La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 09 Mai. La chronique: gazette quotidienne. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/z60bv7cp57/
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Sameili » mai 1914. — Edition R ~ ,, CINQ CENTIMES LE NUMERO POUR TQUTE VU BELGIQUE airmée. — 1S6 LA CHRONIQUE msam mm, m BUREAUX & et 7, Galerie du Roi (Passage Saint-Hubert) BRUXELLES GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration : N* Y & R 9 e. Rédaction: N* J-SOHa ABONNEMENTS : Bruxelles : 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. La Province 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la IIËSBAYE y i ' RÉDACTEUR EN CHEF : Jean d'ARDEME ANNONCES ; pnpc : 30 cent, la petite ligne. — Réclamés (après les spectacles), { fr, la ligne. — Faits-dircrs (corps), 3fr, ta ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies • 2 fr. la ligne. — On ne garantît pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agencc-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Télcph. A. 3*» La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, S et 7. Galerie du Rof. \TATD i; PATRIOTISM C'était tout (dernièrement. Le roi et (reine ides Belges se trouvaient à .Luxembor te gens de i!:à-l>as acclamaient Ha roya ielge, protestaient avec générosité <le t •sympathie ijiour ,une nation sœur. Nous regisl rions cet (éîan, nous le -partagions, nous n'en liaitsskins .guère rien .voir. Qu'un monsieur distrait ou fâcheusëm -expansif .naiconïe devant nous que Ha Balgfe ■n'exista 'pas ; nous sourions — et nous (prouvons, isi .nous «omîmes .tant soit ,j rosse... FautJil en conclure que noitile -pati iiscie n'existe mas ? Tou.t au contraire, iPonnTaiten conclure quelle nôtre seuil cxisli Vous en doutez ? -llaippc.lcz-.vous que îles ci Vaincus ne ipaulenl ipas. C'esl «insi que ll'on -est palriote en 13e! Ijue. C'est .ainsi que noire isenliment nralloi •i mérite le 'terrible proverbe : iBau lu quifie, grande profondeur. .Car, comment .et pourquoi crier notre p1 chère i pensée ? Nous ne racontons pas a pissants comment nous aimons notre initie, nos enfante. Nous attendons qu'on attaque pour îles défendre. Et de notre miei Il eu esl de même pour nos sympathies ■: dehors. Nous saivans ce qui va à notre ger de beauté. Il faut -une grâce particulière, don de parole — le verbalisme, — pour porl avec élégance le deuil d'un irrédentisme, i ifeuveur Mienne, lia (sentimentalité tançai ! ipeuverit porter avec élégance le Trenti l'Alsace et te .Lorraine; nous nous toisa sur te Lwnbourg et le Luxembourg- Nous i grattons peu? Qui île dira.? C'est la dou'Ic qui s'épanche te moins qui est (la plus véril Me. Et croyez que l'oubli réel, après l'oul apparent, ne prouverait rien encore cont nous. (Combien m'est-îl (pas d'amants q oneawnt d'un amour sincèrement oub! d'eux-mêmes ?... Mais, alors que faisons-nous pour n iri-edenti? Nous restons .pareils à eux et i se reconnaissent en nous lorsque île Etes-l liions remet Jaoe ù face... El ce Destin, do nous ne songeons ipais à violenter ï'dnflej Me fatalité, nous trouve toujours prêts i retour jamais renié. * * * Amsi, pour apprécier 1 idée patriotiqi •chez Jes Belges, il faut dire qu'eue se d .pouilia de tout 'accessoire, qu'elle vécut sei îement dans 'l'essentiel. -C'est ce quiluidonn vis-à-Vis de l'observateur /superficiel, queilqi chose d'atténué. G'e'st encore ce qui la.kfc&s I on proie aux sophismes des partis, ou des d I îetbantïsmes. Gar -si-Ile sentiment .peut-êti I tacite à l'instar du grand prince néfeT%nidai; I l'opinion, le .parti-pris, sont volontiers h; I jyands. Et vous Vous rappelez Je mot céilèbi I m XVJIImo siècle, celui du philosophe pe doué sous île Rapport des cordes vocales t disaut : « Qu'est-ce que c'est que la raiso avec ai n filet de voix, contre la sottise ave une g...orge pareille ? :» Nous sommes (et c'est *le grand arguiïier |de ceux qui contestent le patriotisme belge] nous sommes divisés en deux langues, e I deux races. Et puis, après ?D'abord, pour rc onettre les choses .ou point, spécifions qif s'agit, non de deux, mais de trois races, d îro:s Janguos ; le Luxembourg, précisément venant de nous rappeler quel fervent -aimou de la Belgique peut se trouver chez ceux qu ■parlent allemand. Cola ne fait'que nous rap brocher des iSuisscs. Ceux-ci ont beau si prouver partagés de la sorte, ils ont beau limiter de lu.nc à .more (ou, si vous voulez, d ■flamingant à wallonisiaiit), :ils n'en demeu pont pas moins les plus (admirables .patriote! ■que l'on puisse voir ! I Croyez qu'à part quelques fanatiques e professionnels du fanatisme, quelques dan gercux exploiteurs des querelles de raiees ai bénéfice des querelles politiques, chacun chez noirs, (demeure dans des sentiments analogues à ceux des bons patriotes don' Guillaume TeM reste d'autant mieux le syin iKl!e' ({"'il n'exista jamais que dans l'âme du peuplle magnifiée par lui. Des historiens nous ont prouvé à grand Renfort d'éruidiition que notre région, avec ci mailgré ses complications raciques, n'en tut pas moins, dès le plus lointain passé, un Mo «bien défini, bien personnel. Ils nous ont j-galement rappelé que notre passage sous des dominations étrangères ne fut en rien ',!1 asservissement, mais s'opéra selon tou-*s, les Agiles (du droit féodal. Nous n'avons guère subi l'outrage d'une conquête que de lia l'art des Français. /Mais ces dominations étrangères n'ont en t'en altéré notre caractère .individueil. Si loin "n ^'amand se reconnaisse d'un Wiallon, se trouve toujours (laissé à lui-môme), f. ^u°i îa'en disent certains), bien plus jJ,n eucare du voisin allemand ou neer-^nrjais. C'est que île pays, le site, la terre "Y ont dormir les .morts et sur ilacruciiile se enj !cs nourrissons, possèdent une puis-Iinoo (i'0 « paît ri ait: on » (si on peut d-iné), qui {'^^orte sur la race, la langue, toute autre r"'ce* ^^ite.r le môtne pays, c'est, pour deux ^ces' commel'union pour deux époux : or, la • mmunaiïté du lit nuiptiail l'emporte sur * parenté et décide la vie. *** ri habiter notre même pays, cette si cu-^se .( marche d'occident », les trois races 3S reçu de la col,^lir du ciel, de la _ re -du sol, de la plaine herbue et de la mi T ^ores.^r?, un caractère commun r.,, 011 merci, n'est pas plus à la merci. ^i'6"08 ï)f>!i'irH'cs que des calculs di-'■ cliques. La communauté d'il sol nous ^ "ne anme unique nue ne .peuvent diviser ^s pires égarements du cœur, ni les plus ■ "Us pieges .de l'esprit. En,u!'tr(?V0 la bo'S€ in^stimc(:bie qui est ^ou'^e P^itique, qui porte l'exis- ! pç Pa-trie. S'il f;.;' an prouver i ïnqys ^ous y soyons appuyés 'jhw'ici | n parler, «ans la trop chanter, sans en j relever la gloire, approuvons maintenant n 4re besoin de l'aiffirmer dwant l'étranger, t Eplus encore, devant nous-mêmes. Il fau avant itout, que notre politique intérieui n'admette jamais d'atteinte au principe n lional, et que (La moindre faute de cette sor entraîne une disqualification définitive pot qui en est attehit. Mais la neutralité, Je re ^ 'pect, ne peuvent suffire en pareiille matièr ô- Ghacirn de nous doit vouloir 6tre.de ceux e '1 ^ qui l'instinct national marque le mieux so 111 caractère. H1 faut que chaque parti politiqu cn" soit ârrétprocïbjable au point de vue nation; ô et ne lutte contre ses adversaires que pot; servir mieux le pays. L1 faut que chaque ii di-vidu, le plus humble comme le plus ni 'Uù toire, se laisse gloire d'être Bcilge et de n'a( -lP" mettre aucun caractère .étranger. cu «Si noms introduisons ce principe dans nt ;tre vie publique et privée, il en chasser OR bien vite une série de défaillances, de faute qui seufles, nous ont, sans doute, empêcli >n" jusqu'ici die donner toute la splendeur qu' imérite ù. ce nom de Be:lge où nous pouvon o'1* saluer 'un méllangc de sagesse e<t de passior ldl de raison et de force, .bien propre à faire d in" notre pal nie l'arbitre discret et sagaco d Il'Occident.. us FRAUNLAUB. "a- ~ xl a5ENUS FAITS, PROPOS MENUS u- ENTENTE BELGO-DANOISE er En attendant le roi de Danemark, on nous t -.a /ait connultre l'hymne national danois. I se n'appartient pas au genre rigolo. On tj voi n, un terrible Christian qui, debout sur une bar as que, dans ta tempête, décapite tes Goths < e- tour de bras. Sang et massacre ! .1 côté di ur ce chant, l'honnête Brabançonne, mime l'an a- donne, cette où on se mitraille avec des oran »li ges, comme à Binche, a l'air d'un chant pou, re congrès pacifiste. ui Ainsi le terrible Danois et te bon Belge al ié {armeront leurs chants. Un lecteur, abtéclu d'avance par ce spectacle, m'écrit pour me is communiquer une succulente idée- U c te malaxé et pétri ensemble les hymnes da in iiois et belges. al Sans plus de préface, voici le résultat : ■U Oui ! c'en esl /ail■ ; de l'arbitraire, Le roi Christian auprès du grand mal, Trompant les hideux projets, El dans la bruine, e Sur nous, de l'airain saïujiiinaire, 5. l'ait tomber les têtes des Goths, j. Un prince a lancé des boulets , lis son ~brilta.nl glaive rapide... g C'en est jait, Belges, tout change : 0 Les bagues s'engouffrent dans le brouillard i_ [et la fumée; ,e Avec Nassau, plus d'indigne traité ■ Sau-ve qui peut ! ,1 La mitraille a brisé l'orange... e Iiieli ne résiste au pouvoir de Christian u Sur l'arbre de la liberté. u Cela, me semble-l-il, vous a un petit goût c belgo-danois des plus appréciables. C'esl un véritable hymne d'entente cordiale. Espérons t que l'auguste visiteur l'appréciera et décorera l'auteur, qui n'attend que ça. ^ BOB. - Au jour le jour Ll POLITIQUE Le Bien public argumente contre nous » d'un article paru dans la Chromqu<c Wl de juin 1883...Peste ! Voilà qui est ljat-tfeur ! Nous ne nous serions j'aimais permis de croire que les .paroles de la Chro-' nique pussent garder leur force pendant pflus de trente ians !... Il n'y a guère plus que M. 1 Woest'c défendait le « pur et sjmple »... iMais avant tout, qu'on nous permetité de rappeler, une fois de plus, que la Chronique, 1 jades et. naguère un organe irrégulier e! » franc-lire ur », est devenue nia in tenant un •soldat de" l'année libérale régulière, autan!, du reste, que d avant-garde. C'est redire, une fois de .plus, que la Chronique d'aujourd'hui. répudié .toute solklarj'é avec celle d'hier ou d'avant-lhier. •Ceci entendu (pour ces pires sourds qui n: vendent pas entendre), disons qu'en reprochant aux dirigeants libéraux de 1883 de se borner à manger du prêtre, la Chronique formuHait un grief qui retombe font bien sur la situation des cléricaux d'aujourd'hui. Eux, aussi, se bornent sottement à abîmer leurs adversaires, à s'installer au pouvoir. Ils en oublient qu'un pays veut qu'on soigne ses intérêts, l's en arrivent, comme tous les partis depuis trop longtemps au pouvoir, à négliger le déficit e1! à se trouver acculés aux pires expédients financiers. C'est ce que n'aiment pas les électeurs, surtout cette ma'sse plus ou moins flottante, •plus ou moins indifférente, que les cléricaux sentent s'être aliéné et que, tout à coups, ils cherchent ;'i ramener par tous les moyens, même les plus inutiles... PETITE CHRONIQUE Rogards en arrière 9 mai 1834. — Lc-s Chambres.belges adoptent la loi de construction du premier chemin de fer. La fin des microbes. La science ne nous laissera pas une illusion. >.on seulement elle contredit les poètes, les philosophes, les historiens, .'les liommes inspirés des Dieux, mais elle se contredit encore elle-même. En effet, voilà des années que nous vivons a.vec ce»tt<e ildée que notre organisme est un pe- , ti.t monde, mn•dhamp ide bataille, où se.rencontrent, sans cesse, les tumultueuses armées des i bons et des mauvais microbes. Eh bien ! il paraît que cela .n'est pas vrai! D'après une communication du docteur Roux o- à l'Académie des sciencesi les bons microb t, me valent guère mieux que les autres. No t, pourrions parfaitement vivre sans microbes < •e tout. L'expérience a été faite sur des eobay< 'élevés dans un milieu complètement asep e que. Ces cobayes « stérilisés » ont rapfcleme ir dépassé en grâce et en .beauté toutes les esj: ices. de cobayes connues jusqu'ici. ). Que 'Va-t-il résulter de cette trouvaille ? A n rons-tnous, enfin, l'immortadlté? Va-t-on no n idéliv'rer ide (tous nos maux ? (; (Hélas 1 .il est à craindre que cela ne servi: ,1 à rien. Au lieu de dire d'un homme de l'av p -nir : « J1 est mort de la peste, au du cholér 'ou de ila fieivre ty.p'hoïde, » comme ceila se fa j. encore pour nous, on dira : « 1.1 était super 1 et bien portant, mais, hier, il a rencontré >i .tout petit microbe, un seul, au coin d'un b.oi et C'est ce qui l'a .tué ! » Vivre sera (toujours un fragile et délicat je 1 d'équilibre 1 6 1 Les braves gens, s Des journaux français continuent ù repr , duire les nouvelles d'il y a cent ans, nous r e contant le drame de la lâcheté humaine apn ^ ila chu,te du Titan. 11 y a là une bien curie u;-étude, fort affligeante aussi parfois. Trop r; i>e<ment, on relève des exemples tout c outrai r< et quii lont plaisir à trouver... Tel, celui-ci « Brème, 83 a-vri:l. Le courrier apportant' d , Paris des dépèches du gouvernement prov i soiae au prince •d'Bckmuhl. (Davout), î comte de Bennigsen, général en chef de Va mée impériale russe, les lui fit remettre po Je priaice G-alliitzin, capitaine de la garde d / S. M. l'empereur de Russie. Là-dessus, le m; l réchai a jugé à propos d'envoyer une répons l par écrit, portant que son maître, l'empeieu . Napoléon, ne lui enverrait pas des ordres pu t officiers russes; qu'en conséquence, il n , voulait ni recevoir ni ouvrir les dépêche qu'on lui avait fait passer. » Comme en lisant ces choses, il devait yavoi . des gens qui, loin des espions royalistes, plet raient des larmes radies!... O.n en peut juge par la joie qu'à distance nous cause encor , cette révolte contre l'étranger et ceux qui s'ai | puyaient sur celui-ci I Les Belges à l'étranger. Un concours international a été ouvert pa le gouvernement bulgare, pour un projet d nouveau palais royal à Sofia... C'était naguère Aussi le cerûours était griuidiose. il s'agiissai d'une sua-face bâtie de plus de 8,000 mètres car rés, et les concurrents furent au nombre d'un soixantaine. Le jury ajoutait aux artistes, e fonctionnaires bulgares un architecte parisien un autre de Vienne, un troisième de Milan.. Le premier prix ne fut pas décerné... Mais ]i deuxième allait à un Bruxellois, le troisième i un Parisien, le quatrième à deux Bulgares, lt cinquième à des Milanais. Voilà qui monte que notre école d'architecture est appréciée ai dehors, et peut soutenir n'importe quelle con currence. Cr=5=i) Empressement. Richard Strauss est à Paris, où il vient pré parer l'exécution, à l'Opéra, de son nouvcn ballet, la « Légende de Joseph », où, comme oi sait, le premier rôle de femme ne sera pas teni par l'inévitable Mmo Rubinstein, mais par M11 Kousnetzof, tant admirée ici... Acclamé par son orchestre, le maître déclara « Lorsqu'une œuvre nouvelle obtient ainsi le: suffrages des musiciens, son succès auprès du public est certain. » N'y a-t-il pas là un peu trop d'empressement ' D-1 fait, un public, si musicien soit-il, n'êgah pas toujours la compétence des professionnels on imagine très bien un désaccord entre ceux ci et la foule, même la plus brillante... En tou cas, nous nous rappelons des occasions où 1( maître fut moins élogieux et où la rencontre entre le grand symphoniste et des inslrumen ti-stes coupables de le goûter peu, faillit compromettre plus ou moins l'équilibre international.Le temps perdu. C'est une histoire charmante, instructive comme celles que l'on recueillait autrefois dans la « Morale en actions ». Elle vient de se passer à Véscul. Le procureur, aux assises, avait requis la peine capitale, à la grande joie d'un bon juré, qui aime les solutions rapides. Si bien que,(durant une suspension d'audience, •le bon juré accrocha dans un couloir l'avocat et lui tint ce langage ingénu : « Ma conviction est faite; soyez donc bref! » L'avocat le fut autrement que ne le souhaitait le bon juré : il racofita la petite histoire, demandant, comme de droit, le renvoi à une autre session. Et les juges durent accéder à la demande de l'avocat, sans égards pour ce pauvre juré, coupable seulement de trahir sa pensés ..'ultime, d'avouer que les plaidoiries des ro-bins, il s'en f...iclie, et qu'il veut bien faire tomber une tête, pourvu que cela ne dérange pao trop longtemps ses affaires... Les ciucls aux pistolets. A propos du duel Caillaux-d'Allières, les journaux recherchent vers quelle époque a eu lieu le premier duel au pistolet en France. Il parait que le fait se place eu 1606, où une rencontre semblable eut lieu, en Bretagne, entre deux gentilshommes : Toussaint de Gue-rnadeuc et René de Tourne.mme. Le combat eut lieu au i>ays de Retz et à cheval 1 Guerna-deuc fut tué sur le coup ; Tournemine languit pendant un an, et mourut le 20 février 1608. Le journal, qui raconte l'anecdote, rappelle, en même temps, le fameux duel entre Jes ducs ; rie Beaufort et de Nemours, survenu quarante- i cinq ans après. Mais il en est un autre qui eut lieu e'ntre ces deux rencontres, et qui est, de loin, le plus pittoresque. ■C'est le duel Jeffery-Crofts. Jsffery était le nain de Charles Ier. D'un caractère ombrageux, il supportait mal les plaisanteries que lui attirait sa taille difforme. Crofts s'étant moqué de lui, Jeffery le provoqua. Le gentilhomme anglais refusa d'abord de prendre le défi au sérieux. Il vint sur le terrain armé d'une sarbacane. iMais le Roi lui ordonna, de s'aligner avec le nain. Celui-ci étendit son adversaire roide enort, d'une balle en pleine poitrine. Ce combat, « singulier », dans les deux sens lu mot, eut lieu également en France'. es Actuellement, on ne se tue plus en duel. JS contraire, grâce au cinéma, on s'y immo: lu lise], s, (r5^ .j. Plaisirs de roii at 11 ne faut pas trop prendre au sérieux è. études anccdotiqucs et médicales du doct Cabanes sur les grands personnages de l'I u_ toire. Souvent, ce médecin n'est qu'un lii: rien négligeable. Cependant, lorsqu'il se bor comme pour Louis XV, à faire usage d'une ,a cumentation abondante et facile; il faut o e. accepter ses portraits; ils sont parfois dt a, vants- it Alfred de Musset, qu'un roi contemporain )S voulut admettre devant lui qu'en qualité n fonctionnaire, fait de Louis XV un porti s charmant; celui que compose Cabanès moins attirant, plus véridique. Dès son < iU fance, nous y voyons le Bien-aimé sous 1' pect d'un personnage peu sympathique, mide et gauche, il ne se plaît qu'avec les val et les bêtes qu'il peut torturer à son aise, s'en donne à cœur joie, comme avec cette 3- che blanche qui ne mangeait que dans sa m: i- et qu'il tua avec des raffinements singulie -s II poursuit, à coups de flèches, des cham .e dans les galeries, à Fontainebleau... Mais, n sant lé 'grand-prévôt^ de Sourches, il s'écrii •s « Je vais faire peur à M. le grand-prévôt! » . il lui envoie, dans le ventre, une flèche d( e c'est par hasard que le destinataire ne nu j_ rut pas. e II persiste à trouver son plus grand plaisii .. déchirer les habits, briser les agrafes, so v fieter sans motifs les valets, couper les so e cils à trois écuyers et à deux courtisans, à L ter un fromage mou à la figure d'un prela e Ces goûts le suivent dans l'âge mûr ; aya r entendu un ami de la Pompadour se plaint r de la goutte, il s'arrange pour lui écraser e pieds. Le narrateur trouve que si l'on ten 3 à supplicier un roi, mieux eut valut encore > étrange butor que le naïf Louis XVI. Mais ci . semble une erreur ; Louis XV eût été évidei ment incapable de la noble mort de son si r cesseur... Et celle-ci fut un beau dénoueme ^ à l'ancien régime, plein de ces vertus et ces faiblesses. Honveîlcs & la zn&Ja Au Cercle. — Eh bien ! -voilà les mois en 31 finis... i- — On te verra tout de même ? ' ! LE DEDOUBLEMENT : Jes régiments d'inîanterie ' On sait qu'en temps de guerre chacun de ni . régiments d'infanterie doit, par dédoublerne-t ; former un deuxième régiment. C'est ainsi qi | les lor et 1 îe de ligne donniont naissance ai 21® et 34° régiments, les l"r « 2» earabinie aux 3° et 4" .carabiniers, les 1" et 3» oliasseu aux -1e et 6° chasseurs, et le régiment de gr nadiers «m 2° .grenadiers. Cetïe délicate op ration du dédoublement n'a pas manqué ( . soulever nies critiques. Mais, comme l'expliqi , ù inouiveau le ministre de .la guecre dans ui ! Récente circulaire, cette façon de procéder e ( imposée par la nécessité, de 'disposer 'en toi . temps d'effectifs suffisants, malgré 8a r&du ♦ion du temps de service; on ne pourrait 1' . viter que si celui-ci était au minimum de i ans pour l'infanterie. 11 importe néanmoins de prendre toutes li précautions possibles pour que ce dùdoubl 1 ment se fosse à la mobilisation avec ordre > > c.élérité. C'est pourquoi, en temps de paix ,déj; ; le deuxième régintent dispose de ses cadri (officiers et gradés), tout comme le régime] actif; qu'une répartition des classes de milk a été prévue entre ces deux unités; qu'aux m; nœuvres et au camp on procède au dédoubf-ment.des régiiments lors du rappel des classe Afin de parfaire ces dispositions, leta.t-majc (de I armée vient de faire adopter par le m nist-re une nouvelle décision dont riimportam n'iécha.piperà à personne : elle a pour objet d former alternativemm!, chaque année, le pn •nier et le deuxième régiment de chaque br gade mixte. *** 'Expliquons-nous. Les premiers régiments d ces brigades (1er à 14® de ligne, 1er et 2® carab miers, l'-r à 3e chasseurs et grenadiers) sor constitués à l'heure actuelle à l'aide des mil: itiens de la classe de 1913 et des volontaires o' rengagés des «classes antérieures. Les cadre comptent tous à l'effectif de ces premiers rég. ments, 'bien qu'une partie soit destinée à en.cn d.rer les deuxièmes régiments. Le 15 septembre prochain, à l'entrée au sei vice des recraes de 1014, celles-ci seront incoi porées dans les deuxièmes régiments (21° à 31 ■de ligne, 3° et t® carabiniers, 4e à 6° chasseur et 2° grenadiers), qui seront donc constitués ; plein, ,à cette date, encadrés des officiers e grattés leur appartenant. En 1915, la classe d Tannée sera incorporée dans le 1er régiment e ainsi de suite. On voit donc que du 15 septem bre au 15 décembre (date du départ de 1; classe) chaque brigade mixte comprendra se deux régiments constitués à plein. Au 15 de cembre, 'ie régiment comprenant la classe il; plus ancienne, enverra se-; miliciens en con-g-et ne comptera plus qoie des officiers, des gra •dés, '.des volontaires et des rengagés. Les mili ta ires des deux dernières catégories seron alors pris en subsista.nce dans les unités coi respondantes de l'autre régiment? Quanit aiux officiers et gradés subalternes, i'1 serviront d'abord à compléter le cadre de c. régiment,de façon à, permettre d'y donner Tins ■truction intensive. Ceux qui .restent disponi bles exécuteront des exercices de cadres, as sureromt les services généraux et certains se* vices do place. Ils profiteront aussi de cett période pour accomplir des stages dans le autres armes, assister aux périodes de tir ai polygone de Brasschaet, etc. C'est alors aur si qu'ils seront spécialement autorisés à jouir d> leur congé annuel de longue durée, à condi •tion d'être -présents à l'époque des tirs et ma •nœu/vres, où îles unités dont ils font partie se <ront reconstituées par suite du rappel des ré servisses. Nous estimons que cette décision du ministr. est excelleime en soi, et la meilleure qui pou vait être prise pour pallier aux inconvénient du idédoublement, inséparables de la cotirt durée d-u temps de service, ce fléau de notr. armée. i «TRATON, La revue du 20 ma SER l IMPORTANTE -l;r Outre les troupes de la garnison de Brux les (Ecole militaire, 1er et 2e carabiniers, gn ,tcJ" uadiers, 1er et 2° guides, artillerie), les unit 11 ' suivantes parti;ciperoiiit à la revue du 20 ma Ll°" Infanterie : 3 bataillions du 8° de ligne A ien vers et Vi'lvor.de), et le bataillon cycliste (V Ce" vorde) ; .Cavalerie : le 4e lanciers (Gand), le 5e la ^ ci-ers (Maiines),le lor «chasseurs à cheval (Toi ait nai), le i° chasseurs à cl naval (L ou va in), et est escadrons du 2e chasseurs à cheval (Mous) ; ;n Artillerie : les 2 groupes d'artillerie à cliev (Teiivueren et Malines), le groupe de la 5° b. gade mixte (Anvers) ; ets Génie : le bataillon divisionnaire de la 69 t j'i vision d'année (Anvers), avec ses voitures < pionniers (il séjournera à Bruxelles du 14 r lin 23 mai) ; la compagnie de pionniers-ponto rc niers cyclistes (Anvers), avec ses bicyclettes Qjg ses voitures de pionniers. Vj. I>e plus, et d'après les ordres du ministr , . une escadrille d'aéroplanes venant de Bra Et schaet, par la voie des airs, sun:olera le te ,nt a'ain de la revue, pendant l'exécution de cell )U- A Là CHAMBRE lit c FIN DE SESSION lit ïet ;la Dernier jour de session. Les vacances... cle n- torales commencent demain. Tous nos lionor ie- bles sont à leur banc, guillerets et frétillant nt souriants et cordiaux, comme s ils n appart de liaient pas à des partis irrémédiablement dis sés. Ils échangent des poignées de main abondent en propos ailés : c'est le suprên salut avant la lutte sans merci... Tout le commencement de la séance est co: sacré à la prise en considération d'une copieu: liste de propositions de loi. Retenons-en que ques-unes : 1° Sur l'instruction criminelle contradictoir 2° Accordant des réductions sur les tarifs de chemins de fer de l'Etat ; 3° Sur la société de travail collectif simpl ou commanditée ; 4° Modifiant certaines dispositions du Cod civil relatives à la reconnaissance des enfant naturels, à l'adoption, aux droits de successi.» des enfants naturels et à la représentation c >s ligne collatérale ; t, 5° Organisant le droit d'association. ie {X Sur la proposition de M. Féron, les projet rs sur l'instruction criminelle contradictoire f ^ sur la réduction des tarifs du raihvay son e. renvoyés à des commissions spéciales. Il cn est de même pour le projet de loi su ie le chèque, déposé par M. Carton de Wiart. le ASSURANCES SOCIALES te Sl Oh reprend ensuite en seconde lecture le pre ^ jet de loi ayant pour objet l'assurance en vu c_ de la maladie, de l'invalidité et de la vieillesse Il serait vain d'essayer de résumer les dt 0 bats puremont techniques et trop souvent, bj zantins qui s'engagent sur les amendements c ,s sous-amendements, proposés au texte déj adopté des articles. Ce sont d'infinies modit cations de texte dont l'importance ne peut aj; 1 paraître qu'aux spécialistes. s PELE-MELE lt s Après d'interminables échanges .le vues, o-i- l'opposition s'efforce d'obtenir, d'une Charnnr î- agitée jusqu'à l'énervcment, le maximum d i? garanties et de libertés pour l'assuré, contre J-r parti-pris du ministre du travail, la clôture es i- demandée par l'assemblée presque tout en e tière. e Au vote sur l'alinéa de l'article 9, qui garan tit le libre choix du médecin, M. Hubert, qu i- a reçu déjà quelques camouflets sérieux, es batlut une fois encore, par 90 voix contre 79 (Rie a nem en ta. Bru it. ) Les articles sont votés l'un après l'autre e après des luttes acharnées, où M. Hubert es " fortement houspillé. A l'article 12, M. Lamborelle prononce ui " discours au milieu d'un tel tapage qu'il m 1 s'entend pas lui-même. Lorsqu'il se rassied, M 3 Destrée se lève : M. Destrée. — M. Lamborelle a, dit-on, pro noncé un discours. Comme je ne l'ai pas en tendu, quoique je sois son voisin, qu'il recoin mencel... Ce speech satirique rappelle la Chambre à d< s meilleurs sentiments. Un peu de silence, s'éta 1 blit... — avant le boucan, — qui reprend e r ronfle comme une basse continue, pendant 1er 3 derniers votes. UNE DECLARATION i DE LA GAUCHE LIBERALE s BOUGAN Au moment où s'achevaient, — enfin ! — le; L votes, M. Pecher a caractérisé brièvement h 5 vote que les membres de la gauche libérale étaient sur le point d'émettre sur l'ensemble de la loi. t M. Pecher. — La Chambre a consacré neul séances à l'examen du problème social le plu? ^ ardu peut-être et te plus vaste qui se soit ja-^ mais posé dans notre pays. Les trois partis ont été d'accord pour juger que le projet gouvernemental était insuffisant, peu mûri, dépourvi: ' des garanties indispensables, plein de périls - pour l'avenir des institutions d'assurance qu'il - prétendait organiser. M. Wocste lui-même s'esi } fait l'écho de ces appréhensions. (Protesta-J tions à droite.) j Et vraiment, la pauvreté sans précédent de ce projet n'a fait que rendre plus stupéfiante: ' la prétention et l'insouciance dont le gouver-? nem eut a fait parade, malgré les avertisse- - ments les plus graves. L'opposition a proposé des solutions préci- - ses, pratiques, réalisables. Elle s'est heurtée à . une intransigeance absolue. Pour le reste, la discussion générale a été ccourtée. L'examen des articles a été une course folle à travers ' des dispositions d'importance primordiale. On ■ les a admises avec une précipitation folle, en ; moins de temps qu'il n'était nécessaire poui 3 en achever la lecture ! Cette discussion mérite j de demeurer historique, à ce point de vue (Très bien 1) Est-il donc surprenant que la loi ne soit que « l'ébauche informe d'un système d'assurances ' —r-^'-iT-rr'-i'iTiTiT-i'T-rr-iTrrnrii r "ii"irmw'ma1—IMBTB——httît • Pour nous, la question reste ouverte et nous dégageons notre responsabilité devant l'avenir. M. Pecher fait ensuite des réserves formelles sur divers points particuliers. M. Pecher. — Nous regrettons : que la majoj rite ait exclu des bénéfices de l'assurance obii-e- gatoire quantité de travailleurs, comme les em-és Ployés, les clercs, les commis ; qu'elle ait in-. stitué un régime de défaveur pour les assures _ les plus pauvres. La conception gouvernement ; " taie des conseils régionaux sort condamnée de ce débat. J)es milliers de travailleurs sont dirigés obligatoirement vers des caisses vouées n- au déficit. (Tapage à droite.) L'insuffisance des ,r_ ressources prévues est flagrante, surtout eu ^ matière d'assurance invalidité. M. Pecher expose en détail les défauts de la loi; il continue ainsi, au milieu d'un liourv.u'i 'i- que domine à grand'peiiie sa voix obstinée ; [i- Le projet du gouvernement fait courir les le I^us grands dangers à la liberté de conscience u des assures obligatoires. (Protestations.) La Chambre est aussi passée inattentive à côté do " cette grande réforme : l'institution d'un sys-et tème complet et organique d'assurance contre la tuberculose. Enfin, la majorité a voté contre e, son propre programme, contre la' pension do s. 300 francs ! (La droite hurle sans disconti-r. nuer.) Si la consécration des principes d'obligation, de garantie de secours, du libre choix du médecin — et quelques autres conquêtes de l'opposition — nous détournent d'un vote négatif, nous ne pouvons cependant nous rallier au projet du gouvernement, qui demeure uue œuvre d'imprévoyance. (Tempête.) Convaincus que le problème des assurances? sociales demeure entier, nous souhaitons qu'il se trouve, d'ici à 1919, un gouvernement pour en apporter la véritable solution. Nous serons a ses côtés pour réaliser une réforme sérieuse, de justice et de progrès social. Nous n'enter.t-dons point nous associer à une loi d'aventure 1 C'est dans cet esprit que, partisans, d'un» part, du principe d'obligation qui est la base du projet, déplorant, toutefois de le voir mis c- en œuvre de façon aussi défectueuse et inac-' .i- ceptable, appelant de tous nos vœux une solu-tion complète, plus sainement scientifique, plus 0 large, plus démocratique de la question, nous restons dans l'expectative et nous ne pouvons emettre actuellement qu'un vote d'abstention. ie La gauche libérale applaudit; la droite faifl un tapage.formidable; i- M. Camille Iiuysmans se lève ensuite et jus-^ ie tifle l'abstention du groupe socialiste. Il pari» i- dans un silence exigé par son attitude et sa voix... Chacune des raisons qu'il donne est un couj) de fouet à la face de la majorité. Aussi, celle-ci se rebiffe. Aussitôt qu'il a fini, les bë-s tises recommencent. On se chamaille. On s'injurie. L'hémicycle est plein de frémissements et de colères. <j C est dans cette atmosphère que s'achève le s vote. L'ensemble de la loi est adopté.par 83 voix n contre 57 abstentions; grand silence. ii Lorsque M. Schollaert -annonce que la. Chambre s'ajourne indéfiniment, la droite applaudit le président. s La séance est levée à 7 heures .15. ' LE DÉBAT SCOLAIRE ma Sénat c Séance du S mal iLa séance est ouverte à 2 heures. M. de Fa-vereiau préside. ( M. GOBLET .D'ALVIELLA lit une lettre de M. ^ Moriçhar, échevin de l'instruction publique à Saint-Gilles. M. Moriiohar proteste, contre les accusations de M. Braun. M. DE F A VER EAU annonce que la commission réunie pour régler la marche des travaux a décidé de siéger à partir de mardi de 10 -heures à midi et de 2 heures à 5 heures. La i matinée sera consacrée à l'examen des lois so-- eiales. Il n'y aura plus de votes après 5 heures. î LA LANGUE VEHiCULAIRE On aborde l'article 15, qui règle l'emploi de la langue véhiculaire. M. .LEKEU dit que la langue véhiculaire doit i être la langue .maternelle.Pas de flamand obli-i gatoire en Wallonie; pas cle français obligatoire en; Plaindre. L'orateur combat les visées flamingantes sur les centres mixtes. Le choix de la langue doit être libre. t M. FLECHET dit que le gouvernement ne veut pas de la culture française. On ne fait i rien pour la Wallonie. La question si épine use » des langues menace l'unité du pays. L'orateur . appelle l'attention de l'assemblée sur les amendements déposés par MM. Lelveu et Rolland et par ,MM. .Magnette, Garpentier et Foequet, dont 11 lit le passage suivant : « Lorsque les. pères de famille ayant ensemble au moins vingto'nq enfants aptes à fréquenter une même classe, réclameront pour , ceux-ci un enseignement français ou flamand, . la direction de l'école de leur choix ne pourra • .continuer à recevoir le subside de l'Etat que si ; elle organise la classe demandée. » iM. HYiCIvMAXS dit que les revendications flamandes n'oni auoiui but d'hostilité envers les populations wallonnes. Elles ont pour objet de relever la race flamande, actuellement en infériorité à cause même de l'ancien sys-, tème d'éducation. Ce relèvement doit se faire à l'aide de l'instruction primaire. M. MAGNETTE déclare que l'idée de séparation fait du chemin. Il fait allusion ,à la décision proposée à Bruges de supprimer tous les noms français des plaques des rues. N'est-ce pas, dit-il, une main ifestalion de cette haine de races, de cette (guerre contre la culture française, dont M. Hyclcman?- nie l'existence. (M. BRAUN. — Mais tout cela ne se rattache pas à la discussion. M. MAGNETTE. — Je m'étonne de cette observation. J'entends user de mon .droit de Wallon pour défendre les nôtres, persécutés... M. VAN DE WALLE. — Vous exagérez... M. MAGNETTE. — Persécutés et vilipendés •sans cesse. •M. COPPIETERS et VAN DE WALLE font des gestes de dénégation. M. FLECHET. — On voit que vous ne vivez pas en Wallonie. M. MAGNETTE. — La langue véhiculaire doit être la langue des familles. Pas de territorialité.L'orateur .demande si le texte est bien constitutionnel ? Le père de famille doit garder le droit de choisir la langue dans laquelle il veut i faire élever ses enfants. M. VAN DE WALLE dit que les Flamands ont le droit d'exiger que l'instruction primaire

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