La corbeille: journal financier, industriel, maritime et commercial

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s.n. 1916, 28 Octobre. La corbeille: journal financier, industriel, maritime et commercial. Accès à 18 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/jd4pk07w0b/
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i-uàiiiée en 1903. Edition de guerre, No 44. Prix : 10 centimes. 28 OCTOBRE 1916. LA CORBEILLE Hebdomadaire "f? uni t; r ' v, V JOURNAL FINANCIER ET COMMERCIAL '* Affilié à l'Association de la Presse Financière Belge. Administration-Direction F. Sels. Bureaux: 103, Place de Meir, ANVERS. Téléphone 4293 Chronique de la Ville • « LE PROCES DE LA «CORBEILLE» Le Ministère Public vient de donner son 'avis à propos de cette affaire, dans l'audience de jeudi 26 octobre. Mr Vermteer, substitut, commence par faire également l'éloge de M. Franck; à son avis, ce n'est pas le moment, en ces temps troublés de critiquer les agissements des autorités, et cela ne devrait pas être permis,' Il trouve que les articles n'ont pas le caractère méchant qu'on leur attribue, pour justifier la demande de contrainte par corps, mais pense que le demandeur pourrait être indemnisé du tort moral qu'on lui aurait fait. Contentons-nous d'enregistrer que, d'après- l'avis du Ministère Public, il n'est pas question de calomnie. Tout ce qu'on peut discuter c'est la question de l'à-v>ropois des critiques, et cela n'est, après tout, qu'une question d'appréciation. Le Pain. — A partir du 2 Novembre la ration, de farine par tête d'habitant •jern augmentée jusqu'à 300 grammes, ce qui équivaut à 400 grammes de pain. Les pommes de terre. — Le service chargé de la distribution des pommes de terre a eu l'excellente idée de communiquer à la Presse quelques renseignements très intéressants sur le fonctionement de oe service. Nous les donnons ci-dessous pour que nos lecteurs puissent se rendre compte de l'importance du travail et des difficultés inhérentes à la fourniture et la livraison de 140,000 kilos de pommes de terre par jour. f Dans çe communiqué nous lisons qu'un tiers des personnes qui se sont inscrites pour une provision de deux mois ont été fournies. Attendons-nous donc à recevoir notre part dans quelques jours. Les pommes de terre. — Le service de ravitaillement en pommes de terre se trouve sous la direction de M. l'échevin Strauss, de M. Vermeulen, receveur des droits de port, et MM. J. Janssens, J. So-rel, Burlet, Biront, Toen. Pour le ravitaillement du groupe dit « Grand Anvers » — se. composant de la ville d'Anvers et des faubourgs de Bor-gerhout, Bercliem, Deurne, Merxem, Wilryck et Hoboken — il faut journellement une quantité de 140,000 kilos. La provision pour le.s 'mois d'octobre et de novembre, demande à elle seule 21/2 millions de kilos de pommes de terre. Ajoutons que les prix des rations des pommes de terre pris chez les boutiquiers, sont fixés comme suit : 300 grammes, 5 centimes ; 600 grammes, 9 centimes ; 900 grammes, 14 centimes ; 1200 grammes, 18 centimes. Comme nous l'avons déjà écrit, ce comité fait preuve d'initiative et il y a lieu de le féliciter. Beurre. — Oh ! si les félicitat:ons pouvaient également s'adresser au comité anversois de l'Union professionnelle des Marchands de beurre, nous en serions doublemefrt heureux. Hélas! plus que cela dure plus c'est la même chose. Pas moyen d'obtenir la liste, même l'affichage de cette liste des membres où la population peut se faire in^rire pour obtenir une ration de beurre- aussi mini me soit-elle 1 Et alors, le Comité est surpris qu'il 3 a encore tant de fraude. Si on encoura geait les fraudeurs à continuer leur pe tit métier de vente à 10 francs, on n< pourrait mieux s'y prendre. L'opinion publique commence à se. las ser et nous avons appris que, si des me sures ne vont être prises pour satisfain la population, une requête va circuler er ville contre la nonchalance du Comité. Ces listes,couvertes de. signatures, seron envoyées au siège social à Bruxelles pour obtenir enfin un peu d'ordre dan: la distribution du beurre. Est-ce que notre Comité de Ravitaillement _ ne pourrait-il intervenir da«s k question? On lui en serait très reconnaissant.Oh, ce beurre ! — Le Comité bouge enfin. Dans un mémoire, adressé à un journal quotidien flamand, il explique l'action du « Bâter Centrale ». Ce mémoire nous fait savoir qu'il a été distribué à Anvers du 7 septembre au 20 octobre 66,659 kilogr. Et l'on se plaint encore ! Puisque le comité semble être imbu des meilleures intentions, ne pourrait-il obli ger ses membres à inscrire les personnes qui le demandent à cor et à cri, ou même faire l'inscription au bureau du Comité qui inscrirait d'office chez ses membres les signataires suivant les sections qu'ils habitent. Allons, Messieurs, un bon mouvement. Encore le bourre. — Nous recevons une lettre dans laquelle on nous informe ejue ce sont précisément des membres de 1 Union professionnelle qui, ne recevant oas la quantité nécessaire, pratiquent la fraude à 10 fr. le kilogr. On nous signale surtout Borgerhout. Encore le beurre. — Une des raisons pour lesquelles le public est si mécontent, c'est qu'il ignore à quelle quantité de bourre il a droit. Nous nous permettons donc de suggérer au Comité de l'Union professionnelle des Marchands de Beurre de faire ex>n-naître chaque semaine la quantité de beurre à laquelle chaque persoone inscrite a droit. Comme on connaît le nombre d'inscriptions et que d'autre part le Comité sait de quelle quantité de beurre on dispose, une simple division fera connaître le nombre de grammes qui revient aux intéressés.A présent les consommateurs sont livrés au bon ou au mauvais vouloir des boutiquers, qu'ils accusent, à tort ou à raison, de favoriser leurs meilleurs clients. ANVERS. — Aug magasins du Comité National. — Pour le rno's de novembre, les rations délivrées par les magasins du Comité National ont été fixées comme suit : 800 grammes de riz, 400 srammes de saindoux et 100 grammes de céréaline. BERCHEM. — Les nommes de terre. — Le Comité de ravitaillement a fait afficher ces jours derniers là la maison communale et à'ses bureaux, que les pommes de terre livrées il y a un mois aux autorités ne provenaient pas du ravitaillement, ♦ . que les pommes de terre enlevées des caves ont été rendues à leurs propriétaires r qui les avaient dûment achetés. Ainsi finit la légende d'un abus que l'on nous a fait signaler par erreur. Un cloaque. — Une aimable lectrice se plaint de l'état épouvantablement mauvais du pavage à l'intersection des rues du Siège et de Bréderode ainsi que de la [ boue qui en résulte les jours de pluie. Cet endroit étant mal éclairé le soir, la : traversée du carrefour devient une entre-; prise qu'il, est impossible de réaliser sans ; s'enfoncer jusqu'à la cheville dans les flaques d'eau, et sans se crotter coonplète-. ment. , Signalé au Service des Travaux publiques, toujours à l'affût de travail pour occuper son personnel. Pensions de vieillesse. — On nous prie de signaler aux autorités compétentes, que nos "(p a livres vieillards, hommes et femmes, parfois infirmes sont obligés . pour aller recevoir leur pension, de grim-. per un escalier des plus difficiles pour arriver dans les bureaux où se fait le paiement. Ne pourrait-on établir ce bureau à un rez-de-chaussée quelconque? Merci pour eux. Nouveaux Concerts. — Le premier concert, sous la direction de M.-Frans Van Dyck, a eu lieu dimanche dernier, à l'« Anvers Palace ». Cet événement artistique — c'est bien le mot — a obtenu un énorme succès. La prochaine matinée est annon'cée pour dimanche 19 novembre, à midi. Comme soliste : M. Ed. Lambert, violoniste,. Au programme : « Patrie » de Bi-zet ; «Concert», nour violon, de. Men-delssohn ; « Danse Macabre » de Saint-Saëns ; « Romance en F » de Beethoven, et « La Mer » de Gi.son. Ce programme fait prévoir une salle comble. Cie DES TRAMWAYS D'ANVERS Un premier succès? — Nous venons d'obtenir un petit succès sur la Compagnie des Trams : à la suite de notre arti- j c'e dans notre numéro du 23 septembre, j elle vient de modifier partiellement son horaire. Le départ des premiers trams du servi-1 ce intens'f'partant de la gare du Sud, a été avancé de 34 minutes de sorte que depuis le premier Octobre il y a un départ tous les trois minutes et demi, à partir de 8 heures 20. A l'autre botp de la ligne, c'est-à-dire à l'Entrepôt, le premier départ similaire n'a lieu ou'à 8 heures 40, c'est-à-dire DIX MINUTES TROP TARD, contrairement à l'article 66 du cahier des charges.A l'avenue van Rvswvck, l'heure de départ du service résilier a été également avancé à 8 h. 20 m., mais au Canal du Sucre ce n'est qu'à 8 h. 48 m. nue l'on trouve un tram tous les 4 minutes. C'est encore 18 minutes trop tard. Vovons maintenant la lieue de Merxem. Le premier départ à la Gare du Sud reste fixé comme ayant, c'est-à-dire à 8 h. 42 m., donc J;2 minutes trou tard. Rien n'a été changé aux départs de la licite de Hoboken et notre protestation, doit donc êfrq maintenue. Liene de Wilryck. — Pour se rattraper de son beau geste ( !) sur la ligne 11. 1, les départs ont été quelque peu retardés. Qu'en pense l'Administration de Wilryck, que nous renvoyons à l'article du cahier des charges indiqué plus: haut, puisque l'on se plie ici devant les fantaisies de la compagnie. Ligne n. 6(Pothoek.)— Avec une désinvolture sans pareille, la Compagnie continue à se f... du public. En effet, le cahier des charges dit... « Un service minimum de 5 minutes sur là ligne des quais, commençant à 7 h. du matin pour finir- à 7 h. du soir ». Or, que se passe-t-il sur cette ligne : la Compagnie n'assure pas même un service minmum ; elle fait rouler un tram tous les 6 minutes, et comme les croise-, ments ne sont pas calculés sur cet horai-, re, les voitures attendent régulièrement., plusieurs minutes aux arrêts sur la voi,e simple. Ligne de Vieux-Dieu. — Les départs ont été retardés de quelques minutes, de sorte que, contrairement aux prescriptions le premier départ à l'hôtel des Douanes n'a lieu qu'à 8 h. 47 m. au lieu de 8 h. 30 m. T, 'gne de Z^venhorg. — Oh comble : les retards ont été « retardés » de vingt minutes, de sorte que le premier départ a lieu à 8 h. 55 m. de la place de l'Aurore et à 9 h. 10 m. du Marché au ï<ait, c'est-à-dire respectivement 25 et 40 minutes trop tard1. Voilà pour l'horaire. L'on voit que ce que la Compagnie donne d'un côté elle le reprend avec intérêts d'un autre. Elle donne un semblant de satisfaction en ville et se rattra-r>e largement d'un autre côté. Somme toute, il n'y a pas lieu de crier victoire à propos de notre « premier » succès. Nous avons expliqué plus haut que sur la ligne du Pothoek les trams se suivent (d'après l'horaire bien entendu) de six en six minutes au lieu de cinq en cinq minutes. Sur la ligne de la longue rue d'Argile, la iiiênîe uuraction se produit, mais la Compagnie détient te record sur la ligne de Zurenborg : au lieu d'une voiture au moins toutes les 5 minutes, il n'en roule qu'une toutes les 7 minutes et pendant de longues semaines ce service a été inter-r(Jmiia - ir une grande di's'.ance au milieu • de la ville, sans que la direction ait tenu le mo'ndrement compte du droit qu'ont les voyageurs d'être transportés et du devoir qu'a la Compagnie, d'assurer ce transport. * * * Pour finir aujourd'hui, un mot sur la-propreté et du manque d'aération des trams, que tout le monde peut constater. Les voitures pourraient être nettoyées convenablement. Il est vrai qu'on les balaie, paraît-il, mais cela se fait si mal, qu'on ne s'en aperçoit pas du tout. Quant à. l'aération, il n'a pas été placé de système d'aération permanent dans les tiains et comme les prises d'air sont généralement fermées, il y a règne presque toujours une atme>sphère chargée de, relents de toutes sortes. Si un voyageur, soucieux de sa santé, désire ouvrir un vasistas, il se heurte à la mauvaise volonté du- receveur ou d'un compagnon de voyage, frileux, ou peureux d'attraper un rhume. Or, c'est précisément à cause du manque d'air frais que les rhumes se commun'quent si facilement dans

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Cet article est une édition du titre La corbeille: journal financier, industriel, maritime et commercial appartenant à la catégorie Financieel-economische pers, parue à Anvers du 1905 au 1917.

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