La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 17 Mars. La chronique: gazette quotidienne. Accès à 27 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/xp6tx38n6j/
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Mardi 1? ma. » 11)14. — Edition C CINQ CENTIMES LE NUMERO POUR .TOUTE L'A! RELGIQUB 47e année, — No 74 LA CHRONIQUE BUkjsAUX 5 et 7, Qmlcrie du Roi (Passage Saint-Hubert) •KUXU.LII GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration N* Rédaction. N* 1409 a ABONNEMENTS i FONDATEUR : ! RÉDACTEUR EN CHEF: ANNONCES. page. 30 cent, la pëtltc li^ne. — Réclames (après les spectacles), i fr, la ligne. — Faits-divers (corps), 3lr. Bruxelles : 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois; — 3 francs pour trois mois. j . nrnn i irr ' t m t nnrniiTn la ligne et faits-divers (fin 2 fr. ia ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne.— On ne garantit pas les dates d'insertion. R(yvLNÇB - ^ 1 ancs PQr an, r pour six mois; fr. 75 pour trois mois. \ ICtOP (lC ÎO IIESBAlË JCtUQ (1 ÀRDENIVE La publicité commerciale est exclusivement re<;ue à l'Agence-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3299 Tous pays de 1 un,on postale. 30 fr. par an. - Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. ! u publicité Ononctere, les petites annonces et les nécrologie, son, reeues aux bureaux du jeurnal. 5 et 7. Galerie du Roi. UNE OPINION ALLEMANDE sur notre IMGAffiAÏIOI IIIITÀIR Un des périodiques militaires alternant les plus répandus, lo MiliUtr XVochenbku organe en quelque suri© officiel <lu ministè de la guerre prussien, a consacré, récen ment, un article lit résumer îles principal! critiques formulées contre notre réorgar safcion militaire. L'auteur termine son étu< en reconnaissant le ibien fondé .de la plupa d'entre dllos. Son opinion pouvant être cons <lérée comme reflétant celle des milieux mil taires d'outre-Rhin, il ta paru intéressant c la reproduire ici. L'organisation donnée ù. (l'infanterie attii en premier lieu l'attention de la revue ail mande. Chaque régiment du temps de pai doit, par dédoublement de ses douze comp» grues, constituer une brigade au moment t la mobilisation. Par suite de cette opératioi l'infanterie perd une partie considérable d sa valeur combaWiive, en raison de 'la quai tité absolument disproportionnée de réseï visses (TG5 pour 1,000) qu'il faut alors inco porer dans les unités actives. Il en résulti que, plus encore que jadis, cette arme en e\> réduite Si l'état de troupe-cadre; cette situ Mon apparaît d'autant plus grave, que 1 Hernie du service actif étant réduit à quinz mois, l'instruction militaire des hommes t du cadre subalterne ne peut titre sufftsan ment 'développée. .11 est à .peine besoin d dire, enfin, que ,ta mobilisation dès unités se compliquant de leur dédoublement, susc tera. des difficultés et de regrettables 1er leurs ; que les coups de troupe nouvellemeh formés, au moment d'entrer en campagne seront d'un maniement peu commode e manqueront de cohésion. * * * Pour ce qui est de l'artillerie, il faut consi dérer comme une faute de l'avoir réparti par groupes entre les 'brigades mixtes, uni (és qui n'existent dans aucune autre armée et dont la création n'a jamais paru répondr Ci 'un besoin. En organisant l'artillerie en. groupes d Sirigatles d'une part, et en régiments division noires de l'autre, on a supprimé les emploi de généraux d'artillerie «t fait disparaître dans chacune des divisions, un des deux co lonel's de cette Brune, ainsi privée de ses an ciens chefs. Elle a .perdu, de ce fait, sa qua lité d'arme spéciale mise ù la disposition di commandement, pour être utilisée au gré de circonstances. 'Il semble que, pareille au: mitrailleuses, elle ait été déchue au ranj d'auxiliaire de l'infanterie. Aussi peut-oi redouter que 'l'organisation nouvelle ne coni promette l'unité de doctrine qui doit prési der à l'emploi «le 'l'artillerie au combat e ue menace sérieusement l'uniformité de su: instruction en temps de paix. •Ce n'est pas tout. Avec leurs 3 ou 4 briga des, comptant au total 18 ou 24 bataillons c 18 ou 21 batteries, les ■nouvelles division d'armée témoignent d'une lourdeur de corn position qui justifie l'appellation de « divi sion-éléplïant » — que certains leur ont don ■née. Sursaturées en infanterie (et quelle in fanterie, puisqu'elle se compose de réseï vistes pour plus des trois quarts,, et de rc crues ou d'hommes' à peine instruits pour 1 quart restant), ces divisions, qui sont plutû des corps d'aninée, ne .possèdent qu'une pro portion d'artillerie très inférieure à celle qu est jugée partout nécessaire. 'Elles n'auroai en effet, que 72 pièces pour . 18 bataillons alors qu'e nAllemagne la môme quantit d'infanterie dispose de 108 canons et obu siers légers (144 pour 24 bataillons), "non cran pris 16 obusiers lourds, servis par il'artille lie à pied. Les critiques n'ont donc pas tor quand ils demandent 'le remplacement du ré giment d'artillerie divisionnaire par une bri gade, ce qui donnerait 9 batteries ou 36 piè ces supplémentaires ; d'autres préfèrent s procurer celles-ci par la constitution des 1 batteries actuelles à 6 pièces, au lieu de 4. Quelle que soit la solution .adoptée, il fan drait tout au .moins se 'hâiter de anettre en ser vice les obusiers dé campagne qui doiven armer 6 des 18 batteries organiquement pre vues. Ces considérations prouvent que la « mi sère de notre artillerie », dont nous parlion dans un récent article, est bien, hélas ! un réalité décevante et combien lamentable. ; * * * Reste la cavalerie. .Elle aussi a été l'obje de modifications .profondes. Les deux ancien lies divisions à deux brigades ont dispari pour faire place il une seule division à 3 bri gades, et à 6 régiments attachés respective ment a chacune des divisions d'armée. L nombre des régiments de cavalerie a biei été porté de 8 à 12 ; mais l'auteur n'est pa convaincu que l'emploi .fait de ceux-ci soi particulièrement heureux. A l'exemple de 1 division d'infanterie, la division de cavale rie à 3 brigades lui .parait être une unit lourde et peu maniable dans le terrain oi elle sera sans doute appelée à manœuvrer la partie >Sud-Est du pays est peu propice en effet, au mouvement .des grosses masse de cavalerie. C'est pourquoi la revue aile mande .signale, avec une certaine comptai sance, un projet consistant à organiser cet! arme en brigades, composées de 3 régiment «le cavalerie, de bataillons cyclistes et d détachements de mitrailleuses. Tout comme lies groupes d'artillerie de brigades mixtes, les .régiments .de cavaleri disséminés entre les divisions d'infanterie verront leur instruction, compromise, il e-ît prévoir aussi qu'au moment de la guenon trouvera plus utile de les grouper que d les laisser peut-èlre inactifs auprès des troi pes d'infanterie. Mais cette réunion hâtiv d'unités souffrira de tous les .défauts inht rents aux [formations improvisées. * ** lït notre auteur conclut : « On constate qu la réorganisation do l'armée belge n'est pa exempte de défauts. Si par leur importance les critiques dont aile est l'objet sont génén lement fondées, il faut reconnaître aus; que les dernières réformes constituent i progrès et correspondent ù une sérieuse ac nientation de la préparation à la guerre. « EL» partie finale de cette conclusion e d'une ironie vraiment savoureuse. Car, conçoit difficilement, qu'après avoir dépei une infanterie à peine mobilisable, une art lerie insuffisante et mal répartie, une cav ls lerie singulièrement organisée, une arm (, entière peu maniable et formée « d'unité ■e éléphants î>, la revue allemande puisse, décl i- rer sérieusement que notre préparation à îs guerre s'est considérablement accrue ? i- En vérité; il n'en est rien. La transform le tion radicale, apportée du jour au lendema rt ù notre organisation militaire,, sans qu'c 1- ait exactement évalué les ressources et I i- besoins, a placé notre année .dans une p e riode de crise qui perdurera pendant des a. nées. Avec plus de méthode,, d'esprit i •e suite, et .de compétence aussi, nos réorgar ;- sateurs auraient ,pu créer une armée de cani x pagne moins gonflée d'unités, peut-être, ma t- composée d'éléments harmonieusement coi e slitués et pourvus de tout le nécessaire. Ave t, le système adopté, nous ne disposerons, pei e dant longtemps encore, que de divisior i- imiajl équilibrées, indigentes .en1 artilleri. ■- manquant de matériel et d'outillage, mal ei •- cadrées, bien que bourrées .de réservistes, < i, incapables, du fait même, de .faire figure lu t norable en campagne. O I fin I un. e MENUS FAITS, PROPOS RSENU! L'ILLOGIQUE ROSIERE Pourquoi, parles temps où la dépopulalio . est proclamée un fléau, les Français s'ol \ stinent-ils à couronner des rosières. Il m , paraît que, dans un intérêt social, la chastei t est moins à encourager que la féconditi Bien sûr la jeune fille sage a droit à notr respect, je veux tirer mon coup de chapea à son intégrité ; je loue sa vertu... Mais celi - vertu -si spéciale et si... localisée qu'o ? nomme le rosiérisme, pourquoi a-l-elle dro - à des honneurs exceptionnels, la musiqu , des pompiers, le chaste baiser terminant I 3 discours de M. le maire, Villumination, l palme, la bourse, et loul le tremblemen : sans parler du mat de cocagne, du jeu d - seau, du colin-maillard, sans lesquels il n'a 3 pas de bon et valable couronnement de n , sière. Tout cela eU d'autant plus ahurissant qu - l'idée de virginité exaltée de façon si Ion - Irlimita n'a sa valeur que selon la conceplio i chrétienne, et je vous prie de croire que l j couronnement d'une rosière est le plus soi : vent une cérémonie bien laïque. I Elle se trouve, d'ailleurs, la digne jeun i fille, dans une situation transitoire, et à le - quelle plus souvent un mariage doit ri - qI e m, eh taire ment mette fin. Ce n'est donc pa t la peine de [aire tant cle chichi pour ça, puu i que ça ne doit pas durer. Au bref, en regardant l'affaire par toute - ses faces, je ne vois pas pourquoi les cou t mîmes suburbaines de Paris né réserver 5 pas tes pompiers et le baiser de M. le main - de préférence à une rosière dont les qualité - peuvent rester vitrais mis es, à une mère d - famille (18 enfantsj, dont les qualités soi - déjà infuses à une progéniture qui pourra s - ranger à su dexlre en flûte de Pan, quan - elle ira officier sur l'aulel de la pairie. -■ Ainsi, sans doute, avait opiné Yvonne X.. t la récente rosière de Dourdan, et titulaire d - prix de Vertu. Elle recélail un petit espo« i de trois mois quand elle se. présenta au bu 1 ser de M• le maire, devant la compagnie de > sapeurs pompiers. El c'était très bien..* Malheureusement, la jeune. Yvonne, subji - rjuée sans doute par les éloges qu'on décern ' devant elle à la chasteté, supprima le pet ' espoir quand il se réalisa. Elle vient d'être arrêtée pour infanticide. BOB. Au jour le jour î IA PQLÏTIQUE Hier'inême, è. ectte place, nous moi ■ trions riilote ivre que nous présenta " la Patrie, de Bruges, écrivant un u tiicle de cynisme "VéritoMennent il croy<aih!e. Or, il se trouve jqu'un autre jou nal cTériica'l, la Presse, d'Anvers, prépara t en môme temps un article dVuLlure ideniiqu' . si ib'ten qu'elle devait, «pour le donner, s'e: x cùser — et se féliciter — de voir se .rencoi . trér les belles ânnes, sinon les beaux esprit Nous nous félicitons, plus encore, de cet! 2 rencontre. Elle montre, d'aibord, d'uni! i d'« inspiration » qui règne chez nos adversa s res ; ensuite que les «dispositions de ceux-! n'ont rien d'accidentel, -mais répondent ù u \ ébat permanent... Dune, oe qui indigne les cléricaux, c'c; qu'on pui-sse leur .demander de pratiquer j charité. Pourtant, nous «n'-a.vons pas besoi ; du candin-ail Mercier pour savoir qu'il est o , donné aux croyants d'être bons, non seuL 3 ment pour leurs amis, mais pour ceux qi - les (persécutent. Ils sont obligés -de regarde - ce .précepte Comme un ordre divin ; à cela, l 3 répondent qu'ils ne veulent pas être <« cli; s ri tains, bonaces et noires ». Ce langage c 3 barrière a remplacé, chez eux,celui des évai giles, comme le Christ y est remplacé, c s tant que docteur, par Veuil-.lot, le pamphl e taire souhaitant qu'on mutilât une femh , couipa'ble a ses yeux... ! iPour excuser ce nouveau' Christianism e ses apôtres nous présentent .la situation d< e catholiques, en Belgique, sous un jour bit - curieux... p « T1 faudrait que nous assistions impass bles et muets au spectacle de nos prèin persécutés, de nos religieuses expulsées, i nos missionnaires traînés dans la boue. » s Vous ne vous doutiez pas, sans dont ■i qu'une telle persécution sévit sons le oléi t- cal gouvernement 'belge?... Relevons seul ;i ment que dans les persécutions ancienne m Jes «preniiers chrétiens se glorifiaient de n g- répondre aux supplices qu'en défendant reni pire... st Or, que doivent, par contre, produire, che jn nous, dentelles dispositions ? Il ne s'agit plu ut d'une lutte politique, laissant dominer le sen il- 'timent national ; ces gens nous dénoncen a- comme des malfaiteurs à l'égard desquel -e tout est permis. s- . Est-ce trop dire, que de voir en de tels ex o- cès, acceptés, -prônés par tout un parti, 1< la plus .urgent (péril national? PETITE CHRONIQUE is é- Regards en arrière ■*" 17 mars 1825. — La France reconnaît l'indé-pendance à Saint-Domingue. <5^=9 ls La mort du vieil arbre. î- ,c Un grand vent a soufflé sur la ville. Il est tombé de l'eau, des enseignes} des tuiles, des pots de fleurs et des cheminées. Les pavés sont tout noirs. Sous le ciel gris. ^ le palais du Roi se profile blanc comme un immense gâteau de massepain. A côté de leui guérite, les sentinelles stationnent, l'arme au pied, le colback sur le nez, impassibles sous l'ondée. Tiens ! que se passe-t-il au Parc ? Les grilles - ?ont fermées. Les branches tordent leurs bras ^ désespérés sous la rafale. Quels sont donc ces «, sarmants » qui sifflent [sur nos têtes ? Eh bien ! il y a qu'un des plus vieux arbres n du jardin vient de mourir. 11 est tombé tout droit, écrasant autour de lui buissons et clô-e Cures. De la cime, il a failli donner sur le c trottoir de la. rue de la Loi. Quelques passants regardent, étonnés, le géant étendu "sur le sol. e Vu ainsi, il paraît encore pliis grand qu'aupa-u rayant. Et il est bien trépassé ! On a envie de e déposer quelque part sa carte de visite. Les u moineaux sautillent tout autour'et chantent le It « Requiem ». Le Parc est fermé pour cause de e décès. e Consolons-nous! Lû-bàs, du côté des futaies, a ies branches se couvrent de jeunes bourgeons et de feuilles vertes. <r==3 Un arriéré inattendu. A la cour d'appel de Bruxelles, on n'a pas à G se plaindre de l'arriéré — sauf en matière correctionnelle — comme au tribunal de pre-" mière instance. '' Pourtant, une des chambres de la cour vient de voir ,les; affaires s'accumuler sans arriver à les juger — faute de juges ! Ou, plus exacte- 0 ment, faute d'un conseiller. •Ce conseiller, M. Eeekman, avait siégé dans - dix-neuf affaires. Il avait délibéré sur elles s avec ses' collègues, et les dix-neuf arrêts al- - laient être rendus..., quand il tomba malade et se trouva dans l'impossibilité de se rendre à s l'auditoire. Or, la loi est formelle : c'est le « siège » de- 1 vaut lequel nne cause a été plaidée qui doit •, prononcer en cette cause. Le remplacement 5 d'un des cinq .conseillers par un autre rendrait e l'arrêt sans valeur. I La cour ne prononça pas. Elle attendit huit r jours, quinze jours, le rétablissement du con-d sei'liler. Elle l'attend encore, — et risque de ^attendre jusqu'en mai, tout le mois d'avril ^ étant consacré à l'examen des affaires élec-ii xorales. r Pour éviter aux justiciables un retard qui [. pourrait leur être préjudiciable, le président de oliannbre, M. tarez, a, hier matin, autorisé .les avocats ayant plaidé ces affaires si inopinément arrêtées, a venir relire leurs conclu-sions devant un siège nouvellement composé. (l lis seront ainsi censés avoir replaidé leur pro-;j cès, et ceUuiici sera tranché par le siège nouveau comme le siège ancien s'apprêtait à le l'aire. De sorte que, mercredi matin, devant une chambre de la cour d'appel de Bruxelles, dix-" neuf affaires seront plaidées en une demi-heure environ. C'est un record ! Joies dominicales. Un 'honorable négociant reçoit un télégramme dimanche matin : un correspondant !" de province le prie de lui envoyer d'urgence ;l une assez forte somme pour conclure un marché avantageux et urgent. l~ Notre homme possède les fonds en caisse, iort heureusement, car les banques sont fer- II mées. ^ Il faut exipédier une lettre chargée. Fermés, comme les banques, tous les bureaux de poste auxiliaires. Vite, un taxi 1 II faut arriver à la '• .poste centrale avant onze heures. En brûlant e le .pavé, en écrasant un chien, en risquant dix é procès-verbaux et les injures des grévistes, no-i- tne homme parvient à destination cinq minu- tes avant l'heure fatale. Et de respirer, n Mais, nouvelle angoisse : pour recevoir les lettres chargées, derrière un seul guichet, il qu'assiègent un vingtaine de personnes, un ;î seul employé, qui procède maussadement à n .d'interminables écritures ! Enfin, le négociant est servi, et va pour télé phoner ù son correspondant : il veut lui an noncer l'envoi de fonds. T Hélasl au guichet « ad hoc » stationnent mé ls lancoliquement cinq personnes : la dése&pé ( rance de leur attitude attendrirait un roi ; eill* e laisse impassible l'employé dominical, qui ali ' gne et additionne des chiffres à perte de vue n — sans doute la statistique des francs-maçom . qui vont à la poste le dimanche, pour docu me n ter M. Brifautl I Renonçant à l'émouvoir, notre ami battit ei "retraite. Et dire qu'il n'y a pas de repos domiriica .pour le contribuable qui paie, le dimanch« II comme les autres jours, les'services ainsi sa botés ! <5^=9 La guerre. le Des carnets du <*?pitaine Damploux : « Quelques jours auparavant, les Prussien e, avaient enfumé des vieillards, des enfants, de 'i- malades, réfugiés dans les carrières. Les pay e- sans, à leur tour, jetèrent les blessés et le s, prisonniers dans les mêmes grottes ^,t les en j fumèrent. D'autres brûlés, d'autres enterrt . encore vivants, et, une heure après, «on voya la couche de terre se soulever sous leurs e i forts »... lis disent que les Prussiens ne soi 5 pas des hommes; mais des bêtes, des diable . à face humaine... » { La page est datée du Bivouac de l'Ange Gai . dien. Presque un ;ftitre,pour Mmo de Sêgur. C'et après la bataille de Craonne. Tout de même, ne trouvez-vous pas qu'o: ; fait un peu trop l'éloge, en noire époque, d la guerre? La guerre qui élève le niveau m< ral des peuples. La guerre qui fortifie 'les r<i ces. La guerre qui suscite des héros. La guerr qui... Ne décourageons personne par ces temps d course aux armements et d'apprêts belliqueux Un post-scriptum de Bonaparte. Un journal de Paris publie quelques frag ment s d'autographes d'hommes célèbres. Il y a, dans le tas, une lettre du général Bc naparte à Barras. C'est une lettre de service. Il écrit que le troupes se perfectionnent et ajoute en « posl serjjptum » : « Mille souvenirs à. Mme Ghateau Hérault et un baiser à ma femme... mais sur 1 main bien entendu !» j C'est tout de même effrayant ! j Préparer la conquête d'Italie. Etre à la veill \àe Rivoli. Etre Bonaparte enfin..., et avoi à craindre quelque chose de ce côté I II es yrai que Barras était un bel homme, très coi rompu et parfaitement bête. Auprès des feir fines, mêmes vertueuses, ces hommesrlà son toujours dangereux. Auprès de -femmes comm Joséphine, ils sont irrésistibles. Nouvelles à la m&in Dans une soirée : — Moi, dit la comtesse de X..., je ne com prends pas toutes ces danses nouvelles, je n comprends que la valse à deux temps ! — Il n'y en a qu'une seule de vraie, répliqu; en souriant le marquis de Y..., c'est la vais à vingt ans ! LA BELLE AVENTURE Vous avez du, il y a trois jours, cette histoire où la fatalité, antique se mêle au badi nage le plus mondain. Mmo iRierre Frondaie ayant dit du mal d \lme Jacques Richepin, M.Pierre Frondaie"s'es battu avec M. Jacques Richepin. Ces messieurs faillirent se tuer l'un l'autre La littérature y eût gagné, deux fois^Mais il sortirent vivants de l'aventure, et .d'ailleur ceipoint de vue importe peu, car cette histoin fut tout, sauf littéraire. Vous avez remarqué,d'après les comptes ren dus de ce iduel, bien parisien, comme la plu part des duels, que les adversaires se chargé vent avec une ardeur extrême. Vous avez songé que les assistants devaien être vivement et tragiquement impressionnés — d'autant plus qu'il y avait parmi eux : M. Jean Richepin, père de Jacques, au pre mier rang des fauteuils ; Mme Cora Laparcerie, femme de Jacques, i Pavant-scène ; 'M. Tiarko Richepin, frère de Jacques ; iMme Jean Richepin, belle-mère de Jacques ; iL'ex-ifemme ide M. Jean Richepin, mère d-Jacques ; et, un peu plus loin, Mme Pierre Frondaie dont le mari .n'a pas une famille aussi notoire ment étendue. Vous vous êtes figuré l'angoisse étreignan ces malheureux, qui voyaient menacée la vi< d'un mari, d'un fils, d'un iparent tendremen aimé ; et vous .n'avez pas compris Comment il: avaient eu l'idée barbare d'offrir à leurs pro près regards un si épouvantable tableau. Moi aussi, j'ai nourri ces pensées. ,Moi aussi j'ai plaint ees spectateurs déchirés et stoïques Moi âussi, j'ai frémi pour eux... O naïveté! J'ai constaté mon erreur en examinant un-photographie prise après le duel : à gaucho deux chapeaux — que la légende nous dit re présentei* les dames Richepin — s'embrassan avec effusion ; à droite, Jean et Jacques, trè émus, s'être ignent. Or, tout d'un coup, je constatai avec stupeu <iue, malgré leur émotion, ILS ME REGAH □AIENT ! Et brusquement, ce seul regard, éclatant e: coup de foudre — .comme dit M. Paul André -fit briller à mes yeux la limpide, l'aveuglant venté I Je compris le duel, la férocité des comba' tants, l'héroïsme des assistants, le refus oï posé aux tentatives de réconciliation, — tout Ja passion farouche et l'élégance raffinée qi illustraient cette rencontre sensationnelle... IL S'AGISSAIT D'UN SPECTACLE CINEMA TOGRAPHIQUE I Camille GUTTENSTEIN. A l'Onion du Crédit Les sociétaires de l'Union du Crédit ét'aiei appelés, lundi après midi, à nommer un adm nistrateur en remplacement de M. Jules Vai denschrieck, sortant et rééligible. Ils devaiei désigner aussi trois commissaires en rènipL cernent de MM. Th. Borremans, F. Saublain ■ : E. Van Neck, Commissaires sortants et 11011 ré . ligibles. Aucun compétiteur n'a été opposé à M. Va: ; denschrieck, qui a été proclamé élu sans lutt Mais les fonctions de commissaires ont é vivement disputées. Hier après midi, on s'écrasait dans la vas salle où se déroulaient les opérations élect 1 raies. A l'entrée, on- fee bousculait. Les candidats en présence étaient MM. Brénrt, industriel, bourgmestre de Saint-Gillt Oscar Clément, industriel ; Eugène Keym, i dustriel, échevin • de Watcrmael ; Alfred M< tay, industriel, et A. Vanderspeck, négociai Dix bureaux de vote étaient installés dans salle des assemblées générales. Le scrutin a été ouvert vers 3 heures. Il 5 donné les résultats suivants : ' j MM. Brénrt et Keym ont été élus au premi "(tour. Puis il y eut ballottage entre M. CJémf 3 j et M. Mottay. Ce dernier s'étant désisté -jfaveur de M. Clément, celui-ci a été élu. LA TEMPÊTE ! 11 s en Belgique et à l'étranger t COMMUNICATIONS ROMPUES Par suite de la tempête, les communications 1 téléphoniques de la Belgique avec Paris soni e momentanément interrompues et les commu-'■ nications télégraphiques belges avec la France, ■ l'Allemagne et l'Angleterre subissent d'énormes 3 retards. En Belgique ! Mars exagère vraiment. A ia place des giboulées printanières qu'on nous avait annoncées, nous avons depuis samedi soir un ouragan qui ne désarme pas. Tempête, vent, rafa-ites violentes et pluies diluviennes, rien ne nous a manqué durant ces quarante-huit heures. Lundi, la tempête avait encore augmenté " de violence. Aussi, nous signale-t-on de toutes parts des 3 dégâts. Ici ce sont des tuiles tombées et des vitres cassées ; là quelques arbres déracinés, et de nombreuses branches cassées. On ne 1 compte naturellement pas le nombre de cheminées renversées et de fils téléphoniques cassés. Ges derniers ont particulièrement tant 5 souffert par les bourrasques successives, qui l* ont été inquiétantes surtout pendant la nuit, 1 que les communications avec Paris ont, hier ' matin, à un moment donné, été complètement interrompues. D'autres communications avec t l'étranger souffrent toujours d'énormes retards. - A l'Observatoire, on a enregistré que la vitesse moyenne de l'air a atteint, lundi (et cela plus de deux heures durant), 23 mètres 5 à la seconde. La pluie faisant rage, la quantité d'eau tombée a été énorme. Lundi matin, il .fut aussi constaté que le plu- 2 viomètres d'Uccle avait reçu,pour les dernières vingt-quatre heures, 10 mm.- 7 d'eau. j; LA CRUE DE LA MEUSE Les eaux de la Meuse et de ses affluents accusent de nouveau une hausse assez impor- ! tante, à la suite des pluies persistantes de ces 1 m jours derniers. m Dans la traversée de Liège, la crue atteint | 1 m. 70 au-dessus du niveau de la flottaison normale. En aval, les campagnes sont déjà inondées. Aujourd'<hui à midi, on a relevé les hausses : suivantes : Hastière, 0.05 ; Dînant, 0.08 ; Na- 3 mur, 0.10; Huy, 0.07; Avroy, 0.06; Fonderie,; L 0.05 ; Visé, 0.07. Les affluents de l'Ourthe commencent à s'élever. L'Amblève et la Vesdre accusent actuel-5 -lement des crues respectivs de 1 m. et 1 m. 10 » au-dessus de leur niveau d'étiage. Quant à la J Meuse, elle monte de façon inquiétante, et l'on craint une crue semblable à celle du 9 janvier. La navigation par le chenal d'Avroy est arrêtée deipuis ce matin. Il a fallu fermer les portes de garde de la Chapelle du Paradis, pour prévenir la submersion du Port du Com-t merce. VAPEUR BELGE EN DETRESSE De Londres," le 16. — Le vapeur belge « Bucarest » est désemparé au large de Newquay (Cornouailles). Le bateau de sauvetage se prépare à aller à son secours. La tempête continue. A l'étranger EN FRANCE TEMPETE PARTOUT De Paris, le 16. — La région de Poitiers à t Paris a beaucoup souffert de la tempête. Les î communications télégraphiques sont presque t suspendues. . j i La tempête a fait rage également sur le lit-, - toral à Bordeaux. Un télégramme de Sedan annonce que la ; Meuse continue à déborder. Toute la vallée j est submergée. UNE PLUIE DE BOUE De Tiflis, le 15. — O11 a observé, dans la ville1 ' et dans les environs, un phénomène rare. De-: t puis les premières heures du matin, le cief était couvert de nuages d'un jaune sale, et, 5 alors qu'il régnait un brouillard intense, une sorte de neige fondue, mêlée de boue, s'est mise r à tomber. On rattache ce phénomène à l'ouragan qui a sévi dans la région de Bakou, sur le chemin de fer transcaucasien, et qui a soulevé 1 de tels tourbillons de poussière que ces masses de poussière amoncelées ont empêché le trafic e dans les gares et sur la ligne. En raz-de-marée De Saint-Pétersbourg, le 16. — Un raz-de- 0 marée, comme il s'en produit rarement en 1 Europe, vient de causer sur les bords de la mer d'Azoff, dans une province du sud-est de la . Russie, une épouvantable catastrophe. Le nombre des morts, qu'il est impossible de connaître au juste, est de plus de 1,350, et l'on 11e compte plus les maisons détruites ni les _ édifices emportés par les eaux. Voici la dépêche reçue d'Iekaterinodar, chef-lieu du gouvernement de Kouban, la province où s'est produit le désastre : « Un effroyable ouragan a provoqué un raz-de-marée sur la côte de la mer d'Azoff, près des villages cosaques d'Achtyrokaïa et Stanitza, ll dans le territoire de Kouban. i_ » Les eaux de la mer d'Azoff, soulevées par le vent à trois métrés de hauteur, ont inondé 11 Stanitza et Achtvrokaïa. Plus de mille person-l" nés ont péri. » D'antre part, deux cents ouvriers, qui" dor-maient non loin du rivage, ont été emporté:1 par les eaux et tous se sont noyés. Enfin, a l" Yasenskaïa, l'eau a fait cent cinquante vic- - times. té » Un grand nombre d'habitations ont été recouvertes par les eaux ; sur le chemin de fer tG de la. mer Noire, les locomotives ont été ren-versées ; à Temerjuck, une digue a été détruite, tandis qu'une partie de la ville était ^ inondéé. Là encore plusieurs personnes oni s g péri. " j » A Atchonesjewskaïa,trois cent quatre-vingb )l"| édifices ont été emportés par la mer. » i;-j D'Ekaterinodar, le 16. — Voici des détails sui 1:1 (la catastrophe qui s'est produite dans la nui f du 13 mars : a5 Un violent vent du nord ayant provoqué | s^mble-t-il. sur la mer Azoff la formation cl' Pl'J deux courants aériens, ceux-ci, en se heurtant ntiont donné naissance à plusieurs trombes qui eil| ayant gagné le littoral, agitèrent la mer Azofl | qui « submergé les rivages depuis Jeick jut qu'au détroit de Kertch. Six localités ont été éprouvées' terriblement. Dans un baraquement, édifié près d'une sablière dormaient cent soixante-seize ouvriers employés à la construction du chemin de fer du Kouban. Fuyant devant l'inondation, ils se précipitèrent vers un train de service qui stationnait sur les lieux. La locomotive, le tender et les wagons se renversèrent et les ouvriers furent entraînés par les eaux. L'ouragan fit rage dix heures durant. Lorsque les eaux se retirèrent, 011 put voir un' affreux spectacle. Le remblai du chemin de fer était détruit sur une distance de huit verstes. Sur des monceaux de cadavres apparaissaient des rails tordus. Par endroits, la voie était restée intacte. Sur la locomotive et le tender, on a retrouvé des cadavres raidis dans des attitudes trahissant les efforts inouïs faits pour se sauver. Les lieux de la catastrophe sont couverts de décombres de maisons sous lesquels gisent une quantité de cadavres. Quarante-huit personnes ont été sauvées comme par miracle. A un certain endroit s'élève un groupe de trois cent quatre-vingts maisons ouvrières habitées par un millier de personnes. Par suite de l'interruption des communications, on ignore encore l'étendue du désastre sur ce point. On sait seulement que huit personnes ont été sauvées jusqu'ici. A Temriouk, un grand nombre de personnes ont péri. Une catastrophe semblable a eu lieu il y & trente-sept ans. De hardis sauveteurs sorte"c en mer pour essayer de sauver les personnes qui seraient encore vivantes. Les eaux ont abandonné sur le rivage une quantité de cadavres. Une foule considérable attend avec impatience le retour des bateaux. ^ « L'AFFAIRE CAILLAUX-CALMETTE IV ATTENTAT HT Joseph Caillaux tire sur I. Calmette ET LEJBLESSE La femme du ministre des finances, si cruellement attaquée par le « Figaro », s'est rendue aux bureaux du journal et a tiré sur le directeur plusieurs coups de revolver. M. Gaston Calmette a été blessé. C'est tout ce que nous apprend une première dépêche. Cet épisode tragique est la suite dé toute une campagne aussi mystérieuse dans ses origines que surprenante dans ses moyens. Il y, a déjà plusieurs semaines, M. Calmette annonça, dans le « Figaro », qu'il croyait devoir assumer le devoir patriotique de dénoncer les « tripotages » financiers du chef du cabinet radical. Ses révélations n'eurent pas de succès. Il se tronv.a qu'indiquant une liste de valeurs comme ayant été admises à la côte par l'influence de M. Caillaux, on put établir que la plupart avaient été inscrites sous d'autres régimes. Gela n'arrêta pas la campagne qui continua, sans que jamais le ministre opposa un 1 démenti officieux, ou engagea des poursuites. Devant cette indifférence du ministre et du 1 public toujours plus ou moins déçu, et alors que M. Briand avait indiqué, yoici peu de-j jours, une énigimatique tentative de raippro^ 1 cliement avec les radicaux, l« a Figaro » pré-| parait un coup d'éclat. Vendredi, le journal paraissait avec, reproduit en fac-similé, un billet intime de M. Caillaux a adressé à une femme et dans lequel il déclarait avoir écrasé l'impôt sur le revenu en feignant de le défendre. Un long article de M. Gaston Calmette expliquait qu'il sentait le côté vil de sa divulgation, mais croyait devoir accomplir cette lâcheté pour délivrer la France du ministre... On sut bientôt que le billet avait été adressé, il y a une dizaine d'années, par le ministre à la femme avec laquelle il est aujourd'hui divorcé. On prétend qu'il aurait racheté sa correspondance cent mille francs, mais que des photographies avaient été conservées... puis achetées par les inspirateurs de la campagne de M. Calmette. Le geste de^la femme du diffamé venge de si honteuses manœuvres qu'il semble devoir être excusé par les honnêtes gens de tous les partis. LE DRAME De Paris, le 16. — On annonce que cet après-midi M1"0 Caillaux, femme du ministre des finances, a tiré sur M. Calmette, dans les bureaux du « Figaro », plusieurs coups de revolver. M. Calmette est blessé. Les détails manquent encore. lin précieux organisme artistique Nous avons mentionné à son jour l'intéressante séance annuelle de cette société : les Arts d'Extrême-Orient, destinée, semble-t-il, à prendre une place importante dans la vie de nos collectionneurs et de nos artistes. Or, qui n'est pas un peu l'un ou l'autre aujourd'hui ? C'est à cause du caractère d'intérêt général de ces études que nous tenons à revenir sur ce sujet. Comme le rappelait un excellent rapport de M. .le Dr Adolphe Spru.it, tout le monde s'est un peu mis d'abord à recueillir quelques curiosités, quelques objets d'art de chez nous. Mais il est venu un temps où ce champ parut trop peu vaste ; d'autre part, les richesses d'art et de curiosité de l'Extrême-Orient devenaient accessibles et même popnlaires parmi nous. Il était indiqué que l'attention se portait sur elles. Quelques grands écrivains vulgarisèrent certains noms, certaines œuvres ; les Concourt chantèrent Outamaro ; Mirbeau apprit à la foule, non seulement les Japonais, mais 1-es Chinois; critiques et artistes de chez nous chan-tèrent la gloire d'Hoksaï, le « vieillard fou de dessin » en qui ils saluèrent une science des formes inconnue chez nous. Mais le grand public n'alla guère plus loin. Cependant, des collectionneurs, eux, se consacraient à line étuide approfondie. S'attachant à quelque côté spécial de cet énorme domaine, > ils rassemblaient des documents souvent du plus haut intérêt. 11 était indiqué d'avoir un . organisme qui put seconder leurs efforts, les , mettre en lumière, en faire profiter ceux ^ui - peuvent les apprécier. Ce fut un des premiers

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