La dernière heure

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s.n. 1914, 17 Mars. La dernière heure. Accès à 27 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/5h7br8p00k/
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(BUREAUX 9, RUE ST-PIERRE A BRUXELLES Ouverts de 9 à 5 1/2 Les jours fériés de 10 à midi lies annonces et réclames sont reçues aux bureaux du journal et à l'AG-ENCE Ki^VAS, 8, place des Martyrs, 3 (1« étagre) à Bruxelles. La Derniere Heure ABONNEMENTS BRUXRLL1S PEOVIKCB Fr. 1.00. . UN MOIS. . . • 3.00. . TROIS MOIS Fr. 4.00 » 6.00. . SIX MOIS . . • 8.00 • 12.00. . UN AN. ... • 16.00 Pour l'étranger U prix d* Brtxxellea, la port ea plu». II n'exista pat d'abonnement mensuel. — Ponr Bruxelles indiquer, en «'abonnant, si l'on désire recevoir l'édition du soir oa celle du - matin. — Les frais de recouvrement sont i la ehargo des abonnés. ^5WlWKJCfT»ïrT3*-*IT/JÏ,^.y*f" VTFTC13BOmOÏ9EBW3nBf1Knsj LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ N* 76 NEUVIÈME ANNÉE MARDI 17 MARS 1914 CINQ CENTIMES L'ÂME DES BETES? Un prédicateur mondain, Mgr Bolo, vient de soulever à Paris un beau tapage, en déclarant : — u Les animaux sont notre prochain. Ils ne sont pas exclus du bénéfice du généreux mystère de la Rédemption. » Cette déclaration n'était pas faite ex-abrupto. Elle répondait, avec indignation, à une enquête menée par la Société protectrice des animaux sur le cas d'un chanoine belge, M. Appelmans, professeur de morale catholique au séminaire de Malines, lequel a, parait-il, scandalisé les Zoophiles du monde entier en enseignant textuellement la doctrine que voici : — « L'animal n'çst en rien notre prochain. Nous pouvons le tuer et, à plus forte raison, le faire souffrir par pur délassement. » On comprend que les amis des bêtes s'en soient émus et soient partis en campagne pour savoir si l'Eglise catholique professait véritablement une doctrine aussi cruelle à l'égard de nos frères inférieurs. C'est d'ailleurs une vieille querelle. La morale de l'Evangile marqua un progrès sur la morale païenne et particulièrement sur la morale biblique, en ce qu'elle recommanda d'aimer tous les hommes, sans distinction de caste ni de race. La doctrine du Christ n'est qu'une immense leçon de bonté. Et cette doctrine de l'amour de tous les hommes ne fut jamais obscurcie, même par la fumée des bûchers : Torquemada brûlait les juifs et les hérétiques, mais c'était pour leur bien, pour leur éviter les feux de l'enfer en les arrachant à l'erreur par la crainle, par la violence, par les moyens les plus désespérés et les plus effrayants. La discussion n'est née, entre théologiens, que quand il fut question des animaux, avec saint François d'Assise disant « mes frères les oiseaux! mes soeurs les brebis!)) Encore le doux saint François resta-t-il à peu près seul à affirmer cette fraternité hasardeuse. L'Eglise officielle continua de l'ignorer. Les Cartésiens du XVII" siècle affirment que l'animal n'est, ni plus —ni-BiaiQsr qujwu automate, que. nous pouvons mécaniser, démonter, brutaliser à notre bon plaisir, sans nous occuper de ses cris de souffrance, simples grincements de rouages, dont le rôle est de nous avertir que nous allons casser un ressort, voilà tout, mais qui ne correspondent à aucune sensation consciente. Car la conscience, c'est l'âme. Si la bête avait une âme, Jésus-Christ l'aurait dit! Le silence de l'Evangile à l'égard des bêtes est, en effet, assez symptomatique. Il est hardi pour un théologien de convenir que l'Ecriture Divine n'a pas tout prévu, que son enseignement, pour être complet, a besoin d'une bonne dose de bouddhisme, et que le Messie de l'Asie, cinq cents ans avant le Messie de l'Europe, avait vu plus large et plus profond que Lui! Jésus, si tendre aux souffrances des pauvres et des malades, et qui déclare que le royaume du ciel appartiendra aux humbles, borne nettement cette tendresse et cette humilité à l'espèce humaine. Des tourments sans nombre qu'endurent les animaux, pas un mot. Il faut donc qu'il y ait une différence de nature entre eux et nous! Cependant, une certaine école théologique a toujours senti ce que cette brutale négation de la souffrance animale pouvait avoir de choquant pour les esprits qui raisonnent sur le rôle de la douleur dans le plan divin de la création. Si la douleur de l'homme est sainte, si elle est une expiation et fine purification, comment admettre que celle de la bête est sans but et sans nécessité? Si cette dernière ne suppose pas Dieu, pourquoi celle de l'homme supposerait-elle davantage une Providence? A phénomènes semblables, tout au moins d'aspect, peut-on donner deux explications aussi différentes? Et voilà! C'est cette école des théologiens sensibles qui vient d'aboutir à la déclaration de Mgr Bolo (contresignée par plusieurs évê-ques de France) : « Oui, les bêtes ont une âme. Et le mystère sacré de la Rédemption existe aussi pour elles! » Exagération pour exagération, cette dernière est évidemment plus sympathique que celle qui s'enseigne au séminaire de Malines. Toutefois, rédemption veut dire rachat, et conséquemment rentrée dans la vie éternelle. La résurrection de la chair, promise aux chiens et aux puces, est une énor-mité! Il sera amusant de guetter la subtilité par laquelle l'Eglise officielle va sortir de ce fâcheux dilemme.Maurice de Waleffe. [une page de plus 1 i pour le football | DU VENT ET DE L'EAU La Crue de la Sambre à Charleroi DANS LA REGION DE MONS née. L'Eau-Noire déborde à Couvin et compagnée de coups de vent, ne cesse a Perie ae vue* de tomber. De nombreux arbres, des po- la MEUSE ET SES AFFLUENTS teaux téléphoniques sont abattus un peu v T T eriwî partout; des cheminées, des tuiles s'a- . ^ battent, à tout instant sur la voie publi- dans. ° ? .liégeoise, une cr 1 que. Les routes, les prairies, notamment centimetres, dans le courant de la nui . du eôté de Boussu, Saint-Ghislain, Qua- La crue dans la journee, a Lié„e a ete regnon et Jemappes, sont envahi® par de 2 centimètres a l heure. On peut donc les eaux. De nombreux ruisseaux débor- s attendre a voir le niveau s élever en- dent. Les rivières, la « Haine s, la core dans le courant de la nuit prochai- «t'Honnelle » et la « Trouille », sont ne. Le niveau se trouve a près d un montées de deux mètres; elles roulent metre en-dessous de celui que le fleuve des flots impétueux et menacent de sor- atteignit le 10 janvier. tir de leur lit. Heureusement, 1 Ourthe et ses affluents À Mons, de nombreuses caves sont s'élevaient très lentement de sorte qu a inondées et plusieurs arbres sont abat- moins d une persistance continuelle des tus sur les boulevards. pluies on ne croit pas a une menace Heureusement, jusqu'ici on ne signale d'inondation. aucun accident de personne. A Tilleur, les groupes de maisons ou- La Louvière, lundi. — Dans le Centre, vrières, dits groupes Coste et Chandelon, un vent violent souffle en rafale accom- sont inondés de même qu'une partie des pagné d'une pluie qui tombe sans dis- habitations de la rue de l'Arveau. continuer. Des dégâts sont signalés d'un Ailleurs, on ne signale aucun incident, peu partout, aux toitures des habitations La rafale a soufflé avec violence sur et aux serrés. Les cheminées et les tuiles Liège et la banlieue, semant des tuiles tombées ne se comptent plus. et des ardoises; rue de Plainevaux, à Se- Lundi, dans un établissement du cen- raing, un négociant, M. Julien Toussaint tre de La Louvière, une lourde pierre, a été blessé assez fortement à la tête servant d'assise à une cheminée, s'est par suite de la chute d'une tuile. abattue dans la cour au moment du passage d'un ouvrier. Heureusement, celui- DES INONDATIONS A LOKEREN ci ne fut pas atteint. Termonde, lundi. — Lundi matin, la Au marché de La Louvière, les marée haute était très forte et, à plu-échoppes des marchands ont beaucoup sieurs endroits, la Duirme a débordé. En souffert de la bourrasque. Les toiles ont ville, la rue de Rome et le petit Quai dû être enlevées, le_ vent menaçant de ont été inondés. Plusieurs caves ont été les emporter. Un pâtissier a eu son éven- envahies. La Leede est également sortie taire renversé par le vent et les marchan- de son lit et de graves inondations vien-dises, tartes et pâtés, se sont éparpillés nent de se produire entre Lokeren et Se-sur la place, à la joie des gamins qui se veneecken, au hameau « Vieux-Bois ». disputaient les gâteaux. Dans_ les cam- Depuis quelques jours, à la suite des nagne.* voisines. l'oaX p, envahi les prai- pluies diîuyiennes, les eaux, étaient- con-ries, rendant les chemins de traverse im- sidérablement montées et menaçaient" de praticables. déborder. C'est ce qui s'est produit» Les A CHARLEROI eaux se sont répandues dans trois fer-• , .mi «x » U mes, envahissant les granges et les éta-Charleroi, lundi. —- Il 'allait s atten- bestiaux ont été mis à l'abri, dre, a la suite des pluies abondantes de ces derniers jours, à une forte crue de la LES RAVAGES Sambre. Elle commence a se produire et hamc i f ^nn df i a riiqjçip menace d'être effroyable. Déjà à Mar- DANS LE SUD DE LA RUSS,E chienne et à Bosquetville, la Sambre a Ekaterinodar, dimanche. — Voici des envahi de nombreux hectares de ter- détails sur la catastrophe qui s'est pro-rains riverains. A Charleroi, les caves duite dans la nuit du 13 mars : du quartier de la Ville-Basse sont, pour un violent "vent du nord ayant provola plupart, emplies d eau. La circulation qU^ sur mer d'Azoff la formation de des trams entre Charleroi et Montignies- ^eux courants aériens, ceux-ci, en se sur-Sambre est interrompue. Elle le heurtant, ont donné naissance à plu-sera vraisemblablement des demain ma- si€lirs trombes, qui, ayant gagné le lit-tin entre Charleroi et Marchieime, car toral, agitèrent les flots et submergè-la pluie ne cesse pas et les eaux françai- rent j rivag€S> depui3 j€isk jUSqU'au ses commencent seulement à arriver. détroit de Ko°tch. Le voyageur qui va, par la voie ferrée. Six localités ont été éprouvées terri- de Charleroi à Luttre, traverse un pay- blement. sage lamentablo. Entre Marchienne, Dans un baraquement édifié près d'une Koux et Courcelles le canal de Charle- sablière, dormaient 176 ouvriers em- roi débordé en maints endroits. Des fer- pi0yés à la construction du chemin de mes et des maisons situées en pleins fer du Kotjbani Fuyant devant l'inon- champs sont complètement isoiee3 et dation, ils se précipitèrent vers un train 1 eau vient clapoter contre les _ murs, en Mrvice ^ stationnait sur les ]kux empochant les habitants de sortir. Les mais ,a iocomot;Te et lo3 wagons se ren- arbres dénudés apparaissent au milieu veraèrent et Ie3 ouvliers fure£t entraînés des nappes d eau, comme de longs sque- jes eaux lettes tendant en vain leurs bras nus * L-ouragan -fit rage dix heures durant> ; dans un appel tragique... Lorsque la mer se retira, on put voir DANS L'ENTRE-SAMBRE-ET-MEUSE un affreux spectacle. Le remblai du che- L'Eau-d'Heure a de nouveau débordé min de fer était détruit sur une distance sur de nombreux noints de son parcours. de 8 verstes. Sur des monceaux de cada- A P.ry, Berzée, Walcourt, Cour-sur-Heu- vres, apparaissaient des rails tordus. Par re, Ham-sur-Heure, Gerlaimpont, de endroits pourtant, la voie était restee nombreux hectares de prairies sont cou- intacte. Sur la locomotive et le tender, verts par l'eau. Le3 petites industries 011 a retrouvé des cadavres raidis, dans riveraines chôment. des attitudes indiquant les- efforts inouis Le vent qui a soufflé violemment cette tes victimes avaient faits pour se nuit, a déraciné beaucoup d'arbres. Le3 sauver. champs sont noyés littéralement et les Les lieux de la catastrophe sont cou- récoltes gravement compromises, l'eau verts de décombres de maisons, sous les- déchaussant les jeunes pousses de blé et quels gisent une quantité de corps, d'avoine qui commençaient à pointer. Quarante-huit personnes ont été sau- La situation est réellement désastreuse vées comme par miracle. et c'est la ruine pour beaucoup de petits A un certain endroit, s'élève un groupe fermiers. ' <te 380 maisons ouvrières, habitées par Jusqu'à Mariembourç, le paysage est un millier de personnes. Par suite de lamentable; mais.la tristesse s'accentue l'interruption des communications, on encore, de Mariembourg à la frontière et ignore encore l'étendue du désastre sur jusqu'à Vireux-Molhain.Tous les champs ce point. On sait seulement que huit sont envahis. Nismes, Olloy, Treignes, hommes ont été sauvés jusqu'ici. A Tem- sont impossibles, sinon par voie détour- riouk, un grand nombre ont péri. H ■ ■ 1. 1 1 ■1 . ■ : . ■ ... ç=ca la terreur suffragïste en angleterre L'arrestation d'une "militante,,, Les agents ont l'air fort ennuyé, la suffragette paraît presque en extase le déficit congolais BEAUX DISCOURS, CRITIQUES FONDÉES LA VÉRITÉ, i MÊME A DROITE ' l MAIS AUTANT \ EN EMPORTE LE VENT f t En trois séances, la Chambre a * expédié le; budget colonial et son ^ )m déficit avoué de vingt-trois mil- ç * lions avec la même rapidité, à I-peu de chose .près, qu'on vote les comp- c tes de M. Davignen. c Les orateurs qui ont eu l'heur de c faire quelques observations en courant, 1 se sont tous occupés de ce déficit que 1 le ministre attribue entièrement aux c circonstances et non à sa gestion. \ La diminution de la production du ^ j caoutchouc, la prohibition de l'alcool ^ | dans certains districts, les dépenses j d'outillage et de mise en valeur, les ré- t I ductions des tarifs de transport, etc., justifient, au dire du ministre, cet énor- £ me déficit. t Les orateurs de l'opposition n'ont pas c eu de peine à montrer la vanité de cette î, thèse et il leur a suffi d'additionner les ^ diverses diminutions de recettes signa- c lées par les ministres poui; établir f qu'elles étaient loin d'atteindre le chiffre de l'augmenfation. c En réalité, c'est l'augmentation inces- r santé des dépenses d'administration qui i cause le déficit, i Celui-ci, du rçste, ne date pas d'au- ; jourd'hui, mais on était parvenu, par ] des trucs divers, à le dissimuler; c'est i un député clérical, M. Tibbaut, qui si- £ gnale le fait. ( « L'administration métropolitaine, dit i ce député, a systématiquement jeté un faux jour sur la situation budgétaire. » c C'est-à-dire qu'on a truqué le budget, j et la droite s'est rendue complice de ces manœuvres en les couvrant par ses 1 votes, comme elle vient encore de le j faire cette année, malgré M. Tibbaut. Les années précédentes, on masquait c le déficit, en versant, aux recettes ordi- < naires, les capitaux de réserve, les stocks c d'or, d'ivoire, de caoutchouc, le produit s de conventions avec des sociétés comme g le Kasaï, toutes recettes qui, en raison de leur caractère unique, exceptionnel, J auraient dû être portées à l'extraordi- { naire. M. Tibbaut prétend que la situation 1 est encore présentée faussement aujour- j d'hui; le déficit réel, d'après lui, dépasse trente millions. Toutes ces observations ont laissé la droite fort calme. Elle était décidée à couvrir le ministre, qui ca3e si bien toutes les créatures qu'on lui recommande.Quant à l'avenir du Congo, quant aux charges de la Belgique, ce sont là des ( préoccupations qu'il est bon d'afficher devant le roi ou devant les électeurs, ; mais cela n'a pas d'autre importance. Il suffit d'en parler. Ces messieurs ne demandent qu'une chose: c'est que la manufacture à sinécures continue à fonctionner. Ainsi compris, le parlementarisme devient l'appareil de succion d'une classe de plus en plus nombreuse de parasites attachés au flanc de la nation laborieuse. CHARMANT ÉPOUX Dans un modeste logis de la rue Clémentine, à Ixelles, habitent les époux D... Le mari, ouvrier maçon, s'enivre très souvent. La femme, blanchisseuse de linge, peine du matin au soir. Chaque fois qu'il a bu, le maçon se livre sur sa femme à de cruels traitements.Dimanche, après avoir absorbé un grand nombre ae verres d'alcool, le brutal Tentra chez lui très surexcité. Il se rua sur sa malheureuse compagne, la terrassa et lui porta force coups de pied sur toutes les parties du corps. D... retourna ensuite au cabaret, laissant sa pauvre femme baignée de sang sur le plancher. Revenue à elle, elle s'est traînée toute ' meurtrie au commissariat central, où elle a déposé plainte devant l'officier de police Paul. Dne Echauffourée turco-bulgare 1 f Salonique, dimanche. — Un combat a g éclaté, vendredi, entre des soldats bul- j gares et des habitants turcs, à Xanthi. c Il s'est continué jusqu'à samedi matin. La cause n'en est pas connue. — Reuter. t J. . ï DEUX CAMBRIOLEURS * ARRÊTÉS A SCHAERBEEK 1 s M. S..., propriétaire, demeurant squa- c re François Riga, à Schaerbeek, était ré- c veillé, dimanche vers minuit, par un bruit insolite-venant du rez-de-enaussée c de sa maison. Depuis un mois, M. S... c avait déjà été victime de deux vols. Se c doutant que des malfaiteurs se trou- r vaient encore chez lui, il descendit, Te- 1 volver au poing. Arrivé au rez-de-chaus- s sée, il surprit trois individus qui, à sa p vue, s'empressèrent de déguerpir. 1-M. S... se mit à la poursuite des vo- t leurs et après une longue course il par- q vint à appréhender l'un d'eux. t Sur ces entrefaites des agents étaient t accourus. Ils explorèrent les environs r et au fond du jardin de M. S..., un deuxième malfaiteur fut arrêté. r Conduits au commissariat de police de Helmet, ils furent reconnus comme 1 étant deux dangereux malfaiteurs, les d sieurs D..., demeurant rue de Ruys- p broeck et V..., habitant rue de la Pompe, c] qui ont déjà encouru de nombreuses condamnations pour vols. t Leur complice est un certain B..., domicilié chaussée d'Anvers; il ne tardera s pas à être arrêté à son tour. L Dans la maison de M. S..., différents é meubles du. rez-de-chaussée avaient déjà 1' été fracturés et plusieurs objets étaient t déjà empaquetés, prêts à être emportés, e LE CADAVRE D'UNE INCONNUE SUR LA ROUTE La Louvière, lundi. — On a découvert, lier matin, à une cinquantaine de mètres .u-dessus du tournant que fait la route e Rœulx vers Gottignies et Ihieusies, n peu avant d'arriver à la chapelle aint-Joseph, sur le territoire de Thieu, î cadavre d'une femme d'une trentaine 'années, étendu au bord du chemin. Les premières constatations avaieni ait croire à un crime, le cadavre étant ouché sur le dos, les jambes un peu ntr'ouvertes, les jupes soigneusement amenées dessus, les mains sur la poi-rine, le coude reposant sur une espècc e petite pèlerine. Tout cela faisait sup-oser que le corps avait été apporté en et endroit. Il y avait quelques traces ur le sol, comme si quelqu'un s'était ramponné par terre, et quelques traces e pas. Mais il avait plu toute la nuit. )es taches noirâtres au cou semblaient ndiquer qu'il y avait eu strangulation. La gendarmerie, mandée aussitôt, pro-éda aux premières constatations, rele-ant soigneusement les détails qui pou-aient éclaircir le mystère et prenant di-erses photographies qui serviront à établir l'identité de la morte. Après examen, il semble que l'hypo-hèse d'un crime doive être écartée. Hier, toute la journée, plus de douze ents curieux ont défilé devant le ca-avre. Personne n'a pu donner d'indica-ions sur son identité. On a relevé sur elui-ci une note, relative' à l'achat de aouchoirs de poche dans un magasin d« /Ions. L'inconnue porte aux oreilles de es anciens anneaux ronds encore en usa-e chez les Flamandes, les batelières, les orains, etc. Un fermier de Thieusies, habitant à lieue 1/2 de l'endroit où fut trouvé le adavre, faisant l'inspection de ses bâti-lents, vers 10 heures du soir, samedi, emarqua une femme qui se dirigeait vers es hangars. U lui fit observer quelle 'écartait du chemin. La femme se mit . pleurer et s'enfuit à travers les prés. je vent venant d'éteindre la lanterne que »ortait le fermier, celui-ci rentra chez lui .fin de la rallumer, mais quand il sortit é nouveau, la femme avait disparu, sans [u'il ait pu faire à son sujet aucune remarque qui permette de la reconnaître. Serait-ce cette femme mystérieuse, per-lue, enfuie d'un asile ou de chez elle, [ui sera tombée, à bout de forces, sui e chemin? Les traces noirâtres qui font croire à a strangulation, pourraient fort bien .voir été causées par les vêtements, donl a couleur aurait déteint sous la pluie. Ce matin, on a trouvé, dans la main rispée de la morte, des touffes de longs heveux, que le juge de paix a mises pré-ieusement de côté. Les souliers de la iéfunte sont éraillés par derrière, comme i le corps avait été tjaîné sur une asse2 ;rande distance. D'autre part, on a trouvé dans les po-hes des vêtements, outre la facture dont tous avons déjà parlé, une grande quan-ité d'épingles. Le Parquet est descendu, hier après-nidi, accompagné d'un docteur. Celui-ci îe croit pas à un crime, mais bien à un< aort naturelle. La Campagne électorale s'est ouverte en Suède La campagne électorale en Suède ait avec d'autant plus de fièvre que l'on of nraccA nnr 1o rlot-a rlûo ^ r,r, o n,,i' L'HOMME DE LA SITUATION EN SUEDE M. Hjalmar de Hammarskjoeid iremier ministre et miniatro la pup.rri ixées au 27 mars pour le premier collè^ e électoral, la ville de Stockholm, se oursuivront ensuite dans les autres ollèges pendant trois semaines environ Les orateurs chefs de parti sont er ournée à travers toute la Suède, et ils ►arlent devant des 6alles combles. C'est une fièvre que l'on ne constataii as en 1911, où l'on appliquait cepen-ant pour la première fois le suffrage jiiversel. La lutte politique a pris cette inten-ité exceptionnelle parce que la questior e la défense nationale domine tout le ébat. Elle le domine nécessairement parce ue le Riksdag prochain n'aura que ette question à résoudre, dans une ourte session, l'élection supplémentaire .'empêchant pas les élections habituel-îs qui doivent avoir lieu au mois de eptembre prochain. Les luttes de parti ourront reprendre alors, pour ou contre î parlementarisme, pour ou contre l'in-îrdiction de l'alcool. Mais la questior ui se pose aujourd'hui devant les élec-2urs est de savoir s'ils sont pour ou coure la défense nationale et dans quelle lesure ils prétendent l'assurer. U faut noter à ce sujet l'orientation ouvelle de la jeunesse suédoise. Depuis le début dé la crise suédoise, i jeunesse académique, surtout les étu-iants d'Upsal et de Lund, ont pris une art considérable à l'agitation en faveui e-la défense. Que sortira-t-il de la consultation na-lonale imminente? Une inconnue subsiste qui, à elle aule, interdit tout pronostic : ce sont îs abstentionnistes de 1911 — 43 % des lecteurs qui s'étaient désintéresses des îttes politiques, mais qui ne 6e désin-^resseront sans doute pas de la défense ationale. IA LA MÉMOIRE DE CÉSAR FRANCK M. Sylvain Dupuis va prononcer son discours Les admirateurs de l'illustre musicien de propagande; Joë Hogge, au nom d* César Franck ont, en cérémonie intime, l'Œuvre des Artistes; par M. Julien De-fait apposer une plaque commémorative laitte, représentant la Ligue Wallonne, sur la façade de la maison de la rue et par M. Sylvain Dupuis, ancien chef Saint-Pierre, à Liège, où naquit, en 1820, d'orchestre de la Monnaie et.directeur ce « Grétry moderne ». du Conservatoire de Liège. Des discours ont été prononcés par Une audition musicale des œuvres du MM. Paul Magnette, au nom du Comité maître a suivi cette manifestation. Le Garde civique récalcitrant LE BANQUIER MEURTRIER Où le joyeux Zwendelaer reparait RETOURNE CHEZ LUI A la suite du jugement rendu en no- _ ni, ., . vembre dernier par le conseil de dise"- ,. ,^e ^PP^lle la tragedie qui s est pline, condamnant le garde civique dero^ul^ee, il n y a pas un mois, rue avocafe Zwendelaer, à 25 fr. d'amende Royale^ Bruxelles.Un banquier d Alost, pour s'être présenté à une prise d'arme ^ua a C0UPS de revolver revêtu d'habits bourgeois, mais ^porteur deux comptables de la maison Five, du fusil, de la baïonnette, du ceinturon dont il était le commanditaire. et de la cartouchière réglementaires, ju- ^11 ,€n. ® Léon De Coen, le petit gement confirmé pour la Cour de cassa- Albert, âge de 13 ans, est actuellement tion, le lieutenant-général De Coune, gravement malade. Il est atteint d une chef de la garde, et le colonel Delhasse, méningite et les médecins ont peu d es- commandant le 1er Tégiment, avaient P0Tr de le sauver. envoyé aux officiers et gardes de ce ré- . meurtrier de MM. Dutoit et giment, auquel appartient le récalci- a fulte cette circonstance a obtenant, un ordre du jour mentionnant nu' du ministre, de la justice, 1 auton-cette condamnation avec le motif erron- fatl?" d® faire/ a AIost> V13lte a sa né qu'elle avait été prononcée pour refus famille Cette faveur est fort corrmientée d'obéissance, tandis que, comme nous ^ ■^a^ais. Justice, car M._ le ]uge le disions plus haut, les juges estimant ? instruction Delaruwière, qui délivra cette prétention non établie, avaient le mandat d arrêt à charge du banquier, maintenu uniquement celle de s'être n en a meme pas été informé. présenté à un exercice vêtu en civil au A1 ?n ^e Coen est arrivé chez lui, à lieu de la tenue présenté. Alost i-ue Neuve, à 2 h. 1/4 dans un T , _ j , au*° de maître, accompagné de deux . r? farde Zwendelaer vit dans ces gendarmes en bourgeois. Il a passé tout faits 1 occasion d assigner les deux chefs l'après-midi chez lui. La plupart des devant le juge de paix du 3* canton, en membres de sa famille sont venus lui paiement chacun de 25 francs de dom- rendre visite,—ainsi que son voisin. 1« mages-intérets et d une insertion de la député Moyersoen, liquidateur de 1» ~ ~ décision à intervenir, pour réparation banque De Coen et ami de la famille, du préjudice que cet ordre du jour, qui Les plus jeunes de ses enfant» qu'on ne mentionne pas exactement le motif avait envoyés dans une maison amie, de la condamnation, lui a causé. sont venus embrasser leur père, vers qua» L'affaire est fixée pour l'audience de tre heures et sont repartis trois quarts mercredi prochain. Les débats de ce peu d'heure plus tard. banal procès, ne manqueront probable- Léon De Coen est Temonté en automoment pas d'intérêt. bile pour être ramené à la prison de Fo- rest, à 6 heures et demie. Il a donc pu passer quatre heures et quart au milieu LE COUTEAU DU FOU deLaS présenoe du banquier à Alost <*t passée absolument inaperçue des habi» Verviers, lundi. — Cette nuit, vers tants de la ville. 4 heures, M. Delavignette, commissaire Mme De Coen avait été avisée de la de police d'Ensival, était informé de ce venue de son mari par un télégramme qu'un fou furieux attaquait les passants envoyé à un voisin, de manière à ne à coups de couteau. pas éveiller l'attention. Un peu avant Déjà, deux personnes, Philippe Dehal- J'hture de ,de 1',auî'Q.'.,1,a. Porte d« leux, rattacheur, et Victor Doneux, cor- ^ banque avait été entrebâillee. donnier, avaient été assaillies et bles- Léon De Coen, que son séjour en prisées à la tête, mais peu grièvement heu- s?n f depTime, entra rapidement reusement. Aidé de deux agents, l'offi- ch«T' H s'mv' dc ses.tds?ux, Sardl™s-cier de police s'est emparé du fou, un L auî° «Ultta aussitôt la rue Neuva nommé Edouard Eul, âgé de 40 ans qui P°"r avenir qu a 6 heures et demie. a été interné à deux reprises. ^ déP"4 »«»* faaJ rapidement „ 1 „ „ et aussi discrètement que 1 arrivee. En attendant sa nouvelle collocation, » il a été maintenu à la salle d'arrêt com- munale' . Vol de 300 francs de linge ÏTRII7 Wlirrr rDUrMÈror M. Henri W..., blanchisseur de linge, UlNEi IiIE/LEi LrllLmEiîviîi domicilié à Woluwé-Saint-Lambert, avait, lundi matin, momentanément Dimanche soir, M. L..., demeurant laissé seule sa charrette, devant un hô- rue de la Chaumière, à Schaerbeek, pas- tel du square Louise. sait rue Verte, lorsque tout à coup une Lorsqu'il rejoignit le véhicule, il con- jeune fille lui sauta au cou et tout en stata qu'un rôdeur lui avait enlevé un l'embrassant s'écria. « Enfin, je vous grand panier renfermant pour près de rencontre, mon cher oncle! » — « Mais? trois cents francs de linge. Mais?... » — « Mais oui, vous êtes bien -■ ■ ■ . — depuis tant d'années continua l'in- Terrible Chute d'une Malade connue. c Pas du tout, ma chère enfant, vous Dimanche, vers minuit, Mme Marie vous trompez », s'exclama M. R... L..., demeurant rue Terre-Neuve, pas- Enfin la jeune fille s'excusa et fei- sait rue Saint-Ghislain, pour rentrer gnant la plus grande confusion s'éloi- chez elle, lorsque soudain elle fut prise • gna précipitamment. Peu après son dé- d'une syncope. Elle tomba lourdement part, M. L... constata la disparition de sur le sol et donna de la tête sur le bord son chronomètre en or, d'une valeur de du trottoir. Elle s'est gravement blessée 375 francs. au crâne. APRÈS L"'ET0!LE CAR0L0RËG1ENNE,, LE VAINQUEUR, VICTOR D0MS, EST PORTÉ EN TRIOMPHE ' PAR SES ADMIRATEURS

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Cet article est une édition du titre La dernière heure appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles .

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