La corbeille: journal financier, industriel, maritime et commercial

933 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1916, 01 Octobre. La corbeille: journal financier, industriel, maritime et commercial. Accès à 25 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/q52f76750k/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Fondée en 1905. Edition de gutrre, No. 41 Prix : 10 centimes. 1 OCTOBRE S9I6 LA CORBEILLE JOURNAL FINANCIER ET COMMERCIAL Affilié à l'Association de la Presse Financière Belge Administrations-Direction F. Sels. Bureaux: 103, Place de Meir, ANVERS. Téléphone 4293 | Chronique de îa Ville Notre procès. — Un nouvel exploit de M. Franck, adressé cette fois à notre Directeur, réclame toujours 25.000 fr. dédommagés etc., mais la demande pour la prison à augmenté. M. l'Echevin ne demande plus 3 mois de contrainte par corps, il a jugé qu'un an ferait mieux dans le tableau. Cette cause désormais célèbre ! sera introduite le 5 octobre prochain au tribunal civil d'Anvers. C'est le grand tribun M. le Sénateur catholique l'avocat Ryckmans, qui défendra l'honneur prétendûment compromis et évalué à 25.000 fr., de M. Franck, représentant libéral. Notre excellent conseil M. Ed. Van Lil, aura à faire à forte partiie, mais comme les faits que nous avons avancé peuvent être prouvés nous avons grand espoir que notre Directeur échappe à la paille humide du cachot.La C. R. B. — Boouumm ! ! ! Un coup de canon et le monstre blessé dans une partie vitale de son être... s'arrête! La C. R. B. est en panne ! Lancée à toute vitesse sur la route Ploeghalle, Westmalle, Aertselaer, venant de la ville, c'est à la hauteur du sénatorium de Ploeghalle qu'un pneu éclate avec un bruit de coup de canon. Qu'est-ce que la C. R. B. ? Ne vous effrayez pas, ami lecteur, c'est l'auto faisant l'objet du procès Franck-« La Corbeille », vous voilà rassuré, n'est-ce pas ? Donc, dimanche 10 septembre, à 9 heures du matin, la C. R. B. (auto de la Ville) arrivait à toute vitesse d'Anvers s'acheminant vers la commune qui a le grand honneur d'héberger notre éche-vin des Beaux-Arts, etc., etc., et c'est à Ploeghalle, près du sénatorium, que le chauffeur D... remplaça le bandage crevé, dont coût x francs. Quel ne fut pas notre étonnement, nous qui nous attendions à voir son excellence M. l'Echevin, de constater que ce fut un Monsieur blond grisonnant qui descendit de la voiture. On aurait juré que c'était le-fr re de M. le Représentant, A quoi pouvait bien servir la C. R. B. un dimanche matin ? Il y avait sans doute urgence pour que M. le président du Comité provincial d'alimentation fut informé d'un fait important. Sinon, étais-ce bien nécessaire de rouler à une vitesse vertigineuse pareille, occasionnant dabord une nuée de poussière et risquant des accidents et des dégâts. Et dire que certains sceptiques prétendent encore, que l'auto de la Ville n'a jamais conduit ni recherché personne à Aertselaer? La C. R. B. : Depuis quelque temps l'auto est employé pour les- services du comité. Aussi nous y avons- vu dernièrement M. Soeten, le dévoué président de rCËuvre de la Soupe., commodément installé et roulant vers l'Abattoir. On est devenu partageux depuis que l'on s'est occupé de cet auto. La Sava et la Minerva, sont deux voitures automobiles qui appartiennent à îa Ville d'Anvers. La « Sava » a toujours été au service du.Comité National de Secours et d'Alimentation — et ser vait aux achats à faire et aux courses urgentes. La Commission Intercommunale étant dissoute et pour ne pas enlever au titulaire que vous connaissez, l'auto Minerva et le chauffeur, une décision du Collège intervint le 3 Mai dernier, informant que dorénavant la voiture et le chauffeur seront à la disposition du Comité de Secours et d'Alimentation ; c'est depuis ce temps que l'on a remplacé l'inscription « Administration Communale » par les lettres C. R. B. sur la voiture.Il y a doue maintenant deux voitures automobiles à la disposition de ce comité et le Ravitaillement laisse encore beaucoup à désirer. Nous y reviendrons. Du pain. — Nous ne savons qui a eu la malencontreuse idée de diminuer la ration du pain en ces moments, surtout où la pénurie de pommes de terre se fait par trop sentir. Nous ne voulons pas incriminer l'administration communale, mais elle aurait dû prévoir ce qui est arrivé et le faire observer à qui de droit. Tout s'est heureusement passé sans incidents fâcheux. Pommes de terre. — Un peu de huile sur le feu ! — Un journal flamand quotidien nous apprend que les petits porcs, dont nous avons déjà parlé, reçoivent journellement trois kilogrammes de pommes de terre, alors que la plupart du temps il en manque aux habitants ! Ces pomrtjes de terre ne seraient-elles pas celles qui ont été plantées au Parc des Rossignols par notre service de plantations et qui ont pourri sur pied. Si c'est ainsi, ce ne serait qu'un demi-mal.Pommes de Terre. — Nous apprenons de source absolument sûre que les provisions de pommes de terre seront distribuées à partir de cette semaine. Cette nouvelle dément formellement les racontars qui prétendaient que l'argent serait retourné faute de tubercules, ou que le public serait forcé d'aller chercher soi-même ses provisions. Statistique. — Pendant le mois de septembre, il est arrivé à Anvers, pour le Comité National de Secours et d'Alimentation : ' 18,605 tonmes de froment. 812 tommes de maïs. 185 tomes de lard. 273 tommes de riz. 95 tonnes de saindoux. 260 tonnes de café. 487 tonnes de ancre. 400 tonnes de lait. La Tonne est calculée a raison de 1000 kilogs. Où sont restés café, sucre, s.v.p. ? Le beurre. — Cela ne va pas mieux. Une ou deux fois par semaine de véritables pugilats ont lieu devant les magasins où l'on vend ou plutôt on devrai vendre du beurre. Quant à obtenir une quantité même parfois1 dérisoire, c'est ordinairement impossible. L'Union ferait mieux d'abandonner la partie, jamais service n'a moins bien marché. Si elle n'est pas en faute, qu'elle nous fournisse au moins les explications nécessaire. Ravitaillement. — De divers côtés on demande que les marchandises distribuées aient le poids exact. Les plaintes à ce sujet sont très nombreuses. Ravitailement. — Magasins Rivage. Petite scène réaliste. — Une dame se présente et demande à l'employé de bien vouloir lui servir sa ration de saindoux : Oui, oui, répond le scribe, lorsque j'aurai allumé ma cigarette ! (Authentique.) La même dame, dont l'enfant est malade, présente un certificat du médecin et demande une ration de biscottes. — Tirez donc la langue, Madame, se-riez-vous malade par hasardj? (Authentique.)Nous tenons le nom de la dame à la disposition du Comité. Quand on a de mauvais plaisants pareils au service des ocjmités, on ne s'étonne plus qu'il pleut des réclamations.Salaires. — Les employés à la Caisse de Chômage sont désappointés. Quant à l'augmentation de salaire qu'ils avaient espéré pour l'hiver prochain, il paraît aue les grands chefs croient que le salaire payé est largement suffisant et comme argument capital, ils ont toujours les grands mots : « Pas contents, allez-vous-en un grand nombre de personnes sollicitent votre place! Cela n'est guère généreux. Si au moins on pouvait donner aux employés ,ne fut-ce qu'un secours extraordinaire pour se faire quelques provisions. Cela déjà serait d'un très grand secours et ne mettrait guère la caisse à sec. Les « doppers » réclament un supplément de ration pour le pain et les pommes de terre, immédiatement, ils obtiennent satisfaction. Pourquoi donc tant d'indifférence pour le personnel de la Caisse de Chômage? Caisse de chômage. — Décidément ces employés ne sont pas en odeur de sainteté près des bonzes administratifs.Après le refus d'augmenter leur maigre salaire, on leur défend d'aller manger aux restaurants bourgeois. Us ont fait une requête pour obtenir par le Cercle des Employés Communaux la viande à meilleur marché. La réponse paraît être négative. Pour nos Dockers pêcheurs. — On a retiré dernièrement l'autorisation de oêcher dans les bassins avec le filet carré. Cette défense, prise par le service du port avait été motivée par suite de l'abus qui se faisait, en « drainant » au lieu d'employer le filet. Nos dockers se sont adressés à notre Bourgmestre, qui, ne pouvant les recevoir, les a envoyé au capitaine du port. Celui-ci a promis de faire un rapport et il est plus que probable que la pêche sera autorisée à bref délai avec certaines restrictions. Nous faisons part de cette bonne nouvelle aux intéressés, tout en félicitant le service compétent de sa décision. On nous dit, que ne dit-on pas? que M. Stroum, caresse, ou caressait l'idée de devenir le contrôleur de la Viile auprès des Trams anversois. Tenant compte des connaissances spéciales qu'il avait en sa qualité d'entrepreneur de transports, son choix n'est pas aussi étrange que cela pourrait paraître à d'aucuns à première vue. Transport de colis bu transport de gens, c'est à peu près la même chose, surtout à Anvers, où la Compagnie de Trams traîte les voyageurs comme des ballots (voyez l'entassement sur les plate-formes) . On nous dit encore, que M. Cornette ambitionnerait la place de commissaire de police en chef. Après son espoir de remplacer M. Gyselinck, qui aurait été nommé secrétaire communal, prendre son dévolue à la sucession de M.Schmidt, c'est plutôt prématuré. L'excellent secrétaire particulier de notre Bourgmestre aurait-il des idées policières tout comme son collègue Melis? Puis, on nous souffle à l'oreille que M. Verrept, briguerait la place de directeur du nouveau cimetière. Comme le méritant conseiller se rend très utile dans ses fonctions actuelles, il faut espérer que sa nomination se fera attendre le plus longtemps possible, pour lé plus grand bien de la généralité. De la politesse s. v. p. — Une grande partie de la population a la triste réputation d'être en général, peu polie. A tout momsnt de la journée, et en n'importe quelle circonstance, on a l'occas.on de s'en rendre compte et de le déplorer. Il y a le passant qui ne s'écarte pas lorsqu'il vous croise, et qui vous bouscule si vous ne lui cédez pas le pas. Il y a le co-voyageur qui vous repousse en montant sur le tram et vous écrase le pied, sans se préoccuper autrement de vous, citons encore l'oubli d'un remerciement par la dame a qui l'on cède sa place dans le tram. Il y a le fumeur qui vous soufle sa fumée et son haleine à la figure et vous envoie de la cendre à la figure, s'il ne vous brûle pas les vêtements avec son cigare. Faut-il parler du spectateur qui garde son chapeau au théâtre et vous bouche la vue et qui refuse carrément de se découvrir; l'impatient qui ne veut pas attendre son tour au guichet. Combien d'autres cas pourrait-on citer encore de ces petits faits vexants lorsqu'on se trouve dans n'importe quel lieu public. * * * Tout ceci ne sert que d'introduction pour exiger plus de politesse de la part des employés des adm'nistrations et autres organisations publiques, tels que les compagnies du Gaz, de l'Electricité, des Eaux et principalement ceux des Bureaux de Police. Dans tous ces bureaux on trouve des personnes que le manque d'éducation et de savoir-vivre, la monotonie de leurs occupations, des contretemps domestiques ou autres, ont réduit dans un triste état, qu'il n'est pas absolument nécessaire de préciser ici. Ils déversent leur-mauvaise , humeur sur le public, de préférence, sur les gens à l'apparence timide. Avec un sans-gène complèt, ils commencent par laisser poser les gens et s'occupent de quelque chose d'étranger à leur besogne.lecture d'un journal, nettoyage des ongles, bavardage avec un collègue. Finalement l'employé eu question se décide à s'occuper du « client ». Il pose quelques questions courtes d'une voix brutale et tâche de

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre La corbeille: journal financier, industriel, maritime et commercial appartenant à la catégorie Financieel-economische pers, parue à Anvers du 1905 au 1917.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes