ke l'artMle dont nous parlons se termine com-n n- suit : >rt ;c Le truc est grossier, dira-t-on. Assurëmen ' Mais l'expérience a démontré que les trucs le plus grossiers étaient ceux qui réussissaient : ie" mieux, parce qu'on ne se donnait pas la pcii. n- de les dévoiler. :st éc Nous sommes lieuineux d'enregistrer c. y- aveu. On n'est jamais si bien jugé que pc I] soi-même. Et la déclaration est précieuse, v c ; nant .d'un représentait de ceux qui ont.. fait a les élections de 1912 en remplaçant toute di: ic- cussion politique par les noms de Bonno.t i da fînrnior | PETITE CHRONIQUE lei Regards en arrière ):i" 30 juin .1910. — ,Le dirigeable ■« Zeppelin VU [)- transporte treize passagers de QFïdedr-ieli&hafen D-usseEdoi'f. lit La santé morale. iL-as braAr'Cs igie-ns qui ,ne peuvent compreiïdr l'engouement de notre époque pour les sport 2't jiui déplorent la disparitio.n tle ces gén. ratioriis « «d'.intellectue'I.s » dont tous 3>es pay f :' on-t tpîlus ou moins 'pâti, feraient bien, «par ce >;1 beaux dimanches, .de «e rendre à (quelqu'un °" des p'LaiTies ou des -lialTs. où se 'disputent le ^ grandes épreuves cyclistes. Ils y verraient une foufl.e ardente et attei 11 • tive, grisée de soilei'l et d'air vif, -passionné 'te pour J'éiier:giejl.a volonté, .la ferce intefldlgêJïtJ a- ils entendraient les tonnerres d'appflaudissi lit ments, des clameurs joyeuses, qui .saluent le :1e traits d'a'dresse, IMiaibileté victorieuse, tle coi a- ra.ge obstiné,'la réussite «'clu meilleur homme ni Ils y entendraient commenter, ipâr cett fom'e anonyme, avec, plus de vigueur et d x_ .sens qu'on <le .fait aux triJbunes publique! A(i les sai.nes idées qui sont à 'la hase du succè d'une nation ; île goût ide vaincre, la volont 03 de persévérer, l'amour d'une loyauté un pe r brutale, mais simple et virile. Ça leur ferait peut-être avouer que Te 'JL sports remiplacent a'vantatgeus-£'ment le enft [,° la passion électorale, les Vagues rêveries pli s- losoplwques, '.le dédain de l'action ! <5=^=9 _ L'appréciation de Herr Professor. Un professeur allemanid vient 'de publie une 'étude dont le « XXe iSiêtâfe ■» reproduit u passage savoureux. Ce processeur, 'dont non n'avons pas retenu Ile nom, -n'est pas M. Ma Nordau. Mais il pourrait l'être sans difficuilti n ainsi qu'en Ile verra par ses appréciations. D'après iiui, .par crainte d'être accusiê depar in geiïïnanisme, le Flaman'd évite tout rappre re ohement 'avec les Allemands." Par contie, 1 Wallon se sent essentiçUement. Français, e tinie «la .France sa vraie patrie, et demand 'l'annexion de la Wallonie à la .France ! ' ' iLe « XX0 Siècle » proteste contre ces générr lisations et ees ibillevesées. Et il prie, en foi bons teitmes, le docteur allemand de se mêle "de 'ce qui le regîiide. lEx-cellente .inspiration — un peu tardiv c' peut-être'... Car si notre confrère ide droite, < queilques autres qui pensent comme lui, n "l manifestaient pas tà tout :bout de 'champ -tout en s'en défendant — une galHopliobi n- poussée jusqu'à la manie, ils 11e favorisera 1er 11- pas il'écilosion de pareM'eis attaques, dont un ■ c réprobation même énergique n'arrive pas toi s jours à annihiler tout l'effet. (r=^) ul -Purisme.v 0 Les puristes les moins -ex'cessitfs seraient e %e droit de s'effai'ouidher. Voici -ce .qu'ils ont p lire 'dans île « 'Peuple » de (dimanche, à propo f. :les éboulemonts de Paris : cl Sans doute, entre les services de l'electricit< du gaz, du téléphone, rie l'air comprimé, de 'c eaux et des égouts, il semble qu'on doive rel< ?c ver une interindépendànce qui témoigne d'un c. périlleuse anarchie administrative. L'interindépendànce entre des services... Di pendance est bien. Inieriindépendance, tout en se ijustiiflant, nous pi ait moins. .Mais l'intei °' indépendamce — même avec la saveur add: tionneiUe des italiques — dépasse un peu notr ^ goût de modernisme. u' /Il est vra,i que, .le (même jour, le « Patriote * -6' pour se maintenir à la hauteur, pailait, e; première colonne, des « carbonarios » I la Le marchantl cîo poteries. la Sur quelle image a-t-011 vu ces gens-là ? r- Ils font partie de l'humanité «pittoresque qu comprend les petits Savoyards, les chasseur s- do chaimois suisses, les brigands de Calât»re ./ les cabaMerbs e&pagnoUs, etc. r_ ils ont le teint basané '&t. les cheveux noiri Ils sont vêtus d'une blouse Meue et coiffé •c d'un -bonnet léger. Ainsi 31s conduisent m joli petit âne, un âne gracieux, à pattes d gazelle, .un âne montagnard, — si nous os on dire : un âne qui a l'air si intelligent, qu'i doit certainement savoir calculer comme le "* ehevaux d'Bl'beitfeid. L'âne porte un bât, auquel sont suspendu deux paniers. Es contiennent des vases po reux en terre rouge. Il paraît que l'eau : garde une fraîcheur de source. L'e~ marchand qui est Basque, offre marchandise aux pas sants. Eu .vend-ï: ? On ne sait pas ! n Ce qui est certain, c'est que Q'.lic/mme, 1; marchandise et l'âne mettent dans nos rue grises 011 11e .sait quelle touche de lumière di 3 Midi, et comme un reflet des terres classique où règne le soleil. - ! Supers-ition. Il est convenu que le théâtre est le refuge de iû plus tenaces superstitions, le dernier salon 0 l'on tremble devant la chose où le mot portail il guigne. 'e De tous ces mots, il n'y en avait pas de plu !s menaçant que ceux de cordé et ficelle : les sei le pents les plus fascinateurs ne valaient pas un > corde, au dire des gens de théâtre: Pour évite y. le mauvais œil de cette corde (ce devait êtr un nœud), les machinistes étaient chargés d faire payer une amende à tous ceux qui pre nonçaient les. mots dangereux sur le « pla teau », lisez le plancher de la scène. Il était er (j tendu que l'on disait fil... Or, les électriciens ont trouvé que leur trt ^ va il devenait presque impossible avec ces. ' puérilités. Ils ont conquis le droit d'appeler le choses par .leur- nom. Ceci, qui est une petit ic révolution non de palais, mais de coulisse, s décida au Théâtre Sarah Bernardt. Chos curieuse, c'est, sinon à ce théâtre même, a moins dans le théâtre où jouait la grande ti'£ gédienne, que Jean Lorrain, dans un de se V; romans, place une épisode où cette superstitio e est mise en scène. Il s'agit du roman le « Fré-teau », dans lequel le grand prosateur, si méconnu par sa propre faute, pour sa manie de t. se diffamer, combat les légendes qui, un ins-s tant, voulurent rendre ridicule ou odieuse la 0 grande artiste. Un joli calcul. -Dans un endroit très 'élégant de Bruxelles. II y a des Tziganes, un -danseur argentin et l' des danseuses. Comme c'est -l'après-midi, on prend du thé et du café, -par petites tables". A 5 » 'l'une d'elles se trouve un couple remarqua->- ib'le .: eDle, mince, élancée, île front haut et l'air ;l intelligent ; ilui, très oliic, fumant sa cigarette avec une grâce nonchalante. Eïle défend les suffragettes. Il proteste avec énergie. — Enfin ! s'écrie-t-eUle impatientée, c'est ri- ; dicule. lll y a beaucoup, plus de femmes .que d'hommes. Or, ces femmes en trop, eiie doi- ; | vent vivre... — Ma chère, râp'liique l'autre, c'est un argu- ; ment -qu'on m'a -cïéj'à servi mille fois. <j\lais, < o'serais-je iTtwouer, je n'y crois pas... e — -Et pourquoi ? ; — C'est que je -n'ai jamais pu avoir une ' j- femme -pour moi tout iseull. Plus de 'femmes s que d'hommes... Alors comment expillque-tù ; s qu'au théâtre, dans le d'aman et dans Ha vâie, e la moindre midinette a, au moins, trois s amants, sans compter les soupirants, les lais- sés-pouT-fcemiipte, les oubliés et les disparus... 1- L'orahestre couvrant la voix des personna-e ges, .il est impossïble de saisir la suite. C'est .. (dommage ! s Histoires de perroquets. Avez^vou-? lu 'l'histoire de ce perroquet dont ' .la voix mit en fuite des bandits, qui dévali-' saieut et peut-être alliaient assassiner une femme ? e . i . A cette, histoire-lia, nous en préférons une ^ autre que nous entendîmes conter un jour en . ^ un savoureux ibruxeuiois. par une jeune fem- u me «aussi 'charmante -que spiTituelile. Force nous est -mcMieureusemcnt de l-a tra- du ire en français. ; « Un •marchand avait 'Coutume de venir de- mander iquotidiiennomentià une .vielle femme : — N'avez-ivous pas 'besoin de charbon? 1 ï-e cas vôohéant, il'a •vie.iïle répondait : — Oui, ap p 0 rtez îm 'en un s aie. r La 'bonne femme aiv.ait un perroquet... j -Un jour qu'il vint du charbon sans qu'elllc , s en eut iconi-mandé, le porteur assura «qu'on lui v avait,'cri-é : « Oui, apportez-m'en un sac. » ^ 'C'était le 'perroquet, qui avait jfa.it 'la com- ' mande. Pendant que, pour fie punir, sa maîtresse l'enfermait dans la cav.e, son chien s'empara e du bi'fteli. qu'elle avait déposé sur >!a tafcCc. Fu- rte use, eCHe -l'envoya rejoindre le perroquet. e Lors l'oiseau aurait dit mélancoliquement à : son compagnon de captivité : « A-vez-vous ; . aussi comman'dé un sac de charbon ? » t r L'enfant et !a cuvc. •11..V -a un problème auquel tout le momie 11e e sait, 'pas .répondre, mais que tout le monde ! t connaît. C'est le problème du chou, de la cliè-e V1'e et du loup. Le plus petit enfant sait que . la c.hèvre a envie de manger le clious et que ! B (le loup veut se jeter sur la chèvre. , t (Mais ïl y a des ohoses tout aussi simples 0 lui .«ont moins connues. Ainsi, .ouvrez -votie 1 ^ journal, à lia .rubrique Faits-Divers. Une fois 1 •par semaine, au moins, vous y lirez «ceci : 1 « Un enjfa.nt. ébouillanté. — Une ménagère, 1 » ayant dû s'aibsenter, commit l'imprudence ' -, ■» de laisser son fils (ou sa fillette) âgée de ! .1 » G ans, en prôsianice d'une cuve de savonnée ' s » (bouillante... Le pauvre gosse est mort à l'hô-» pital, après avoir enduré d'atroces souffran- i » ces... ! » ', Le phénomène 11'est pas encore expliqué. : s Mais ce qui est sûr, prouvé, archiprouvé, c'est que les mioches, abandonnés en face d'une ' e cuve d'eau ibouïUlante, .finissent toujours par y tomber. Alors? Eh bien! alors il faudrait inventer ! 1 une devinette «comme «celle du « Loup, de 'la . Chèvre et du chou j». j « iUii enfant est seuil. Sa maman est sortie, j 3 A un pas de lui, il y a une cuve remplie d'eau c bouillante.. iQu'arrive-t-jl ? i R. L'enfant y tombe et meurt dans d'atroces : J souffrances. » « Cette devinette in -faudrait la faire réciter i tous les jours à haute voix, à l'école. ] Alors ou obtiendrait peut-être une généra- ,( tion de ifillettes qui n'oseraient même pas J j abandonner leur poupée à proximité d'un ^ i aussi redoutable voisinage. Nouvelles à la main \ . 'Mtonnaie de singe. ' ' Une charmante doctoresse reçoit la visite d'un x • client qui a., jusqu'ici négligé de lui -payer ses • - honoraires. El'le le lui rappelle -avec courtoisie. ;< 3 — Ah ! madame, répond le malade, pardonnez. 1 moi. Hais, quand je vous veis, j'oublie tout! ; LE VICINAL C'est un petit train sans prétention, Un gentil petit train bien sage, Qui semble n'avoir d'autre mission 1 Que d'égayer le paysage. ; j 1 II siffle, il démarre, on le voit glisser, ; Pomponné de volutes blanches; A peine s'il daigne un peu se presser ' Les jours de foire et les dimanches. s Humble trimardeur en pays perdus, 1 Si loin des-grandes capitales, t, Il lie connaît pas les ponts suspendus, Ni les gares monumentales, s — Ni les longs tunnels, noirs épouvantails, s Où s'engouffre soudain la route, r Tandis qu'ébranlé au fracas des rails, ^ Effrayanmient sonne leur voûte... C'est dans l'herbe, lui, qu'il prend ses ébats, C'est à terrain plat qu'il zigzague, Se montrant ici, se cachant là-bas, J Telle une couleuvre qui vague. A son sort modeste il est résigné; 11 va de bourgade en bourgade. Satisfait le soir, quand il a gagné ^ L'ultime arrêfde sa balade, j e De se retrouver au « Cornet d'argent » 1 Où la femme de «l'aubergiste, Hébé plantureuse à l'oeil engageait s Verse à boire à son machiniste. 3] POLIOHE. ! U VIIÂ BRUXELLES L'OUVERTURE DU SALON DES ARTS DECO RATIFS. — LE GOUT DES BRUXE1.LOI! POUR L'AMEUBLEMENT. — INTERIEUR! RICHES. — LE LUXE MODERNE. — TRANS FORMATIONS DE LA VIE. — UNE EPOOUt ENDETTEE Quai que soit l'intérêt du Salon, et Diei 11e garde de môconnaitré l'intérêt d'un sa on! la foule, la grande .l'oullc n'y venait guère -'.est un peu loin, le Cinquantenaire. El puis 11 faut avouer que la. peinture d'aujourd'liu levient tellemenl hermétique que l'on peu .oniprendre à la rigueur les bonnes gens qu ^réfèrent aux salons sérieux la Zwanze Exlii Mtion. Mais je parierais que depuis que I: Section d'art décoratif esl .ouverte, on visi era beaucoup plus l'ensemble de i'iExno iïtion. .L'art d'écoratif, cela intéresse directe lient l'aimeublement, la maison. Or, les Bel Ses, en général, et les -Bruxellois, on parli lullier, .ont la passion de l'ameublement. 'On voit dans la province française de: Sens aisés, même riches, continuer de vivr lans -la maison paternelle sans y rien chan 3'er, se contenter de vieux nuquhles san Style, d'une « salle » où l'on n'a pas songé ; wcou-virir 1 '-ancien carreau d'un plancher, e ne pas rêver d'autre con.forla.ble que celui cli 'auteuill Voltaire: J'ai vu, dans certaines petites villes, dan ;ertains villages du Centre et de l'Est, de amilles de .vieille bourgeoisie ou de pelif îoblesse, très raffinées, très instruites, trè ru courant de la pensée contemporaine, s'ac lomniodei' très hien .d'un intérieur rustj lue qui, d'ailleurs, n'était ni sans charme n sans pittoresque, -îiiais .dont la négligence ap K. renie et la très réeitte vieil:! c rie eussen exaspéré nos ménagères passionnées de con 'ort moderne. En Belgique, cela -n'existe pas. Dès qu'ui Belge a fait-fortune, ou simptement conqui 'ai's-i.rece, il .songe d'abord à se donner Fou es les commodités d'une maison bien mon :ée et ensuite toutes les apparences du lux node rne. IL-es maisons nouvelles, à Bruxelles, son -.ouïes de petits palais ou de .petits hôtels ci néduiction. Parfois, leiluxe sent un peu I; ■aimeloie, mois il y a. toujours du .luxe, e 'étranger qui visiterait certains quartier îeuf's de .Bruxelifes aurait l'impression qu'i :'.si dans une -des villes les ijlus riches d .'Eur.ape, ce .en quoi il n'aurait iieu-t-ètre pa iout à fait tort, car ou s'est beaucoup enri :lil .à Bruxelles depuis vingt ans. Cela con ;ribue, du reste, à y faire régner la vie chère * * * Depuis quelque dix ans, le prix de ia vie : augmenté d'un bon tiers à Bruxelles,et notr loiine ville, qui .était jadis :1e paradis de letits- rentiers, ne taïKlcra pas, pour peu qu ;elà continue, à .devenir aussi chère qu l'importe quelle capitale européenne. Tant mieux, disent les économistes. L'aug nentalion des prix est un signe de prosspe ■ité. C'est .quand il y -a beaucoup d'ai-gen lans un .pays que la valeur des choses aug nente. Il est vrai. Mais il y a un moment d ransilion .qui est difficile à passer, et qui n aisse pas que de jeter quelque trouble dan a .vie sociale. C'est ce mo.meni-lù que non ■raiversons. Tout coûte plus cher qu'autrefois; tout, le ogement.s, le pain, la .viande, le coniibuslib'.: les voitures, les théâtres, tout coûte plu .'lier, et nous a.vons de plus en plus besoii le choses chères. Un Parisien de mes amis entrant au pays, après trois ans de séjou lux colonies, élait confondu- de l'augmenta ion du luxe en un si court laps de tanins ; : îruxe'lles, c'est plus frappant encore. Le îerrs figés, ceux qui ont connu la bonne vil! irabançonne d'il y a trente uns, avec se lies paisibles, ses bons vieux cabarets d'ha Jitués, la .vie large et confortable, mais sini )le et populaire, de sa bourgeoisie, n'en re /iennenl pas. Non seuileme.nl. ,1e décor change, mais ans-"t surtout les habitudes, lu vie môme, e ■ela. avec une .rapidité déconcertante. De ounes ménages, dont les parents furen ouijou-is servis par une seule bonne, « !: 111...», ont une .. maison ■» complèle ; cuis! lière, femme de chambre, vallet de cliamibre les honnes gens qui, naguère, ne connais -aient lia voiture de remise que dans d. îrandes occasions,' quatre ou- cinq lois pa m, se « fendent. >. d'une magnifique auto kis une réunion de famille, pas une sautert le jeunes gens qui ne s'agréinenle d'un but et somptueux, où le Champagne .remp'la.e 'honnête vin, chaud de nos pères. tEt du haut en bus de l'échelle, c'est 1; nême chose. J'ai entendu .d'aima'bles boni reoîses seiplaindre avec amertume de ee qu eurs servantes, les jours de sorlie, fussen lussi, sinon .plus élégantes qu'elles-mêmes :o qui, .pour une ainiaible bourgeoise, est I ïigne le .plus redoutable des progrès do !; lémagogie. Or, tous les éléments de ce luxe, .deiveni ndispensaible aux généralions nouvelles loûient le double de ce qu'ils coûtaient au •refois, et devant tant d'édlat, on ne-peu l'empêcher dé se poser une question ; d'oi ,'ient l'argent? Il est vrai qu'on en gagne plus qu'autre ois. On travaille: plus, le pays est prospère 't. il en est peu, en-Europe, où l'on fasse p-ru luire davantage aux capitaux. Mais la proportion est loin d'être exact.: •t l'on dépense beaucoup plus d'argen ju'on n'eu gagne. Alors .nue fait-on? C'est, bien simple. O: l'endette-." Une dette formidable, une dett >eaucoup plus forte que no .le fut. ja.mais 1; telle romaine, pèse sur toute lu. société con emporaine-: .les Etats sont, endettés, les in lustries son! endettées, les ■particuliers son ■ndetiés. Tous, nous vivons sur r«vcnii :reu'saint un trou pour en combler un autre iLa notion dît crédit, assurément, esl un idmirable .invention : c'est le fondement .1 ios civiliE-ations industrielles, et rien -n'es dus légitime que de répartir les charges de grandes entreprises auxquelles nous nou :onsaicrons sur les générations a ven:r. Mais si les Etats .peuvent, s'adjuger m .redit à peu orès illimité, si les sociétés in tustrU-aes, raisonnablement constituées, peu rent iégilimement escompter l'avenir, -il n-'ei :st pas de même-des -particuliers. Or, les pal icuiliers font exactement de même. Non seulement ils n'économisent plus, noi leu'ement ils dépensent leurs revenus, mai ls s'emidettent. Bah ! les enfants pour.roo oujours renoncer ù la succession ! * ** \ certain .point de vue, .cette façon d.e v ,-re. qui devient de plus en plus générait, i-tre quelques avantages généraux : plu .'argent circule, plus il produit. Un père qv dépense tout ce qu'il gagne, ou plus qu'il ne gagne, restitue plus sûrement à la' communauté sociale les .biens qu'il a acquis que ne pourrait le faire n'importe quel impôt sur • tes successions. Seulement, cette imipré-| voyance universelle .contribue à .former une 1 sorte d'immense prolétariat bourgeois, .qui ! constitue une classe sociale nouvelle extré-' mement dangereuse. iDes jeunes gens qui ont été élevés dan^ ' l'aisance, sinon dans le luxe, se trouvent ■ tout à coup privés de ressources par la. iiro 'c ■ du chef de famille. S'ils ne sont pas solide-> rfienl. armés ,pour ,1a lutte économique, ils i tomberont rapidement à la plus basfee mi* ' sère. S'ils n'ont pas une .forte santé monta - et intellectu-ellte, -ils échoueront dans cette ■ sinistre plèbe des villes qui fait, de son. iin-L moralité une vengeance contre la société où ■ éïle n'a pas su s'encadrer, à 'moins que, " grâce à leur industrie, ils n'arrivent à vivre - d'expédients. * * * .Dans une grande ville, le nombre 'des gens qui vivent d'expédients, c'est-ià-dire qui n'ont ' pas de métier défini, mais qui font « des af-'' faines », a quoique chose de fabuleux. Or,, " les .affaires, les affaires qui n'ont, pas d'au-' tre nom, sont rarement d'honnêtes affaires, î .Elles n'ont d'autre excuse que d'être, plus ^ ou .moins pratiquées par tout, le monde. .De temps en "temps, un scandale éclate. C'est un Panama, c'est l'histoire des liquidations,. 5 c'est l'affaire Krupp, .ce sont certaines af- * faires belges. Les "coupa.mes sont des gens 5 d'affaires, qui n'ont pas eu de chance, ou-5 qui ont manqué de tact. Ils n'ont pas agï " très différemment des gens honorables que i l'on voit tous les jours, car .l'immoralité fi-1 nancière et. .emnmercîalle est telle qu'elle cain- mence i prendre l'aspect d'une moralité ' nouvelle. Elle est inévitable : c'est la rançon ' de ila vie -intense et de la vie chère, dont même les gouvernements les plus religieux 1 contribuant là .réfpandre îes hahitudes par - 10 m°"dC' FRfîASTE. ; Le Résiliât des Élections i J Ce document quasi-officiel sera d'un vif inté- 1 rêt pour nos lecteurs, qui pourront le rappro- 3 cher des chiffres donnés par nous dès le lende- 1 main du scrutin. " Le secrétariat général du conseil national du ! Parti (libérai a tenu à 'déterminer -la situation . électoral!e des divers -partis. R s'est servi dans cette; létude des télégrammes officie'ls pour les élections ide eette année et, pour 1912, de la staîi'st-'.que -pubfiiée, dans le bulletin du minis-' tère ide 'l'intérieur, après -la vérification des " pouvoirs des (députés. On peut dent- dire que ^ les données sont strictement officielles. iPour if aire un e^comp ara is o n exacte entre le dernier scrutin et ceRui de 1912, il- a failliu exa-. miner de près le caractère de chacune des !is-. tes, et surtout celui des listes dissidentes. I'I' t s'est arrêté aux conclusions suivantes : LE DERNIER SCRUTIN Pour les élections de 1912 et 1914, il faut com-j preiudre parmi fies iforces antigouvernementa- ■ les Iles démocrates chrétiens qui. ont lutté en affiraiant nettement leur «hostilité ,au aninis- « tère, ou qui se sont présentés «comme can'd-i-. idats deila Christene VoUvsparty. iCelllîe^i, ainsi s que son nom l'indique, constitue un parti sé-i paré. Toutefois, et «peut-être par un excès de, scru-L' pule, te voix «de lia .liste flamingante et dé.-.' ■ m ocra tique chrétienne de l'arrondissement de 1 Gand di'ont «pas été portées à l'actif de l'opposition en 191 i 1,119 voix), pas plus qu'en 1912 (2,642 voix), parce que il a Hutte a surtout été menée sur le terrain de la question des llan- [ gues. Ii! n'a pas été tenu -compte de ces listes. Pour 1912. — XI n'a pas .étié tenu compte des j 4,080 voix d'une 'liste de détaillants dans 3'ar-[ rondissement d'Anvers. Les 310 voix d'une s liste nihéra'le .de l'arrondissement de Malines t ont été ajoutées aux voix antigouvernemen-i taies, tout comme ies 579 voix de la 'liste so- - icia,liste dissidente de l'arrondissement do Ciharleroi et îles 856 voix de Ha iliste socialiste dissidente de l'arrondissement de Tournai. Les 11,485 voix de 'la liste de .M. Cou sot ont été ajoutées aux forces gouvernementa'les, bien qu'elles aient été exprimées par .des électeurs qui sont iloi.ii d'approuver la politique nninis-térielile.lll n'a pas été tenu compte des voix de deux «listes dissidentes de l'arrondissement d'Alost, parce qu'elles avaient un. caractère 'fantaisiste (130 + 175 = 305 voix). LES DEMOCRATES CHRETIENS Pour 1914. — Jll .n'a -pas été tenu compte des deux ilistes de candidats fantaisistes de il'ar-1 rondissement de Liège (442 + 1.534). Les 611 voix Ide dissidents socialistes de l'arrondisse-1 ment de Venviers ont été ajoutées (i celles de ' H'cpposition, et- i'1 en est de même des 1,441 l voix des dissidents socialistes de U'arrondisse-t ment de Gar.'.l. Les 1,786 voix de 3a liste; dissidente de - d'arrondissement de -Saint-Nicolas - ont été -attribuées au parti clérical, -bien que , l'on soit fondé à soutenir que les deux cin- - quiêmes auraient voté pour les libéraux, si cette liste m'avait pas été déposée, et bien que i beaucoup de «ces .voix soient daénsi=tes. '■ • Cela dit, voici comment peuvent être fixées Jes forcés des partis, «à la suite du dernier 1 scrutin : : Partis antigouvernementaux . . 755,894 voix. 1 Parti 'oléfri'cail 572,592 » Majorité antigouvernementale . 183,302 voix, j «Comme en 1912, les cléricaux ont obtenu dans '.l'autre moitié du pays . . 750,279 voix, ' et îles «antigouvernementaux . . 572,586 », ï la majorité go u v.c r n enn en tall e fut 2 de 177,693 voix. i Dans le pays entier, la minorité antigouver- ^ nemeiitale est donc de : 183,302 — 177,693 = • ^ 5,609 voix. De 1912 à 1914, on peut constater un recul i clérical de 15,077 voix dans la Flandre orientale, 5,541 voix dans le Limbourg, 1 4.S29 voix dans la province de Liège, 453 voix dans le Hainaut. 1 25,900 voix. j" On peut constater un gain antigouvernemental de : 25,383 voix dans la Flandre orientale, S,453 voix dans le Limbourg. 12,030 voix dans la province de Liège, 16,lli voix dans le I-Iainaut. 61,977 voix. ^ v

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes