La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 17 Fevrier. La chronique: gazette quotidienne. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/125q817v0r/
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Mardi 17 février 1914. — Edition C CINQ CENTIMES LE NUMERO, HQUH (TOUTE L"S J3ELGIQUB 47s année» — I"*I° 47 LA CHRONIQUE BUREAUX 5 et 7, Galerie du Roi (Passag^^aint-Hubort) BRUXELLES GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration ; N* ? ^§1 & Rédaction; N* 1408 a ABONNEMENTS : Bruxelles : 12 francs par an$.— 6 francs pour six mois; — 3 francs pour trois mois. La Province : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la IIESBAYE REDACTEUR EN CHEF: (eau d'ARDENNE ANNONCES j page : 30 cent, la petite Htrnc. — Réclames (après les spectacles), 4 fr, la ligne. — Faits-dirers (corps), 3 fr, la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion, La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Rédame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Télépli. A. 3299 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du tournai.,'! et 7. Galerie du Roi. LA QUESTION des DEUX ANS DE SERVIC par M. ïrteiié Vauthier MEMBRE IUJ CONSEIL COLONIAL Là Chronique, dans son numéro du G f vrier, a remis à l'ordre du jour une questic qu'uuo (bonne .partie de d'opinion publûji croyait, à tort, définitivement réglée. Notre .dernière iloi militaire est d'hier. £ conçoit-il qu'après une exipéri,en-ce si court elle doive être remaniée et... renforcée ! C'est cependant cette éventualité qu'il fai «nvisager, pour pénible qu'elle apparaissi Pour U'écorter, il .ne suffit ipas de se voiler I face, ou de dire : « La question ne sera pa posée. » Eliloil'est, et elle doit l'être. Il est d devoir de tous les bons citoyens de s'en pn occuper, "puisqu'il s'agit de la sauvegarde d leur (patrimoine commun : 1'inidépendan.ce d pays. Ne la laissons donc pas choir dans Je oubliettes de 'l'esprit de iparti et de te polit que électorale de droite. Les libéraux, ù leu honneur, n'ont .cessé de réclamer de servie personnel,qui,seul,a doimé une base solide, -il n'était que temps, — à tout notre état mi lilaire. Mais, à cette occasion, cédant à ui entraînement qui ne s'explique que trop biei par 'le désir de ne -pas augmenter outre me sure les charges de (la. nation, ils ont précc nisé Ja réduction simultanée du temps d' service. Un an semblait suffisant à beaucoup «t co n'est qu'il contre-cœur qu'ifs se son ralliés aux quinze mois — 22 mois pour 1: cavalerie — du système actuellement en vi gueur. Pour autant que mes souvenirs soien exacts, j'ai été à peu iprès seul, dans fa press. de gauche, à insister sur les inconvénient: très graves que présente cette réduction ex cessive du temps de service. ■lit voilà que les remarques,- que j'ai pu Èliées, sur le nouveau projet de loi de milice dans la fieuwe de Belgique du lor avril 1913 reçoivent des faits une rapide confirmation. Je oie songe nullement A en tirer vanité «nais cela me .permet de reprendre à non veaux frais les arguments qui, alors, me sem èlait-il, découlaient de la force des choses. * * * Deux points «ont ù considérer attentive ment dans ce débat. Premièrement, quelle est la tûiClie spécial* qui incombe a nôtre .armée, en cas de guerre, et, en second dieu, quels sont les moyens dont nous pouvons disposer .pour préparai notre année il surmonter victorieusement oclte redoutable épreuve. La guerre, est-il ibesoin de .le rappeler, c'est celle que déchaînera d'incident ou le prétexte encore inconnu, entre nos deux voisins de l'Est et du Midi. Peut-être ne se produira-t-il jamais, .et c'est tant mieux pour tout le monde. Mais, s'il-se produit, soyons persuadés de l'inanité des textes, des papiers qui garantissent soiidi-sant d'indépendance de la Belgique, ou même simplement la neutralité, l'intégrité, l'inivio-labilité de son territoire. Tout cela ne pèsera pas un fétu de paille dans les .décisions que prendront des .puissances intéressées au nom île ce qu'ailes considéreront, à .juste titre d'ailleurs, comme étant la loi suprême : le salut publie. Dana la mesure où elles ne respecteront que ce qu'il leur plaira, le respect de nos droits, nous avons à faire respecter ceux-ci par nous-mêmes, à savoir par la force. Quant aux motifs qui inciteront ces puissances, — nous les plaçons, à cet égard, toutes sur la même ligne, — à faire si bon marché des conventions internationales, nous croyons les apercevoir dans des faits plus forts que tous le© raisonnements et surtout tous les scrupules juridiques. ■ta géographie a voulu que nous fussions placés dans l'axe des invasions des Allemands et des Français, les uns chez tes au-1res. De plus, ils ont fortifié leur frontière commune, de façon à rendre très incommodes et très aléatoires les seules .attaques qu'ils dirigeraient respectivement de front. Enfin, ils disposent, des deux côtés, d'un nombre si énorme de combattants, — plus qu'ils n'en pourront .pratiquement utiliser, — quo Icui déploiement, même normal, implique la nécessité de gagner du terrain à droite et il gauche. Le débordement par les ailes est spécialement vanté .par les écrivains militaires allemands. Et c'est donc,le cas échéant,l'-aiic droite allemande, qui, pour tourner les dé fenses françaises de l'Est, traverserait notre territoire. Comme on le voit, cette opération ne se Mit pas une simple diversion, un hors d'œu »re, mais elle serait liée intimement à ur plan général, dont, bien .loin de romprt l'unité, elle ferait partie constituante. * * * Pour l'exécution de ce plan, y a-t-il lieu dt craindre que la Belgique soit entamée seule 'Mit dans son angle sud-est, le Luxembourg "u, comme le prévoyait le général Briataiont ?uc toute la vallée de la. Meuse y soit impli Wc, c'est ce qu'aucun expert ne se char gérait de prédire à l'avance. Mais do ce qui seconde hypothèse est aussi vraisem l>lable que la première, il résulte, en bonn< logique, que rien ne doit être négligé pour er prévenir, de notre côté, les conséquentes fu Destc;-. lit nous y sommes d'autant plus obl-i gés que nos voisins du Midi ne sont que troj portés à la trouver plausible et à tirer pré ,(lxte de notre impuissance, ou de notre in «Malice, .pour préparer une riposte de leu Cl'û, qui est aussi l'invasion, de notre terri '°:re... afin de nous venir en aide. N'est-i Pas instructif, à cet. égard, de voir les Fr-an Ws, pour répondre aux plans imputés au: Allemands, du côté de la Meuse, comme de Andennes, répartir autrement -leurs troupe du Nord, le deuxième corps étant compri désormais dans les troupes de couverture e gênant s'aligner jusqu'à la frontière belge 4 côté des troupes du 1er corps d'armée. C qu'il importe de retenir de ceci, c'est que Je choc des principales armées allemand* et françaises a encore lieu sur les confins * d'.Silsacc-iLorraine, des forces très imposai E tes sont orientées sur la- Belgique, qu'ellt menacent directement; de -plus, que le rô de ces dernières ne sera réellement efficac que s'il est. rempli avec une rapidité quas ■foudroyante. Ce n'est assurément pas quan d'armée belge tout entière (soit, plus t-ar< 350,000 hommes) sera réunie, aura garni se , forteresses, aura mis en marche son armé de campagne — celle-ci ne donnât-aile actue e llemen-t qu'une bonne Centaine de mille hoir unes, — que l'envahisseur éventuel trouve iç 'l'ait avantage à emprunter notre territoire , 'En quoi, comment porterait-il des coups plu 1 -rapides-, plus imprévus à l'adversaire qui s [t tiendrait au delà do cette barrière? 'Nous devons donc admettre que l'un de no a voisins venant à tenter ce coup, agirait ave s le maximum de célérité, autrement dit, pro a céderait tout d'abord, à notre endroit, pa: attaq ne brusquée. e * u * * s 11 ne s'agit pas de pointes de cavalerie - d'incursions audacieuses de petits détache r ments d'infanterie qui pénétreraient plus oi e moins loin — pas très loin — sur notre ter - ritoire, pour troubler notre mobilisation - ipour désorganiser quelques-uns de nos cen î très de remonte ou de dépôt, il s'agit de bier î autre chose. Oui ou non, nos -voisins sout-il: - en état, avant que soit accompli chez eu; - l'immense travail de -mobilisation, de cou : centration de leurs armées de première ligne, , soit, pour chacun d'eux, un million ou mêms 1 un million et demi dliommes, de lancer im î niédialement en avant plusieurs corps d'ar- - mée, tells quels, sur de pied de paix, poui opérer une -sorte de trouée? ' Sur ce point spécial, il n'est pas aisé d'ob-! tenir des hommes compétents une réponse 5 précise. Ils préfèrent parler des dangers " d'une trop grande précipitation, qui risque do semer le désordre dans les -rouages si dé- - dicabs de toute mobilisation. Et ils ajoutant que, salon les règles et les rites de celle-ci, tout est prévu de la façon ta. .plus minutieuse et, pour tout dire, la .plus remarquable, dans d'armée belge, il ne lui faut guère que quatre jours pour entrer en campagne. C'est un ■ record que nulle autre armée ne peut se flatter d'atteindre. Soit I Mais pendant ces quatre jours, et môme avant, si quelque brusque attaque est déckmchée, sur un incident (fui surgit soudain, et dont la portée n'a pas été immédiatement saisie? A vrai dire, on souliaiterait être rassuré sur ce point, niais, bien loin de l'être, comment ne pas être effrayé de la désinvolture avec laquelle ce sujet est traité par les spécialistes?'Précisément, dans les Questions diplomatiques et coloniales du 1er janvier, qui sont une revue peu accessitte aux fantaisies, a paru, sous lu signature de Landrecies, un article qui cdierchc à démontrer que la nou-■vdlile loi militaire ne donne aucune sécurité à la Belgique. En quelques heures, Liège serait enlevé par les Alllamands, qui, le plus facilement,du monde, amèneraient jusqu'à trois cor.ps d'armée dans la banlieue de la grande ville mosane. L'armée belge serait absolument incapable de s'opposer à ce mouvement, parce que, sur le pied de paix, elle ne dispose d'aucune force combattante; pendant la plus grande .partie de l'année, elle n'est composée que de recrues. Cette constatation, qui est d'évidence, conduit à examiner ce que vaut l'armée du .pied de paix, a/vec son court terme de service. Qu'elle soit incapable, et c'est le cas, de repousser une attaque brusquée, et elle doit être transformée et améliorée. C'est ce qui nous reste à examiner. RENÉ VAUTHIER. < iENUS FAITS, PROPOS Mm ARMISTICE ET POURPARLERS Moi, je crois la balaille perdue : je parle de La bataille livrée, presque simultanément, ù tous les coins des sites belges, et où, on retrouve Jean d'Ardenne, armé de sa vieille escopelte de Tolède. Jean d'Ardenne a la foi, c'est beau. Il est, à lui tout seul, un beau site, le seul beau site qui restera bientôt ù la Belgique...Nous avons planté des arbres en grande }X>mpe, et la divine Providence joignait sa pompe à la nôtre (il pleuvait toujours !), et prononcé d'immortels discours. Seulement, notre générosité oratoire s'éparpilla. des sables de la mer du Nord aux rocs ardennais, et c'était à peu près comme si nous avions chanté, les vêpres dans une armoire. Il g eui un mouvement littéraire, oui, il g eut des apôtres... ..Seulement, en dépit de VEsprit-Saint, je . nve demande quel apôtre expliquera aux gen& d'Aywaille qu'ils doivent garder leurs cailloux « pour la beauté », un lieu de les vendre un bon prix; d'autant plus que, pour lu niasse, une vaste carrière est aussi belle qu'un sombre rocher couronné de sapins. La Belgique est trop peuplée. Elle ne sera de plus en plus qu'un vaste atelier. Qu\ (aire? Il faut que, non seulement les arbres, mais les gens, vivent. Ht je vois bien le rôtt dangereux d'une campagne « pour les sites > qui empêcherait un gain de quatre sous. » La bataille est perdue. Il faut traiter, et U ■ plus tôt possible, pour ne pas tout perdre. I faut abandonner des territoires à l'ennemi.. • pour en garder. El c'est pourquoi il importe, au plus tôt, dt • créer ces « réserves nationales »> dont on t - tant parlé, cl c'est pourquoi, sous le couver t de l'utilité hygiénique, il faut essayer de sau 5 ver une forât, une lande vaste (non pas seu 5 tement un square ou un parc) près des gran 3 des villes... î Et il g eut un projet de loi Carton de Wiart i Destrée qui. exigeait que tout industriel qu s avait exploité et ruiné un site, le reboisâ si après usage... Qu'est devenue celte esquiss 's de palliatif? ie Mais je suis pour le traité définitif : Sp< veut se tondre? Entendu, mais qu'on le sa s che, nous irans à IJouffalize ou à Esch-le 0 Trou... Nous irons dans les « parcs natia e na.ux », auxquels des villages entiers, su leur demande, et après engagement, pour ^ raient être annexés. ^ Je vais acheter un petit drapeau blanc ' mais j'ai peur de recevoir dans le dos vnt balle égarée de la vieille escopelle de J. d'A Bob. An jour le jour ; LA POLITIQUE * fw 'Noms avons publié hier le comple rendu de l'asseimblée générade de l'As-socialion progressiste de Liège*et' k taie de l'ordre du jour qui y fut 1 volé. dil en résulte que le pacte d'alliance, précé-1 demanent conclu, entre l'Association .progres-" siste et l'Association libéraile, en vue des élections législatives, ne sera pas renouvelé. Pour être fâcheuse, cette nouvelle n'en : était pas moins prévue. Espérons * que l'inscription sur une liste unique des candidats .des deux groupes libéraux sera rendue possible, ainsi que le propose l'Association progressiste. Dans le cas contraire, nous verrions les deux associations entrer en icampagne séparément et courir le risque de .perdre le bénéfice d'un grand nombre de voix portées sur chacune des deux listes. Le résultat serait sans doute la perte d'un siège, et le seul avantage des cléricaux et des socialistes. La liste unique avec programme distinct, proiposée par les progressistes liégeois, nous semble — à distance — équivafloir, presque, (i l'ta'liliance avec un programme- laissant aux candidats la liberté de réserves, formule qu'acceptaient, seulement, les libéraux de l'Association. •Que les deux groupes se persuadent bien de' cette vérité : il importe, avant tout, de voir voter pour les candidats libéraux les électeurs les plus modérés aussi bien que les plus avancés. Un programme unique pouvait avoir l'inconvénient. de .paraître toujours trop ou. trop .peu,accentué aux yeux des uns et des antres. Au contraire, il semble que devrait ôt.re fé: coriàe l'union électorale de .candidats libéraux dont les asipirations générales se confondent et laissent place aux aspirations distinctes; tout en s'opposant, Li la fois, au socialisme et au cléricalisme. Que les rangs1 libéraux soient ouverts au iplus grand nombre ! C'est ce qu'il faut soubailer, dans Tinté-; rôt-du parti libéral; cet intérêt se confond avfec celui du pays que, seul, le libéralisme, -délivrera du joug clérical. PETITE CHRONIQUE Regards on arriéra '17 -février — M. de Kiderlen Waohter présente au Reichstag des explications sur -l'affaire -du Maroc. Fleurs tic polémique. Le « Peuple ». qui est devenu l'organe attitré du coiïsdil des hospices, — et qui continue à en être le seul défenseur dans la presse bruxelloise, — sert bien mal la cause de ses clients. C'est lui qui, sans malice, alimente la polémique de ses adversaires. Il nous avait révélé d'abord le prix élevé que coûte à M. le notaire Bauwens l'excellente infirmière que lui a procurée l'hôpital Saint-Jean. Et le 'lendemain il nous avait expliqué que si l'honorable administrateur des "hospices s'était montré si ému en apprenant qu'une dame voilée avait tenté de lui enlever la grosse Henriette, c'est parce que celle-ci était pour lui un témoin précieux. Pour nous lêtre bornés à rapprocher ces deux renseignements et avoir demandé à M. Bauwens s'il était ibien convenable de prendre 'ainsi à gages un témoin, la « Chronique» se voit taxer tout simplement d'« infamie» par le « Peuptle». Est-ce sérieux ? Les injures ne sont pas des raisons. Et c'est trop souvent contre ceux qui ont raison qu'on le& emploie. La « Chronique » a mené sa campagne contre les administrateurs des hospices sans les injurier le moins du monde. Elle n'a cessé de répéter qu'elle s'en prenait à des hommes honorables qui avaient gravement erré dans l'exercice d'un mandat public et avec lesquels elle estimait que l'intérêt du libéralisme bruxellois commandait de ne pas se solidariser. Si îa poiémique sur ce thème grave a été égayée un peu par moments, nous le devons à la maladresse du conseil des hospices et de ses amis qui n'ont cessé de soulever des incidents dont le comique était bien fait pour tenter la verve de ses adversaires. <r=^> L'esprit des congrégations. M. Briand, parlant au Havre, a obtenu un immense succès, malgré lies efforts désespérés de ses adversaires. Piaulant de ceux-ci, qui assimilent Ja politique d'a.paisement ù la politique de réaction, l'ancien président du conseil a prononcé ces mots caractéristiques, sur lesquels il importe d'insister, et qui ont été salués par des rires et les applaudissements : • Citoyens, on a dit que rien ne se perdait en . réalité dans la nature, et je commence à le comprendre et à le croire. Il me faut bien constater que l'esprit des congrégations dis-: persées ne s'est pas dissipé dans l'espace, l'en ' viens à me demander s'il ne s'est pas réfugié chez un certain nombre de républicains. Et si, . quand, aujourd'hui, on assiste à toutes ces menaces, à tous ces anafhèmes, à toutes ces excommunications, c'est bien l'esprit républicain ■ qui anime certains milieux. (Rires.) Le trait est joli. Il a dû être cuisant poui i certains alliés des socialistes français. Il at t teint tous ceux qui préfèrent une politique s sectaire à l'action, conciliante des ibonnes volontés unies pour le bien commun. L Parce qu'ill ^attaque des personnalités ou des procédés qu'attaque lia réaction, M. Briand pactise-t-i'l avec celle-ci, pour employer le style des meetings? Nullement, et il l'a montré " avec une éloquence admirablement convaincante.La France, d'ailleurs, n'a pas le monopole (les «blocs» qui ne suppriment un Catéchisme ; que pour -le remplacer par un autre, et dont ' les membres crient-à la trahison... dès qu'on! ne sert pas leurs intérêts ou qu'on n'est pas de leur avis! Notre magistrature. Le- mal grandit de jour en jour, et tous les hommes compétents s'en effraient. Le « Journal des tribunaux » se faisant l'écho des préoccupations qui régnent dans les sphères judiciaires, — et autour d'elles, — le signale a son tour : le niveau de la magistrature baisse singulièrement.La modicité du traitement des magistrats écarte de la judicature les jeunes avocats auxquels quelque avenir est réservé au Barreau. l)e la sorte, les seuls candidats aux places vacantes près de nos tribunaux sont, presque toujours, des jeunes gens ayant à peine termine leur stage d'avocat, — et l'ayant terminé sans éclat : beaucoup d'entre eux n'ont presque jamais; plaidé, ignorent tout du fonctionnement pratique de la machine judiciaire comme do la vie du barreau. Le tribunal est trop souvent le salon des ratés. Et trop souvent aussi, outre la médiocrité qu'il produit, ce recrutement augmente les froissements entre le barreau et des magistrats aigris, n'ayant jamais su ce qu'est véritablement le Barî'eau. C'est un très grand mal. Il ne s'attaque pas seulement aux juridictions inférieures, encombrées de substituts novices. Il gagne les Cours d'appel, par suite de l'avancement presque automatique des magistrats. Et l'un de ceux-ci, auquel nous signalions le fait, nous expliquait avec justesse : « Vous avez raison. Mais si l'on a jugé un homme digne d'entrer dans la magistrature, de quel droit, tout d'un coup, le iugez-vous indigne d'y poursuivre sa carrière ? De quel droit là cantonnez-vous à perpétuité dans un poste obscur, alors que ses camarades de promotion voient leur situation s'améliorer ? » El, à cette remarque, c'est toujours la même réponse qui s'impose : écartez dès l'abord les médiocrités. Le problème qui se pose est troublant et vaut la peine qu'on s'en occupe, avant que le mal s ait sans remède. <T==5=9 Conférences. Mù" \ Sara h Bernhardt fera prochainement une conférence à l'Université des « Annales », à Paris, sur la Poésie. Elle a déjà parlé, invitée par la même Université, de la Tragédie, de la façon dont elle comprenait le rôle de Phè die, etc. Et, chaque fois, ses paroles furent accueillies par le plus délirant enthousiasme. Cet enthousiasme, oserons-nous dire que nou& ne le partageons guère ? Nous savons fort bien que Mme Sarah Bernhardt vient de recevoir U. Légion d'honneur,et qu'il faut donner au public l'occasion de l'en féliciter, cette occasion iut-eile une conférence. Mais quoi ! Mmo Sarah Bernhardt, avant sa crucifixion, n'était-elle pas If sublime artiste qu'elle est aujourd'hui ? Et, si nous l'aimons, si nous l'admirons, ce n'est pas parce qu'elle explique comment elle joue Phèdre : c'est parce qu'elle joue Phèdre de la 'façon ;la plus admirable. Que les illustrations d'un jour se produisent en public, derrière une table recouverte d'un tapis vert et supportant un verre d'eau, nous n'y voyons guère d'inconvénient. La France a quelque peu changé depuis Beaumarchais : tout y finit par des conférences. Et, bien volontiers, nous excuserions le public d'aller applaudir un aviateur fameux, un criminel célèbre, une victime d'erreur judiciaire, contant respectivement leur premier exploit sportif, leur' évasion ou leur condamnation. Mais la première comédienne du monde peut récolte* d'autres applaudissements, d'un public que domine une autre curiosité. Et ces succès mondains ne conviennent guère à celle qui connut les plus beaux triomphes artistiques.Uncle Sam prend (a houppelande de Michel. Le nnonde évolue ; et les types par lesquels de populaire avait 'accoutumé «de résumer la physionomie des 'différents peuples disparaissent peu à peu: Qui voudrait maintenant reconnaître l'Anglais dans le gros petit gentleman faux joues rebondies et aux bottes à revers, au ventre en barrique et au chapeau tromblon ? L'on ne représente plus le Français sous 'les espèces du monsieur à la tmoustache cirée et à d'impériale en bataille et dont la maigreur se sanglait dans une redingote de demi-solde. •L'Américain tel que nous nous le figurions disparaît à son tour. Finies les formes d'athlète grec et les figures anguleuses, à la lèvre rasée et à la barbiche de la guerre de Sécession.L'Amérique se germanise, -hélas ! New-York, nous déclare le « New-York Zeitung », est la plus grande ville allemande après Berlin. Plus d'un million 4e Teutons y ont établi leur foyer. Et avec le génie de d'accaparement qui est propre ù la race, eux et leurs frères installés à Chicag-o ou à Pittsburg, à Philadelphie ou a Cincinnati, à Frankfort (Kentucky) ou à Bismark (Dakota septentrional), ils ont germanisé .peu à peu les -libres Etats. La langue, ils 'la transforment ; l'anatomie, ils la modifient. Ils absorbent tout et tous, jusqu'aux Tchèques et aux Italiens. Et quant à la cuisine : fromages blancs à la saucé tomate, veau aux pruneaux... horreur ! Ah ! qui nous rendra les vieilles savanes de Buffa.lo-.Bill, et Çes diligences attaquées par Œil-de-Faucon et les fortins pris d'assaut par Bison-Coran ! Les seuls brigands qu'on y joue maintenant sont de Schiller. Ainsi peu à peu nos illusions disparaissent, et les ûcres fumées des usines se substituent aux vapeurs de nos jeunes rêves. Nouvelles à la main — Douze millions d'œufs chinois sont expédiés par an à Paris. ^ Ils ne doivent avoir que le jaune. mrsaarjwzriui guncro t mm: ijhh. n unit Au conseil communal de Bruxelles LA PIN DU DEBAT sur les hospices L'intérêt du débat engagé sur la gestion des hospices ne (languit pas.On le voit à R'affluence inaccoutumée du public. Le fond de la salle grouille de curieux... La séance est ouverte à 2 heures. Après une communication d'intérêt secondaire, le bourgmestre annonce qu'il y a encore de nombreux orateurs inscrits sur l'affaire des hospices. M. Max. — J'estime, néanmoins, et je crois que tout le monde sera de mon avis, qu'il y a lieu d'en finir aujourd'hui. (Oui! oui!) M. Pladet prend ensuite la parole. Il donne des explications sur les communications télé' phoniques de l'infirmière, désormais fameuse, avec M,no X.... ainsi que sur certains détails du discours de M. Depage. M. ANSPACH-PUISSANT CRITIQUE LA GESTION DES BIENS DES PAUVRES M. Anspach-Puissant croit utile de rappeler les griels que l'on impute au conseil des hospices, en réponse au discours de M. C. Huys-mans prononcé au moment où aucune accusation n'avait été formulée encore. Tout le battage à côté organisé ici et au dehors nous, a fort peu émus. On a organisé une diversion qui a fait peu d'effet sur le public. Nos critiques restent entières. M. Anspach tient à préciser, avant d'exposer ce qu'ii reproche au conseil des hospices, que ces critiques n'ont rien de personnel. Les administrateurs sont d'honnêtes gens inspirés des meilleures intentions, mais qui ne sont pas à la hauteur de leur tâche... M. Anspach répudie la campagne politique engagée contre le conseil des hospices. 11 était inévitable que cette campagne fût politique. Vous vous conduisez aux hospices comme des politiciens. Et vous-mêmes avez transformé le conseil en corps politique, puisque vous avez demandé l'application de la proportionnelle à la composition de ce collège. M. Bauwens a été nommé non à cause de facultés spéciales, mais parce que radical... Et les autres nominations ont été faites pour les mêmes raisons. Faut-il s'étonner que le bruit court que, pour obtenir une place aux hospices, il faut être de l'Association libérale ou de la Maison du Peuple ? Le fait que ces choses-là soient possibles est symptomatique. M. Bauwens a avoué explicitement, ici même, le caractère politique des fonctions d'administrateur aux hospices. M. Hallet interrompant à plusieurs reprises, le. bourgmestre. se retourne vers. M. Anspach-Puissant. et lui dit. : M. Max. — Il semble bien que certains membres de l'assemblée soient décidés à provoquer du tumulte. J'engage M. Anspach à ne pas tenir compte de leurs interruptions, si inconvenantes qu'elles soient, M. Hallet proteste vivement. M. Max. — C'est une question d'appréciation. Continuez, monsieur Anspach ! M. Anspach. — Mon second grief est votre hostilité systématique contre l'Université. On y profite de son autorité pour satisfaire des rancunes. M. Spehl l'a avoué... M. Bauwens. — C'est monstrueux ! M. Jauquet. —■ C'est une calomnie ! M. Max. — Vous êtes inscrit. Vous répondrez, si vous voulez. Mais je ne puis tolérer que vous disiez qu'un de vos collègues calomnie ici ! M. Anspach. — La lettre de M. Spehl à un journal de cette ville est un aveu ! Il est incontestable que M. Spehl a reconnu que, pour se venger de ce qui s'était passé au conseil, il a désavantagé un candidat! M. Anspach continuant, déclare que le troisième grief que l'on peut justement faire au conseil, c'est sa coupable légèreté administrative.ERREURS SUR ERREURS M. Anspach. — Noos Pavons constaté dans l'affaire de l'adjudication des vins. Nous ie voyons encore dans l'affaire de la maison du quai aux Pierres de Taille. On décida de l'acheter au tout dernier moment. L'expertise fut faite le matin de la vente, et, à peine acquis, cet immeuble nécessita pour (Hî,000 francs de travaux de réparations ! A l'Orphelinat, mêmes erreurs. On nous dit que les orphelines sont très bien. Ce n'est pas cela qui est en question. Nous vous reprochons de gaspiller follement l'argent des contribuables à des dépenses inutiles ! Et votre « Cité des orphelins », cette idée très discutée encore par des hommes comme M. Mesureur, aviez-vous le droit d'engager des dépenses sans discussion, sans même connaître l'avis de la ville? On a nommé des médecins, on leur a accordé des appointements — je ne parle pas pour M. Jauquet, qui n'est pas de ceux-la, — et on a ainsi enfreint l'article 4 du règlement communal ! Quant au bureau de la presse, c'est nous prendre pour plus sots que nous sommes que de déclarer que le journaliste désigné n'était là que pour rédiger des lettres. Les chefs de bureau étaient bien capables de le faire, mais il fallait quelqu'un pour polémiquer. On a supprimé ce service. Paix à l'âme du bureau de la presse 1 t M. Anspach-Puissant poursuit par l'examen | des placements ide fonds du conseil des hospices. M. Conrardv interrompant sans rime n' raison, M. Max lui dit : « Monsieur Conrardv. vous avez déjà interrompu : on sait que vous êtes ici ! » Toute la saille éclate de rire. LE DEFICIT DES HOSPICES M. Anspach. — Les hospices laissent irnpro ! dnctil's des immeubles qui ont acquis une plus-value considérable et qu'ils feraient mieux de vendre à un prix avantageux pour en placer le produit, en Rente belge, par exemple, à un taux très rémunérateur... Deux hommes du triumvirat actuel peuvent décider de tout. A quoi bon alors, pour leb membres de la minorité, venir voter? Tout cela montre, chez les hommes des hos-oices, une incompétence et une légèreté détes-iables.Mais ce qui dépasse tout, c'est l'affaire de l'hôpital de Jette. On est passé de l'évaluation des dépensés, d'abord fixées à 5,700,000 francs, à 7,200,000,. puis à 8,650,000 ! Et on n'a prévu ni laboratoire de recherches cliniques, ni local de désinfection, ni dépôt mortuaire, ni garage j)our les automobiles. On devra aussi payer de :>rosses indemnités à la commune de Jette, etc. Si l'on tient compte de tout, les lits, qui devaient revenir à 10,000 francs, coûteront 17, 1S, 19 ou 20,000 francs. Au lieu d'en avoir six cents, vous en aurez cinq cents et des ! N'est-ee pas la condamnation de votre gestion ? Le conseil des hospices se considère comme autonome. Vous n'avez d'égards pour aucun pouvoir. Vous marchez de l'avant tête baissée. Vous faites des budgets. Et puis vous augmentez les dépenses de 200,oou francs en un an. Vous surprenez notre bonne foi ! Ceci soulève un orage. L'extrêhie-gauche proteste violemment. M. Max tape du maillet. M. De Mot. — Voilà les hommes du déficit! M. Anspach. — Oui, vous surprenez notre bonne foi en nous faisant voter un budget et en nous demandant ensuite une série de dépenses nouvelles. Aujourd'hui, vous nous présentez des comptes dépassant de 250,000 francs les prévisions budgétaires. Imprudence et légèreté. Cela prouve que le conseil vient ici nous soumettre un travail mal préparé. En résumé, le conseil des hospices n'a cure de la ville de Bruxelles. 11 se considère comme un conseil des dix. Il va de l'avant, et, au bout de l'année, le contribuahle n'a qu'à payer! Tous nos griefs restent debout, et le conseil ne pourra se disculper aux yeux de la population. UN DISCOURS DE M. RAYMOND BON M. Raymond Bon est ensuite invité à lire le discours qu'il a annoncé. M. Bon regrette le caractère personnel de ce débat, qui n'est pas l'ait pour relever le prestige du conseil. Les membres du conseil sortent indemnes de toutes ces injures. La réalisation de la proposition de M. Max — la démission du conseil des hospices — serait la reconnaissance du bien-fondé de la campagne engagée contre les hospices ! M. Bon revient sur les critiques faites contre les nominations aux hospices. Aucune hostilité contre l'Université ne s'y est jamais décelée. Parlant des procès engagés au sujet de l'hôpital de Jette, M. Bôn demande si cela n'arrive pas tous les jours entre pouvoirs publics et entrepreneurs. Ces procès se plaideront heureusement dans une autre atmosphère, sans pasr-;ion politique. En ce qui concerne les augmentations de dépenses reprochées au conseil des hospices, le conseil communal les à votées après examen suffisant. Des chiffres irrécusables prouvent, d'ailleurs, qu'elles étaient justifiées. M. Bôrt expose en détail les faits sur lesquels il appuie cette thèse. M. le docteur Vandervelde lui-même approuvait, dans le temps, les réformes lu conseil et déclarait que ce n'était pas dilapider les fonds de la bienfaisance que de les réaliser... M. C. Huysmans. — Et on nous blâme d'avoir cédé à ses conseils ! M. Bauwens. — Et aujourd'hui tout cela est devenu de la dilapidation!... M. Bôn conclut qu'on n'a pu relever un seul argument probant contre la gestion des hospices.M. Hallet lui succède à la tribune, — si on peut dire... LES EXPLICATIONS DE M. MAX HALLET M. Hallet explique tout d'abord que c'est uniquement dans l'intérêt des hospices que l'on a décidé de procéder sans intermédiaire à l'adjudication des vins et de demander des prix aux maisons de la province et à l'étranger. Ce système, inauguré avant l'aîTivée de M. Catteau au conseil, a donné déjà 32,000 francs d'économies. Il en est de même pour les assurances lont le coût a diminué de 4,000 francs l'an. Pour le réquisitoire de M. Depage, l'affaire de L'infirmière a beaucoup diminué l'autorité de ses dires. Quoi qu'il ait prétendu, lorsqu'il s'est agi de dresser les plans de l'hôpital Brugmann, ie conseil des hospices a pris les précautions* les plus minutieuses pour faire œuvre irréprochable. On attend encore une critique .sérieuse. VI. Depage a assuré qu'à l'étranger les malades 5taient mieux lotis, qu'à Bruxelles. Tout cela, — les chiffres comparatifs des frais d'entretien lans les hôpitaux les plus divers le prouvent, — ce sont des assertions gratuites. Les médecins reprochent à l'administration charitable ses dépenses exagérées. Il y a deux ans, ils se plaignaient qu'on ne dépensât pas assez. Malgré les accusations de nos adversaires, nos charges n'ont guère augmenté, alors que celles de 'nos voisins se sont accrues dans des proportions considérables. Le système de la représentation proportionnelle fut inti'oduit au conseil des hospices par VI. De Mot, l'ancien bourgmestre. M. Depage reproche au conseil d'avoir transporté l'hôpital Brugmann à Jette, au lieu de l'e bâtir au Tir national. C'est parce qu'une visite des lieux nous avait démontré l'absolue impossibilité d'ériger cet établissement dans an voisinage aussi bruyant. Et malgré ses affirmations, le projet de déplacer le Tir est tout à fait abandonné. Le maintien d'un hôpital urbain fut obtenu par une simple démarche le la Faculté. Tout ce qu'a dit M. Depage est lonc inexact. , M. Hallet entreprend ensuite la justification de la décision prise par le conseil des hospices pour le remplacement du docteur De Boeck. La compétence du praticien choisi justifiait cette mesure. Les établissements hospitaliers sont, quoi qu'on en dise, visités Très régulièrement. Pour l'école des infirmières, elle a donné les résultats les plus favorables, si l'on tient compte des circonstances au milieu desquelles elle s'est développée et de sa création très récente.Quant à l'organisation de la Cité des orphelins, le conseil n'en a pas délibéré encore. On fera, en temps nécessaire, ce qui paraîtra le plus raisonnable. Du discours de M. Depage, il ne reste que le néant. Sa conclusion est donc vaine. « Il ne faut plus de politiciens aux hospices ! », dit-il. C'est ce qu'a, dit déjà M. Max. D'accord avec le banc clérical, vous avez essayé, par les moyens les plus méprisables, d'abattre le conseil. Vous n'y avez pas réussi. Alors M. Max a trouvé le joli coup de la démission collective. Mais, de tout temps, il y a eu des hommes politiques au conseil. Le mal n'est, pas là. 11 n'y a, dans tout cela, que rancunes et convoitises personnelles. LES DECLARATIONS DE M. DEPAGE M. Depage tient à établir qu'il n'a jamais téléphoné à l'infirmière.' Il ne la connaît, pas. Il ne l'a jamais voulu voir. Ce qu'il a dit en comité secret s'adresse uniquement à l'école des infirmières. Cela ne s'adresse pas à M. Bauwens. J'ai simplement blâmé le fait de distraire de l'école une élève n'ayant pas terminé jses études, cela étant contraire au règlement. M. Depage ajoute : Sur mon honneur, je fais les déclarations suivantes : I" Je sais que la dame mise en cause n'a jamais eu d'autre intention que de rendre service à l'élève infirmière qui s'était adressée à elle ; 2° C'est à ma demande que cette dame a prié l'infirmière de lui écrire une lettre dans laquelle elle exprimerait son désir de rentrer à l'école, désir qu'elle lui avait manifesté à plusieurs reprises depuis des mois ; 3° Dans les paroles que j'ai prononcées en. comité secret, aucune atteinte n'a été portée à l'honneur de qui que ce soit; 4° Mon but. en signalant le fait au comité secret, était d'obtenir le retour de l'élève infirmière à l'hôpital, conformément à son désir et au règlement ; 5° Il n'y a eu, dans cette affaire, ni manœuvres déloyales, ni intrigue quelconque. Ces déclarations étant faites, je me refuse à prolonger cette discussion d'ordre personnel au conseil communal, où nous avons mieux à taire. Au surplus, je suis prêt à soumettre cette affaire, ainsi que je vous l'ai déjà dit, à l'appréciation d'un jury d'honneur. Cette déclaration est accueillie par des rires et des plaisanteries à l'extrême-gauche, ce qui

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Cet article est une édition du titre La chronique: gazette quotidienne appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1868 au 1918.

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